Quotidien d’information générale - Série III n° 757 Prix : 2000 Fc Directeur de Publication : Jacques Famba Tél. 0899311288 - 0998190510 Courriel : [email protected], www.nyota.net Révélations de Le Figaro sur la présidenmtielle de 2016 Aubin Minaku veut bloquer Moïse Katumbi! (12) APRÈS DES SOINS APPROPRIES À LONDRES Katumbi de retour (12) Chronique Ça grogne politique ! Je vous ai demandé de ne pas zapper. Car, je devais continuer à criser politique. En effet, la publication de l'équipe gouvernementale dite de cohésion nationale tant attendu aura d'un cran monté la température au sein de la classe politique. Commençons par ce qu'il convient d'appeler "l'affaire MLC" qui ressemble, vu de la rue, à une insurrection des troupes. Pour mon pote DM, c'est qu'en fait l'opinion publique ne comprend pas très bien ce qui se passe actuellement au sein de ce parti qui a suscité tant d'espoirs en 2006; surtout elle ne comprend vraiment pas si le chef de ce parti cautionne l'une ou l'autre position de ses lieutenants écartelés entre Kingakati et la Haye! Dans tous les cas, le MLC ne sort pas grandi de ce vaudeville politique. Et cela n'engage que mon pote. En effet, selon lui, au commencement était "allez aux Concertations, et ne péchez point!" En clair, ne touchez pas au fruit défendu qu'est la Constitution, et ne rejoignez pas non plus les " païens dans le monde " (gouvernement); car, avec Dieu, nous vaincrons!! A (Texte en page 3) SUITE A L’EXCLUSION DE THOMAS LUHAKA, GERMAIN KAMBINGA ET D'OMER EGWAKE Insurrection au sein du MLC ! (12) Selon le FMI LINAFOOT La RDC peine à percevoir Les Corbeaux ses recettes et diversifier réapprennent à gases secteurs d'activités gner à l'extérieur (5) (11) La République n° 757 du Mercredi 17 Décembre 2014 2 La République ACTUALITES Repères Le combat contre les Adf pourrait être long Les Nations unies ont averti la semaine dernière que le combat contre les rebelles ougandais ADF serait long, après une série de massacres imputés à ces combattants musulmans à Beni et environs. Plus, ce mouvement rebelle est signalé en Ituri par les autorités locales. "On ne peut pas gagner ce combat rapidement. Ce sont des terroristes, ce sont des criminels, c'est un combat asymétrique, qui est très, très difficile à gérer", a déclaré Martin Köbler, lors d'une conférence de presse. Comme d'aucuns le savent, depuis début octobre, plus de 250 civils, hommes, femmes et enfants, ont été tués, essentiellement à l'arme blanche, dans la ville et le territoire de Beni, dans le nord de la province du NordKivu. Et ce qui parrait bizarre, c'est que ces tueries n'ont jamais été revendiquées. Mais tous les observateurs avertis en imputent la responsabilité aux rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées (Adf), présents dans l'est de la Rdc depuis 1995. Lorsque les Fardc ont lancé Boendy Bo Lokonga jnga 090440446 0900440446 Remy Buanga Remy Buanga Delphin K. Nyemabo 0993099566 Sengavictor Jean-Victor Jean Senga leur offensive contre les Adf en janvier de l'année en cours, la Monusco a tardé à soutenir les forces congolaises, souhaitant s'attaquer d'abord, comme l'avait promis Kinshasa, à l'une des nombreuses autres milices de l'est de la Rdf: les rebelles hutu rwandais qui continuent à déstabiliser cette région très riche en minerais depuis le génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda, auquel leurs chefs sont accusés d'avoir participé. Pour l'heure, "la priorité numéro un, c'est vraiment les Adf", a souligné Charles Bambara, porte-parole de la mission onusienne. Mais les autorités et la Monusco semblent toujours tâtonner sur la marche à suivre. "Nous sommes dans une dynamique de recherche des meilleures stratégies à mettre en place pour contenir ces massa- cres", a dit le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole militaire de la Monusco, reconnaissant que la Monusco avait "un problème de renseignement" qu'il fallait "corriger", avec l'aide de la population. Alors que la population de Beni accuse les Fardc et les Casques bleus de passivité, M. Köbler a laissé entendre que l'armée, la Monusco et les habitants ne coopéraient pas suffisamment. "Il faut rétablir la confiance entre la Monusco, les Fardc et la population", a-til dit, tout en soulignant que la Monusco a déployé environ 1.500 Casques bleus dans le "Grand Nord" du Nord-Kivu, où stationnent 8.000 soldats Fardc. Par comparaison, l'effectif des Adf, fortement affaiblis par Les faux FDLR ne se rendront pas ! Deux semaines avant la fin de l'ultimatum du 2 janvier, le désarmement des Fdlr n'avance que très lentement. En tout, 163 excombattants, ainsi que 125 femmes et 399 enfants, des Forces de libération démocratiques du Rwanda sont désormais à Kisangani. Six cent quatre-vingt-sept personnes au total, un chiffre bien faible par rapport aux 1 500 combattants qui, selon les Nations unies, se cachent encore dans la forêt. Surtout, depuis leur arrivée dans ce camp, aucune nouvelle vague de désarmement n'a eu lieu. Les deux camps de transit au Nord et au Sud-Kivu censés accueillir ces nouveaux venus sont toujours vides. Du côté des Fdlr, on temporise. Dans un courrier du 6 décembre dernier, le groupe rebelle rwandais ont promis de nouvelles redditions dès le début de cette semaine. Ces nouvelles arrivées sont néanmoins conditionnées à la sécurité pour le transport et dans les camps assurée par les casques bleus et les Fardc. Dans ce courrier, les Fdlr se plaignent également des conditions de vie dans le camp de Kisangani. Des conditions qu'elles jugent déplorables. Il y a eu des problèmes d'eau les premiers jours, confirme la Monusco, mais depuis des mesures ont été prises : la pompe à eau fonctionne et un château d'eau est en construction. Pour l'Onu, ces réclamations sont une façon de gagner du temps, alors que le compte à rebours est en marche. Elle leur a donné jusqu'au 2 janvier pour désarmer. D'ici là, la Monusco n'exclut pas de mettre davantage de pression sur les combattants rwandais en faisant voler ses hélicoptères de combat à basse altitude. Une énième tentative d'accélérer ce processus de désarmement poussif. Ici, des sources indiquent que les faux FDLR ne se rendront pas. Fabriques par Kigali, ces Hutu emprisonnes puis déversés dans l'est de la RDC jouent le jeu de Paul Kagame qui consiste à déséquilibrer cette partie du territoire en vue de la vider des populations autochtones au profit des Rwandophones, et de faciliter le pillage des ressources minerales. BBL une opération de grande envergure déclenchée en janvier par les Fardc, tournerait autour de 400 combattants. Selon plusieurs experts, les Adf n'ont pas toujours été hostiles à la population locale, avec laquelle ils ont noué au fil des années de nombreux liens commerciaux ou familiaux. D'après eux, les rebelles tireraient leurs ressources de divers trafics, en particulier celui du bois, parfois avec la complicité de certains chefs militaires locaux. BBL Le HRW appelle la CPI à se pencher sur les massacres de Beni L'organisation américaine de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a appelé mardi 16 décembre 2014 la Cour Pénale Internationale (CPI) à se pencher sur les récents massacres commis dans la région de Beni dans la province du Nord-Kivu située à l'Est de la RDC. " La procureure de la CPI devrait réunir des informations et examiner ces crimes en vue de déterminer si une enquête de la CPI est justifiée ", souligne un communiqué de HRW. " La CPI a compétence sur les crimes internationaux graves commis en RDC " rappelle l'ONG HRW. Siégeant à la Haye, la CPI est une juridiction internationale permanente chargée de juger les personnes accusées de génocide, crimes contre l'humanité et crime de guerre. Elle a déjà condamnée deux Congolais de la RDC et jugé ou instruit plusieurs cas d'autres personnes supposées impliquées ! Depuis début octobre 2014, plus de 260 civils ; hommes, femmes et enfants ont été tués ; essentiellement à l'arme blanche dans la ville et le territoire de Beni, La République n° 757 du Mercredi 17 Décembre 2014 dans le Nord de la province du Nord-Kivu. Pour la Monusco, les FARDC et plusieurs diplomates été experts, des tueries, jamais revendiquées sont l'œuvre des rebelles ougandais musulmans des Forces Démocratiques Alliées (ADF) qu'ils agissent pour leur propre compte ou celui d'autres commanditaires aux motivations inconnues opposés au président ougandais Yoweri Museveni, ces rebelles sont présents dans l'Est de la RDC depuis 1995 et leurs effectifs tourneraient autour de 400 combattants. La population de Beni et de ses environs accuse les FARDC et la Monusco de passivité ou d'incompétence au vue de leur incapacité à faire cesser ces tueries. La ville de Beni, située à environ de 250 Km au nord de Goma, capitale du Nord-Kivu, est une place commerciale importante qui avait été plutôt épargnée ces dernières années par les conflits armées qui ravagent la province depuis plus de 20 ans ! AFP/LPES 387 LES POINTS La République Chronique Billet Porte-voix de la lutte contre le réchauffement Il y a peu, je crisais climatique. Aujourd'hui, cette crise est là. Cela a été démontré dernièrement en Allemagne. Des hommes auront entendu ma voix. Et si la prise de conscience de l'urgence climatique passait d'abord par eux ? A une époque où la parole et les promesses politiques ne semblent même plus engager celles et ceux qui les prononcent, les artistes deviennent les meilleurs porte-voix de la lutte contre le réchauffement. Cela fait plusieurs années déjà que certains tentent de tirer la sonnette d'alarme, la nouveauté c'est qu'ils sont de plus en plus nombreux à passer aux actes. A l'image de James Cameron dans le cinéma, d'Olafur Eliasson dans les arts plastiques ou de Radiohead dans la musique. Même les romanciers s'en mêlent, et dans tous les genres : en France, l'auteur de polars Pascal Dessaint s'est fait un nom en entremêlant convictions écologiques et intrigues policières, sensibilisant à la protection de la nature et des espèces un public pas forcément au fait des dernières parutions des climatologues. C'est le grand atout des artistes : leurs paroles sont bien plus grand public que les rapports du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), souvent réservés aux seuls spécialistes, ou les conclusions diplomatiquement correctes des conférences internationales sur le climat qui se succèdent sans avancées majeures aux yeux du grand public. Il reste un an pour préparer celle de Paris et faire en sorte qu'il en émerge des décisions concrètes. Diplomates, scientifiques et ONG sont à la manœuvre. Mais aussi une palanquée de femmes et d'hommes qui comptent bien utiliser l'art comme source d'inspiration et surtout d'émotions. BBL Boîte à clichés Occident-Russie : un tango stratégique à hauts risques Danser le tango sur un volcan les yeux fermés, c'est grisant. Cela donne une illusion de puissance. Mais le tango est une danse où l'on ne peut tenir son partenaire à distance, encore moins le mépriser ou le sous-estimer, sans se prendre les pieds dans le tapis. Il faut sinon s'aimer, du moins se rapprocher assez pour avancer sans chuter. L'Europe et, derrière elle, l'Amérique sont un peu dans cette situation. Elles croient encore mener la danse, mais humilient tant leur partenaire russe qu'elles vont faire advenir ce qu'elles