jàgg!ift»> MARDI 13 DÉCEMBRE. — N° 10.555 Quotidien. — 28°" flrnér — 1927 « CHERBOURG-ÉCLAIR^» reçoit ses dernières dépêches ^ l'Agence Havas (Paris) .. à 9 heures du matin ':: AB0NNEHNTS:i3a?;.f3,L!ls6rd BUREAUX : 14, rue Gambetta. CHERBOURG Dlracteur-Gérant : BIARD Cherbourg-Éclair est désigné pour recevoir les annonces judiciaires et légaics i i/Agence Havas, 62, rue do Richelieu, Paris. est seule chargée de recevoir 13 pi'M.ICITÊ EXTRA-LOCALE du Journal LE 08 Paris, 9 heures du matin j La situation s aggrave au Maroc On barrage est emporté, les plaines sont inondées Casablanca, 12 décembre. — Un grand barrage en construction établi à Kansera, sur l'Oued Beth, a été e m porté, la nuit dernière, par la crue s u bite de la rivière et oonsécutive à des pluies diluviennes. M. Pariset, ingénieur, a été envoyé sur les lieux et a rendu compte que le flot avait emporté effectivement les chantiers du barrage, ainsi que les baraquements et les matériaux, mais qu'aucune victime n'était signalée pour le moment. Heureusement qu'il n'y avait aucune réserve d'eau dans le barrage, sinon, le désastre aurait été considérable. D'autre part, on annonce que la route de Sidlyaya à Kénitra, vers l'Intersection de la route de Tanger, est submergée,'ainsi'que les riches cultures des plaines du Gharb. La pluie continue e t la situation risque de s'aggraver. LE RETOUR DE*M. 6RIAND A PARIS Genève. — M. Briand a quitté Genève hier après-midi, à 13 heures. Accompagné de MM. Loucheur et Peyceloni son secrétaire particulier, il est arrivé hier soir à Paris, par. le rapide de 22 h. 15. SIR CHAMBERLAIN SERA CE MATIN A PARIS Une dépêche de Genève annonce eue Sir Austen Chamberlain, ainsi que les a u t r e s membres de la délégation britannique, ont quitté Genève hier soir par le train de 22 h. 40, à destination de Londres. Ils seront à Paris oe matin, où ils s'arrêteront avant de gagner Londres. PILLAGES, INCENDIES A CANTON Londres, 12 décembre. — On mande de Canton que les incendies et les pillages continuent dans la. ville. L'absence de troupes permet aux communistes de poursuivre leur oampagne de terrorisme. La police est Impuissante, la majorité des agents étant désarmés. Les membres du gouvernement cantonals se sont enfuis dans le Honan. Toutefois, jusqu'ici, les étrangers n'ont pas été molestés. Hong-Kong, 12 décembre. — Le g é néral Chang Fat Kwal ayant voulu désarmer les troupes fidèles au général Li Chai Sum, des combats se sont produits dans le faubourg oriental. L'Union des gens de mer a provoqué la grève. Les service? maritimes et les services des chemins de fer sont suspendus. Des pillages o i t eu Heu. Une banque importante serait détruite. La s i tuation est grava. Toutes les lignes télégraphiques ont été coupées. La ville de Canton est Isolée. Une proclamation a été affichée a n nonçant que les foroes réunies des paysans et des ouvriers se sont emparées du pouvoir. L'AFFAIRE DE L'AVORTEMENT DE NEUILfflMIRÉT M. LE DOCTEUR BOUTROIS EST INCULPÉ M. Bosquet, juge d'instruction, avait convoqué en son cabinet M. le docteur Boutrols, maire d'Islgny. M. Bosquet lui a déclaré qu'il l'inculpait d'avortement. M. Boutrois s'est alors refusé à toute déclaration en dehors de la présence de son avocat, qu'il va désigner. A MONTLHERY rs r M ET M V.BRUCE ONT BATTU LE RECORD UN MOUVEMENT PRÉFECTORAL DES 10.000JKILOMÈTRES M. Sarraut soumettra aujourd'hui à {approbation du Conseil des Ministres un mouvement administratif pyant pour point de départ» le remplacement de M. Bordes à la Préfecture J Alger. On croit que ce mouvement entraînera le départ de M. Grégoire, s o u s préfet de Cherbourg. [ES