_ — I NOUVELLES — Sont nommés dans la réserve : Capitaine de vaisseau : MM. Duval (Victor). Girardon. — Cap. de frégate: MM. Petit de Meurville, Délègue, Laforge. — Ing. mécan. de pr. cl. : M. Marcaillou. — OfE. ppal des Eq. : MM. Cambray, Bouleau. — OS. de pr. cl. : MM. Le Crom, Michel. Hamon. — Sont déclarés admissibles au grade d'ing. mécan. de sec cl. : les pr. maîtres mecan. Pelle et Fulachier, sortant du Cours de perfectionnement. "' — Les commis de trois, cl. comptables des matières dont les noms suivent reçoivent les bonifications pour services militaires indiquées ci-après : , , MM. Videment, 9 ans 3 m. 17 j . ; Billant, 8 ans 7 m. 20 i. : Roubaud, 6 a. 4 m. 3 .1. ; Grall. 5 a. 6 m. 2 j . : Le Mignant, 1 a. 6 m. — Sont nommés commis de quatr. cl.: MM. Prost, affecté à Bizerte ; Raphaël, à Guérigny ; Créau, à Rochefort ; Cariou, a Toulon. — Est nommé commis de quatr. cl. : M. Le Pape, sec. m. fourr., en rempl. de M. Antonietti. nommé off. d'adm. de sec. cl. M. Le Pape est affecté à Cherbourg. Un délai de 20 iours lui est accordé pour rejoindre son nouveau port d'affectation. — Sont promus dans le Corps des officiers des Equipages : Off. de pr. cl. : M. Kergrène. en rempl. de M. Hamon. retraité. — Off. de sec. cl. : le pr. m. électr. Willième. en rempl. de M. Le Lardic, promu : le m. ppal fourrier Gros, en rempL de M. Hamon ; le m. ppal can. Primel. en rempl. de M. Radier ; le m. ppal torp. Seguillon. en rempl. de M. Gulllot ; le pr. m. arrimeur d'aéro Lafon, en rempl. de M. Morvan : le pr. m. de man. Ringeard, en rempL de M. Antones. m NOMINATION DES CAPITAINES AU LONG COURS AU GRADE D'ENSEIGNE DE VAISSEAU DE RESERVE Par décret en date du 14 mars 1935. l'article 4 du décret du 27 iuin 1933 a été remplace par le suivant: Article 4. — Lss capitaines au long cours oui en feront la demande aant le 31 décembre 1935. pourront être nommés sans examen au grade d'enseigne de vaisseau de Ire classe ae réserve s'ils réunissent les trois conditions ci-après: 1" Avoir reçu pendant la guerre 1914-1918, étant capitaine au long cours, le certificat a'offlcier de tir des bâtiments de commerce institué par la circulaire ministérielle du 24 avril 1917: 2' Avoir été embaraue postérieurement a l'obtention de ce certificat sur un navire de commerce armé défensivernent. et avoir ete l'obiet. dans ces fonctions, d'une appréciation favorable ou d'une récompense honorifique à la suite dun engagement avec l'ennemi au cours de cet embarquement: 3" Réunir au moins vingt ans de navigation effective. MUTATIONS D'OFFICIERS OFFICIERS DE MARINE Le capitaine de vaisseau : Lorfèvre. en service au ministère de l'Air, nommé au commandement de l'Entrepôt général de l'Aéronautique maritime, à Orly, en rempl. du cap. de vaisseau Pertus, sera mis en stage le 1er iuin et prendra son commandement le 28 .iuin 1935. Le capitaine de corvette : Blanchard, en service a l'Etat-Ma.ior de la Marine, en Indo-Chine, en rempl. du cap. de frégate Robert, immédiatement après remplacement. Les lieutenants de vaisseau : Renault, breveté torpilleur, disponible, à Toulon, est désigné comme officier torpilleur du croiseur « La Galissonnière ». en remplacement du lieutenant de vaisseau de Forceville. délais réglementaires ; de Coulet, breveté d'aéronautique, est designé pour l'Entrepôt général de l'Aéronautique, à Orly, en rempl. du Meut, de vaisseau Sordoillet, 16 mai 1935 ; Tailliez, provenant du «Vauquois», est désigné comme second du « Typhon », à Casablanca ». en remplacement du lieutenant de vaisseau Guimont, rejoindra par le paquebot « Mecknès » quittant Bordeaux le 30 avril. Les enseignes de vaisseau de première classe : Libiot. apte à la navigation sous-marine du sous-marin € La Vestale », est désigné au choix comme officier en second du sousmarin < Le Diamant », à Toulon, 1er mai, rempl, M Ritti : Krien, de l't Engageante », est désigné pour le torpilleur « Bordelais », à Toulon, en complément, immédiatement ; Favin-Lévéque, du cuirassé « Paris », est désigné en complément, pour le torpilleur * Bordelais », à Toulon, immédiatement ; Collinet, de la « Railleuse ». est désigné en complément pour le « Fougueux », a Toulon, immédiatement : Allain-Duprel du contre- torpUleuTi « Cassard ». est désigne en complément pour le c Fougueux », a Toulon, immédiatement : Laine, du < Commandant-Teste ». ; Mesny, de la Base Aéronautique de Brest, et Baron, en. service au Centre Ecole de Hourtin, sont désignés pour suivre les cours de transformation sur avions de chasse, rallieront l'Ecole de pilotage d'Etampes. le 29 avril, cette désignation n'entraîne pas le débarquement: Lavalley. du « Kersaint » : Caxotte. de l' € Aventurier » ; Caubet. du « Mécanicien Principal Lestin » ; Normand, de ï't Ouragan » ; Deverre, du « Mistral » ; Maubert. du « Remiremont »; de Raseillys, du « Dupleix » ; Buers. du « Vauquelin » : Jourand. du « Tigre » ; Bellissen, de l'c Aigle » ; Tisseyre, du « Mars ». sont désignes pour suivre le cours d'observateur d'aviation, au Centre-Ecole de Hourtin, commençant le 1er mai 1935. INGENIEURS MECANICIENS MARITIMES remplacement de l'Ingénieur général Hendlé, passé dans la 2e Section du cadre des officiers généraux du mGénie Maritime. L'Ingénieur de 2 « classe Pelabon, du port port de Brest, a été désigné pour le service technique des Constructions Navales, à Paris, où il a pris son service, le 9 avril. ARTILLERIE NAVALE Les Ingénieurs de Ire classe : Teule, de la Direction d'Artillerie Navale de Touion, a été affecté à la Direction d'Artillerie Navale de Bizerte, qu'il rejoindra par le premier paquebot quittant Marseille après le 1er juin 1935 ; Petit, de la Direction d'Artillerie Navale de Bizerte, sera effecté à la