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PROCEDURE OFFICIELLE
Si un PNC refuse la mission de vol à destination de Conakry, il doit :
1. Se présenter au pointage.
2. Prendre contact avec le cadre de permanence pour
prise en compte du refus et actualisation du TDS.
Il n'y a pas de réengagement le jour même.
Les IKV sont payées.
Pas de retrait de 1/30ème sur le salaire.
Vous refusez cette mission de vol et vous rencontrez des difficultés ?
Contactez nous : [email protected] ou au 01 41 56 30 10 / 41 84.
Lisez bien ce qui suit !
RIEN D'AUTRE QU'UNE GROSSE GASTRO… !!
Entendu ce week-end par des PNC de réserve, paroles émanant d'un membre du service
médical : "ce n'est rien d'autre qu'une grosse gastro"…!! Propos relayés apparemment
par une cadre PNC lors d'un briefing…
Alors, afin que les choses soient bien claires : Non seulement le CHSCT-PNC a déposé un
avis de Danger Grave et Imminent (DGI), sur l'escale de Conakry, mais en plus, nous
développons ci-dessous ce qu'est réellement le virus Ebola et sa dangerosité.
Il s’agit d’une fièvre hémorragique foudroyante qui s'attaque à l'humain et aux autres
primates, principalement transmise par la chauve-souris (porteur sain). L'apparition chez
l'homme semble récente (premier cas recensé en 1976).
La propagation serait attribuable à des grands singes de la forêt équatoriale ;
contaminés par des fientes ou des morsures de chauves-souris frugivores porteuses du
virus. Les habitants des zones frontalières à la forêt vivent notamment de la chasse des
grands singes et des chauves-souris, ils sont contaminés par le sang de leur gibier. La
transmission est ensuite interhumaine (contacts directs par lésions de la peau ou des
muqueuses, sécrétions, liquides biologiques, sueur, salive, sang, etc…).
Les deux premières épidémies recensées par l'OMS ont eu lieu en 1976 au Soudan et au
Zaïre (151 et 280 morts). En 1995 au Zaïre à nouveau (254 morts pour 315 cas déclarés soit
un Taux de Mortalité de 80 %).
En 2014, l'épidémie de souche Ebola-Zaïre, la plus virulente, touche pour la première fois
l'Afrique de l'Ouest : une épidémie s'est déclarée le 9 février 2014 dans le sud de la
Guinée puis au Mali. Elle a fait au moins 86 morts en Guinée sur un bilan global de 137
cas recensés. Un diagnostic fait par l'Inserm à Lyon confirme qu'il s'agit du virus Ebola.
L'épidémie touche ensuite la capitale Conakry et l'OMS craignait également que celle-ci
ne s'étende en Sierra Leone et au Liberia, car des cas similaires y ont été signalés : 122
cas avérés dont 80 mortels (TdM : 65 %).
Période d’incubation : de 2 à 21 jours. Une semaine après le début des symptômes, les
virions envahissent le sang et les cellules de la personne infectée. Les cellules les plus
concernées sont les monocytes, les macrophages, et les cellules dendritiques. La
progression de la maladie entraîne généralement la désagrégation des organes vitaux,
en particulier les reins et le foie. Ceci provoque des hémorragies internes importantes.
La mort survient, peu de temps après, par choc cardio-respiratoire.
La maladie à virus Ebola est une virose aiguë sévère caractérisée par : une apparition
brutale de la fièvre, une faiblesse intense, des myalgies, des céphalées et une irritation
de la gorge. Suivent des vomissements, des diarrhées, des éruptions cutanées, une
insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, des hémorragies internes et
externes. Les analyses de laboratoire révèlent une baisse de la numération leucocytaire
et plaquettaire, ainsi qu’une élévation des enzymes hépatiques.
Les sujets atteints restent contagieux tant que le virus est présent dans leur sang et
leurs sécrétions. En résumé, une simple gouttelette de salive ou autre liquide
physiologique contenant des virions, sur une muqueuse ou une petite lésion de la peau,
peut permettre la contamination d’une personne. Le taux de mortalité oscille de 50 %
jusqu’à 90 % pour une épidémie très virulente. (Source : Organisation Mondiale de la
Santé, OMS).