Le Parc National de Chréa digest

Retour sur la visite des représentants de l’Institut de
Communication de Russie et d’Alrussya Lelghabat &
Tourouqat
Le Parc National de Chréa digest
Le PNC a été créé en 1925 (1 351 ha) et en 1983 dans ses limites actuelles (26 587
ha). Ses atouts naturels (flore, faune, eau) ont rendu possible son classement au
niveau national (zone protégée) et international (réserve de la biosphère).
Il se caractérise par un taux de boisement de 85%, issue de la cédraie (1 200 ha), la
pinède (3 500 ha), le chêne vert (10 000 ha) et la subéraie (900 ha). Il constitue un
important réservoir phyto génétique, avec une diversité spécifique (1 152 espèces),
une diversité botanique (92 familles), une diversité biogéographique (43 aires) et une
diversité des habitats (8 habitats majeurs ou écosystèmes).
La faune est représentée par 686 espèces, composée de 27 mammifères, 123
oiseaux, 429 insectes, 9 reptiles, 2 crustacés, 5 poissons, 1 amélidé et 7 amphibiens.
Le PNC est par ailleurs considérée comme un immense château d’eau, pouvant
mobiliser 35 000 m3/j destinés à l’AEP des villes limitrophes et à l’irrigation (environ
40 000 000 m3/an). Il est aussi considéré comme laboratoire naturel (20 à 30
recherches s’y effectuent par an).
Pour sa gestion, le PNC bénéficie d’un schéma directeur d’aménagement pour la
prise en charge de trois (03) zones : une zone centrale destinée à la recherche, une
zone tampon pour la détente et l’éco tourisme et une zone de transition. Des plans de
gestion ont été élaborés (05 ans pour chaque plan), et actuellement c’est le
quatrième plan de gestion qui est appliqué. Ce dernier a trait à l’organisation du
tourisme de masse (en moyenne 3 000 000 de visiteurs par an), à la protection contre
les pressions sur les écosystèmes naturels, à la prise en charge du déficit relatif à la
connaissance du patrimoine naturel et au manque de compétences et de qualification.
Le PNC bénéficie aussi d’un conseil d’orientation composé de membres
représentants tous les secteurs y compris les P APC, et d’un conseil scientifique
composé de divers partenaires (universités, associations, coopération internationale),
et qui propose, oriente et évalue les programmes scientifiques.