Direction d'Artillerie Navale de Cherbourg, pour compter du 26 Juin 1935. PERSONNEL ADMINISTRATIF Le Commis principal de Ire classe (Service d'Intendance et; de Santé) Carn, en service à Brest, a été désigne pour servir à la Direction de l'Intendance Maritime de Saigon, qu'il rejoindra par le paquebot « Athos n » quittant Marseille le 3 mal. personnel technique. — L'agent technique pincipal de'3e classe Podeur, (Constructions Navales) du port de Brest, a été désigné pour servir à Dakar, qu'il rejoindra par le paquebot < Asie », quittant Bordeaux, le 15 mal 1935. OFFICIERS DES EQUIPAGES DE LA FLOTTE L'Officier de première classe : Le Gonniat (manoeuvre), en service à la Direction du Port de Brest, prendra provisoirement le commandement du < Pourquoi-Pas ? ». à Nantes, en remplacement de l'officier des Equipages Chatton, dont la nomination est annulée, étant proposé pour une distraction de six mois de la liste d'embarquement. L'officier de deuxième classe : Thome (armurier), en service à la Sous-Inspection de Saint-Etienne, est désigné pour l'Ecole des Mécaniciens et Chauffeurs, à Toulon, en rempl. de M. Le Naour, à une date qui sera fixée ultérieurement. CORPS DE SANTE Les médecins de première classe : Malavoy, médecin-major de la 5e Escadrille de soùs-marins. à Toulon, 25 avril, rempl. M. Cottv ; Cottv. désigné pour la Défense Littorale de la 4e Région, rempL M. Touchais, re (oindra Bizerte par le premier paquebot quittant Marseille. après le 1er mal ; Dupouv. maintenu dans ses fonctions d'adjoint au Secrétaire du Conseil de Santé de la 2e Région maritime à Brest, pour un an, a compter du 27 mars 1935 (choix). , Les médecins de 2e classe : Estrade, médecin-major, de la cannoniere « FrancisGarnier », rempl. M. Gonsellen, rejoindra par le paquebot « André-Lebon », quittant Marseille le 31 mai ; Brisou, médecin-maior de la 4e escadrille de sous-marins, à Brest, rempl. M. Estrade, après remplacement : Guillerm, médecin-major de 1 aviso « d'Iberville », à Lorient. délais réglementaire : Escolle, désigné pour l'aviso « d'Entrecasteaux », rejoindra à Lorient le_27 mai au Heu du 9, comme il avait été indiqué le 28 mars. MUTATIONS D'OFFICIERS-MARINIERS Premiers Maîtres Mécaniciens. — Fulachier, Direction du Port de Lorient, pour l'« Iphigénie ». Canonniers. — Fouré, 2e Depot, pour le contrôle des poudres. Fourriers. — Naviner, « Commandant Teste ». Maîtres Fusiliers. — Goulard, « Kersaint » ; Le Bouch. Marine à Dakar (T. C.) Mécaniciens. — Le Garrec. 2e Escadrille de Sous-Marins, pour l'« Oréade » (choix). Seconds-Maîtres Radiotélégraphistes. — Ravisé, < Le Fortuné » ; Stéphan. « Duguay-Trouin » ; Hamon, « Dubourdieu ». Mécaniciens. — Cariou, « Dubourdieu ». Fourriers. — Le Calvé, « Ouragan » ; Ely, « La Galissonnière ». Secrétaires Militaires. — Moscovici. « Jules Verne ». Permutations Ont été autorisés à permuter : 1° d'affectation, les seconds-maîtres mécaniciens Chambron et Sourget. 2" de tour colonial : les maîtres fourriers Le Gall et Mangiapan ; les seconds-maîtres de manœuvre Doucet et Schall : les secondsmaîtres mécaniciens Leportois et Doussaud : les seconds-maîtres chauffe.urs Raffray et Chéru. Tour Colonial Le second-maitre charpentier Lebas est radié de la liste de départ colonial. Les Médecins de 2™' classe : Mathias. en service à Marignane, a été désigné pour embarquer en sous-ordre, à bord du « Courbet », en remplacement de M. Léonetti, dont la désignation publiée le 28 mars a été annulée, et qui est maintenu à la base aéonautique de Cuers : Ben Merabet a été désigné comme médecin-maior de la base aéronautique de Marignane, en rempl. de M. Mathias (modification à la décision publiée le 28 mars). MOUVEMENTS DE BATIMENTS 2»1» Escadre — Le cuirassé « Provence ». portant la marque du vice-amiral Darlan, commandant en chef la 2e Escadre, et le- bâtiments de cette force navale, ont rallié Brest, après avoir effectué des exercices sur les côtes de la Manche' et de l'Atlantique. — Le croiseur « Primauguet », venant de Port-Dayot, est arrivé à Tourane le 9. — L'aviso « Ailvîtte » venant de Lerwlck, est arrivé à Rekjavik, le 9. — L'aviso colonial « Bougainville » a quitté Djeddah (Hedjaz-Mcr Rouge) le 9, et fait route vers le canal de Suez. — L aviso colonial « D'Entrecasteaux », venant de Cavenne, est arrivé à Saint-Laurent-du-Maroni, le 9. — L'aviso « Ville d'Ys » a quitté Vigo le 3, pour Punta-Delgada. — Le transport « Golo » a cruitté Bizerte, le 9, pour Toulon. — Le mouilleur de filets « Le Gladiateur », venant d'Alger, est arrivé à Toulon, le 9. Les ingénienrs mécaniciens de deuxième classe : Vielle, provenant de l'Ecole d'Aéronautique de Versailles, est désigné pour la Base d'aéronautique maritime de Berre. en rempl. de M. Hazard, 30 avril : Hazard est désigné en complément pour l'Entrepôt général de l'Aéronautique maritime, d'Orly, délais régi., après remplacement à Berre ; Baurin, provenant de l'Ecole d'Aéronautique de Versailles, est désigné pour la Base d'Aéronautiaue Maritime de Sidi-Ahmed, rempl. M. Molina, rejoindra Bizerte par le paquebot quittant Marseille le 18 mai; Martin, provenant de l'Ecole d'Aéronautique de Versailles, est désigné pour la Base d'aéronautique de Karouba, en rempl. de M. Garnier, rejoindra Bizerte par le paquebot quittant Marseille le 4 mai. GENIE MARITIME L'Ingénieur Général de 2e classe Roquebert. a été désigné pour remplir les fonctions de Directeur des Constructions Navales, à Lorient, à compter du 2 avril 1935. L'Injénienr en chef de 1" classe de Majora, a été nommé membre de la Ire Section du ,iury national des marchés de guerre, où il représentera le Ministre de la Marine en PORT DE CHERBOURG La 2' Escadrille de Sous-Marins avant termine