Voir la note de programme

SAMEDI 4 AVRIL 2015
JOHANN SEBASTIAN BACH
Passion selon saint Jean
PROGRAMME
SAMEDI 4 AVRIL 2015 ................................................20H30
GRANDE SALLE
Johann Sebastian Bach
Passion selon Saint Jean BWV 245
AKADEMIE FÜR ALTE MUSIK BERLIN
RIAS KAMMERCHOR
RENÉ JACOBS, DIRECTION
SUNHAE IM, SOPRANO
BENNO SCHACHTNER, ALTO
SEBASTIAN KOHLHEPP, TÉNOR (L’ÉVANGÉLISTE)
MARTIN LATTKE, TÉNOR (ARIAS)
JOHANNES WEISSER, BASSE (JÉSUS / ARIAS)
Ce concert est diffusé en direct sur Mezzo ainsi que sur les sites internet
culturebox.fr et live.philharmoniedeparis.fr, où il restera disponible
gratuitement pendant douze mois.
FIN DU CONCERT (AVEC ENTRACTE) VERS 23H.
3
JOHANN SEBASTIAN BACH (1685-1750)
Johannes Passion [Passion selon saint Jean] BWV 245
Composition : 1724.
Création : le 7 avril 1724, jour du Vendredi saint, à Leipzig.
Durée : environ 110 minutes.
Première partie
1. Chœur « Herr, unser Herrscher, dessen Ruhm… »
2. Récitatif (l’Évangéliste, Jésus) « Jesus ging mit seinen Jüngern über den Bach Kidron… »
3. Choral « O große Lieb, o Lieb ohn’ alle Maße… »
4. Récitatif (l’Évangéliste, Jésus) « Auf daß das Wort erfüllet würde… »
5. Choral « Dein Will gescheh, Herr Gott… »
6. Récitatif (l’Évangéliste) « Die Schar aber und der Oberhauptmann… »
7. Air (Alto) « Von den Stricken meiner Sünden… »
8. Récitatif (l’Évangéliste) « Simon Petrus aber folgete Jesu nach und ein ander Jünger… »
9. Air (Soprano) « Ich folge dir gleichfalls mit freudigen Schritten… »
10. Récitatif (l’Évangéliste, une servante, Pierre, Jésus, un garde) « Derselbige Jünger… »
11. Choral « Wer hat dich so geschlagen… »
12. Récitatif et chœur (l’Évangéliste) « Und Hannas sandte ihn gebunden… »
13. Air (Ténor) « Ach, mein Sinn… »
14. Choral « Petrus, der nicht denkt zurück… »
ENTRACTE
4
Deuxième partie
15. Choral « Christus, der uns selig macht… »
16. Récitatif et chœur (l’Évangéliste, Pilate) « Da führeten sie Jesum von Kaipha vor
das Richthaus… »
17. Choral « Ach großer König, groß zu allen Zeiten… »
18. Récitatif et chœur (l’Évangéliste, Pilate, Jésus) « Da sprach Pilatus zu ihm… »
19. Arioso (Basse) « Betrachte, meine Seel, mit ängstlichem Vergnügen… »
20. Air (Ténor) « Erwäge, wie sein blutgefärbter Rücken… »
21. Récitatif et chœur (l’Évangéliste) « Und die Kriegsknechte flochten eine Krone… »
22. Choral « Durch dein Gefängnis, Gottes Sohn… »
23a. Récitatif et chœur (l’Évangéliste) « Die Jüden aber schrieen und sprachen… »
24. Air avec Chœur (Basse) « Eilt, ihr angefochtnen Seelen… »
25. Récitatif et chœur (l’Évangéliste, Pilate) « All da kreuzigten sie ihn… »
26. Choral « In meines Herzens Grunde… »
27. Récitatif et chœur (l’Évangéliste, Jésus) « Die Kriegsknechte aber, da sie Jesum
gekreuziget hatten… »
28. Choral « Er nahm alles wohl in acht… »
29. Récitatif (l’Évangéliste, Jésus) « Und von Stund an nahm sie der Jünger zu sich… »
30. Air (Alto) « Es ist vollbracht ! … »
31. Récitatif (l’Évangéliste) « Und neiget das Haupt und verschied… »
32. Air avec choral (Basse) « Mein teurer Heiland, laß dich fragen… »
33. Récitatif (l’Évangéliste) « Und siehe da, der Vorhang im Tempel zerriß in zwei Stück… »
34. Arioso (Ténor) « Mein Herz, indem die ganze Welt… »
35. Air (Soprano) « Zerfliesse, mein Herze… »
36. Récitatif (l’Évangéliste) « Die Jüden aber… »
37. Choral « O hilf Christe Gottes Sohn… »
38. Récitatif (l’Évangéliste) « Darnach bat Pilatum Joseph von Arimathia… »
39. Chœur « Ruht wohl, ihr heiligen Gebeine… »
40. Choral « Ach Herr, lass dein lieb Engelein… »
5
Un oratorio spirituel
Au temps de Bach, un oratorio de la Passion était, à Leipzig, exécuté
chaque année aux vêpres du vendredi saint, en alternance à SaintNicolas, l’église principale de la ville, et à Saint-Thomas. La cérémonie
commençait peu après une heure de l’après-midi. La Passion était
exécutée en deux parties, séparées par une prédication durant environ
une heure. Chacune de ces parties était encadrée par le chant du
choral par l’assemblée ; et après la conclusion prenaient encore place
un motet, une oraison et un choral. Ainsi donc, la cérémonie durait
près de cinq heures. Chanteurs et instrumentistes étaient placés à la
tribune principale de l’orgue au fond de la nef, et dirigés par le cantor
en personne. Il faut se rappeler qu’il n’y avait pas de musique
« figurée », c’est-à-dire avec voix et instruments, durant les derniers
dimanches du Carême, précédant Pâques. Et voici que pour sa
première Passion, Bach rompt le silence en faisant entendre un opéra
sacré sous les voûtes de l’église Saint-Nicolas, le vendredi 7 avril 1724.
