cherbourg-éclair

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MARDI 13 DÉCEMBRE. — N° 10.555
Quotidien. — 28°" flrnér — 1927
« CHERBOURG-ÉCLAIR^»
reçoit ses dernières dépêches
^ l'Agence Havas (Paris)
.. à 9 heures du matin '::
AB0NNEHNTS:i3a?;.f3,L!ls6rd
BUREAUX : 14, rue Gambetta. CHERBOURG
Dlracteur-Gérant : BIARD
Cherbourg-Éclair est désigné pour recevoir
les annonces judiciaires et légaics
i
i/Agence Havas, 62, rue do Richelieu, Paris.
est seule chargée de recevoir
13 pi'M.ICITÊ EXTRA-LOCALE du Journal
LE
08 Paris, 9 heures du matin j
La situation s aggrave
au Maroc
On barrage est emporté,
les plaines sont inondées
Casablanca, 12 décembre. — Un
grand barrage en construction établi
à Kansera, sur l'Oued Beth, a été e m porté, la nuit dernière, par la crue s u bite de la rivière et oonsécutive à des
pluies diluviennes. M. Pariset, ingénieur, a été envoyé sur les lieux et a
rendu compte que le flot avait emporté effectivement les chantiers du barrage, ainsi que les baraquements et
les matériaux, mais qu'aucune victime n'était signalée pour le moment.
Heureusement qu'il n'y avait aucune
réserve d'eau dans le barrage, sinon,
le désastre aurait été considérable.
D'autre part, on annonce que la
route de Sidlyaya à Kénitra, vers l'Intersection de la route de Tanger, est
submergée,'ainsi'que les riches cultures des plaines du Gharb. La pluie
continue e t la situation risque de
s'aggraver.
LE RETOUR DE*M. 6RIAND
A PARIS
Genève. — M. Briand a quitté Genève hier après-midi, à 13 heures.
Accompagné de MM. Loucheur et
Peyceloni son secrétaire
particulier,
il est arrivé hier soir à Paris, par. le
rapide de 22 h. 15.
SIR CHAMBERLAIN
SERA CE MATIN A PARIS
Une dépêche de Genève annonce
eue Sir Austen Chamberlain, ainsi
que les a u t r e s membres de la délégation britannique, ont quitté Genève
hier soir par le train de 22 h. 40, à
destination de Londres.
Ils seront à Paris oe matin, où ils
s'arrêteront avant de gagner Londres.
PILLAGES, INCENDIES
A CANTON
Londres, 12 décembre. — On mande
de Canton que les incendies et les pillages continuent dans la. ville. L'absence de troupes permet aux communistes de poursuivre leur oampagne de
terrorisme. La police est Impuissante,
la majorité des agents étant désarmés. Les membres du gouvernement
cantonals se sont enfuis dans le Honan. Toutefois, jusqu'ici, les étrangers n'ont pas été molestés.
Hong-Kong, 12 décembre. — Le g é néral Chang Fat Kwal ayant voulu désarmer les
troupes
fidèles
au
général Li Chai Sum, des combats se
sont produits dans le faubourg oriental. L'Union des gens de mer a provoqué la grève. Les service? maritimes et
les services des chemins de fer sont
suspendus.
Des pillages o i t eu Heu. Une banque importante serait détruite. La s i tuation est grava. Toutes les lignes
télégraphiques ont été coupées. La
ville de Canton est Isolée.
Une proclamation a été affichée a n nonçant que les foroes réunies des
paysans et des ouvriers se sont emparées du pouvoir.
L'AFFAIRE DE L'AVORTEMENT
DE NEUILfflMIRÉT
M. LE DOCTEUR BOUTROIS
EST INCULPÉ
M. Bosquet, juge
d'instruction,
avait convoqué en son cabinet M. le
docteur Boutrols, maire d'Islgny. M.
Bosquet lui a déclaré qu'il l'inculpait
d'avortement. M. Boutrois s'est alors
refusé à toute déclaration en dehors
de la présence de son avocat, qu'il va
désigner.
A MONTLHERY
rs
r
M ET M V.BRUCE ONT BATTU
LE RECORD
UN MOUVEMENT PRÉFECTORAL DES 10.000JKILOMÈTRES
M. Sarraut soumettra aujourd'hui à
{approbation du Conseil des Ministres un mouvement
administratif
pyant pour point de départ» le remplacement de M. Bordes à la Préfecture
J
Alger.
On croit que ce mouvement entraînera le départ de M. Grégoire, s o u s préfet de Cherbourg.
