Les DEBATS Votre quotidien national Opération du Hadj Deux décès et de nombreuses hospitalisations Page 3 Violence en Algérie Qui sont les vrais responsables ? Page 4 Des élèves démunis privés de la prime scolaire Les intendants en grève depuis quatre semaines La grève des intendants de l'éducation nationale, enclenchée au lendemain de la rentrée scolaire, a été reconduite pour la quatrième semaine. Leur grève reconductible pour dénoncer l'attitude du ministère de l'Education nationale, qui continue à faire la sourde oreille face aux dossiers exposés par les trois comités des travailleurs des services économiques de l'éducation. La violence se banalise et se généralise en Algérie. L'Etat ne réagit qu'une fois le mal est fait ou pour panser des blessures parfois profondes ou incurables. Plusieurspatrons 'ap rêtentàdémis ion er Classée à la quatrième position Importante saisie L'Algérie parmi les pays de comprimés de psychotropes «pourvoyeurs de harraga» Page 4 Tamanrasset Page 3 Page 24 Projet du nouveau code des investissements Un cadre législatif ouvert sur l'entreprise Par Saâd Taferka A vec le nouvel acte terroriste qui a coûté la vie, la semaine passée, à un touriste étranger en Algérie, certains commentaires de presse se sont précipités dans des analyses consistant à prévoir la "glaciation" de la relation avec les partenaires économiques de l'Algérie ; ces derniers seraient gagnés par la peur et la tenta- N° 111 3 - Mardi 30 tion de dramatiser la situation. Rien n'est moins sûr, selon les officiels algériens. Un acte terroriste, aussi déplorable et aussi médiatisé qu'il soit, n'est pas de nature à dissuader les investisseurs étrangers, sachant qu'en cherchant à s'installer en Algérie, les partenaires économiques sont d'abord à la recherche de leurs affaires et non d'un quelconque acte de "charité" pour l'Algérie. Et les affaires comportent naturellement des risques. Des risques mesurés. Et l'Algérie de 2014 est loin de celle des années 1990. Si l'on s'en tient par exemple aux sept dernières années, les investissements directs étrangers (IDE) ont connu des oscillations qui n'ont rien à voir avec la situation sécuritaire du pays. Le montant des IDE en 2008 était de 2,63 milliards de dollars. En 2009, il passe à 2,74 mds. Il évolue presque dans les mêmes Septembre 2014 - proportions jusqu'à 2012 pour descendre à 1,49 milliards de dollars. L'année dernière, le montant des IDE était de 1,69 milliards. Il semble que toutes les analyses faites, depuis le milieu des années 2000 jusqu'à 2013, sur les difficultés à attirer les investissements étrangers, soient les mieux outillées et les plus argumentées en focalisant le regard sur le climat des affaires ou l'environnement général de l'entreprise. Cet environnement tient à la fois du milieu administratif bureaucratisé, de l'accès au foncier pour lequel il faut faire des efforts herculéens, de l'accès au crédit dont les prestations manquent de pertinence et d'ingénierie financière et de la tentation corruptrice qui a gangréné le corps social et administratif algérien. Page 5 Prix : 10 DA - Quatre mois après sa défaite à la présidentielle Benflis ne veut pas «s'éclipser» Le contenu du fameux " livre blanc " promis par l'ex-candidat malheureux, Ali Benflis, à la présidentielle du 17 avril dernier, sera connu aujourd'hui. Ainsi, l'ancien chef du gouvernement n'a pas encore consommé sa défaite à la présidentielle, en s'accrochant au slogan de la " fraude ". Page 3 http://www.lesdebats.com 2 Les DEBATS EVENEMENT N° 1113 - Mardi 30 septembre 2014 Violence en Algérie Annoncée par le ministre de la Communication Qui sont les vrais responsables ? La violence se banalise et se généralise en Algérie. L'Etat ne réagit qu'une fois le mal est fait ou pour panser des blessures parfois profondes ou incurables. Par M. A. Chabane C' est le cas notamment du drame survenu à Tizi Ouzou , le jour où Albert Ebossé a été tué, suite au jet d'un objet contendant par un supporter. Outre les stades de football, la violence est omniprésente et elle est subie quotidiennement par le citoyen. S'exprimant hier, lors d'un séminaire sur la violence organisé par le ministère de la Commination au Palais des expositions, des professionnels du sport n'ont pas manqué de mettre le doigt sur la plaie. Intervenant, l'ancien président du CS Constantine, Dr Omar Mehsas, a souligné la nécessité d'appliquer "les lois qui existent" dans le cadre de la lutte contre la violence en Algérie avant de penser à une nouvelle législation. Une phrase qui donne à réfléchir et renseigne, on ne peut mieux, sur le laisseraller des autorités publiques s d r a g Re J P i lfaou d Ha me ar Ah dans la lutte contre le phénomène. Pour l'ancien patron du CSC, qui occupe le poste de secrétaire général de l'Académie algérienne de la société civile, la famille et l'école ne jouent pas pleinement leurs rôles. "Malheureusement, la famille et l'école, véritables berceaux de l'enfance, n'arrivent pas à pacifier les esprits et les comportements dans un monde en constante évolution", regrette-t-il. Le conférencier a indiqué que les "nobles valeurs" ont laissé place à une violence multiforme: physique et verbale. Faut-il en donner des arguments pour démontrer la justesse de ces déclarations. Il faut faire un tout dans n'importe quelle cité ou quartier d'Algérie, pour assister à des scènes inacceptables, devenues avec le temps un arrière-fond d'un cadre de vie en dégradation. Loin de toute démagogie, Rabah Madjer, ex-joueur et sélectionneur de l'équipe algérienne de football, a appelé, tout bonne- ment à "Joindre l'acte à la parole ". "Les solutions existent et tout le monde les connaît. La seule chose qui a toujours manqué jusqu'ici, c'est leur mise en oeuvre sur le terrain. D'où d'ailleurs l'expansion du phénomène de la violence, car si on ne joint pas l'acte à la parole, les choses ne risquent pas d'évoluer" a-t-il affirmé. Madjer a insisté sur le fait que le simple supporter, que beaucoup pointent du doigt, comme étant le principal responsable des actes de violence dans les stades, "n'est que le dernier maillon de la chaîne" et par conséquent, "il ne doit pas être le seul à blâmer". "La violence commence dans les plus hautes sphères du football, à travers les responsables qui font pression sur les arbitres pour influer sur le résultat d'un match, les dirigeants qui ne respectent pas leurs entraîneurs et qui sont prêts à tout pour venir à bout d'un adversaire, sans oublier les opportunistes et les magouil- leurs qui voient le football juste comme un moyen de réussir un très gros profit" a dénoncé l'ancien N°11 de l'équipe nationale lors d'un point de presse improvisé à l'issue du séminaire. "Dans un milieu aussi gangrené, a-t-il ajouté, le supporter est poussé indirectement vers la violence, car il se sent obligé d'exprimer son mécontentement par rapport au mal dont il est témoin. Seulement, si le football est assaini, s'il devient sans corruption ni magouille, le supporter ne pourra qu'adhérer au changement, car il ne voudra sûrement pas faire office de seule tache noire dans un environnement propre". Ces déclarations ne devraient pas passées inaperçues, d'autant qu'elles résultent fidèlement de la genèse du problème et mettent les vrais responsables devant leurs responsabilités. M. A. C. Lancement d'une campagne de sensibilisation contre la violence Une campagne nationale de sensibilisation contre toutes les formes de violence dans la société, sera lancée incessamment, a annoncé lundi à Alger le ministre de la Communication, Hamid Grine. "Une campagne nationale de sensibilisation contre la violence, pilotée par le ministère de la Communication, sera lancée dans les jours qui viennent en collaboration avec d'autres départements ministériels pour lutter contre ce fléau qui se manifeste sous plusieurs formes", a déclaré le ministre à la presse en marge d'un colloque sur la violence. Le ministre a précisé que cette campagne, qui durera toute l'année, sera axée notamment sur l'affichage et des émissions télévisées. "La sensibilisation contre la violence n'est pas du seul ressort du secteur de la communication mais de toute la société algérienne", a observé M. Grine, qui a ajouté que cette campagne verra également la participation de plusieurs artistes algériens connus. En outre, le ministre a mis en exergue l'impact de l'information sur la société. "Il faut que les journalistes sachent que leurs gestes ne sont pas gratuits ou anodins. Chaque mot d'un journaliste et chaque image d'un cameraman ou d'un photographe a son impact et son importance sur la société algérienne", a-t-il expliqué. Dans ce sens, M. Grine a appelé les journalistes "à faire preuve de modération, de rationalité et surtout de pacifisme dans les mots et dans les images". S'agissant du séminaire sur la violence, il a indiqué que son organisation intervient en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et dans le cadre des activités menées par le gouvernement dans sa lutte contre la violence. Des figures du sport national, des experts et des universitaires ont participé à ce séminaire d'une journée. Dans ce cadre, Mme Dalila Djerbal, membre du réseau Wassila a axé son intervention sur la violence faite aux femmes et aux enfants. Elle a notamment déploré l'image "négative" que donnent les médias des femmes, estimant dans ce cadre qu'une "charte d'éthique" pour les médias était "nécessaire" pour assurer un meilleur traitement de l'image de la femme. Pour sa part, Mme Flora Boubergout, présidente de l'association El-Baraka a évoqué la "violence routière", rappelant que plus de 4.800 personnes décèdent chaque année des accidents de la route. "La violence routière est une forme de violence et les dégâts sont considérables en pertes humaines et en dégâts matériels", a-telle déploré. Enfin, Mme Boubergout a souhaité que l'Etat déclare l'an 2016 "année de la sécurité routière". R. N. L'appel d'air des médias amais, peut-être, la presse n'a joué un rôle aussi évident dans la valorisation et dans la réalisation des événements et des faits, au point qu'elle a fini par se transformer, pratiquement, en productrice des actions menées par, notamment, les groupes armés islamistes. La réalité est si édifiante qu'il est difficile de concevoir les kidnappings ou les assassinats, qui font l'actualité, sans la médiatisation qui les accompagne et qui, de fait, les sous-tend, car que vaudraientils, sur le plan politique ou militaire, s'ils restaient ignorés et confinés aux exécuteurs et aux victimes. Ainsi, nous pouvons parler d'un véritable appel d'air de la machine médiatique occidentale, en la matière, en direction des djihadistes. Lesquels ne manquent plus de répondre à la sollicitation. En défense de cette attitude, est avancé le " devoir " d'informer. Un argument qui semble imparable dans son essence, tant il convoque la déontologie de la profession. Sauf que la question porte sur le mode de traitement de ce type d'information et non sur le fait qu'elle soit rapportée ou non, c'est-à-dire sur la surface éditoriale, qui lui est accordée, sur l'insistance qui caractérise sa couverture et sur le nombre impressionnant et la qualité des supports qui lui sont réservés (articles, émissions, reportages, débats…). En aval, le ou les auteurs des crimes récoltent une notoriété internationale et bénéficient d'une publicité sans commune mesure avec leur importance propre et celle de leur acte lui-même. En conséquence, les candidats se bousculent pour profiter de l'aubaine, au grand malheur du journaliste, du militant humanitaire ou du quidam qui s'offre à la prédation. Le deal entre " terroristes " et médias devient patent, dès lors que l'on fasse le constat. Pour rappel, et au titre de la comparaison, les attentats de Londres, tout meurtriers qu'ils furent, ont connu un traitement empreint de circonspection. L'Observer écrivait ceci : " le premier rapport d'expertise des attentats du 7 juillet, qui ont tué 52 personnes, a montré qu'ils étaient le résultat d'une opération à petite échelle menée par quatre hommes seuls, et non