F:\La République 707 du 07 Juin

Quotidien d’information générale - Série III n°
707
Prix : 2000 Fc
Directeur de Publication : Jacques Famba
Tél. 0899311288 - 0998190510 Courriel : [email protected],
www.nyota.net
La monarchie dans les églises en RDC
Neema enterre
Sikatenda !
(8)
KATANGA
Les miliciens Maï-Maï sur les traces de Boko Haram
(9)
(7)
Chronique
Nul n'est interdit de séjour
au pays du rêve !
La nuit, alors que je pensais au phénomène
Boko Haram, qui commence à fâcher tout le
monde, un pote, à qui on a souhaité plein de
choses à l'occasion de son anniversaire de
naissance sur Facebook, me balança ce texto:
" Un enfant à qui les adultes ont appris à
marcher, ne les remercie pas aussitôt après,
car il ne sait pas encore parler! Comme moi
je sais parler, je m'empresse de vous
remercier de tout mon cœur pour votre
marque d'amour, d'amitié et de sympathie
on ne peut plus spontanés, à l'endroit de ma
modeste personne, à l'occasion de mon
anniversaire hier le 5 juin! Sincèrement, cela
me fait un certain bien au point que j'ai dû
écraser une larme au milieu de la nuit!
Comment, bon Dieu, résister...
(Texte en page 3)
ECHOS DE LA PRIMATURE
(12)
Matata Ponyo donne une
leçon d'histoire à 357 élèves
Forum économique Japon-Afrique
Ligue des champions de la CAF
La RDC présente pour bénéficier de Al Hilal - A.S Vita
3,200 mil iards de yens du Japon Club : (1-0)
(5)
La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014
(11)
2 La République
ACTUALITES
Repères
Province Orientale: l'administration forestière accusée de
favoriser le trafic du bois illégal
L'implication
des
hommes armés, les fraudes
dans
l'administration
forestière et l'influence des
politiciens
favorisent
l'exploitation et le commerce
illégaux de bois dans la
Province Orientale, a déclaré
jeudi 5 mai à Kisangani le
ministre provincial des
ressources naturelles.
Il l'a affirmé à l'occasion
du lancement du projet
"Exploitation et commerce
légaux de bois, affaire de
tous dans la Province
Orientale", financé par
l'Union européenne et la
FAO.
"Nous avons de sérieux
problèmes en ce qui
concerne l'intervention
intempestive des hommes
en armes.
Les militaires aussi
exploitent le bois. Si je vous
donne l'exemple de
Mambasa, ce sont les
militaires, qui sont au NordKivu, qui entrent dans la
concession d'ENRA pour
Boendy Bo Lokanga
0900440446
Remy Buanga
Delphin K. Nyemabo
0993099566
Sengavictor
Jean-Victor
Jean
Senga
exploiter le bois", a indiqué
Paulin Odiane, ministre
provincial des ressources
naturelles.
Les véhicules achetés
avec l'argent qui provient
d'impôts payés par la
population, a-t-il déploré,
servent maintenant au
transport du bois coupé d'une
façon illégale
Paulin Odiane a aussi
mis
en
cause
l'administration forestière
en l'accusant d'élaborer de
fausses statistiques:
"Il y a des hommes dans
notre propre administration
qui favorisent également
cette exploitation illégale.
Les statistiques sont
fantaisistes par rapport à la
réalité sur le terrain. Nous
avons également des
politiciens qui interviennent
dans l'exploitation illégale."
Le projet "Exploitation et
commerce légaux de bois,
affaire de tous dans la
Province Orientale" sera
exécuté pendant une année
dans six territoires de districts
de la Tshopo et de l'Ituri par
l'ONG
néerlandaise
Tropenbos international. Il
s'agit de Bafwasende, Isangi,
Ubundu, Mambasa, Aru et
Mahagi.
Les organisations de la
société civile de ces
territoires seront impliquées
pour la sensibilisation, à
travers des radios locales,
sur
l'importance
de
l'exploitation et le commerce
légaux de bois.
BBL
RDC : 3 000 okapis découverts en Ituri
La Réserve de la faune
Okapi (RFO) héberge encore
plus de trois mille okapis à
l'état sauvage. Le nouveau
directeur de cette réserve,
Lucien Gédéon Lokumu a
assuré, mercredi 4 juin, que
cette découverte redonne de
l'espoir pour reprendre la
capture de ces mammifères à
Epulu, village situé à plus de
200 kilomètres au Sud-Ouest
de Bunia (Province Orientale),
en vue de les apprivoiser. En
juin 2012, les miliciens de
Paul Sadala alias Morgan
avaient tué les quinze okapis
en captivité à Epulu.
" Il y a encore beaucoup
d'okapis dans la RFO. Les
okapis que Morgan avait tués
étaient en captivité. Mais dans
leur milieu naturel, il y en a
encore. Nos derniers
recensements les évaluent à
trois mille quatre cents ", a
affirmé Lucien Gédéon
Lokumu.
Des représentants des
bailleurs de fonds sont
presque tous revenus à Epulu,
siège de la RFO. Ils sont
revenus pour reprendre la
captivité des Okapi et les
replacer dans la réserve,
indique le responsable de
cette réserve.
" Je suis à Epulu avec
tous les partenaires. Ce
sont eux qui s'occuepnt de
a protection des okapis. Ils
sont
revenus
en
provenance de Beni. Ils
avaient fui quand Morgan
tuait les okapis. Comme on
évolue vers la stabilisation
et la sécurisation de la
RFO, le monde verra
encore les okapis dans la
station d'Epulu ", a-t-il
assuré.
Les combattants MaïMaï du chef milicien Morgan
avaient tué, en juin 2012,
quinze okapis en captivité
depuis 1987. L'institut
Congolais
pour
la
conservation
de
la
nature(ICCN) avait parlé "
d'un coup dur ".
A l'allure dun zèbre et
d'une girafe, l'okapi est un
animal qui vit exclusivement
en Ituri en RDC. C'est une
espèce protégée depuis
1993 et figure sur
la liste rouge des
e s p è c e s
menacées de
l ' U n i o n
internationale pour
la conservation de
la nature (UICN).
Son habitat est
de plus en plus
restreint. Même à
l'intérieur de la
réserve d'Epulu,
l'animal
est
victime
du
braconnage. La
population
d'okapis
est
estimée entre 10
000 et 35 000
individus.
La
tendance de leur
reproduction serait à la
baisse.
BBL
La Bad alloue 16 millions USD à la RDC
pour un projet des statistiques et
finances publiques
Le
gouvernement
congolais a lancé, jeudi 5 juin
à Kinshasa, le projet d'appui
institutionnel en statistiques et
aux finances publiques.
Financé à hauteur de 16, 6
millions de dollars américains
par la Banque africaine de
développement (Bad), ce
programme entend consolider
la gestion des finances
publiques et développer un
système national des
statistiques pour permettre
à l'Etat de disposer des
données fiables et à jour.
Le représentant résident
de la Bad en RDC, Valentin
Zongo, a indiqué que ce
programme va également
suivre la mise en œuvre des
politiques et réformes
économiques à travers la
RDC.
BBL
La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014
387
LES POINTS
La République
Chronique
Le Billet
Pâtisserie !!!!
Il est dommage que la réforme des régions françaises,
souhaitable et nécessaire, ait été entachée par un classique
cafouillage de François Hollande. Les élus ont beau jeu
de dénoncer les cartes du Tendre rebattues par le Président
jusque dans la nuit au gré des appels de ses proches et
des barons socialistes. Une méthode qui donne plus
l'impression d'une ondoyante improvisation que d'un ferme
dessein. Le Président français qui voulait remodeler les
territoires de son pays et reconstruire son quinquennat
empêtré a manqué son rendez-vous avec l'histoire.
L'assemblage actuel des régions date de près de
cinquante ans. Il est dépassé et caduc. Les territoires
actuels sont trop petits, trop peu peuplés, très en deçà de
la masse critique des provinces ou Länder espagnols,
allemands ou italiens qui sont autant de puissances
politiques et économiques en Europe. Sans faire injure à
une excellente pâtisserie, le millefeuille administratif est
synonyme de dépenses somptuaires et emplois clientélistes
régulièrement dénoncés par la Cour des Comptes.
Après les tripatouillages présidentiels, il importe que le
gouvernement porte cette réforme au Parlement jusqu'au
bout, résistant à l'opposition, mais aussi aux grands féodaux
socialistes. Les précédents épisodes sur la transparence et
le cumul des mandats laissent craindre lâchages et lâchetés.
Enfin, le projet présidentiel pêche par un grand flou sur les
nouvelles compétences de ces grands ensembles. Seule
une extension de leur pouvoir et un accroissement de leur
budget peuvent convaincre les citoyens du bien-fondé de
ce projet historique.
BBL
Boîte à clichés
Ukraine : Poutine entretient le suspense diplomatique
Après avoir été tenu à l'écart
pendant deux mois en raison de la
crise ukrainienne, Vladimir Poutine a
entamé, jeudi 5 juin, son parcours
diplomatique qui doit lui faire retrouver
plusieurs dirigeants occidentaux en
France, à l'occasion des célébrations
du 70e anniversaire du Débarquement.
Les dernières déclarations des
principaux concernés incitent toutefois
à relativiser la portée de cette reprise
de dialogue, deux mois après
l'annexion de la Crimée par la Russie.
Tandis que Vladimir Poutine fustigeait,
mercredi sur TF1, la responsabilité des
Occidentaux dans la crise ukrainienne,
ces derniers, réunis en G7 à Bruxelles,
brandissaient la menace de nouvelles
sanctions contre la Russie.