nfHUÂMENsl'OPPOSEfr A L'ENQUÊTE DES DÉLÉGUÉS DELASJJ. LA MISSION MILITAIRE REFOULÉE Un message « Reuter », de Varsovie, signale que la mission militaire, composée des attachés militaires français, t"itannique et italien, qui s'était r e n due à la frontière polono-lithuanienne, n'aurait pas été autorisée par leuLpuvernement de Kovno à se rendre en territoire lithuan'en. La mission, qui était arrêtée à Rykonty, est rentrée à Wilna. On pense généralement que M. Va>riemaras n'avait probablement pas eu le temps de prévenir Kovno et on peut s'attendre à ce que la situation change à son tour. LES UNITAMS AVAIENT ORGANISÉ LA GRÈVE GÉNÉRALE DANS LES MINES DU NORD LE MOUVEMENT N'EST SUIVI QUE PAR UN PETIT NOMBRE D'OUVRIERS Montlhery. — Sur l'autodrome, le ménage Bruce a battu le record des 10.000 kilomètres en 80 h. 18 min. 31 sec, soit à une moyenne de 124 km. 519. L'ancien record appartenait à Hlbrandi, avec 8 4 h. 19 min. 4 5 sec. On sait que le ménage britannique a l'intention de battre le record des 15.000 milles, soit environ 25.000 kilomètres. DIX OUVRIERS BLESSÉS.." A L'ARSENAL DE TOULON Toulon. — Au oours d'une violents bourrasque, la toiture des bâtiments en fer de l'arsenal, au Mourillon, a été enlevée sur une longueur de 40 m è tres. Dans sa chute, elle a blessé 10 ouvriers, dont un grièvement. IITŒTREMBLË^ Moscou. — Un violent tremblement de terre s'est produit dans la région montagneuse de Senipalatinsk. Les dégâts sont assez importants. mt • w ON A BRISÉ LE POTEAU COMMÉMORANT L'AMERRISSAGE DE L'« AMERICA » Baveux.— M. Bonnet, maire de Versur-Mer, dont il a été parlé au m o ment de l'amerrissage, le 1 " juillet dernier, dans cette commune, de l'avion « A m e r i c a » , a dénoncé le fait suivant, à la gendarmeries Paudant une nuit, des sens malintentionnés ont brisé le poteau place sur la route en face du point de l'amerrissage de l'avion de Byrd et de ses compagnons et en ont transporté les morceaux assez loin sur la route d'Asnelies. On 'sait que ce poteau devait rester sur la route en attendant que soit construit le monument qui devra perpétuer le fait. •a Lille. — Un mouvement de grève organisé par les ouvriers nitaires des mines d'Aniche, à la suite du renvoi de deux ouvriers, n'a été en général suivi que par les mineurs membres de l'organisation unitaire. Hier matin, à la descente ; à la fosse de Dessossevalle, à Somain, point de départ du conflit, il y avait 374 grévistes sur 580 ouvriers ; à la fosse Gayart, un quart de grévistes ; à la fosse Notre-Dame, 183 grévistes s u r 800 ouvriers ; à j a fosse Desjardins, 111 grévistes sur 4fl0 'ouvriers ; à Guesmaln, un tiers des ouvriers chômeraient. Le mouvement ne s'est pas étendu aux mines d'Escarpelle. LE RAID DE COSTES ET LE BRIX Buenos-Aires. — Le? aviateurs Costes et Le Brix, venant de Rfo-deJaneiro, ont survolé la ville/ où ils ont atterri à 17 h. 17. f . ,-• L E ^ i f e T DEVANT LE SÉNAT Le budget de 1028 va èlre déposé au Si'iiiit. Tout comme l'an dernier, la Haute Assemblée — dont la Commission des frii^ices a suivi, budget par budget, la discussion à la Chambre — voudra 3ans doute faire diligence de manière à envoyer *Ç imdget au Palais-Bourbon vers le iniI?HI- de la semaine prochaine. Rappelons que. l'an dernier, le budget 9e 1927 ia-vait élé volé par la Chambré •e jeudi :&\ décembre? a 11 h. 13 du soir. Envoyé aussitôt au Sénat II faisait retour J" Pal&is:Bpurbon le "vendredi 17 décernwc La navette entre les deux Assentoii'ês avait lieu le 18 e l l e dimanche; 19 Jécembre à trois heures du matin. Il •TOSS «ail •d^hHivjffleBli w * . • Compte de Chèques Postam : 4.745, Pario i i» EXPÉRIENCE D'UN FAKIR 124 HEURES