d'un réseau international terroriste ". Il s'agissait là, d'abord, de minimiser l'impact que pourrait avoir les attentats sur la sérénité des Britanniques. Alors, le fait est réduit à sa portion congrue, à l'inverse de la manière dont ont été montés en épingle l'enlèvement et le meurtre atroce du Français Hervé Gourdel. Preuve en est que le devoir d'informer peut se décliner différemment selon la nature des objectifs recherchés. Ici, il est patent qu'il faut alimenter et entretenir la théorie qui veut que l'Occident est en butte à une agression de grande ampleur, qui ne peut se réduire à l'initiative opportuniste de quelques desperados, mais qui relève de " l'Etat Islamique ", ce nouveau spectre qui hante la région (médiatiquement parlant). Si des voix contraires aux fantasmes proposés s'élèvent, elles n'auront aucun écho, comme celles des personnels expatriés en Algérie, qui n'ont reçu aucune directive particulière de leurs employeurs, ou celle de l'entraîneur de l'équipe nationale de football, qui considère que " la vision depuis la France est différente de la réalité " et qui déclare : " Je n'ai pas peur, je ne sens aucune agressivité ". Une réaction qui dérange le schéma arrêté. A.H N° 1113 - Mardi 30 septembre 2014 EVENEMENT Quatre mois après sa défaite à la présidentielle Benflis ne veut pas «s'éclipser» Le contenu du fameux " livre blanc " promis par l'ex-candidat malheureux, Ali Benflis à la présidentielle du 17 avril dernier, sera connu aujourd'hui. Ainsi, l'ancien chef du gouvernement n'a pas encore consommé sa défaite à la présidentielle, en s'accrochant au slogan de la " fraude ". Nacera Bechar L' Ancien chef du gouvernement qui n'a pas dégréé sa défaite aux élections présidentielles du 17 avril dernier et a décidé, apparemment, de rester actif sur la scène politique nationale en réagissant à travers des communiqués et conférences de presse aux évènements marquant l'actualité nationale et régionale, dont le dernier est l'assassinat du ressortissant français Hérvé Courdel. Il avait aussi réagi à la décision du gouvernement d'exploiter le gaz de schiste, les événements de Ghardaïa en plus d'autres sujets. Le 18 avril dernier, Ali Benflis avait annoncé son intention de poursuivre son combat politique, alors qu'en 2004, il s'est éclipsé durant dix ans. Après sa défaite aux précédentes présidentielles, Benflis s'est retrouvé entouré du Pôle des forces du changement composé de treize formations politiques qui ont soutenu sa candidature, mais ce pôle a connu une hémorragie, puisque une partie a préféré participer aux consultations sur la révision de la Constitution. Il est à savoir que l'appellation choisie pour sa formation politique est " le Rassemblement de société des libertés (RSL) ". Après une longue attente, l'ex-candidat malheureux aux présidentielles du 17 avril dernier, Ali Benflis a décidé de défendre son projet de créer un parti. A cet effet, l'ancien chef du gouvernement est attendu ce mois de novembre au ministère de l'Intérieur pour déposer le dossier d'agrément de sa formation politique. D'autre part, Benflis qui était hésitant quand à la collaboration avec la Coordination pour les libertés et la démocratie, travaille aujourd'hui avec celle-ci après sa participation à la conférence de Zéralda, tenue le 10 juin dernier. Dans ce cadre, il a participé jeudi dernier à la première réunion de l'Instance de suivi et de concertation de l'Opposition nationale, tenue au siège du RCD. Il est à rappeler que cette instance a été installée le 10 septembre dernier par la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNTLD), l'Instance a souligné que ses membres "ont convenu d'adresser un message au peuple algérien, en vue de mieux communiquer avec les différentes franges de la société". Aujourd'hui, Benflis donne un rendez-vous à la presse pour présenter son " livre blanc sur la fraude " aux présidentielles du 17 avril dernier. Lors d'une précédente conférence de presse, Benflis avait affirmé que le Conseil constitutionnel "est sorti de sa neutralité en adoptant un parti pris manifeste pour un candidat". Il a réitéré son refus de reconnaître ces résultats du scrutin et s'est engagé à "informer" le peuple algérien par la publication d'un "livre blanc" qui contiendra toutes les formes de la fraude dont a usé " le régime en place " lors de l'élection du 17 avril. "Ce livre sera publié sur le Net pour que le peuple sache comment et par quels moyens le pouvoir en place a usé de la fraude", avait-il promis. Ainsi, l'ex-candidat malheureux aux présidentielles de 2014, ne veut pas être oublié et rangé dans les tiroirs comme ce fut le cas après sa défaite aux présidentielles de 2004, à la suite desquelles, il a disparu durant dix ans. Cette nouvelle attitude de Ali Benflis peut être expliquée par le fait que l'homme n'a pas enterré ses ambitions d'arriver au palais d'El Mouradia, quand ? c’est la question qui reste posée. N. B. Les DEBATS 3 Opération du Hadj Deux décès et de nombreuses hospitalisations Plus de 7 200 consultations médicales ont été assurées aux hadjis algériens à la Mecque depuis le début de la saison du hadj 2014, a affirmé le chef de la mission médicale algérienne du Hadj, Dr Abdelkader Guenar. Dans une déclaration dimanche à l'APS, le Dr Guenar a souligné que ces consultations médicales ont été assurées par les centres et cliniques de la mission à la Mecque et Médine, estimant à 7 267 le nombre global d'interventions enregistrées au niveau des hôtels et immeubles dans ces deux villes. Selon M. Guenar, 16 cas ont été évacués vers les hôpitaux de l'Arabie Saoudite, 60 cas hospitalisés au niveau des cliniques centrales et annexes relevant de la mission à la Mecque et 53 autres à Médine. Près de 55 hadjis malades ont été placés en observation au niveau des établissements hospitaliers à proximité de la mission, a estimé la même source, faisant état de deux cas de décès. L'intervenant a souligné que la mission comptait trois cliniques, dont une centrale et deux annexes à la Mecque et Médine, en plus d'une clinique à l'aéroport de Djeddah et du bureau médical des hadjis à la Mecque qui veille à la coordination des opérations assurées par les différentes unités et annexes de la mission. La mission médicale, composée de 105 personnes, dont 64 se trouvent à la Mecque, 32 à Médine et 9 autres à la clinique de l'aéroport de Djeddah comprenant des médecins, des infirmiers et des pharmaciens, est mobilisée 24h/24h pour prendre en charge les hadjis, a indiqué M. Guenar, saluant, à cet occasion, les efforts consentis par le personnel de ces unités médicales qui veille au bien-être des hadjis. R. N. Classée à la quatrième position L'Algérie parmi les pays pourvoyeurs de «harraga» Par Sofiane Aït Mohamed C hiffre record. Plus de 3.000 migrants ont péri en Méditerranée depuis le début de l'année en cours, soit plus du double que lors du pic de 2011, a déploré l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Des chiffres d'autant plus inquiétants même pour l'Algérie classée 4ème et dont les " ressortissants " sont toujours tentés de traverser la Méditerranée. "2014 est l'année la plus meurtrière ", loin devant le pic de 2011, lorsque 1.500 décès avaient été enregistrés (en prenant les neuf premiers mois de l'année). L'OIM a enregistré la mort de 4.077 migrants irréguliers dans le monde, dont les trois quarts -3.072 en Méditerranée. La majorité des migrants, originaires d'Afrique et du Moyen-Orient, sont décédés aux portes de l'Europe par noyade, asphyxie, faim ou froid, selon les statistiques publiées par l'OIM. Depuis l'an 2000, plus de 22.000 migrants ont perdu leur vie en Méditerranée, et au moins 40.000 sont décédés dans le monde en tentant d'entrer en Europe, aux Etats-Unis, en Australie ou dans d'autres pays. Cela " reflète probablement une augmentation spectaculaire du nombre de migrants qui tentent de rejoindre l'Europe. Plus de 112.000 migrants en situation irrégulière ont été détectés par les autorités italiennes au cours des huit premiers mois de 2014, soit trois fois plus que l'année 2013", considère l'OIM. Les plus nombreux à être arrivés en Italie cette année, sont les Syriens, et les Erythréens. Parmi les nationalités des candidats aux migrations clandestines qui traversent la Méditer-ranée, le rapport note que contrairement aux années 1990 où les principaux migrants venaient du Maroc et de l'Algérie, "les origines des migrants utilisant ces routes se sont diversifiées et incluent des pays subsahariens" notamment. Ces migrants subsahariens traversent généralement le désert pour atteindre l'Algérie ou le Maroc, considérée comme " rampe de lancement vers l'Europe ". Si certains migrants, chassés par la misère et les guerres, se sédentarisent en Algérie surtout, d'autres " tentent le coup ". Pour les chiffres de 2013, le rapport cite 24 % de Syriens, 23 % de Pakistanais et 11 % d'Eryth-réens. L'Algérie est à la quatrième place selon ce même rapport, avec un taux de 8 % de candidats au départ. Si effectivement le nombre de "Harraga" algériens a sensiblement diminué ces derniers temps, il n'en demeure pas moins qu'en l'absence de chiffres " officiels ", ou d'enquêtes dans ce sens, l'on ne connaît pas exactement le nombre exact de décès algériens. Si certaines tentatives d'immigration clandestine ont échoué, les gardes- côtes algériens interceptent souvent les barques de fortunes utilisées pour le transport des harraga, il existe sûrement des embarcations qui ont " déjoué " la vigilance de ces derniers, mais qui ne sont pas parvenues dans la rive nord de la Méditerranée. Au début du mois en cours, les gadres-côtes ont intercepté au large de Annaba, 17 harraga. L'embarcation de ces migrants a été repérée à 2h45 du matin et a été interceptée par les militaires. Le ministère de la Défense précise qu'une " enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce fait". Selon la même source, le groupement territorial des gardes-côtes de la wilaya d'Annaba a réussi à porter secours à 37 autres harraga, samedi 6 septembre, à 23h50, alors qu'ils tentaient de traverser la Méditerranée en direction de la Sardaigne en Italie. Parmi les sept harraga qui se sont jetés dans l'eau, quatre ont été secourus, mais trois sont portés disparus. S. A. M. 4 Les DEBATS ACTUEL N° 1113 - Mardi 30 septembre 2014 Des élèves démunis privés de la prime scolaire Les intendants en grève depuis quatre semaines Pas d'augmentation des tarifs La grève des intendants de l'éducation nationale, enclenchée au lendemain de la rentrée scolaire, a été reconduite pour la quatrième semaine. Leur grève reconductible pour dénoncer l'attitude du ministère de l'Education nationale, qui continue à faire la sourde oreille face aux dossiers exposés par les trois comités des travailleurs des services économiques de l'éducation. Par Louiza Ait Ramdane L a poursuite du débrayage a été décidée suite à l'absence d'une réaction effective de la part du ministère de tutelle, a indiqué hier, la commission des intendants affiliée à l'Unpef, dans un communiqué rendu public. "En dépit des forts taux de suivi enregistrés à travers les différentes wilayas, la tutelle continue à nous mépriser", lit-on dans le document, avant d'ajouter que "cette attitude traduit bel et bien le désengagement des responsables de la tutelle". Enclenchée à l'appel de leur syndicat, les intendants de l'éducation réclament à travers ce mouvement de protestation, l'octroi de plusieurs primes et dénoncent leur exclusion des avantages accordés aux autres corps de l'éducation. Mustapha Nouaouria, porte-parole du Comité national des intendants, a évoqué les raisons qui ont poussé les intendants à reconduire leur grève. Il s'agit, en premier lieu, de la fermeture des portes du dialogue avec la première responsable du secteur, ainsi que de la non-satisfaction des revendications des travailleurs des services économiques. Comme conséquence de cette grève, les services éco- nomiques des établissements scolaires sont paralysés sans que cela n'ait fait réagir le département ministériel. Des centaines de familles démunies