[ES nfHUÂMENsl'OPPOSEfr
A L'ENQUÊTE DES DÉLÉGUÉS
DELASJJ.
LA MISSION MILITAIRE REFOULÉE
Un message « Reuter », de Varsovie,
signale que la mission militaire, composée des attachés militaires français,
t"itannique et italien, qui s'était r e n due à la frontière polono-lithuanienne,
n'aurait pas été autorisée par leuLpuvernement de Kovno à se rendre en
territoire lithuan'en.
La mission, qui était arrêtée à Rykonty, est rentrée à Wilna.
On pense généralement que M. Va>riemaras n'avait probablement pas eu
le temps de prévenir Kovno et on peut
s'attendre à ce que la situation change
à son tour.
LES UNITAMS
AVAIENT ORGANISÉ
LA GRÈVE GÉNÉRALE
DANS LES MINES DU NORD
LE MOUVEMENT N'EST SUIVI
QUE PAR UN PETIT NOMBRE
D'OUVRIERS
Montlhery. — Sur l'autodrome, le
ménage Bruce a battu le record des
10.000 kilomètres en 80 h. 18 min. 31
sec, soit à une moyenne de 124 km.
519.
L'ancien record appartenait à Hlbrandi, avec 8 4 h. 19 min. 4 5 sec.
On sait que le ménage britannique
a l'intention de battre le record des
15.000 milles, soit environ 25.000 kilomètres.
DIX OUVRIERS BLESSÉS.."
A L'ARSENAL DE TOULON
Toulon. — Au oours d'une violents
bourrasque, la toiture des bâtiments
en fer de l'arsenal, au Mourillon, a été
enlevée sur une longueur de 40 m è tres. Dans sa chute, elle a blessé 10
ouvriers, dont un grièvement.
IITŒTREMBLË^
Moscou. — Un violent tremblement
de terre s'est produit dans la région
montagneuse de Senipalatinsk. Les
dégâts sont assez importants.
mt • w
ON A BRISÉ LE POTEAU
COMMÉMORANT L'AMERRISSAGE
DE L'« AMERICA »
Baveux.— M. Bonnet, maire de Versur-Mer, dont il a été parlé au m o ment de l'amerrissage, le 1 " juillet
dernier, dans cette commune, de l'avion « A m e r i c a » , a dénoncé le fait
suivant, à la gendarmeries
Paudant une nuit, des sens malintentionnés ont brisé le poteau place
sur la route en face du point de l'amerrissage de l'avion de Byrd et de ses
compagnons et en ont transporté les
morceaux assez loin sur la route d'Asnelies.
On 'sait que ce poteau devait rester
sur la route en attendant que soit
construit le monument qui devra perpétuer le fait.
•a
Lille. — Un mouvement de grève organisé par les ouvriers nitaires des mines d'Aniche, à la suite du renvoi de
deux ouvriers, n'a été en général suivi
que par les mineurs membres de l'organisation unitaire. Hier matin, à la
descente ; à la fosse de Dessossevalle, à Somain, point de départ du
conflit, il y avait 374 grévistes sur 580
ouvriers ; à la fosse Gayart, un quart
de grévistes ; à la fosse Notre-Dame,
183 grévistes s u r 800 ouvriers ; à j a
fosse Desjardins, 111 grévistes sur 4fl0
'ouvriers ; à Guesmaln, un tiers des
ouvriers chômeraient.
Le mouvement ne s'est pas étendu
aux mines d'Escarpelle.
LE RAID DE COSTES ET LE BRIX
Buenos-Aires. — Le? aviateurs
Costes et Le Brix, venant de Rfo-deJaneiro, ont survolé la ville/ où ils
ont atterri à 17 h. 17. f . ,-•
L E ^ i f e T DEVANT LE SÉNAT
Le budget de 1028 va èlre déposé au
Si'iiiit. Tout comme l'an dernier, la Haute Assemblée — dont la Commission des
frii^ices a suivi, budget par budget, la
discussion à la Chambre — voudra 3ans
doute faire diligence de manière à envoyer
*Ç imdget au Palais-Bourbon vers le iniI?HI- de la semaine prochaine.
Rappelons que. l'an dernier, le budget
9e 1927 ia-vait élé volé par la Chambré
•e jeudi :&\ décembre? a 11 h. 13 du soir.
Envoyé aussitôt au Sénat II faisait retour
J" Pal&is:Bpurbon le "vendredi 17 décernwc La navette entre les deux Assentoii'ês avait lieu le 18 e l l e dimanche; 19
Jécembre à trois heures du matin. Il
•TOSS «ail •d^hHivjffleBli w * .