DANS UN CERCUEIL Berlin. — Dans l'arène sportive de Stuttgart, le fakir Taka. qui s'était fait ensevelir hajjt dernier, à trois mètres sous terre. wÊr un cercueil de verre a été déterré en présence de plus de G.000 personnes. Pendant que les ouvriers travaillaient h déblayer la terre qui recouvrait son cercueil le fakir, qui s'était réveillé spontanément, enleva de ses joues, de ses oreilles et de son cou des épingles qu'il y avail enfoncées avant son ensevelissement. Une fois debout, il 5)iit un verre d'eau et mangea quelques cuillerées de bouillie d'avoine. Les médecins constatèrent que sa tension artérielle n'avait pas changé. Pendant sa léthargie de cent vingt et une heures, il a perdu une dizaine de kilo:;. Le fakir se plaignait de violents maux de tête. Taka,- qui est âgé de cinquante quatre ans est natif de Dusseldorf. C'est la troisième fois qu?il "renouvelle son expérience. L A F I N LAMENTABLE? ; ;••*• D'UNE PAUVRE FEMME ... PqnUL'Evèque. — Constamment frappée a coups de pied* "et lé pliis "souvent au ventre. .la jeune femme d'un débitant de Douville (Calvados), Mme Boissée. fut obligée de fuir la brutalité de Son marili Lja malheureuse partit de chez elle .en pleine nuit erra dans les rues désertes de la ville, no trouva aucun' abri et dut grelotter dehors jusqu'au matin. Cette triste scène se renouvela plusieurs fois dans la même semaine. Chaque fois, la pauvre femme dut attendre, transie de froid le lever du jour. Elle contracta une congestion pulmonaire et, toujours frappée, ne farda pas à succomber. Avisé de cette lamentable affaire, la ;parquet s'est rendu sur les lieux. Il aiprocédc & l'arrestation du débitant et a fait faire l'autopsie du corns couvert d'epchjmoses 1 de sa victime. '.,'.. Les Etrennes du Sans-Filiste Deux rames du Métropolitain se tamponnent sous la Seine de la radiophonie % française r Paris. — Un accident assez grave, mais qui, toutefois n'a pas eu les p r o portions que l'on a pu craindre, s'est produit hier, un peu après 1 3 heures, suc la ligne du Métropolitain numéro 4, entre/les stations Châtelet et Cité. Par suite de la rupture d'un essieu, croit-on, la voiture, de première classe de la rame 142, qui circulait sur la vole numéro 2, sortit des rails à environ cinq cents mètres de la station du Châtelet et se coucha complètement sur la voie numéro 1. Précisément, à cet instant, arrivait à toute vitesse — on s a i t que sous la Seine les trains activent leur allure s—s la rame 124. Le wattman ne put arrêter à temps le convoi et la locomotrloe heurta le wagon renversé. Une panique inévitable se produis i t parmi les voyageurs, qui se r u è rent vers les sorties au milieu des cris d'épouvante des femmes. Le premier moment d'émoi passé, les employés, aidés d'agents et de plusieurs militaires se trouvant dans le train tamponné, se précipitèrent au secours des blessés. Dans le choc, très violent, plusieurs voyageurs avaient, en effet, reçu des blessures, fort heureusement légères pour la plupart. On eut toutefois beaucoup de mal à retirer de la voiture de première classe tamponnée une personne qui a une jambe coupée et qui fut t r a n s portée dans un état grave à l'HôtelDieu. Deux autres voyageurs ont reçu des soins au même hôpital, mais ont pu, après pansement, regagner leur domicile. On signale en outre, une douzaine de voyageurs contusionnés qui se sont fait panser dans les pharmacies voisines. i ^^p + ^^m 3.000.000 POUR PIERRE LE GRAND CHIEN-ARTISTE DE CINÉMA Hollywood. — Un tribunal de L o s Ah gelés a condamné un propriétaire à 125.000 dollars de dommages et intérêts (plus de 3 millions de..francs v pour avoir tué le fameux