C’est la Passion selon saint Jean, du moins dans sa première rédaction.
On sait que le cantor la fit réentendre l’année suivante, 1725, à SaintThomas (deuxième version), puis en 1728 à Saint-Nicolas (troisième
version) et que la version aujourd’hui considérée comme définitive,
parce que la dernière en date, fut entendue en 1746 à Saint-Thomas.
Entre-temps, d’autres musiques pour la Passion avaient été exécutées,
de divers auteurs, Keiser, Telemann, Graun, Haendel et sans doute
d’autres encore, et bien sûr de Bach lui-même.
Oratorio spirituel, donc, que Bach traite à la façon d’un opéra sacré.
En signant son contrat, l’année précédente, le musicien avait bien dû
admettre d’avoir à composer une musique « de nature qu’elle ne paraisse
pas sortir d’un théâtre, mais bien plutôt qu’elle incite les auditeurs à la piété ».
Mais le terrible récit des souffrances et de la mort du Christ lui tient
trop à cœur pour ne pas chercher à frapper ses auditeurs par les
moyens les plus éprouvés de la musique dramatique de son temps.
Cette intensité s’exprime en premier lieu dans les récitatifs de
7
l’Évangéliste, d’une vigueur expressive exceptionnelle et d’une
prodigieuse diversité. À lui d’assurer la narration des événements,
laissant la place aux interventions de tous les acteurs du drame – Jésus
en premier lieu, mais aussi Pilate, Pierre, la servante et les autres, de
même que les gardes accompagnant Judas, la foule du peuple, des
grands prêtres et des Juifs. Ainsi l’oratorio de la Passion représente-t-il
aux oreilles des auditeurs le drame par excellence, infiniment plus
grandiose que ce que l’on joue d’ordinaire sur les scènes de l’époque,
les aventures d’Alexandre aux Indes ou les amours de César et de
Cléopâtre. Et beaucoup mieux qu’en recourant aux artifices des
costumes et de décors de carton-pâte, c’est la musique qui se charge
de « mettre en scène » le drame.
Il ne faut pas manquer d’observer la façon si subtile et efficace dont le
compositeur agence tous les éléments sonores de son œuvre, véritable
dramaturgie, et en particulier les endroits précis où il fait intervenir les
airs et les chorals, selon la stratégie spirituelle d’un exégète. Si Bach
interrompt ainsi par moments son discours, par des airs ou par des
chorals étrangers au récit proprement dit, c’est pour intervenir au nom
des fidèles. Les airs de solistes manifestent des réactions individuelles
privilégiées, ou des instants de méditation. On y chante à la première
personne, puisque c’est en mon nom qu’ils chantent, c’est moi-même,
auditeur, qui suis invité à m’exprimer par leur voix pour m’interroger et
compatir, commenter ou pleurer, participer au drame en tant
qu’individu. Ainsi, après le reniement de Pierre (dont Bach emprunte
ici le récit à saint Matthieu), le ténor clame son désarroi. Le ténor,
traditionnellement voix du pécheur meurtri par ses fautes. Nous tous
sommes Pierre en cet instant, trahissant notre foi. Air de vaillance, aux
confins du désespoir. Autre exemple fameux, au moment de la mort du
Christ, instant culminant de l’œuvre. Alors qu’il va rendre l’âme, le
Crucifié prononce ses derniers mots, « Es ist vollbracht [Tout est
accompli] ». Le texte évangélique poursuit, disant qu’il incline la tête et
meurt. Mais Bach ne l’entend pas ainsi. Son formidable instinct
dramatique et l’ardeur de sa piété lui font briser le récit après ces
8
derniers mots. Dans un air sublime s’élève alors la voix de l’alto, voix de
l’âme affligée. Avec la tonalité de si mineur, celle de l’irrémédiable
souffrance, et le soutien de la viole de gambe, instrument lié à la
méditation sur la mort (celui de l’Actus tragicus) : bouleversant. Mais au
milieu de l’air, tout à coup en ré majeur et dans un mouvement très
animé, les cordes stylisant une fanfare, l’âme se ressaisit et proclame la
victoire divine de la prochaine résurrection. Après quoi reprendra le
récit évangélique : une seule mesure, complètement isolée. On l’écoute
hagard.