•
Compte de Chèques Postam : 4.745, Pario
i
i»
EXPÉRIENCE D'UN FAKIR
124 HEURES DANS UN CERCUEIL
Berlin. — Dans l'arène sportive de Stuttgart, le fakir Taka. qui s'était fait ensevelir
hajjt dernier, à trois mètres sous terre.
wÊr un cercueil de verre a été déterré en
présence de plus de G.000 personnes.
Pendant que les ouvriers travaillaient h
déblayer la terre qui recouvrait son cercueil
le fakir, qui s'était réveillé spontanément,
enleva de ses joues, de ses oreilles et de son
cou des épingles qu'il y avail enfoncées
avant son ensevelissement. Une fois debout,
il 5)iit un verre d'eau et mangea quelques
cuillerées de bouillie d'avoine.
Les médecins constatèrent que sa tension
artérielle n'avait pas changé. Pendant sa
léthargie de cent vingt et une heures, il a
perdu une dizaine de kilo:;. Le fakir se
plaignait de violents maux de tête.
Taka,- qui est âgé de cinquante quatre ans
est natif de Dusseldorf. C'est la troisième
fois qu?il "renouvelle son expérience.
L A F I N LAMENTABLE? ; ;••*•
D'UNE PAUVRE FEMME
... PqnUL'Evèque. — Constamment frappée
a coups de pied* "et lé pliis "souvent au
ventre. .la jeune femme d'un débitant de
Douville (Calvados), Mme Boissée. fut obligée de fuir la brutalité de Son marili Lja
malheureuse partit de chez elle .en pleine
nuit erra dans les rues désertes de la ville,
no trouva aucun' abri et dut grelotter
dehors jusqu'au matin.
Cette triste scène se renouvela plusieurs
fois dans la même semaine. Chaque fois, la
pauvre femme dut attendre, transie de froid
le lever du jour. Elle contracta une congestion pulmonaire et, toujours frappée, ne
farda pas à succomber.
Avisé de cette lamentable affaire, la ;parquet s'est rendu sur les lieux. Il aiprocédc
& l'arrestation du débitant et a fait faire
l'autopsie du corns couvert d'epchjmoses
1
de sa victime.
'.,'..
Les Etrennes du Sans-Filiste
Deux rames
du Métropolitain
se tamponnent
sous la Seine
de la radiophonie
% française r
Paris. — Un accident assez grave,
mais qui, toutefois n'a pas eu les p r o portions que l'on a pu craindre, s'est
produit hier, un peu après 1 3 heures,
suc la ligne du Métropolitain numéro
4, entre/les stations Châtelet et Cité.
Par suite de la rupture d'un essieu,
croit-on, la voiture, de première classe de la rame 142, qui circulait sur la
vole numéro 2, sortit des rails à environ cinq cents mètres de la station
du Châtelet et se coucha complètement sur la voie numéro 1. Précisément, à cet instant, arrivait à toute
vitesse — on s a i t que sous la Seine
les trains activent leur allure s—s la
rame 124. Le wattman ne put arrêter
à temps le convoi et la locomotrloe
heurta le wagon renversé.
Une panique inévitable se produis i t parmi les voyageurs, qui se r u è rent vers les sorties au milieu des cris
d'épouvante des femmes.
Le premier moment d'émoi passé,
les employés, aidés d'agents et de
plusieurs militaires se trouvant dans
le train tamponné, se précipitèrent
au secours des blessés. Dans le choc,
très
violent, plusieurs voyageurs
avaient, en effet, reçu des blessures,
fort heureusement légères pour la
plupart.
On eut toutefois beaucoup de mal
à retirer de la voiture de première
classe tamponnée une personne qui
a une jambe coupée et qui fut t r a n s portée dans un état grave à l'HôtelDieu.
Deux autres voyageurs ont reçu des
soins au même hôpital, mais ont pu,
après pansement, regagner leur domicile.
On signale en outre, une douzaine
de voyageurs contusionnés qui se sont
fait panser dans les pharmacies voisines.
i
^^p +
^^m
3.000.000 POUR PIERRE LE GRAND
CHIEN-ARTISTE DE CINÉMA
Hollywood. — Un tribunal de L o s Ah gelés a condamné un propriétaire
à 125.000 dollars de dommages et intérêts (plus de 3 millions de..francs v
pour avoir tué le fameux chien,
« Pierre Le Grand », qui a" tourné de
nombreux films.
• Le chien à été tué tandis qu'il s'était installé dans une automobile d e vant la maison du riche propriétaire.
.
