Quotidien d’information générale - Série III n° 707 Prix : 2000 Fc Directeur de Publication : Jacques Famba Tél. 0899311288 - 0998190510 Courriel : [email protected], www.nyota.net La monarchie dans les églises en RDC Neema enterre Sikatenda ! (8) KATANGA Les miliciens Maï-Maï sur les traces de Boko Haram (9) (7) Chronique Nul n'est interdit de séjour au pays du rêve ! La nuit, alors que je pensais au phénomène Boko Haram, qui commence à fâcher tout le monde, un pote, à qui on a souhaité plein de choses à l'occasion de son anniversaire de naissance sur Facebook, me balança ce texto: " Un enfant à qui les adultes ont appris à marcher, ne les remercie pas aussitôt après, car il ne sait pas encore parler! Comme moi je sais parler, je m'empresse de vous remercier de tout mon cœur pour votre marque d'amour, d'amitié et de sympathie on ne peut plus spontanés, à l'endroit de ma modeste personne, à l'occasion de mon anniversaire hier le 5 juin! Sincèrement, cela me fait un certain bien au point que j'ai dû écraser une larme au milieu de la nuit! Comment, bon Dieu, résister... (Texte en page 3) ECHOS DE LA PRIMATURE (12) Matata Ponyo donne une leçon d'histoire à 357 élèves Forum économique Japon-Afrique Ligue des champions de la CAF La RDC présente pour bénéficier de Al Hilal - A.S Vita 3,200 mil iards de yens du Japon Club : (1-0) (5) La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014 (11) 2 La République ACTUALITES Repères Province Orientale: l'administration forestière accusée de favoriser le trafic du bois illégal L'implication des hommes armés, les fraudes dans l'administration forestière et l'influence des politiciens favorisent l'exploitation et le commerce illégaux de bois dans la Province Orientale, a déclaré jeudi 5 mai à Kisangani le ministre provincial des ressources naturelles. Il l'a affirmé à l'occasion du lancement du projet "Exploitation et commerce légaux de bois, affaire de tous dans la Province Orientale", financé par l'Union européenne et la FAO. "Nous avons de sérieux problèmes en ce qui concerne l'intervention intempestive des hommes en armes. Les militaires aussi exploitent le bois. Si je vous donne l'exemple de Mambasa, ce sont les militaires, qui sont au NordKivu, qui entrent dans la concession d'ENRA pour Boendy Bo Lokanga 0900440446 Remy Buanga Delphin K. Nyemabo 0993099566 Sengavictor Jean-Victor Jean Senga exploiter le bois", a indiqué Paulin Odiane, ministre provincial des ressources naturelles. Les véhicules achetés avec l'argent qui provient d'impôts payés par la population, a-t-il déploré, servent maintenant au transport du bois coupé d'une façon illégale Paulin Odiane a aussi mis en cause l'administration forestière en l'accusant d'élaborer de fausses statistiques: "Il y a des hommes dans notre propre administration qui favorisent également cette exploitation illégale. Les statistiques sont fantaisistes par rapport à la réalité sur le terrain. Nous avons également des politiciens qui interviennent dans l'exploitation illégale." Le projet "Exploitation et commerce légaux de bois, affaire de tous dans la Province Orientale" sera exécuté pendant une année dans six territoires de districts de la Tshopo et de l'Ituri par l'ONG néerlandaise Tropenbos international. Il s'agit de Bafwasende, Isangi, Ubundu, Mambasa, Aru et Mahagi. Les organisations de la société civile de ces territoires seront impliquées pour la sensibilisation, à travers des radios locales, sur l'importance de l'exploitation et le commerce légaux de bois. BBL RDC : 3 000 okapis découverts en Ituri La Réserve de la faune Okapi (RFO) héberge encore plus de trois mille okapis à l'état sauvage. Le nouveau directeur de cette réserve, Lucien Gédéon Lokumu a assuré, mercredi 4 juin, que cette découverte redonne de l'espoir pour reprendre la capture de ces mammifères à Epulu, village situé à plus de 200 kilomètres au Sud-Ouest de Bunia (Province Orientale), en vue de les apprivoiser. En juin 2012, les miliciens de Paul Sadala alias Morgan avaient tué les quinze okapis en captivité à Epulu. " Il y a encore beaucoup d'okapis dans la RFO. Les okapis que Morgan avait tués étaient en captivité. Mais dans leur milieu naturel, il y en a encore. Nos derniers recensements les évaluent à trois mille quatre cents ", a affirmé Lucien Gédéon Lokumu. Des représentants des bailleurs de fonds sont presque tous revenus à Epulu, siège de la RFO. Ils sont revenus pour reprendre la captivité des Okapi et les replacer dans la réserve, indique le responsable de cette réserve. " Je suis à Epulu avec tous les partenaires. Ce sont eux qui s'occuepnt de a protection des okapis. Ils sont revenus en provenance de Beni. Ils avaient fui quand Morgan tuait les okapis. Comme on évolue vers la stabilisation et la sécurisation de la RFO, le monde verra encore les okapis dans la station d'Epulu ", a-t-il assuré. Les combattants MaïMaï du chef milicien Morgan avaient tué, en juin 2012, quinze okapis en captivité depuis 1987. L'institut Congolais pour la conservation de la nature(ICCN) avait parlé " d'un coup dur ". A l'allure dun zèbre et d'une girafe, l'okapi est un animal qui vit exclusivement en Ituri en RDC. C'est une espèce protégée depuis 1993 et figure sur la liste rouge des e s p è c e s menacées de l ' U n i o n internationale pour la conservation de la nature (UICN). Son habitat est de plus en plus restreint. Même à l'intérieur de la réserve d'Epulu, l'animal est victime du braconnage. La population d'okapis est estimée entre 10 000 et 35 000 individus. La tendance de leur reproduction serait à la baisse. BBL La Bad alloue 16 millions USD à la RDC pour un projet des statistiques et finances publiques Le gouvernement congolais a lancé, jeudi 5 juin à Kinshasa, le projet d'appui institutionnel en statistiques et aux finances publiques. Financé à hauteur de 16, 6 millions de dollars américains par la Banque africaine de développement (Bad), ce programme entend consolider la gestion des finances publiques et développer un système national des statistiques pour permettre à l'Etat de disposer des données fiables et à jour. Le représentant résident de la Bad en RDC, Valentin Zongo, a indiqué que ce programme va également suivre la mise en œuvre des politiques et réformes économiques à travers la RDC. BBL La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014 387 LES POINTS La République Chronique Le Billet Pâtisserie !!!! Il est dommage que la réforme des régions françaises, souhaitable et nécessaire, ait été entachée par un classique cafouillage de François Hollande. Les élus ont beau jeu de dénoncer les cartes du Tendre rebattues par le Président jusque dans la nuit au gré des appels de ses proches et des barons socialistes. Une méthode qui donne plus l'impression d'une ondoyante improvisation que d'un ferme dessein. Le Président français qui voulait remodeler les territoires de son pays et reconstruire son quinquennat empêtré a manqué son rendez-vous avec l'histoire. L'assemblage actuel des régions date de près de cinquante ans. Il est dépassé et caduc. Les territoires actuels sont trop petits, trop peu peuplés, très en deçà de la masse critique des provinces ou Länder espagnols, allemands ou italiens qui sont autant de puissances politiques et économiques en Europe. Sans faire injure à une excellente pâtisserie, le millefeuille administratif est synonyme de dépenses somptuaires et emplois clientélistes régulièrement dénoncés par la Cour des Comptes. Après les tripatouillages présidentiels, il importe que le gouvernement porte cette réforme au Parlement jusqu'au bout, résistant à l'opposition, mais aussi aux grands féodaux socialistes. Les précédents épisodes sur la transparence et le cumul des mandats laissent craindre lâchages et lâchetés. Enfin, le projet présidentiel pêche par un grand flou sur les nouvelles compétences de ces grands ensembles. Seule une extension de leur pouvoir et un accroissement de leur budget peuvent convaincre les citoyens du bien-fondé de ce projet historique. BBL Boîte à clichés Ukraine : Poutine entretient le suspense diplomatique Après avoir été tenu à l'écart pendant deux mois en raison de la crise ukrainienne, Vladimir Poutine a entamé, jeudi 5 juin, son parcours diplomatique qui doit lui faire retrouver plusieurs dirigeants occidentaux en France, à l'occasion des célébrations du 70e anniversaire du Débarquement. Les dernières déclarations des principaux concernés incitent toutefois à relativiser la portée de cette reprise de dialogue, deux mois après l'annexion de la Crimée par la Russie. Tandis que Vladimir Poutine fustigeait, mercredi sur TF1, la responsabilité des Occidentaux