Devoir surveillé no 1 ÉCS2 ☞–/09/2014 Exercice x2 ∀x ∈ D, ∞ 1.a) Comme ln est C sur ] 0 ; +∞ [ et ne s’annule qu’en 1, par inversion, g est définie et de classe C∞ sur ] 0 ; 1 [ ∪ ] 1 ; +∞ [. x t t ln t t ln t ∀x ∈ ] 1 ; +∞ [ , b) ∀x > 1, ∀t ∈ x ; x2 , b) • Pour x ∈ ] 0 ; 1 [ , 0 < x2 < x < 1, donc g est continue sur x2 ; x , donc f (x) est défini. • Pour x ∈ ] 1 ; +∞ [ , 1 < x < x2 , donc g est continue sur x ; x2 , donc f (x) est défini. f est définie sur D. • En désignant par G une primitive de g sur D, G est dérivable et G′ = g est de classe C∞ donc G est de classe C∞ . Comme ∀x ∈ D, f (x) = G(x2 ) − G(x), par composition et soustraction, f est de classe C∞ sur D. 2.a) Soit x ∈ ] 1 ; +∞ [ . On a, par croissance de ln, 2 ∀t ∈ x ; x ∀t ∈ x ; x2 t x t ln t t ln t Alors par croissance de l’intégrale, avec x2 −x ln 2 −f (x) c) ∀x ∈ ] 0 ; 1 [ , ∀t ∈ x2 ; x , ∀x ∈ ] 0 ; 1 [ , f (x) x ln 2. x→1 x→1 Toujours par encadrement, d’après c), lim f (x) = 0 x→0 x→1 ln x < 0 (puisque ln(x2 ) = 2 ln x), donc 1 , puis par croissance de l’intégrale avec x2 2 ln x x − x2 x − x2 −f (x) . 2 ln x ln x x2 − x x2 − x f (x) . 2 ln x ln x x2 − x −x x2 − x x2 − x ∼ , on a lim = 0 et lim = 0. x→0 ln x x→0 2 ln x ln x x→0 ln x x2 x2 − x x2 − x ∼ , on a lim = +∞. Et puisque x→+∞ 2 ln x 2 ln x x→+∞ 2 ln x Par encadrement et comparaison, lim f (x) = 0 et lim f (x) = +∞. c) Puisque finie en 0 et en 1, f est prolongeable par continuité sur [ 0 ; +∞ [ en posant f (0) = 0 et f (1) = ln 2. Jusqu’à la fin de l’exercice, on désigne encore par f le prolongement ainsi obtenu. x2 , b 4. Sachant qu’en Scilab la fonction integrate(’h(t)’,’t’,a,b) calcule x, (L1) (L2) (L3) (L4) (L5) (L6) (L7) function y=f(x) if x==0 then y=0 elseif x==1 then y=log(2) else y=integrate(’1/log(t)’,’t’,x,x^2) endfunction 5.a) Comme ∀x ∈ D, f (x) = G(x2 ) − G(x) avec G′ = g, on a : 1 x−1 2x − = ∀x ∈ D, f ′ (x) = 2xg(x2 ) − g(x) = 2 ln x ln x ln x x − 1 . ∀x ∈ D, f ′ (x) = ln x b) Comme ln x ∼ x − 1, f ′ (x) ∼ 1 donc lim f ′ (x) = 1. x→1 x→1 x→1 f est de classe C∞ donc C1 sur R+ \ {1}, continue sur R+ , et lim f ′ (x) existe et est x→1 x2 3.a) ∀x ∈ D, x dt = t ln t x2 x ′ finie, donc par le théorème de prolongement des fonctions de classe C1 , f est de classe C1 sur R+ . 2 ln(x ) ln t 2 ln(x) x dt = [ln |ln t|]x = ln = ln ln t ln x ln x 2 h(t)dt, a x→+∞ x→0 x2 ln 2 x2 1 car < 0. t ln t t ln t < x, −x2 ln 2. d) Par encadrement, d’après b), lim+ f (x) = ln 2 et d’après c), lim− f (x) = ln 2 2 b) Soit x ∈ ] 0 ; 1 [ . On note que : x2 < x. On a, par croissance de ln, ln t 1 ln t x2 , et par croissance de l’intégrale, t ln t x ln 2 f (x) x2 ln 2. Donc lim f (x) = ln 2. f étant continue sur ] 0 ; 1 [∪ ] 1 ; +∞ [ et admettant une limite , 0 < ln x ln t 2 ln x (puisque ln(x ) = 2 ln x), donc 1 1 1 , puis par croissance de l’intégrale avec x , ln x ln t 2 ln x x2 − x x2 − x f (x) . 