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ELLE VENDAIT DES ŒUFS GÂTÉS :
UN MOIS DE PRISON
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MILLE FRANCS D'AMENDE
"
Issoudup. - - jgjiç te,,,:marc.hé,-jVra
Mandereau, cultivatrice aux Bordes,'
offrait en vente 9. douzaines d'œufs..
La police, pour vérifier leur fraîcheur,.,,
;
en cassa six. Tous étaient gâtés.
.
La marchande, poursuivie devant le
tribunal correctionnel de l'Indre, pour
fraude alimentaire, s'est Vu infliger
une condamnation à un mois de prison et 1.000 francs d'amende.
.
—
I MM
.
UN FILS MEURT D'ÉMOTION
AU LIT DE MORT DE SA MÈRE
. Cliarolles. — Mm" veuve Denis, était
décédée ces jours-ci à Cliarolles.Son fils Joseph, 53 ans. employé à
la préfecture de Lille, prévenu par t é légramme, arrivait dans la matinée
pour assister aux obsèques.
En pénétrant dans la chambre mor-,
tuaire, son émotion fut telle qu'il,
s'affaissa dans les bras de ses deux'
frères Louis, percepteur à Mâcon, et,
François, juge de paix à Chagnv. Il,
succomba quelques instants après,
malgré les soins empressés quii lui
furent prodigués.
—• - •
—
m$ •
—
BULLETIN FINANCIER
Pour la première fois depuis longtemps,
le marché demeure ferme de bout en bout
de la séance.
Nos rentes progressent quelque peu. Lés
Tonds turcs sont lourds, mais par contré
les Banques accentuent leur reprise, la'
Paris s'inscrit à 2.110, l'Union Parisienne
à 1.235, le Lyonnais à 2.470. la Générale a
1.140, le Foncier à 2.800.
Parmi les valeurs étrangères;' le Suez
se raffermit à 15.070, ainsi que le Foncier
Egyptien à 4.555 et la Central Minin? a
2.300.
Aux Cuprifères, le . Rio varie peu à
5.330, Tanganyika 471. Tharsis 386. Huelra
265.
La de Beers s'alourdit à 1.620, landis que
les Mines d'or sont soutenues, notamment
la Goldfields à 317 et lai Brakpan à GOO.
Caoutchoulières moins fermes, Cambodge 446, Financière 442. Padang 1.355, Terres 1.133.
Pctrolifères fermes, Roval 37.200. Shell
562. Crédit général des Pétroles 2.438. MaIopo.lska 753, Concordia 222. Stéaua 435/
Parmi les valeurs diverses l'action Citroën
est ferme à 682, ainsi que la part à 203L.
l'action Bigotte se traite activement à 175.j
l'action Cauaelle se traite à 249, et la part:
à 745, la C. I. T. (s'inscrit à 1671. la France
Hébridaise à 240 et la part à 670. Golden-1
berg 323, .Glllia 2.019. la Centrale marc-J
caine est fermement orientée à 157, et la;
part à 575, Ocupia 159. New-Callao en»
: nouvelle avance à 248.
•«• \
' ~
3jf ' ." -.'• ' •-,. . j
MARCHÉ DE LA VlLLETTE
!
. Baisse de 10 à 20'fr: sur les grec bes-i
toux. Hausse de 70 à 80 fcvsur tes veaux]
Baisse de 10 à 20 fr. sur les. montons.JRoccisi
sans changement.
Bœufs (viande nette} première qualité :
7,70 : 2« 6.80 ; 3« 5.G0 ; extrêmes 8.10 ;
extrêmes poids vif 4.86. Vaches (viande oette) -première qualité :
7.70 : 2« G.30 : 3« 5.10 ; extrêmes 8.20 ;
extrêmes poids vif 4SM2.
Taureaux (viande r.ette) première qualité:
6.60 : 2» 6.20 : 3* 5.40 : extrêmes 7 fr. ; :
extrêmes poMs vif 4.20.
. . . .
Veaux (viande nette) prom'ère qualité :
12.80 : 2' 10.50:'3« 7.50 :' extrêmes 13.80 ;
extrêmes poids vif 8.28.
•
•'• •
Moutons (viande nette) -première qualité:
15 fr.; 21 10.40 ; 3 e 7.90 : extrêmes 16,50 ;
extrêmes poids vif 8.25.
•Porc» Mande nette)' ptemlère' qualité :
11.42 : 2* 10.50fti 3* 8 fr.: estasses 1L"H>:
extrêmes poids vif 8.20."
Pore» (pJds vif) première qualité ::
i a.fr.: 2'2^ 7140:
T.40 : 3»
3« 5.60. '
! ^-OacotftaoprawTOat'vemeBltles-Sftr-lstiM
:;
__ •ootevaofiroBinatvei _
Bœuf, rfioir. 370 a 410.