dans la crise ukrainienne, ces derniers, réunis en G7 à Bruxelles, brandissaient la menace de nouvelles sanctions contre la Russie. Le président russe a dîné jeudi soir au palais de l'Elysée avec son homologue François Hollande. " L'essentiel du souper a porté sur l'Ukraine " a expliqué un proche du président français. Ce " pour essayer de voir si entre Poutine et [le président ukrainien] Porochenko il peut y avoir les conditions d'une désescalade qui pourrait se concrétiser dans les jours qui viennent ". François Hollande indiquait, mardi, lors d'un sommet du G7 à Bruxelles, son espoir concernant un " processus [diplomatique qui] peut permettre de trouver les conditions d'une sortie de crise en Ukraine ". Une rencontre entre les présidents russe et ukrainien en Normandie vendredi reste toutefois hypothétique, même si le chef d'Etat français n'en a pas exclu la possibilité (l'Ukraine ayant finalement été invitée aux cérémonies). Ceci alors que le nouveau président ukrainien, Petro Porochenko, doit présenter ce samedi, après son investiture, un plan de paix prévoyant notamment une décentralisation du pouvoir et une offre d'amnistie pour les séparatistes prorusses. Les dirigeants du G7, réunis à Bruxelles, ont évoqué ce jeudi les questions économiques mondiales, le changement climatique ou encore le dossier de l'énergie. Même si le président russe n'était pas présent - et pour cause : il n'était pas invité - il n'empêche : Vladimir Poutine a occupé tous les esprits, en raison de l'implication de la Russie dans la crise ukrainienne, qui domine l'agenda international. Aucune sanction contre Moscou n'a été décidée, juste des menaces. Ce ton de fermeté, il va falloir l'assumer désormais, lors des différents tête-à-tête. Car en effet, plusieurs de ces dirigeants (François Hollande, David Cameron et Angela Merkel) doivent chacun rencontrer le président russe entre ce jeudi soir et ce vendredi. Ces rencontres sont organisées en marge des cérémonies marquant le 70ème anniversaire du débarquement allié en Normandie. Dans une déclaration commune, le G7 a dit soutenir le gouvernement ukrainien dans son 'droit de restaurer l'ordre' sur son territoire. Une position évidemment que dénonce la Russie. Le Premier ministre Dmitri Medvedev a qualifié de 'cynisme sans limites' le soutien exprimé, selon lui, par le G7 à l'opération armée des forces ukrainiennes contre l'insurrection prorusse dans l'est du pays. Dans ce contexte, les dirigeants du G7 souhaiteraient que la Russie engage un dialogue avec les autorités ukrainiennes. L'occasion pourrait 3 se présenter en N o r m a n d i e puisque le nouveau président ukrainien Petro Porochenko sera présent aux cérémonies tout comme le maître du Kremlin. Avant sa rencontre avec François Hollande, Vladimir Poutine s'était entretenu dès son arrivée à Paris avec le premier ministre britannique David Cameron, dans l'enceinte de l'aéroport parisien Charles-de-Gaulle. " Le statu quo n'est pas acceptable. La Russie doit formellement reconnaître le nouveau président et travailler avec lui, nous avons besoin d'une désescalade, nous avons besoin de stopper les arrivées d'armes et d'hommes à travers la frontière ", déclarait auparavant David Cameron, selon des images diffusées par la BBC. Au même moment, les chefs de la diplomatie américaine John Kerry et russe Sergueï Lavrov discutaient dans un grand hôtel parisien et affichaient leur volonté de coopérer pour la paix et la stabilité en Ukraine. Ces rencontres bilatérales se sont poursuivies vendredi avec un entretien prévu entre Vladimir Poutine et la chancelière allemande Angela Merkel en Normandie. La seule rencontre ne figurant pas pour l'heure au programme est un tête-à-tête entre le président russe et Barack Obama, dont les relations sont au plus bas depuis des mois. " Je n'éviterai personne. Je parlerai à tous les invités. Il y en aura plein ", a seulement indiqué le président russe, selon CNN. Boendy BL La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014 Nul n'est interdit de séjour au pays du rêve ! La nuit, alors que je pensais au phénomène Boko Haram, qui commence à fâcher tout le monde, un pote, à qui on a souhaité plein de choses à l'occasion de son anniversaire de naissance sur Facebook, me balança ce texto : " Un enfant à qui les adultes ont appris à marcher, ne les remercie pas aussitôt après, car il ne sait pas encore parler! Comme moi je sais parler, je m'empresse de vous remercier de tout mon cœur pour votre marque d'amour, d'amitié et de sympathie on ne peut plus spontanés, à l'endroit de ma modeste personne, à l'occasion de mon anniversaire hier le 5 juin! Sincèrement, cela me fait un certain bien au point que j'ai dû écraser une larme au milieu de la nuit! Comment, bon Dieu, résister à tel tsunami de prières, un tel torrent de vœux, une telle tempête d'encouragements... Je me suis amusé à les comptabiliser ainsi que vos "j'aime", on est entrain de dépasser ensemble la barre des 200! Un record que l'illustre natif du 4 juin doit m'envier (rires!), si je m'en tiens au nombre de messages de vœux qui lui ont été adressés dans les médias! Et Dieu seul sait si ces vœux ont le mérite de la franchise à la veille de la publication du gouvernement de cohésion nationale! 48 fois merci pour m'avoir donné la vague impression d'être, ces dernières 24 heures, plus grand qu'un Chef de l'État! Mais, c'est juste une impression, pas plus, mais c'est très bon pour le moral, pour la santé! "Moto ya pusu akoki kozala fier, soki nakati ya mutu na ye akanisi, azokumba... Airbus A340! Après tout, nul n'est interdit de séjour au pays du rêve! Déjà, je suis fier de vous compter parmi mes ami(e)s, frères et sœurs! Que la grâce de Dieu vous localise! " Boendy BL NATION 4 La République Huit élections en 26 mois seulement Le piège du calendrier global est la nouvelle Transition... Ils ont coupé la poire en deux en croyant mettre d'accord Pro et Anticalendrier Malu-Malu. Sitôt le point de presse terminé le mardi 3 juin 2014, ils sont rentrés chacun chez lui, fier de la mission accomplie. Leurs noms et fonctions par rapport à la région des Grands-Lacs : Mary Robinson, envoyée spéciale du Secrétaire général de l'Onu, Boubacar Diarra, envoyé spécial de l'Union africaine, Koen Vervaeke, envoyé spécial de l'Union européenne et Russ Feingold, envoyé spécial des Etats-Unis. Au cours de ces dernières 72 heures, c'est la jubilation dans le camp des Anti, convaincu d'avoir écrasé la Majorité et son autorité morale ! Une sorte de prélude au Mundial du Brésil. Pourtant, les "initiés" savent, eux, ce qu'ils ont gagné en réalité des empoignades : juste l'assurance d'une nouvelle Transition pour en énième partage du pouvoir. Car, en 26 mois qui nous séparent du délai constitutionnel pour la tenue de la présidentielle, tout le monde sait qu'il est techniquement impossible d'organiser les élections locales, municipales, urbaines, provinciales (avec en sus les sénatoriales et les "gouvernorales"), législatives et présidentielle ! Moralité : est pris qui croyait prendre, ou plutôt sont pris qui croyaient prendre... Apollinaire Malu-Malu vraiment peut se frotter les mains, pour autant que les "soupçons" de l'Opposition lui attribuant l'intention de prolonger le mandat du Président Joseph Kabila se révèlent fondés. Car, à dater du 30 juin 2014, il faut compter 29 mois (seulement) pour atteindre le cap (fatidique ?) du 20 décembre 2016 pour les uns, du 19 décembre 2016 à minuit pour les autres. Or, le respect strict des prescrits de la Constitution impose la convocation du scrutin présidentiel 90 jours avant la fin du mandat du président en fonction. L'article 73 dispose, en effet, que " Le scrutin pour l'élection du Président de la République est convoqué par la Commission électorale nationale indépendante, quatre-vingt dix jours avant l'expiration du mandat du Président en exercice". Concrètement parlant, il faut déduire des 29 mois restants les trois mois constituant les quatre-vingt dix jours. Ainsi, toutes les étapes du processus électoral doivent se jouer dans un mouchoir de poche : 26 mois pleins. Et encore, en comptant à partir du 30 juin 2014, une date qu'aucun esprit rationnel ne prendrait en compte. Ceci d'un. De deux, le préalable du recensement administratif ne peut plus être contourné. Vital Kamerhe aura eu le mot juste en considérant que c'est un non sens d'en tenir compte pour la présidentielle et les législatives à venir sans l'appliquer aux urbaines, municipales et locales déjà programmées. Or, tous les experts s'accordent au moins sur ce point-là : ce n'est pas en une année, qu'il sera possible de réaliser ce