Le président russe a dîné jeudi soir
au palais de l'Elysée avec son
homologue François Hollande. "
L'essentiel du souper a porté sur
l'Ukraine " a expliqué un proche du
président français. Ce " pour essayer
de voir si entre Poutine et [le président
ukrainien] Porochenko il peut y avoir les
conditions d'une désescalade qui
pourrait se concrétiser dans les jours
qui viennent ".
François Hollande indiquait, mardi,
lors d'un sommet du G7 à Bruxelles, son
espoir concernant un " processus
[diplomatique qui] peut permettre de
trouver les conditions d'une sortie de
crise en Ukraine ". Une rencontre entre
les présidents russe et ukrainien en
Normandie vendredi reste toutefois
hypothétique, même si le chef d'Etat
français n'en a pas exclu la possibilité
(l'Ukraine ayant finalement été invitée
aux cérémonies).
Ceci alors que le nouveau président
ukrainien, Petro Porochenko, doit
présenter ce samedi, après son
investiture, un plan de paix prévoyant
notamment une décentralisation du
pouvoir et une offre d'amnistie pour les
séparatistes prorusses.
Les dirigeants du G7, réunis à
Bruxelles, ont évoqué ce jeudi les
questions économiques mondiales, le
changement climatique ou encore le
dossier de l'énergie. Même si le président
russe n'était pas présent - et pour cause :
il n'était pas invité - il n'empêche : Vladimir
Poutine a occupé tous les esprits, en
raison de l'implication de la Russie dans
la crise ukrainienne, qui domine l'agenda
international. Aucune sanction contre
Moscou n'a été décidée, juste des
menaces. Ce ton de fermeté, il va falloir
l'assumer désormais, lors des différents
tête-à-tête. Car en effet, plusieurs de ces
dirigeants (François Hollande, David
Cameron et Angela Merkel) doivent
chacun rencontrer le président russe entre
ce jeudi soir et ce vendredi. Ces rencontres
sont organisées en marge des cérémonies
marquant le 70ème anniversaire du
débarquement allié en Normandie. Dans
une déclaration commune, le G7 a dit
soutenir le gouvernement ukrainien dans
son 'droit de restaurer l'ordre' sur son
territoire. Une position évidemment que
dénonce la Russie. Le Premier ministre
Dmitri Medvedev a qualifié de 'cynisme
sans limites' le soutien exprimé, selon lui,
par le G7 à l'opération armée des forces
ukrainiennes contre l'insurrection prorusse dans l'est du pays. Dans ce contexte,
les dirigeants du G7 souhaiteraient que la
Russie engage un dialogue avec les
autorités ukrainiennes. L'occasion pourrait
3
se présenter en
N o r m a n d i e
puisque le nouveau
président ukrainien
Petro Porochenko
sera présent aux
cérémonies tout
comme le maître du
Kremlin.
Avant
sa
rencontre avec
François Hollande,
Vladimir Poutine
s'était entretenu
dès son arrivée à
Paris avec le
premier ministre britannique David
Cameron, dans l'enceinte de l'aéroport
parisien Charles-de-Gaulle.
" Le statu quo n'est pas acceptable.
La Russie doit formellement
reconnaître le nouveau président et
travailler avec lui, nous avons besoin
d'une désescalade, nous avons besoin
de stopper les arrivées d'armes et
d'hommes à travers la frontière ",
déclarait auparavant David Cameron,
selon des images diffusées par la
BBC.
Au même moment, les chefs de la
diplomatie américaine John Kerry et
russe Sergueï Lavrov discutaient dans
un grand hôtel parisien et affichaient
leur volonté de coopérer pour la paix
et la stabilité en Ukraine.
Ces rencontres bilatérales se sont
poursuivies vendredi avec un entretien
prévu entre Vladimir Poutine et la
chancelière allemande Angela Merkel
en Normandie. La seule rencontre ne
figurant pas pour l'heure au programme
est un tête-à-tête entre le président
russe et Barack Obama, dont les
relations sont au plus bas depuis des
mois.
" Je n'éviterai personne. Je parlerai
à tous les invités. Il y en aura plein ", a
seulement indiqué le président russe,
selon CNN.
Boendy BL
La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014
Nul n'est interdit
de séjour au pays
du rêve !
La nuit, alors que je
pensais au phénomène Boko
Haram, qui commence à
fâcher tout le monde, un pote,
à qui on a souhaité plein de
choses à l'occasion de son
anniversaire de naissance sur
Facebook, me balança ce
texto :
" Un enfant à qui les
adultes ont appris à marcher,
ne les remercie pas aussitôt
après, car il ne sait pas
encore parler! Comme moi je
sais parler, je m'empresse de
vous remercier de tout mon
cœur pour votre marque
d'amour, d'amitié et de
sympathie on ne peut plus
spontanés, à l'endroit de ma
modeste
personne,
à
l'occasion
de
mon
anniversaire hier le 5 juin!
Sincèrement, cela me fait un
certain bien au point que j'ai
dû écraser une larme au
milieu de la nuit! Comment,
bon Dieu, résister à tel tsunami
de prières, un tel torrent de
vœux, une telle tempête
d'encouragements... Je me
suis
amusé
à
les
comptabiliser ainsi que vos
"j'aime", on est entrain de
dépasser ensemble la barre
des 200! Un record que
l'illustre natif du 4 juin doit
m'envier (rires!), si je m'en
tiens au nombre de messages
de vœux qui lui ont été
adressés dans les médias! Et
Dieu seul sait si ces vœux ont
le mérite de la franchise à la
veille de la publication du
gouvernement de cohésion
nationale!
48 fois merci pour m'avoir
donné la vague impression
d'être, ces dernières 24
heures, plus grand qu'un Chef
de l'État! Mais, c'est juste une
impression, pas plus, mais
c'est très bon pour le moral,
pour la santé! "Moto ya pusu
akoki kozala fier, soki nakati
ya mutu na ye akanisi,
azokumba... Airbus A340!
Après tout, nul n'est interdit de
séjour au pays du rêve! Déjà,
je suis fier de vous compter
parmi mes ami(e)s, frères et
sœurs! Que la grâce de Dieu
vous localise! "
Boendy BL
NATION
4 La République
Huit élections en 26 mois seulement
Le piège du calendrier global est
la nouvelle Transition...
Ils ont coupé la poire en
deux en croyant mettre
d'accord Pro et Anticalendrier Malu-Malu. Sitôt le
point de presse terminé le
mardi 3 juin 2014, ils sont
rentrés chacun chez lui, fier
de la mission accomplie.
Leurs noms et fonctions par
rapport à la région des
Grands-Lacs
:
Mary
Robinson, envoyée spéciale
du Secrétaire général de
l'Onu, Boubacar Diarra,
envoyé spécial de l'Union
africaine, Koen Vervaeke,
envoyé spécial de l'Union
européenne et Russ
Feingold, envoyé spécial des
Etats-Unis. Au cours de ces
dernières 72 heures, c'est la
jubilation dans le camp des
Anti, convaincu d'avoir
écrasé la Majorité et son
autorité morale ! Une sorte
de prélude au Mundial du
Brésil. Pourtant, les "initiés"
savent, eux, ce qu'ils ont
gagné en réalité des
empoignades : juste
l'assurance d'une nouvelle
Transition pour en énième
partage du pouvoir. Car, en
26 mois qui nous séparent
du délai constitutionnel pour
la tenue de la présidentielle,
tout le monde sait qu'il est
techniquement impossible
d'organiser les élections
locales,
municipales,
urbaines, provinciales (avec
en sus les sénatoriales et les
"gouvernorales"), législatives
et présidentielle ! Moralité :
est pris qui croyait prendre,
ou plutôt sont pris qui
croyaient prendre...
Apollinaire Malu-Malu
vraiment peut se frotter les
mains, pour autant que les
"soupçons" de l'Opposition
lui attribuant l'intention de
prolonger le mandat du
Président Joseph Kabila se
révèlent fondés. Car, à dater
du 30 juin 2014, il faut
compter
29
mois
(seulement) pour atteindre le
cap (fatidique ?) du 20
décembre 2016 pour les uns,
du 19 décembre 2016 à
minuit pour les autres.
Or, le respect strict des
prescrits de la Constitution
impose la convocation du
scrutin présidentiel 90 jours
avant la fin du mandat du
président en fonction.
L'article 73 dispose, en effet,
que " Le scrutin pour l'élection
du Président de la
République est convoqué par
la Commission électorale
nationale indépendante,
quatre-vingt dix jours avant
l'expiration du mandat du
Président en exercice".
Concrètement parlant, il
faut déduire des 29 mois
restants les trois mois
constituant les quatre-vingt
dix jours. Ainsi, toutes les
étapes du processus
électoral doivent se jouer
dans un mouchoir de poche :
26 mois pleins. Et encore, en
comptant à partir du 30 juin
2014, une date qu'aucun
esprit rationnel ne prendrait
en compte. Ceci d'un.
De deux, le préalable du
recensement administratif ne
peut plus être contourné. Vital
Kamerhe aura eu le mot juste
en considérant que c'est un
non sens d'en tenir compte
pour la présidentielle et les
législatives à venir sans
l'appliquer aux urbaines,
municipales et locales déjà
programmées.
Or, tous les experts
s'accordent au moins sur ce
point-là : ce n'est pas en une
année, qu'il sera possible de
réaliser ce recensement.
Pour rappel, l'Udps avait
boycotté en 2005 le
processus référendaire et
électoral au motif de non
application d'une résolution
du Dialogue intercongolais
imposant le recensement
général de la population
avant toute élection; ce qui ne
l'empêchera pas de ne pas
en tenir compte en 2011.