;Sj*ifca-L-, :
NUMÉRO :
2O7TENTIMES
CHERBOURG
Les finances de la France
. E X Ç E L S I O R : « D e juillet à dé(ÇfijnDre 1926, l'amélioration
du
..change fut environ de 50 »/p.
*Jj Dè : juillet 1926 à avril Ï927, le 3 »/„
a passé de 44 fr. 50 à 58 francs, et
le 6 i/o perpétuel de .51 fr. 25 à
93 fr. 40.
. Dans le même temps, l'affluence
des souscriptions aux bons de la
Défense a permis u n e économie de
p r è s de 2 milliards sur la dette flottante.
Au point de vue extérieur, le taux
des e m p r u n t s a passé de 8 % à 5 y 3
p o u r cent.
; L a . réserve en métal et en devises
de la Banque est la seconde du
•monde.
P a r l'ulilisalion de ses réserves de
I ,On sait 'que, p o u r éviter une dis-! devises, la B a n q u e de F r a n c e a r e p r i s r a n g p a r m i les premières bancussion iqiii menaçait d'être i n t e r m i ques centrales du monde ».
nable, la Chambre a prononcé, à la
demande- m ê m e du Président d u ConP E T I T B L E U (M. Candace, député
seil, la disjonction de l'article s u r la
m e m b r e de la Çoininiission des Firadiodiffusion qiii avait été introduit
nances) : « Imaginez qu'on stabilise
dansula M de finances à la demande
à présent, et que, la consultation
d u gouvernement.
électorale de niai prochain
ayant
Là''disjonctiôn prononcée équivautamené à la Chambre une majorité
elle à l'abandon, de. l'idée de la créa-_ ^rftatipoineariste ou révolutionnaire, le
tion de ces ressources? N u l l e m e n t / - 7 franc recommence à baisser... Ce seM. Màlvy, président de la Commisr a i t une effroyable catastrophe».
sion des Finances, a en effet annoncé
mie cette dernière allait r e p r e n d r e
Hommes politiques
1 étude du problème et proposer u n e
L'A. V O L O N T É : « L e s vieilles hasolution dans le prochain collectif de
bitudes sont décidément encore bien
crédits supplémentaires. Il n'y aurait
fortes. Elles essayent de renaître *
donc, e u q u e l q u e sorte, q u ' u n ajournechaque détour du chemin. Certains
m e n t p o u r u n e élude p l u s approfonhommes politiques et certains partis
die.
n e 'peuvent encore se r é s o u d r e à (s'insp i r e r d e la méthode réaliste d a n s lai Une étrange déclaration
quelle ils trouveraient cependant u n
i. I
dn Ministre
secours opportun. On veut rester fi;
M. Marcel Hutin est allé d e m a n dèle aux formules du passé, au jeu
d e r à M. Bokanbwski les faisons (pour,
d e s étiquettes. Et, au lieu de grouper
.lesquelles ce dernier avait déclaré
les forces de la démocratie sur u n
à la tribune : « que la, T. S. F. franp r o g r a m m e de réformes positives, on
çaise risquait d'être muette à p a r l i r
propose encore d e cimenter des ald u 61 décembre 1927».
liances électorales p a r des souvenirs
L e Ministre a ainsi répondu à M.. désormais dépourvus de valeur».
H u t i n : «Malheureusement, c'est la
v é r i t é ; la majeure partie des postes
I / œ u T r e d e M. Mussolini
émetteurs français appartiennent à
P E T I T B L E U : «M. Mussolini a
l'administration des P. T. T. F a u t e de
fait, en définitive, pour l'Italie, ce
ressources; les associations qui se
q u e nous demandons depuis longsont groupées autour de ces postés
o n t p r i s la coupable habitude de don- Itemps qu'on fasse p o u r la France. E t
si, en ce qui nous concerne, mous poun e r des concerts et de reproduire
vons déplorer, chez u n e partie de
des œuvres dramatiques ou poétiques
l'opinion italienne, u n état d'esprit
s a n s s'être, au préalable, assurées
d'un nationalisme outrancier qui n'est
moyennant rémunération légitime, de
rassentlment-'des-musiciens, et hom- peut-être qu'une manifestation passagère d'une vitalité débordante, nous
m e s d e lettres, dont la propriété est
j pouvons déplorer de pécher ici p a r
'ainsi méconnue.
j excès contraire, c'est-à-dire p a r ce
« Dans u n décret-loi de décembre
i dangereux scepticisme qui dessèche
1920, j ' a i posé le principe essentiel
j tous les élans, débande les énergies
q u e la propriété intellectuelle devait
• nationales, et ouvre la porte du foyer,
ê t r e désormais respectée p a r les r a p a r noncnalance et impuissance
à
aiodiffuseiu-s. L a date d u 31 décemréagir, à des cléments
dissolvants
b r e 1927 était fixée comme le délai
oomme ce communisme exotique q u i
ultime d e la pratique spoliatrice suinous envahit sournoisement et gagne
vie jusqu'à ce jour.
chaque jour d u t e r r a i n » .