restent encore privées cette année de la prime scolaire de 3 000 DA. Après cette action, rien n'a été fait de la part de la ministre pour soulager un tant soit peu les intendants. " Si jamais les responsables du secteur de l'Education ne répondent pas à notre plateforme de revendications et continuent à adopter la politique de la sourde oreille, nous irons jusqu'au bout de notre action ", lit-t-on dans le communiqué. Bien que le ministère de tutelle leur ait accordé quelques points relatifs aux promotions, lors des réunions périodiques que Nouria Benghebrit avait tenues avec les syndicats durant les vacances scolaires. Les personnels des services économiques insistent sur la prime de pédagogie et celle du rendement. Comme ils demandent aussi l'actualisation de l'arrêté ministériel n° 829 du 13/11/1991 portant fonctions et missions des personnels des services économiques du secteur de l'éducation. "Pourquoi cette exclusion, alors que nous faisons partie également du corps pédagogique", s'interrogent-ils, au moment où ils rejettent le Alimentation en Electricité motif avancé par la tutelle. Cette prime concerne seulement le corps enseignant, mentionne la tutelle dans la directive annoncée la semaine dernière. Ils exigent, aussi, la révision du statut particulier des travailleurs de l'éducation 12/240 modifiant et complétant le décret exécutif 08/315, de façon à consacrer l'équilibre entre les catégories et les corps du secteur. Le comité a tenu à rappeler, également, dans son communiqué, que les intendants demeurent le corps exclu des indemnités spécifiques relatives à la nature de leur fonction et leurs tâches administratives, éducatives, pédagogiques, financières et comptables, ainsi que les différentes responsabilités… La commission compte multiplier ses actions, en observant des sit-in hebdomadaires devant les directions de l'éducation. La question de la révision de la tarification de l'électricité n'est pas à l'ordre du jour tant que le groupe Sonelgaz supporte, à travers ses propres capitaux, le déficit induit par les prix en vigueur, a réaffirmé, lundi à Alger, le P-dg de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa. "Pour le moment, la question de l'augmentation des tarifs de l'électricité n'est pas à l'ordre du jour. Nous possédons un peu les capitaux propres et nous renflouons un peu les sociétés de distribution pour leurs permettre de s'équilibrer", a précisé M. Bouterfa dans un entretien à la Radio nationale. Cependant, le P-dg de Sonelgaz soutient que la question de tarifications des prix de l'électricité "reviendra sur la table d'une façon ou d'une autre" en évoquant, entre autres, d'autres formules de réactualisation des tarifs. "Cela fait 10 ans que ces tarifs sont gelés et je ne pense pas qu'ils continueront à l'être durant les 10 prochaines années. Nous aurons toujours un rendez-vous avec les tarifs. A quel horizon ? Ce sera une question d'opportunité" a-t-il avancé. A ce sujet, il a fait savoir que le gel des tarifs de l'électricité depuis ces dernières années a eu un impact sur les 4 sociétés de distribution, qui relèvent du groupe Sonelgaz. "Le groupe Sonelgaz est composé de 36 entreprises dont 4 ont un problème de trésorerie et cela est dû essentiellement au problème de tarification de l'électricité", selon lui. Ces 4 sociétés, a-til poursuivi, fonctionnent avec des tarifs régulés et "subissent les contrecoups de cette régulation" "tandis que les autres sont toutes compétitives et équilibrés". M. Bouterfa a même précisé que le déficit d'exploitation de ces 4 sociétés a avoisiné les 20 milliards de dinars, alors que celui de la trésorerie est de l'ordre de 70 milliards de dinars. Quant au niveau de l'endettement du groupe Sonelgaz, il avoisine les 1.800 milliards de DA. Par ailleurs, M. Bouterfa a affirmé que dans le cadre du programme national de développement des énergies renouvelables, 200 mégawatts (MW) du solaire seront produits d'ici la fin de l'année. "Nous aurons près de 200 MW de solaire qui seront mis en services d'ici la fin de l'année en cours et nous allons réaliser, d'ici à 2024, prés de 3.000 MW en énergie renouvelable", a précisé le même responsable qui a, toutefois, écarté, pour l'heure, l'éventualité d'exportation de ce type d'énergie. En effet, a-t-il expliqué, "l'Algérie a toujours affirmé sa disponibilité à offrir son sol pour la réalisation de centrales renouvelables à même d'exporter leur production mais pour autant qu'il y ait des investissements extérieurs, des partenaires extérieurs et un marché extérieur qui puisse absorber cette énergie. Pour l'instant ce n'est pas le cas. Vous connaissez la situation énergitique de l'Europe. Pour nous, l'exportation n'est pas une priorité dans les (énergies) renouvelables". R. N. L. A. R. Charte pour la paix et la réconciliation nationale Les dispositions ont touché 9 000 personnes L e président de la Cellule d'assistance judiciaire pour l'application des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, Me Merouane Azzi a affirmé lundi à Alger que l'ensemble des dispositions de la charte, appliquées à hauteur de 95 %, avaient touché 9.000 personnes jusqu'au mois de décembre 2013. 9.000 personnes ont bénéficié des dispositions de cette charte qui a été appliquée à hauteur de 95 %, a souligné Me Azzi qui était l'invité du forum d'El-Moudjahid, à l'occasion du 9ème anniversaire de l'application de cette charte. Les 5 % restants concernent des dossiers soumis aux commissions de wilaya et qui seront "traités de façon progressive", a-t-il dit. Les dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale ont touché quatre catégories : Les terroristes qui ont choisi la voie de la repentance, les familles de terroristes, les dis- parus et les travailleurs licenciés en raison de leur implication dans des actes terroristes. 6 000 autres personnes ont bénéficié des dispositions de la concorde civile, décidées en 1999, pour atteindre un total de 15.000 Algériens ayant été touchés par les dispositions de la concorde civile, de la paix et de la réconciliation nationale. Concernant le dossier des disparus, Me Azzi a affirmé que l'Etat algérien avait "tenté de lever toute ambiguïté sur ce dossier, en promulguant des dispositions ayant permis le recensement officiel de 7.144 familles ayant perdu un ou plusieurs de leurs membres. 7.100 familles de disparus ont bénéficié d'indemnisations jusqu'à présent, at-il indiqué, soulignant que 44 familles n'avaient pas engagé les procédures nécessaires pour en bénéficier, tandis que 24 autres les ont refusées. Concernant les familles de terroristes, M. Azzi a rappelé que l'Etat algérien " a décidé, dans le cadre de cette charte, des indemnisations au profit de 11 224 familles de terroristes nécessiteuses. La liste officielle des terroristes abattus compte 17.000 terroristes, a-t-il précisé, ajoutant que plus de 4.300 personnes ayant été licenciées ont été réintégrés dans leurs postes, juste après la promulgation des dispositions de la paix et de la Réconciliation nationale. Evaluant la charte pour la paix et la réconciliation nationale, critiquée par certaines parties qui estiment qu'elle "n'a pas porté ses fruits et a consacré l'impunité et l'injustice", Me Azzi a souligné que les mesures prises dans le cadre de cette charte, ont permis de reserrer l'étau autour des terroristes en Algérie. Le chargé de l'assistance judiciaire de la charte pour la paix et la réconciliation nationale a estimé que des "résultats très positifs ont été réalisés à la faveur de cette politique qui sert d'exemple au monde entier". M. Azzi a déploré les tentatives de certaines parties d'exploiter le dossier à des fins allant à l'encontre des intérêts suprêmes du pays, notamment en ce qui concerne les personnes disparues. Par ailleurs, il a précisé que l'assassinat du ressortissant français "n'est qu'un scénario bien élaboré pour ébranler la stabilité de l'Algérie et l'impliquer dans une guerre mondiale contre l'organisation autoproclamée +Etat islamique+ qu'il a qualifiée de +fictive+". "Un complot est ourdi contre l'Algérie pour ébranler sa stabilité à l'instar de ce qui se passe comme est le cas de certains pays arabes", soulignant que "l'Algérie est déterminée a poursuivre sa lutte contre le terrorisme". S'agissant du nombre de terroristes abattus, le responsable a fait savoir que 192 terroristes avaient été tués en 2013 contre 220 en 2012. R. N. N° 1112 - Lundi 29 septembre 2014 ECONOMIE Les DEBATS 5 Projet du nouveau code des investissements Un cadre législatif ouvert sur l'entreprise Avec le nouvel acte terroriste qui a coûté la vie, la semaine passée, à un touriste étranger en Algérie, certains commentaires de presse se sont précipités dans des analyses consistant à prévoir la "glaciation" de la relation avec les partenaires économiques de l'Algérie ; ces derniers seraient gagnés par la peur et la tentation de dramatiser la situation. financière sont loin de suffire à porter la dynamique d'investissement. Au cours de ces trois dernières années, l'Algérie a régressé dans le classement des dix premiers pays africains qui ont capté les IDE. En 2010, notre pays figurait sur la liste du top des dix pays africains qui avaient engrangé environ 39 milliards de dollars d'investissements étrangers. En 2013, avec 1,69 milliards d'IDE, l'Algérie ne figure pas sur cette liste. Avec 1,49 milliards en IDE captés en 2012, l'Algérie a été classée à la 17e place sur les 54 pays du continent africain et à la........ 13e place sur 21 pays arabes. Des choix dictés par l'évolution de l'économie nationale Par Saâd Taferka R ien n'est moins sûr, selon les officiels algériens. Un acte terroriste, aussi déplorable et aussi médiatisé qu'il soit, n'est pas de nature à dissuader les investisseurs étrangers, sachant qu'en cherchant à s'installer en Algérie, les partenaires économiques sont d'abord à la recherche de leurs affaires et non d'un quelconque acte de "charité" pour l'Algérie. Et les affaires comportent naturellement des risques. Des risques mesurés. Et l'Algérie de 2014 est loin de celle des années 1990. Si l'on s'en tient par exemple aux sept dernières années, les investissements directs étrangers (IDE) ont connu des oscillations qui n'ont rien à voir avec la situation sécuritaire du pays. Le montant des IDE en 2008 était de 2,63 milliards de dollars. En 2009, il passe à 2,74 mds. Il évolue presque dans les mêmes proportions jusqu'à 2012 pour descendre à 1,49 milliards de dollars. L'année dernière, le montant des IDE était de 1,69 milliards. Il semble que toutes les analyses faites, depuis le milieu des années 2000 jusqu'à 2013, sur les difficultés à attirer les investissements étrangers, soient les mieux outillées et les plus argumentées en focalisant le regard sur le climat des affaires ou l'environnement général de l'entreprise. Cet environnement tient à la fois du milieu administratif bureaucratisé, de l'accès au foncier pour lequel il faut faire des efforts herculéens, de l'accès au crédit dont les prestations manquent de pertinence et d'ingénierie financière et de la tentation corruptrice qui a gangréné le corps social et administratif algérien. Autrement dit, il n'a été relevé à aucun moment de considération relative à la situation sécuritaire du pays, même si de temps en temps des actes se commettaient ici et là, particulièrement sur les services de sécurité algériens. Les entreprises étrangères, contraintes par le climat de crise financière qui avait balayé l'Europe depuis 2008, sont tentées de faire fructifier leurs affaires ailleurs, sous d'autres cieux où les facteurs de compétitivité et les avantages comparatifs sont présents. Si ce n'est pas une délocalisation en bonne et due forme, c'est du moins une filialisation qui prend pour destination principale l'Afrique et l'Asie. Par ailleurs, les agences d'assurance des investissements à l'étranger ont revu nettement à la baisse le risque-pays sur le plan sécuritaire s'agissant de l'Algérie. Par exemple, la Coface française signale sur son site, non encore mis à jour par rapport à l'attentat de la