la série d'exercices commencée lundi avec le ravitailleur Jules-Verne; a regagne hier la station de sous-marins. POUR UNE ACTION POLITIQUE L'c ACTION FRANÇAISE » COMMUNE CONDAMNÉE POUR DIFFAMATION DES PARTIS SOCIALISTE Paris. — La 12e Chambre correctionnelle a rendu, hier après-midi, son jugement dans le procès en diffamation intenté par Me Alfred Dominique à MM. Charles Maurras et Joseph Delest. gérant de l'Action Française. Les faits remontent à la campagne électo rate de 1932. dans l'arrondissement d'Arles, ou M. Alfred Dominique se présentait comme candidat radical-socialiste. La 12e Chambre correctionnelle a condamné MM. Charles Maurras et Joseph Delest à 100 francs d'amende chacun, tous deux solidairement à 2.000 francs de dommages-intérêts, la société civile l'Action Française étant déclarée civilement recensante. Le tribunal a également ordonné une insertion. ET COMMUNISTE Paris. — Les partis socialiste et communiste, poursuivant leurs essais de collaboration, avaient chargé récemment un Comité mixte de coordination d'étudier les conditions d'une action politique commune. Réuni hier après-midi, ce Comité a désigné pour mettre au point un plan commun de campagne contre le projet gouvernemental de porter à 2 ans la durée du service militaire : M. Léon Blum, Bevrac, Ziromsky, Gitton et Duclos. Le Comité a charge en outre, pour s'occuper des problèmes de la vie chère : MM. Moch, Blumel, Mauvais et Berlioz. Enfin, il a décidé de demander aux groupes socialiste et communiste de la Chambre de s'élever auprès des Pouvoirs Publics contre la politique pratiquée par le Gouvernement en Afrique du Nord. LES ETUDIANTS EN MEDECINE DE MONTPELLIER EN GRÈVE Montpellier. — Les étudiants en médecine de Montpellier ont voté la grève en guise de protestation contre l'insuffisance des résultats obtenus à la suite de leurs revendications, portant notamment sur l'encombrement de leur carrière par des étrangers. Réunis dans le courant de l'après-midi, au nombre de 400. ils ont voté un ordre du jour, signalant l'uresncî ou'il v aurait à ce aue satisfaction complète leur soit donnée. A l'issue de leur réunion, ils ont parcouru en monôme, les principales artères de la ville. L'AFFAIRE D'ESPIONNAGE DE BREST Brest. — L'instruction de l'affaire Lydie Oswalda. a été close hier. L'inculpée comparaîtra prochainement devant le tribunal correctionnel. Docteur Annctte BONDOUX. médecin homéopathe, Elève du Dr Marçais, consultera à Cherbourg, Hôtel de l'Etoile et de Normandie, le Jeudi 25 Avril, et à Caen, Hôtel Moderne, le Vendredi 26 Avril (dernier vendredi du mois). Ecrire pour rendezvous, Paris. 2, rue Mabillon. LANCEMENT D'UN ESCORTEUR L'escorteur « L'Iphigénie ». de 610 tonnes, sera lancé à Nantes (Chantiers de Bretagne), le 13 avril. CHERBOURG La question du Tourisme De tous côtés s'élèvent des cris d'alarme: le tourisme français est en r é gression. Les campagnes de propagande antifrançaise tendant à nous représenter comme un peuple en pleine anarchie ont porté leurs fruits. On ne s'aventure plus en France. On délaisse lés ports français; on ne visite plus nos réglons touristiques. * Ce ne sera point trop de l'effort de tous les organismes chargés du tourisme pour mettre fin à la situation d'infériorité où nous nous trouvons depuis trois ans. alors que chez tous nos voisins on enregistre au contraire un nouveau mouvement de voyageurs. Les syndicats d'initiative doivent tous faire cet effort particulier non seulement pour attirer dans leur ville et dans leur région le plus grand nombre possible de visiteurs, mais pour leur rendre leur séjour tellement agréable qu'il leur donne le désir de revenir et fasse d'eux de nouveaux et de bons propagandistes. Comment favoriser le tourisme ? En pratiquant la politique du bon accueil. En allant au devant du désir de tous ceux qui se proposent de venir explorer notre région trop peu connut. Atteindre le plus grand nombre possible d'entre eux, et pour commencer se mettre en liaison avec tout groupement dont les membres se trouvent appelés pour quelque raison que ce soit à stationner dans notre cité ou dans la contrée. C'est ainsi que cette année. Cherbourg a été choisi comme siège de plusieurs congrès ou conférences: Conférence des tribunaux de commerce des ressorts de Caen et de Rouen. Congrès dès courtiers maritimes de France ; Congrès des journalistes de Normandie. Il est très naturel et logique que ces groupements soient l'objet d'attentions spéciales de la part du Syndicat d'initiative. Entendons par là que toutes facilités doivent être accordées à ces visiteurs pour leur permettre de voir dans les conditions les plus avantageuses, ce qu'il importe de connaître dans ce pays si riche en sites pittoresques variés. Que le Syndicat d'Initiative centralise le tourisme et tous les organismes oui s'y trouvent rattachés, voila le désir exprimé par ceux qui désirent voir la ville et le commerce local tirer le meilleur parti possible du mouvement des voyageurs. Ces idées et quelques autres ont été exposées hier soir au cours de l'assemblée du Syndicat; elle rallient la grande majorité des suffrages et correspondent étroitement avec les vues des très dévoués dirigeants de notre syndicat d'Initiative. Il est bien entendu que cet organisme ne pourra agir efficacement qu'avec le concours de toutes les bonnes volontés: Municipalité, Chambre de Commerce, Administrations des chemins de fer. sociétés de transports, syndicats de l'hôtellerie et commerce en général, doivent se tenir en contact avec le Syndicat d'initiative et l'aider de leur mieux. Un plan général d'action touristique doit être établi. Il faut souhaiter que tous ceux qui s'y trouvent intéressés à des degrès divers comprennent que le moment est venu de faire un sérieux effort pour sortir du marasme ruineux dans leauel notre pays se trouve plongé, marasme qui aggrave singulièrement les effets de la crise. "ÉLECTIONS MUNICIPALES Cartes électorales Par suite du changement de domicile d'un certain nombre d'électeurs, changement qui n'a pas été signalé a la Mairie par les intéressés, des cartes n'ont pu être remises à leurs destinataires. Ces cartes peuvent être retirées dès maintenant à la Mairie (4me Bureau. 