Devoir surveillé no 4 PCSI 1 2014/2015 Samedi 13 décembre 4h Les résultats doivent être encadrés. Les calculatrices sont interdites. Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d’énoncé, il le signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à prendre. Exercice 1. Résoudre l’équation différentielle sur R: x2 .y 0 − y = (2x2 − 1)e2x . (E) Exercice 2. On considère l’équation différentielle : (E) (x2 + 1)y 00 + 2xy 0 + y = 0. 1 + x2 1. Soit y une fonction solution. On pose z : t 7→ y(tan t). Montrer que la fonction z est solution d’une équation différentielle linéaire d’ordre 2. 2. Résoudre (E). Exercice 3. Les questions de cet exercice sont indépendantes. 1. Montrer que : 1 . ∀x ∈ R, b2xc = bxc + x + 2 2. Résoudre l’équation d’inconnue x ∈ R : b2x − 1c = b4 − xc . 3. Déterminer, si elles existent, les bornes supérieure et inférieure de : 1 n ∗ A = (−1) 1 + ,n∈N . n Problème 1. On considère la suite (un )n∈N définie par ses deux premiers termes u0 = 1 et u1 = 2 ainsi que la relation : 1 ∀n ∈ N, un+2 = un+1 − un . 4 1. Déterminer, pour tout n ∈ N, l’expression de un en fonction de N. Le but de la suite de ce problème est de recalculer le terme général de la suite (un ) en utilisant une méthode matricielle. On n’utilisera donc pas le résultat de la question 1. On pose : un+1 ∀n ∈ N, Un = . un 2. (a) Déterminer A ∈ M2 (R) telle que : ∀n ∈ N, Un+1 = AUn . (b) Soit n ∈ N, en déduire Un en fonction de U0 , A et n. 1 2 . 3. Soit la matrice : P = 2 0 (a) Montrer que P est inversible et calculer P −1 . (b) Déterminer la matrice : T = P −1 AP. (c) Calculer, pour tout n ∈ N, T n . (d) En déduire, pour tout n ∈ N, An . 4. Déterminer, pour tout n ∈ N, l’expression de un en fonction de N. (a) Calculer J 2 , puis pour tout entier naturel non nul n, J n . Problème 2. Tout au long de ce problème, M désigne la matrice carrée d’ordre 3 à coefficients réels définie par : −7 0 −8 M = 4 1 4 4 0 5 et I3 désigne la matrice identité d’ordre 3. 1. Une première méthode pour le calcul des puissances de M . Considérons la matrice A définie par : A = 14 (M − I3 ). (a) Calculer A puis A2 . (b) Montrer que pour tout entier n appartenant à {0, 1, 2}, il existe un réel un tel que : M n = I3 + un A. (c) Montrer par récurrence, que pour tout entier naturel n, il existe un réel un tel que : M n = I3 + un A. La preuve mettra en avant la relation : ∀n ∈ N, un+1 = −3un + 4. (d) i. Déterminer pour tout entier naturel n, une expression de un en fonction de n. ii. Pour tout n appartenant à N, en déduire une écriture matricielle de M n ne faisant intervenir que l’entier n. 2. Une seconde méthode de calcul des puissances de M . On pose : 1 J = (M + 3I3 ). 4 (b) Soit n un entier naturel non nul. Déterminer une expression de M n en fonction de n, I3 et J. (c) Pour tout n appartenant à N, en déduire une écriture matricielle de M n ne faisant intervenir que l’entier n. 3. Une dernière méthode de calcul des puissances de M . (a) On pose : −2 P = 1 1 0 1 1 0 . 0 −1 Montrer que P est inversible et déterminer P −1 . (b) On pose : −3 D= 0 0 0 0 1 0 . 0 1 Calculer pour tout entier naturel n, l’expression de Dn . (c) Montrer que P −1 M P = D. (d) Pour tout n appartenant à N, en en déduire une écriture matricielle de M n ne faisant intervenir que l’entier n. 2
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