semaine passée, que "si la situation sécuritaire semble s'être relativement améliorée, l'activisme de groupes islamistes radicaux s'est intensifié aux frontières sud du pays, comme l'illustre l'attaque terroriste, mi-janvier 2013, de l'important site gazier d'In Aménas. Cela accroît donc la prudence de certaines firmes étrangères". C'est là une "révolution" dans le type d'appréciation que cette agence d'assurance a l'habitude de faire à l'endroit de notre pays, particulièrement pendant les années 1990. S'agissant des contraintes qui se mettent au travers du mouvement d'investissement et de certaines faiblesses de l'économie algérienne, la Coface relève la "forte dépendance envers les hydrocarbures et problèmes d'utilisation de cette rente, le poids économique excessif du secteur public, le taux de chômage élevé des jeunes et les lourdeurs bureaucratiques et environnement des affaires problématiques"; comme elle met en relief certains atouts ou potentialités de notre économie : "importantes réserves de pétrole et de gaz ; potentiel dans les domaines des énergies renouvelables et du tourisme ; solide situation financière extérieur (très faible endettement extérieur, énormes réserves de change); politiques publiques visant une diversification économique". Comment drainer les IDE ? La dernière observation- politiques publiques visant une diversification économique- renvoie pourtant à une stratégie en cours d'élaboration, qui compte s'appuyer sur le nouveau code des investissements, élaboré par le ministère de l'Industrie et des Mines et qui sera soumis dans les prochaines semaines à l'examen de l'Assemblée populaire nationale. Le premier responsable du département ministériel dit espérer, dans une intervention au milieu du mois en cours faite à la Radio nationale, que ce nouveau code, qui se base sur les contraintes rencontrées sur le terrain, ouvre grandes les portes des opérations d'investissements aussi bien nationaux qu'étrangers. Cela est devenu une impérative nécessité d'autant plus que les autorités politiques du pays ont fixé un taux de croissance de 7 % d'ici 2019, et ce, à travers le nouveau plan quinquennal 2015-2019 annoncé en mai dernier par le président de la République. Ce plan verra sa maquette définitive se fixer à partir de la fin 2014, avec les apports et les correctifs qui sont introduits par les secteurs d'activités concernés. En effet, sans modification- dans le sens d'une ouverture et d'une amélioration ambitieuses- des textes législatifs inhérents aux opérations d'investissement, le taux de croissance espéré pour 2019 risque de rester une simple profession de foi. Le ministre de l'Industrie et des Mines annonce que la règle de 51/49 % sera maintenue dans le nouveau code des investissements. Elle sera même élargie aux opérations de commerce de gros. Il est attendu de la nouvelle législation de conférer à notre pays plus d'attractivité et d'opportunité par rapport à la demande étrangère relative à l'investissement. On compte instaurer une logique de gagnant-gagnant. Les investisseurs étrangers ne se sont pas bousculés au portillon de l'Algérie principalement pour des raisons liées au climat des affaires qui a été contraignant, voire parfois dissuasif. Notre pays a engrangé quelque 1,69 milliards de dollars d'investissements directs étrangers en 2013 ; un chiffre faible comparé à nos voisins et à certains pays d'Afrique, d'Amérique latine ou d'Asie qui ont à peu près le même poids économique que l'Algérie. Des analystes de la scène économique algérienne- experts nationaux et étrangers- estiment que, avec un autre environnement administratif, fiscal et foncier, et avec une franche lutte contre la corruption, l'Algérie aurait été en mesure de drainer jusqu'à 8 milliards de dollars en IDE et d'avoir une croissance du produit intérieur brut d'au moins 6 à 7 %. Les potentiels partenaires économiques de notre pays font valoir que la relative stabilité politique du pays et son aisance Le projet du nouveau code des investissements compte non seulement faciliter les opérations d'investissements, aussi bien pour les entreprises algériennes que pour les partenaires étrangers, mais également orienter ces mêmes investissements sur la palette d'activités qui permettent une meilleure diversification de l'économie par rapport à l'hégémonie des hydrocarbures. Le vrai pari est justement à ce niveau. L'économie algérienne est étouffée par la logique rentière. Des métiers entiers sont en train de se perdre aussi bien dans les grandes filières (bâtiments, travaux publics, production industrielle, textile, cuir, agroalimentaire) que dans l'artisanat. L'asphyxie dont souffre le reste de l'économie nationale est censée être jugulée par des incitations à de nouveaux investissements créateurs de richesses et d'emplois. Sur le plan réglementaire, le projet du nouveau code des investissements prévoit des changements dans le fonctionnement de l'Agence nationale du développement industriel (ANDI). En effet, après avoir été chargée de faire valoir et de mobiliser les avantages (fiscaux, douaniers,…) dont doivent bénéficier les entreprises qui projettent des investissements dans notre pays, tout en veillant au suivi des investissements réalisés, afin d'étudier leur conformité au projet initial, l'ANDI se verra attribuer une mission consistant à faciliter les opérations d'investissement. "Les avantages (qui étaient auparavant mobilisés par l'ANDI) seront accordés par la loi et non pas par l'Agence de développement des investissements", a expliqué au début du mois en cours le ministre de l'Industrie et des Mines, en précisant que "l'octroi de ces incitations se fera systématiquement au cours de l'inscription au registre du commerce et lors de la création de la société (…) Le travail de l'ANDI consistera à attirer l'investisseur, l'aider à créer son entreprise et à intégrer le marché". La chute, même relative, des prix du pétrole au cours de ces dernières semaines corrobore les choix d'une diversification accrue de l'économie nationale. La mise en œuvre de ces choix ne peut se faire que dans un cadre législatif clair, transparent, antibureaucratique et ouvert sur l'entreprise. S. T. ECONOMIE 6 Les DEBATS Matériaux de construction Les importations poursuivent leur hausse La facture des importations des matériaux de construction de l'Algérie a atteint 2,25 milliards de dollars (mds usd) durant les huit premiers mois de 2014, contre près de 2,11 mds usd à la même période de l'année précédente, soit une hausse de 7 %, a indiqué à l'APS, le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis). L es quantités importées des principaux matériaux de construction (ciments, rond à béton et bois) sont passées à 7,1 millions de tonnes entre janvier et août 2014 contre 6,3 millions de tonnes sur la même période de 2013, (hausse de 13,7 %). Par catégorie de produits, la valeur des importations du ciment a grimpé de 31 % avec une facture de 373,5 millions usd contre 285,3 millions usd à la même période de l'année dernière, précisent les chiffres provisoires du Cnis. Les quantités du ciment importées ont augmenté de près de 28 %, passant de 3,2 millions de tonnes à 4 millions de tonnes. Concernant le bois, le Cnis a relevé que les importations de ce produit ont connu une augmentation de 20,4 %, puisque la valeur des importations est passée de 488,3 millions usd à 588 millions usd. Les quantités importées ont totalisé, durant les 8 mois de l'année en cours, un volume de 1,03 million de tonnes contre 0,96 million de tonnes à la même période en 2013 (hausse de 7,8%). Par ailleurs, il est constaté que malgré un recul de 3 %, la facture des importations du rond à béton est la plus élevée puisqu'elle a atteint 1,29 milliard usd contre 1,33 milliard usd à la même période en 2013, tandis que les quantités importées ont connu, pratiquement, une stagnation à 2,01 millions de tonnes. En 2013, les importations de l'Algérie des matériaux de construction avaient reculé de près de 2 %, totalisant 2,98 milliards usd, malgré une hausse de plus de 20 % des quantités qui ont atteint 8,66 millions de tonnes. Cette augmentation des quantités a été tirée essentiellement par la hausse des importations du ciment (55 %) et du bois (5 %), alors que celles du fer et de l'acier ont reculé de 11,4 % durant 2013. Selon le ministère de l'Industrie et des mines, l'Algérie devrait cesser d'importer du ciment d'ici 3 à 4 ans, et ce, grâce au renforcement de ses capacités de production nationale avec le lancement d'une dizaine de projets de réalisation de cimenteries en 2014. Le déficit de l'Algérie en ciment dépasse actuellement les 5 millions de tonnes/an, alors que la production nationale actuelle est de plus de 18 millions de tonnes/an. Le développement de la filière ciment figure parmi les priorités du gouvernement pour atteindre une production de 20 millions de tonnes/an à l'horizon 2016 et 29 millions de tonnes en 2018. Reda A. Depuis Aïn Defla Nouri lance la campagne agricole 2014L e ministre de l'Agriculture et du développement rural, Abdelouahab Nouri, a procédé, lundi à Ain Defla, au lancement de la campagne agricole 2014-2015, coïncidant avec la célébration de la journée nationale de la vulgarisa- tion agricole. M. Nouri a également procédé, dans ce sillage, au lancement de la campagne labours-semailles de cette saison agricole au niveau de la ferme Zerouala, située dans la commune de Arib. Le ministre a assuré, à cet égard, que toutes les dis- positions ont été prises par les pouvoirs publics pour le bon déroulement de la campagne labours-semaillles, notamment en ce qui a trait aux aspects techniques et organisationnels. M. Nouri a mis en exergue, à cet effet, l'impor- tance d'un recours à une mécanisation plus poussée des moyens utilisés dans l'agriculture ainsi qu'à l'utilisation des engrais pour assurer la modernisation du secteur et atteindre des rendements quantitatifs et qualitatifs. R. E. Secteur du bâtiment Partenariats algéro-tunisiens prévus D es partenariats algéro-tunisiens seront mis en place entre des sociétés publiques et privées du secteur du bâtiment des deux pays afin de lancer des chantiers de construction en Algérie et en Tunisie, a fait savoir dimanche à Alger, le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville. "Un partenariat sera créé entre des entreprises algériennes et tunisiennes pour aboutir à des résultats concrets dans les prochains mois, ce qui coïncide avec le nouveau plan quinquennal", a indiqué M. Abdelmadjid Tebboune à la presse à l'issue d'une séance de travail avec le ministre tunisien de l'Equipement, de l'environnement et du développement durable, M. El Hadi Larbi. Le ministre tunisien se trouve à Alger depuis samedi pour une visite de trois jours "pour étudier les opportunités offertes aux opérateurs économiques dans le secteur du bâtiment", a poursuivi M. Tebboune. Le ministre a fait état des "bonnes relations" entre les deux pays en rappelant la visite effectuée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Tunis au début du mois de septembre. Par ailleurs, M. Tebboune a considéré que certains textes méritaient d'être revus et a aussi évoqué des facilitations pour que des groupements algéro-tunisiens soient créés afin de permettre aux Tunisiens d'entamer leur activité en Algérie dans ce secteur, de même que pour les Algériens qui pourront activer dans ce pays voisin. "Nous allons créer un comité technique regroupant des architectes et des entrepreneurs pour atténuer l'effet de la bureaucratie", a encore avancé M. Tebboune. De son côté, le ministre tunisien a souligné que cette visite faisait suite "au flux des échanges entre les deux pays pour promouvoir le partenariat mutuel dans les domaines économiques et sociaux". R. A. N° 1113 - Mardi 30 septembre 2014 Forum économique mondial Bouchouareb présente la nouvelle stratégie de développement industriel Le ministre de l'Industrie et des mines, M. Abdesselam Bouchouareb, a présenté dimanche à Istanbul les principaux axes et objectifs de la nouvelle stratégie de développement industriel de