2me étage). Tout électeur venant retirer sa carte, devra être porteur d'une pièce d'identité ou assiste de deux témoins (Loi du 20 Mars 1924). INCOMPATIBILITÉS Nous avons indiqué dans un récent numéro, que dans les communes de 501 habitants et au-dessus, les ascendants, descendants, les frères et les alliés au même degré, ne pouvaient être simultanément membres du même Conseil Municipal. Nous indiquons, ci-après, les personnes parentes ou alliées au degré prohibé : 1" Le père et le fils (Conseil d'Etat : 19 décembre 1900) ; 2" Le grand-père et le petit-fils (11 Août 1869); 3" Le beau-père et le gendre (5 janvier 1901 ; 7 janvier 1903). 4" Le grand beau-père et le petit gendre, c'est-à-dire le petit-fils par alliance (2 mars 1389. 27 février 1925). 5" Le parâtre et le beau-fils, c'est-à-dire deux candidats dont l'un a épousé la mère de l'autre (10 juillet 1885, 23 décembre 1904). 6'' Le père adoptif et le mari de la femme adoptée. 7" Les deux frères (8 mars 1890) même seulement utérins (29 janvier 1926). 8" Deux beaux-frères (10 juin 1921 - 10 juin 1926), alors même que la femme du premier ne serait que la sœur utérine ou consanguine de l'autre (12 mars 1897 - 10 mars 1913 - 4 Août 1920). Au contraire, ne sont pa; légalement alliés au degré de beau-frère et peuvent, dès lors, faire partie simultanément du même conseil municipal deux candidats qui ont épousé les deux sœurs (29 janvier 1909, 14 mai 1920, 16 juillet 1930). Les alliés de l'un des conjoints ne sont pas, en effet les alliés de l'autre conjoint (Cassation, 25 Avril 1923). L'appréciation des causes d'incapacité, d'inégibilité et d'incompatibilité est réservée au Conseil de Préfecture, et au Conseil d Etat en appel. Un bureau électoral ne saurait donc refuser de proclamer élu le candidat qui serait dans un des cas que nous venons d'énumérer, mais qui aurait obtenu te nombre de suffrages nécessaires pour être proclamé. (Conseil d'Etat, 17 janvier 1930). — » c . UNE CONFÉRENCE THÉOSOPHIQUE BULLETIN FINANCIER Paris. le 10 avril, A la veille de la conférence de Stresa, notre marché continue à faire preuve d'une grande réserve. Toutefois, la résistance domine et après un début un peu faible, une reprise s'est manifestée, oui a permis aux groupes français de clôturer très près des cours de la veille. Par ailleurs, certaines valeurs françaises, notamment certaines spécialités métallurgiques enregistrent des progrès notables. Dans les groupes internationaux, la hausse est générale. Les cuivres et la plupart des mines métalliques, les pétroles enregistrent des progrès importants. Caoutchoucs sans changement, mines d'or fermes. Le marché des changes continue à être agite. La livre reste soutenue à 73.60. mais le florin supporte des dégagements après sa vive hausse de la veille. On cote en clôture 1.020 (— 2.75). Les avis des places étrangères ne sont pas mauvais.. New-York est ferme et les marchés commerciaux continuent à faire bonne contenance. *** Principales fluctuations des cours à terme Clôture de 14 h. 30 3 pour osnt 76.85 — 0.20: 4 et demi pour cent. 88.30 — 0.10: Banque de France. 10.005 — 45: Banque de Paris, 846 + 13: Crédit Lyonnais. 1.141 — 9: Electricité de Paris. 726 — 9: DistHtiitten 1.1'" + 15: Compagnie Générale Electricité. 1.327 — 2: Courrières, 236 — 1: Nord et Est. 341 — 9: Citroën 73 — 1: Métropolitain, 1.155 — 6; Canadlan Pacific. 163 + 4: Air Liquide. 804 + 15: Kuhlmann 546 + 11: Péchiney 964 + 10: Azote 503 + 13: Gafsa 484 + 1: Suez. 19.635 + 155; Rio Tinto. 1.233 + 10; Vieille Montagne 740 + 12: Penarroya 145 + 3: Royal Dutch 1.562 + 26: Padang 244 + 4: Crown Mines' 1.043 inch.: Géduld 817 + 11: Goldfields 274 + 3: De Béera, 429 + 6. Les institutions démocratiques ont passé, depuis te 18""-' siècle, jusqu'à la grande guerre, par deux phases principales : la démocratie politique etja démocratie économique. Ou, sous une autre forme : l'égalité des droits dans l'administration du pays, et dans une jouissance raisonnable des biens de la vie. Incomplets encore, ces deux stades de la démocratie sont en voie d'achèvement. Mais l'industrialisation générale, précipitée par la Guerre, a hâté leur évolution : une troisième phase commence, ceile-ci individualiste, au sens le plus élevé du terme : c'est la Démocratie morale, ou spirituelle, reconnaissant l'égalité de droits pour tous au plus complet développement possible de leur être intellectuel et moral. Le Professseur Marcault, agrégé de l'Université, Secrétaire Général Je la Société Théosophique de France, étudiera les problèmes de la crise contemporaine comme des problèmes d'évolution spirituelle, dans la conférence publique qu'il donnera dimanche prochain, 14 avril, dans le Grand Salon de l'Hôtel de Ville, à 17 heures. ! m i i PARIS A 3 ^ 40 DE MADRID Le Douglas D. C. 2. parti de Cherbourg pour Madrid avec escale au Bourget, a effectué le trajet Paris-Madrid, en 3 heures 40, avec le pilote espagnol Soriano. de la Compagnie L. A. P. E. C'est le deuxième bimoteur de ce type acquis en Amérique pair cette firme espagnole. LES OBSÈQUES DE M. MÉT1VIER L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Hier ont eu lieu e n l'Eglise Saint-Clément, les obsèques de M. Maurice