Il y a enfin les chœurs et les chorals. Les chœurs, ici, ne sont que deux,
comme les portiques de l’édifice spirituel : un pour l’ouvrir, l’autre
pour le refermer. C’est l’assemblée des chrétiens qui chante la grande
prière initiale, annonçant que le sacrifice du martyr est pour lui un
objet de gloire. Et le si tendre et émouvant chœur final, où nous tous,
en pleurs, nous retrouvons près du tombeau du Christ pour lui
souhaiter un doux repos, sachant aussi que ce repos, comme celui de
notre propre mort, n’est jamais que la préparation heureuse à la vie
surnaturelle. Quant aux chorals, ces cantiques de la tradition
luthérienne dont tout un chacun dans l’église connaît la musique et
les paroles, ils viennent baliser la grande liturgie sonore et spirituelle
aux temps forts de l’action et de la méditation dont ils élargissent la
portée. Par eux, les fidèles sont appelés à participer intimement –
mentalement, certes, mais dans une totale adhésion –, comme
membres de l’Église de tous les temps. Par le choral, la Passion atteint
sa dimension métaphysique universelle. On ne peut se séparer alors
sans chanter un dernier choral pour conclure. C’est la dernière
strophe du cantique bien connu de Martin Schalling, qui remonte à
1569 et que Bach a traité à d’autres reprises dans ses cantates. Appel
au doux sommeil de la mort, avant la résurrection – déjà, on entend
poindre la lumière du matin de Pâques –, ce réveil qui permettra au
chrétien de contempler pour toujours la face de son Créateur. Ce que
dit le mot ultime de la partition, ewiglich, éternellement.
GILLES CANTAGREL
9
Blomstedt, Frans Brüggen, Giovanni
Antonini, Iván Fischer, Kent Nagano,
Riccardo Chailly, Lothar Zagrosek,
Sylvain Cambreling, Ton Koopman,
Marek Janowski ou René Jacobs.
Elle entretient des relations proches
avec des ensembles comme l’Akademie
für Alte Musik Berlin, le Freiburger
Barockorchester, le B’Rock Orchestra
et l’Ensemble Matheus. Ses engagements
récents à l’opéra l’ont menée à
La Monnaie de Bruxelles (Dorinda
dans Orlando sous la direction de René
Jacobs), à la Staatsoper de Berlin au
Schillertheater (Poppea dans Agrippina)
ou encore au Holland Festival (Dorinda
sous la direction de René Jacobs). Elle
a également incarné Dorinda à Rennes,
Brest, Versailles et au Théâtre du
Capitole de Toulouse (Jean-Christophe
Spinosi, Ensemble Matheus). Au
concert, elle se produit dans de
nombreuses villes d’Europe et des
États-Unis, dans un répertoire allant
de Haendel à Mahler en passant par
Mozart et Brahms. Avec Philippe
Herreweghe et l’Orchestre des ChampsÉlysées et le Collegium Vocale de
Gand, elle a effectué une tournée en
Asie consacrée au Requiem de Mozart.
Cette saison, elle chante entre autres
Die Schöpfung de Haydn avec Thomas
Zehetmair à la Philharmonie de Paris
et à Lyon, Un requiem allemand de Brahms
à Saint-Gall, l’Oratorio de Noël de Bach
à Amsterdam, Milan, Bruxelles et
Anvers avec René Jacobs et le B’Rock
Biographies
SUNHAE IM
Sunhae Im a étudié à l’Université
Nationale de Séoul sous la direction
de Lokyung Pak et à l’Université de
Karlsruhe avec Roland Herman.
Elle s’est produite à la Staatsoper
Unter den Linden et à la Deutsche
Oper de Berlin, à l’Opéra de Francfort,
à la Staatsoper de Hambourg, à l’Opéra
National de Paris (Euridice dans Orfeo
de Gluck sous la direction de Thomas
Hengelbrock), au Staatstheater de
Stuttgart (Ilia dans Idomeneo, Susanna
dans Le Nozze di Figaro et Constance
dans Dialogues des carmélites de Poulenc
sous la direction de Manfred Honeck),
à l’Opéra National de Corée (Adina
dans L’Elisir d’amore de Donizetti et
Ilia sous la direction de Myung-Whun
Chung), au Palais des Arts de Budapest
(Zerlina dans Don Giovanni sous la
direction d’Iván Fischer) ou encore
au Theater an der Wien (La Finta
Giardiniera et L’Orfeo). Elle a été invitée
par des festivals renommés – Édimbourg,
Mostly Mozart, Salzbourg… – et a
chanté au côté d’orchestres comme
le New York Philharmonic, le Pittsburgh
Symphony Orchestra ou l’Orchestre
Philharmonique de Munich, sous la
baguette de chefs comme Philippe
Herreweghe, William Christie, Fabio
Biondi, Thomas Hengelbrock, Herbert
11
Orchestra. Elle poursuit également
ses collaborations avec le Freiburger
Barockorchester, l’Orchestre Baroque
de Helsinki, la Hofkapelle München
ou l’Orchestre Symphonique de
Pittsburgh, et se produit aux festivals
de Turku (Finlande), Beaune ou
Innsbruck. Son premier disque en
solo, consacré à Rameau, Clérambault,
Pergolèse et Scarlatti, et enregistré
avec l’Akademie für Alte Musik Berlin,
vient de paraître. Elle a par ailleurs
participé à de nombreux enregistrements
salués par la critique, notamment du
Requiem de Fauré, de la Symphonie n° 4
de Mahler, de Agrippina de Haendel,
de Don Giovanni, Idomeneo et La Clemenza
di Tito de Mozart, de Die Schöpfung de
Haydn ou de la Messe en si de Bach.