Bref, le Congo se trouve
dans la quadrature du cercle
consistant, d'une part, à
organiser un recensement
qui prendra au minimum
deux ans (2014 à 2016) et,
d'autre part, à organiser 8
types d'élections ne devant
pas dépasser 2016.
La grosse charge revient
au Gouvernement
Comme relevé cependant
dans "LES BALISES DE
NDL" mises en ligne ce jeudi
5 juin 2014 autour de midi, le
vrai problème qui se pose est
celui du financement. Rappel
y est fait des financements du
principal bailleur électoral en
RDC, en l'occurrence ceux de
l'Union européenne. Si en
2006, l'Union s'était engagée
pour 500 millions de dollars
Us, en 2011 elle s'est limitée
à 67 millions, et encore pour
le processus allant jusqu'à
2013.
Certes, au cours du point
de presse du mardi 3 juin
2014, la communauté
internationale, par la voix de
Mary Robinson et de Koen
Verveake, a fait des
promesses. " On a déjà le
calendrier pour les élections
locales, nous voulons
vraiment avoir un calendrier
global pour les élections
jusqu'au mois de décembre
2016", a dit la première,
relayée par le second qui a
estimé qu'"ll faut nous voyions
très clairement comment les
différentes élections, locales,
provinciales, législatives et
présidentielle
seront
engagées, et comme ça
nous, en tant que partenaire,
on peut travailler ensemble
avec la Céni".
Mais, personne cependant
n'est dupe ou plutôt personne
n'est censée l'être, surtout
côté RDC quand on sait que
les Etats-Unis, par la voix
autorisée du secrétaire d'Etat
John Kerry, ont annoncé juste
30 millions Usd et que ça va
se limiter là. Ceci de un.
De deux, ce serait un
miracle que de voir l'Union
européenne et les Etats
membres faire égal ou mieux
qu'en 2006.
Finalement, toute la
grosse charge revient au
Gouvernement congolais qui
a dû débourser 400 millions
de USD pour financer la
présidentielle et les
législatives du 28 novembre
2011.
En d'autres termes
encore, c'est à la RDC, et à
la RDC seule - et encore
sous le leadership de
Joseph Kabila - de trouver
des moyens pour organiser
les
huit
échéances
électorales recommandées
par les envoyés spéciaux.
Un Kabila bien en poste
après 2016
D'Etienne Tshisekedi à
Samy Badibangi en passant
par Léon Kengo, Vital
Kamerhe, Martin Fayulu,
Félix Antoine Tshisekedi et
autres les frères Joseph
Olenghankoy et Emery
Okundji, tout ce beau monde
en est conscient :
Gouvernement Matata ou
Gouvernement de cohésion
nationale, la RDC devra
trouver l'enveloppe du défi
susceptible de dépasser le
milliard
de
dollars
américains.
Par voie de conséquence,
ils connaissent, eux, le
chemin à suivre : celui d'une
nouvelle
Transition
inexorable avec, en toile de
fond, le partage du pouvoir
La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014
inéluctable.
En d'autres mots, Joseph
Kabila a toutes les chances
de rester aux affaires après
2016 ! N'en déplaise à ceux
qui ont une lecture erronée
des évidences.
Déjà, signe avant-coureur
: la délégation de l'Udps aux
rounds de la Monusco a
oublié de révéler aux
combattants ce dont il a été
question lors de l'audience
accordée à l'Opposition par
les envoyés spéciaux. Elle
n'a pas soulevé la question
de l'impérium. Elle ne l'a
même pas fait au cours de
la rencontre organisée après
à l'ambassade des EtatsUnis.
L'image peut alors
choquer d'aucuns, mais on
croit se (re)trouver au palais
du Pharaon où le serpent de
Moïse avait avalé tous les
serpents des pro-Pharaon.
Comme qui dirait : le serpent
de Kabila fait d'une bouchée
tous les serpents de
l'Opposition plurielle.
Le réveil risque d'être dur
surtout pour celle-ci, car
l'ultime bataille pour elle est
de survivre au 2016 avec un
Joseph Kabila bien en poste.
Elle va devoir dire que
c'est dans l'intérêt de l'Etat,
de la Nation, du Peuple à des
combattants qui auront, eux,
vendu la peau de l'ours avant
de l'avoir tuée...
Omer Nsongo die Lema
La République 5
ECONOMIE
Forum économique Japon-Afrique
La RDC présente pour bénéficier de 3,200
milliards de yens du gouvernement nippon
La
République
Démocratique du Congo
participera aux assises du
forum "Japon-Afrique qui se
tiennent du 10 au 16 juin en
cours, à Tokyo, au Japon en
cours.
Il sera question, pour la
RDC de présenter des projets
bancables afin de bénéficier de
3,200 milliards de yens du
gouvernement nippon.
La délégation congolaise,
composée des responsables
des
secteurs-clés
de
l'économie
nationale,
notamment l'énergie, le
transport et l'économie et
commerce, quitte Kinshasa
ce samedi 07 juin pour le
Japon.
Cette délégation sera
conduite par le ministre de
l'Economie nationale et
Commerce extérieure, JeanPaul Nemoyato Bagebole.
Avant le départ, cette
délégation a tenu des réunions
d'évaluation de différents
projets à présenter aux
investisseurs japonais pour
des opportunités d'affaires en
RDC.
Au ministère du Commerce
de l'Economie et Commerce,
on souligne que le secteur de
l'électricité est porteur d'espoir
pour le développement de la
RDC et nécessite 12 milliards
de dollars américains pour sa
matérialisation,
laissant
entendre que la Banque
Mondiale soutient ce projet qui
vise à augmenter la capacité
installée du barrage hydroélectrique avec 120 millions de
dollars américains.
Si la Société Nationale
d'Electricité s'est jointe à la
délégation de Nemoyato, c'est
pour illustrer que le secteur de
l'électricité reste prioritaire.
Des études ont montré ce
secteur est porteur de
développement. D'ailleurs un
projet visant à mettre en
marche Inga III est en cours
d'exécution. Ce projet qui
coûte 12 milliards de dollars et
qui a obtenu le soutien de la
Banque Mondiale avec 120
millions de dollars vise à
augmenter la capacité du
barrage hydro-électrique
d'Inga. Une chose est aussi
vraie, le Japon est présent en
RD-Congo dans plusieurs
domaine de développement
surtout dans le domaine d
l'éducation.
A l'Institut National de
Préparation Sociale (INPP) à
travers l'agence JICA, le
Royaume du soleil levant
finance plusieurs projets pour
la formation des jeunes rdcongolais.
Notons que l'Empire du
Japon, est présent en RDC à
travers la JICA (l'Agence
japonaise de développement
pour
la
coopération
internationale) dans les projets
d'infrastructures, de l'eau, de la
santé, de l'agriculture et de
l'enseignement pour la
formation et le renforcement
des capacités.
Selon la Chambre de
Commerce et d'Industrie du
Togo, ce Forum Economique
Afrique-Japon est organisé par
le Corps Diplomatique Africain
de Tokyo et la Banque Africaine
de Développement.
En dehors des débats
autour de thèmes liés aux
secteurs de l'électricité et des
ressources énergétiques, des
infrastructures, de l'agriculture
et de l'agro-business, de la
santé et du tourisme, des
sessions spéciales sont
prévues pour permettre aux
différents
participants
d'échanger avec leurs
homologues Japonais sur les
opportunités d'affaires qui
existent au Japon
R.B.
Les étudiants de l'UNIKIN informés sur la place et le rôle social dans le
système bancaire en RDC
La place et le rôle social
dans le système bancaire en
RDC a été au centre d'une
conférence débat jeudi à
Kinshasa entre une importante
délégation de l'Association
congolaise des banques
(ACB) et les étudiants de la
faculté d'économie de
l'Université de Kinshasa
(UNIKIN).
La
délégation
de
l'Association congolaise des
banques (ACB) était conduite
par son président, Michel
Losembe, qui a animé la
rencontre. Ce dernier a
introduit son intervention par un
aperçu
historique
de
l'association qui trouve son
origine en 1952, par la volonté
des textes du Constituant. Ce
n'est qu'en 2013 que l'ACB
s'est constituée en ASBL afin
de poser des actes auprès des
tiers et opposables à tous.
L'ACB, selon lui, compte en
son sein 18 banques agréées,
selon trois catégories, à savoir
: les banques locales,
régionales et internationales et
elle a pour objectif de
représenter et de défendre les
intérêts de l'association dans
un cadre de partenariat auprès
des tiers. Il a donné l'état de la
contribution des banques
agréées dans l'évolution du
système
bancaire
qui
fonctionnait en 2003 avec 90
millions USD de dépôt de la
clientèle contre 3 milliards USD
en fin d'exercice 2013. Il a fait
savoir que pour la même
période, le crédit à l'économie
est passé de 30 millions USD
à 3 milliards USD. Ce qui est
une nette progression mais
faible au regard de la même
situation dans les pays voisin.
Parlant de la bancarisation
de la paie des agents et
fonctionnaires de l'Etat, M.
Losembe a fait observer qu'il
s'agit d'un partenariat selon
lequel, l'ACB a accepté
d'accompagner
le
gouvernement dans la paie de
ces agents et fonctionnaires.
Cette opération a permis de
Coopération économique Ghana -RDC
Le Ghana veut ressusciter en RDC l'idée
sur l'intégration régionale
La République du Ghana
veut veut ressusciter en RDC
l'idée
sur
l'intégration
régionale, partagée en son
temps par les nationalistes
Kwame N'Krumah et l'ancien
premier ministre, Patrice
Emery Lumumba.