redoutent. Une prophétie autoréalisatrice dramatique pour la paix et la sécurité mondiales. L'indécrottable ethnocentrisme des Occidentaux pourrait nous entraîner dans une surenchère diplomatico-militaire jusqu'au cratère incandescent de l'affrontement militaire sans autre issue qu'un affaiblissement stratégique durable du continent européen. Incapables d'ouvrir les yeux sur eux-mêmes comme sur ce "Grand Russe" et son peuple enamouré d'un autre d'âge, qui heurtent leur conception de la modernité politique, on croit avoir enfin trouvé la parade en criant à la provocation et au complot. Selon l'Occident, les menaces de Vladimir Poutine ne traduisent pas la crispation croissante d'une puissance acculée qui montre les dents en attendant une main tendue pour baisser les babines. C'est la marque belliqueuse d'une volonté de puissance incompréhensible et intolérable. Interprétation confondante de simplisme et d'ignorance. La stratégie du pire Qui a provoqué qui ? Le grand méchant tsar Poutine ? L'Occident qui en veut à la Russie de vouloir survivre comme puissance globale ? Au point où l'on en est, il serait temps de faire preuve d'un minimum d'honnêteté intellectuelle et de dédramatiser la situation. Avant que les "jusqu'au-boutistes" locaux de chaque camp ne rendent le conflit incontrôlable et n'attisent les braises d'autres théâtres de confrontation globale avec Moscou où les Occidentaux ne peuvent que perdre. Le risque en effet n'est pas seulement de pousser la Russie à compliquer, en représailles, la lutte contre le salafisme combattant en Orient, en Irak ou en Syrie. Elle aussi en souffre dans le Caucase, avec la réapparition opportune d'un sombre émir tchétchène qui promet de porter le feu sur son territoire. On en vient surtout à craindre que l'Europe et l'Amérique ne se laissent entraîner dans un conflit militaire direct contre la Russie. Au prétexte - seriné aux oreilles naïves par certains dirigeants ukrainiens - que l'Ukraine constituerait l'ultime rempart de l'Occident et de l'Europe contre la "barbarie néo soviétique" ! La montée en gamme courroucée des capitales occidentales contre Moscou et les "appels à l'aide" de Kiev rappellent une autre stratégie du pire, celle des autorités de Sarajevo en 1991-1992, avec les résultats sanglants que l'on connaît... Si le président P. Porochenko, oligarque pragmatique, paraît vouloir lancer la réforme du pays le plus corrompu d'Europe, son Premier ministre A. Iatseniouk s'affaire à répandre des bonbonnes d'huile sur le feu en bombardant les faubourgs des villes pro-russes ; en refusant de payer fonctionnaires et retraités des régions félonnes, consolidant ainsi la séparation politique et économique des populations orientales d'avec celles de l'ouest du pays ; en faisant de Kiev le nouveau hot spot pour les responsables de l'Otan en goguette ; en remettant les clefs des Finances ukrainiennes à une Américaine du Département d'État opportunément naturalisée, celles de l'Économie à un Lituanien, la réforme du système de santé à un Géorgien dont on peut imaginer les soutiens et les allégeances. "La Russie éternelle" Ce n'est plus un chiffon rouge, mais un grand drap cramoisi que l'on agite sous le nez de Moscou. Tout est fait pour que la situation dégénère, que Poutine perde son calme, que ses "proxys" locaux, réels ou autoproclamés, en profitent, que les marionnettes des deux camps s'affranchissent de leurs "animateurs" pour mettre le pays à feu et à sang. Tout cela dans un contexte de faillite imminente du pays et de sanctions qui affaiblissent durablement l'économie russe, donc poussent son chef à plus de rigidité et de contrôle sur sa population. Un peuple qui l'adule dans son immense majorité. Pourquoi ? Vladimir Poutine lui propose de se vivre comme grand et incompris ; il l'appelle au sauvetage de la patrie et au sacrifice au nom d'une orthodoxie vivante jumelée au pouvoir politique. Il ne s'agit pas d'être pour ou contre cette alliance détonante et efficace. Poutine n'a pas besoin de leur accord ni qu'on vienne lui faire la leçon ou lui reprocher ses menaces de représailles dans l'affaire des Mistral. Il s'agit de comprendre que cette dimension sacrificielle du peuple russe constitue le socle d'un régime qui incarne la "Russie éternelle" - dont les cérémonies des Jeux de Sotchi ont donné une somptueuse métaphore -, la destinée glorieuse et souffrante d'un peuple différent par essence, qui doit survivre et trouver sa place dans le monde sans se soumettre. Ce vécu collectif intense est le moteur d'une formidable résilience populaire, qui protège le régime de nos assauts et que nous serions bien inspirés de mesurer, car il impacte directement l'efficacité de toute "stratégie" dans cette crise. Crise vue par les Russes, même les plus simples, surtout les plus simples, comme symbolique de la lutte en cours pour la redéfinition des "valeurs" et principes structurants de l'Occident au sens large, dont, ne nous en déplaise, Moscou se considère comme l'un des piliers. Un dogmatisme inopérant Mais, à Paris du moins, on ne prend pas le chemin de la lucidité ou de la conciliation. On s'enkyste dans un dogmatisme inopérant, on croit pouvoir encore dire à Moscou que l'on n'est pas content, que Vladimir Poutine doit faire acte de repentance, se soumettre à nos desiderata, laisser l'Ukraine basculer dans leur camp, entrer dans l'UE et l'Otan ; qu'il doit abandonner ses populations russophones à leur influence bienveillante et renoncer à une quelconque ambition de préserver et/ou de restaurer sa sphère d'influence régionale ancienne, qui leur appartient désormais. Un point c'est tout. BBL 3 Ça grogne politique ! Je vous ai demandé de ne pas zapper. Car, je devais continuer à criser politique. En effet, la publication de l'équipe gouvernementale dite de cohésion nationale tant attendu aura d'un cran monté la température au sein de la classe politique. Commençons par ce qu'il convient d'appeler "l'affaire MLC" qui ressemble, vu de la rue, à une insurrection des troupes. Pour mon pote DM, c'est qu'en fait l'opinion publique ne comprend pas très bien ce qui se passe actuellement au sein de ce parti qui a suscité tant d'espoirs en 2006; surtout elle ne comprend vraiment pas si le chef de ce parti cautionne l'une ou l'autre position de ses lieutenants écartelés entre Kingakati et la Haye! Dans tous les cas, le MLC ne sort pas grandi de ce vaudeville politique. Et cela n'engage que mon pote. En effet, selon lui, au commencement était "allez aux Concertations, et ne péchez point!" En clair, ne touchez pas au fruit défendu qu'est la Constitution, et ne rejoignez pas non plus les " païens dans le monde " (gouvernement); car, avec Dieu, nous vaincrons!! A la question de savoir pourquoi le MLC prenait alors part à ces concertations nationales décriées par l'UDPS et Alliés, des voix s'étaient élevées, avenue Enseignement, pour prétexter l'intérêt supérieur de la Nation, et pour obtenir pourquoi pas l'implication positive de Kabila dans le dossier Bemba! D'ailleurs, l'une des résolutions de ce forum va justement dans le sens de voler, de la part de Kinshasa, au secours de tous ces compatriotes en délicatesse avec la justice internationale (allusion faite justement à Bemba)! Puis, l'on a attendu longtemps l'applicat ion de la rés olution des résolut ions aux yeux des concertateurs: la formation d'un gouvernement de cohésion nationale! On a attendu, attendu, attendu....On a attendu finalement jusqu'à l'entrée de Thomas, Germain et Omer dans le gouvernement Matata II! Aussitôt, l'inspecteur général du MLC, citant son président, excluait et radiait les trois hauts cadres du parti! Citant à son tour le président, le collège des fondateurs du MLC signait, le lendemain, un communiqué en ces termes: " Le Collège des Fondateurs du Parti exhorte les Membres nommés au Gouvernement de cohésion nationale à travailler dans l'intérêt supérieur de la Nation, et de ne pas trahir l'esprit républicain qui a toujours caractérisé le combat du MLC." Toyoka nani, tondima nani? Un seul terme peut aujourd'hui résumer l'ambiance au sein du MLC: "mbutu-mbutu"! On sait, au parti où l'on vénère la fourmi, que rien ne peut être accompli sans la bénédiction du chairman! Parce que le MLC c'est son affaire privée. En bon entendeur….Rideau ! Pendant ce temps, les Ne-Kongo, eux, demandent aux membres du nouveau gouvernement de se préparer à (re)chanter "tozangi mayi solo"; ils menacent en effet de couper l'eau et l'électricité si deux ministères de taille ne leur sont pas confiés! "Barrage na beto mosi!! Comme le système de "bolia kaka brochette moko batu mibale" a été adopté, ils ne trouveraient pas d'inconvénient de prendre le poste de Vice-Premier et ministre des NTIC, laissant les Postes à Thomas Luhaka, et celui de Vice-Premier et ministre de la Prévoyance sociale, laissant l'Emploi et le Travail à Willy Makiashi! Les Teke-Humbu dont Kinshasa est leur village d'origine, sont prêts à invoquer la furie de leurs ancêtres pour que tous les édifices sur leurs terres s'écroulent si l'on ne prend pas au sérieux leur cas dans ce gouvernement! Les Tetelas de la savane et ceux de la forêt se regardent aussi en chiens de faïence à propos des postes ministériels: "Otetela kema fumbe, c'est vrai, mais po nini kaka ye! Ba oyo balobaka koleka ye pe bazali na zamba!", font-ils remarquer les mains en l'air, sur fond de "olé, olé"... "30% yango alobaki, wapi yango!", constate une militante du gender...prête à exploser et à faire.... le "Marie-Jeanne bololé" pour rev endiquer la parit é s tipulée par la Constitution...violée sous toutes coutures. Les Wara (Musulmans) sont, quant à eux, montes au créneau. Ils crient à la discrimination, à l'exclusion en dépit de leur participation aux concertations nationales. Il s'agit pour eux d'un génocide intellectuel !Keba na récupération ya situation na ba Boko Haram. In cha'Allah. Rideau ! A suivre. Ne zappez pas, s'il vous plait ! BBL La République n° 757 du Mercredi 17 Décembre 2014 LIBRE OPINION 4 La République Discours sur l'état de la Nation Des chiffres confirmant que le Congo est debout ! " 922.000 tonnes fin 2014 contre 7.400 tonnes en 2014 pour le cuivre. 76.500 tonnes contre 1.200 tonnes pour le cobalt. 