à l’Académie de musique baroque
du Conservatoire. De 2008 à 2010,
il suit à Detmold une formation vocale
dans la classe de Heiner Eckels, se
découvrant des affinités particulières
avec la musique ancienne. En septembre
2010, il entre à la Schola Cantorum
de Bâle dans la classe de chant d’Ulrich
Messthaler. Ses débuts à l’âge de 24
ans dans Arminio de Haendel (avec
l’Orchestre de Chambre de Detmold
sous la direction d’Alfredo Perl) sont
suivis par le rôle-titre d’Orlando du
même compositeur au Landestheater
de Detmold. Ses prestations lui valent
d’être élu meilleur jeune chanteur
de l’année 2010 en Rhénanie du
Nord-Westphalie. Par la suite, il chante
La Calisto de Cavalli au Festival de
Musique ancienne d’Innsbruck avec
le B’Rock Orchestra, le rôle-titre de
Giulio Cesare de Haendel au Théâtre
d’Erfurt, David dans Saul de Haendel
au Staatstheater de Braunschweig.
En 2012, il fait ses débuts à la Staatsoper
de Berlin dans La Rappresentatione di
Anima et di Corpo de Cavalieri avec
l’Akademie für Alte Musik Berlin sous
la direction de René Jacobs. Il participe
au Festival Bach de Séoul en tant que
soliste avec l’ensemble baroque canadien
Tafelmusik. Suivront le concert
d’ouverture du Festival Bach de Leipzig,
le concert d’ouverture du Festival
Haendel de Halle, des invitations du
Festival de Potsdam, de l’Orchestre
Baroque de Helsinki sous la direction
BENNO SCHACHTNER
Né en Illertissen en Bavière, le chanteur
allemand Benno Schachtner est le
premier contre-ténor à avoir remporté
le Prix Bach, ainsi que le prix de
l’orchestre, au Concours Bach de
Leipzig. Il commence à chanter au
sein de Ulmer Spatzen (chœurs de
petits chanteurs), où il tient aussi des
parties solistes. De 2004 à 2009, il
suit au Conservatoire de Detmold le
cursus de musique religieuse dans la
classe d’orgue de Gerhard Weinberger,
dont il devient l’assistant en 2007.
Il est par ailleurs responsable du chœur
12
invitée du Badisches Staatstheater
où il incarnait Le Pilote de Daland
dans Le Vaisseau fantôme de Wagner.
Durant l’été 2012, il s’est produit au
Theater an der Wien de Vienne,
interprétant Eurymaque dans une
production très applaudie de Claus
Guth du Retour d’Ulysse sous la baguette
de Christophe Rousset. Engagé par
la Staatsoper de Vienne pour la saison
2013/2014, Sebastian Kohlhepp y
a incarné des rôles tels que Le Remendado
(Carmen), Jaquino (Fidelio), Un Jeune
Marin (Tristan et Isolde), Tamino
(La Flûte enchantée dans une version
pour enfants) et Froh (L’Or du Rhin)
au Haus am Ring. Il a collaboré avec
des chefs aussi prestigieux que Franz
Welser-Möst, Ádám Fischer, Peter
Schneider, Jeffrey Tate, Dan Ettinger
et Patrick Lange. En février 2014, il
a débuté avec succès à la Volksoper
de Vienne dans le rôle-titre d’Albert
Herring de Britten dirigé par Brigitte
Fassbaender. Au cours de la saison
2014/2015, le ténor a été réengagé
par la Volksoper de Vienne (Albert
Herring, La Flûte enchantée) ainsi que
dans les rôles de Lucio Vero (Il Vologeso
de N. Jommelli) et Alfred (La ChauveSouris) à l’Opéra de Stuttgart. Également
très demandé en concert, Sebastian
Kohlhepp maîtrise un répertoire allant
des Passions de Bach (Évangéliste et
airs de ténor) aux grands oratorios
et messes des périodes classique et
romantique. Au cours de l’année
de René Jacobs, de l’Orchestre Baroque
de Norvège, de l’Orchestre Baroque
de Leipzig, de l’Orchestre du Festival
Haendel sous la direction de Bernhard
Forck, du Neues Orchester Köln sous
celle de Christoph Spering… Benno
Schachtner a également participé à
de nombreux enregistrements.