Cette idée avait abouti
à la signature des accords des
partenariats et d'échanges
économiques entre les deux
pays ,selon le vice-ministre
Ghanéen, avant d'affirmer que
son pays est parmi ceux qui
ont enregistré un taux de
croissance du produit intérieur
brut (PIB) de 17%, Et de
souligner que son économie
est dominée par l'agriculture.
Pour matérialiser cette
démarche,
Le vice-ministre ghanéen,
Thomas Kwesi a échangé
mardi à Kinshasa avec
le ministre de l'Economie et
Commerce,
Jean-Paul
Nemoyato Bagebole, sur des
possibilités de développer des
liens économiques entre ces
deux pays.
Le vice-ministre a
également affirmé que
l'attraction des investisseurs
au Ghana est le résultat de la
bonne gouvernance et de
l'absence des conflits entre les
communautés comme c'est le
cas dans les pays d'Afrique
Sub-saharienne.
La
démarche
du
gouvernement ghanéen, est
consécutive à l'amélioration du
climat des affaires à travers le
guichet unique pour la création
des entreprises en RDC. Le
vice-ministre ghanéen a quitté
Kinshasa, mercredi pour Accra
avec l'espoir de voir cette
coopération se matérialiser
dans l'intérêt de deux peuples.
R.B.
maîtriser les effectifs du
personnel de l'Etat et d'arrêter
la gabegie financière dans ce
secteur. Il a noté, par ailleurs,
que la situation s'est
sensiblement accrue avec le
chiffre
de
4.000.000
bancarisés
et
380
représentations des structures
bancaires sur l'ensemble du
territoire national. Il a stigmatisé
la faiblesse de l'état de
l'épargne et des inégalités
entre le PIB et du point de vue
de la répartition de la
croissance économique. C'est
pourquoi, il a plaidé pour que
des efforts supplémentaires
soient déployés en vue de
rapprocher ces différents
paramètres économiques. Il a
évoqué également les
difficultés auxquelles les
banques,
en
tant
qu'entreprises,
sont
confrontées notamment le
manque d'incitation fiscale
pour
les
banques,
l'environnement sécuritaire et
juridique, les charges sociales
et l'équipement des agences
en infrastructures. S'agissant
des perspectives, il a indiqué
qu'elles sont favorables au
regard de l'économie nationale
qui est en pleine croissance et
celle-ci doit se maintenir avec
une meilleure répartition des
richesses en vue de permettre
notamment aux PME d'obtenir
des crédits et de créer des
emplois pour lutter contre la
pauvreté. Pour ce faire,
l'élément " confiance " est un
facteur primordial entre les
La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014
différents partenaires sociaux.
C'est dans ce cadre qu'il a
évoqué l'acquisition par les
banques des nouvelles
technologies en l'occurrence
le " Mobile Banking " qui facilite
à chacun les opérations de
gestion de son compte
bancaire. Un échange
d'information et de vues
enrichissant
sous
la
modération du Pr Mabi
Mulumba a permis aux
étudiants d'être pleinement
informés sur la bancarisation,
le crédit bancaire et le taux
directeur, l'embauche des
jeunes dans les institutions
bancaires et la place que les
banques accordent à la
microfinance. Auparavant, le Pr
Mathias Nzanda Buana
Kalemba, vice doyen chargé
de la recherche scientifique à
la faculté d'économe à
l'UNIKIN, avait salué la
présence de la délégation de
l'ACB qui est venue apporter à
ses étudiants les informations
et les renseignements relatifs
au fonctionnement du
système bancaire congolais.
Pour sa part, le président du
Forum économique, Bruno
Kabuya, a remercié l'ACB " de
l'opportunité accordée aux
étudiants
de
mieux
appréhender les questions
socio économiques de la
RDC. Outre le président Michel
Losembe, la délégation de
l'ACB était composée de Mme
Félicitée Singa et de MM.
Hassan Wazni, Célestin
Tshibuabua et Patrick Kabisi,
respectivement 2ème, 3ème
secrétaire général et directeur
régional SADC à ECOBANK
R.B.
6
La République
SOCIETE
Bandalungwa
50$ d'amende pour une
dette de 2500FC !
Une vendeuse d'épices
culinaires au marché
d'Inga dans la commune de
Bandalungwa avait la dette
de
2500FC
d'un
fournisseur. Suite à une
mésentente avec sa
créancière, les deux
femmes ont été sommé de
payer chacune une
amende de 50$ par la
police.
Une vendeuse d'épices
culinaires au marché d'Inga
dans la commune de
Bandalungwa devait, depuis
3 mois une somme de
2500FC à son fournisseur
pour des marchandises
qu'elle avait pris. A chaque
fois que Mme Louise la
créancière passait au
marché pour recouvrer sa
dette,
la
vendeuse
promettait toujours de
payer, mais sans jamais
s'exécuter.
Le lundi 26 mai vers 16
heures, Mme Louise venait
de son travail. Comme son
chemin de retour passe par
le marché où vend sa
débitrice, elle y entrera et
trouvera cette dernière en
pleine activité. Mme Louise
se pointant devant les
marchandises
prendra
d'autorité une bouteille
d'huile en lançant à la
vendeuse : " Comme tu ne
veux pas payer ma dette,
je prend cette bouteille
d'huile ".
Mme Louise poursuivra
son chemin pour mais la
vendeuse d'épices courra
vite au Sous-commissariat
de la police sur avenue
Kwilungongo et elle
expliquera aux policiers
qu'une certaine Louise était
venue la menacer à son
poste de travail. " Elle m'a
même pris une bouteille
d'huile !" conclura-t-elle sa
plainte devant l'OPJ.
L'homme en uniforme
l'interrogera alors : "
Pourquoi peut-elle faire
ça ? Tu ne lui a rien fais ?
". La plaignante jura sur ses
grands dieux : " Je ne sais
pas
pourquoi cette
sorcière m'en veut ! ".
Deux policiers se
rendront avec la vendeuse
chez Mme Louise. Sur les
lieux les agents de police
poseront la question à
l'accusée : " Pourquoi astu pris la bouteille d'huile
de cette femme ? ". Mme
Louise
répondra en
donnant des détails : " Cette
femme me doit de l'argent
depuis trois mois. Chaque
fois que je réclame mon dû,
elle me répond toujours :
'Aujourd'hui je n'ai pas
vendu les marchandises'.
Mais ce soir je l'ai surprise
avec au moins trois clients
qui sont venus acheter les
épices. Et, quand je
réclamais le paiement de
ma dette, elle me dira
encore qu'elle n'avait pas
d'argent. C'est la raison
pour laquelle j'ai pris une
bouteille d'huile pour ma
dette de 2.500FC ".
C'est ici que la vendeuse
malhonnête changera sa
version initiale. Elle avouera
aux policiers " C'est vrai
que j'ai sa dette de
2.500FC. Mais l'huile qu'elle
a prise coûte 3.000FC ". Et
Mme Louise lui dira alors
de reprendre son huile et
qu'elle ne lui réclamera plus
ses
2.500FC.
La
commerçante réagira
immédiatement : " Comme
cette bouteille est entrée
dans ta maison, je ne la
reprendrai plus ". Mme
Louise sortira encore
500FC qu'elle lui passera
pour en finir.
Mais, pour les agents de
la PNC, l'histoire ne pouvait
pas finir ainsi. Ils taxeront
aux deux dames une
amende de 50$ chacune.
Les voyant hésitantes à
payer, ils amèneront et
l'accusée et la plaignante au
Sous-commissariat. La
vendeuse continuera à
prétendre qu'elle n'a pas
50$ et que son mari était
en voyage. Elle sera retenue
au cachot. Mais Mme
Louise dont les enfants
payeront 50$ sera libérée
à 20heures.
KASENGELA BIAYI
Solange (Stg/UPN)
Le Lycée Tobongisa de BinzaOzone envahi par des magasins
Depuis le mois de mars
dernier, le Lycée Tobongisa
situé à Binza-Ozone sur la
route Matadi n°2 , est
presque invisible aux yeux de
passants à cause des
boutiques qui obstruent les
murs qui entourent sa
concession.
A l'intérieur de cette
grande concession, s'y
trouvent au moins 4 écoles
réputées dont le Lycée
Tobongisa, l'E.P. Tobongisa,
le Lycée Notre Dame de la
Providence et
l'Ecole
maternelle Mère de la
Providence. Ces structures
sont fréquentées par
beaucoup d'élèves venant
des différents quartiers et
communes de la ville-
province de Kinshasa. Cette
concession abrite aussi le
couvent des religieuses de la
Congrégation des Sœurs de
Marie, les habitations de
quelques professeurs et
autorités scolaires.
Le problème actuellement
est que les passants ne
savent plus identifier les
écoles de cette concession.
D'autres se demandent cette
dernière
appartient
désormais à la société
Congo Futur. Selon quelques
renseignements pris sur
place, les boutiques
construites le long du mur de
cette grande école appartient
aux vendeurs chassés il y a
plusieurs semaines à l'UPN
qu'ils avaient encerclé avec
leurs magasins. Certains
concitoyens estiment que
c'est une excellente façon de
rentabiliser l'espace du
Lycée Tobongisa.
Mais une question se
pose : les raisons qui avaient
milité pour la destruction des
magasins à l'UPN ne sontelles pas valables pour le
Lycée ? Car celui-ci est
aussi
un
lieu
d'apprentissage et de
formation
avec plus
d'exigences d'ailleurs car il
encadre des tout-petits
contrairement aux jeunes de
l'UPN plus responsables de
leurs agissements.
