Synthèse patrimoine 14_06_10

Elaboration du PLU Centre
Structures associées
Synthèse de la réunion thématique
Patrimoine
1
Le lundi 14 juin 2010
18h30-22h – Salle du Hutreau
Etaient présents :
Florence Denier-Pasquier
Sauvegarde de l'Anjou
Paul Blu
ANPCEN
Bruno Duquoc
Ordre des architectes
Muriel Alamichel
ADEME
Claire Batard
Procivis CIPA -CIV
Emmanuel Bouvet
Sauvegarde de l'Anjou
Grégoire Dupont
AAPAI
Jean-Paul Fleury
SODEMEL
Marcel Crasnier
Gwenola Tilleau
Chambre des Propriétaires U.N.P.I. 49
Paul Iogna Prat
COUAC
2
Jean-Louis Van Den Heuvel
Union départementale CSF 49
Cyrille Gilbert
COUAC
Vincent Veschambre
Sauvegarde de l’Anjou
Monique Gorgues
Une famille, un toit
Soit 15 personnes
Pour Angers Loire Métropole, de la DDT :
- Danièle Coulon-Dreux
- Agnès Reboul
- Lise Viossat
- Claire Gomond
- Valérie Galpin
Pour Caminno :
- Camille Desmettre
- Domitille Schneller
Introduction
1. Avec le groupe « structures associées », trois réunions sont proposées en juin :
> Le 14 juin sur le thème du patrimoine
> Le 22 juin sur le thème des trames vertes et bleues
> Le 28 juin sur le thème des déplacements
Ces réunions ont lieu de 18h30 à 21h.
L’objectif de ces réunions est d’aborder de façon plus précise les trois thèmes ci-dessus, à partir d’une
présentation par Angers Loire Métropole des éléments de diagnostic, documents de cadrage, etc,
utiles à la réflexion. Les participants sont invités à réagir, faire des propositions et échanger sur la
méthode. L’idée est de permettre un échange plus précis et concret entre le groupe et Angers Loire
Métropole qui apporte des précisions plus techniques.
Organisation de la séance de travail n°1
1/ Présentation du volet patrimoine dans le PLU, par ALM
> 1. Éléments de cadrage
> 2. Contexte réglementaire
> 3. Regards sur les expériences d’autres PLU
> 4. Méthode de travail proposée pour le nouveau PLU Centre
2/ Echanges et questionnements
3
Présentation du volet patrimoine dans le PLU, par ALM
Présentation des éléments de cadrage, du contexte réglementaire, d’exemples d’autres agglomérations, et de
la méthode proposée.
Le but d’ALM est d’harmoniser les objectifs, la méthode et les mesures de protection sur l’ensemble du PLU
Centre (et à terme sur l’ensemble du territoire d’ALM) tout en valorisant les spécificités locales. II s’agira, à
partir des repérages locaux, de relever les éléments à identifier dans le PLU, et de définir les mesures de
protection et/ou de mise en valeur adaptées.
A ce stade, il ne s’agit pas de définir de façon précise le dispositif règlementaire, préconisations ou
prescriptions. Celui-ci sera décliné à une étape ultérieure, de formalisation réglementaire.
Exemples pour illustrer l’approche méthodologique concernant le repérage préparatoire :
Pour Angers : présentation du quartier Ney-Chalouère (Bases : prise en compte de l’Atlas de Patrimoine, PLU
2006, et sources complémentaires)
Pour Trélazé, Avrillé, Saint-Barthélemy d’Anjou : présentation de Trélazé-bourg (Bases : travail de repérage
préparatoire en cours par ALM, PLU 2006, et sources complémentaires).
Ces illustrations sont le support du travail proposé en sous-groupes en seconde partie de séance.
Le document support de la présentation est téléchargeable en ligne, en complément de cette synthèse.
Questions pour engager les échanges en sous-groupes,
à partir des exemples du quartier Ney-Chalouère (Angers) et de Trélazé-bourg :
•
•
•
Quels intérêts culturels et historiques faut-il mettre en évidence ?
Quels enjeux de protection, de valorisation et requalification pour les différents types de
patrimoines ?
Jusqu’où aller dans l’identification des éléments de patrimoine dans le PLU ?
Restitution des 2 groupes :
er
1 enjeu : La nécessité de disposer d’un inventaire est soulignée.
L’absence actuelle d’inventaire pour les communes d’Avrillé, Saint-Barthélemy d’Anjou et Trélazé pose la
question de la façon dont le patrimoine est repéré. La mise à disposition d’un pré-inventaire et des catégories
choisies est nécessaire : l’existant doit impérativement être connu pour hiérarchiser la protection.
Sur ce point, les services indiquent qu’un travail de repérage précis sur le terrain est engagé, complété par la
consultation d’érudits, de particuliers ou associations qui peuvent disposer de recherches et de connaissances
dans le domaine.
La première étape en matière de protection du patrimoine est donc la réalisation d’un inventaire utile :
« Mieux vaut un bon minimum bien fait qu’un maximum bâclé. »
Il est proposé d’identifier les quartiers, îlots, homogènes.
« Nous nous sommes interrogés sur la manière de prendre en compte le patrimoine dans le PLU dans des temps
aussi rapides. Nous avons évoqué l’inventaire dont il faut se servir, un repérage d’îlots pour lesquels on créerait
des règles et un inventaire axé sur la description. Créer un pointillé de bâtiments sur un secteur ne suffit pas. »
4
ème
2 enjeu : Définition du patrimoine et hiérarchisation des protections.
Le lien entre urbanisme et patrimoine doit être considéré.
La protection du patrimoine peut trouver ses limites : « Il y a un effet pervers à la protection : le PLU ne doit pas
sanctuariser les espaces. », « Vouloir un PLU patrimonial, c’est bien mais c’est exigeant. Il n’y a pas d’outils
complémentaires comme des ZPPAUP. C’est une exception angevine »
« Il vaut sans doute mieux aujourd’hui un PLU qui prenne en compte le patrimoine avec le L123-1-7 si on fait ça
bien. »
A partir des typologies présentées, une notion de ce qui fait le patrimoine angevin pourrait être cernée. Sur les
quatre communes, des catégories peuvent émerger :
- Habitat ouvrier, l’habitat social (Ex : les castors),
- Patrimoine industriel, minier, …..
Certains exemples sont évoqués : l’usine Thomson (première usine Haute Technologies d’Angers), les
Kalouguines : Font-ils partie du patrimoine angevin ?
Sur la question des objets à prendre en compte dans le patrimoine, il faut qu’à chaque projet, à chaque
évolution, la question soit clairement posée de savoir s’il est utile de prendre en compte ou non ce patrimoine.
La protection ne doit pas être systématique.
La notion d’ « ensembles urbains caractérisés » est abordée. Par exemple le quartier des Lutins à Angers, ou de
cités ouvrières. Pour ces ensembles, la question de jusqu’où aller dans la protection est posée : Il s’agit de
préserver l’ambiance, les formes, les trames paysagères, tout en rendant les évolutions possibles afin que le
patrimoine puisse continuer d’être habité.
Les traces archéologiques interpellent aussi la manière de faire la ville.
Sur les questions entre propriété et patrimoine, le besoin de connaître les règles de défiscalisation inhérentes à
un PLU patrimonial est exprimé.
Pour la phase 2 dans les quartiers, la mise en place de balades urbaines est encouragée. Celles-ci semblent
intéressantes pour connaître le quotidien des habitants. Des points restent en question, à approfondir :
l’organisation de ce type d’évènements au vu de la saison (automne, hiver), la sensibilisation et mobilisation
des habitants.
5