SEBASTIAN KOHLHEPP
Le ténor lyrique allemand Sebastian
Kohlhepp est né à Limburg an der
Lahn où il a reçu ses premiers
enseignements de chant dans le chœur
d’enfants local. Il a étudié avec Hedwig
Fassbender à l’Université de musique
et d’arts du spectacle de Francfort.
Invité pour son premier rôle au sein
d’une production internationale
d’opéra alors qu’il était encore étudiant,
il a interprété Le Premier Juif dans
la production de Marguerite Borie
de Salomé de Richard Strauss sous la
direction d’Asher Fisch à l’Opéra de
Monte-Carlo. S’en est suivi un contrat
de deux ans au Badisches Staatstheater
de Karlsruhe, où Sebastian Kohlhepp
a interprété une large variété d’emplois
de ténor lyrique comme Tamino, Don
Ottavio, Basilio, Kudriach (Katia
Kabanova), Helenus/Hylas (Les Troyens)
et Le Premier Étranger (Der Vetter aus
Dingsda de Künneke). Il a fait ses débuts
au Théâtre de Daegu en Corée du
Sud dans le cadre d’une production
13
Das Lieben bringt groß Freud!, consacré
au répertoire populaire allemand.
Après des études d’ingénieur, Martin
Lattke a intégré le département d’opéra
de la plus ancienne faculté de musique
d’Allemagne, l’École supérieure de
musique et de théâtre Felix Mendelssohn
Bartholdy de Leipzig, dans la classe
de Hans-Joachim Beyer. Son vaste
répertoire couvre la musique soliste
et d’ensemble de la Renaissance au
contemporain, les oratorios et les
cantates – avec une prédilection pour
les œuvres de Bach – ainsi que l’opéra.
Ses tournées de concert l’ont mené
sur tous les continents dans plus de
cinquante pays. La discographie de
Martin Lattke compte des enregistrements
aussi remarquables que l’Oratorio de
Noël de Bach avec l’Orchestre du
Gewandhaus de Leipzig en 2010 sous
la direction de Riccardo Chailly (chez
Decca), la Passion selon saint Matthieu
toujours avec l’Orchestre du Gewandhaus
en 2012 et la Messe en si avec le Freiburger
Barockorchester en 2013 sous la
baguette du cantor de Saint-Thomas
Georg Christoph Biller (en DVD/
Blu-ray). De nombreux autres CD
et enregistrements radiophoniques
témoignent de son art.
2013, il a sillonné l’Europe avec la
Passion selon saint Matthieu de Bach
dirigée par Philippe Herreweghe,
invité au Konzerthaus de Vienne, à
la Tonhalle de Zurich, au deSingel
d’Anvers et au Concertgebouw de
Bruges, sans oublier des concerts en
Espagne et en Hongrie. Ses projets
de concert comptent le Requiem de
Mozart avec l’Académie internationale
Bach de Stuttgart dirigée par Helmuth
Rilling, la Symphonie n° 9 de Beethoven
et Le Messie de Haendel avec Ádám
Fischer à Copenhague ainsi qu’une
tournée et un enregistrement de la
Passion selon saint Jean de Bach sous la
baguette de René Jacobs.
MARTIN LATTKE
Né en 1981 à Pirna (Saxe), le ténor
Martin Lattke a reçu ses premières
leçons de chant à l’âge de sept ans.
Il a été membre du Tomanerchor
(chœur d’enfants de l’église SaintThomas de Leipzig) de 1990 à 1999,
cofondateur du quintette vocal Calmus
de Leipzig (1999-2006) et membre
de l’ensemble Amarcord (2006-2013).
Récompensé lors de plusieurs concours
internationaux, il s’est vu remettre
en 2010 avec l’ensemble Amarcord
le Prix ECHO Klassik pour l’album
Rastlose Liebe réunissant des pièces de
Schumann et de Mendelssohn, puis
de nouveau en 2012 pour l’album
14
Francesco Corti, Alan Curtis, Ottavio
Dantone, Stéphane Denève, Laurence
Equilbey, Adam Fischer, Philippe
Herreweghe, René Jacobs, Tõnu
Kaljuste, Fredrik Malmberg, Juanjo
Mena, Lars Ulrik Mortensen, Andris
Nelsons, Andrew Parrott, Kirill
Petrenko, George Petrou, Daniel
Reuss, Christophe Rousset, Kwame
Ryan, Andreas Spering, Christoph
Spering, Andrew Wilder ou Lothar
Zagrosek. Parmi ses engagements
récents, mentionnons le rôle de Melisso
dans Alcina de Haendel à l’Opéra
National de Norvège, Corpo dans
La Rappresentatione di Anima et di Corpo
de Cavalieri à la Staatsoper de Berlin,
la Missa solemnis de Beethoven à Utrecht
avec l’Orchestre Philharmonique de
la Radio des Pays-Bas et à Varsovie
avec l’Orchestre Philharmonique de
Poznan, La Resurrezione de Haendel
à Madrid, Bruxelles, Versailles et
Cracovie avec Le Cercle de l’Harmonie,
Le Jugement de Pâris de Sammartini à
Ascona avec I Barocchisti, des cantates
de Bach au Festival Bach de Leipzig,
la Messe du couronnement de Mozart et
Kampf und Sieg de Weber à Paris,
Versailles, Aix-en-Provence et Dijon
avec Insula Orchestra, la Messe en si
de Bach avec René Jacobs, la Passion
selon saint Matthieu de Bach à Oslo,
Un requiem allemand de Brahms avec
l’Orchestre Symphonique de Kristiansand
et un concert consacré aux Kindertotenlieder
de Mahler. Johannes Weisser a gravé
JOHANNES WEISSER
Né en 1980 en Norvège, Johannes
Weisser a fait ses études au Conservatoire
de Musique de Copenhague et à
l’Académie Royale d’Opéra de la
même ville auprès de Susanna Eken.