KASENGELA BIAYI
Solange (Stg/UPN)
Assemblée générale de la Socearuco
Plaidoyer pour les peuples
autochtones ( Pygmées )
Les peuples autochtones
( Pygmées ) ont cogité sur
leur sort, le vendredi 6 juin
dernier au cours de
l'assemblée générale de la
Société
civile
environnementale et agrorurale ( Socearuco ), tenue en
la salle paroissiale de notre
dame de Fatima dans la
commune de la Gombe.
Devant les représentants
du gouvernement et des
partenaires
au
développement, les peuples
autochtones qui depuis des
lustres se sentent toujours
lésés, ont à traves cette
rencontre, revendiqué leur
intégration sociale et
l'éradication de toutes formes
de discriminations et de
violences exercées sur eux
par les peuples bantous,
notamment dans la province
de l'Equateur, de Bandundu
représentées à cette
assemblée.
1.
Pour le président
de la Socearuco Frère Okita
dont l'Ong a reçu mandat de
défendre auprès des
décideurs, la cause des
peuples autochtones, ces
derniers aspirent aussi bien
au développement comme
tous
les
congolais,
contrairement à ceux qui
veulent toujours les taxer des
hommes et des femmes
primitifs. Suivant les
témoignages faits à cette
occasion
parles
représentants des peuples
autochtones dans ce même
chapitre de marginalisation ,
certains chefs coutumiers
notamment de la province de
l'Equateur sont pointés du
doits pour avoir entretenu la
discrimination des peuples
autochtones pygmée ou
batwa,lesquels
sont
depocedés des terres des
forets, des confits fonciers à
décourager pour éviter le pur.
2.
Fort de ces faits
discriminatoires et de
marginalisation,
les
participants
à
cette
assemblée ont à travers une
La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014
déclaration, demandé au
pouvoir organisateur de la
société congolaise qu'est
l'Etat, de tout mettre en
œuvre en vue de faciliter aux
peuples
autochtones
pygmées leur intégration
sociale .
3.
Les participants
en cette assemblée ont
remercié aussi de vive voix
la Socearuco et son
président Okita ,pour avoir
accepté à travers cette
rencontre, de servir de
plaidoyer à la cause des
peuples
autochtones
pygmées
Gaston Liande
La République 7
KATANGA
Les miliciens Maï-Maï sur les traces de Boko Haram
Les miliciens Maï-Maï ont
incendié environ 870 maisons
dans une dizaine de localités de
la chefferie Mwenge, en territoire
de Pweto , entre les 7 et 8 mai
derniers.
Cette information est
confirmée, vendredi 6 mai à
Lubumbashi par des sources
tant officielles qu'indépendantes.
Ces
sources
indiquent
également que le chef de guerre
Kyungu Mutanga Gédeon est
réapparu, le 23 mai dernier, au
village Kapangwe dans le
groupement de Kyona Nzini,
toujours dans la province du
Katanga.
Ce mouvement d'hommes
armés inquiète les populations
locales et les acteurs
humanitaires.
Les villages les plus touchés
sont : Katubilwa, Lukenshi,
Kaswatula, Kazeba, Wemba et
Mukunda.
Ces attaques ont provoqué
un nouveau mouvement des
populations, affirment des
sources de la région.
Dans un meeting populaire
tenu à Kapangwe le 23 mai
dernier, Kyungu Mutanga
Gédeon était accompagné
d'une centaine de miliciens
armés.
Sur place, il a désigné trois
commandants, et les a affectés
sur trois axes dont celui vers
Mitwaba.
Selon les ONG locales,
Gédeon aurait recruté des
habitants des villages de
Kampangwe, Kitondwa et
Mutendele au sein de son
groupe armé.
Les acteurs humanitaires
basés à Pweto se disent inquiets.
Ils sont obligés de réduire leur
mouvement dans un rayon de
près de 30 Km du centre de
Pweto.
De son coté, le commandant
de la 6e région militaire, général
Mbwayama Nsiona assure qu'il
n'y a pas un regain d'insécurité.
Malgré le départ des
casques bleu de Pweto, les
FARDC poursuivent les
opérations militaires, a affirmé le
général Mbwayama Nsiona qui
a promis de mettre fin à cet
activisme des miliciens d'ici la
fin de la saison sèche.
Le 29 mai dernier, le
gouverneur du Katanga, Moïse
Katumbi, avait plaidé pour leur
retour des casques bleus dans
le territoire de Pweto. Selon lui,
l'insécurité persiste au Nord du
Katanga et le grand défi
demeure également l'épineuse
question des déplacés internes
dont le nombre s'élève à 500
000 personnes.
RO
Mines
Deux creuseurs blessés par balles dans
la carrière artisanale d’or à Musebe
Deux creuseurs ont été
blessés par balles le dans
la carrière artisanale d’or de
Musebe localité située à
plus de 120 Km dans le
territoire de Nyunzu où
quelques militaires venus
de Nyunzu voulaient
s’approprier des puits d’or
appartenant aux creuseurs
civils à Musebe, indiquent
les sources de la Police
nationale congolaise (PNC/
Tanganika).
Les mêmes sources
précisent que le major Willy
Banga Banza, commandant
de compagnie des Forces
Armées de la République
Démocratique du Congo
(FARDC) basée à Nyunzu,
en mission à Musebe, s’est
La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014
fracturé
en
voulant
échapper aux tirs des
militaires dans cette
carrière. Une mission de
l’auditorat militaire de
Kalemie conduite par le
capitaine Bikayi est
descendue à Musebe pour
s’enquérir de la situation.
RO
8 La République
NATION
La monarchie dans les églises en RDC
Neema enterre Sikatenda !
Depuis plusieurs années
déjà, l'on continue de noter ce
que d'aucuns qualifient de "
monarchisation " dans des
églises à Kinshasa. Car,
nombreuses sont aujourd'hui
ces assemblées chrétiennes
qui sont dirigées par les
épouses ou les fils biologiques
des pasteurs titulaires ou
fondateurs, décédés ou brisés
par la maladie ou autre
handicap physique ou mental,
ou encore en séjour prolongé
à l'étranger ou détenu en
prison. Ce, alors que le
pouvoir devrait être légué
temporairement
ou
directement au pasteur adjoint
reconnu
par
toute
l'assemblée. Du moins
comme indiqué dans presque
tous les statuts présentés pour
l'obtention de personnalité
juridique.
Ce fait commence à crever
davantage les yeux et à
boucher les oreilles que l'on en
parle à haute voix sur les
places publiques : à bord des
transports en commun, aux
arrêts des bus, dans des
bistros, etc. Ici, l'on cite le cas
du pasteur Mbiye Mulaya, de
l'église " Cité de Béthel ",
écrasé par la maladie depuis
plusieurs années, est
aujourd'hui remplacé par son
fils Moïse Mbiye, que tout le
monde connaît comme
chantre. Il en est de même du
prophète Sikatenda Iyadi de l'"
église de Dieu vivant de
Sikatenda ", décédé en
septembre
2005
et
directement remplacé par son
fils Neema Jacques qui vivait
en France. A cela, l'on épingle
les cas de l'église " Arche de
Noé ", où le sceptre était tenu
par l'épouse de pasteur dénis
Lessi, pendant toute la durée
de celui-ci à la prison centrale
de Makala ; et de l'église "
Armée de victoire " dirigée par
l'épouse de l'archi-bishop
Kutino Fernando en détention
depuis 2006.
Des exemples sont légions
dans des " petites " églises qui
fourmillent dans les quartiers
tant à Kinshasa qu'à l'intérieur
du pays. Dans toutes ces
assemblées règnent des
royautés qui ne s'en cachent
plus.
Pourquoi la couronne se
donne du père au fils ou de
l'époux à l'épouse ? Pourquoi
ne pas la donner au pasteur
adjoint ou autre personnalité
établie solennellement ? Ici,
les réponses à toutes ces
questions ne sont pas à aller
chercher dans le vent.
Beaucoup d'églises sont des
entreprises privées qui
appartiennent à leurs
fondateurs et à leurs familles
biologiques. Ce n'est pas par
hasard que les épouses des
pasteurs titulaires se mettent
toujours devant aux côtés de
leurs époux. Il en est de même
des fils ou filles qui s'affichent
à la place d'honneur. Comme
des petits princes ou des
petites princesses. Ils sont
respectés, bien considérés,
vivent des dîmes et offrandes
obtenues avec forces
menaces proférés à travers
des versets bibliques, et
attendent tranquillement la
succession. Comme dans
une monarchie.
Ce système qui tend à se
généraliser dans des églises
dites de réveil, cause des
remous, des tensions qui
cachent très mal des
divergences qui sont à la base
de division au sein de ces
assemblées. Le cas de
l'Eglise de Dieu vivant de
Sikatenda est patent. Non
seulement que l'adjoint de
Sikatenda père était
mécontent de la succession,
mais le fait que le fils Neema
ait changé le slogan " Nzambe
na Sikatenda " par " Nzambe
na Neema " a poussé le
pasteur Jules Bumba et ses
affidés à emballer clics et
clacs, et à claquer la porte de
l'église. Des remous sont
aussi signalés à la Cité Béthel
chez les Mbiye, à l'Armée de
victoire…
Cependant,
certains adeptes de ces
églises ne trouvent pas de mal
d'être conduits par les
épouses et les fils de leurs
pasteurs. Pourvu qu'ils soient
utilisés par le Saint Esprit et
marchent dans la vision du
pasteur titulaire.
Quoiqu'il en soit, la
monarchie s'installe au sein
des églises de réveil, où l'on
note des remous et des
tensions de tous genres. Une
situation qui livre les enfants de
Dieu à la merci de la voix du
serpent ancien.