recensement. Pour rappel, l'Udps avait boycotté en 2005 le processus référendaire et électoral au motif de non application d'une résolution du Dialogue intercongolais imposant le recensement général de la population avant toute élection; ce qui ne l'empêchera pas de ne pas en tenir compte en 2011. Bref, le Congo se trouve dans la quadrature du cercle consistant, d'une part, à organiser un recensement qui prendra au minimum deux ans (2014 à 2016) et, d'autre part, à organiser 8 types d'élections ne devant pas dépasser 2016. La grosse charge revient au Gouvernement Comme relevé cependant dans "LES BALISES DE NDL" mises en ligne ce jeudi 5 juin 2014 autour de midi, le vrai problème qui se pose est celui du financement. Rappel y est fait des financements du principal bailleur électoral en RDC, en l'occurrence ceux de l'Union européenne. Si en 2006, l'Union s'était engagée pour 500 millions de dollars Us, en 2011 elle s'est limitée à 67 millions, et encore pour le processus allant jusqu'à 2013. Certes, au cours du point de presse du mardi 3 juin 2014, la communauté internationale, par la voix de Mary Robinson et de Koen Verveake, a fait des promesses. " On a déjà le calendrier pour les élections locales, nous voulons vraiment avoir un calendrier global pour les élections jusqu'au mois de décembre 2016", a dit la première, relayée par le second qui a estimé qu'"ll faut nous voyions très clairement comment les différentes élections, locales, provinciales, législatives et présidentielle seront engagées, et comme ça nous, en tant que partenaire, on peut travailler ensemble avec la Céni". Mais, personne cependant n'est dupe ou plutôt personne n'est censée l'être, surtout côté RDC quand on sait que les Etats-Unis, par la voix autorisée du secrétaire d'Etat John Kerry, ont annoncé juste 30 millions Usd et que ça va se limiter là. Ceci de un. De deux, ce serait un miracle que de voir l'Union européenne et les Etats membres faire égal ou mieux qu'en 2006. Finalement, toute la grosse charge revient au Gouvernement congolais qui a dû débourser 400 millions de USD pour financer la présidentielle et les législatives du 28 novembre 2011. En d'autres termes encore, c'est à la RDC, et à la RDC seule - et encore sous le leadership de Joseph Kabila - de trouver des moyens pour organiser les huit échéances électorales recommandées par les envoyés spéciaux. Un Kabila bien en poste après 2016 D'Etienne Tshisekedi à Samy Badibangi en passant par Léon Kengo, Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Félix Antoine Tshisekedi et autres les frères Joseph Olenghankoy et Emery Okundji, tout ce beau monde en est conscient : Gouvernement Matata ou Gouvernement de cohésion nationale, la RDC devra trouver l'enveloppe du défi susceptible de dépasser le milliard de dollars américains. Par voie de conséquence, ils connaissent, eux, le chemin à suivre : celui d'une nouvelle Transition inexorable avec, en toile de fond, le partage du pouvoir La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014 inéluctable. En d'autres mots, Joseph Kabila a toutes les chances de rester aux affaires après 2016 ! N'en déplaise à ceux qui ont une lecture erronée des évidences. Déjà, signe avant-coureur : la délégation de l'Udps aux rounds de la Monusco a oublié de révéler aux combattants ce dont il a été question lors de l'audience accordée à l'Opposition par les envoyés spéciaux. Elle n'a pas soulevé la question de l'impérium. Elle ne l'a même pas fait au cours de la rencontre organisée après à l'ambassade des EtatsUnis. L'image peut alors choquer d'aucuns, mais on croit se (re)trouver au palais du Pharaon où le serpent de Moïse avait avalé tous les serpents des pro-Pharaon. Comme qui dirait : le serpent de Kabila fait d'une bouchée tous les serpents de l'Opposition plurielle. Le réveil risque d'être dur surtout pour celle-ci, car l'ultime bataille pour elle est de survivre au 2016 avec un Joseph Kabila bien en poste. Elle va devoir dire que c'est dans l'intérêt de l'Etat, de la Nation, du Peuple à des combattants qui auront, eux, vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tuée... Omer Nsongo die Lema La République 5 ECONOMIE Forum économique Japon-Afrique La RDC présente pour bénéficier de 3,200 milliards de yens du gouvernement nippon La République Démocratique du Congo participera aux assises du forum "Japon-Afrique qui se tiennent du 10 au 16 juin en cours, à Tokyo, au Japon en cours. Il sera question, pour la RDC de présenter des projets bancables afin de bénéficier de 3,200 milliards de yens du gouvernement nippon. La délégation congolaise, composée des responsables des secteurs-clés de l'économie nationale, notamment l'énergie, le transport et l'économie et commerce, quitte Kinshasa ce samedi 07 juin pour le Japon. Cette délégation sera conduite par le ministre de l'Economie nationale et Commerce extérieure, JeanPaul Nemoyato Bagebole. Avant le départ, cette délégation a tenu des réunions d'évaluation de différents projets à présenter aux investisseurs japonais pour des opportunités d'affaires en RDC. Au ministère du Commerce de l'Economie et Commerce, on souligne que le secteur de l'électricité est porteur d'espoir pour le développement de la RDC et nécessite 12 milliards de dollars américains pour sa matérialisation, laissant entendre que la Banque Mondiale soutient ce projet qui vise à augmenter la capacité installée du barrage hydroélectrique avec 120 millions de dollars américains. Si la Société Nationale d'Electricité s'est jointe à la délégation de Nemoyato, c'est pour illustrer que le secteur de l'électricité reste prioritaire. Des études ont montré ce secteur est porteur de développement. D'ailleurs un projet visant à mettre en marche Inga III est en cours d'exécution. Ce projet qui coûte 12 milliards de dollars et qui a obtenu le soutien de la Banque Mondiale avec 120 millions de dollars vise à augmenter la capacité du barrage hydro-électrique d'Inga. Une chose est aussi vraie, le Japon est présent en RD-Congo dans plusieurs domaine de développement surtout dans le domaine d l'éducation. A l'Institut National de Préparation Sociale (INPP) à travers l'agence JICA, le Royaume du soleil levant finance plusieurs projets pour la formation des jeunes rdcongolais. Notons que l'Empire du Japon, est présent en RDC à travers la JICA (l'Agence japonaise de développement pour la coopération internationale) dans les projets d'infrastructures, de l'eau, de la santé, de l'agriculture et de l'enseignement pour la formation et le renforcement des capacités. Selon la Chambre de Commerce et d'Industrie du Togo, ce Forum Economique Afrique-Japon est organisé par le Corps Diplomatique Africain de Tokyo et la Banque Africaine de Développement. En dehors des débats autour de thèmes liés aux secteurs de l'électricité et des ressources énergétiques, des infrastructures, de l'agriculture et de l'agro-business, de la santé et du tourisme, des sessions spéciales sont prévues pour permettre aux différents participants d'échanger avec leurs homologues Japonais sur les opportunités d'affaires qui existent au Japon R.B. Les étudiants de l'UNIKIN informés sur la place et le rôle social dans le système bancaire en RDC La place et le rôle social dans le système bancaire en RDC a été au centre d'une conférence débat jeudi à Kinshasa entre une importante délégation de l'Association congolaise des banques (ACB) et les étudiants de la faculté d'économie de l'Université de Kinshasa (UNIKIN). La délégation de l'Association congolaise des banques (ACB) était conduite par son président, Michel Losembe, qui a animé la rencontre. Ce dernier a introduit son intervention par un aperçu historique de l'association qui trouve son origine en 1952, par la volonté des textes du Constituant. Ce n'est qu'en 2013 que l'ACB s'est constituée en ASBL afin de poser des actes auprès des tiers et opposables à tous. L'ACB, selon lui, compte en son sein 18 banques agréées, selon trois catégories, à savoir : les banques locales, régionales et internationales et elle a pour objectif de représenter et de défendre les intérêts de l'association dans un cadre de partenariat auprès des tiers. Il a donné l'état de la contribution des banques agréées dans l'évolution du système bancaire qui fonctionnait en 2003 avec 90 millions USD de dépôt de la clientèle contre 3 milliards USD en fin d'exercice 2013. Il a fait savoir que pour la même période, le crédit à l'économie est passé de 30 millions USD à 3 milliards USD. Ce qui est une nette progression mais faible au regard de la même situation dans les pays voisin. Parlant de la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l'Etat, M. Losembe