1 - des outils cliniques pour rendre efficace

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ALGORITHME D’AIDE À LA DÉCISION
VAGINITE À LEVURE
ÉTAPES
SIGNES ET
SYMPTÔMES
À SUIVRE
1
La patiente a-t-elle déjà reçu un diagnostic de vaginite à levure ?
+ Est-ce que moins de 4 années se sont écoulées depuis le dernier traitement prescrit par le
médecin ou l’IPS pour cette condition?
NON
OUI, ALLEZ À L’ÉTAPE 2
2
Est-ce que les signes et symptômes vous permettent d’identifier clairement la condition ?
+ La patiente présente-t-elle les mêmes symptômes que lors du ou des épisodes précédents?
OUI, ALLEZ À L’ÉTAPE 3
NON
SIGNES ET SYMPTÔMES DE VAGINITE À LEVURE :
SIGNAUX D’ALARME
• sécrétions vaginales blanchâtres d’apparence « fromage cottage » avec prurit et sans odeur
• autres symptômes pouvant être associés, tels sensation légère de brûlure, picotements, érythème, dysurie
légère et dyspareunie superficielle (douleur lors des relations sexuelles)
3
OUI
La patiente présente-t-elle l’un des facteurs d’exclusion suivants?
NON, ALLEZ À L’ÉTAPE 4
• fillette <12ans (les vaginites sont inhabituelles pour ce groupe d’âge) • femme >60 ans ou ménopausée
(groupe d’âge où l’on retrouve souvent des vaginites de type atrophique) • femme enceinte (situation qui
requiert un diagnostic de la part d’un médecin afin de s’assurer qu’il ne s’agisse pas d’une vaginose bactérienne ou d’une vaginite à Trichomonas) • diabète avec tendance de non-contrôle (C. glabatra souvent présent
et requérant un traitement différent) • immunodéprimée (VIH, prise de médicaments immunosuppresseurs corticostéroïdes systémiques, antinéoplasiques, etc.) (C. glabatra souvent présent et requérant un traitement
différent) • récidive de vaginite en moins de 2 mois • ≥4 épisodes au cours des 12 derniers mois • patiente à
risque de souffrir d'une ITS ou symptômes chez le partenaire
4
Êtes-vous en mesure d’éliminer les signaux d’alarme suivants qui pourraient indiquer une
aggravation de la condition ou suggérer la présence d’une autre pathologie?
NON
OUI, ALLEZ À L’ÉTAPE 5
TRAITEMENT
• pertes vaginales colorées et malodorantes • dyspareunie importante • symptômes atypiques
• saignements anormaux • lésions papulaires associées • symptômes systémiques ou généraux
(fièvre, douleurs abdominales, nausées ou vomissements, douleurs musculaires, ganglions à l'aine,
lésions buccales ou cutanées inexpliquées concomitantes) • crampes menstruelles anormalement
douloureuses ou tout changement dans les menstruations
5
Existe-t-il des variables cliniques (allergies, intolérances, effets indésirables, etc.)
qui ne permettent pas d’utiliser le médicament d’abord prescrit par le médecin ou l’IPS?
OU
Le médicament d’abord prescrit par le médecin ou l'IPS est-il actuellement en rupture
d'approvisionnement?
NON
OUI
Prescrivez le même antifongique que celui
d’abord prescrit par le médecin ou l’IPS en
questionnant la patiente quant à sa
préférence par rapport à la forme
pharmaceutique (traitement topique vs per
os et durée de traitement)
+ MNP
Prescrivez un antifongique différent, d’une
Prescrire unégale
antibiotique
ayant un profil
puissance
ou inférieure
à celui d’abord
d’efficacité
demédecin
tolérance comparables
prescrit
paretle
ou l’IPS, enselon
questionles données probantes admises par les divers
nant
la patiente quant à sa préférence par
consensus.
rapport à la forme pharmaceutique
Référez-vous à la section Le traitement
(traitement
topique vs per os et durée de
traitement) + MNP
SUIVI
ALLEZ À L’ÉTAPE 6
6
Effectuez un suivi de la pharmacothérapie
RÉFÉREZ
AU MÉDECIN
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