Ange Ilunga Meta/
Stagiaire-Ifasic
Transport en commun
Le " demi-terrain " toujours pratiqué sur le
tronçon Upn-Matadi Mayo
Les transporteurs véreux
des de taxis et taxi-bus ne
désarment pas sur le tronçon
Upn-Matadi Mayo dans la
commune de Mont-Ngafula,
route Matadi. .Avides de gain
facile et rapide, ces
inciviques se livrent toujours
à la pratique honteuse et
décriée de " demi-terrain " ;
à savoir sectionner l'itinéraire
normale d'une course en 2 ou
3 pour gagner plus d'argent.
Cette pratique méchante
préjudicie les clients pressés,
qui prennent place à bord de
leurs véhicules car obligés de
dépenser le double ou le
triple de ce qu'ils ont prévu.
C'est notamment aux
heures de pointe, le matin
que les Kinois habitant les
quartiers Cité Pumbu, Cité
verte et Matadi- Mayo sont
soumis aux caprices de ces
Avec le ministère de la Puissance du nom de Jésus-Christ
L'évangéliste JO Kiziamina en
prière de 50 jours
L'évangéliste international
Jean Oscar Kiziamina a
renoué avec force ses
activités évangéliques
depuis qu'il a quitté
l'hémicycle du Palais du
peuple où il exerçait les
fonctions de député national.
Après une campagne
d'évangélisation réussie au
Cameroun, il conduit
actuellement le ministère "
La puissance du nom de
Jésus-Christ " dans une
grande campagne de prières
et de grâces de 50 jours en
son église sise au N°2 de
l'avenue Kimwenza à
Kalamu.
Depuis le 5 mai, des
centaines de fidèles et
personnes invitées s'y
rendent chaque jour pour des
prières de feu et des
prédications gravitant autour
du thème général : " Que
vois-tu ? ".
Sur place, l'apôtre
Philippe Kwakenda n'a pas
hésité à donner ses
impressions. " Voyez
l'engouement que suscitent
ces prières ! Ceux qui
croyaient que JO Kibila était
fini doivent certainement
changer d'avis. Qu'ils
viennent prier avec nous car
nous sommes ici jusqu'au
25 juin " confiait-il à la sortie
d'un culte.
Le souhait de plusieurs
chrétiens et hommes de
Dieu rencontrés sur place
était que l'évangéliste
Kizimina Kibila reste dans
cette manière de faire pour
sauver
l'église
de
l'apostasie.
Franklin Ilomo (Stg
IFASIC)
transporteurs malhonnêtes.
De Matadi-Mayo à l'Upn, le
prix de la course qui revient
normalement à 300 F, prend
de la hauteur, c.à.d.600Fc,
lorsqu'il est taxé en demiterrain. En dehors des petites
courses par fraction de
l'itinéraire officiel fixé par
l'Hôtel de ville , les
transporteurs de MatadiMayo passent outre mesure
le tarif de 700 Fc fixé par la
ville, qui atteint les 1000fc la
course sur le tronçon qui relie
le centre ville à cette contrée
de la capitale de la RDC.
Les habitants de cette
partie de la ville-province de
Kinshasa auront la tache
facile en ce qui concerne le
transport en commun, que
lorsque la société de
Transport du Congo
(Transco) aura à exploiter la
ligne Matadi-Mayo. Ce qui,
dépend de la fin des travaux
de réfection en cours sur ce
tronçon.
Gaston Liande
Lisez et faites lire
La République
La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014
La République 9
INTERNATIONAL
La Banque mondiale prévient d'un fléchissement de la
croissance chinoise
Tout en maintenant sa
prévision de croissance du
PIB chinois en 2014 à 7,6
%, contre 7,7 % en 2013, la
Banque mondiale a prévenu
vendredi que la croissance
de la Chine était destinée à
ralentir ces prochaines
années, le pays cherchant
à rééquilibrer son modèle
économique, actuellement
menacé par le poids des
dettes locales et un risque
de bulle immobilière.
Pour 2015, la Banque
mondiale a également
conservé dans ce nouveau
rapport sa prévision de 7,5
% de croissance pour la
deuxième
économie
mondiale, mais a légèrement
revu à la baisse celle pour
2016, à 7,4 % contre 7,5 %
auparavant. Mais " la
croissance de la Chine
continuera à ralentir à
moyen terme, et les
changements structurels se
feront évidents ", a estimé la
Banque mondiale, en
référence au rééquilibrage
voulu par Pékin en faveur de
la consommation et au
détriment
de
l'investissement.
La croissance économique
chinoise a baissé à 7,4 %
au premier trimestre de cette
année, au plus bas depuis
dix-huit mois, même si des
chiffres récemment publiés
montrent une relative
embellie de la production
manufacturière en mai. " Le
rééquilibrage sera inégal,
illustrant les tensions entre
les tendances structurelles et
les mesures de gestion de
la demande à moyen terme
", a commenté Chorching
Goh, économiste en chef de
la Banque mondiale pour la
Chine.
Parmi les autres risques
auxquels sera confrontée la
Chine à moyen terme, la
Banque mondiale relève le
ralentissement du secteur
immobilier - traditionnel
moteur de croissance dans
l'immense pays en voie
d'urbanisation rapide - et les
incertitudes qui pèsent sur le
secteur des exportations, très
dépendant de la conjoncture
mondiale.
De son côté, le Fonds
monétaire international (FMI)
avait estimé en avril que la
Chine enregistrerait 7,5 % de
croissance en 2014 et 7,3 %
en 2015, à condition qu'elle
poursuive ses efforts pour
rééquilibrer son économie.
Les autorités chinoises ont
récemment
promis
d'accélérer des réformes
économiques devenues
urgentes, en accordant plus
de place aux capitaux privés,
en libéralisant le système
financier, en renforçant la
demande intérieure et en
réservant un meilleur accueil
aux investisseurs étrangers.
Mais ces engagements
tardent à se concrétiser,
selon les analystes.
Le gouvernement à Pékin
s'est fixé pour 2014 un
objectif d'" environ 7,5 % "
de croissance du PIB.
BBL
Terrorisme
Des généraux nigérians ont armé Boko Haram
Le problème du Nigéria avec
Boko Haram est peut-être plus
profond que ce que l'on a cru
d'abord. Alors que le groupe
islamiste responsable de
l'enlèvement de centaines
d'écolières a augmenté le
nombre d'attaques au nordest du Nigéria, on apprend
qu'il bénéficie de l'aide de
l'armée nigérianne. "Dix
généraux et cinq autres
officiers militaires supérieurs
ont été reconnus coupables,
en cours martiales, de fournir
des armes et des
informations à des extrémistes
de Boko Haram, selon les
informations rapportées
mardi par un journal nigérian
de référence", explique
l'agence AP.
AP en dit un peu plus:
L'information intervient après
des mois d'allégations de la
part d'hommes politiques et
de soldats qui avaient dit à
l'Associated Press que des
officiers supérieurs aidaient
des extrémistes islamistes et
que des soldats de base
allaient même se battre
auprès des insurgés avant de
retourner dans leurs
campements militaires. Ils
disaient que les informations
fournies par les officiers de
l'armée avaient aidé les
insurgés à tendre des pièges
à des convois militaires et à
attaquer des casernes, et
des avant-postes dans ses
bastions du nord.
Le président Jonathan
Goodluck avait dit l'an dernier
croire que certains membres
de l'armée, et même de son
propre gouvernement, y
compris des ministres de son
cabinet, sympathisaient avec
Boko Haram voire y
appartenaient.
L'armée nigérianne a
démenti, mais ce démenti est
contredit, comme
le
remarque la BBC, par les
propos du ministre de
l'Intérieur Abba Moro qui dans
une interview a assuré que
"l'identification par l'armée
de soldats qui sapaient la lutte
contre les insurgés était une
bonne nouvelle, et que cela
envoyait un message fort aux
autres officiers en poste".
BBL/AFP
Lisez et faites lire
La République
La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014
10 La République
CULTURE
Festival Cinéma au féminin
Plus de vingt films à l'honneur
Le festival Cinéma au
féminin, en sigle "Cinef", va
se dérouler du 10 au 14 juin
2014 à Kinshasa. Une
vingtaine de films des
réalisateurs congolais seront
à l'honneur sur plusieurs sites
à travers la ville province de
Kinshasa, en l'occurrence à
l'Institut Français, à
l'Amphithéâtre de l'Unikin, au
terrain municipal de
Bandalungwa, à Don Bosco
à Masina.
La soirée d'ouverture va
intervenir le mardi 10 juin à
l'Institut français avec le film
"Pourquoi moi ?" Une fiction
de Francine Nyakabua ;
"Noire ici, Blanche là-Bas"
un documentaire de Claude
Haffner (France/Mbuji-mayi)
et une fiction de "Sœur Oyo",
une fiction de la réalisatrice
Monique Mbeka Phoba.
Ledit festival est initié par
l'Association des femmes
cinéastes congolaises, en
sigle AFCC. Selon la
coordonnatrice de ce
Festival, la cinéaste Clarisse
Muvuba, à travers cet
événement, l'accent est mis
sur la qualité des images,
mais
également
sur
l'expertise des réalisatrices
congolaises.
L'approche genre a été
mise en compte en
associant aussi des
réalisateurs hommes, entre
autres, Hallain Paluku et
Franck Minani. Ce festival
aligne
des
films
documentaires et de fiction.
Il est prévu aussi des
ateliers, séminaires et
conférences sur le cinéma. A
cet effet, la rédaction revient
sur le film fiction de la
réalisatrice congolaise,
Clarisse
Muvuba,
programmé dans cette fête
culturelle à Kinshasa.