6.000 kilogrammes contre 12 pour l'or. 72 villes et chefs-lieux de territoire sur 159 désenclavés pour le réseau multimodal, 21.000 km du réseau national routier national rendu praticables sur 58.000 km, 38 locomotives commandées après 40 ans de non renouvellement du charroi, 34 centres médicaux aménagés, 16 % du budget national contre 3 % consacrés à l'enseignement, 2 millions d'enfants scolarisés grâce à la gratuité de l'enseignement primaire, 500 écoles construites ou réhabilitées sur les 1.000 prévues pour cette année, 20 millions de manuels scolaires distribués, 2.400 nouveaux inspecteurs d'enseignement entrés en fonction, 30.000 enseignants supplémentaires mécanisés, 5.000 km de fibre optique déployés, 20 millions d'abonnés à la téléphonie cellulaire contre 14.000 en 2001, des stades en construction : ce rythme d'investissements économiques et sociaux prouve, si besoin est, que le Congo est réellement debout.. "Nous avons aujourd'hui les assises solides recherchées pendant des années. Le défi et l'urgence du moment consiste dès lors à engager résolument l'Etat et le secteur privé dans un programme ambitieux d'investissements productifs, créateurs de richesses et d'emplois, gages de l'augmentation du revenu par tête d'habitant et de la réduction des inégalités sociales". Ces propos, le Président de la République les a tenus en introduction de la partie économique et sociale de son discours sur l'état de la Nation du lundi 15 décembre 2014. Il a alors convié les autorités et le peuple congolais à s'appliquer dans la transformation de l'économie national "en un multiplicateur d'opportunités économiques et sociales" au bénéfice de la collectivité. C'est là, a-t-il dit, " tout le sens des efforts incessants consentis pour l'amélioration du climat des affaires", efforts appelés à s'accentuer pour attirer davantage les investissements. Il a estimé que le Cadre permanent de concertation économique est l'outil indiqué pour des échanges entre les pouvoirs publics et privés " en vue de cerner, ensemble, les obstacles sur lesquels notre économie bute encore, ainsi que les pistes de solution à même de faciliter la pratique des affaires". Reconnaissant dans le secteur minier le moteur traditionnel de croissance économique en RDC, le Président Joseph Kabila a aligné des chiffres. "A titre d'exemples, suite aux efforts engagés, les exportations de cuivre qui, en 2004, se situaient à 7.400 tonnes, ont atteint 992.000 tonnes à fin 2013. Sur la même période, celles de cobalt et d'or sont respectivement passées de 1.200 tonnes à 76.500 tonnes et de 12 kilogrammes à 6.000. La production minière devrait accroître davantage et atteindre, à coup sûr, des niveaux record, au terme de l'année en cours, celle du cuivre étant projetée au-delà du seuil de 1 million de tonnes", a-t-il relevé. Cependant, fera-t-il observer d'emblée, la contribution au Trésor public au titre des recettes budgétaires demeure relative modique. Il a rassuré le congrès de l'augmentation substantielle qui s'annonce pour l'exercice 2015, les estimations se situant dans les 350 millions de dollars USD. Pragmatique, le Chef de l'Etat a soulevé l'hypothèque du code minier et celle du déficit énergétique. "La révision du Code minier s'impose aussi comme une urgence", at-il dit si l'on tient à maximiser les recettes publiques. Quant au programme d'électrification en cours d'exécution, il porte sur l'exploitation des ressources énergétiques disponibles. Ainsi en est-il, par exemple, de la réalisation d'un atlas d'énergies renouvelables. Près de 780 sites hydroélectriques et d'autres sources énergétiques est disponibilisé à l'intention des investisseurs. D'ailleurs, il s'est félicité de la promulgation de la loi sur l'électricité libéralisant et sécurisant les inv estissements. Au stade actuel, le tableau retient le projet Grand Inga, la construction de Zongo 2, la réhabilitation de Inga I, Inga II, Nseke, Nzilo, Ruzizi, Tshopo qui sera suivie de celle de Mpiana Mwanga et Force Bendera. La deuxième ligne Inga-Kinshasa entre en exploitation en 2015 concomitamment avec le barrage de Kakobola avant celui de Katende en 2016. "La face du Congo et les perspectives de son développement s'en trouveront donc fondamentalement changées", a-t-il souligné. Voies de communication, Environnement Sur ces entrefaites, les infrastructures de base, dont celles des voies de communication, de la Santé, de l'Education, de l'Eau, de l'Habitat, des Ntic et de l'Environnement ont fait l'objet de son attention. Routes, chemins de fer, ponts, aéroports, bacs etc. constituent un véritable défi pour le transport multimodal. Dans cet ordre d'idées, les sociétés de chemin de fer et navigation fluviale comme Sncc et Sctp (ex-Onatra) voient leur charroi renforcé. Des locomotives sont acquises et des bateaux retapés. Evénement dans l'événement : le retour de la compagnie aérienne sous la nouvelle dénomination "Congo Airways". En ce qui concerne le transport urbain, le Chef de l'Etat a salué la création des nouvelles sociétés. " Je pense notamment aux bénéficiaires de l'opération, particulièrement chargée de symboles et de valeur pédagogique, d'introduction sur le marché des bus 'esprit de vie'. Belle illustration, parmi tant d'autres, de la vision de la révolution de la modernité !", a-t-il ajouté sous des applaudissements nourris. Les provinces seront servies, elles aussi. Autre sujet abordé : la question ultrasensible de l'environnement à laquelle sont liées l'exploitation des ressources forestières et la gestion foncière, facteur déterminant de paix. En appelant au renforcement des procédures d'exportation des grumes et de reboisement pour la préservation de l'environnement, le Chef de l'Etat a mis en exergue les conflits fonciers. "La terre doit être pour nous un facteur d'unité et non de division, d'enrichissement et non d'appauvrissement, d'épanouissement de la vie et non de mort", a-t-déclaré avant de demander aux instances judiciaires de se montrer intraitables et de sanctionner sévèrement les spoliations, les empiètements, les morcellements illicites. D'ailleurs, il a expressément demandé aux instances judiciaires de s'assumer pleinement en s'élevant " au niveau des attentes, jusque-là insatisfaites, de la population et d'avoir un comportement conforme à leur déontologie". "Cela vaut autant pour les contentieux fonciers que pour tous les autres contentieux", a-t-il renchéri. Santé et Education C'est après les questions macroéconomiques que le Président de la République s'est penché sur les questions sociales dont celles relatives à la Santé et à l'Education. Pour la Santé, il a relevé la construction, la réhabilitation et l'équipement des structures sanitaires au cours de l'année 2014. "Dans la foulée de la mise en place de l'hôpital du Cinquantenaire et de l'inauguration, à Kinshasa, de l'Institut National Pilote d'Enseignement des Sciences de l'Information, nous avons lancé ou achevé des travaux de réhabilitation ou de construction de plusieurs infrastructures hospitalières, cas de la Clinique Universitaire de Kisangani et de 34 Centres de santé", at-il dit non sans évoquer Ebola avec son bilan de 49 personnes décédées. Au moins, il s'est félicité de l'expertise du personnel médical congolais grâce à laquelle les dégâts ont été limités. Il a tenu à signaler l'opérationnalisation du Centre régional de formation et de renforcement des capacités du Corps médical érigé pour prévenir et lutter contre Ebola aussi bien au pays qu'à l'étranger. Pour l'éducation, son mot d'introduction a été hautement significatif. "C'est sur les bancs de nos écoles que se construit le Congo de demain". D'où l'accroissement continu du budget de l'éducation passé de 3 % dans les années 1990 à 16 % en 2014. L'accent a été mis La République n° 757 du Mercredi 17 Décembre 2014 sur l'impératif de la réforme de l'enseignement, son souhait étant de voir celui-ci répondre aux besoins réels du pays. Dans cet ordre d'idées, il a annoncé le lancement du programme de transformation des écoles d'enseignement général en écoles d'enseignement technique et professionnel. Ce qui justifie la création du ministère spécifique. S'agissant de l'Université, il a posé la problématique du choix entre l'enseignement de masse et l'enseignement élitiste. "C'est un fait indéniable que nos universités sont pleines, mais que nos champs, nos chantiers, nos ateliers et nos usines manquent de plus en plus de bras et de compétences techniques et professionnelles de niveau supérieurs à même de porter notre pays vers l'abondance et la prospérité", a-t-il fait observer avant de suggérer une réflexion d'ensemble sur la question de l'éducation. Force est au moins de constater que l'enseignement primaire et secondaire est en pole position. Les chiffres sont éloquents : entre 2013 et 2014, le programme de réhabilitation et de construction lancé par le Gouvernement a déjà doté le pays de 500 écoles sur les 1.000 prévues, 20 millions de manuels scolaires ont été distribués gratuitement, 2.400 inspecteurs sont entrés en fonction, 30.000 nouveaux enseignants ont été mécanisés et 2 millions d'enfants ont été inscrits à l'école à la suite de l'application de la disposition constitutionnelle relative à la gratuité de l'enseignement au niveau du primaire. "Cette progression témoigne de notre volonté de faire de ce secteur un vecteur important pour le développement de la République Démocratique du Congo", a-t-il affirmé, résolu qu'il est à voir les Congolais "poursuivre cette tendance car telle est la condition de notre émergence". Au regard de cette démonstration chiffrée, on peut réellement dire du Congo qu'il est effectivement debout. Et on peut paraphraser le Président Joseph Kabila lorsqu'il conclut pour 2014 : "...l'état de la Nation est globalement bon !". Omer Nsongo die Lema La République 5 ECONOMIE Un bureau d'appui au développement agricole et rural voit le jour en RDC Un Bureau d'Appui au développement agricole et rural à vocation national et internationale pour fédérer l'expertise dans ce domaine vient de voir le jour en RDC . Il est l'œuvre du ministre sortant de l'Agriculture et du développement rural, Jean Chrysostome Vahamwiti Mukesyayira qui l'a annoncé à la cérémonie de remise et reprise dernièrement avec son successeur Isidore Kabwe Mwewhu. M. Vahamwiti lance ce bureau après 25 d'action dans le secteur agricole et rural à la base et près de trois ans de travail intensif et ardu au sein du gouvernement où il a animé sans relâche le ministère de l'Agriculture et du développement rural, souligne la source. Ce bureau, dont l'intéressé assume la Direction générale s'est assigné, à court termes, les objectifs suivants : accompagner le gouvernement dans la révision de la loi agricole en consolidant les apports du secteur privé et de la société civile ; œuvrer pour une institution de crédit agricole con- trôlée par le secteur privé et les organisations professionnelles agricole ; consolider les apports du secteur privé et de la société civile agricole dans le processus d'élaboration des mesures d'application de la loi agricole ; œuvrer pour une dynamique d'émergence de 200 parlementaires nationaux soutenant le secteur agricole et agir comme bureau d'expertise du secteur agricole. Jean Chrysostome Vahamwiti qui cumule une formation de technicien en dé- veloppement rural et d'Economie de développement, représente le leadership émergent non armé chez les Nande du Nord-Kivu. Il est passionné par le développement et la paix. Il est militant acharné de la bonne gouvernance. Selon la même source, le passage de l'intéressé dans les organisations de la Société civil, ses fonctions d'Administrateur Directeur Général adjoint de l'Office des Mines de Kilomoto et de membre du gouvernement ont révélé que ce personnage(Vaahamwiti), modéré et kabiliste est habité par une détermination de faire du bien et aller jusqu'au bout. Sur le plan politique, Jean Chrysostome Vahamwiti est co-Fondateur du Mouvement Social pour le Renouveau (M.S.R.) piloté par Pierre Lumbi. Il est également député national, élu de Lubero dans la province du NordKivu. R.B. Douanes et accises Les recettes connaissent un accroissement, selon le président de la commission économique Les recettes des douanes et accises ont connu un accroissement par rapport aux assignations fixées par le gouvernement à la DGDA(Direction générale des douanes et accises). Cette confirmation est du président