a fait observer qu'il s'agit d'un partenariat selon lequel, l'ACB a accepté d'accompagner le gouvernement dans la paie de ces agents et fonctionnaires. Cette opération a permis de Coopération économique Ghana -RDC Le Ghana veut ressusciter en RDC l'idée sur l'intégration régionale La République du Ghana veut veut ressusciter en RDC l'idée sur l'intégration régionale, partagée en son temps par les nationalistes Kwame N'Krumah et l'ancien premier ministre, Patrice Emery Lumumba. Cette idée avait abouti à la signature des accords des partenariats et d'échanges économiques entre les deux pays ,selon le vice-ministre Ghanéen, avant d'affirmer que son pays est parmi ceux qui ont enregistré un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 17%, Et de souligner que son économie est dominée par l'agriculture. Pour matérialiser cette démarche, Le vice-ministre ghanéen, Thomas Kwesi a échangé mardi à Kinshasa avec le ministre de l'Economie et Commerce, Jean-Paul Nemoyato Bagebole, sur des possibilités de développer des liens économiques entre ces deux pays. Le vice-ministre a également affirmé que l'attraction des investisseurs au Ghana est le résultat de la bonne gouvernance et de l'absence des conflits entre les communautés comme c'est le cas dans les pays d'Afrique Sub-saharienne. La démarche du gouvernement ghanéen, est consécutive à l'amélioration du climat des affaires à travers le guichet unique pour la création des entreprises en RDC. Le vice-ministre ghanéen a quitté Kinshasa, mercredi pour Accra avec l'espoir de voir cette coopération se matérialiser dans l'intérêt de deux peuples. R.B. maîtriser les effectifs du personnel de l'Etat et d'arrêter la gabegie financière dans ce secteur. Il a noté, par ailleurs, que la situation s'est sensiblement accrue avec le chiffre de 4.000.000 bancarisés et 380 représentations des structures bancaires sur l'ensemble du territoire national. Il a stigmatisé la faiblesse de l'état de l'épargne et des inégalités entre le PIB et du point de vue de la répartition de la croissance économique. C'est pourquoi, il a plaidé pour que des efforts supplémentaires soient déployés en vue de rapprocher ces différents paramètres économiques. Il a évoqué également les difficultés auxquelles les banques, en tant qu'entreprises, sont confrontées notamment le manque d'incitation fiscale pour les banques, l'environnement sécuritaire et juridique, les charges sociales et l'équipement des agences en infrastructures. S'agissant des perspectives, il a indiqué qu'elles sont favorables au regard de l'économie nationale qui est en pleine croissance et celle-ci doit se maintenir avec une meilleure répartition des richesses en vue de permettre notamment aux PME d'obtenir des crédits et de créer des emplois pour lutter contre la pauvreté. Pour ce faire, l'élément " confiance " est un facteur primordial entre les La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014 différents partenaires sociaux. C'est dans ce cadre qu'il a évoqué l'acquisition par les banques des nouvelles technologies en l'occurrence le " Mobile Banking " qui facilite à chacun les opérations de gestion de son compte bancaire. Un échange d'information et de vues enrichissant sous la modération du Pr Mabi Mulumba a permis aux étudiants d'être pleinement informés sur la bancarisation, le crédit bancaire et le taux directeur, l'embauche des jeunes dans les institutions bancaires et la place que les banques accordent à la microfinance. Auparavant, le Pr Mathias Nzanda Buana Kalemba, vice doyen chargé de la recherche scientifique à la faculté d'économe à l'UNIKIN, avait salué la présence de la délégation de l'ACB qui est venue apporter à ses étudiants les informations et les renseignements relatifs au fonctionnement du système bancaire congolais. Pour sa part, le président du Forum économique, Bruno Kabuya, a remercié l'ACB " de l'opportunité accordée aux étudiants de mieux appréhender les questions socio économiques de la RDC. Outre le président Michel Losembe, la délégation de l'ACB était composée de Mme Félicitée Singa et de MM. Hassan Wazni, Célestin Tshibuabua et Patrick Kabisi, respectivement 2ème, 3ème secrétaire général et directeur régional SADC à ECOBANK R.B. 6 La République SOCIETE Bandalungwa 50$ d'amende pour une dette de 2500FC ! Une vendeuse d'épices culinaires au marché d'Inga dans la commune de Bandalungwa avait la dette de 2500FC d'un fournisseur. Suite à une mésentente avec sa créancière, les deux femmes ont été sommé de payer chacune une amende de 50$ par la police. Une vendeuse d'épices culinaires au marché d'Inga dans la commune de Bandalungwa devait, depuis 3 mois une somme de 2500FC à son fournisseur pour des marchandises qu'elle avait pris. A chaque fois que Mme Louise la créancière passait au marché pour recouvrer sa dette, la vendeuse promettait toujours de payer, mais sans jamais s'exécuter. Le lundi 26 mai vers 16 heures, Mme Louise venait de son travail. Comme son chemin de retour passe par le marché où vend sa débitrice, elle y entrera et trouvera cette dernière en pleine activité. Mme Louise se pointant devant les marchandises prendra d'autorité une bouteille d'huile en lançant à la vendeuse : " Comme tu ne veux pas payer ma dette, je prend cette bouteille d'huile ". Mme Louise poursuivra son chemin pour mais la vendeuse d'épices courra vite au Sous-commissariat de la police sur avenue Kwilungongo et elle expliquera aux policiers qu'une certaine Louise était venue la menacer à son poste de travail. " Elle m'a même pris une bouteille d'huile !" conclura-t-elle sa plainte devant l'OPJ. L'homme en uniforme l'interrogera alors : " Pourquoi peut-elle faire ça ? Tu ne lui a rien fais ? ". La plaignante jura sur ses grands dieux : " Je ne sais pas pourquoi cette sorcière m'en veut ! ". Deux policiers se rendront avec la vendeuse chez Mme Louise. Sur les lieux les agents de police poseront la question à l'accusée : " Pourquoi astu pris la bouteille d'huile de cette femme ? ". Mme Louise répondra en donnant des détails : " Cette femme me doit de l'argent depuis trois mois. Chaque fois que je réclame mon dû, elle me répond toujours : 'Aujourd'hui je n'ai pas vendu les marchandises'. Mais ce soir je l'ai surprise avec au moins trois clients qui sont venus acheter les épices. Et, quand je réclamais le paiement de ma dette, elle me dira encore qu'elle n'avait pas d'argent. C'est la raison pour laquelle j'ai pris une bouteille d'huile pour ma dette de 2.500FC ". C'est ici que la vendeuse malhonnête changera sa version initiale. Elle avouera aux policiers " C'est vrai que j'ai sa dette de 2.500FC. Mais l'huile qu'elle a prise coûte 3.000FC ". Et Mme Louise lui dira alors de reprendre son huile et qu'elle ne lui réclamera plus ses 2.500FC. La commerçante réagira immédiatement : " Comme cette bouteille est entrée dans ta maison, je ne la reprendrai plus ". Mme Louise sortira encore 500FC qu'elle lui passera pour en finir. Mais, pour les agents de la PNC, l'histoire ne pouvait pas finir ainsi. Ils taxeront aux deux dames une amende de 50$ chacune. Les voyant hésitantes à payer, ils amèneront et l'accusée et la plaignante au Sous-commissariat. La vendeuse continuera à prétendre qu'elle n'a pas 50$ et que son mari était en voyage. Elle sera retenue au cachot. Mais Mme Louise dont les enfants payeront 50$ sera libérée à 20heures. KASENGELA BIAYI Solange (Stg/UPN) Le Lycée Tobongisa de BinzaOzone envahi par des magasins Depuis le mois de mars dernier, le Lycée Tobongisa situé à Binza-Ozone sur la route Matadi n°2 , est presque invisible aux yeux de passants à cause des boutiques qui obstruent les murs qui entourent sa concession. A l'intérieur de cette grande concession, s'y trouvent au moins 4 écoles réputées dont le Lycée Tobongisa, l'E.P. Tobongisa, le Lycée Notre Dame de la Providence et l'Ecole maternelle Mère de la Providence. Ces structures sont fréquentées par beaucoup d'élèves venant des différents quartiers et communes de la ville- province de Kinshasa. Cette concession abrite aussi le couvent des religieuses de la Congrégation des Sœurs de Marie, les habitations de quelques professeurs et autorités scolaires. Le problème actuellement est que les passants ne savent plus identifier les écoles de cette concession. D'autres se demandent cette dernière appartient désormais à la société Congo Futur. Selon quelques renseignements pris sur place, les boutiques construites le long du mur de cette grande école appartient aux vendeurs chassés il y a plusieurs semaines à l'UPN qu'ils avaient encerclé avec leurs magasins. Certains concitoyens estiment que c'est une excellente façon de rentabiliser l'espace du Lycée Tobongisa. Mais une question se pose : les raisons qui avaient milité pour la destruction des magasins à l'UPN ne sontelles pas valables pour le Lycée ? Car celui-ci est aussi un lieu d'apprentissage et de formation avec plus d'exigences d'ailleurs car il encadre des tout-petits contrairement aux jeunes de l'UPN plus responsables de leurs agissements. KASENGELA BIAYI Solange (Stg/UPN) Assemblée générale de la Socearuco Plaidoyer pour les peuples autochtones ( Pygmées ) Les peuples autochtones ( Pygmées ) ont cogité sur leur sort, le vendredi 6 juin dernier au cours de l'assemblée générale de la Société civile environnementale et agrorurale ( Socearuco ), tenue en la salle paroissiale de notre dame de Fatima dans la commune de la Gombe. Devant les représentants du gouvernement et des partenaires au développement, les peuples autochtones qui depuis des lustres se sentent toujours lésés, ont à traves cette rencontre, revendiqué leur intégration sociale et l'éradication de toutes formes de discriminations et de violences exercées sur eux par les peuples bantous, notamment dans la province de l'Equateur, de Bandundu représentées à cette assemblée. 