Le deuil ça se fête à
Kinshasa
Ce film genre fiction
planche
sur
les
débordements
des
funérailles à Kinshasa et
toutes les scènes obscènes
et perverses qui se déroulent
presque sur toute la ville de
Kinshasa en particulier et sur
toute la Rd Congo en
général.
Les
cérémonies
funéraires à Kinshasa se
transforment le plus souvent
à des moments récréatifs à
Kinshasa… où tous les
commérages se tissent
devant la chapelle ardente,
où se joignent les sapeurs
qui rivalisent des griffes de
grands couturiers du monde
; où certaines femmes
maquillées comme des
voitures volées s'amènent en
quête
des
princes
charmants. Cette peinture
vient renforcer le synopsis de
la réalisatrice congolaise
Clarisse Muvuba à travers
les pellicules de son film
genre fiction de 24 minutes
intitulée "Olongo". L'artiste
fait un arrêt image sur des
scènes dignes de la
kinoiserie.
Ce thème véhiculé par
l'artiste cadre avec le
quotidien kinois avec une
certaine
touche
de
particularité…Le deuil ça se
fête à Kinshasa. Et pour ce
faire, Clarisse Muvuba
rapporte une réalité locale
purement kinoise.
Comme un reporter en
quête d'un fait d'actualité, cette
jeune réalisatrice braque son
objectif sur Olongo. Ce dernier
est un grand griot de deuil. Un
jour, une idée lui passe par la
tête, de se faire passer pour
un mort. Et, avec comme
objectif d'assister à ses
funérailles. Olongo comme
dans une salle de
spectacle, il se range sur un
siège afin d'entendre les
commérages à propos de
sa mort. Imaginez la
suite…C'est une suite de
scènes qui reflètent les
réalités de cérémonies
funéraires à Kinshasa. Parmi
ceux qui viennent se recueillir
d'une part, les commères
s'affichent au premier plan
devant la dépouille mortelle.
Elles racontent tout sur
l'illustre disparu en vrai et en
faux. Et d'autre part, les
danseurs s'activent sur la
scène du deuil. Et, les
femmes aux postérieurs
fournis, s'illustrent dans des
danses endiablées pour
arracher les regards des
hommes nantis. C'est le point
fort de cette fiction qui relance
un
débat
sur
les
débordements
des
funérailles à Kinshasa et
toutes les scènes obscènes
et perverses qui se déroulent.
Ce film a bénéficié du soutien
du Fonds de promotion
culturelle.
Beni J. Dinganga
Les professeurs Tshiunza Mbiye et Ka-Mana
publient "Le nouvel homme congolais"
Les professeurs Tshiunza
Mbiye et Ka-Mana viennent de
publier un livre intitulé "Le nouvel
homme congolais" aux éditions
du Cerdaf.
Le vernissage de cet
ouvrage de 145 pages, qui met
en scène un débat entre un
philosophe et un économiste, a
eu lieu dernièrement à Kinshasa.
Les auteurs prêchent les valeurs
éthiques pour sortir la République
démocartique du Congo de la
crise
économique
et
socioculturelle.
Tshiunza Mbiye et Ka-Mana
estiment que l'ultra capitalisme
actuel est un échec total pour la
Rd Congo. Le pays devrait, selon
eux, développer une "économie
humaine".
"Nous sommes à l'heure d'une
économie tournée vers un avenir
de réussite pour tout le monde au
lieu de l'économie des
inégalités, des injustices et de
la domination des uns sur les
autres comme c'est l'économie
ultra capitaliste actuelle. La
misère, la pauvreté, les
inégalités destructrices sont les
signes de l'effondrement des
valeurs.
Et l'économie humaine est
fondée sur les valeurs, c'est-àdire sur une éthique capable de
promouvoir la solidarité, la
générosité et la réussite
partagée", explique Ka-Mana.
Ce philosophe estime que
l'économie de solidarité et de
générosité permettra à chaque
Congolais de vivre mieux
qu'avant. Le Livre "Le nouvel
homme congolais" est disponible
à Kinshasa dans les librairies
Mediaspaul.
B.J.D
Désormais
JB Mpiana et son groupe à l'Atmosphère
du Grand Hotel Kinshasa tous les vendredi
Allant de succès en
succès, JB Mpiana et ses
poulains "les Anges
adorables" vont désormais
se produire chaque vendredi
au night club "Atmosphère"
du Grand Hotel Kinshasa.
Les amateurs de la bonne
musique de Wenge Bcbg et
tous les amis fervents des
"bilokos" sont conviés à
cette fête hebdomadaire qui
ne désempare pas.
L'orchestre "Wenge
Bcbg", la machine de
musique est au mieux de sa
forme. Alors que sous la
conduite de son leader
charismatique Mukulu Wa
Bakulu JB Mpiana, il se
trouve au studio pour finaliser
son nouveau disque baptisé
"Balle de match", cette
formation musicale ne
désarme point.
Là, en attendant le
nouveau disque dont ils
auront droit à quelques
esquisses le vendredi,
Savatore de la Patria et ses
poulains sont, une fois de
plus, déterminés à faire valoir
leur leadership du clan
Wenge à travers des
productions dont on parlera
encore plus.
Beni J. Dinganga
La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014
La République 11
SPORTS
Ligue des champions de la CAF
Large couverture du duel Mazembe-Zamalek
Le décor pour le match
Mazembe-Zamalek de ce 8
juin à 15 heures de
Lubumbashi est déjà planté.
Outre le retour du TP qui
s'était retiré en Zambie pour
une mise au vert et l'arrivée
des Egyptiens annoncée
pour hier vendredi, la CAF
a retenu 5 chaines
internationales pour diffuser
en direct le derby.
Il s'agit de BeIN Sports 10
HD, LC2(AFNEX), SABC1,
Canal Plus (Foot24) et Nyota
TV. Ces médias qui sont tous
sur satellite permettront sans
doute à tous, fans et
adversaires
des
badianguenas, de vivre en
temps réel la rencontre. Cette
couverture très élargie mérite
d'être signalée car elle n'est
pas offerte aux autres
rencontres de la ligue des
champions(Hilal-V.Club ;
Espérance de Tunis-CS
Sfaxien et Ahly Benghazi-ES
Sétif) qui sont à deux, trois ou
quatre diffuseurs. Mêmement
d'ailleurs pour les matches de
suffisamment de ressources
pour remporter la victoire.
Les attaquants Aly Mbwana
et Thomas Ulimwengu qui
avaient des problèmes de
santé il y a quelques jours
sont au meilleur de leur
forme.
Le président Moïse
Katumbi a appelé tous les
fans à soutenir à fond le TP
Mazembe afin de mettre
toutes les chances de son
côté pour arracher les trois
points. Après la rencontre du
week-end, il lui restera deux
matches à l'extérieur.
la Coupe de la CAF.
De la part des télévisions qui
paient de l'argent à la CAF
pour les droits de diffusion, cet
intérêt pour la rencontre de
Kamolondo reflète sans nul
doute l'immense intérêt que
suscite le TP Mazembe et
accessoirement le Zamalek
SC auprès de leurs
téléspectateurs.
A Lubumbashi où les
Corbeaux sont revenus après
un stage bloqué à Ndola, tout
l'effectif est sur un bon pied.
Les matches amicaux en
Zambie contre Roan United
(4-1) et Zesco United (1-1) ont
démontré que le groupe a
Mayonde Kolongo
Coupe du monde Brésil 2014
A quelques heures du coup d'envoi !
Le coup d'envoi de la
20ème Coupe du monde de
football Brésil 2014 intervient
ce jeudi 12 juin à Sao Paulo
avec le match Brésil-Croatie.
Mais deux heures plus tôt, il
y aura une imposante
cérémonie d'ouverture où le
pays organisateur, comme
d'autres bien avant lui,
tentera de se montrer sous
son meilleur jour car
l'événement sera suivi sur
toute la planète. Autant jeter
un regard global sur ce big
event avant de se plonger
dans l'ambiance de la
compétition qui va jusqu'au ...
juillet
J'aime toujours rappeler une
anecdote où je fis éclater
mes
talents
de
communicateur.
En 2002, un Belge en séjour
au Congo avec son ami
Brésilien tenta de dire à ses
jeunes frères ce qu'est le
Brésil. Il y a alla par la
géographie sans que cela
émeuve les gosses. Voyant
leur incompréhension, son
ami qui s'exprimait bien en
français évoqua la salsa, le
carnaval de Rio sans plus
d'effet. Je dus intervenir pour
faciliter les présentation. "
Connaissez-vous Ronaldo ?
". " Oui " répondirent en
chœur les enfants. " L'homme
que voyez, dis-je alors en
pointant le gars qu'on voulait
présenter, est son petit frère
". " Ah, il est Brésilien !"
s'exclamèrent en bloc les
enfants avec un grand
sourire…. Aux quatre coins
de la planète où se joue le
football, les noms de Pélé,
Ronaldo, Ronaldhino ou
Kaka sont plus indicatifs de
ce pays que celui d'un
quelconque chef d'Etat
l'ayant dirigé.
Qu'à cela ne tienne, le
Brésil géant économique en
Amérique du Sud est plus
que le football comme nous
le montre sa carte postale
chiffrée.
Mayonde K.
Le BRESIL en chiffres
Profils du pays
Capitale : Brasilia
Superficie : 8.514.880 km²
Nature de l'Etat :
République fédérale basée
sur une démocratie
parlementaire.
La
constitution du Brésil donne
des pouvoirs importants au
gouvernement.
Niveau de développement
:
Pays
à
revenu
intermédiaire (tranche
supérieure),
Marché
financier émergent.