chien, « Pierre Le Grand », qui a" tourné de nombreux films. • Le chien à été tué tandis qu'il s'était installé dans une automobile d e vant la maison du riche propriétaire. . ,— i ^ » f ,': ELLE VENDAIT DES ŒUFS GÂTÉS : UN MOIS DE PRISON '/ MILLE FRANCS D'AMENDE " Issoudup. - - jgjiç te,,,:marc.hé,-jVra Mandereau, cultivatrice aux Bordes,' offrait en vente 9. douzaines d'œufs.. La police, pour vérifier leur fraîcheur,.,, ; en cassa six. Tous étaient gâtés. . La marchande, poursuivie devant le tribunal correctionnel de l'Indre, pour fraude alimentaire, s'est Vu infliger une condamnation à un mois de prison et 1.000 francs d'amende. . — I MM . UN FILS MEURT D'ÉMOTION AU LIT DE MORT DE SA MÈRE . Cliarolles. — Mm" veuve Denis, était décédée ces jours-ci à Cliarolles.Son fils Joseph, 53 ans. employé à la préfecture de Lille, prévenu par t é légramme, arrivait dans la matinée pour assister aux obsèques. En pénétrant dans la chambre mor-, tuaire, son émotion fut telle qu'il, s'affaissa dans les bras de ses deux' frères Louis, percepteur à Mâcon, et, François, juge de paix à Chagnv. Il, succomba quelques instants après, malgré les soins empressés quii lui furent prodigués. —• - • — m$ • — BULLETIN FINANCIER Pour la première fois depuis longtemps, le marché demeure ferme de bout en bout de la séance. Nos rentes progressent quelque peu. Lés Tonds turcs sont lourds, mais par contré les Banques accentuent leur reprise, la' Paris s'inscrit à 2.110, l'Union Parisienne à 1.235, le Lyonnais à 2.470. la Générale a 1.140, le Foncier à 2.800. Parmi les valeurs étrangères;' le Suez se raffermit à 15.070, ainsi que le Foncier Egyptien à 4.555 et la Central Minin? a 2.300. Aux Cuprifères, le . Rio varie peu à 5.330, Tanganyika 471. Tharsis 386. Huelra 265. La de Beers s'alourdit à 1.620, landis que les Mines d'or sont soutenues, notamment la Goldfields à 317 et lai Brakpan à GOO. Caoutchoulières moins fermes, Cambodge 446, Financière 442. Padang 1.355, Terres 1.133. Pctrolifères fermes, Roval 37.200. Shell 562. Crédit général des Pétroles 2.438. MaIopo.lska 753, Concordia 222. Stéaua 435/ Parmi les valeurs diverses l'action Citroën est ferme à 682, ainsi que la part à 203L. l'action Bigotte se traite activement à 175.j l'action Cauaelle se traite à 249, et la part: à 745, la C. I. T. (s'inscrit à 1671. la France Hébridaise à 240 et la part à 670. Golden-1 berg 323, .Glllia 2.019. la Centrale marc-J caine est fermement orientée à 157, et la; part à 575, Ocupia 159. New-Callao en» : nouvelle avance à 248. •«• \ ' ~ 3jf ' ." -.'• ' •-,. . j MARCHÉ DE LA VlLLETTE ! . Baisse de 10 à 20'fr: sur les grec bes-i toux. Hausse de 70 à 80 fcvsur tes veaux] Baisse de 10 à 20 fr. sur les. montons.JRoccisi sans changement. Bœufs (viande nette} première qualité : 7,70 : 2« 6.80 ; 3« 5.G0 ; extrêmes 8.10 ; extrêmes poids vif 4.86. Vaches (viande oette) -première qualité : 7.70 : 2« G.30 : 3« 5.10 ; extrêmes 8.20 ; extrêmes poids vif 4SM2. Taureaux (viande r.ette) première qualité: 6.60 : 2» 6.20 : 3* 5.40 : extrêmes 7 fr. ; : extrêmes poMs vif 4.20. . . . . Veaux (viande nette) prom'ère qualité : 12.80 : 2' 10.50:'3« 7.50 :' extrêmes 13.80 ; extrêmes poids vif 8.28. • •'• • Moutons (viande nette) -première qualité: 15 fr.; 21 10.40 ; 3 e 7.90 : extrêmes 16,50 ; extrêmes poids vif 8.25. •Porc» Mande nette)' ptemlère' qualité : 11.42 : 2* 10.50fti 3* 8 fr.: estasses 1L"H>: extrêmes poids vif 8.20." Pore» (pJds vif) première qualité :: i a.fr.: 2'2^ 7140: T.40 : 3» 3« 5.60. ' ! ^-OacotftaoprawTOat'vemeBltles-Sftr-lstiM :; __ •ootevaofiroBinatvei _ Bœuf, rfioir. 