1. Pour le président de la Socearuco Frère Okita dont l'Ong a reçu mandat de défendre auprès des décideurs, la cause des peuples autochtones, ces derniers aspirent aussi bien au développement comme tous les congolais, contrairement à ceux qui veulent toujours les taxer des hommes et des femmes primitifs. Suivant les témoignages faits à cette occasion parles représentants des peuples autochtones dans ce même chapitre de marginalisation , certains chefs coutumiers notamment de la province de l'Equateur sont pointés du doits pour avoir entretenu la discrimination des peuples autochtones pygmée ou batwa,lesquels sont depocedés des terres des forets, des confits fonciers à décourager pour éviter le pur. 2. Fort de ces faits discriminatoires et de marginalisation, les participants à cette assemblée ont à travers une La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014 déclaration, demandé au pouvoir organisateur de la société congolaise qu'est l'Etat, de tout mettre en œuvre en vue de faciliter aux peuples autochtones pygmées leur intégration sociale . 3. Les participants en cette assemblée ont remercié aussi de vive voix la Socearuco et son président Okita ,pour avoir accepté à travers cette rencontre, de servir de plaidoyer à la cause des peuples autochtones pygmées Gaston Liande La République 7 KATANGA Les miliciens Maï-Maï sur les traces de Boko Haram Les miliciens Maï-Maï ont incendié environ 870 maisons dans une dizaine de localités de la chefferie Mwenge, en territoire de Pweto , entre les 7 et 8 mai derniers. Cette information est confirmée, vendredi 6 mai à Lubumbashi par des sources tant officielles qu'indépendantes. Ces sources indiquent également que le chef de guerre Kyungu Mutanga Gédeon est réapparu, le 23 mai dernier, au village Kapangwe dans le groupement de Kyona Nzini, toujours dans la province du Katanga. Ce mouvement d'hommes armés inquiète les populations locales et les acteurs humanitaires. Les villages les plus touchés sont : Katubilwa, Lukenshi, Kaswatula, Kazeba, Wemba et Mukunda. Ces attaques ont provoqué un nouveau mouvement des populations, affirment des sources de la région. Dans un meeting populaire tenu à Kapangwe le 23 mai dernier, Kyungu Mutanga Gédeon était accompagné d'une centaine de miliciens armés. Sur place, il a désigné trois commandants, et les a affectés sur trois axes dont celui vers Mitwaba. Selon les ONG locales, Gédeon aurait recruté des habitants des villages de Kampangwe, Kitondwa et Mutendele au sein de son groupe armé. Les acteurs humanitaires basés à Pweto se disent inquiets. Ils sont obligés de réduire leur mouvement dans un rayon de près de 30 Km du centre de Pweto. De son coté, le commandant de la 6e région militaire, général Mbwayama Nsiona assure qu'il n'y a pas un regain d'insécurité. Malgré le départ des casques bleu de Pweto, les FARDC poursuivent les opérations militaires, a affirmé le général Mbwayama Nsiona qui a promis de mettre fin à cet activisme des miliciens d'ici la fin de la saison sèche. Le 29 mai dernier, le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, avait plaidé pour leur retour des casques bleus dans le territoire de Pweto. Selon lui, l'insécurité persiste au Nord du Katanga et le grand défi demeure également l'épineuse question des déplacés internes dont le nombre s'élève à 500 000 personnes. RO Mines Deux creuseurs blessés par balles dans la carrière artisanale d’or à Musebe Deux creuseurs ont été blessés par balles le dans la carrière artisanale d’or de Musebe localité située à plus de 120 Km dans le territoire de Nyunzu où quelques militaires venus de Nyunzu voulaient s’approprier des puits d’or appartenant aux creuseurs civils à Musebe, indiquent les sources de la Police nationale congolaise (PNC/ Tanganika). Les mêmes sources précisent que le major Willy Banga Banza, commandant de compagnie des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) basée à Nyunzu, en mission à Musebe, s’est La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014 fracturé en voulant échapper aux tirs des militaires dans cette carrière. Une mission de l’auditorat militaire de Kalemie conduite par le capitaine Bikayi est descendue à Musebe pour s’enquérir de la situation. RO 8 La République NATION La monarchie dans les églises en RDC Neema enterre Sikatenda ! Depuis plusieurs années déjà, l'on continue de noter ce que d'aucuns qualifient de " monarchisation " dans des églises à Kinshasa. Car, nombreuses sont aujourd'hui ces assemblées chrétiennes qui sont dirigées par les épouses ou les fils biologiques des pasteurs titulaires ou fondateurs, décédés ou brisés par la maladie ou autre handicap physique ou mental, ou encore en séjour prolongé à l'étranger ou détenu en prison. Ce, alors que le pouvoir devrait être légué temporairement ou directement au pasteur adjoint reconnu par toute l'assemblée. Du moins comme indiqué dans presque tous les statuts présentés pour l'obtention de personnalité juridique. Ce fait commence à crever davantage les yeux et à boucher les oreilles que l'on en parle à haute voix sur les places publiques : à bord des transports en commun, aux arrêts des bus, dans des bistros, etc. Ici, l'on cite le cas du pasteur Mbiye Mulaya, de l'église " Cité de Béthel ", écrasé par la maladie depuis plusieurs années, est aujourd'hui remplacé par son fils Moïse Mbiye, que tout le monde connaît comme chantre. Il en est de même du prophète Sikatenda Iyadi de l'" église de Dieu vivant de Sikatenda ", décédé en septembre 2005 et directement remplacé par son fils Neema Jacques qui vivait en France. A cela, l'on épingle les cas de l'église " Arche de Noé ", où le sceptre était tenu par l'épouse de pasteur dénis Lessi, pendant toute la durée de celui-ci à la prison centrale de Makala ; et de l'église " Armée de victoire " dirigée par l'épouse de l'archi-bishop Kutino Fernando en détention depuis 2006. Des exemples sont légions dans des " petites " églises qui fourmillent dans les quartiers tant à Kinshasa qu'à l'intérieur du pays. Dans toutes ces assemblées règnent des royautés qui ne s'en cachent plus. Pourquoi la couronne se donne du père au fils ou de l'époux à l'épouse ? Pourquoi ne pas la donner au pasteur adjoint ou autre personnalité établie solennellement ? Ici, les réponses à toutes ces questions ne sont pas à aller chercher dans le vent. Beaucoup d'églises sont des entreprises privées qui appartiennent à leurs fondateurs et à leurs familles biologiques. Ce n'est pas par hasard que les épouses des pasteurs titulaires se mettent toujours devant aux côtés de leurs époux. Il en est de même des fils ou filles qui s'affichent à la place d'honneur. Comme des petits princes ou des petites princesses. Ils sont respectés, bien considérés, vivent des dîmes et offrandes obtenues avec forces menaces proférés à travers des versets bibliques, et attendent tranquillement la succession. Comme dans une monarchie. Ce système qui tend à se généraliser dans des églises dites de réveil, cause des remous, des tensions qui cachent très mal des divergences qui sont à la base de division au sein de ces assemblées. Le cas de l'Eglise de Dieu vivant de Sikatenda est patent. Non seulement que l'adjoint de Sikatenda père était mécontent de la succession, mais le fait que le fils Neema ait changé le slogan " Nzambe na Sikatenda " par " Nzambe na Neema " a poussé le pasteur Jules Bumba et ses affidés à emballer clics et clacs, et à