Métlvier, architecte-conseil, de notre ville. Une foule très nombreuse avait tenu à rendre un dernier hommage au regretté défunt dont la longue carrière au service de la ville peut être citée en exemple en raison de la franchise, de la conscience et de la probité professionnelle dont fit toujours preuve celui qui vient de disparaître. Ce fut M. l'abbé Guyard, curé de SaintClément, qui procéda à la levée du corps et célébra l'office funèbre. Les honneurs étaient aux mains de M' Brière, ancien bâtonnier de l'ordre des avocats; MM. Levavasseur, architecte; Burnouf, entrepreneur; Bosquet, négociant; Bernard, représentant et Hamon, chef du service des travaux. Parmi les très nombreuses gerbes et couronnes qui avaient été offertes, on remarquait celle de la Chambre syndicale des entrepreneurs, celle de l'Amicale des Retraités de la ville de Cherbourg, groupement fondé par M. Métivler; celle du personnel de l'entreprise Clôt, etc. Dans les personnalités présentes, nous avons noté M. Le Brettevillois, Maire: Delagarde, vice-président du Conseil Général; de nombreux conseillers municipaux, le personnel de la Mairie, etc. A l'issue de la messe, la famille reçut de très nombreuses marques de symnaphie. Après quoi le corps fut transporté a Bretteville où eut lieu l'inhumation. Sur la tombe de M. Métivier, M. Burnouf, conseiller municipal et secrétaire général de la Chambre Syndicale du Bâtiment, a prononcé le discours suivant: DU SYNDICAT D'INITIATIVE AVENTURE DE DEUX PASSAGERS CLANDESTINS OU LA CROISIÈRE FORCÉE Vers la fin de la matinée d'hier, air; sur rade te paquebot Aquitania, de la Ca White Star Line, venant de laiie un; ; sière en Méditerranée. Le navire, qui a en dernier lieu fait escale à Gibraltar, barqua ici 190 passagers dGnt 40 se rcr^t à Paris et les 150 autres regagnant K York, par le Bcrengaria, qui était atti dans la soirée. Le commandant de l'Aquitania remii 13 heures, au commissaire spécial d? c; bourg, deux passagers clandestins au:-:-. il donnait l'hospitalité depuis le dépan New-York. Ce sont tes nommes Eric i trand, demeurant à Del Iranite (Wis: sin) et Paul Smetinsky, tailleur, 324, : Street, à New-York Citv (Etat cîc : York). Ils firent le récit suivant : — Nous aviens fait la fête lorsque : eûmes l'idée de nous embarquer sur bateau. C'était l'Aquitama. Nous n. plus souvenance de ce oui nous est arribord pendant les premières heures. : nous sommes trouves en mer et nous vons pu être débarqués. II nous a fali:: venir que nous étions en défaut et qui . réglerions nos comptes à la fin du iiw Descendre pendant tes escaies, il n'y pas songer. Nous dûmes faire te voya Méditerranée en nous rendant utiles" à Nous avons grande envie de regagner :. York pour changer de linge. En attendant d'être remis au capitaim la Berengaria, les deux stowaways onfaire un séjour au poste de la plare D: sous la surveillance des auxiliaires de cellent M. Le Gleut. commissaire de no:: : Sachant qu'ils n'étaient point de-, t quants aux yeux de la loi francnideux passagers clandestins ont pris" UT losophiquement leur aventure et ont leur temps au poste à jouer au bridei Le soir, ils ont pris passage sur la B'i gana. qui regagne New-York. « Comme d'usage, dit le rapport du secrétaire, de nombreux envois de guides, de dépliants, liste d'hôtels, etc.... ont été faits. Les demandes de renseignements ont été lus nombreuses que les années précédents; on peut les évaluer pour la saison à plus de 550. Comme les saisons dernières, il a été donne de constater oue si le nombre de touristes augmente, leur séjour à Cherbourg est de courte, très courte durée, et qu'ils passent avec trop de rapidité pour qu'il leur en reste un souvenir durable. Maigre la situation économique mondiale et les escales moins nombreuses, le Bureau de Port a bien rempli sa mission en utilisant la documentation qui lui a été envoyée par l'O. N. T., et M. Doyart de Lamotte. directeur du Bureau du Port, n'a pas manqué d'y joindre un certain nombre de guides et de dépliants, concernant Cherbourg et la région. Le rapporteur remercie tes membres de la Chambre de Commerce, les agents maritimes et te personnel de la gare maritime pour laccueil sympathique qu'ils réservent au personnel du Bureau, et félicite M. Doyard de Lamotte. Quelques sociétés, peu nombreuses cette année, sont venues tenir leurs assises dans notre dté. Tout d'abord, le congrès de !a Fédération de l'Ouest des Syndicats de Vins et. Spiritueux en gros, puis la Société Union Velocipédique de l'Orne, le Congrès des Caisses d'Epargne du Nord-Ouest, les membres de la fanfare des orphelins de SaintGeorges-de-llste. Enfin, la Musique de Domfront. De beaucoup la plus importante fut la réunion des membres du Congrès des Caisses d'Epargne du Nord-Ouest; des réceptions et des fêtes furent organisées à cette occasion. Au cours de la session, et' sur l'initiative prise par l'un de nos grands hôtels, une revision totale des prix a été faite par la Chambre Syndicale de l'Hôtellerie. Les prix révisés seront pratiqués pour la saison 193i. La foire-exposition inaugurée le 12 août, sous la présidence de M. te Préfet de la Manche, f'it une très belle manifestation du commerce, de l'industrie et des arts, un beau concours agricole eut lieu les derniers jours. .L'exposition artistique artisanale, organisée en annexe de la foire-exposition par les soins de la Société Artistique et Industrielle, fut très intéressante et mérite tcus tes éloges décernés tant aux exposants qu'aux organisateurs. A la foire-exposition, le stand du Syndicat d'Initiative oui avait été installé par les soins du Comité, fut remarqué. La correspondance très active faisait prévoir une afC -nce considérable de