Du 26 juin 2014 Contact : Philippe Portier, secrétaire national, 01 56 41 50 70 AEG : la CFDT, déterminée, a été reçue à la préfecture des Côtes-d’Armor La CFDT AEG Power Solutions a été reçue par le directeur de cabinet du préfet des Côtes-d’Armor et la DIRECCTE le 24 juin, à Saint-Brieuc. Objectif : rappeler à l’État de s’engager rapidement. Située à Lannion, l’entreprise, spécialisée dans la fabrication de systèmes de conversions et d’alimentations en énergie, est menacée de liquidation judiciaire à brève échéance. La CFDT est décidée à faire valoir les droits des salariés d’AEG Power Solutions alors que le projet de reprise de l’entreprise s’est accompagné de nombreuses irrégularités dont certaines pourraient s’avérer frauduleuses. Leur situation est très critique. Les salariés ne demandent pas de privilèges, mais le simple respect de la loi. Sollicité à maintes reprises, l’État n’avait, jusqu’à maintenant, mené aucune action en ce sens, mais la situation semble bouger, suite à l’intervention de la députée de Lannion, Corinne Erhel. Ainsi, lors de cette entrevue, la CFDT et les salariés ont rappelé leurs exigences : 1 - que l’État annonce son intention de lancer une action en comblement de passif contre l’entreprise et ses dirigeants. Cela permettra de financer le PSE de 2013 et celui à venir dans les mêmes conditions : il serait inadmissible que l’argent du contribuable aille dans la poche des actionnaires d’AEG Power Solutions ; 2 - que les salariés puissent bénéficier des mesures du pacte Bretagne de fin 2013 avec contrat de sécurisation professionnelle rallongé et des aides à la formation. Les représentants de l’État ont indiqué qu’ils transmettraient ces demandes à leurs ministres de tutelle, à savoir Arnaud Montebourg, ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique, et François Rebsamen, ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social. La FGMM CFDT veillera à ce que ces demandes soient bien prises en compte. Précisément, la société AEG France est en redressement judiciaire depuis janvier 2014. Une fois la période d’observation de six mois achevés (le 2 juillet), le tribunal de commerce devra prendre sa décision : liquidation ou reprise. Il faut rappeler qu’au cours de ces six mois, les salariés d’AEG ont organisé et maintenu l’activité afin de permettre à un repreneur potentiel d’intervenir, et de sauver un maximum d’emplois. Le professionnalisme et la cohésion du personnel ont permis de maintenir une trésorerie suffisante et de satisfaire les clients. À l’exception de celle déposée la semaine dernière par un cadre de l’entreprise, aucune offre sérieuse n’a été produite au cours du premier semestre de cette année. Le maintien de neuf emplois sur 70 est prévu. Les salariés redoutent l’annonce d’un plan de licenciement massif de 61 à 70 emplois. Pour la CFDT, l’État doit faire en sorte qu’AEG Power Solutions prenne ses responsabilités. AEG se doit de traiter les salariés de ses filiales françaises comme il l’a fait avec ceux de sa filiale allemande. Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie - CFDT 1
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