claquer la porte de l'église. Des remous sont aussi signalés à la Cité Béthel chez les Mbiye, à l'Armée de victoire… Cependant, certains adeptes de ces églises ne trouvent pas de mal d'être conduits par les épouses et les fils de leurs pasteurs. Pourvu qu'ils soient utilisés par le Saint Esprit et marchent dans la vision du pasteur titulaire. Quoiqu'il en soit, la monarchie s'installe au sein des églises de réveil, où l'on note des remous et des tensions de tous genres. Une situation qui livre les enfants de Dieu à la merci de la voix du serpent ancien. Ange Ilunga Meta/ Stagiaire-Ifasic Transport en commun Le " demi-terrain " toujours pratiqué sur le tronçon Upn-Matadi Mayo Les transporteurs véreux des de taxis et taxi-bus ne désarment pas sur le tronçon Upn-Matadi Mayo dans la commune de Mont-Ngafula, route Matadi. .Avides de gain facile et rapide, ces inciviques se livrent toujours à la pratique honteuse et décriée de " demi-terrain " ; à savoir sectionner l'itinéraire normale d'une course en 2 ou 3 pour gagner plus d'argent. Cette pratique méchante préjudicie les clients pressés, qui prennent place à bord de leurs véhicules car obligés de dépenser le double ou le triple de ce qu'ils ont prévu. C'est notamment aux heures de pointe, le matin que les Kinois habitant les quartiers Cité Pumbu, Cité verte et Matadi- Mayo sont soumis aux caprices de ces Avec le ministère de la Puissance du nom de Jésus-Christ L'évangéliste JO Kiziamina en prière de 50 jours L'évangéliste international Jean Oscar Kiziamina a renoué avec force ses activités évangéliques depuis qu'il a quitté l'hémicycle du Palais du peuple où il exerçait les fonctions de député national. Après une campagne d'évangélisation réussie au Cameroun, il conduit actuellement le ministère " La puissance du nom de Jésus-Christ " dans une grande campagne de prières et de grâces de 50 jours en son église sise au N°2 de l'avenue Kimwenza à Kalamu. Depuis le 5 mai, des centaines de fidèles et personnes invitées s'y rendent chaque jour pour des prières de feu et des prédications gravitant autour du thème général : " Que vois-tu ? ". Sur place, l'apôtre Philippe Kwakenda n'a pas hésité à donner ses impressions. " Voyez l'engouement que suscitent ces prières ! Ceux qui croyaient que JO Kibila était fini doivent certainement changer d'avis. Qu'ils viennent prier avec nous car nous sommes ici jusqu'au 25 juin " confiait-il à la sortie d'un culte. Le souhait de plusieurs chrétiens et hommes de Dieu rencontrés sur place était que l'évangéliste Kizimina Kibila reste dans cette manière de faire pour sauver l'église de l'apostasie. Franklin Ilomo (Stg IFASIC) transporteurs malhonnêtes. De Matadi-Mayo à l'Upn, le prix de la course qui revient normalement à 300 F, prend de la hauteur, c.à.d.600Fc, lorsqu'il est taxé en demiterrain. En dehors des petites courses par fraction de l'itinéraire officiel fixé par l'Hôtel de ville , les transporteurs de MatadiMayo passent outre mesure le tarif de 700 Fc fixé par la ville, qui atteint les 1000fc la course sur le tronçon qui relie le centre ville à cette contrée de la capitale de la RDC. Les habitants de cette partie de la ville-province de Kinshasa auront la tache facile en ce qui concerne le transport en commun, que lorsque la société de Transport du Congo (Transco) aura à exploiter la ligne Matadi-Mayo. Ce qui, dépend de la fin des travaux de réfection en cours sur ce tronçon. Gaston Liande Lisez et faites lire La République La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014 La République 9 INTERNATIONAL La Banque mondiale prévient d'un fléchissement de la croissance chinoise Tout en maintenant sa prévision de croissance du PIB chinois en 2014 à 7,6 %, contre 7,7 % en 2013, la Banque mondiale a prévenu vendredi que la croissance de la Chine était destinée à ralentir ces prochaines années, le pays cherchant à rééquilibrer son modèle économique, actuellement menacé par le poids des dettes locales et un risque de bulle immobilière. Pour 2015, la Banque mondiale a également conservé dans ce nouveau rapport sa prévision de 7,5 % de croissance pour la deuxième économie mondiale, mais a légèrement revu à la baisse celle pour 2016, à 7,4 % contre 7,5 % auparavant. Mais " la croissance de la Chine continuera à ralentir à moyen terme, et les changements structurels se feront évidents ", a estimé la Banque mondiale, en référence au rééquilibrage voulu par Pékin en faveur de la consommation et au détriment de l'investissement. La croissance économique chinoise a baissé à 7,4 % au premier trimestre de cette année, au plus bas depuis dix-huit mois, même si des chiffres récemment publiés montrent une relative embellie de la production manufacturière en mai. " Le rééquilibrage sera inégal, illustrant les tensions entre les tendances structurelles et les mesures de gestion de la demande à moyen terme ", a commenté Chorching Goh, économiste en chef de la Banque mondiale pour la Chine. Parmi les autres risques auxquels sera confrontée la Chine à moyen terme, la Banque mondiale relève le ralentissement du secteur immobilier - traditionnel moteur de croissance dans l'immense pays en voie d'urbanisation rapide - et les incertitudes qui pèsent sur le secteur des exportations, très dépendant de la conjoncture mondiale. De son côté, le Fonds monétaire international (FMI) avait estimé en avril que la Chine enregistrerait 7,5 % de croissance en 2014 et 7,3 % en 2015, à condition qu'elle poursuive ses efforts pour rééquilibrer son économie. Les autorités chinoises ont récemment promis d'accélérer des réformes économiques devenues urgentes, en accordant plus de place aux capitaux privés, en libéralisant le système financier, en renforçant la demande intérieure et en réservant un meilleur accueil aux investisseurs étrangers. Mais ces engagements tardent à se concrétiser, selon les analystes. Le gouvernement à Pékin s'est fixé pour 2014 un objectif d'" environ 7,5 % " de croissance du PIB. BBL Terrorisme Des généraux nigérians ont armé Boko Haram Le problème du Nigéria avec Boko Haram est peut-être plus profond que ce que l'on a cru d'abord. Alors que le groupe islamiste responsable de l'enlèvement de centaines d'écolières a augmenté le nombre d'attaques au nordest du Nigéria, on apprend qu'il bénéficie de l'aide de l'armée nigérianne. "Dix généraux et cinq autres officiers militaires supérieurs ont été reconnus coupables, en cours martiales, de fournir des armes et des informations à des extrémistes de Boko Haram, selon les informations rapportées mardi par un journal nigérian de référence", explique l'agence AP. AP en dit un peu plus: L'information intervient après des mois d'allégations de la part d'hommes politiques et de soldats qui avaient dit à l'Associated Press que des officiers supérieurs aidaient des extrémistes islamistes et que des soldats de base allaient même se battre auprès des insurgés avant de retourner dans leurs campements militaires. Ils disaient que les informations fournies par les officiers de l'armée avaient aidé les insurgés à tendre des pièges à des convois militaires et à attaquer des casernes, et des avant-postes dans ses bastions du nord. Le président Jonathan Goodluck avait dit l'an dernier croire que certains membres de l'armée, et même de son propre gouvernement, y compris des ministres de son cabinet, sympathisaient avec Boko Haram voire y appartenaient. L'armée nigérianne a démenti, mais ce démenti est contredit, comme le remarque la BBC, par les propos du ministre de l'Intérieur Abba Moro qui dans une interview a assuré que "l'identification par l'armée de soldats qui sapaient la lutte contre les insurgés était une bonne nouvelle, et que cela envoyait un message fort aux autres officiers en poste". BBL/AFP Lisez et faites lire La République La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014 10 La République CULTURE Festival Cinéma au féminin Plus de vingt films à l'honneur Le festival Cinéma au féminin, en sigle "Cinef", va se dérouler du 10 au 14 juin 2014 à Kinshasa. Une vingtaine de films des réalisateurs congolais seront à l'honneur sur plusieurs sites à travers la ville province de Kinshasa, en l'occurrence à l'Institut Français, à l'Amphithéâtre de l'Unikin, au terrain municipal de Bandalungwa, à Don Bosco à Masina. La soirée d'ouverture va intervenir le mardi 10 juin à l'Institut français avec le film "Pourquoi moi ?" Une fiction de Francine Nyakabua ; "Noire ici, Blanche là-Bas" un documentaire de Claude Haffner (France/Mbuji-mayi) et une fiction de "Sœur Oyo", une fiction de la réalisatrice Monique Mbeka Phoba. Ledit festival est initié par l'Association des femmes