Or, respecter la propriété littéraire
et artistique, c'est payer les d r o i t s ;
LA JOURNEE LAÏQUE
p a y e r les droits implique de l'argent
e n caisse. N'ayant p a s d e taxe, [je n'ai
D U 1S D E C E M B R E
p a s d'argent.
A RENNES
P a r ailleurs, quelques postes p r i Une g r a n d e manifestation doit avoir
vés existent sur le territoire qui ont
lieu à Rennes le Dimanche 18 coup u fonctionnel-, en vertu d'une tolérant, à l'occasion du Congrès de Ja
rance précaire provisoire. L e décretLigue de l'Enseignement p o u r les 14
loi de décembre 1926 leur donnait u n
départements de l'Ouest.
statut légal. Si le Parlement désire
U n banquet se tiendra à midi, dans
qu'aucune taxe ne soit votée avant
les immenses salles des Lices, fameuq u e ce statut légal n'ait été ratifié,
ses d a n s toute la Bretagne. Elles seje devrais, p a r déférence p o u r lui,
ront complètement fermées, cîiaufiees
s u p p r i m e r jusqu'à sa décision, les
par. 16 braseros et equijx'cs d e liaiîtautorisations provisoires données p a r
parfeurs qui fissureront' îâ Cûffusion
nos prédécesseurs, en violation de la
facile et compicle d e tous ïes disrègle inscrite dans les lois q u i est
cours. Des i.'iliers île convives y
celle du monopole d'Etat.
seront fraternellement et confortable— « Mais, d e m a n d a M. Hutin, ne
ment 'accueillis.
croyez-vous pas q u e la
Chambre
P a r m i les anciens ministres, sénapuisse revenir sur la question avant
teurs et" députés qui assisteront ^ l a
la fin de l'année?
manifestation de dimanche prochain
— « J e l'espère. J e crois, d'ailà Rennes, et y p r e n d r o n t la parole,
leurs, q u e la Commission des Financitons: MM. François-Albert, présices sera désireuse de représenter, a u
d e n t de la Ligue de l'Enseignement;
p l u s tôt, devant la Chambre, le texte
Daladier, président du Parti Radical
proposé p a r M. Poincaré, qui serait
et Radical-Socialiste; Brunet, viceaujourd'hui voté sans l'obstruction
président de la Chambre ; Fèvre, de
communiste:).
\
Kerguézec, s é n a t e u r s ; L e Bail, Mon^ i m
tigny, Marcel 'Déat, Ernest Lafond,
BOURSE DE COMMERCE
Fontanier, et plusieurs autres encore
SUCRES. — Courant 234 50 et 234.
dont l'acceptation définitive est en
Janvier 235 50. 3 de janvier 237 à. 237 50.
3 de février 239. 238 50. 238. 3 de mars
instance.
240 à 240 50.
M. Weil, directeur du <• Populaire »
Cote officielle : 234 à 235.
ALCOOLS LIBRES. — Jadrier 985. Féde Nantes, représentera la Ligue des
vrier »85. Mars-avril 995. Mai 1.010.
Droits de l'Homme.
OBGES. — Base de liquidation 126. Courant 125 75 V, Janvier 127 V. Janvier-février 127 50 V. 4 premiers 129 50 N. Marsavril 130 N.
FARINES. — Basé de liquidation 212.
Courant 195 V. Janvier 196 N. Janvier-fé— M. ie contre-amiral Revauli a été plavrier 195 V. 4 premiers 197 N. Mais-avril
197 N,
cé dans la 2me section du cadre de l'EtatRIZ SAIGON n" 1. — Courant 175 N.
major général d'e l'armée aavale, i compter
Janvier'175 N. 4 premiers 175 N. 4 de mai du 2 janvier 1928.
175 N.:
— Ont été promus et nommés dans le
BLÉS. — Base de liquidation 157. Cou- corps dies ingénieurs des Directions de Trarant 153 25. Janvier 153 50. Janvier-fé- vaux des Constructions Navales, nom' compvrier 153 75 à 154; i nreniters 154 50 et i ter du 10 d.'--ombre 1927 :
154 75. Mws-avrSI 155 75 et 155 50.