370 a 410. ;Sj*ifca-L-, : NUMÉRO : 2O7TENTIMES CHERBOURG Les finances de la France . E X Ç E L S I O R : « D e juillet à dé(ÇfijnDre 1926, l'amélioration du ..change fut environ de 50 »/p. *Jj Dè : juillet 1926 à avril Ï927, le 3 »/„ a passé de 44 fr. 50 à 58 francs, et le 6 i/o perpétuel de .51 fr. 25 à 93 fr. 40. . Dans le même temps, l'affluence des souscriptions aux bons de la Défense a permis u n e économie de p r è s de 2 milliards sur la dette flottante. Au point de vue extérieur, le taux des e m p r u n t s a passé de 8 % à 5 y 3 p o u r cent. ; L a . réserve en métal et en devises de la Banque est la seconde du •monde. P a r l'ulilisalion de ses réserves de I ,On sait 'que, p o u r éviter une dis-! devises, la B a n q u e de F r a n c e a r e p r i s r a n g p a r m i les premières bancussion iqiii menaçait d'être i n t e r m i ques centrales du monde ». nable, la Chambre a prononcé, à la demande- m ê m e du Président d u ConP E T I T B L E U (M. Candace, député seil, la disjonction de l'article s u r la m e m b r e de la Çoininiission des Firadiodiffusion qiii avait été introduit nances) : « Imaginez qu'on stabilise dansula M de finances à la demande à présent, et que, la consultation d u gouvernement. électorale de niai prochain ayant Là''disjonctiôn prononcée équivautamené à la Chambre une majorité elle à l'abandon, de. l'idée de la créa-_ ^rftatipoineariste ou révolutionnaire, le tion de ces ressources? N u l l e m e n t / - 7 franc recommence à baisser... Ce seM. Màlvy, président de la Commisr a i t une effroyable catastrophe». sion des Finances, a en effet annoncé mie cette dernière allait r e p r e n d r e Hommes politiques 1 étude du problème et proposer u n e L'A. V O L O N T É : « L e s vieilles hasolution dans le prochain collectif de bitudes sont décidément encore bien crédits supplémentaires. Il n'y aurait fortes. Elles essayent de renaître * donc, e u q u e l q u e sorte, q u ' u n ajournechaque détour du chemin. Certains m e n t p o u r u n e élude p l u s approfonhommes politiques et certains partis die. n e 'peuvent encore se r é s o u d r e à (s'insp i r e r d e la méthode réaliste d a n s lai Une étrange déclaration quelle ils trouveraient cependant u n i. I dn Ministre secours opportun. On veut rester fi; M. Marcel Hutin est allé d e m a n dèle aux formules du passé, au jeu d e r à M. Bokanbwski les faisons (pour, d e s étiquettes. Et, au lieu de grouper .lesquelles ce dernier avait déclaré les forces de la démocratie sur u n à la tribune : « que la, T. S. F. franp r o g r a m m e de réformes positives, on çaise risquait d'être muette à p a r l i r propose encore d e cimenter des ald u 61 décembre 1927». liances électorales p a r des souvenirs L e Ministre a ainsi répondu à M.. désormais dépourvus de valeur». H u t i n : «Malheureusement, c'est la v é r i t é ; la majeure partie des postes I / œ u T r e d e M. Mussolini émetteurs français appartiennent à P E T I T B L E U : «M. Mussolini a l'administration des P. T. T. F a u t e de fait, en définitive, pour l'Italie, ce ressources; les associations qui se q u e nous demandons depuis longsont groupées autour de ces postés o n t p r i s la coupable habitude de don- Itemps qu'on fasse p o u r la France. E t si, en ce qui nous concerne, mous poun e r des concerts et de reproduire vons déplorer, chez u n e partie de des œuvres dramatiques ou poétiques l'opinion italienne, u n état d'esprit s a n s s'être, au préalable, assurées d'un nationalisme outrancier qui n'est moyennant rémunération légitime, de rassentlment-'des-musiciens, et hom- peut-être qu'une manifestation passagère d'une vitalité débordante, nous m e s d e lettres, dont la propriété