l'Algérie. Dans une allocution prononcée lors du Forum économique mondial qui se tient à Istanbul (Turquie), M. Bouchouareb a affirmé que le projet de relance industrielle en Algérie était essentiellement destiné à "moderniser, harmoniser et intégrer le tissu industriel national et de le porter aux standards internationaux d'excellence et de compétitivité". La gouvernance des entreprises figure parmi les axes de ce nouveau projet à travers des actions d'incitation, de régulation et d'organisation ainsi que d'une adaptation de la réglementation en cours, a indiqué le ministre. La nouvelle approche des pouvoirs publics en matière de relance et de développement industriel porte également sur la promotion de l'économie numérique, la mise en place d'instruments et modes de financements flexibles et modernes et l'encouragement de l'excellence et de l'innovation. Il s'agit aussi de faciliter la création des entreprises, d'améliorer l'attractivité de l'Algérie pour les investisseurs étrangers et d'encourager la délocalisation d'entreprises internationales de référence vers l'Algérie, a précisé M. Bouchouareb. A cet effet, une dizaine de secteurs "à fortes synergies" sont identifiés pour la mise en oeuvre de cette nouvelle politique à savoir l'industrie automobile et mécanique, la pharmacie et l'industrie chimique et pétrochimique, le traitement de l'eau et l'environnement, l'industrie agroalimentaire, le transport ferroviaire, l'industrie textile et le BTPH, a expliqué M. Bouchouareb devant les participants au Forum. "L'Algérie présente toutes les caractéristiques pour figurer dans un horizon proche parmi les pays émergents et le rôle de l'industrie est de donner corps à cette ambition", a-t-il souligné à ce propos, rappelant, au passage, de l'objectif fixé par les autorités algériennes d'atteindre une croissance économique de 7 % d'ici 2019. Evoquant, en outre, la restructuration du secteur public marchand, le ministre a affirmé que cette action "est lourde avec un choix résolu pour l'autonomisation des entreprises et l'encouragement de l'initiative et de l'innovation". Dans cette optique, les entreprises publiques sont organisées par filières en groupes industriels favorisant ainsi "les synergies et les complémentarités", a noté M. Bouchouareb. Selon le ministre, cette restructuration intervient suite à un processus d'assainissement à la faveur duquel les entreprises publiques seront désormais en mesure de nouer des partenariats. "Notre objectif est de permettre à ces entreprises d'atteindre la taille critique pour l'avantage concurrentiel et, aussi, avoir la flexibilité et la réactivité pour s'adapter au changement", a-t-il précisé. Cette réforme inclut "une modulation des avantages accordés en fonction des politiques de l'Etat, un encouragement de l'investissement étranger ainsi qu'une facilitation et un accompagnement des investisseurs", a-t-il expliqué. Dans le même contexte, le principe du 51/49 % lié à l’investissement étranger a été maintenu et élargi au commerce de gros et de détail, a ajouté le ministre. Par ailleurs, il a relevé que l'Europe, qui n'a jamais souffert de rupture d'approvisionnement venant de l'Algérie, apprécie le pays à sa juste valeur "comme une source fiable et de fort potentiel", exprimant son souhait pour que ce partenariat énergétique "soit le déclencheur d'une nouvelle dynamique qui ouvrira de réelles perspectives stratégiques à l'industrie algérienne tout en stimulant le développement scientifique et technologique". Le sommet régional (Europe, la région MENA et Eurasie) du Forum économique mondial, qui a ouvert ses travaux dimanche à Istanbul, se déroule en présence d'un millier de participants parmi les représentants des gouvernements, les milieux d'affaires et de la société civile de plusieurs pays d'Europe, du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et de l'Asie centrale. Cette rencontre de deux jours est axée sur quatre thématiques principales : l'avenir de la région et la prochaine présidence du G20 par la Turquie, les dynamiques de changement de l'énergie dans la région, de la construction d'entreprises et d'économies inclusives et les infrastructures comme une plate-forme matérielle et numérique pour la croissance. Le sommet a pour principal objectif d'aider les investisseurs des entreprises et compagnies régionales et internationales à analyser et à s'adapter aux modifications en cours au sein des économies nationales. R. E. N° 1113 - Mardi 30 septembre 2014 TOURISME Zone d'expansion touristique de Bouzedjar Les DEBATS 7 Dans un plaidoyer de la ministre de tutelle Lancement des travaux d'un premier projet Appel à développer un tourisme de «qualité» Les travaux de réalisation d'un premier projet d'investissement au niveau de la zone d'expansion et de sites touristiques (ZEST) de Bouzedjar (30 km de Aïn Témouchent) ont été lancés dernièrement, a-t-on appris, dimanche, en marge de portes ouvertes sur le tourisme. Le gouvernement est déterminé à développer le secteur du tourisme à travers la réalisation de projets touristiques de «qualité», a indiqué, dimanche à Alger, la ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Nouria Yamina Zerhouni. «J'ai tenu à vous réitérer la volonté affirmée du gouvernement à développer le secteur du tourisme tel que l'a exprimé le président de la République à travers son programme politique par la réalisation de projets touristiques de qualité», a déclaré M Zerhouni lors d'une cérémonie de signature d'un accord de réalisation d'un hôtel 4 étoiles à Skikda entre la chaîne hôtelière espagnole Barcelo hôtels et l'entreprise algérienne Rania Land SARL. Elle a affirmé que l'Etat «encourage» les opérations de partenariats pour la gestion des installations hôtelières aux normes internationales, affirmant que «nos établissements ont grandement besoin de se conformer aux règles de gestion comme cela se fait dans le monde». De son côté, l'ambassadeur d'Espagne en Algérie, Alejandro Polanco, a salué la concrétisation de cet accord qui devra, a-t-il dit, «booster» davantage la coopération économique entre les deux pays. L'ouverture du Barcelo Skikda Bordj El-Amine qui compte 178 chambres et deux restaurants, est prévue pour le deuxième trimestre 2015. Reda A. me Souk Ahras Réhabilitation des infrastructures thermales I l s'agit d'un projet portant réalisation d'un camping pilote de 160 lits sur environ deux hectares, ont précisé des cadres de la direction du tourisme et de l'artisanat. Cette première ZEST approuvée par les différentes institutions locales et centrales a fait l'objet d'un décret de création qui lui permettra de disposer d'un total de 4.400 lits au profit du secteur du tourisme, ce qui générera 2.445 postes d'emploi directs et 3.790 autres indirects, a-t-on ajouté. Cette ZET sera dotée, entre autres, d'une gare routière, d'un village de vacances, une forêt récréative, un théâtre de plein air et un centre d'animation et de loisirs. Cinq autres projets destinés à cette zone ont reçu un avis favorable du Calpiref qui a traité, au mois de juin dernier, un total de 178 projets. Pas moins de 41 autres projets ont été approuvés par le Calpiref à travers les ZEST de Sassel (1 projet), Terga (18), Hammam Bouhadjar (11), outre 11 projets approuvés au niveau du POS marine de Rachegoune au niveau de la plage Madrid, a-t-on encore indiqué. A rappeler que sept autres ZEST sur dix que compte la wilaya de Aïn Témouchent ont été adoptées par l'APW lors de sa dernière session. Il s'agit notamment de celles de Sbiâat (160 lits), Sassel (1.100), Terga (3.140), Chatt El-Hillal (1.210), Rachegoune (1.410) et Hammam Bouhadjar (3.190). Organisées au siège de la direction du tourisme et de l'artisanat à l'occasion de la célébration de la journée mondiale du tourisme, les portes ouvertes ont mis en exergue les différentes facilités accordées aux investisseurs désireux réaliser des projets au niveau de ces ZET. Durant la saison estivale en cours, la wilaya de Aïn Témouchent a reçu pas moins de 14 millions d'estivants au niveau de ses 18 plages autorisées à la baignade, a-t-on évoqué lors Cette manifestation d'information. Riad D. Pour promouvoir l'investissement touristique Nécessité de lever les contraintes administratives L es participants à une rencontre sur l'investissement touristique, organisée dimanche à Ouargla, ont appelé à lever les contraintes administratives afin de booster l'investissement touristique dans la wilaya. Lors de cette rencontre, organisée à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale du tourisme, les intervenants ont mis l'accent sur la nécessité de lever les contraintes administratives liées à la complexité des procédures, notamment pour l'accès au foncier et l'établissement du permis de construire. Ils ont plaidé, en outre, pour l'accompagnement des porteurs de projets, l'éradication de la bureaucratie et l'encouragement de l'investissement hors hydrocarbures dans cette wilaya qui dispose d'un potentiel touristique diversifié. En plus de l'esprit touristique devant animer les différentes catégories de la société, en vue de susciter une synergie entre le développement du secteur du tourisme et société, les orateurs ont insisté sur l'encouragement de la formation touristique et de la création de microprojets dans le secteur du tourisme et de l'artisanat, par le biais des différents dispositifs d'aide à l'emploi. Dans ce cadre, le directeur de wilaya du secteur, Abdallah Belaïd, a passé en revue les différentes mesures incitatives visant à promouvoir l'investissement touristique dans les régions du Sud du pays et des hauts plateaux. Il a notamment évoqué, à titre illustratif, l'allégement fiscal de 17% à 7 % concernant la taxe sur la valeur ajou- tée (jusqu'au 31 décembre 2019), prévu par la loi de finances 2009, en plus de l'abattement de 50% à 90% sur le montant de la redevance locative annuelle fixée par les Domaines sur la concession de terres appartenant à l'Etat et destinées à accueillir des projets d'investissement, comme prévu par la loi de finances complémentaire 2011, a-t-il précisé. Initiée par la direction du tourisme et de l'artisanat (DTA) de la wilaya de Ouargla, cette rencontre s'est déroulée, à la Maison de la culture Moufdi Zakaria, en présence des cadres de la DTA, de la direction de l'action sociale, des investisseurs dans le secteur du tourisme, et des gérants d'agences de voyages. R. N. Un investissement public de 31,5 millions de dinars a été consenti à Souk Ahras, au titre de l'exercice en cours, pour la réhabilitation de plusieurs infrastructures thermales, a-t-on appris, dimanche, auprès du directeur du tourisme, Zoubir Boukaâbache. Ces moyens sont notamment destinés à la mise à niveau des stations thermales d'ElKhengua et de Hemimine dans les communes de Zaârouria et de Machroha, et l'aménagement de trois infrastructures similaires situées dans les communes d'Ouled Driss, Ouilene et Taoura, a indiqué le même responsable. Selon M. Boukaâbache, sept zones d'expansion touristique (ZET) seront prochainement aménagées près des localités de Aïn Zana, Ouled Moumène, Madaure, Machrouha et Khemissa. La commune de Machrouha, dont le «potentiel touristique est avéré», abritera un complexe sportif et de loisirs, des chalets, un hôtel ainsi que des structures pour la pratique des sports équestres, a encore ajouté la même source. Le directeur du tourisme a conclu en affirmant que la wilaya de Souk Ahras «s'efforce de valoriser ses atouts naturels et archéologiques, en incitant les investisseurs à occuper le créneau du tourisme». R. N. Barrage de Beni Haroun Réalisation prochaine d'une plage artificielle La première plage artificielle sur les berges du barrage géant de Beni Haroun (Mila) verra le jour «avant l'été 2015», a affirmé le wali, Abderrahmane Kaddid, en marge de la célébration de la Journée mondiale du tourisme. Le chef de l'exécutif local a précisé que cette plage sera aménagée dans la commune de Grarem Gouga, à hauteur du pont sur le Rhumel, enjambant le plan d'eau du barrage. Le projet dont la réalisation ne prendra que «quelques mois», est à l'heure actuelle au stade à l'étude technique, a souligné le responsable. M. Kaddid a souligné que cet aménagement dont ont longtemps rêvé les amateurs de baignades et de farniente au bord de l'eau, permettra de mettre fin aux noyades dans les eaux du barrage qui emportent chaque années plusieurs jeunes privés de piscines dans cette région située sur l'axe menant vers la côte jijelienne. Par ailleurs, le directeur du tourisme, Abdallah Achouri, a annoncé la validation par les parties concernées des études techniques de huit Zones d'expansion touristique (ZET) dans la région de Beni Haroun, en l'occurrence dans les communes de Grarem Gouga, de Hamala, de Tassaâdane Heddada et de Tessala Lemtaï. La plus importantes parmi ces ZET couvrira un millier d'hectares du domaine public. La journée mondiale du tourisme a été célébrée à la maison des métiers et de l'artisanat traditionnel de Mila où l'on a annoncé, pour l'occasion, la réalisation attendue de huit infrastructures touristiques et hôtelières, destinées à améliorer les capacités d'accueil. R. C. 8 Les DEBATS RÉGIONS N° 1113 - mardi 30 septembre 2014 Oran Retard dans la réalisation des projets Les projets en retard à Oran seront tous concrétisés, a déclaré, dimanche, le wali, M. Abdelghani Zaâlane, lors d'une rencontre consacrée aux opérations non lancées, regroupant les directeurs exécutifs et des élus locaux. Tissemsilt Une route impraticable suite à de fortes pluies De fortes pluies accompagnées de rafales de vent, qui se sont abattues dimanche soir dans la wilaya de Tissemsilt, ont rendu impraticable le tronçon de la route nationale 19 reliant les communes de Lardjem et Tissemsilt, a-t-on appris des services de la protection civile. Elles ont provoqué également des infiltrations d'eau dans plusieurs maisons dans les communes de Lardjem et Theniet El-Had et le village Ras El-Mou (commune de Sidi Abed), selon la même source, qui a signalé que les agents de la protection civile ont porté secours à une personne coincée sur un arbre au douar El-Messous (Lardjem). Les agents de la protection civile appuyés par des éléments de l'unité de wilaya d'assainissement poursuivent leurs efforts d'évacuation des eaux des maisons submergées et de rétablissement de la circulation automobile et des piétons, notamment dans les grandes villes dont Theniet ElHad, a-t-on ajouté ne déplorant aucune perte humaine. Pour sa part, le service de météorologie de Aïn Bouchekif (Tiaret) prévoit une persistance des pluies dans les 48 heures à venir dans la wilaya de Tissemsilt. R. R. Mascara De nombreux emplois créés grâce à l'Ansej et la CNAC «L es projets inscrits depuis plusieurs années à l'indicatif de la wilaya d'Oran et qui n'ont pas encore été lancés, sont tous maintenus en vue de leur concrétisation», a-t-il ajouté en présidant la séance de travail tenue à l'hémicycle de la wilaya. «Aucune opération n'a été annulée à Oran», a assuré le chef de l'exécutif qui a instruit les différents responsables sectoriels à «entamer dans les meilleurs délais les études ou les travaux de réalisation afférents, tout en les enjoignant à davantage de rigueur dans le suivi». Les engagements pris par les directeurs exécutifs lors de cette séance de travail font ressortir que les projets en question seront lancés avant la fin de l'année en cours. L'infructuosité de cer- tains appels d'offres (coûts prévisionnels des marchés) figure parmi les explications majeures avancées par les participants pour expliquer les retards accusés. La rencontre s'est tenue en présence du secrétaire général de la wilaya, du président de l'Assemblée populaire de la wilaya (P/APW) et du directeur de la programmation et du suivi budgétaire. Les responsables sectoriels se sont notamment imprégnés des procédures à suivre conformément à la législation pour impulser la dynamique nécessaire à la réalisation des projets. Entre autres opérations inscrites, l'élaboration d'un schéma directeur d'assainissement, la mise en place de systèmes de protection contre les inondations, la création de nouveaux marchés publics, la réhabilitation de trois gares routières et l'aménagement de plusieurs équipements publics. Le directeur des ressources en eau a fait savoir, quant à lui, que le problème occasionné aux riverains par les émanations de la Station d'épuration (STEP) d'El-Kerma sera «définitivement réglé dans quelques semaines», et ce, à la faveur d'un système spécifique dont l'installation a été confiée à une entreprise étrangère spécialisée dans ce domaine. La rencontre, qui intervient à la veille d'une nouvelle session de l'APW, a été également marquée par l'observation d'une minute de silence à la mémoire de feu Yahia Sebih, directeur du tourisme et de l'artisanat de la wilaya d'Oran, décédé dernièrement. Bilal L. Ghardaïa Une importante récolte de maïs attendue U ne récolte de maïs, avoisinant les 218.000 quintaux, est attendue pour la campagne automnale qui a débuté à la deuxième quinzaine de septembre en cours, a-t-on appris auprès de direction de wilaya des services agricoles (DSA). La culture de maïs, circonscrite principalement dans les localités de Hassi Lefhal, Hassi El-Gara et ElMenéa, au sud de la wilaya, et à laquelle une superficie globale de 2.085 hectares irriguée sous pivot lui a été consacrée, est «prometteuse» dans la région, au vu du comportement de cette plante céréalière, a indi- qué le chef de cellule du plan de développement agricole à la DSA, Khaled Djebrit. Cette récolte prévisionnelle de maïs, suivie d'une importante production fourragère qui en découle, permettra d'alimenter essentiellement le cheptel bovin laitier de la wilaya estimé à plus de 3.000 têtes, selon le même responsable. La superficie exploitée a été réservée à la culture du maïs en grain, à la faveur d'une convention signée entre une trentaine d'exploitants privés de Ghardaïa et l'Office national d'aliment de bétail (ONAB), dans le cadre d'une stratégie mise en place par le ministère de l'agriculture, en vue d'encourager et d'intensifier la culture du maïs en grain et fourrager pour réduire la facture d'importation d'aliment de bétail et permettre l'essor en Algérie des filières lait et viandes (rouge et blanche), a expliqué M. Djebrit. 1.855 hectares, consacrés à la production de maïs en grain et 230 hectares pour le maïs ensilé sous-pivot, ont été ensemencés en juillet, signale le même responsable, en précisant que l'opération d'ensemencement de maïs permet aux céréaliers de la wilaya d'assoler leurs terres après la moisson du blé, fin juin, et avant d'entamer la nouvelle campagne de semence de blé, prévue au début de janvier. Une production globale estimée à 118.000 quintaux de maïs avait été engrangée dans la wilaya de Ghardaïa la saison écoulée, sur une superficie emblavée sous-pivot de 1.652 hectares. La première expérience pilote de culture de maïs dans la région de Ghardaïa a été effectuée, sur 100 hectares, en 2011, avant d'être étendue dans le cadre de la nouvelle politique agricole destinée à réduire les importations et élargir la gamme de production de céréales. du bétail et de volaille. Asmaa A. L'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) et la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) ont contribué, durant les 7 premiers mois de l'année en cours dans la wilaya de Mascara, à la création de 1.009 entreprises générant 2.409 emplois, a-t-on appris dimanche auprès du directeur de l'emploi. Pas moins de 488 projets en agriculture ont été agréés et financés créant 1.038 emplois, ainsi que 101 projets en transport de voyageurs, 92 en transport de marchandises et 98 en services. Les projets inhérents à l'industrie, bâtiment, habitat et maintenance ont attiré un grand nombre de jeunes. Ainsi, le nombre de projets financés en industrie a atteint 83 pourvoyant 267 postes d'emploi. Le secteur du bâtiment et des travaux publics a enregistré 71 projets durant cette période, alors que celui de la maintenance (13 projets). R. R. Tizi Ouzou Réhabilitation prochaine de 24 écoles Une enveloppe de 180 millions de dinars a été dégagée sur le budget de la commune de Tizi Ouzou, pour le financement de travaux de réhabilitation de 24 écoles primaires, a indiqué dimanche le chef de la daïra. Les travaux ont été déjà lancés au niveau des écoles du chef-lieu de wilaya, notamment au niveau des plus anciennes et qui ont subi de nombreuses dégradations. La réparation de ces écoles contribuera notamment à l'amélioration des conditions de scolarité des enfants, a estimé Doumi Djillali. 48 classes et de 5 blocs scolaires de type B1, du cycle primaire sont entrain d'être réalisés sur un total de 110 classes et 19 blocs prévus à la réception à l'horizon 2016, selon une situation présentée récemment par le directeur des équipements publics, Banouh Mustapha, en conseil de wilaya. Le manque de foncier, l'insuffisance des autorisations de programme, les appels d'offres infructueux et l'absence des outils de réalisation au niveau de certains sites ont été cités, par ce responsable, comme étant les facteurs principaux à l'origine du retard accusé dans la réalisation des projets du secteur éducatif dans la wilaya. Reda A. N° 1113 - Mardi 30 septembre 2014 CONFLITS Menace terroriste Ashraf Ghani investi Président Le président Barack Obama a admis que les États-Unis avaient sous-estimé la menace représentée par les djihadistes du groupe État islamique (EI) en Syrie, où la coalition cherche à tarir leurs sources de revenus en visant des infrastructures pétrolières et gazières. L jours, la coalition a également mené plusieurs raids contre des raffineries de pétrole contrôlées par ce groupe, dans le but de tarir sa principale source de financement. Les djihadistes revendent le pétrole en contrebande à des intermédiaires des pays voisins, tirant, selon des experts, des bénéfices pouvant aller de 1 à 3 millions de dollars par jour. Dans la nuit, des frappes ont également visé des positions de l'EI dans la province de Raqqa, le fief de ce groupe ultra-radical, et des silos à grains dans la ville de Minjeb, l'une des rares de la province d'Alep (nord) à être contrôlée par ce groupe sunnite ultra-radical. À la suite de l'engagement de plusieurs pays européens, dont le Royaume-Uni, dans la campagne de frappes, la Turquie pourrait décider cette semaine de s'y impliquer. Son président, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé dimanche que la Turquie ne pouvait rester "en dehors" de la coalition internationale. Il a ajouté qu'une intervention terrestre pourrait être nécessaire. Depuis plusieurs mois, la position prudente de la Turquie décevait l'Occident, mais le récent voyage de Recep Tayyip Erdogan aux États-Unis semble avoir changé la donne, de même que la libération le 20 septembre des 46 otages turcs kidnappés par l'EI à Mossoul, dans le nord de l'Irak. Le gouvernement turc doit déposer lundi un projet de mandat autorisant l'intervention des forces armées en Irak et en Syrie, dont le Parlement débattra jeudi. Outre l'EI, les raids menés la semaine passée ont visé des positions du Front al-Nosra, branche syrienne d'al-Qaida, tuant au moins 57 combattants de ce groupe, selon l'OSDH. Face à cette campagne aérienne, al-Nosra a menacé dimanche les pays occidentaux de représailles. Dans un enregistrement sonore diffusé sur Internet, le chef d'al-Nosra, Abou Mohammad al-Joulani, a appelé les peuples "d'Amérique et d'Europe" à s'opposer à leurs gouvernements et les a menacés de "déplacer la bataille" jusque dans leurs "foyers". "Vos dirigeants ne paieront pas seuls le prix de la guerre, vous allez payer le prix fort", a-t-il mis en garde. La semaine dernière, un porte-parole de l'EI avait appelé les musulmans à tuer des citoyens des pays de la coalition, et un groupe algérien lié à l'EI avait revendiqué ensuite l'exécution d'un otage français, Hervé Gourdel, kidnappé en Kabylie. En Irak, les forces progouvernementales appuyées par des raids aériens ont repoussé dimanche une attaque de l'EI contre la localité d'Amriyat al-Fallouja, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad, selon