Il s’est rapidement fait un nom dans
la génération montante des chanteurs
scandinaves. Ses engagements l’ont
mené au Festival de Salzbourg, à la
Staatsoper de Berlin, au Theater an
der Wien, au Théâtre de la Monnaie
de Bruxelles, au Théâtre des ChampsÉlysées, au Festival International
d’Édimbourg ou encore au Festival
de Musique ancienne d’Innsbruck
dans des rôles comme ceux de Don
Giovanni et Leporello (Don Giovanni),
Guglielmo (Così fan tutte), Papageno
(La Flûte enchantée), Schaunard
(La Bohème), Malatesta (Don Pasquale),
Mr. Flint (Billy Budd), Agamemnon
(Iphigénie en Aulide), Giove (La Calisto),
Ramiro (L’Heure espagnole), Pluton et
Un Pasteur (L’Orfeo), King Theseus
(A Midsummer Night’s Dream), Valens
(Theodora) ou Achilla (Giulio Cesare).
Il se produit régulièrement en concert
à travers l’Europe avec des orchestres
et des chefs renommés dans un répertoire
allant du XVIIe au XXe siècle. Il donne
également des récitals, notamment
avec le pianiste Leif Ove Andsnes.
Il a travaillé sous la direction de chefs
comme Rinaldo Alessandrini, Alfredo
Bernardini, Fabio Biondi, Iona Brown,
15
le rôle-titre de Don Giovanni, la BrockesPassion de Telemann, la Passion selon
saint Matthieu de Bach et La Création
de Haydn avec René Jacobs, Applausus
de Haydn avec Andreas Spering, Giulio
Cesare (Achilla) et Giove in Argo (Licaone)
de Haendel avec Alan Curtis, David
and Bathsheba (David) de Ståle Kleiberg,
ainsi qu’un disque de mélodies de
Grieg.
Mundi une série de disques novateurs,
bon nombre d’entre eux consacrés
à un répertoire oublié, enregistrés
pour la première fois et primés par
la critique internationale. L’année
1983 marquera les débuts de son
activité de chef lyrique avec la production
de l’Orontea de Cesti au Festival de
Musique Ancienne d’Innsbruck. Ses
responsabilités au sein de ce même
festival, puis ses engagements à la
Staatsoper de Berlin comme chef
invité régulier depuis 1992, au Théâtre
de la Monnaie à Bruxelles depuis
1993, au Theater an der Wien, au
Théâtre des Champs-Élysées, aux
festivals de Salzbourg, Aix-en-Provence
et sur bien d’autres scènes internationales
l’ont conduit à diriger des opéras du
début de l’ère baroque jusqu’à Rossini,
œuvres du répertoire ou partitions
méconnues. Parallèlement à cette
carrière opératique très dense, la
musique sacrée n’a jamais cessé
d’occuper une part importante des
activités musicales de René Jacobs.
Nommé docteur honoris causa par
l’Université de Gand, René Jacobs
a reçu de nombreuses distinctions en
Europe et aux États-Unis pour ses
enregistrements et pour l’ensemble
de sa carrière – Grammy Award pour
son enregistrement des Noces de Figaro
de Mozart et les prix Edison (Pays-Bas),
Deutsche Schallplattenpreis (Allemagne),
Caecilia (Belgique), Classica, Académie
Charles-Cros et Midem Classique
RENÉ JACOBS
Avec plus de 250 enregistrements à
son actif et une intense activité comme
chanteur, chef d’orchestre, chercheur
et pédagogue, René Jacobs s’est imposé
comme une personnalité éminente
de la musique vocale baroque et
classique. Il a reçu sa première formation
musicale comme petit chanteur à la
maîtrise de la cathédrale de sa ville
natale, Gand. Parallèlement à ses
études approfondies de philologie
classique à l’université, il étudie le
chant. Ses rencontres avec Alfred
Deller, les frères Kuijken et Gustav
Leonhardt détermineront son orientation
vers la musique baroque et le répertoire
de contre-ténor où il s’impose rapidement
comme l’un des meilleurs chanteurs
de son temps. Dès 1977, il fonde le
Concerto Vocale avec lequel il explorera
le répertoire de la musique de chambre
vocale et de l’opéra baroque. C’est
alors qu’il réalise pour Harmonia
16
International (France). Son récent
disque de la Passion selon saint Matthieu
de Bach (Prix Echo Klassik de l’année
2014 en Allemagne) et ses enregistrements
des opéras de Mozart ont été salués
par la critique internationale pour
leur approche non conventionnelle,
riche d’un mélange d’érudition et
d’instinct musical. René Jacobs a été
le directeur artistique du Festival
d’Innsbruck de 1997 à 2009. Longtemps
professeur à la Schola Cantorum de
Bâle, il a gardé une relation privilégiée
avec cette institution où il a formé de
nombreux chanteurs qui se produisent
aujourd’hui sur les plus grandes scènes
internationales.