est j pouvons déplorer de pécher ici p a r 'ainsi méconnue. j excès contraire, c'est-à-dire p a r ce « Dans u n décret-loi de décembre i dangereux scepticisme qui dessèche 1920, j ' a i posé le principe essentiel j tous les élans, débande les énergies q u e la propriété intellectuelle devait • nationales, et ouvre la porte du foyer, ê t r e désormais respectée p a r les r a p a r noncnalance et impuissance à aiodiffuseiu-s. L a date d u 31 décemréagir, à des cléments dissolvants b r e 1927 était fixée comme le délai oomme ce communisme exotique q u i ultime d e la pratique spoliatrice suinous envahit sournoisement et gagne vie jusqu'à ce jour. chaque jour d u t e r r a i n » . Or, respecter la propriété littéraire et artistique, c'est payer les d r o i t s ; LA JOURNEE LAÏQUE p a y e r les droits implique de l'argent e n caisse. N'ayant p a s d e taxe, [je n'ai D U 1S D E C E M B R E p a s d'argent. A RENNES P a r ailleurs, quelques postes p r i Une g r a n d e manifestation doit avoir vés existent sur le territoire qui ont lieu à Rennes le Dimanche 18 coup u fonctionnel-, en vertu d'une tolérant, à l'occasion du Congrès de Ja rance précaire provisoire. L e décretLigue de l'Enseignement p o u r les 14 loi de décembre 1926 leur donnait u n départements de l'Ouest. statut légal. Si le Parlement désire U n banquet se tiendra à midi, dans qu'aucune taxe ne soit votée avant les immenses salles des Lices, fameuq u e ce statut légal n'ait été ratifié, ses d a n s toute la Bretagne. Elles seje devrais, p a r déférence p o u r lui, ront complètement fermées, cîiaufiees s u p p r i m e r jusqu'à sa décision, les par. 16 braseros et equijx'cs d e liaiîtautorisations provisoires données p a r parfeurs qui fissureront' îâ Cûffusion nos prédécesseurs, en violation de la facile et compicle d e tous ïes disrègle inscrite dans les lois q u i est cours. Des i.'iliers île convives y celle du monopole d'Etat. seront fraternellement et confortable— « Mais, d e m a n d a M. Hutin, ne ment 'accueillis. croyez-vous pas q u e la Chambre P a r m i les anciens ministres, sénapuisse revenir sur la question avant teurs et" députés qui assisteront ^ l a la fin de l'année? manifestation de dimanche prochain — « J e l'espère. J e crois, d'ailà Rennes, et y p r e n d r o n t la parole, leurs, q u e la Commission des Financitons: MM. François-Albert, présices sera désireuse de représenter, a u d e n t de la Ligue de l'Enseignement; p l u s tôt, devant la Chambre, le texte Daladier, président du Parti Radical proposé p a r M. Poincaré, qui serait et Radical-Socialiste; Brunet, viceaujourd'hui voté sans l'obstruction président de la Chambre ; Fèvre, de communiste:). \ Kerguézec, s é n a t e u r s ; L e Bail, Mon^ i m tigny, Marcel 'Déat, Ernest Lafond, BOURSE DE COMMERCE Fontanier, et plusieurs autres encore SUCRES. — Courant 234 50 et 234. dont l'acceptation définitive est en Janvier 235 50. 3 de janvier 237 à. 237 50. 3 de février 239. 238 50. 238. 3 de mars instance. 240 à 240 50. M. Weil, directeur du <• Populaire » Cote officielle : 234 à 235. ALCOOLS LIBRES. — Jadrier 985. Féde Nantes, représentera la Ligue des vrier »85. Mars-avril 995. Mai 1.010. Droits de l'Homme. OBGES. — Base de liquidation 126. Courant 125 75 V, Janvier 127 V. Janvier-février 127 50 V. 4 premiers 129 50 N. Marsavril 130 N. FARINES. — Basé de liquidation 212. Courant 195 V. Janvier 196 N. Janvier-fé— M. ie contre-amiral Revauli a été plavrier 195 V. 4 premiers 197 N. Mais-avril 197 N, cé dans la 2me section du cadre de l'EtatRIZ SAIGON n" 1. — Courant 175 N. major général d'e l'armée aavale, i compter Janvier'175 N. 4 premiers 175 N. 4 de mai du 2 janvier 1928. 