2 ln x ln x ∀t ∈ x2 ; x , 2 ln x 1 ∀t ∈ x2 ; x , ln x x dt = ln 2. t ln t 1/4 Devoir surveillé no 1 ÉCS2 t−1 est continue sur ] 0 ; 1 [ et admet des limites finies en 0 et en 1 (lim f (t) = 0 t→0 ln t et lim f (t) = 1), donc l’intégrale I est faussement impropre. ☞–/09/2014 Remarque : comme lim f (t) = +∞, f n’est pas continue en 0. 6.a) t → t→0+ • t→1 I existe. f= ′ f (t)dt où f est continue sur le segment [ 0 ; 1 ], donc on peut b) Observons que I = 0 ′ calculer I à l’aide de f , primitive de f . 1 1. • • 1. • 2. Problème Un calcul préliminaire j(t) ∼ t→+∞ 1 t3/2 et 1 1 dt = 0 + I = 1. π π t(t + 1) 0 −∞ f est une densité de probabilité. √ ∼ t→+∞ 1 or π × t1/2 +∞ 1 dt est une intégrale de Riemann divert1/2 +∞ dt est une intégrale de Riemann convergente, puisque t3/2 Étude d’une densité Densité • f est positive sur ] −∞ ; 0 ] et sur ] 0 ; +∞ [ donc sur R. • √ f est nulle donc continue sur ] −∞ ; 0 [ et f est continue sur ] 0 ; +∞ [ car t → π t(t + 1) y est continue et ne s’annule pas, donc f est continue sur R \ {0}. 7. 2/4 t(f )dt −∞ n’existe pas. 1 5. j : t= psto √ est continue et positive sur ] 0 ; +∞ [. t(t + 1) 1 dt 1 j(t) ∼ √ et est une intégrale de Riemann convergente, puisque 1/2 < 1/2 t→0 t 0 t +∞ Espérance √ t tf (t) = π(t + 1) +∞ 0dt + gente. donc par le critère des équivalents, les fonctions étant positives, 3/2 > 1. Le critère des équivalents pour les fonctions positives, appliqué en 0 et en +∞ justifie que l’intégrale doublement impropre I converge. √ u : t → t est de classe C1 et strictement croissante sur ] 0 ; +∞ [, donc le changement de variable proposé est légitime. On obtient alors +∞ +∞ 2udu dt 6. √ = I= u(u2 + 1) t(t + 1) 0 0 +∞ π du = 2 lim arctan(A) − arctan(0) = 2 × = π I=2 2+1 A→+∞ u 2 0 I = π. 2 3. −∞ 4. 1 I = [f (t)]0 = f (1) − f (0) = ln 2. f existe par linéarité et vaut −∞ 0 +∞ 1 ′ +∞ Par la partie précédente, X ne possède pas d’espérance. Répartition x Pour tout x de R, F(x) = x • • 2 π Si x 0, F(x) = f (t)dt. −∞ 0dt = 0. −∞ 0 Si x > 0, F(x) = √ 0 x x 0dt + −∞ 0 dt √ π t(t + 1) √ x √ u= t = 0+ 0 √ √ 2 2 du arctan( x) − arctan 0 = arctan( x). = u2 + 1 π π 0 si x 0, F : R → R, x → 2 √ arctan( x) si x > 0. π 2udu = πu(u2 + 1) Tiercile √ √ 1 2 1 1 π • P(X α) = ⇔ F(α) = ⇔ arctan( α) = ⇔ arctan( α) = 3 3 π 3 6 √ √ √ ⇔ α = tan(π/6) ⇔ α = 1/ 3 ⇔ α = 1/3 √ 1 1 2 1 • P(X β) = ⇔ 1 − F(β) = ⇔ 1 − arctan( β) = 3 3 π 3 √ √ √ √ π ⇔ arctan( β) = ⇔ β = tan(π/3) ⇔ β = 3 ⇔ β = 3 3 α = 1/3 et β = 3. Médiane P(X m) = P(X m) ⇔ F(m) = 1 − F(m) ⇔ 2F(m) = 1 ⇔ F(m) = 1/2 √ √ √ 1 π 2 ⇔ arctan( m) = ⇔ arctan( m) = ⇔ m = tan(π/4) ⇔ m = 1 π 2 4 m = 1. Devoir surveillé no 1 ÉCS2 8. Simulation b) Soit M(x, y) un point quelconque. Son symétrique par rapport à la droite verticale d’équation x = 1/2 est M′ (1 − x, y) (Faire un dessin pour s’en convaincre !) On a alors : M ∈ Cg ⇔ y = g(x) ⇔ y = g(1 − x) ⇔ M′ ∈ Cg . La droite verticale d’équation x = 1/2 est axe de symétrie de la courbe Cg . π π U (Ω) = [ 0 ; +∞ [. Donc a) Comme U(Ω) = [ 0 ; 1 [, U(Ω) = [ 0 ; π/2 [, tan 2 2 Y(Ω) = [ 0 ; +∞ [. Si x 0, P(Y x) = 0 donc FY (x) = 0. √ Si x > 0, FY (x) = P(Y x) = P(tan2 (πU/2) x) = P(tan(πU/2) x) √ = P((πU/2) arctan x) par croissance de arctan, √ √ √ = P(U π arctan( x)/2) = π arctan( x)/2 car π arctan( x)/2 ∈ ] 0 ; 1 [. Conclusion : FY = F et Y suit la même loi que X. 11. Équivalents de g en 0 et en 1 Dans cette question, x désigne un réel de l’intervalle ] 0 ; 1/2 ]. b) Comme rand() suit une loi uniforme sur ] 0 ; 1 [, tout comme la variable U, x=tan(%pi*rand()/2)ˆ2 suit la loi de tan(πU/2)2 , c’est-à-dire la loi de Y, donc la loi de X. x=tan(%pi*rand()/2)ˆ2 simule la variable X. a) En coupant par la relation de Chasles en 1 et par linéarité sur [ 1 ; +∞ [, +∞ 1 +∞ dt dt t − (t + 1) g(x) − = + dt, d’où x+1 x t tx+1 (t + 1) 1 0 t (t + 1) 1 1 g(x) = 0 b) ∀t ∈ ] 0 ; 1 ] , 0 3 9. 0 dt converge si, et seulement si, x ∈ ] 0 ; 1 [. tx (t + 1) 10. Symétrie a) u : t → 1/t étant de classe C1 et strictement décroissante sur ] 0 ; +∞ [, le changement de variable indiqué est licite. Soit x ∈ ] 0 ; 1 [. 0 +∞ (−1/u2 )du du u=1/t g(x) = = = g(1 − x) −x 1−x (u + 1) u (1 + 1/u) u +∞ 0 3/4 0 0 1 tx (t + 1) croissance de l’intégrale, c) ∀t ∈ [ 1 ; +∞ [ , 0 +∞ 0 1 +∞ dt . tx+1 (t + 1) 1 1 entraîne tx 2 1 √ car 0 < x t 1 tx 1 Définition 1 est continue et positive sur ] 0 ; +∞ [. t→ x t (t + 1) 1 1 1 dt et l’intégrale de Riemann converge si, et seulement si, x < 1. ∼ x tx (t + 1) t→0 tx 0 t 1 dt Par le critère des équivalents pour des fonctions positives, converge si, x 0 t (t + 1) et seulement si, x < 1. +∞ dt 1 1 et l’intégrale de Riemann converge si, et seulement ∼ x x+1 x+1 t (t + 1) t→+∞ t t 1 si, x + 1 > 1 (i.e. x > 0). Par le critère des équivalents pour des fonctions positives, 1 dt converge si, et seulement si, x > 0. x (t + 1) t 0 Par définition de la convergence d’une intégrale doublement impropre, +∞ 1 x t (t + 1) dt − + 1) tx (t de l’intégrale, Étude d’une fonction définie par une intégrale l’intégrale ☞–/09/2014 dt x t (t + 1) 1 tx+2 dt tx+1 (t + 1) 1 0 t. Par croissance dt √ . t 1 car 0 < x entraîne tx+2 t2 +∞ 1 dt . t2 d) Commençons par calculer les deux intégrales majorantes : 1 √ 1 dt √ = lim 2 t = 2 A t A→0 0 A +∞ −1 dt = lim =1 A→+∞ t2 t 1 1 A +∞ 1 1 dt = lim = Observons que : x+1 x A→+∞ −xt t x 1 1 L’inégalité triangulaire dans 11.a) donne : 1 +∞ +∞ dt dt dt + g(x) − x+1 x (t + 1) x+1 (t + 1) t t t 0 1 1 Et en remplaçant les intégrales par leur valeur, 1 3. g(x) − x e) En divisant l’inégalité par 1/x pour x > 0, on a : tx . Par Devoir surveillé no 1 ÉCS2 g(x) −1 3x. 1/x g(x) = 1, autrement dit Et comme lim 3x = 0, par encadrement : lim x→0 x→0 1/x 1 g(x) ∼ . x→0 x ∀x ∈ ] 0 ; 1/2 ] , 13. Extremums a) Les variations de g induisent qu’elle atteint un minimum en 1/2, et uniquement en 1/2. Or g(1/2) = I = π. Le minimum de g est π, atteint uniquement en 1/2. 0 b) g(x) ∼ x→0 g(x) g(1 − x) = −−−→ 1 d’après 11.e). 1/(1 − x) 1/(1 − x) x→1 1 . g(x) ∼ x→1 1 − x f ) En utilisant la symétrie de 10.b), 12. Variations de g ☞–/09/2014 1 induit lim g(x) = lim+ = +∞, donc x→0 x x→0 g n’est pas majorée. 14. Courbe Courbe de g 26 a) Soit x dans ] 0 ; 1 [. Le changement de variable est identique à celui pratiqué en 10.a) et donne +∞ +∞ 1 tx du dt u=1/t = dt. = x u1−x (u + 1) t(t + 1) 1 1 0 t (t + 1) +∞ +∞ t1−x dt Comme = dt, par la relation de Chasles : x t (t + 1) t(t + 1) 1 1 +∞ +∞ t1−x tx dt + dt, et par linéarité : g(x) = t(t + 1) t(t + 1) 1 1 y=g(x) y=1/x y=1/(1−x) y=pi 24 22 20 18 16 y 14 12 +∞ x g(x) = 1 t + t1−x dt. t(t + 1) 10 8 b) En écrivant : ∀x ∈ ] 0 ; 1 [ , h(x) = ex ln t + e(1−x) ln t , on a immédiatement 6 ∀x ∈ ] 0 ; 1 [ , h′ (x) = ln(t)ex ln t − ln(t)e(1−x) ln t = ln(t)(tx − t1−x ). ′ x 4 1−x Comme t > 1, ln(t) > 0 et h (x) est du signe de t − t . Ainsi : h′ (x) > 0 ⇔ tx > t1−x ⇔ x ln(t) > (1 − x) ln(t) par stricte croissance de exp, h′ (x) > 0 ⇔ x > 1 − x ⇔ x > 1/2 (toujours puisque ln(t) > 0). De même, h′ (x) = 0 ⇔ x = 1/2. h est strictement décroissante sur ] 0 ; 1/2 ] et strictement croissante sur [ 1/2 ; 1 [. 2 0 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 x function y=g(x) if x>.5 then y=integrate(’(t^x*(t+1))^(-1)’,’t’,0,10000) x 1−x y 1−y c) Soit 0 < x < y 1/2. Par la décroissance de h : ∀t > 1, t + t t +t , donc : else x 1−x y 1−y t +t t +t y=integrate(’(t^(1-x)*(t+1))^(-1)’,’t’,0,10000) ∀t > 1, > . Par croissance de l’intégrale et puisque l’inégalité t(t + 1) t(t + 1) end; est stricte et les fonctions intégrées sont continues, g(x) > g(y). g est strictement endfunction; décroissante sur ] 0 ; 1/2 ]. On démontre de même que g est strictement croissante sur [ 1/2 ; 1 [. x=.04:.01:.96;y=[];for k=x y=[y g(k)];end; g est strictement décroissante sur ] 0 ; 1/2 ] et strictement croissante sur [ 1/2 ; 1 [. plot2d(x,y);plot2d(x,x^(-1));plot2d(x,(1-x)^(-1));plot2d(x,%pi+0.*x); xpoly([.5 .5],[0,30]);xtitle(’Courbe de g’); legend(’y=g(x)’,’y=1/x’,’y=1/(1-x)’,’y=pi’); 4/4
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