des sources de sécurité. AFP Irak Des combattants kurdes en formation en Allemagne L e ministère de la Défense d'Allemagne a indiqué dimanche que 32 combattants kurdes a commencé à se former en Bavière (sud de l'Allemagne) à l'utilisation des missiles antichar Milan de l'armée allemande, rapporte les médias. Les com- battants sont arrivés samedi et vont suivre leur entraînement à l'école d'infanterie d'Hammelburg (Bavière, sud), jusqu'au 3 octobre, a indiqué un porteparole du ministère, précisant que leur formation serait consacrée à l'utilisation des missiles antichar Milan. Samedi, le 9 Afghanistan Obama reconnaît avoir sous-estimé l'EI e directeur du renseignement national, Jim Clapper, "a reconnu qu'ils (les experts) avaient sousestimé ce qui se passait en Syrie", a déclaré Barack Obama sur la chaîne de télévision CBS en qualifiant ce pays de "Ground Zero pour les djihadistes à travers le monde". Le président américain s'était montré très réticent à intervenir au Moyen-Orient avant de lancer, le 8 août, la campagne de frappes en Irak, qui a été ensuite étendue, le 23 septembre, à la Syrie avec la participation de plusieurs pays arabes. Dans la nuit de dimanche à lundi, des avions de la coalition ont visé un complexe gazier dans la province de Deir ezZor (est), le plus grand de Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). D'après cette ONG, cette attaque a pour but de pousser les militants de l'EI à abandonner cette installation. Ces derniers Les DEBATS magazine Der Spiegel avait affirmé que l'armée allemande prévoyait de commencer sur le sol irakien à former en début de semaine les combattants kurdes à l'utilisation des armes qu'elle leur fournit pour lutter contre le groupe Etat islamique. R. I. L'économiste Ashraf Ghani a succédé lundi à Hamid Karzaï, seul homme à avoir dirigé l'Afghanistan depuis la chute des talibans en 2001, consacrant ainsi la première transition démocratique de l'histoire d'un pays toujours déchiré par la guerre à l'approche du retrait des forces de l'Otan. "Aujourd'hui, après 13 ans à la tête du gouvernement, je suis fier de transférer le pouvoir à un nouveau président", a déclaré lors d'une cérémonie officielle Hamid Karzaï, après avoir vécu au plus près la "longue guerre" toujours en cours des Etats-Unis contre les talibans. Lors de sa prestation de serment, Ashraf Ghani s'est engagé à "respecter la Constitution et les lois", à "protéger" les droits fondamentaux, à "défendre l'indépendance et la souveraineté" de l'Afghanistan, et à obéir aux préceptes de l'islam, religion d'Etat du pays. Cette transition démocratique met officiellement fin à trois mois d'une crise politique née des résultats contestés de la présidentielle du second tour de la présidentielle, qui a fragilisé davantage le pays. Ashraf Ghani et son rival Abdullah Abdullah revendiquaient tous deux la victoire lors du second tour de ce scrutin marqué par des fraudes massives. Or M. Ghani concentre ses appuis chez les Pachtounes du Sud, et M. Abdullah chez les Tadjiks du Nord, ce qui faisait craindre un embrasement, voire la partition de facto de l'Afghanistan. Mais sous la pression de l'ONU et des Etats-Unis, les deux rivaux ont accepté la semaine dernière de former un gouvernement d'union nationale dans lequel M. Abdullah héritera d'un rôle semblable à celui d'un Premier ministre. Et M. Ghani a été déclaré vainqueur de l'élection avec un peu plus de 55% des voix à l'issue d'un audit inédit et laborieux des huit millions de bulletins de vote déposés dans les urnes lors du scrutin. Le programme de la journée d'investiture avait été tenu secret pour des raisons de sécurité. Signe de la fragilité de la situation, une bombe cachée dans une voiture a explosé dimanche près du palais présidentiel, blessant un chauffeur. Et lundi matin, deux explosions ont retenti près de l'aéroport de Kaboul sans toutefois faire de victimes, selon la police locale. Peu de détails avaient aussi filtré avant dimanche concernant la liste des invités. John Podesta, conseiller du président américain Barack Obama, préside une délégation de dix personnes, alors que le président Mamnoon Hussain représente le Pakistan et le vice-président Hamid Ansari l'Inde, deux puissances régionales rivales influentes en Afghanistan. Cette première transition démocratique de l'histoire afghane dans la capitale contraste avec les combats qui font rage dans la campagne, où l'insurrection des talibans a encore gagné du terrain cet été, profitant entre autres de la crise électorale. Une offensive talibane au cours de la dernière semaine a ainsi fait une centaine de morts, dont une douzaine par décapitation, dans la seule province de Ghazni (sud), où des villageois ont ensuite pendu quatre insurgés en représailles, selon les autorités locales. Cette instabilité persiste alors que la force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) prévoit de retirer la grande majorité de ses 41.000 soldats, dont 29.000 Américains, d'ici à la fin de l'année, après 13 ans de présence. Aujourd'hui, seules 33 bases de l'Otan sont encore en opération en Afghanistan, contre 800 il y a quelques années, laissant les 350.000 soldats et policiers afghans assurer l'essentiel de la sécurité du pays. L'investiture de lundi ouvre toutefois la voie à la signature, prévue mardi, par le nouveau gouvernement d'un accord autorisant une force résiduelle de 12.500 soldats étrangers, majoritairement américains, à rester dans le pays après 2014 pour épauler et former les forces afghanes face aux talibans. Or les rebelles, avec qui les tentatives de pourparlers de paix ont jusqu'ici toujours échoué, s'opposent au maintien de cette force résiduelle et exigent le départ de l'ensemble des soldats étrangers comme condition au dialogue, qualifiant même MM. Ghani et Abdullah de "nouveaux employés américains au gouvernement de Kaboul". AFP Ukraine Sept soldats tués par un tir d'artillerie des insurgés Sept soldats ukrainiens ont été tués par des tirs d'artillerie des insurgés tard dimanche soir dans l'est du pays, a annoncé lundi l'armée. L'attaque s'est produite alors qu'ils circulaient à proximité de l'aéroport de Donetsk, bastion séparatiste. Il s'agit des pertes les plus lourdes essuyées par l'armée ukrainienne depuis l'entrée en vigueur du cessezle-feu, le 5 septembre. Agence 10 Les DEBATS FRICAINES CPI Dernière chance pour l'Ivoirien Blé Goudé L'Ivoirien Charles Blé Goudé, bras droit de l'ex-président Laurent Gbagbo, comparaît devant la CPI afin de déterminer s'il doit être jugé pour des meurtres, viols et autres crimes contre l'humanité. L 'ex-chef des «jeunes patriotes», un mouvement pro-Gbagbo extrêmement violent, est considéré par l'accusation comme l'un de ceux qui ont le plus contribué aux violences durant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 en Côte d'Ivoire, qui a tué plus de 3.000 personnes. Lors de cette audience de confirmation des charges, qui doit débuter lundi à 9h30 (7h30 GMT), le procureur Fatou Bensouda devra convaincre les juges que les éléments de preuve qu'elle a récoltés sont assez solides pour justifier un procès. Charles Blé Goudé doit s'adresser jeudi après-midi aux juges, qui ont ensuite 60 jours pour rendre leur décision. Lors de sa comparution initiale en mars, un Charles Blé Goudé souriant avait clamé son innocence des quatre chefs de crimes contre l'humanité qui lui sont reprochés, à savoir meurtre, viol, persécution et autres actes inhumains commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. «Si je suis jugé pour ce que j'ai fait et non pour ce que je suis, que je sois déclaré innocent», avait-il dit, en écho à ceux en Côte d'Ivoire qui accusent la cour de rendre une «justice de vainqueurs». Charles Blé Goudé, 42 ans, avait été arrêté en janvier 2013 au Ghana après plus d'un an et demi de cavale et extradé dès le lendemain vers la Côte d'Ivoire, avant d'être transféré en mars 2014 vers La Haye, où siège la CPI. La crise de 2010-2011 avait commencé quand le président Laurent Gbagbo avait refusé de reconnaître sa défaite à l'élection présidentielle de 2010 face à l'actuel chef de l'Etat, Alassane Ouattara. Dans son mandat d'arrêt, la CPI estime qu'il est raisonnable de croire que cet ancien fer de lance des violentes manifestations antifrançaises en 2003 et 2004 recevait des instructions de la part de Laurent Gbagbo, qui comparaît également devant les juges de la CPI, dans le cadre d'un «plan commun», pensé par M. Gbagbo et son entourage. Selon le bureau du procureur, il «donnait des instructions directement aux jeunes qui étaient systématiquement recrutés, armés, formés et intégrés à la chaîne de commandement des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes (FDS)». Il a été surnommé «général de la rue» ou encore «ministre de la rue» pour sa capacité de mobilisation. Après avoir douté de la solidité du dossier de l'accusation, les juges ont confirmé de manière définitive début septembre que Laurent Gbagbo, 68 ans, serait jugé. Une date d'ouverture du procès doit encore être fixée pour celui qui avait été le premier ancien chef d'Etat à être remis à la CPI. La Cour a également émis un mandat d'arrêt contre son épouse Simone, mais Abidjan refuse de la transférer à La Haye, au motif que la justice ivoirienne est désormais en capacité d'assurer équitablement son procès. «La présence de Charles Blé Goudé sur le banc des accusés devrait rappeler à ceux qui abusent du pouvoir pendant des conflits qu'ils ne peuvent échapper à la justice», assure Param-Preet Singh, de l'ONG Human Rights Watch. AFP Génocide au Rwanda Perpétuité confirmée en appel pour le parti au pouvoir L e Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a confirmé, hier, en appel les peines de prison à perpétuité contre les chefs du parti au pouvoir au Rwanda au moment du génocide contre les Tutsi de 1994. «La chambre d’appel, siégeant en audience publique, confirme la peine d’emprisonnement à vie prononcée par la chambre de première instance», a déclaré le juge Theodor Meron à Arusha, en Tanzanie, où siège le TPIR. Les deux hommes, Matthieu Ngirumpatse et Edouard Karemera, avaient été condamnés en première instance en décembre 2011 pour génocide et crimes contre l'humanité. AFP N° 1113 - Mardi 30 septembre 2014 Nigeria Le pétrole, un espoir de développement étouffé par Boko Haram Le pétrole découvert dans le nord-est du Nigeria pourrait apporter à cette région défavorisée le développement dont elle a un besoin vital, mais la rébellion du groupe islamiste Boko Haram empêche son exploitation. Tous les experts le disent, et le pouvoir nigérian le reconnaît, pour sortir de cet interminable conflit, la riposte militaire ne suffit pas. Pour éviter que les jeunes se tournent vers l'islamisme radical et rejoignent les rangs de la rébellion, il faut leur offrir des perspectives. Mais le conflit – qui a fait plus de 10.000 morts et 700.000 déplacés en cinq ans – empêche toute initiative de développement économique et social dans la région, et bloque en particulier l'exploitation des ressources pétrolières découvertes sous le bassin du lac Tchad. Les explorations menées dans l'Etat de Borno en 2012 laissent espérer des réserves atteignant jusqu'à trois milliards de barils de pétrole, de quoi transformer l'économie de la région. A condition que ces ressources soient bien utilisées, contrairement à ce qui a été fait dans la région pétrolifère du Delta, au sud-est du Nigeria, qui n'a que très peu bénéficié des retombées financières de l'or noir. Selon l'ancien patron de la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC), Andrew Yakubu, les projets pour débuter la production de pétrole ont été gelés à cause du conflit. Ces derniers mois, Boko Haram s'est emparé de nombreuses villes et de pans entiers de territoires dans l'Etat de Borno, qui borde le lac Tchad, multipliant massacres et exactions contre la population. Devant le danger, les géologues, les ingénieurs et tout le personnel technique ont quitté la région. «Nous avons conseillé à nos membres d'éviter la région