7ème économie du monde
avec de fortes inégalités ;
premier producteur de
sucre et de café au monde.
IDH* : 0.718/1
IDH (rang mondial) : 79/
187
Population
Population totale :
198.656.019
Accroissement naturel :
0,9%
Densité : 23 habitants/km²
Population urbaine : 84,9%
Population des principales
villes (banlieue inclue) : São
Paulo (21.000.000) ; Rio de
Janeiro (12.500.000) ;
Salvador (3.650.000) ;
Fortaleza (3.650.000) ; Belo
Horizonte (5.850.000) ;
Brasilia (3.875.000).
Origines ethniques : La
population brésilienne est
blanche à 53.7%, métis à
38.5%, noire à 6.2%. 0,9%
appartiennent à d'autres
minorités ethnique (Indiens,
Arabes, Japonais) et 0,7%
sont non catégorisés.
Langue officielle : Portugais
Autres langues parlées :
L'anglais est la première
langue étrangère parlée au
Brésil. L'espagnol est
généralement compris par la
population brésilienne. Le
français est encore parlé par
environ 570.000 personnes.
Langue(s) des affaires :
Portugais, anglais et
espagnol.
Religion : Malgré une très
forte tradition catholique, la
liberté religieuse est
reconnue et pratiquée depuis
plusieurs décennies. Les
religions d'origines africaines
ont été légalisées dans les
années 1950, et de
nombreuses églises néo
pentecôtistes se sont
ouvertes depuis la fin des
années 80.
Taux d'alphabétisation :
88,6%
Monnaie locale : Real
Brésilien (BRL)
Taux de change au 6 juin
2014
1 BRL = 0,4379 USD, 1
USD = 2,2837 BRL
1 BRL = 0,3216 EUR, 1
EUR = 3,1093 BRL
Source : www.planetexpert.com
Coupe du monde de la FIFA 2014 en bref
Organisateur
Édition
Pays hôte
Date
Nations
Épreuves
Site(s)
FIFA (Fédération internationale de football association)
20e
Brésil (Amérique du Sud)
du 12 juin 2014 au 13 juillet 2014
32 (204 en phases qualificatives) : Amérique du Nord, Centrale
et Caraïbes : États-Unis ; Costa Rica ; Honduras et Mexique.
Europe : Belgique ; Italie ; Allemagne ; Pays-Bas ; Suisse ;
Russie ; Bosnie-Herzégovine ; Angleterre ; Espagne ; Croatie ;
Grèce ; Portugal et France. Asie (AFC) : Japon ; Corée du Sud ;
Iran et Australie Afrique (CAF) : Algérie ; Cameroun ; Côte
d'Ivoire ; Ghana et Nigeria. Amérique du Sud : Brésil ; Argentine ;
Colombie ; Chili ; Équateur et Uruguay
64 rencontres
Les douze villes hôtes[21]: Belo Horizonte (Minas Gerais) ; Brasília
(District fédéral) Ministerios Cuiabá (Mato Grosso) ; Curitiba
(Paraná) ; Fortaleza (Ceará) ; Manaus (Amazonas) ; Natal (Rio
Grande do Norte) ; Porto Alegre (Rio Grande do Sul); Recife
(Pernambouc) ; Rio de Janeiro (Rio de Janeiro) ; Salvador (Bahia)
et São Paulo (São Paulo)
Classement Groupe A
Al Hilal - A.S V.
Club : (1-0)
La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014
EQUIPE
PTS
J
DIF
1
Al Hilal Omdurman
6
3
1
2
Al Zamalek Cairo
3
2
0
3
Mazembe Englebert
3
2
0
4
V. Club
3
3
-1
12 La République
POINT CHAUD
Répondant aux inquiétudes des Américains
Kagame : "Ceux qui veulent déstabiliser le
Rwanda peuvent être tués en plein jour"
Le président rwandais
répond au département d'État
américain qui s'est dit "inquiet
des arrestations et de la
disparition de dizaines de
citoyens rwandais".
Le président rwandais Paul
Kagame a rejeté les critiques
faisant état d'arrestations
arbitraires, menaçant même
ceux qui cherchent à
déstabiliser le Rwanda d'être
"tués en plein jour", a rapporté
vendredi la presse locale.
Mercredi, le département
d'État américain s'était dit
"vivement inquiet des
arrestations et de la disparition
de dizaines de citoyens
rwandais" et avait appelé
Kigali à "s'expliquer sur le sort
des personnes arrêtées au
cours des deux derniers mois
et actuellement en détention".
Lors d'un déplacement
jeudi dans l'ouest du Rwanda,
Paul Kagame, faisant
référence à "ceux qui parlent
de disparitions", a averti :
"Nous allons continuer à
arrêter plus de suspects et si
possible tuer en plein jour ceux
qui tentent de déstabiliser le
Human Rights Watch
pays", selon ses propos avait tiré le signal d'alarme
rapportés par le journal The
Le gouvernement rwandais
East African.
avait déjà vivement répondu
aux critiques américaines,
affirmant "agir légalement
pour répondre à de graves
menaces pour sa sécurité"
causées par les Forces
démocratiques de libération
du Rwanda (FDLR), ces
rebelles hutu rwandais qui
sévissent dans l'est de la RD
Congo et accusés par Kigali
d'avoir pris une part active au
génocide de 1994 au
Rwanda, qui fit en trois mois
environ 800 000 morts,
essentiellement issus de la
minorité tutsi. Une véritable
saison apocalyptique de
machettes qui est à mille
diables de s'effacer de la
mémoire du dictateur
rwandais, qui se complaît à
agir comme un néonazi.
"Un processus judiciaire est
en cours, déclenché par de
récentes attaques des FDLR"
ayant fait plusieurs tués dans
le nord du Rwanda, avait
expliqué le gouvernement
rwandais. En mai dernier
l'ONG de défense des droits
de l'homme, Human Rights
Watch, a dénoncé une vague
de "disparitions forcées" au
Rwanda. Sûrement une
œuvre qui porte la signature de
Paul Kagame, qui ne veut pas
des Hutu sur les mille collines.
Pourtant, ces sujets
voudraient vivre normalement
dans leur territoire national. La
semaine dernière, près d'une
centaine de rebelles hutu
rwandais, soit une faible partie
de la rébellion qui compte
entre 1 500 et 4 000 hommes
selon les sources, a fait
reddition dans l'Est congolais.
Les rebelles réclament un
dialogue avec Kigali, qui le leur
a toujours refusé.
C'est
ici
que
la
communauté internationale,
notamment les Etats-Unis qui
se comportent en gendarmes
du monde, est appelée
imposer le retour de ces
génocidaires et un dialogue
inter-rwandais à l'effet de
ramener la paix dans ce pays
qui dérange franchement toute
la région des grands lacs.
Boendy BL
Echos de la Primature/ Journée porte-ouverte
Matata Ponyo donne une leçon d'histoire
à 357 élèves
Ils sont 357 écoliers de 5
écoles de la ville de Kinshasa
à avoir franchi le portail de la
Primature, hier vendredi 06
juin 2014. Cette visite des
enfants s'inscrit dans le cadre
des journées "porte ouverte"
qu'organise depuis peu
l'H^^otel du Gouvernement
dans le but de se rapprocher
davantage des administrés.
Pour la rencontre d'hier, les
écoles Mgr Bokeleale
Lisanga, Complexe scolaire
Minzoto, Complexe scolaire
Saint Michel (Bandalungwa),
Collège Saint Modeste
(Kinkole) et Complexe
scolaire Elu (Masina) ont été
à l'honneur. Un échantillon
représentatif des quatre points
cardinaux, mais aussi de la
division pauvres - nantis de la
ville de Kinshasa.
Le Premier Ministre
toujours proche des élèves
Vraisemblablement au
courant de la réalité, le
Premier Ministre Matata
Ponyo n'a pas manqué
d'exhorter les enfants au
travail, mais aussi à
l'assurance de leur avenir qui
n'est pas nécessairement lié à
la qualité de leur habitat actuel.
"J'ai habité un quartie pauvre,
cela ne m'a pas empeché de
devenir ce que je suis
aujourd'hui", a expliqué le
patron de l'Exécutif national
aux jeunes venus de Masina ou
Kinkole. Le Premier Ministre a
miroité aux élèves les
fonctions de Président de la
République, Premier Ministre,
Ministre, Directeur général...
quitte à se vouer aux études et
à bien travailler.
Avant de procéder à
l'immortalisation de la
rencontre, les élèves ont tenu,
par deux questions directes, à
découvrir la devise du Premier
Ministre et son projet pour
l'Enseignement primaire.
Matata s'est voulu à son tour
direct en annonçant aux
enfants que sa devise
s'articule autour de Dieu Famille - Travail.
Alors que son projet pour
l'Enseignement primaire prend
appui sur le Programme du
Président de la République, à
savoir la gratuité de
l'enseignement à ce dégré
fondamental. Programme mis
en branle de façon
progressive.
Dans le m^^eme élan de
pédagogie, Matata Ponyo a
replongé les élèves dans
l'histoire du pays, en leur
apprenant les vertus du travail,
à travers notamment le
premier Premier Ministre du
Congo indépendant, qui
travaillait dur en passant les
nuits
à
l'Hotel
du
Gouvernement. Figure que les
enfants ont découvertes, au
m^^eme moment que d'autres
représentant les différents
Premier-ministres que les
pays
a
connus
jusqu'aujourd'hui.
LR
La phrase du jour
«Vos réactions
caractère»
La République n° 707 du Samedi 07 Juin 2014
révèlent
votre
(Mike Murdock)