175 N.: — Ont été promus et nommés dans le BLÉS. — Base de liquidation 157. Cou- corps dies ingénieurs des Directions de Trarant 153 25. Janvier 153 50. Janvier-fé- vaux des Constructions Navales, nom' compvrier 153 75 à 154; i nreniters 154 50 et i ter du 10 d.'--ombre 1927 : 154 75. Mws-avrSI 155 75 et 155 50. I Au «rade d'iiw. des Direct, de Trav. pr.: ' 'SEIGLES. — Base-de liquidation 130. M. Auge. . . •' Courant 130 N.< Janvier 130 N. Jnovier-fé- ! Au Brade d''ôa\ dos Dir. de Trav! de !'•• : vrier 130 II. 4 premiers 130 N. Mars-avril i classe : M, GoMHot. — • — < • meif Au grade d'ing. îles Dir. de Trav. de 2 130 N. Classe, a Guérlftnv : M. Renouât. m i i MARCHÉ DU HAVRE . MOUVEMENTS DES BATIMENTS COTONS. —.Décembre 630. Janvier 621. Le croiseur Jeanne-d'Aro est arrivé aux F6vrrerr624. Mars 626. Avril 625. Mai 628. Juin 627. JuiiTOet 025. Août 622. Septembre Saintes, le 10. . 620. Octobre 616. Novembre 614. Ventes : La 2rae escadrille de torpilleurs est ar1.150 balles. rivée à Brest, le 10. CAFÉS — Décembre 513 50. Janvier Le contre-torpilleur Tigre a mouillé au 513 25. Février 508 50. Mai» 488 7». Avril Golfe-Juan, le 10. 479 75. Mai 471 75. Juîn 459 50. JuSet 464. L'aviso Cassiopéo a mouillé à Epi, le 5 ; Août 460 25, Septembre 454. — Ventes : 4.000 sacs. à Malikofo, le 6 ; au canal Bruat, la 7 ; • • %i ^ . . Tet au canal du Sigard, le 8. ' Le garde-pêche Estafette appareille de TEMP8 PROBABLE EN FRANCE Dieppe, le 11. Temps nwSdioc-re eue toute la France, avec Le pétrolier Nièvre appareille pour Loléger adoucissement. i Sur nos régins Nord-Est et Est, pluies ou rient le 11 et y arrive le 12. . Le. sous-marin Jean-Oorre est arrivé à nelg'e. Sur nos régions Sud-Est, pluies suivies Touku.'le 12. Le pétrolier Aube appareille pour Oran, d'^daîrcies. •-•-•• '•'••••• • Partout affleure, ulules suivies d'éclair- la 10. '. Le transport Loiret appareille pour Ro- : oios. et d'averses. En-toutes réglons. veiK_ oaefort, le 12, . ,'/ .... ' é joasMnt a Nord modère'. Les postes émetteurs ojpciels français sont à la veille de cesser leurs émissions... Et le Ministre songe à supprimer les autres, comme Radio-Paris r^UYElijARITIMES LA FUTURE PLAGE . Un, .projet .de création d'une p'.i.^a aiïifick-.'è en avant de la plaça" Vapoléon a éié élaboré par Je service dès '.Pnrits et Chaussées, cl approuvé par l'ingénieur en chef qui ;i adressé le plan de la nonvp'N" ; ' â g e i> la Chambre de Commerce. LA TEMPETE Une forte tempête règne d e p u i s dimanche soir en Manche. L a m e r est démontée. Plusieurs navires sont en relâche en rade. Une bouée signalant le plateau des Minquiers a été enlevée p a r la tempête. La. Préfecture Maritime a été avisée q u e la chaloupe Avenir a sombré à l'entrée du port de Honflcur. Il y a u n noyé. — P < —. — RECENSEMENT DE LA POPULATION ETRANGERE Tous les étrangers, sans exception, habitant Cherbourg, sont, tenus de so présenter au Commissariat Central de Polict-, Pl;ice de la République, Mercredi procha'in l i Décembre, de 14 à 17 heures, ou Jeudi prochain de .9, .heures, h 12 heures et de l i heures' a 17 heures, munis do leurs pièces d'identité pour remplir une feuille de re. censément qui sera transmise, sans retard, à la Préfecture. Les dames pourront se présenter aux lieu et place de leur mari, à la condition qu'elles soient munies de pièces d'identité de toute la famille. CONSEIL DE « M A R I T I M E Une idylle de scribe. — Secrétaire 1 la flottiSc de Cherbourg, le matelot Pierre Ouicliot, originaire de Caaies, appartenant à une famine honorable, s'éprit fort d'une jeune personne qu'il aila rejoindre à Paris. Après