de la commission économique et financière du Sénat Evariste Mabi Mulumba dans un rapport présenté vendredi au Sénat relatif à l'examen et à l'adoption du projet de loi de finances de l'exercice 2015. Ces recettes adoptées par l'Assemblée nationale se sont élevées à 2.486.535.816.224 francs congolais. Elles ont connu un accroissement pour atteindre 20.152.186.099 francs congolais par rapport au montant de 2.466.383.630.125 francs congolais arrêté par le gouvernement. Le directeur général de la DGDA Deo Rugwiza Magera qui a été invité par la commission économique et financière du Sénat, a fait remarquer que ces recettes proviennent du réajustement à la hausse des recettes relatives aux droits d'accises sur le tabac et sur les véhicules importés. Il a confirmé, concernant les droits d'accises sur le tabac, les recettes additionnelles de 12.945.745.300 francs congolais. Ces recettes sont justifiées, selon lui, par le niveau des recettes réalisées sur cette rubrique à la fin du mois de septembre et la projection faite à la fin de décembre. Par ailleurs, M. Deo Rugwiza a préconisé des mesures préalables pour at- teindre les assignations budgétaires pour l'exercice 2015. Parmi ces mesures figurent la mise en place d'une nouvelle politique de fixation des prix des produits pétroliers et de la comptabilisation dans la loi de finances au titre des recettes et des dépenses du stock de sécurité émergeant dans la structure de ces produits. Il s'agit aussi du marquage moléculaire des produits pétroliers et de l'implication du ministère de la Jus- tice dans le recouvrement des recettes relatives aux contentieux. A cela s'ajoutent, selon la source, l'audit du secteur de télécommunications, la suppression des exonérations accordées aux institutions, aux services de l'Etat et à certaines sociétés ainsi que l'implication du ministère du Plan pour que les biens à caractère commercial importés par les ONGS payent la douane. R.B. Selon le FMI La RDC peine à percevoir ses recettes et diversifier ses secteurs d'activités Une mission du Fonds Monétaire internationale s'est penchée sur l'économie congolaise en 2014. Après analyse, il ressort que, malgré la tendance positive " des indicateurs macroéconomiques, le pays peine à percevoir ses recettes et à diversifier ses secteurs d'activités. Le FMI relève "un environnement externe et interne difficile ", mais note que l'économie de la RDC " continue de faire preuve de résilience avec des tendances positives pour les principaux indicateurs macroéconomi- ques, a rapporté Afrikarabia. Faisant valoir que la plupart de ces indicateurs sont effectivement au vert : la croissance du PIB devrait atteindre 9% en 2014 et l'inflation sera maintenue en dessous de 2%. De bons résultats tempérés par " une forte dépendance du secteur minier " qui rend l'économie congolaise " vulnérable à la volatilité des prix des matières premières ". Selon le Fonds, la croissance est tirée par l'augmentation de la production minière " et dans une moindre mesure par la produc- tion du secteur agricole ". En indiquant que 2015, la croissance devrait donc se poursuivre " soutenue par le dynamisme du secteur des minéraux et l'expansion de l'agriculture ", 2014 a vu également " un léger excédent de la balance des paiements ". Le FMI indique que les indicateurs macroéconomiques donnent des résultats en trompe l'œil de l'économie congolaise. Et le principal risque pour la RDC serait une baisse des prix du cuivre et du cobalt, des métaux représentant environ 98% des exportations de biens et 44% du PIB nominal. Mais la mauvaise nouvelle vient des recettes fiscales, en baisse. D'après le FMI, la performance de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) demeure plus faible que prévue en raison de l'absence de contrôles. Le manque de recettes est également pointé du doigt par le PMI. Il a fait valoir qu'il faut accélérer la mobilisation des recettes afin de répondre aux besoins de développement de la RDC. Selon lui, les potentiels du pays sont importants, La République n° 757 du Mercredi 17 Décembre 2014 mais l'argent ne rentre pas dans les caisses de l'Etat. La FMI dit que c'est la raison pour laquelle, la RDC vote toujours un budget " lilliputien " par rapport à sa taille : 8,9 milliards de dollars pour un pays grand comme un continent, avec plus de 70 millions d'habitants. Le rapport du FMI relève les points noirs le l'économie congolaise qui sont absence de recettes et de contrôle, ce qui encourage la corruption à tous les étages. Sylvain K. 6 La République SOCIETE Province de l'Equateur Une semaine de deuil en mémoire de Koyagialo Le gouverneur intérimaire de l'Equateur, Michel Liyele wa Liyele, décrète un deuil provincial d'une semaine à partir de ce lundi 15 décembre suite à la mort du gouverneur Louis-AlphonseDaniel Koyagialo. La population, qui attendait beaucoup de cet homme, dit regretter sa mort. Elle demande que tout soit mis en œuvre pour que l'élection du nouveau gouverneur soit rapidement organisée dans les délais légaux. La disparition du gouverneur de province Louis-AlphonseDaniel Koyagyalo était quelque peu attendue à Mbandaka, suite à sa longue hospitalisation en Afrique du Sud. Mais la population locale regrette la mort de celui qui n'aura pratiquement travaillé qu'un mois après l'investiture de son gouvernement. L'ambitieux programme qu'il avait initié pour le développement de l'Equateur n'a pas pu être exécuté; son intérimaire ayant des pouvoirs limités pour engager de grandes dépenses d'investissement. Après l'annonce du décès de Koyagialo dimanche 14 décembre en Afrique du Sud, le ministre provincial de la Sécurité et de l'Ordre public Michel Liyele wa Liyele, qui assume actuellement l'intérim du gouverneur de province, a lancé un appel au calme à la population. La population, qui a vaqué paisiblement le lundi dernier à ses occupations quotidiennes, ne souhaite qu'une chose après la disparition du gouverneur Koyagialo: que l'élection de son successeur soit organisée très rapidement conformément à la loi. Même son de cloche de la part des représentants de la Majorité présidentielle (MP) en province, la famille politique du disparu. Sa famille politique souhaite que le prochain candidat présente le même profil que le disparu. C'est-à-dire un homme expérimenté, technocrate et rassembleur. Succession Avec le décès de Louis Alphonse Koyagialo, le gouvernement provincial de l'Equateur est réputé démissionnaire, conformément à la constitution de la République. Et d'après l'article 160 de la loi électorale, le vicegouverneur expédie les affaires courantes. Un nouveau scrutin doit être organisé dans les trente jours par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Si ce scrutin est organisé, ça sera la quatrième fois que les députés provinciaux vont élire un res sociales. Réputé pour son expertise dans la territoriale, carrière qu'il embrasse en 1979, d'abord comme directeur de région au Katanga (appelé alors Shaba), Louis Alphonse Koyagialo devient ensuite commissaire sous régional de Likasi (1980 - 1982), puis commissaire urbain de Lubumbashi jusqu'en 1985. Il devient ensuite vice-gouverneur du Kasaï-Oriental et du Kivu. Entre 1986 et 1990, Louis Alphonse Koyagialo occupe le poste de gouverneur du Katanga. nouveau gouverneur de l'Equateur depuis 2006. M. Koyagialo avait succédé en juin 2013 à Jean-Claude Baende, révoqué trois mois plutôt par le chef de l'Etat après plusieurs mois de crises entre l'exécutif et l'assemblée provinciale de l'Equateur. Joseph Kabila avait alors motivé sa décision par le souci de mettre fin à la "crise grave et persistante" qui menaçait les institutions de cette province. Jean Claude Baende luimême avait été élu le 13 novembre 2013 suite au vide laissé par l'ancien gouverneur José Makila, déchu par l'arrêt de la Cour suprême de justice en septembre de la même année. Mais auparavant, l'assemblée provinciale de l'Equateur avait désavoué, dans sa majorité, M. Makila en janvier, à la suite d'une motion de défiance. Pendant les 9 mois, Jean-Claude Baende, alors vice-gouverneur, avait assumé l'intérim du gouverneur de province. Comme on le sait, le gouverneur de l'Equateur, Louis Alphonse Koyagialo, est décédé dimanche 14 décembre en Afrique du Sud où il suivait des soins depuis plusieurs mois. Élu gouverneur de l'Equateur en juin 2013, il a souvent été éloigné de sa province à cause des problèmes de santé.Il quitte l'Equateur pour la première en septembre 2013 pour se faire soigner à Kinshasa et en Afrique du Sud. Il y rentre en mars 2014. De nombreuses personnes viennent l'accueillir à sa descente d'avion à Mbandaka. Mais il n'y reste pas longtemps. Quelques semaines après, il est obligé de quitter l'Equateur pour se faire soigner. Il ne rentrera pas cette fois-ci pour diriger cette province à la tête de laquelle il a été porté en 2013. Long parcours dans la territoriale Louis Koyagialo né à Yakoma le 23 mars 1947. Il est licencié en Droit de l'Université de Lovanium [aujourd'hui Université de Kinshasa, Unikin]. En 1972, il travaille comme conseiller juridique à l'Office national de logement (ONL). Il rejoint l'année suivante le ministère des Affai- " Massacre des étudiants de Lubumbashi " Louis Koyagialo était gouverneur de la province du Shaba (actuel Katanga) en 1990 quand survient ce qui est connu sous le nom de " massacre des étudiants de Lubumbashi ". Il a alors été accusé d'avoir été responsable d'un présumé massacre de nombreux étudiants de l'Université de Lubumbashi. Il a écopé d'une peine d'emprisonnement de 4 ans avant d'être gracié. En 2012, Koyagialo publie "Massacre de Lubumbashi du 11 au 12 mai 1990". Dans cet ouvrage, il se considère comme " un bouc-émissaire ". Invité sur Radio Okapi pour parler de ce livre, il affirme que cette affaire est " une grande manipulation politique " qu'il compare à l'affaire Dreyfus. " Il y a un étudiant qui est mort. A part lui, il n'y a pas eu un autre ", indique-t-il, affirmant qu'il s'agissait d'une affaire entre étudiants. En 2013, Koyagialo est assigné en justice par les parents de l'étudiant Ilombe Ilombe. Pour les plaignants, leur fils serait décédé à la suite de coups et blessures portées contre lui par les forces de sécurité qui obéissaient aux ordres de Louis Koyagialo. Ministre puis Premier ministre intérimaire Cadre de la Majorité présidentielle, Louis Koyagialo est vicePremier ministre et ministre des Postes et Nouvelles technologies de communication dans le gouvernement Muzito III. En mars 2012, il est nommé Premier ministre intérimaire de la RDC en remplacement d'Adolphe Muzito, élu député. BBL Les parlementaires en session extraordinaire dès ce 20 décembre 2014 Les deux présidents de chambres du parlement ont annoncé qu'une session parlementaire extraordinaire s'ouvrira à partir de ce 20 décembre 2014 pour se clôturer le 19 janvier 2015. Cependant, la session ordinaire de septembre a pris fin ce 15 décembre peu après que le chef de l'Etat, Joseph Kabila Kabange ait pris la parole pour s'adresser aux parlementaires réunis en congrès ! Il sied de signaler que le Sénat et l'Assemblée nationale sont tombés vendredi 12 décembre d'accord sur le budget 2015. Après harmonisation au sein de la commission mixte paritaire, le budget adopté s'élève à plus de 8.496 milliards de FC, soit un peu plus de 9,2 milliards. La