Fermeture des boutiques Lecourbe et Convention Déménagement

juillet 2014
Déménagement
Déménagement des salariés de l’Unité Intervention Hauts de Seine, du site Clamart Michelet, vers le site Clamart Trivaux.
A la lecture du dossier et au départ… les choses semblent simples : un déménagement entre deux bâtiments peu éloignés (3,8 kms)
avec une majorité de salariés bénéficiant du remisage à domicile. Ce projet permettant de faire des économies, d’un montant
de 1 250 000 euros. Mais, en regardant d’une manière plus large, on constate que des questions importantes sont posées. Des réponses
doivent nous être apportées sur ce déménagement (tant au Comité d’Hygiène Sécurité et Conditions de Travail -CHSCT- de l’UI 92,
qu’au CE). Ci-dessous, un résumé des questions et des réponses données lors de notre CE du 19 juin :
Qui décide des fermetures de sites ?
- Jérôme Barré (Directeur Orange Ile de France)
Clamart Michel
et
ivaux
rt Tr
a
Clam
Est-ce que les salariés seniors pourront faire prévaloir
l’accord, du 31/12/2012, disant « qu’à trois ans
d’un départ proche de la retraite, s’ils ne veulent pas
d’une mobilité, on ne peut pas les obliger » ?
- Non. C’est un déménagement dans la même ville…
Si ce projet est mis en œuvre ; est-ce que des solutions seront
trouvées pour le stationnement des véhicules des collègues ?
- Des places de parking supplémentaires seront aménagées
(26 places) sur le site Trivaux.
Est-ce que toutes les démarches pour le stationnement et la recherche de place de parking ont été faites, notamment,
auprès de la Mairie ?
- Pas de réponse pour les contacts avec la Mairie, mais contact pris avec EDF pour voir s’il y a possibilité de places pour se garer.
Fermeture des boutiques Lecourbe et Convention
Deux boutiques de l’AD IDF Centre ferment dans le XVe arrondissement de Paris, au bénéfice des boutiques de « la Générale
de Téléphone », à Beaugrenelle et Vaugirard. C’est vers elles que vont les investissements d’Orange, au détriment
de l’AD et de ses salariés.
Au détriment des clients aussi… qui se voyaient refouler par les boutiques « GdT » vers les boutiques des AD, lorsqu’il
ne s’agissait plus d’acheter un produit mais d’être accompagnés ou dépannés.
La politique de maillage d’Orange se situe au-dessus des AD et de la GdT. Ni l’AD IDF Centre, ni la DO IDF, ne sont décisionnaires. Elles se contentent de remplir leur mission de réduction de la masse salariale, dans le cadre du projet Chrysalid.
Certes, pour Lecourbe, la baisse des flux et de l’activité recouvre une réalité dont il faut tenir compte. A Convention, on a assisté
à une baisse programmée de l’activité, par la réduction des moyens humains. La précarité organisée explique la baisse
des résultats. Pour les salariés, le sous-effectif signifie de mauvaises conditions de travail, des horaires changeants,
des heures supplémentaires et des difficultés pour prendre ses congés.
Dans les deux boutiques, les salariés ont souffert pendant des mois du manque d’information
et de l’incertitude. Nous regrettons que l’AD IDF Centre soit incapable de mieux traiter ses salariés
et de donner, avant l’été, une date précise pour les fermetures.
Au final, tenant compte des réalités propres à chaque boutique, la CFDT a rendu un avis
défavorable à la fermeture de Convention et s’est abstenue pour la fermeture de Lecourbe.
CSE / BERCY
Intervention CFDT
Depuis le début de ce dossier, la CFDT dénonce la vitesse
à laquelle a été prise la décision de la fermeture du site
de Bercy. Le délai laissé à tous les acteurs, pour organiser
l'arrivée de nos collègues sur Raspail, s'en est trouvé réduit.
Cela génère une cascade de difficultés et des malaises
pour une certaine partie du personnel, que ce soit de Bercy
ou de Raspail.
Intervention CFDT sur le point « le rapport annuel
sur la situation comparée des conditions générales
d’emploi et de formation des femmes et hommes
pour l’année 2013 ».