visiteurs; les prévisions se sont réalisées, mais le séjour de nos hôtes fut de courte durée; l'automobilisme favorise tes déplacements, rend les voyages faciles et nos estivants en profitent pour voir beaucoup de régions dans le minimum de temps possible. On ne saurait les en blâmer, puisqu'ils viennent de plus en plus nombreux. Quant aux excursionnistes venant d'Angleterre, leur nombre se trouve être en 1934 de 12.827 au lieu de 12.569 en 1933. L'amélioration du réseau -outier de la région s'est poursuivi au cours de l'année 1934. Sur les routes nationales, il ne reste plus à cylindrer et goudronner que la section de Jobourg-Goury. Sur les chemins vicinaux à la charge du Département, le programme de réfection va se poursuivre en 1935. En résumé, l'année 1934 a été l'une de celles où le S. I. a déployé le plus d'activité, tant par sa correspondance à l'étranger et à l'intérieur que par les renseignements donnés verbalement aux visiteurs se présentant à ses bureaux. Une commission spéciale, en Plein accord avec la Cie des Chemins de Fer de l'Etat, avait tenté l'essai à un prix très réduit, d'organiser tes huit jours à la mer. Le manque d<, préparation et de propagande joint à la fin presque de la saison a fait avorter cet essai qu'il y aura lieu de reprendre dans de meilleures conditions. Le succès ne peut que couronner l'entreprise i. g LETTRE OUVERTE Après avoir adressé ses félicitations à M. Doyard, le président lit une lettre du Touring-Club qui lui annonce qu'il met à la disposition du S. I. une subvention de 2.000 fr. pour la remise en état de la descente des falaises de Jobourg. C'est grâce à l'intervention de M. Martin que cet important groupement touristique a mis cette somme à la disposition du S. I. Aussi, M. Laveissière félicite le dévoué ingénieur vicinaL Après que M. Macé eut donné connaissance de la situation financière, l'Assemblée procède au renouvellement d'un tiers des membres du Comité. MM. Gavet, Lhotellier, Levavasseur, Marcel Menut, Repussard et Martin sont réélus, et MM. Jean Le Jeune, Margolis, Epp et Labbé sont appelés à siéger au Comité. La date de la prochaine assemblée générale ayant été fixée au mois de janvier, un intéressant échange de vues eut lieu ensuite, entre les membres présents, notamment au sujet de la réorganisation du bureau. DE M. PIERRE GOSSELIN A M. LE MAIRE DE CHERBOURG M. Pierre Gosselin, primeuriste, nous demande de publier la lettre suivante qu'il adresse a M, le Maire de Cherbourg : . CONFERENCE Nous rappelons que cet après-midi 11 Avril, à 18 heures, M. le docteur Routier, fera à l'Hôtel 1e Ville, une conférence réservée exclusivement au corps mé<"- V Sujet: Les attaques aériennes par gaz toxiques; action pathologique sur l'organisme; traitement des gazés; mesures de protection. Le Président du Syndicat Médical de l'Arrondissement: Docteur LANNES. Triste série vraiment que celle de ces & ces suspects d'enfants dont il a été quejtj;i: ces temps derniers. "" Dans les trois derniers cas : ceux de Trési, ville, de Tourlaville et de Cherbourg, i w men des petits cadavres, effectué parle: nr decin légiste, n'a permis de relever autto trace de violence. Il semble bien QUE £, des bébés sont morts faute de seins, la DÎJ n'ayant fait aucun préparatif en vue de". mise au monde de son enfant et ayant dk simulé le cadavre du nouveau né ou l'ay » même inhumé (ce fut le cr.s à Tourlaville) Quant à l'affaire de TréauvUte, elle m-.'t ',.. cause la négligence imbécile d'une lettm. bornée qui n'est pas digne d'êtie mère. Les trois mères reconnuss coupables, Bat pas d'infanticide, nen pas même de sup-.r"'. sien d'enfant, seront renvoyées devînt i;"-,f bunal correctionnel pour y répendre du s-"' d'homicide involontaire. Elles ent iai-:sc me" rir leurs enfants par ignorance eu r^s". gence. Le3 trois délinruantes sont, rappelons-;; Renée Mauger, hcbitr.ni à la Molgneri? \ Tourlaville ; Caroline Lemartrier. à Tïè •/. ville, et Victorine Dure!, rue Emile-Zola i Cherbourg. A côté de M. Laveissière, prirent place MM. Levasseur, sacrétaire général ; Macé, trésorier ; et Doyard, directeur du Bureau de Port. Parmi les personnalités présentes, on notait : MM. Chambon, secrétaire de la Chambre de Commerça ; Margolis, Ra'oecq, Bourguignon et Labbé, agents maritimes ; Fleury, chef des services à la gare maritime ; Jean Lejeune, Gallet, Epp, Lhotellier, Didenot secrétaire du président de la Chambre de Commerce ; Lalande, Martin, ingénieur du service vicinal ; Barabinot, etc. En ouvrant la séance, M. LaveUsière présente les excuses de MM. Quoniam. Levavasseur, architecte, et Marcel Menut puis il donne la parole à M. Doyard qui, à la place de M. Jean, fait part à l'Assamblée de l'activité du Syndicat d'Initiative pendant l'année 1934. Nous renouvelons à MM. Métivier et à M. e t Mme Clôt, nos biens vives e t bien sincères condoléances. SEMAINE DE BONTÉ Le Comité de la Semaine de Bonté, s'est réuni hier mercredi sous la présidence de M. le Commandant Rey. Etaient présents: Mesdames Le Duigou, Brantonne, Pesnel, Fossey. Rey; MM. de Peyrelongue, Estace, secrétaire; Estace, vice-président du B. de B.; Allante. Macé, l'abbé Le Terrier, Petit, etc... M. le Président a donné connaissance des résultats financiers, qui sont malgré les difficultés actuelles des plus satisfaisants, et permettront de soulager quelques infortunes; le plus possible d'infortunes. . . Les bases de la répartition ont ete arrêtées. Un secours immédiat a été accordé, vu l'urgence d'un cas signalé. Pour le surplus, il a été convenu que la plus grande partie des fonds recueillis serait sous peu répartie par le Comité spécial des Détresses, auquel il sera fait conUne' certaine somme restera entre les mains du Comité pour les cas particulièrement douloureux, qui pourraient être signalés par la suite. Le Comité des Détresses se réunira mardi, pour arrêter la première liste des bénéficiaires de la «Semaine de Bonté 1935 ». Les bienfaiteurs peuvent être persuadés que leur désir de faire le bien sera totalement exaucé. Qu'ils en soient tous infiniment remerciés. Dons reçus an bureau du journal En souvenir d'Odette 10 fr. Anonyme 20 fr. L. C 20 fr. Ecole des Filles, rue Cachin ... 