cinéastes congolaises, en sigle AFCC. Selon la coordonnatrice de ce Festival, la cinéaste Clarisse Muvuba, à travers cet événement, l'accent est mis sur la qualité des images, mais également sur l'expertise des réalisatrices congolaises. L'approche genre a été mise en compte en associant aussi des réalisateurs hommes, entre autres, Hallain Paluku et Franck Minani. Ce festival aligne des films documentaires et de fiction. Il est prévu aussi des ateliers, séminaires et conférences sur le cinéma. A cet effet, la rédaction revient sur le film fiction de la réalisatrice congolaise, Clarisse Muvuba, programmé dans cette fête culturelle à Kinshasa. Le deuil ça se fête à Kinshasa Ce film genre fiction planche sur les débordements des funérailles à Kinshasa et toutes les scènes obscènes et perverses qui se déroulent presque sur toute la ville de Kinshasa en particulier et sur toute la Rd Congo en général. Les cérémonies funéraires à Kinshasa se transforment le plus souvent à des moments récréatifs à Kinshasa… où tous les commérages se tissent devant la chapelle ardente, où se joignent les sapeurs qui rivalisent des griffes de grands couturiers du monde ; où certaines femmes maquillées comme des voitures volées s'amènent en quête des princes charmants. Cette peinture vient renforcer le synopsis de la réalisatrice congolaise Clarisse Muvuba à travers les pellicules de son film genre fiction de 24 minutes intitulée "Olongo". L'artiste fait un arrêt image sur des scènes dignes de la kinoiserie. Ce thème véhiculé par l'artiste cadre avec le quotidien kinois avec une certaine touche de particularité…Le deuil ça se fête à Kinshasa. Et pour ce faire, Clarisse Muvuba rapporte une réalité locale purement kinoise. Comme un reporter en quête d'un fait d'actualité, cette jeune réalisatrice braque son objectif sur Olongo. Ce dernier est un grand griot de deuil. Un jour, une idée lui passe par la tête, de se faire passer pour un mort. Et, avec comme objectif d'assister à ses funérailles. Olongo comme dans une salle de spectacle, il se range sur un siège afin d'entendre les commérages à propos de sa mort. Imaginez la suite…C'est une suite de scènes qui reflètent les réalités de cérémonies funéraires à Kinshasa. Parmi ceux qui viennent se recueillir d'une part, les commères s'affichent au premier plan devant la dépouille mortelle. Elles racontent tout sur l'illustre disparu en vrai et en faux. Et d'autre part, les danseurs s'activent sur la scène du deuil. Et, les femmes aux postérieurs fournis, s'illustrent dans des danses endiablées pour arracher les regards des hommes nantis. C'est le point fort de cette fiction qui relance un débat sur les débordements des funérailles à Kinshasa et toutes les scènes obscènes et perverses qui se déroulent. Ce film a bénéficié du soutien du Fonds de promotion culturelle. Beni J. Dinganga Les professeurs Tshiunza Mbiye et Ka-Mana publient "Le nouvel homme congolais" Les professeurs Tshiunza Mbiye et Ka-Mana viennent de publier un livre intitulé "Le nouvel homme congolais" aux éditions du Cerdaf. Le vernissage de cet ouvrage de 145 pages, qui met en scène un débat entre un philosophe et un économiste, a eu lieu dernièrement à Kinshasa. Les auteurs prêchent les valeurs éthiques pour sortir la République démocartique du Congo de la crise économique et socioculturelle. Tshiunza Mbiye et Ka-Mana estiment que l'ultra capitalisme actuel est un échec total pour la Rd Congo. Le pays devrait, selon eux, développer une "économie humaine". "Nous sommes à l'heure d'une économie tournée vers un avenir de réussite pour tout le monde au lieu de l'économie des inégalités, des injustices et de la domination des uns sur les autres comme c'est l'économie ultra capitaliste actuelle. La misère, la pauvreté, les inégalités destructrices sont les signes de l'effondrement des valeurs. Et l'économie humaine est fondée sur les valeurs, c'est-àdire sur une éthique capable de promouvoir la solidarité, la générosité et la réussite partagée", explique Ka-Mana. Ce philosophe estime que l'économie de solidarité et de générosité permettra à chaque Congolais de vivre mieux qu'avant. Le Livre "Le nouvel homme congolais" est disponible à Kinshasa dans les librairies Mediaspaul. B.J.D Désormais JB Mpiana et son groupe à l'Atmosphère du Grand Hotel Kinshasa tous les vendredi Allant de succès en succès, JB Mpiana et ses poulains "les Anges adorables" vont désormais se produire chaque vendredi au night club "Atmosphère" du Grand Hotel Kinshasa. Les amateurs de la bonne musique de Wenge Bcbg et tous les amis fervents des "bilokos" sont conviés à cette fête hebdomadaire qui ne désempare pas. L'orchestre "Wenge Bcbg", la machine de musique est au mieux de sa forme. Alors que sous la conduite de son leader charismatique Mukulu Wa Bakulu JB Mpiana, il se trouve au studio pour finaliser son nouveau disque baptisé "Balle de match", cette formation musicale ne désarme point. Là, en attendant le nouveau disque dont ils auront droit à quelques esquisses le vendredi, Savatore de la Patria et ses poulains sont, une fois de plus, déterminés à faire valoir leur leadership du clan Wenge à travers des productions dont on parlera encore plus. Beni J. Dinganga La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014 La République 11 SPORTS Ligue des champions de la CAF Large couverture du duel Mazembe-Zamalek Le décor pour le match Mazembe-Zamalek de ce 8 juin à 15 heures de Lubumbashi est déjà planté. Outre le retour du TP qui s'était retiré en Zambie pour une mise au vert et l'arrivée des Egyptiens annoncée pour hier vendredi, la CAF a retenu 5 chaines internationales pour diffuser en direct le derby. Il s'agit de BeIN Sports 10 HD, LC2(AFNEX), SABC1, Canal Plus (Foot24) et Nyota TV. Ces médias qui sont tous sur satellite permettront sans doute à tous, fans et adversaires des badianguenas, de vivre en temps réel la rencontre. Cette couverture très élargie mérite d'être signalée car elle n'est pas offerte aux autres rencontres de la ligue des champions(Hilal-V.Club ; Espérance de Tunis-CS Sfaxien et Ahly Benghazi-ES Sétif) qui sont à deux, trois ou quatre diffuseurs. Mêmement d'ailleurs pour les matches de suffisamment de ressources pour remporter la victoire. Les attaquants Aly Mbwana et Thomas Ulimwengu qui avaient des problèmes de santé il y a quelques jours sont au meilleur de leur forme. Le président Moïse Katumbi a appelé tous les fans à soutenir à fond le TP Mazembe afin de mettre toutes les chances de son côté pour arracher les trois points. Après la rencontre du week-end, il lui restera deux matches à l'extérieur. la Coupe de la CAF. De la part des télévisions qui paient de l'argent à la CAF pour les droits de diffusion, cet intérêt pour la rencontre de Kamolondo reflète sans nul doute l'immense intérêt que suscite le TP Mazembe et accessoirement le Zamalek SC auprès de leurs téléspectateurs. A Lubumbashi où les Corbeaux sont revenus après un stage bloqué à Ndola, tout l'effectif est sur un bon pied. Les matches amicaux en Zambie contre Roan United (4-1) et Zesco United (1-1) ont démontré que le groupe a Mayonde Kolongo Coupe du monde Brésil 2014 A quelques heures du coup d'envoi ! Le coup d'envoi de la 20ème Coupe du monde de football Brésil 2014 intervient ce jeudi 12 juin à Sao Paulo avec le match Brésil-Croatie. Mais deux heures plus tôt, il y aura une imposante cérémonie d'ouverture où le pays organisateur, comme d'autres bien avant lui, tentera de se montrer sous son meilleur jour car l'événement sera suivi sur toute la planète. Autant jeter un regard global sur ce big event avant de se plonger dans l'ambiance de la compétition qui va jusqu'au ... juillet J'aime toujours rappeler une anecdote où je fis éclater mes talents de communicateur. En 2002, un Belge en séjour au Congo avec son ami Brésilien tenta de dire à ses jeunes frères ce qu'est le Brésil. Il y a alla par la géographie sans que cela émeuve les gosses. Voyant leur incompréhension, son ami qui s'exprimait bien en français évoqua la salsa, le carnaval de Rio sans plus d'effet. Je dus intervenir pour faciliter les présentation. " Connaissez-vous Ronaldo ? ". " Oui " répondirent en chœur les enfants. " L'homme que voyez, dis-je alors en pointant le gars qu'on voulait présenter, est son petit frère ". " Ah, il est Brésilien !" s'exclamèrent en bloc les enfants avec un grand sourire…. Aux quatre coins de la planète où se joue le football, les noms de Pélé, Ronaldo, Ronaldhino ou Kaka sont plus indicatifs de ce pays que celui d'un quelconque chef d'Etat l'ayant dirigé. Qu'à cela ne tienne, le Brésil géant économique en Amérique du Sud est plus que le football comme nous le montre sa carte postale chiffrée. Mayonde K. Le BRESIL en chiffres Profils du pays Capitale : Brasilia Superficie : 8.514.880 km² Nature de l'Etat : République fédérale basée sur une démocratie parlementaire. La constitution du Brésil donne des pouvoirs importants au gouvernement. Niveau de développement : Pays à revenu intermédiaire (tranche supérieure), Marché financier émergent. 