loi des finances a ainsi été votée par les deux chambres ce vendredi 12 décembre 2014 en des termes identiques. Les recettes additionnelles dégagées proviendraient du secteur des mines, comme l'ont affirmé les deux Commissions économiques. Ce texte sur lequel les deux chambres se sont mises d'accords vendredi 12 décembre 2014 devrait ^être envoyé au Président de la République pour promulgation Par ailleurs, à l'issue de la réunion tenue mercredi 10 décembre 2014 au Palais du peule, les membres de la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale ont convenu de convoquer une session parlementaire extraordinaire pour une durée d'un mois ; soit du 20 décembre 2014 au 19 janvier 2015, a annoncé le rapporteur de la chambre basse du Parlement, Robert Ezadri Eguma. Au nombre des matières à traiter figure le débat sur la proposition de loi initiée par Delly Sesanga de l'Envol, laquelle loi modifiant et complétant la loi 006/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée par la loi n° 11/003 du 25 juin 2011. Cependant, les députés de 3 groupes parlementaires de l'Opposition ont annoncé leur décision de ne pas prendre part au débat sur la loi électorale initié par Sesanga accusant ainsi le pouvoir de récupérer cette proposition de loi visant à retarder les échéances électorales. La République n° 757 du Mercredi 17 Décembre 2014 Il est question également d'examiner le projet de loi portant création et organisation de l'ordre des experts comptables ; du rapport de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) se rapportant à l'aménagement du territoire sur le projet de loi portant fixation des limites des provinces et de celles de la ville de Kinshasa ; du rapport de la Commission mixte économique, financière et de contrôle parlementaire (ECOFIN) sur le projet de promulgation déterminant les modalités d'installations de nouvelles provinces ; du rapport de la commission paritaire mixte ECOFIN sur le projet de loi de reddition des comptes du budget du pouvoir central. Il en est de même de la proposition de loi portant régime général des Hydrocarbure, de la proposition de loi relative à la gestion des ressources en eau, de la mise en place de la Commission des droits de l'homme ; ainsi que du rapport de la Commission ECOFIN sur le projet de loi organique portant organisation et fonctionnement de la caisse nationale de péréquation. Louis-Paul Eyenga La République 7 PROVINCE Nord -Kivu: la Société civile dénonce l'infiltration des ex-M23 depuis l'Ouganda La Société civile locale de la province du Nord-Kivu a dénoncé mardi 16 décembre, l'infiltration des éléments des ex-combattants, l'infiltration des ex-combattant du M23. C'était au cours leur rencontre avec la délégation des représentants de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) qui est arrivée lundi 15 décembre dans la ville de Beni pour évaluer la situation sécuritaire dans la zone. Cette société civile se dit "exaspérée par les massacres des populations" dans cette zone. Tout en demandant la neutralisation des rebelles ougandais des ADF accusés des massacres des civils dans ce territoire, le président de cette société civile, Teddy Kataliko, a dénoncé un mouvement des ex-rebelles M23 refugiés en Ouganda vers le territoire congolais. " Il y a un mouvement des troupes, des bruits de bottes qui ne cessent de traverser la frontière entre le district de Bundibugio et la chefferie de Watalinga, mais aussi entre le district de Kasese et le secteur de Rwenzori. On parlerait beaucoup plus des ex-M23 qui veulent faire un assaut sur la chefferie de Watalinga ", a-t-il dit. Après leur défaite militaire, plusieurs combattants de cette ancienne rébellion ont trouvé refuge en Ouganda et au Rwanda. D'après le secrétaire exécutif de la CIRGL, Alphonse Tumba Lwaba, un rapatriement de ces ex-M23 est en cours de préparation. Il a, par ailleurs, annoncé l'envoi à Kampala d'une mission du mécanisme conjoint de vérification pour des éventuelles négociations. Avant de faire comprendre à ses interlocuteurs que " pour les éléments du M23, on est déjà en train d'organiser les convois pour leur retour. Ils ont déjà renoncé à l'action armée ". Il poursuivra sont intervention en disant que ce sont des cas résiduels qui posent problème et ils subiront le sort des récalcitrants. " Et nous allons envoyer le mécanisme conjoint des vérifications élargie pour procéder à la vérification " a-t-il conclu. La société civile a formulé également sa demandé à la CIRGL et à la SADC de mettre tout en œuvre pour rétablir la paix et la sécurité à Beni. Sylvain Kapuya Nord- Kivu: une nouvelle attaque fait cinq morts à Beni Cinq personnes - quatre femmes et un homme - ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche dans le village de Mabuo", a rapporté AFP, citant le colonel Célestin Ngeleka, porte-parole de l'opération militaire Sokola 1, offensive congolaise contre les groupes armés dans le nord de la Province du NordKivu. Elles ont été tuées à l'arme blanche. Les attaques ont été attribuées aux rebelles ougandais. Les assaillants ont rencontré les habitants du village dans leurs champs et ont tué à la machette et à la hache cinq personnes, a déclaré le chef du village de Mabuo, Joseph Kitambala, joint par téléphone. Ce village est situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Beni. Le colonel Ngeleka attribue la responsabilité de ces nouveaux meurtres aux rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées (ADF), présents dans l'Est de la RDC depuis 1995. "Nous La République n° 757 du Mercredi 17 Décembre 2014 avons demandé à la population de ne plus aller travailler aux champs dans les zones qui ne sont pas sécurisées par l'armée", a ajouté le colonel, reconnaissant tout de même que cette consigne n'était pas suivie. Pour rappel, depuis le début du mois d'octobre, plus de 260 personnes ont été tuées à l'arme blanche dans la ville et le territoire de Beni, sur l'axe routier reliant la sortie de Beni à la ville d'Eringeti. Les autorités congolaises, l'ONU et plusieurs experts et diplomates estiment que les responsables de ces tueries sont les ADF. Mais, la population de Beni, elle, accuse l'armée congolaise et les Casques bleus onusien de passivité et d'incompétence à faire cesser ces tueries. A signaler que la Monusco a pour mission de protéger les civils et de neutraliser tous les groupes armés qui sévissent encore dans l'Est de la RDC. S.K. SANTE 8 La République Les progrès contre le paludisme menacés par une nouvelle forme résistante Trois milliards deux cents millions d'individus dans le monde sont susceptibles d'être infectés par le paludisme, selon le rapport annuel que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a rendu public mardi 9 décembre. Le risque est considéré comme élevé (supérieur à une chance sur mille au cours de l'année) pour 1,2 milliard d'entre eux. Selon les données les plus récentes, l'OMS a dénombré près de 200 millions de cas de la maladie et 584 000 décès associés pour l'année 2013. Des chiffres impressionnants mais qui constituent cependant une bonne nouvelle. Entre 2000 et 2013, le taux de mortalité du paludisme a diminué de 47 % à l'échelle mondiale et même de 54 % en Afrique, la région la plus touchée. Pour les enfants de moins de 5 ans, la chute de la mortalité entre 2000 et 2013 atteint 53 % (58 % dans la région Afrique). Dû à un parasite - le plasmodium - transmis à l'homme par la piqûre d'un moustique, le paludisme demeure un problème majeur pour la santé publique mondiale. Il sévit à l'état endémique dans 97 pays et 90 % des décès surviennent en Afrique subsaharienne, surtout chez des enfants. Un nombre d'infections qui diminue d'année en année L'analyse des données concernant cette dernière région, montre que malgré un accroissement de 43 % de sa popula- tion, le nombre de personnes infectées ou porteuses d'infections asymptomatiques liées au plasmodium y diminue d'année en année : de 173 millions en 2000, le nombre de porteurs du parasite a chuté à 128 millions en 2013. Cela fait dire à la docteur Margaret Chan, directrice générale de l'OMS : " Nous avons les bons outils et nos défenses fonctionnent. Mais nous avons encore besoin de fournir ces outils à un plus grand nombre de personnes si nous voulons que ces avancées soient durables. " Le rapport 2014 de l'OMS illustre la traduction concrète des efforts sans précédent déployés depuis une dizaine d'années pour combattre cette maladie. Grâce aux actions du partenariat international public privé " Faire reculer le paludisme " et aux financements apportés notamment par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme - 2,7 milliards de dollars en 2013 (2,17 milliards d'euros), soit trois fois plus qu'en 2005 - l'accès à la prévention par les moustiquaires imprégnées d'insecticide (MII) et aux traitements s'est notablement amélioré. En 2013, pas loin de la moitié de la population à risque (44 %), en particulier les femmes enceintes et les enfants, dormait sous une MII contre 2 % seulement en 2004. Depuis 2012, quelque 427 millions de MII ont été distribuées en Afrique subsaharienne. Cinquante-cinq pays sont en passe d'atteindre l'objectif international d'une réduction de 75 % du nombre de cas d'ici à la fin de l'année 2015. Est-ce à dire que le contrôle et l'élimination du paludisme seraient à portée de main ? Beaucoup d'enfants n'ont pas les traitements recommandés Malheureusement, ce n'est pas encore le cas. Les financements se sont accrus, mais les 2,17 milliards d'euros actuellement consacrés à la lutte contre le paludisme ne représentent qu'à peine plus de la moitié de la somme qui serait nécessaire (4,11 milliards d'euros) selon les Nations unies pour parvenir au succès complet. Les tests de détection rapide ont été déployés de manière spectaculaire dans le cadre des programmes nationaux de lutte contre le paludisme : de 200 000 exemplaires diffusés en 2005, ils sont passés à 130 millions en 2013. En revanche, le nombre de tests de dépistage par microscopie, plus précis car ils recherchent la présence du parasite dans les cellules sanguines, n'a pas progressé en 2013 par rapport à 2012, restant à 140 millions. Entre 56 et 69 millions d'enfants atteints de paludisme n'ont pas reçu le traitement de référence, une combinaison de médicaments comprenant de Ebola, la leçon africaine La gestion de l'épidémie d'Ebola se heurte à une grande difficulté : le manque de confiance des populations locales touchées par le virus. Plusieurs rapports montrent que les organisations humanitaires, et parfois les représentants gouvernementaux, sont accueillis très agressivement, chassés à coups de pierre, voire menacés à la machette. Certains peuvent considérer ceci comme le témoin d'un retard de civilisation par rapport aux bons docteurs que nous sommes et qui leur permettront de guérir. Sauf que les informations qui remontent du terrain sont d'une autre nature. Ainsi, en utilisant des seringues mal stérilisées ou pas stérilisées du tout pour traiter une maladie parasitaire, la bilharziose urinaire, nos technologies ont involontairement inoculé en Afrique la plus grande épidémie d'hépatite C. Par ailleurs, le fait que la CIA ait pu monter une fausse campagne de vaccination contre l'hépatite B afin de pouvoir identifier Ben Laden a eu des conséquences très