I Au «rade d'iiw. des Direct, de Trav. pr.:
' 'SEIGLES. — Base-de liquidation 130. M. Auge. . .
•'
Courant 130 N.< Janvier 130 N. Jnovier-fé- ! Au Brade d''ôa\ dos Dir. de
Trav! de !'••
:
vrier 130 II. 4 premiers 130 N. Mars-avril i classe : M, GoMHot.
— • — < • meif
Au grade d'ing. îles Dir. de Trav. de 2
130 N.
Classe, a Guérlftnv : M. Renouât.
m i i
MARCHÉ DU HAVRE
.
MOUVEMENTS DES BATIMENTS
COTONS. —.Décembre 630. Janvier 621.
Le croiseur Jeanne-d'Aro est arrivé aux
F6vrrerr624. Mars 626. Avril 625. Mai 628.
Juin 627. JuiiTOet 025. Août 622. Septembre Saintes, le 10. .
620. Octobre 616. Novembre 614. Ventes :
La 2rae escadrille de torpilleurs est ar1.150 balles.
rivée
à Brest, le 10.
CAFÉS — Décembre 513 50. Janvier
Le contre-torpilleur Tigre a mouillé au
513 25. Février 508 50. Mai» 488 7». Avril
Golfe-Juan,
le 10.
479 75. Mai 471 75. Juîn 459 50. JuSet 464.
L'aviso Cassiopéo a mouillé à Epi, le 5 ;
Août 460 25, Septembre 454. — Ventes :
4.000 sacs.
à Malikofo, le 6 ; au canal Bruat, la 7 ;
• • %i ^
. .
Tet au canal du Sigard, le 8.
' Le garde-pêche Estafette appareille de
TEMP8 PROBABLE EN FRANCE
Dieppe,
le 11.
Temps nwSdioc-re eue toute la France, avec
Le pétrolier Nièvre appareille pour Loléger adoucissement.
i
Sur nos régins Nord-Est et Est, pluies ou rient le 11 et y arrive le 12.
. Le. sous-marin Jean-Oorre est arrivé à
nelg'e.
Sur nos régions Sud-Est, pluies suivies Touku.'le 12.
Le pétrolier Aube appareille pour Oran,
d'^daîrcies.
•-•-••
'•'•••••
•
Partout affleure, ulules suivies d'éclair- la 10. '.
Le transport Loiret appareille pour Ro- :
oios. et d'averses. En-toutes réglons. veiK_
oaefort, le 12,
.
,'/
.... ' é
joasMnt a Nord modère'.
Les postes émetteurs ojpciels
français sont à la veille
de cesser leurs émissions...
Et le Ministre songe
à supprimer les autres, comme
Radio-Paris
r^UYElijARITIMES
LA FUTURE PLAGE
. Un, .projet .de création d'une p'.i.^a
aiïifick-.'è en avant de la plaça" Vapoléon a éié élaboré par Je service
dès '.Pnrits et Chaussées, cl approuvé
par l'ingénieur en chef qui ;i adressé
le plan de la nonvp'N" ; ' â g e i> la
Chambre de Commerce.
LA TEMPETE
Une forte tempête règne d e p u i s
dimanche soir en Manche. L a m e r
est démontée. Plusieurs navires sont
en relâche en rade.
Une bouée signalant le plateau des
Minquiers a été enlevée p a r la tempête.
La. Préfecture Maritime a été avisée q u e la chaloupe Avenir a sombré
à l'entrée du port de Honflcur. Il y
a u n noyé.
— P < —.
—
RECENSEMENT
DE LA POPULATION ETRANGERE
Tous les étrangers, sans exception, habitant Cherbourg, sont, tenus de so présenter au Commissariat Central de Polict-, Pl;ice de la République, Mercredi procha'in l i
Décembre, de 14 à 17 heures, ou Jeudi prochain de .9, .heures, h 12 heures et de l i
heures' a 17 heures, munis do leurs pièces
d'identité pour remplir une feuille de re. censément qui sera transmise, sans retard,
à la Préfecture.
Les dames pourront se présenter aux lieu
et place de leur mari, à la condition qu'elles
soient munies de pièces d'identité de toute
la famille.
CONSEIL DE « M A R I T I M E
Une idylle de scribe. — Secrétaire 1 la
flottiSc de Cherbourg, le matelot Pierre
Ouicliot, originaire de Caaies, appartenant à
une famine honorable, s'éprit fort d'une
jeune personne qu'il aila rejoindre à Paris.