7ème économie du monde avec de fortes inégalités ; premier producteur de sucre et de café au monde. IDH* : 0.718/1 IDH (rang mondial) : 79/ 187 Population Population totale : 198.656.019 Accroissement naturel : 0,9% Densité : 23 habitants/km² Population urbaine : 84,9% Population des principales villes (banlieue inclue) : São Paulo (21.000.000) ; Rio de Janeiro (12.500.000) ; Salvador (3.650.000) ; Fortaleza (3.650.000) ; Belo Horizonte (5.850.000) ; Brasilia (3.875.000). Origines ethniques : La population brésilienne est blanche à 53.7%, métis à 38.5%, noire à 6.2%. 0,9% appartiennent à d'autres minorités ethnique (Indiens, Arabes, Japonais) et 0,7% sont non catégorisés. Langue officielle : Portugais Autres langues parlées : L'anglais est la première langue étrangère parlée au Brésil. L'espagnol est généralement compris par la population brésilienne. Le français est encore parlé par environ 570.000 personnes. Langue(s) des affaires : Portugais, anglais et espagnol. Religion : Malgré une très forte tradition catholique, la liberté religieuse est reconnue et pratiquée depuis plusieurs décennies. Les religions d'origines africaines ont été légalisées dans les années 1950, et de nombreuses églises néo pentecôtistes se sont ouvertes depuis la fin des années 80. Taux d'alphabétisation : 88,6% Monnaie locale : Real Brésilien (BRL) Taux de change au 6 juin 2014 1 BRL = 0,4379 USD, 1 USD = 2,2837 BRL 1 BRL = 0,3216 EUR, 1 EUR = 3,1093 BRL Source : www.planetexpert.com Coupe du monde de la FIFA 2014 en bref Organisateur Édition Pays hôte Date Nations Épreuves Site(s) FIFA (Fédération internationale de football association) 20e Brésil (Amérique du Sud) du 12 juin 2014 au 13 juillet 2014 32 (204 en phases qualificatives) : Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes : États-Unis ; Costa Rica ; Honduras et Mexique. Europe : Belgique ; Italie ; Allemagne ; Pays-Bas ; Suisse ; Russie ; Bosnie-Herzégovine ; Angleterre ; Espagne ; Croatie ; Grèce ; Portugal et France. Asie (AFC) : Japon ; Corée du Sud ; Iran et Australie Afrique (CAF) : Algérie ; Cameroun ; Côte d'Ivoire ; Ghana et Nigeria. Amérique du Sud : Brésil ; Argentine ; Colombie ; Chili ; Équateur et Uruguay 64 rencontres Les douze villes hôtes[21]: Belo Horizonte (Minas Gerais) ; Brasília (District fédéral) Ministerios Cuiabá (Mato Grosso) ; Curitiba (Paraná) ; Fortaleza (Ceará) ; Manaus (Amazonas) ; Natal (Rio Grande do Norte) ; Porto Alegre (Rio Grande do Sul); Recife (Pernambouc) ; Rio de Janeiro (Rio de Janeiro) ; Salvador (Bahia) et São Paulo (São Paulo) Classement Groupe A Al Hilal - A.S V. Club : (1-0) La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014 EQUIPE PTS J DIF 1 Al Hilal Omdurman 6 3 1 2 Al Zamalek Cairo 3 2 0 3 Mazembe Englebert 3 2 0 4 V. Club 3 3 -1 12 La République POINT CHAUD Répondant aux inquiétudes des Américains Kagame : "Ceux qui veulent déstabiliser le Rwanda peuvent être tués en plein jour" Le président rwandais répond au département d'État américain qui s'est dit "inquiet des arrestations et de la disparition de dizaines de citoyens rwandais". Le président rwandais Paul Kagame a rejeté les critiques faisant état d'arrestations arbitraires, menaçant même ceux qui cherchent à déstabiliser le Rwanda d'être "tués en plein jour", a rapporté vendredi la presse locale. Mercredi, le département d'État américain s'était dit "vivement inquiet des arrestations et de la disparition de dizaines de citoyens rwandais" et avait appelé Kigali à "s'expliquer sur le sort des personnes arrêtées au cours des deux derniers mois et actuellement en détention". Lors d'un déplacement jeudi dans l'ouest du Rwanda, Paul Kagame, faisant référence à "ceux qui parlent de disparitions", a averti : "Nous allons continuer à arrêter plus de suspects et si possible tuer en plein jour ceux qui tentent de déstabiliser le Human Rights Watch pays", selon ses propos avait tiré le signal d'alarme rapportés par le journal The Le gouvernement rwandais East African. avait déjà vivement répondu aux critiques américaines, affirmant "agir légalement pour répondre à de graves menaces pour sa sécurité" causées par les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ces rebelles hutu rwandais qui sévissent dans l'est de la RD Congo et accusés par Kigali d'avoir pris une part active au génocide de 1994 au Rwanda, qui fit en trois mois environ 800 000 morts, essentiellement issus de la minorité tutsi. Une véritable saison apocalyptique de machettes qui est à mille diables de s'effacer de la mémoire du dictateur rwandais, qui se complaît à agir comme un néonazi. "Un processus judiciaire est en cours, déclenché par de récentes attaques des FDLR" ayant fait plusieurs tués dans le nord du Rwanda, avait expliqué le gouvernement rwandais. En mai dernier l'ONG de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch, a dénoncé une vague de "disparitions forcées" au Rwanda. Sûrement une œuvre qui porte la signature de Paul Kagame, qui ne veut pas des Hutu sur les mille collines. Pourtant, ces sujets voudraient vivre normalement dans leur territoire national. La semaine dernière, près d'une centaine de rebelles hutu rwandais, soit une faible partie de la rébellion qui compte entre 1 500 et 4 000 hommes selon les sources, a fait reddition dans l'Est congolais. Les rebelles réclament un dialogue avec Kigali, qui le leur a toujours refusé. C'est ici que la communauté internationale, notamment les Etats-Unis qui se comportent en gendarmes du monde, est appelée imposer le retour de ces génocidaires et un dialogue inter-rwandais à l'effet de ramener la paix dans ce pays qui dérange franchement toute la région des grands lacs. Boendy BL Echos de la Primature/ Journée porte-ouverte Matata Ponyo donne une leçon d'histoire à 357 élèves Ils sont 357 écoliers de 5 écoles de la ville de Kinshasa à avoir franchi le portail de la Primature, hier vendredi 06 juin 2014. Cette visite des enfants s'inscrit dans le cadre des journées "porte ouverte" qu'organise depuis peu l'H^^otel du Gouvernement dans le but de se rapprocher davantage des administrés. Pour la rencontre d'hier, les écoles Mgr Bokeleale Lisanga, Complexe scolaire Minzoto, Complexe scolaire Saint Michel (Bandalungwa), Collège Saint Modeste (Kinkole) et Complexe scolaire Elu (Masina) ont été à l'honneur. Un échantillon représentatif des quatre points cardinaux, mais aussi de la division pauvres - nantis de la ville de Kinshasa. Le Premier Ministre toujours proche des élèves Vraisemblablement au courant de la réalité, le Premier Ministre Matata Ponyo n'a pas manqué d'exhorter les enfants au travail, mais aussi à l'assurance de leur avenir qui n'est pas nécessairement lié à la qualité de leur habitat actuel. "J'ai habité un quartie pauvre, cela ne m'a pas empeché de devenir ce que je suis aujourd'hui", a expliqué le patron de l'Exécutif national aux jeunes venus de Masina ou Kinkole. Le Premier Ministre a miroité aux élèves les fonctions de Président de la République, Premier Ministre, Ministre, Directeur général... quitte à se vouer aux études et à bien travailler. Avant de procéder à l'immortalisation de la rencontre, les élèves ont tenu, par deux questions directes, à découvrir la devise du Premier Ministre et son projet pour l'Enseignement primaire. Matata s'est voulu à son tour direct en annonçant aux enfants que sa devise s'articule autour de Dieu Famille - Travail. Alors que son projet pour l'Enseignement primaire prend appui sur le Programme du Président de la République, à savoir la gratuité de l'enseignement à ce dégré fondamental. Programme mis en branle de façon progressive. Dans le m^^eme élan de pédagogie, Matata Ponyo a replongé les élèves dans l'histoire du pays, en leur apprenant les vertus du travail, à travers notamment le premier Premier Ministre du Congo indépendant, qui travaillait dur en passant les nuits à l'Hotel du Gouvernement. Figure que les enfants ont découvertes, au m^^eme moment que d'autres représentant les différents Premier-ministres que les pays a connus jusqu'aujourd'hui. LR La phrase du jour «Vos réactions caractère» La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014 révèlent votre (Mike Murdock)
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