effectifs allant de la formation de
chambre à l’orchestre symphonique,
sous la direction de Konzertmeister
comme Midori Seiler, Stephan Mai,
Bernhard Forck et Georg Kallweit,
mais aussi de chefs d’orchestre invités.
L’ensemble a noué un partenariat
artistique avec René Jacobs, duquel
sont nées de nombreuses productions
d’opéras et oratorios couronnées de
succès. Parmi leurs collaborations
récentes, mentionnons l’enregistrement
de La Flûte enchantée de Mozart, d’Agrippina
de Haendel, des Septem Verba a Christo
de Pergolèse (premier enregistrement
mondial) et de la Passion selon saint
Matthieu de Bach, salués par la presse.
D’autres liens artistiques ont été
particulièrement fructueux, avec des
chefs d’orchestre comme Marcus
Creed, Peter Dijkstra, Hans-Christoph
Rademann et Daniel Reuss, mais
aussi et surtout avec le RIAS Kammerchor,
rencontre dont la qualité s’est illustrée
dans de nombreux enregistrements
primés. L’Akamus travaille régulièrement
avec des solistes comme Andreas
Scholl, Sandrine Piau et Bejun Mehta.
De sa collaboration avec la compagnie
de danse Sasha Waltz & Guests sont
nées des productions particulièrement
remarquées comme Dido & Aeneas
(musique de Henry Purcell) et Medea
(musique de Pascal Dusapin). Avec
le très frappant 4 Elemente – 4 Jahreszeiten
(4 Éléments – 4 Saisons), concert
spectacle mis en scène, l’Akamus a
AKADEMIE FÜR ALTE MUSIK BERLIN
L’Akademie für Alte Musik Berlin
(Akamus) a fêté ses 30 ans d’existence
en 2012. Fondée à Berlin en 1982,
l’Akamus fait aujourd’hui partie des
orchestres de chambre les plus renommés.
L’ensemble se produit régulièrement
sur les scènes européennes, asiatiques
et américaines. Depuis 1984, l’ensemble
donne sa saison de concerts au
Konzerthaus de Berlin. Il est régulièrement
accueilli depuis 1994 à la Staatsoper
Unter den Linden. Depuis 2012,
l’Akamus a également sa propre série
de concerts au Prinzregententheater
de Munich. L’ensemble se produit
une centaine de fois par an, dans des
17
consolidé sa réputation d’ensemble
créatif et innovant. Les enregistrements
réalisés par l’ensemble depuis 1994
sur le label Harmonia Mundi France
ont reçu les distinctions les plus
importantes : Grammy Award,
Diapason d’Or, Cannes Classical
Award, Gramophone Award et Edison
Award. En 2009, l’Akamus a reçu le
Prix de la Critique de Disque Allemande
pour son enregistrement DVD de
l’opéra de Purcell Dido & Aeneas avec
Sasha Waltz & Guests, mais aussi le
Midem Classical Award et le Choc
de l’année du Monde de la musique pour
son interprétation de la Brockes-Passion
de Telemann. Le CD Friedrich der
Grosse, Music from the Berlin Court a reçu
un Diapason d’Or en 2012. Les derniers
disques de l’ensemble sont consacrés
au répertoire baroque vénitien (Concerto –
Venice : The Golden Age) et au drame
musical La Rappresentatione di
Anima et di Corpo de Cavalieri.
Altos
Clemens-Maria Nuszbaumer
Anja-Regine Graewel
Sabine Fehlandt
Stephan Sieben
Violoncelles
Jan Freiheit
Antje Geusen
Barbara Kernig
Viole de gambe
Juan Manuel Quintana
Contrebasses
Michael Neuhaus
Mirjam Wittulski
Flûtes
Christoph Huntgeburth
Andrea Theinert
Hautbois
Xenia Löffler
Michael Bosch
Violons
Bernhard Forck
Gudrun Engelhardt
Kerstin Erben
Stephan Mai
Thomas Graewe
Barbara Halfter
Dörte Wetzel
Uta Peters
Gabriele Steinfeld
Edburg Forck
Erik Dorset
Basson
Christian Beuse
Luth
Shizuko Noiri
Orgue et clavecin
Raphael Alpermann
18
Musik et Orchestre des ChampsÉlysées. En 1995, le chœur s’associa
au label Harmonia Mundi. De
nombreuses œuvres de musique
contemporaine doivent à l’ensemble
non seulement leur création, mais
aussi leur reconnaissance et leur place
au sein du répertoire. Le RIAS
Kammerchor a été créé le 15 octobre
1948 par la Rundfunk im amerikanischen
Sektor de Berlin (RIAS) – radio du
secteur américain de Berlin. Durant
ses 25 premières années, sous la
direction de Karl Ristenpart, Herbert
Froitzheim et Günther Arndt, son
travail a été lié aux enregistrements
pour la radio. Avec le développement
des différents supports, les concerts
ont pris davantage d’importance.