Après quoi, il n'eut paa le courage de rejoindre la llottiiite. Sa fanulle fut avisée de
la situation irréguilière dans laquelle il se
trouvait et l'exhorta ;•. faire sa soumission,
Il suivit ce sage conseil et laii'iJa Cherbourg.
M. le Commandait .Maftin-Decaen, commissaire du Gouvernement, oa s'oppose,
toutefois, aux circonstances atténuantes.
Cruchet est défenoiu par M0 Tenter, qui
demande au Conseil! de se montrer indulgent
pour ce jsunc marin qui n'avait dénué lieu
i aucune plainte lorsque son impérieuse
passion vint le détourner de scu devoir.
Le Conseil! condamne Crucliot k six mois
t'e prison. Tenant compte de ses bcr.s antécédents, de son repentir et de sa bonne attitude à l'audience,-il lui accorde le bt'ciéflca
du sursis.
***
Il déserte pour désintéresser l'Etat. —•
'C'est encore un déserteur qui comparait.
•Mais cefai-ci est déjà un cheval do retour:
il a été condamné pour désertion à G mois
de prison. Pourquoi n-t-il réciii.vé ? Le motif allégué par lui n'est pas banal Relevable-fl*! 500 francs envers l'Etat pour le
paiement de son sac, iil a vou-iu se libérer'eu
travaillant « dans le cOvil ». C'est aensi qu'il
s'est cofui à Paris. Thomas — c'est le nom
de l'inculpé — est un garçon peu sérieux,
ainsi que In prouve la correspondance multiple dont il a été trouvé porteur et qui
prouve qu'il jouit de certaines protecticivs
parmi de généreuses belles.
M. le Commissaire du Gouvernement requiert une condamnation sévère.
tM" Ténier, avocat du prévenu, démorde
aux juges do faire preuve de modération
dans l'application de la peine.
Thomas est condamné k ". irois de prison.
« » - • - • * .
—
UN VASTE INCENDIE
DE LANDAGES
ÉCLATE A FERMANVILLE
Dans la soirée de lundi, on aperçut dans l'Est de Cherbourg u-nc immense lueur qui parut tout d'abord
provenir du Val-de-Saire. Des
hauteurs do In ville, on se rendit compte
qu'un, incendie avait éclaté non pas
aux environs de Cherbourg, mais b'en
à Fermanviile.
Le sémapohre du enp Lévi annonça
à la Préfecture maritime quo lo feu
avait pris naissance dans des IandaSfes. à ia pointe du Brûlot, vers 0 h. 15.
Un inslant plus lard. le sémaphore
signala que le feu, activé par le violent vent d'Est, faisait de rapides p r o grès et gagnait les landages couronn-ant l'anse du Brick.
Les flammes immenses s'étendaient
alors des deux cotés de la voie ferrée.
Aucun
immeuble,
heureusement,
n'a été atteint. Mais cet immense incendie qui éclaira l'horizon de telle
façon, qu'à Fermanviiln, hier soir, on
se fût crû en plein jour, a causé une
vive émotion.
Le Brûlot, endroit où le feu a éclaté, est situé au tournant de la ligne
dp Cherbourpr-Barfleur. Un incendie
s v était déclaré il y a quelques a n nées.
Ce malin, de hautes colonnes de fumée se dégagent de la vaste superficie 'de terrain rasée par le feu
OBSERVATOIRE DE LA MARINE
Communiqué à S 11. du matin. — Température niaxima : 7° 8 : minima : G0. —•
Pression atmosphérique : 73i"> m/m. 5, tendance en bauss-e. — Vent N.-E. vitesse
6 mètres.
Temps probable aujourd'hui, — Même
temps avec ciel couvert, rares éclaircies.
vent modéré de Nord-Nord-Ouest.
»
i
g*.
.—
PORT Dh CuERBOURG
— Le sous-marin Jean Roulier a quitté
Brest pour Cherbourg,
— L'aviso garde-péctie Quentin-Roose»
velt est arrivé à Boulogne.
COURS DES CHANGES
Londres, 124.02. — Espagne, 422.00. —
Belgique. 355.25. — New-York, 25.39. —
Allemagne, 606.00. — Italie, 137.G0 —t
Suisse, 490.25. — Hollande, 1.027.00.
3
5
5
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COURS DES RENTES
Hier. Aujourd'hui
58.40
68.46
1915
77.20
77.35
1920 ... . . . . 92.95
92.85
1918
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j . .-„.
.-., 62.60
82.80,
62.80
8.9.90
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