importantes. En effet, sans prévenir les autorités pakistanaises, la CIA a mené cette campagne dont le seul but était de prélever quelques gouttes de sang à des fins de prise d'empreinte génétique pour retrouver les enfants de Ben Laden parmi les enfants vaccinés. Depuis, le médecin pakistanais, enrôlé par la CIA sur le site repéré comme pouvant abriter Ben Laden, a été arrêté au Pakistan et condamné à 33 ans de prison, malgré les protestations américaines, y compris celles d'Hillary Clinton. Défiance Les révélations sur cette fausse campagne de vaccination ont considérablement freiné la mise en place de l'éradication finale de la poliomyélite, le Pakistan étant l'une des dernières nations affectées. Le rôle joué ici par la CIA est terrible, car toute tentative des ONG pour aider les populations à guérir ou à éviter une épidémie est désormais regardée avec défiance, en particulier dans les pays musulmans, où l'on se demande s'il ne s'agit pas encore d'une infiltration de la CIA. L'autre facteur négatif est le refus par l'ONU de reconnaître le rôle involontaire joué par les soldats népalais de l'ONU qui, venus dans le cadre d'une mission humanitaire en Haïti, ont provoqué une épidémie dramatique de choléra qui a tué plus de 10 000 personnes. Tout ceci oblige à reconsidérer à l'aune de l'éthique les interventions sanitaires internationales. La fin ne justifie par toujours les moyens. Il serait utile que l'OMS sécurise ses opérations humanitaires internationales pour éviter que l'intervention ne soit pire que la non-intervention. l'artémisinine, une substance dérivée d'une plante utilisée dans la pharmacopée traditionnelle chinoise, l'armoise. L'administration de traitements préventifs de manière intermittente chez les femmes au cours de la grossesse ou pour prévenir le paludisme saisonnier chez les jeunes enfants progresse mais reste encore en deça des objectifs fixés. Plusieurs facteurs d'extension des résistances Plus inquiétant encore, le phénomène de résistance - ou du moins d'une diminution de l'efficacité - de ces traitements les plus récents s'amplifie en Asie du Sud-Est. Il fait craindre une extension géographique aux grands pays d'Asie - Inde et Chine - et, ensuite, à l'Afrique. Le phénomène concernant Plasmodium falciparum, le type de parasite le plus fréquemment en cause et celui qui est responsable des formes sévères, a d'abord été découvert en 2008 au Cambodge. La cause en est un traitement mal conduit ou mal suivi : prescription d'artémisinine en monothérapie, comprimés sous-dosés, interruption de la prise du médicament… Les zones forestières où l'utilisation de moustiquaires est moindre qu'en zone urbaine y sont propices. Plusieurs facteurs ont contribué à l'extension des résistances. Les mouvements de population font sauter les frontières aux parasites résistants - le moustique acquiert le parasite en piquant un individu infecté et le transmet en piquant un individu indemne -, et les zones de conflit, qui rendent difficile le déploiement d'in- BBL La République n° 757 du Mercredi 17 Décembre 2014 terventions sanitaires, expliquent en bonne partie que l'aire géographique des résistances se soit étendue. Elles se sont multipliées le long de la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, puis se sont étendues vers le sud-est du Vietnam et le sud du Laos, ainsi que dans la longue zone frontalière entre la Thaïlande et la Birmanie. Dans cette dernière, les mouvements ethniques armés, entrés en rébellion, et le gouvernement de la junte militaire birmane ne sont parvenus à un cessez-le-feu qu'en 2012. Réponse régionale coordonnée Une réponse coordonnée, l'Initiativ e régionale artémisinine, de surveillance et d'amélioration de la qualité des traitements, rassemblant ces cinq pays de la région du Mékong a été mise en place pour la période 2014-2016, avec un financement de 100 millions de dollars (81 millions d'euros) accordé par le Fonds mondial. Elle est la condition nécessaire pour empêcher la propagation des résistances à la Chine et à l'Inde. Or, l'Inde pourrait servir de tremplin aux parasites résistants pour gagner l'Afrique. Ce scénario catastrophe n'a rien de théorique. C'est exactement ce qui s'est passé avec la chloroquine, l'ancien traitement de référence contre le paludisme, largement répandu de la fin de la seconde guerre mondiale aux années 1970, qui n'est aujourd'hui plus utilisé que par neuf pays dans le monde où il est encore efficace. BBL INTERNATIONAL La République 9 Présidentielles au Nigéria, Togo, Guinée, Côte d'Ivoire et Burkina Faso en 2015 - Les mises en garde de la CEDEAO La 33ème session du Conseil de médiation et de sécurité (CMS) de la CEDEAO a été riche en recommandations. Réunis à Abuja (Nigéria) le vendredi 12 décembre 2014, en plus de la situation politique et sécuritaire dans la région, avec un accent particulier sur le Burkina Faso, la Guinée-Bissau et le Mali, la CEDEAO en garde ces Etats membres, notamment les pays qui organiseront des élections en 2015, contre tout tripatouillage des présidentielles, tout en insistant sur la limitation des mandats à deux. D'importantes recommandations ont été prises, lors de la 33ème session du Conseil de médiation et de sécurité (CMS) de la CEDEAO, relatives à la situation politique et sécuritaire dans la sous-région Ouest africaine, avec un accent particulier sur le Burkina Faso, la Guinée-Bissau et le Mali tout en enjoignant aux Etats membres le respect des Constitutions en période d'élection. "En direction des Etats membres, le Conseil de médiation et de sécurité a recommandé qu'il leur soit demandé de respecter les principes de convergence constitutionnelle de l'organisation sous-régionale tels qu'inscrits dans le Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance", souligne la déclaration finale sanctionnant la rencontre d'Abuja. Mieux, le Conseil de médiation et de sécurité (CMS) de la CEDEAO a aussi préconisé une revue des textes juridiques en vigueur, notamment le Mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité, ainsi que le Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance afin de limiter à deux au maximum le nombre de mandats présidentiels. S'agissant des élections prév ues courant 2015 au Nigéria, au Togo, en Guinée, en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso, le Conseil a recommandé à toutes les commissions électorales de veiller à faire en sorte que soit actualisé le fichier électoral de chaque pays afin d'éviter toute perte de confiance susceptible de perturber le processus. Tout en encourageant les Etats concernés à organiser des élections apaisées, libres et transparentes, le CMS exhorte la Commission de la CEDEAO à assurer l'observation des différents processus électoraux et à organiser des missions appropriées pour appuyer les pays concernés, insiste-t-il dans le texte. Les participants à la rencontre de la CEDEAO ont notamment salué le consensus obtenu au Burkina Faso par toutes les parties prenantes ainsi que la mise en place des organes de transition. Ils ont exhorté les autorités de la transition à assurer la sécurité de l'ensemble des dirigeants politiques et à adhérer au principe d'exclusivité et de recherche de consensus dans le cadre de la mise en œuvre de leurs programmes et activités pendant que les organes de transition veillent à assurer la tenue d'élections démocratiques d'ici à novembre 2015. Le CMS a, en outre, félicité l'Union africaine, les Nations unies et la CEDEAO pour leurs actions combinées visant à mettre en place un Groupe international de suivi et de soutien à la transition au Burkina Fidel Castro lauréat en Chine d'un prix de la paix alternatif au Nobel Un groupe d'intellectuels chinois a décerné à Fidel Castro un "prix de la paix" qui se veut une alternative au prestigieux Nobel, en saluant les efforts de l'ex-président cubain pour "résoudre les crises internationales". "Castro, quand il était au pouvoir, n'a pas eu recours à la force ou à la violence pour résoudre les crises et les conflits dans les relations internationales, en particulier avec les Etats-Unis", a assuré Liu Zhiqin, l'un des organisateurs du "Prix de la paix Confucius", cité jeudi par le journal Global Times. Le père de la Révolution cubaine, depuis qu'il a pris sa retraite en 2008, "s'est employé sans relâche à rencontrer des dirigeants et des organisations étrangères et a beaucoup servi la cause de l'élimination des armes nucléaires", a-t-il ajouté. Le Lider maximo est pourtant connu pour avoir, durant la Guerre froide, soutenu militairement divers régimes marxistes ou mouvements révolutionnaires en Afrique ou en Amérique latine, allant jusqu'à envoyer des troupes combattre dans des pays tels que l'An- gola, la Namibie, l'Ethiopie ou le Mozambique. Fidel Castro av ait par ailleurs invité l'URSS à installer à Cuba des missiles nucléaires pointés sur les ÉtatsUnis, menant les deux blocs au bord de la guerre atomique en 1962. Le président chinois Xi Jinping s'était longuement entretenu avec Fidel Castro lors de sa visite officielle à Cuba en juillet dernier. Pour l'édition 2014 du prix Confucius, Fidel Castro était notamment en lice avec la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, ou l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), un groupe régional qui se veut une alternative à l'ascendant des EtatsUnis. Interrogé jeudi, le ministère chinois des Affaires étrangères a démenti toute implication du gouvernement dans l'existence du prix, décerné selon lui par "une organisation civile militant pour la paix". Le premier "Prix de la paix Confucius" avait été attribué en 2010 à l'ancien vice-président taïwanais Lien Chan par une association chinoise jusqu'ici inconnue, à la veille de la remise à Oslo du Nobel de la paix au dissident chinois Liu Xiaobo, bête noire du régime communiste, condamné en 2009 à 11 ans de prison. Questionnée sur ce télescopage, cette association avait nié toute arrière-pensée, sans convaincre grand monde. Le comité Nobel norvégien avait qualifié de "pathétique" cette initiative. Enfin, un responsable du Prix Confucius avait concédé à l'AFP que le jury s'était formé sous l'égide du ministère chinois de la culture. Le prix Nobel de la paix a été remis mercredi à Oslo à l'adolescente pakistanaise Malala Yousafzai et à un autre défenseur des enfants, l'Indien Kailash Satyarthi. Pour l'édition 2011 du prix, les chercheurs et professeurs membres du "jury" Confucius avaient choisi Vladimir Poutine, en raison de ses "remarquables actions pour préserver la paix dans le monde". Depuis qu'il a laissé le pouvoir à son frère Raul, Fidel Castro se consacre à l'écriture et reçoit à l'occasion des dignitaires étrangers. BBL Faso (GISAT-BF) et invité la communauté internationale à adhérer et à soutenir cette initiative. Mali, Guinée-Bissau et Burkina sous "surveillance" Pour ce qui est de la situation politique en Guinée-Bissau, le CMS a d'abord entériné les décisions du GCI-GB relatives aux réformes en profondeur à engager durant la période post-transition, à la réforme du secteur de la défense et de la sécurité et à la Mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau (Ecomib). Aussi a-t-il recommandé la mise en place d'un mécanisme de coordination susceptible de permettre aux participants d'aligner leurs programmes d'appui sur les priorités des