Uwe Gronostay (1972-1986), que le
chœur a nommé chef de chœur
honoraire en 2007, a porté cette
nouvelle orientation en mettant en
place une série de concerts propres
au chœur. Son successeur Marcus
Creed (1987-2001) a affiné le profil
du chœur en confrontant musique
ancienne et contemporaine. Sous sa
direction, le chœur a assis sa réputation
internationale et les invitations se sont
multipliées. Daniel Reuss (2003-2006)
a remis les classiques modernes au
centre du répertoire et renforcé les
collaborations en Allemagne comme
à l’étranger. Depuis 2007, Hans-Christoph
Rademann met l’accent sur le
développement de la sonorité du
RIAS KAMMERCHOR
Le RIAS Kammerchor est considéré
dans le monde entier comme l’une
des formations les plus réputées dans
son domaine. Parmi les chœurs
professionnels, le RIAS Kammerchor
est le pionnier de l’interprétation
authentique de la musique ancienne.
Dès sa création en octobre 1948, il
s’engage en outre de façon exemplaire
au service de la musique moderne et
contemporaine, tout en se consacrant
au répertoire classique et romantique.
Sous la direction de Hans-Christoph
Rademann, directeur artistique du
chœur depuis 2007, il a considérablement
élargi ses possibilités d’expression
stylistique. Hans-Christoph Rademann
a pu pour cela s’appuyer sur le travail
de ses prédécesseurs. Dans le projet
inachevé de Karl Ristenpart d’enregistrer
toutes les cantates de Bach se profilait
déjà un abandon du style monumental
dans l’interprétation de Bach. Lorsque
Uwe Gronostay reprit la direction
du chœur en 1972, il poursuivit cette
recherche d’un idéal chambriste,
apportant au chœur homogénéité,
assurance d’intonation et flexibilité
de style, et jeta les bases de l’interprétation
authentique, que Marcus Creed
développa systématiquement. Le
chœur acquit parmi les orchestres
spécialisés des partenaires permanents –
Concerto
Köln,
Freiburger
Barockorchester, Akademie für Alte
19
chœur et de son répertoire. En 2012,
le RIAS Kammerchor a obtenu le
Prix Nachtigall, prix d’honneur de
l’association Preis der deutschen
Schallplattenkritik (Prix de la Critique
de Disque Allemande). Le chœur
avait déjà, en 2010, été désigné par
le magazine anglais Gramophone comme
l’un des 10 meilleurs au monde. Le
RIAS Kammerchor fait partie du
Rundfunk Orchester und Chöre
GmbH. Ses sociétaires sont la
Deutschlandradio, la République
Fédérale d’Allemagne, le Land Berlin
et le Rundfunk Berlin-Brandenburg.
Ténors
Volker Arndt
Joachim Buhrmann
Steffen Doberauer
Wolfgang Ebling
Minsub Hong (Un serviteur) *
Volker Nietzke
Kai Roterberg
Masashi Tsuji
Basses
Christian Backhaus
Janusz Gregorowicz
Wieland Lemke
Werner Matusch
Paul Mayr
Andrew Redmond (Pierre) *
Johannes Schendel (Pilate) *
Klaus Thiem
Sopranos
Katharina Hohlfeld
Jin Kim
Mi-Young Kim
Susanne Kirchesch
Anette Lösch
Anja Petersen
Stephanie Petitlaurent
Inés Villanueva
Fabienne Weiß (Une servante ) *
Dagmar Wietschorke
Chef de chœur
David Cavelius
* Solistes
Altos
Ulrike Bartsch
Andrea Effmert
Karin Eger
Waltraud Heinrich
Sibylla Maria Löbbert
Ursula Thurmair
Claudia Türpe
Marie-Luise Wilke
20
MÉCÉNAT MUSICAL
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
PARTENAIRE
DE LA MUSIQUE CLASSIQUE
DEPUIS 25 ANS
Mécénat Musical Société Générale, Association loi 1901 Siège social : 29 bd Haussmann 75009 Paris - Photographie : Julien Mignot - FRED & FARID
Imprimeur Impro • E.S 1-1041550 - 2-1041546 -3-1041547
01 4 4 8 4 4 4 8 4
2 21 , AV E N U E J E A N - J A U R È S 7 5 019 PA R I S P O R T E D E PA N T I N
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R