quoi, il n'eut paa le courage de rejoindre la llottiiite. Sa fanulle fut avisée de la situation irréguilière dans laquelle il se trouvait et l'exhorta ;•. faire sa soumission, Il suivit ce sage conseil et laii'iJa Cherbourg. M. le Commandait .Maftin-Decaen, commissaire du Gouvernement, oa s'oppose, toutefois, aux circonstances atténuantes. Cruchet est défenoiu par M0 Tenter, qui demande au Conseil! de se montrer indulgent pour ce jsunc marin qui n'avait dénué lieu i aucune plainte lorsque son impérieuse passion vint le détourner de scu devoir. Le Conseil! condamne Crucliot k six mois t'e prison. Tenant compte de ses bcr.s antécédents, de son repentir et de sa bonne attitude à l'audience,-il lui accorde le bt'ciéflca du sursis. *** Il déserte pour désintéresser l'Etat. —• 'C'est encore un déserteur qui comparait. •Mais cefai-ci est déjà un cheval do retour: il a été condamné pour désertion à G mois de prison. Pourquoi n-t-il réciii.vé ? Le motif allégué par lui n'est pas banal Relevable-fl*! 500 francs envers l'Etat pour le paiement de son sac, iil a vou-iu se libérer'eu travaillant « dans le cOvil ». C'est aensi qu'il s'est cofui à Paris. Thomas — c'est le nom de l'inculpé — est un garçon peu sérieux, ainsi que In prouve la correspondance multiple dont il a été trouvé porteur et qui prouve qu'il jouit de certaines protecticivs parmi de généreuses belles. M. le Commissaire du Gouvernement requiert une condamnation sévère. tM" Ténier, avocat du prévenu, démorde aux juges do faire preuve de modération dans l'application de la peine. Thomas est condamné k ". irois de prison. « » - • - • * . — UN VASTE INCENDIE DE LANDAGES ÉCLATE A FERMANVILLE Dans la soirée de lundi, on aperçut dans l'Est de Cherbourg u-nc immense lueur qui parut tout d'abord provenir du Val-de-Saire. Des hauteurs do In ville, on se rendit compte qu'un, incendie avait éclaté non pas aux environs de Cherbourg, mais b'en à Fermanviile. Le sémapohre du enp Lévi annonça à la Préfecture maritime quo lo feu avait pris naissance dans des IandaSfes. à ia pointe du Brûlot, vers 0 h. 15. Un inslant plus lard. le sémaphore signala que le feu, activé par le violent vent d'Est, faisait de rapides p r o grès et gagnait les landages couronn-ant l'anse du Brick. Les flammes immenses s'étendaient alors des deux cotés de la voie ferrée. Aucun immeuble, heureusement, n'a été atteint. Mais cet immense incendie qui éclaira l'horizon de telle façon, qu'à Fermanviiln, hier soir, on se fût crû en plein jour, a causé une vive émotion. Le Brûlot, endroit où le feu a éclaté, est situé au tournant de la ligne dp Cherbourpr-Barfleur. Un incendie s v était déclaré il y a quelques a n nées. Ce malin, de hautes colonnes de fumée se dégagent de la vaste superficie 'de terrain rasée par le feu OBSERVATOIRE DE LA MARINE Communiqué à S 11. du matin. — Température niaxima : 7° 8 : minima : G0. —• Pression atmosphérique : 73i"> m/m. 5, tendance en bauss-e. — Vent N.-E. vitesse 6 mètres. Temps probable aujourd'hui, — Même temps avec ciel couvert, rares éclaircies. vent modéré de Nord-Nord-Ouest. » i g*. .— PORT Dh CuERBOURG — Le sous-marin Jean Roulier a quitté Brest pour Cherbourg, — L'aviso garde-péctie Quentin-Roose» velt est arrivé à Boulogne. COURS DES CHANGES Londres, 124.02. — Espagne, 422.00. — Belgique. 355.25. — New-York, 25.39. — Allemagne, 606.00. — Italie, 137.G0 —t Suisse, 490.25. — Hollande, 1.027.00. 3 5 5 «4 % % % % yc COURS DES RENTES Hier. Aujourd'hui 58.40 68.46 1915 77.20 77.35 1920 ... . . . . 92.95 92.85 1918 i»io .;. 4>. j . .-„. .-., 62.60 82.80, 62.80 8.9.90 '
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