autorités bissau-guinéennes, précise la source. A propos de la situation au Mali, le Conseil a réaffirmé son attachement à la souveraineté pays, à son intégrité territoriale, au caractère unitaire et à la forme républicaine et laïque de l'Etat malien, tout en réitérant son appel aux groupes armés dans le Nord malien à se démarquer des mouvements terroristes. Le CMS a aussi salué les avancées enregistrées dans le cadre des pourparlers d'Alger et invité toutes les parties, en particulier les dirigeants des mouvements armés, à s'impliquer personnellement en vue d'aboutir à un consensus dans les meilleurs délais sur la base du projet d'accord soumis aux parties par la médiation. Ouverte dans la matinée du vendredi dernier, sous la présidence de la ministre des Affaires étrangères et de l'Intégration régionale du Ghana, Hanna Serwaa Tetteh, présidente du Conseil des ministres, la session s'est tenue en présence des ministres chargés des Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et de la Défense des 15 Etats membres ou de leurs représentants et du président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo. BBL RCA: François Bozizé prêt à revenir sur la scène politique François Bozizé est sorti de son silence. Dans une longue adresse à la nation, l'ancien président centrafricain est revenu sur son départ, et a livré sa lecture de la situation socioéconomique et politique centrafricaine, tout en dessinant ses projets politiques. Une lettre datée du 10 décembre, deux ans après l'émergence de la Seleka qui a abouti à la prise du pouvoir en mars 2013 par les désormais ex-rebelles. Pour François Bozizé, la prise du pouvoir par la Seleka en mars 2013 a mis un coup d'arrêt à plusieurs projets majeurs de développement du pays qui, affirme-t-il, étaient sur le point d'aboutir. Selon l'ancien président, la production de coton s'apprêtait à battre des records. Le pétrole de la Vakaga était sur le point d'être exploité. Les négociations avec Areva " étaient en cours " pour " l'exploitation de l'uranium de Bakouma ". Idem pour l'exploitation industrielle de l'or de Ndassima dans le sud du pays. Sur le plan sécuritaire, François Bozizé dénonce " le caractère inopérant de l'accord de cessation des hostilités ", signé à Brazzaville en juillet. Il se dit par ailleurs, dans cette adresse faite au peuple centrafricain, en faveur de la cour cri- La République n° 757 du Mercredi 17 Décembre 2014 minelle spéciale. Mais l'ancien président a surtout un agenda politique. Il entend bien prendre part au dialogue intercentrafricain, explique Bertin Béa, secrétaire général du KNK, le parti fondé par Bozizé : " Pour résoudre la question centrafricaine aujourd'hui, il faut bien impliquer tous les acteurs nécessaires. Nous ne pensons pas seulement au président Bozizé, mais nous pensons notamment Djotodia et que sais-je encore. " Ce retour vise-t-il a prendre date en vue de la présidentielle prévue l'été prochain ? " Le président Bozizé n'a pas perdu ses droits civiques ni politiques, rappelle le leader du KNK. Il est le président fondateur du KNK et c'est le candidat le mieux placé au sein du KNK pour être notre représentant pour les futures élections présidentielles. " Enfin, François Bozizé revient en une pirouette sur la plainte déposée en France pour des commissions occultes présumées dans plusieurs contrats miniers. Il se dit prêt à répondre à la justice française, mais il rappelle qu'il est interdit de voyage par le Conseil de sécurité de l'ONU. BBL 10 La République CULTURE Deux ans après sa mort Le groupe "Mabele Elisi" au bord de la scission Beaucoup de musiciens semblent douter de la capacité du mécène Baudouin Bafongo Bolumbu, mieux connu sous l'appellation de "Baudino" de maintenir le groupe tant que le produit du succès de l'album "Itokia", le dernier de l'illustre disparu, sponsorisé n'a pas été profitable, affirment certains. Fort de ses 43 ans de carrière musicale, Mabele Elisi a laissé un disque avec trois chansons. Il est toujours considéré par ses nombreux fans comme un prophète de la musique traditionnelle de par sa capacité à faire une musique authentique, comme étant ambassadeur culturel de la province de l'Equateur dont la renommée est allé au de-là des frontières nationales. Rien d'étonnant si des grandes vedettes de la chan- son congolaise de renom à l'exemple de Koffi Olomide ou encore de Werrason n'ont cessé de puiser dans ses compositions et ses danses pour enrichir leurs albums. Mabele Elisi chantait des faits de société dans son dialecte mongo et parfois il recourait au lingala dans des compositions captivantes en vue de contribuer à l'éducation de la population. On reste convaincu que son héritage musical, son groupe continuera à se maintenir grace aux bonnes volontés telles le mécène Popol Liandja de la Banque Centrale, qui apporte son soutien afin que son nom ne soit pas effacé de la mémoire collective des mélomanes. B.J.D Le Festival "Amani" au mois de février 2015 La deuxième édition du Festival "Amani" qui veut dire "Paix" se tiendra au mois de février 2015 dans la ville de Goma comme à sa première édition. les préparatifs de cette organisation vont bon train dans la ville province de Kinshasa et Goma la ville hote. Comme à sa première édition, ce festival accueillira plusieurs artistes de renoms d'afrique dont: Ayo, allemande d'origine nigérienne, Alpha Blondi et Tiken Ja Fakoli de Cote d'Ivoire, Juliana Kanyomozi d'Ouganda, Fally Ipupa et Papa Wemba de RDC, Ismael LO du Sénégal, Youssoupha,… Il ne manquera pas de rece- voir aussi les artistes venant du Grand Lacs. Parmis eux nous citons le rwandais Mani Martin, le groupe burundais Lion Story. Il ne sear pas étonnant de voir aussi les artistes locaux parce qu'ils seront sélectionnés comme l'année dernière sur base de prestation dans le cadre de séries de concerts du "Sanaa WE" qui s'organise depuis le mois de septembre. Notons que la première édition du Festival Amani, qui a eu lieu les 14, 15 et 16 février 2014, a permis à treize artistes chanteurs et dix-huit groupes de danse tradition- nelle de la région des Grands Lacs de chanter pour la paix et de danser pour le changement. Aussi, 25.000 personnes et 51 organisations étaient au rendezvous. Par ailleurs, 35 médias dont 17 locaux et 18 internationaux ont souligné le succès de ce grand évènement. Les objectifs ayant été largement dépassés et la population ayant largement soutenu l'initiative, le Festival Amani ne peut s'en tenir à ce succès B.J.D Les tatouages, dangereux pour la peau? Les tatouages sont à la mode depuis un bail. Se faire un tatouage n'est pas un acte anodin et doit fait l'objet de la plus grande vigilance. C'est la mise en garde lancée par des dermatologuesvénéréologues. Ils rappellent que les tatouages, éphémères ou permanents, ne sont pas sans danger. Le public est appelé à la plus grande vigilance avant le passage à l'acte. Que reproche-t-on aux tatouages ? Les dermatologues pointent différents risques, suivant le type de tatouage : Les encres permanentes, des métaux potentiellement cancérigènes Selon eux, les encres de tatouage sont composées de métaux toxiques comme l'aluminium, le cobalt, le chrome, le cuivre, le fer, le mercure ou encore le nickel, pouvant être cancérigènes lorsqu'ils se trouvent dans le derme. Les pigments contenus dans les encres peuvent entraîner des affections de la peau comme de l'eczéma, de la sarcoïdose (une maladie inflammatoire). Ils peuvent aussi causer des réactions allergiques : tatouage qui démange, qui gonfle, et autres lésions. Pour traiter ces allergies, Le retrait du tatouage par laser ou chirurgie s'avère parfois indispensable. Les tatouages au henné, attention au mélange Le henné est une substance naturelle bénigne. Toutefois, il peut être mélangé à des produits toxiques, comme le p ar a ph en ylè n ed ia m in e (PPD), surtout pour les tatouages éphémères. Le PPD est une substance nocive ajoutée illégalement au henné afin de donner une couleur noire aux tatouages et d'augmenter leur longévité. Or la PPD est nocive pour la santé et peut donner de l'eczéma et générer des cicatrices indélébiles, de l'urticaire, ou des allergies. Alors méfiez-vous des tatouages au henné, surtout quand ils sont noirs ! Dans le doute, demandez la composition du produit et regardez le mélange. Celui-ci doit impérativement être orange, et non noir, selon les dermatologues. Tatouage : à éviter en cas de problème de peau Les dermatologues soulignent un autre risque lié cette fois-ci non pas au procédé utilisé mais au type de peau de la personne. Celles qui ont de nombreux grains de beauté ou de nombreuses taches de rousseur sont invitées à consulter leur dermatologue avant de se faire tatouer. Se faire tatouer complique en effet la surveillance des grains de beauté quand on en a beaucoup. Quant aux personnes ayant des problèmes de peau préexistants comme du psoriasis, du vitiligo, ou la sarcoïdose, les dermatologues déconseillent le tatouage, car cela peut aggraver les lésions cutanées. Il est fortement déconseillé de se faire tatouer en cas de maladies dermatologiques chroniques (psoriasis, vitiligo, ou sarcoïdose). BBL Lisez et faites lire La République La République n° 757 du Mercredi 17 Décembre 2014 Lisez et faites lire La République 11 SPORTS LINAFOOT Les Corbeaux réapprennent à gagner à l'extérieur Trois sorties et trois victoires. Le TP Mazembe qui peinait à gagner à l'extérieur ces derniers temps semble avoir trouvé le bon chemin grâce aux entrainements réalisés sur le terrain calamiteux des prêtres du quartier Kigoma à Lubumbashi. Les athlètes maîtrisent ainsi le jeu sur différents en plus de développer une esprit de conquérant qui leur a fait cruellement défaut la saison dernière. Voici la lecture que fait notre confrère du site officiel du club sur la sortie du 14 décembre à Kananga contre l'US Tshinkunku. Les Corbeaux ont bouclé les trois matches à l'extérieur sur une impression de toute-puissance. Défensivement, Mazembe reste hermétique, aidé ce dimanche par un Robert KIDIABA très inspiré surtout sur l'arrêt d'un penalty pendant le temps additionnel et une parade aussi ef- Auteur d'une prestation solide, le TPM (en rouge) s'est imposé 2-0 face à l'US Tshinkunku ce dimanche 14/12 au stade des Jeunes de Katoka à Kananga. ficace que spectaculaire (37ème). Dans le cœur du jeu, le tandem Boubacar DIARRA-Daniel ADJEI a monopolisé le ballon, le tout devant un Thomas ULIMWENGU éblouissant techniquement ce jour. Quant à l'attaque…Une frappe pas surpuissante d'Ousmane CISSE mais que le gardien KETANI n'a pas maitrisé a fini au fond, (61ème) 1-0. La préparation mentale des Corbeaux de Lubumbashi pour ce 3ème match consécutif à l'extérieur portait ses fruits. Peu inquiétés par des Corbeaux de Kananga sans doute légèrement émoussés par ce match exigeant sur le plan physique, les joueurs de Patrice CARTERON ont réussi à marquer même si au terme de la 1ère mi-temps, Thomas ULIMW ENGU (11ème), Jonathan BOLINGI (26ème) - à qui on pouvait attribuer le 2ème but : sur un corner de Solomon ASANTE, il met la Rallye Dakar 2015 Compte à rebours pour Frank Verhoestraete Avec la présentation de sa tenue officielle du Rallye Dakar 2015 aux sponsors et à la presse, Frank Vehoestraete boucle doucement ses valises pour le Dakar 2015. Il quittera Kinshasa le 23 décembre pour