384 fr. 90 Cartes piquées (de la part du Pasteur Morin) 72 fr. Dons reçus par M. Estace Anonyme , 50 fr. Anonyme 27 fr. SAISIE D'UN JOURNAL Par ordre supérieur, la police locale a fait saisir hier les numéros du journal « La Province », édité à Rennes. LIOUl CORDIAL- MEDOC Û l LEURS ENFANTS Le bout de la Manche mérite d'être connu. D'un côté, la Hague sauvage, avec ses falaises abruptes frangé; d'écume de l'autre le riant Val de Saire, d'une poésie plus douce et plus prenante. Ces deux régions laissent aux visiteurs un souvenir impérissable et attachant. Notre actif Syndicat d'Initiative, qui a pris à tâche de faire connaître cet ensemble extrêmement beau et d'un caractère absolument unique, tenait hier soir son assemblée générale en l'Hôtel de la Chambre de Commerce, sous la prés'dence de M. Lavelsslère, son dévoué président. «Mesdames, Messieurs, Ce fut une douloureuse stupeur qui frappa tous les amis de M. Maurice Métivier, lorsque se répandit la nouvelle de sa mort, aussi foudroyante que prématurée. C'est qu'il comptait dans tous les milieux: administratifs, municipaux, judiciaires, parmi les artistes, commerçants, entrepreneurs, travailleurs, de solides amitiés, que lui avaient valu sa rude franchise, sa droiture, son indépendance d'esprit et les multiples services rendus à toutes les causes justes. Il ne m'appartient pas de retracer sa longue carrière si magistralement remplie. Qu'il me suffise de dire que le talentueux architecte a laissé sa marque sur tout es que Cherbourg compte de monuments construits ou restaurés, depuis plus de 30 années, que l'éminent expert a contribué à régler la plupart des différends inévitables dans l'exercice d'une profession aussi détaillée et complexe que celle du Bâtiment. Parmi ceux oui ont servi sous les ordres du capitaine Métivier. aucune voix ne s'est élevée, ne s'élèvera que pour dire sa reconnaissance émue au chef énergique, certes, mais paternel, obtenant toujours la collaboration totale, sans jamais imposer la dure loi de la discipline aveugle. Artiste, ami et défenseur des artistes, il mérita bien leur amitié et leur reconnaissance. Mais c'est surtout à regard de l'ami et au nom de mes collègues du Bâtiment, de tous ceux oui. de toutes manières, ont coilab^-é avec lui, que je veux remplir, ici, le dernier devoir. Qui donc, parmi nous tous, n'a pas reçu le bon conseil technique sollicité de l'architecte, n'a point fait son profit de la consultation de droit de l'expert, le réconfortant par un mot d'amitié aux mauvais jours de lassitude ou de désespérance ? Père de famille incomparable, pour les siens, il nous considérait un peu comme ses enfants et nous traitait comme tels. Le monde des travailleurs du Bâtiment ne l'oubliera pas de longtemps. Qu'il me soit permis de rappeler nos sept années de collaboration confiante au sein de l'Administration municipale de Cherbourg, avec celui dont j'avais le grand honneur d'être l'ami sûr et respectueux. Je peux bien te confesser, parmi l'élite du haut personnel municipal, si dévoué à sa tâche, parfois ingrate et délicate, notre cher disparu était celui pour lequel il me paraissait impossible d'avoir d'autres sentiments que la confiance la plus absolue et la reconnaissance la plus vive. Que de choses — modeste manuel que je suis — n'ai-ie pas appris en ces sept années de collaboration. Ceux oui ont eu l'insigne bonheur de conquérir l'amitié confiante de M. Maurice Métivier. me comprendront lorsque je dirai qu'il marquait, de façon indélébile, ceux qu'il honorait de sa confiance. Brave cœur, sentimental jusqu'à l'excès, pitoyable jusqu'à la faiblesse, il semblait qu'il voulût cacher ses sentiments par une affectation de rudesse qui ne trompait aucun de ceux qui le connaissaient. Je prie la famille de notre cher ami de croire à notre douloureuse sympathie dans te grand malheur qui la frappe et de trouver une consolation dans cette affirmation de douloureuse amitié, qui' groupe tous ceux qui l'ont connu, estimé et compris. Cher Monsieur Métivier ! ! Au nom de la grande famille du Bâtiment, au nom de vos innombrables amis, connus ou inconnus, au nom de tous ceux à qui vous avez dispensé votre précieux savoir, vos vastes connaissances et vos remarquables qualités, je vous adresse le dernier adieu ! > « Monsieur le Maire, « Avant l'expiration de votre mandat, j'attire ae nouveau votre attention sur mes aiflerenies lettres restées sans réponse. » Pourq-uoi le oneî de service ae l'Octroi continue-t-il à percevoir des taxes sur les voitures utilisées au transport des marchandises sur le marené ? Cependant, ae nombreux jugements, même de la Cour de Cassation, ment aux Maires le droit de mettre la voie publique en location. Pourquoi votre prépose s'est-il fait accompagner a'agents de police pour percevoir cette taxe ? Alors que M. le Commissaire Central affirme que ses agents n'ont pas à intervenir en matière d'Octroi. » Pourquoi vos employés continuent-ils d'user d'expressions telles que celles-ci : « Paies-tu ou ne paies-tu pas ? > Or, depuis longtemps, j'offre a'acquitter la taxe afférente à la place occupée par mes produits sur le marché, soit quarante centimes par mètre carré, et je refuse de régier celle de trois francs, perçue