S’il faut reconnaître une implication et une volonté positive
des différents acteurs chargés de cette réorganisation,
que ce soit la direction du CSE, les cadres et les agents, ainsi
que le CHSCT ; il faut dire que l'on a parfois l'impression
de travailler avec un chausse-pied.
La CFDT constate aussi que le télétravail, proposé à presque
tous les emplois, se met en place et même si cela se fait
lentement. Nous attendons une vraie accélération
du processus, dans l’esprit et la lettre de l’accord concerné.
Les différents aménagements vont faire que chacun aura
une place, mais avec toutes les difficultés liées au nombre
de m2 nécessaires.
Autres difficultés liées au temps réduit pour fusionner
les équipes : chacun des sites a son histoire, et donc des modes
de fonctionnements et des aménagements horaires différents.
Tout cela se fait parfois au forceps, là, où du temps
et
un prévisionnel suffisants aurait permis de faire
ce regroupement dans de meilleures conditions.
La CFDT renouvelle donc sa demande formulée en décembre
2013, à savoir, le texte de l’article 1.6 de l’accord PERSPECTIVE
EMPLOI COMPETENCE, du 5 mars 2010 :
« Eux égard au caractère exceptionnel des mobilités
géographiques à l’initiative de l’entreprise, et pour permettre
à chaque salarié(e) une professionnalisation sur son métier
et l’adaptation à ses nouvelles contraintes personnelles,
le groupe réaffirme un droit à la stabilité sur les nouveaux
postes. En particulier, suite à une mobilité fonctionnelle
ou
géographique réalisée à l’initiative de l’entreprise,
le groupe garantit une durée minimale (si possible de 5 ans
et au minimum de 3 ans) de présence sur un nouveau poste,
si le (la) salarié(e) le souhaite ».
Donc, cela voudrait dire que les sites de redéploiements
sont pérennes pour au moins 3 ans. On est là au sein même
de la demande de la CFDT, déjà formulée lors de précédents CE
où nous souhaitions un plan de visualisation à 3 ans.
Pour finir, la CFDT pense que la consultation du CE doit être
faite rapidement, pour permettre le démarrage des travaux
de Raspail.
La CFDT a fait un vote d’abstention, afin d’exprimer, ainsi,
son désaccord sur certains points.
CFDT Télécoms Prestataires Ile de France
En 2013 et pour la première fois, nous notons que le taux
de recrutements externes de femmes en CDI
est supérieur au taux de recrutements externes
en CDD, passant de 25,6% à 38,2%.
La CFDT s’en réjouit et a donc été entendue
par la direction, car c’est un point de vigilance noté dans
son intervention de l’année dernière.
Pour autant, le taux de féminisation n’a pas changé
et reste insuffisant.
Depuis plusieurs années, on constate une réduction
des écarts sur la rémunération entre les femmes
et les hommes, mais il existe encore une différence.
Cette dernière étant toujours au détriment des femmes.
Pour exemple, on constate un écart sur la rémunération
moyenne de 123€. Ce qui, a l’année, fait un écart
de 1476€. C’est considérable et même inacceptable
pour la CFDT, d’autant que ce constat se fait également
sur les bandes D, Dbis et E.
Comment peut-on justifier d’un tel écart ? La CFDT
demande une totale parité salariale.
Par ailleurs, hormis sur la bande C et F, l’écart salarial
en faveur des hommes est plus important chez les ACO
que les AFO. Pour exemple et toujours sur la base
d’une rémunération moyenne pour un ACO, l’écart
est de 106€ alors que pour l’AFO, l’écart est de 55€.
En conclusion, il existe une discrimination entre
les statuts à Orange : il vaut mieux être un homme
fonctionnaire, qu’une femme en CDI.
Pour la formation, nous faisons le même constat inscrit
dans le rapport de la commission. Nous notons
que le nombre moyen d’heures de formation
est équivalent pour les hommes et les femmes, mais nous
déplorons que ce résultat soit de la diminution
du
nombre
moyen
d’heures
de
formation
pour les hommes.
La CFDT s’interroge sur cette diminution qui ne colle pas
avec la réalité terrain. Il est impératif, pour nos collègues,
d’être régulièrement formés afin de s’adapter au mieux
aux différents changements.
La parité femme / homme n’étant pas atteinte, la CFDT
vote l’abstention sur ce rapport annuel.
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