Buenos Aires en Argentine via Paris après une dernière compétition locale le dimanche 21. Frank Verhoestraete a présenté aux sponsors et à la presse en présence de nombreux amis sa tenue officielle du Dakar 2015 le vendredi 12 décembre lors d'un Drink au Kwilu Bar à Kinshasa. Les membres du club de motards de Kinshasa y étaient venus au grand complet avec leurs grosses cylindrées créant une ambiance du tonnerre au lieu de la cérémonie. Les convives par- fois paniqués par les vrombissements de moteurs étaient néanmoins ravis de voir avec quel aisance les pilotes passaient entre les poufs et tables pour aligner leurs engins. Fabrice Masuka, le Project Manager de la Team Frank Dakar a eu les mots justes pour remercier tous les sponsors qui se sont engagés avec le numéro un des motards congolais en brossant succinctement les réalisations de 5 mois d'activités. Les partenaires qui admiraient leurs logos sur la nouvelle tenue du champion congolais de moto ont exprimé leur satisfaction aux nombreux journalistes venus couvrir l'événement. Car, le Rallye Dakar se vivait à Kinshasa bien avant son démar- rage en Amérique du Sud grâce aux actions de visibilité concoctées par Fabrice Masuka et la communication orchestrée de main de maître par Mayonde Mayus. Et Frank s'est offert un plaisir de mannequin en présentant sa tenue 'design-ée' à Kinshasa par Mignon Ndenga. Le rituel n'était vraiment pas loin de la striptease annoncée par Fabrice. En effet, le champion se déshabillait doucement en commençant par le casque pour aller plus loin. Et expliquait à chaque étape aux journalistes qui l'entouraient l'utilité de chaque pièce de sa tenue fabriquée en France. Pour Didier Mukoma le président du Club des motards de Kinshasa, la présence de Frank au Rallye Dakar 2015 est un honneur pour le pays et pour tous les passionnés de la moto de la RDC. Ses pairs et lui-même envisagent de déléguer en Argentine un ou deux motards pour l'encourager par leur présence. Auparavant, Frank Verhoestraete avait dans son speech déclaré que son objectif était de figurer par les 25 premiers. " Au Dakar, le premier objectif est d'arriver au bout. L'épreuve est si dure que plus de la moitié de participants restent sur le chemin. Mais j'espère arriver au bout et figurer au moins parmi les 25 premiers. Le reste dépendra des concurrents. " avait répondu le champion du Congo à la question d'un journaliste. MKT La République n° 757 du Mercredi 17 Décembre 2014 tête que renvoie dans ses propres filets un défenseur de Tshinkunku pour le 2-0 (84ème) - Ousmane CISSE (35ème), Daniel ADJEI (36ème) ne sont pas arrivés à tromper le gardien KETANI. Par ce succès, le TPM a envoyé un message à ses concurrents de la D1 pour la phase retour : ce groupelà compte bien revêtir au plus vite le costume de leader en gagnant tous ses matches à l'extérieur. A un match de la fin de la phase aller, l'objectif se dessine un peu plus : l'actuel leader Sanga Balende (19 points) qui a perdu à Goma face à Dauphins Noirs (2-0), ne se trouve plus qu'à deux petites longueurs. Reste à confirmer donc dès ce mercredi lors de la réception de Capaco de Beni pour finir avec 20 points. Un homme dans le match, Thomas ULIMWENGU On ne l'attendait pas sur ce match et bien, il a été…fracassant ! Dans le duel très athlétique qui l'opposait au latéral droit de Tshinkunku BISIONI, l'international tanzanien a su dompter la concurrence. Tout en précision sur tous ses débordements, Thomas ULIMWENGU s'est aussi montré très entreprenant en prenant à plusieurs reprises de vitesse la défense de Tshinkunku mais en deux occasions, il a échoué sur le gardien (11ème et 75ème). Même s'il n'a pas marqué, Thomas ULIMWENGU est reparti de Kananga très content d'avoir fait un gros boulot. Mayonde avec tpmazembe.com Lisez et faites lire La République 12 La République POINT CHAUD Après des soins appropries à Londres Moïse Katumbi de retour Tous les Congolais, singulièrement les Katangais, sont en effervescence depuis plus d'une semaine déjà dans l'attente du retour du gouverneur de la province cuprifère, Moïse Katumbi Champwe. La nouvelle a couru depuis plus de 10 jours annonçant même l'arrivée du patron de l'Exécutif katangais dans son fief ; l'information rendue publique par Jeune Afrique vient ainsi couper cours à la spirale des conjectures sur une absence inquiétante de plus de deux mois du politicien le plus adulé sur le territoire national. Comme elle vient rassurer les Congolais sur le retour imminent de leur " chouchou " avant les festivités de fin d'année dont il aurait besoin de partager avec sa base affective, comme à l'accoutumée. Trêve de soucis donc pour les Congolais appelés à réserver un accueil digne à Moise Katumbi remis sur ses pieds par des médecins britanniques. Selon les bribes détails puisés sur son bulletin de santé, le Patron de l'Exécutif du Katanga a recouvré toute sa forme aux termes d'une thérapie en profondeur sur les séquelles d'une tentative d'empoisonnement à l'arsenic subie en 2011. Œuvre de personnes malveillantes dont on ignore l'identité jusqu'à présent ; il est fort à parier que le gouverneur lui-même se préoccupe peu de connaitre ces oiseaux de mauvaise augure cultivant la haine contre tout bâtisseur du Congo. Seule compte pour Moise Katumbi, sa modeste contribution à l'effort commun de reconstruction nationale, tache à laquelle il s'adonne depuis son installation à la tête de la province cuprifère en 2007 et qui déborde les frontières de la seule province du Katanga. Ici se situent les racines de la désapprobation de ce forfait par l'ensemble des Congolais qui ont menacé des manifestations violentes à la suite des folles rumeurs qui ont suivi le départ du Président de TP Mazembe pour une clinique de Londres. Force est de souligner l'élan de solidarité développé en faveur du gouverneur du Katanga, à commencer par le Président Joseph Kabila qui lui avait octroyé un entretien de réconfort peu avant le voyage de Londres. LR Révélations de Le Figaro sur la présidenmtielle de 2016 Aubin Minaku veut bloquer Moïse Katumbi! La révélation est du quotidien français de grande notoriété. Ce tabloïd rapporte dans sa version électronique du 15 décembre 2014, l'information selon laquelle le président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, Aubin Minaku, tente de faire passer une loi prévoyant l'obligation d'avoir deux parents congolais pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle. Et justifie cette entreprise par la volonté du speaker de la chambre basse d'empêcher la candidature du très populaire gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi. Cette information vient ainsi donner corps à des rumeurs qui circulaient jusquelà sur la probable candidature du président de TP Mazembe à la présidentielle de 2016. Indiscutablement au faite de l'actualité, on peut s'accorder que Aubin Minaku ne saurait agir par enchantement, juste pour ajou- ter une disposition non désirée par un contexte. Reste que si l'information du journal français se confirmait, les députés se retrouveront devant un casus belli au moment où la raison nationale impose depuis un certain temps la fin de la praxis de l'élaboration de lois taillées sur la tête des individus. Une affreuse pratique à la base des déboires que le pays a connus pendant la longue transition mobutienne. N'est-ce-pas sur fond de rejet de cette astuce éhontée que maints élus nationaux à double nationalité prennent place à l'hémicycle du Palais du peuple ? Serait-il de bon aloi que la RDC amorce brutalement un recul sur le sentier de la démocratisation dans lequel elle s'est engagée avec des progrès depuis les élections de 2006 ? LR Après la nomination d'Eve Bazaiba comme SG Insurrection au sein du MLC ! La députée du MLC Eve Bazaiba a été nommée secrétaire générale de ce parti de l'opposition. Cette décision a été rendue publique dimanche 14 décembre 2014 par l'inspecteur général du MLC, le député Jacques Djoli. C'était dans une ambiance fort surchauffée que l'inspecteur général Jacques Djoli avait annoncé cette décision au cours d'une séance qui s'était déroulée au siège du parti. Cette décision a été prise par le président du MLC, Jean-Pierre Bemba, actuellement en détention à la CPI à la Haye. Eve Bazaiba remplace à ce poste Thomas Luhaka, nommé Vice-premier ministre dans le gouvernement Matata II. La nouvelle secré- taire générale du MLC, Eve Bazaiba a déclaré à cette occasion : " Finie la turbulence. Nous avons atterri en douceur. Je prends l'engagement devant Dieu et les hommes afin de pouvoir servir le pays à travers le MLC avec l'appui de tous les militants ". Elle a soutenu que le processus de nomination d'un nouveau secrétaire général a pris du temps parce que le président national JeanPierre Bemba a eu à consulter le MLC dans toute sa profondeur en tenant compte de toutes les couches à commencer par les proches collaborateurs. En effet, après la nomination au sein du gouvernement de " cohésion nationale ", Thomas Luhaka, Germain Kambinga et Omer Egwake, ont été exclus du MLC par le Bureau politique. Au lendemain de cette exclusion, le collège des fondateurs du MLC avait apporté son soutien aux nouveaux promus dont le sénateur Raymond Ramazani Baya qui est nommé secrétaire général adjoint chargé de l'Idéologie et du Programme. Outre Mme Eve Bazaiba et le sénateur Raymond Ramazani Baya, le président JeanPierre Bemba, les députés nationaux Fidèle Babala, Alexis Lenga et Jacques Lungwana sont reconduits à leurs postes des secrétaires généraux adjoints chargés respectivement des Questions politiques et stratégiques, de la Coordination des fédérations et de la Logistiques et des Finances. Cette décision de JeanPierre qui entend restructurer le MLC a suscité une terrible agitation ; mieux une véritable insurrection. Au lendemain de sa publication, les 12 fondateurs du MLC n'ont pas tenu compte de la décision du président du MLC c'est pourquoi ils ont pris acte de la décision Thomas Luhaka, de Germain Kambinga et Omer Egwake, d'intégrer le nouveau gouvernement Matata II. C'est pourquoi, ils les ont maintenus au sein du parti. En effet, selon Vicky Welo Okito, un des membres fonadteurs du MLC, " les fondateurs du MLC s'étaient réunis en toute urgence pour annuler l'exclusion de Thomas Luhaka, de Germain Kambinga et Omer Egwake, ". Le collègue des fondateurs, se fondant sur les charges que lui confèrent les statuts ont pris acte des résolutions pertinentes des Concertations nationales auxquelles le MLC avait totalement adhéré par sa participation active dans un esprit républicain. Par conséquent, souligne le collège des fon- dateurs ceux qui avaient pris la décision d'exclure et de radier Thomas Luhaka, de Germain Kambinga et Omer Egwake se sont rendus coupables de faux et usage de faux en opposant leur signature du président national du MLC, JeanPierre Bemba. Que va-t-il se passer après, cette dernière exclusion au sein MLC transformée en un bras de fer entre les membres du parti lequel risque de devenir une coquille vide après que les têtes couronnées tels que Kamitatu Etsou, Alexis Thambwe Mwamba, JeanLucien Busa, José Endundu, José Makila, Sam Bokolombe, Adam Bombole… ? Dossier à suivre ! Louis-Paul Eyenga La phrase du jour La République n° 757 du Mercredi 17 Décembre 2014
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