d'ailleurs contre tout droit, parce que ma voiture ne tombe pas sous l'effet de votre règlement. » L'Administration municipale se déclare républicaine. Le principe républicain est avant tout l'application d'un régime de liberté ! Il ne suffit pas de se coller une étiquette pour avoir du même coup la qualité. Se dire Républicain est très beau, encore faut-il le prouver par des actes. L'arbitraire et l'emploi de la force publique pour intimider un citoyen ne sont pas des actes républicains. Agir en Républicain, ce n'est pas multiplier les règlements, décréter que telle ou telle rue sera à sens unique, décourager par des vexations les maraîchers qui ravitailknt tes marchés ; ce n'est pas laisser aux intempéries : vent, pluie, soleil, boue ou poussière, les produits destinés à l'alimentation des Cherbourgeois ! Etre Républicain, c'est éviter l'arbitraire, les règlements ; c'est créer des voies larges, des places dégagées, des halles spacieuses pour y abriter marchandises, vendeurs et acheteurs ; c'est aussi établir dos marchés francs, c'est-a-dire exonérés de tous droits, de manière a attirer le plus possible de producteurs, marchands et approvisionneurs, pour le ravitaillement de la Cité et te plus grand bien de ses concitoyens ! Pierre GOSSELIN. » LES FEMMES QUI LAISSENT MOURIB NAVIGATION COMMERCIAL!" — .Le vapeur anglais Guelder Ri arrive au port de commerce hier à 9 — Le paquebot Aquitania a fait • venant de Gibraltar, de 10 h 20 à 1" , — „Le paquebot Eeren?ariai a fait de 20 heures à 22 h. 20? juguste fefr I à S1"" ^tademois ghien : lonsieur • et leur fcjadame • Les Fa jOXJDEV Et non Eemerc es oe rso: les maroi lu décès Monsi Une m our te i > Brett* 'neuf F. G lisieur UMON risieur ÉRET, — SSeur Al Esieur MJ Jûame Vei •nsieur A *BMON,e Bame G? îdemoisell 'nsieur et les Famil NET.V " •ERR temercter ionnes q i de syn M 6ne Messe Tos de son -, le Men i F. G., 1 fTTt idame FC idemoisell ssieurs H -L:s Famil LESVENTE! :R ; s Paren '' Remercier innés mes de syn . AU QUAI DE FRANCE paquebot Europa, du Nord De Llovd, arrive ce matin, a fait escair de France a 7 h. 45 et débarqué o;; centaine, de passagère. 40 tonnes constitue par des pièces d'automobile nant de la maison Ford Le matériel va être chargé dès d'hui. sur wagons. T ,Le UNE AUTO EST SORTIE D'UN GARMS '„¥'-r An r 1 . re D , a v a l - manieur chargé . iectnfication, a Octevilte. avait mis sou sen automobile dans un garage octev L'autre matin, il constata qu'elle avar paru. Quelqu'un s'était introduit dans i- r raep n?** çrn?T»*-, e t ^ffvri^:r^ ^ avp' l'auto. On retrouva te véhicule sur ia ; Jean-Jaurès p^ts de la gare cù le ccr teur avait dû s'arrêter faute d'avoir pu fonctionner le robinet d'essence. _ On trouva rta^s l'auto dont les ; étaient allumés, des bouts de cisraret: : qui semble démontrer aue les occupai! la voiture étaient en goguette et s'ét; contentés de faire une petite tournée. M. Daval a cm bon de prévenir les gi mes de Cherbourg de cette audacieuse • Pée. en signalant que la porte de son ~ a été fracturée, ce oui donne à cett teire vaguement funarhbulcsque. un car assez grave. PASSAGE A CHERBOURG D'UN MARCHEUR OUI ACCOMPLI LE TOUR DE FRANCE PEDESTRE M. Paul Guillaume, chômeur par.?, r entrepris te tour de France pécestr- :. 5.000 kilomètres, qu'il s'est propos» de courir en 180 jours de marche. Parti te 16 septembre dernier, i: a s; .né quelque temps dans tes grandes • mais aura marché exactement 180 - : lorsqu'il sera de retour à Paris et si . - i de son voyage s'accomplit comme ii '. voit. Le marcheur se trouve actuellemor. Cherbourg, où il compte demeurer ii: lundi prochain. M. Guillaume passera parmi la poj • tion pour .vendre des cartes postales : .trées rendant compte d? son épreuve. • an » m INCIDENTS DE LA RUE Hier soir, à 15 heures 45. une auto C. conduite par M. Joseph Salaùn, rue Carr£ 29 bis, à Equeurdreville, venait de : '•'•• Montebello, lorsqu'en arrivant rue Asseli: ps: suite d'une fausse manœuvre, elle a culbu'J une bicyclette, que son propriétaire, M. Hr veillon, l'horticulteur bien connu, laissée près de la bordure du trottoir. La bécane est dans un piteux état; le « ' ducteur de l'auto a promis de payer la re;* ration. -JDans la Marguerite •*n[ années 7j£s assez Dut presqu " " n e mais J Les soi lait mon; I et il y trempait |ipe de cl «nudité di yuva un jaquette > nus cor i mon le fis, au ti rJSons de : ]* dépensais ï & des n « K s XIV ' |simplicit * e ; je i | t e maço! lises de i I - Ici. toi . ft, monte i _ > J"ai 1?. DANS VAGABOND Les gendarmes des Pieux ont amené Parquet de Cherbourg, un vagabond q Coupures avaient arrêté à Flamanviile. mendiant H avril pain et son gite. Robert Dézélé, c'est [cote o nom, est âgé de 48 rjis. n a déjà été < grès, damné pour vagabondage il y a une quin fendredi ne d'années. Il a été écroué"sous mar.cr' '• -S I". rues dépôt. • côté rueBo MENUS FAITS A la suite des mauvais traitements que fait subir son seigneur et maître, la c.--' Majustrey a quitté te domicile conjugal pleine nuit avec ses deux enfants. Après avoir été conter sa peine aux x-(': cette pauvre affligée est allée chercher : refuge chez sa mère. *** Un entrepreneur de transports demeurai 80, rue du Val-de-Saire, a rencontré un [ ses employés, M. Marcel Lesault. qu'il avs congédié la veille. Ce dernier irrité conii son ancien patron le frappa violemment, à • figure. i '•- DE BONNES MARCHANDISES — UNE BONNE PUBLICITÉ DANS LES JOPBNAPX font des maisons prospères et des clients satisfaiis socu , Remort .Màtéri "driers aux R» Mari Me Posfc v, Soi -ouyertu M3r m: des • cuit cort ™es Sa jjyaume I S 1 * fat |Vues ! < r ^ oiso dan ï £, mens edneo
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