du Nord-Est parce que nous ne voulons pas qu'ils soient tués», a expliqué Babatunde Oke, un responsable du syndicat des employés du pétrole, le Pengassan. Un haut responsable de la NNPC a assuré, à l'AFP, que des actions étaient en cours pour sécuriser les sites pétroliers contre les attaques rebelles, mais il a reconnu que «pour le moment, le projet est au point mort à cause des violences de Boko Haram». Pour l'ancien gouverneur de la banque centrale nigériane, Lamido Sanusi, un personnage respecté devenu un des plus hauts dignitaires musulmans du pays en tant qu'émir de Kano, il est pourtant crucial d'investir dans le nord du Nigeria pour stopper le mouvement de radicalisation. L'argent du pétrole pourrait servir à réduire la pauvreté, le chômage et les carences du système éducatif, autant de facteurs qui permettent aux islamistes radicaux de recruter largement parmi une jeunesse sans espoir, estime Mustapha Ibrahim, professeur de sciences politiques à l'université d'Etat de Yobe. «Nous devons nous occuper de ce malaise social pour résoudre le problème Boko Haram, et c'est possible si nous faisons bon usage de l'argent du pétrole du bassin du Tchad, quand la production commencera», insiste-t-il. «On pourra lancer des programmes économiques et sociaux qui seront efficaces sur le long terme pour lutter contre Boko Haram». Encore faudra-t-il – à condition que le conflit prenne fin – tirer les leçons des erreurs commises dans la région du Delta, d'où sortent près de deux millions de barils de pétrole par jour, faisant du Nigeria le premier producteur d'Afrique. En raison de la mauvaise gestion et de la corruption généralisée autour de la manne pétrolière, les populations du Delta n'ont quasiment pas profité des retombées financières. Au contraire, la région a plongé dans des décennies de violences, avec des attaques répétées contre les installations pétrolières et les personnels des compagnies, mêlant banditisme et revendications politiques de groupes rebelles exigeant une meilleure redistribution des richesses. La situation a été apaisée depuis quelques années, gouvernement et compagnies ayant finalement accordé de larges concessions. Le Delta a en outre été terriblement souillé par la pollution liée à la production de pétrole, par des majors internationales peu soucieuses du respect de l'environnement. «Le pétrole doit être une bénédiction et non une malédiction», plaide Debo Adeniran, de l'ONG Coalition contre la corruption des leaders. «Il faut tout faire pour éviter ce fléau» du détournement des ressources. Seule la bonne gouvernance permettra de venir à bout de l'insurrection de Boko Haram, et c'est un important défi à relever pour le Nigeria, estime le professeur Ibrahim. «Si on n'y arrive pas, le conflit avec Boko Haram ne se terminera jamais. Même si ce groupe est vaincu (militairement), une autre insurrection éclatera dans quelques années avec les mêmes causes», avertit le professeur. AFP 12 Les DEBATS EN DEBAT N° 1113 - Mardi 29 septembre 2014 La droite majoritaire, deux sièges pour le FN... CE QU'IL FAUT RETENIR DES ÉLECTIONS SÉNATORIALES Jean-Laurent Cassely et Jean-Marie Pottier déroulera aujourd’hui. Réélu avec un meilleur score que lors de sa précédente campagne (59,61%), l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin va défier Gérard Larcher, qui a présidé le Sénat de 2008 à 2011, et l’outsider Philippe Marini, président de la commission des finances. Selon L’Opinion, le match retour entre Raffarin et Larcher, qui s’étaient déjà affrontés en 2008, devrait se jouer à une dizaine de voix. Nathalie Goulet, sénatrice (UDI-UC) de l’Orne, est la seule candidate déclarée au «plateau» : comme le rappelle notre chroniqueur Olivier Biffaud, jamais le Sénat n’a été présidé par une femme, mais ses chances apparaissent très minces. Le PS devrait présenter le sénateur de la Drôme Didier Guillaume. D imanche dernier, le Sénat renouvelait la moitié de ses membres, élus au suffrage indirect par les grands électeurs (parlementaires et élus locaux) pour six ans. Voici les cinq principales leçons à retenir du scrutin. 1. La gauche n’aura gardé le contrôle du Sénat que trois ans La gauche, qui contrôlait le Sénat depuis les élections d’octobre 2011, pour la première fois dans l’histoire de la V République, perd sa majorité et n’aura gardé le contrôle de la haute assemblée que trois ans. Selon un décompte provisoire établi par le Monde, la droite et le centre droit comptent 183 sièges dans le nouveau Sénat, contre 152 à la gauche et 2 au FN. Cette majorité de droite ne signifie en revanche pas – contrairement par exemple à la situation qu’a connue l’UMP à l’Assemblée nationale entre 2002 et 2012 – une majorité absolue pour le principal parti d’opposition, qui aura besoin de l’appoint des sièges de l’UDI. e 2. Le FN fait son entrée au Sénat C’est sans doute l’un des phénomènes les plus symboliques du scrutin: le FN entre au Sénat pour la première fois de son histoire, avec deux élus. Il s’agit de David Rachline, maire FN de Fréjus depuis les élections municipales de mars, et de Stéphane Ravier, qui fait lui aussi partie de la vague FN des municipales (il est maire du 7 secteur de Marseille, qui regroupe les XIII et Jusqu’ici, le XIV arrondissements). meilleur résultat du parti de Jean-Marie Le Pen aux sénatoriales était survenu en 1998, quand l’élu des Bouches-du-Rhône Ronald Perdomo avait raté son entrée dans la chambre haute de 19 voix seulement. La formation frontiste bat par ailleurs ailleurs un record, puisque David Rachline, à seulement 26 ans, est le plus jeune sénateur de l’histoire de la V République, il faut dire que l’âge minimum pour y entrer était fixé à 30 ans jusqu’en 2011. e e e e 3. De nombreuses défaites symboliques pour la gauche Effet collatéral de la défaite de la gauche : la majorité sortante a essuyé quelques défaites très symboliques. Le vice-président PS de la commission des lois de la précédente mandature, JeanPierre Michel, sénateur depuis 2004, a ainsi été battu en Haute-Saône, et les adversaires du gouvernement y voient la sanction 5. Quel impact sur la suite du quinquennat ? directe de la politique de la majorité. Présenté comme le «héraut des homos» par Le Monde dans un portrait publié en 2013, Jean-Pierre Michel avait été rapporteur de la loi sur le mariage pour tous lors de la discussion du texte au Sénat, après avoir déjà été le rapporteur du Pacs à l’Assemblée à la fin des années 90. Le président du PRG, Jean-Michel Baylet, est largement battu dans le Tarn-etGaronne. Un échec inattendu pour celui qui avait élu pour la première fois à ce poste en 1986, et qui avait fait partie des six candidats à l’investiture présidentielle lors de la primaire ouverte de 2011 (0,64% des voix). «Il sait bien que son parti jouit d’une marge de manoeuvre plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur d’un gouvernement qu’il rêve toujours d’intégrer. Les conditions de sa nomination à un poste régalien n’étaient pas remplies lors du remaniement du mois d’août. Mais JeanMichel Baylet ne désespère pas», expliquait L’Express avant le scrutin. Cela va devenir plus compliqué... Jean-Pierre Chevènement ne se représentait pas cette fois, mais son bastion, le Territoire de Belfort, bascule : l’UMP Cédric Perrin y est élu au premier tour, avec 52,59% des voix. La gauche contrôlait le seul siège de sénateur du département depuis... 1948. Le maire de Tulle Bernard Combes, candidat en Corrèze, a été battu au second tour. Une défaite symbolique sur les terres de François Hollande puisqu’il est également, depuis juin 2012, conseiller du président à l’Elysée, en charge des relations avec les élus. Deux anciens ministres du gouvernement Ayrault ont également été battus: Thierry Repentin, ministre de la Formation professionnelle puis des Affaires européennes, en Savoie ; Anne-Marie Escoffier, ministre de la Décentralisation, dans l’Aveyron. Dans les Bouches-du-Rhône, en dehors de l’élection de Stéphane Ravier, la cuisine politique départementale se montre à la hauteur de sa réputation: en délicatesse avec le PS, Jean-Noël Guérini remporte trois sièges avec une liste sans étiquette, tandis que la candidate malheureuse aux primaires PS lors de l’élection municipale marseillaise Samia Ghali conserve son siège (le maire UMP de la ville Jean-Claude Gaudin également). Samia Ghali a dénoncé dans l’après-midi sur Public Sénat des achats de votes, accusant des candidats de «distribuer l’argent public par rapport à des voix». 4. Une bataille serrée pour la présidence Avec une majorité de sièges pour l’UMP, le prochain président du Sénat sera choisi dans les rangs de la droite, la première étape étant une primaire qui se Cette défaite est évidemment un coup dur pour la majorité gouvernementale, qui essuie son troisième revers de l’année après les municipales et les européennes : elle est d’ailleurs la conséquence directe de celle des municipales, ce que n’ont pas manqué de souligner plusieurs responsables socialistes. Elle emporte au moins deux conséquences constitutionnelles très concrètes: en cas d’«empêchement» de François Hollande, c’est un élu de droite qui assurera l’intérim de la présidence de la République; le chef de l'Etat peut difficilement imaginer lancer une révision constitutionnelle, qui suppose un vote en des termes identiques de l’Assemblée nationale et du Sénat. En revanche, la gauche va pouvoir faire continuer à voter ses lois, puisque l’Assemblée a le dernier mot en cas de désaccord entre les deux chambres. Seule consolation: cette défaite va éviter au gouvernement d’essuyer régulièrement des couacs au Sénat, où le PS avait besoin des voix de tous ses partenaires (PRG, EELV et PCF) pour atteindre la majorité absolue, ce qu’il a régulièrement échoué à faire sur des textes importants. «Hollande sera plus à l’aise avec un Sénat à droite car cela aura au moins le mérite de la clarté: les ministres sauront d’avance à quoi s’en tenir en venant défendre un texte, et les médias ne gloseront plus sur l’incapacité du gouvernement à tenir sa majorité», expliquait, le week-end dernier dans Le Monde, le chercheur Olivier Rozenberg. J.-L. C. et J.-M. P. Etat turc HUMAN RIGHTS WATCH DÉNONCE L'AUTORITARISME L’ONG Human Rights Watch (HRW) dénoncé un «recul inquiétant» en matière de respect des libertés qui menace surtout l’indépendance de la justice et de la presse sous le règne du président turc Recep Tayyip Erdogan. Dans un rapport intitulé «La dérive autoritaire menace les droits humains», l’ONG accuse le gouvernement islamo-conservateur qui dirige sans partage le pays depuis 2002 de manifester «une intolérance croissante envers son opposition politique, la contestation de rue et les critiques de la presse». Depuis la révélation en décembre dernier d’un vaste scandale de corruption qui l’a éclaboussé jusqu’à son sommet, le gouvernement turc a multiplié les initiatives, notamment par le biais de nouvelles lois, pour renforcer son contrôle sur le système judiciaire, les réseaux sociaux et les médias, et les pouvoirs des services de renseignement (MIT). Il a en outre sévèrement réprimé toutes les manifestations de rues qui lui étaient hostiles et ouvert des procès contre les acteurs de la fronde antigouvernementale de juin 2013. Selon l’ONG, au moins 5 500 personnes ont été poursuivies dans ce cadre alors qu’un seul policier a été récemment condamné pour avoir causé la mort d’un protestataire. «Le gouvernement n’a pas hésité à intervenir dans les procédures judiciaires dès lors que ses intérêts étaient menacés», relève HRW en faisant référence à la purge qui a visé plusieurs milliers de policiers et magistrats accusés de «complot» contre l’Etat. «La Turquie a peu de chances de se rapprocher de l’Union européenne si ses responsables ne prennent pas de mesures pour inverser cette tendance à la restriction des libertés et renforcer l’Etat de droit», a commenté la représentante de HRW en Turquie, Emma Sinclair-Webb. Comme d’autres associations de défense de la presse, l’ONG insiste également sur les pressions exercées par le pouvoir sur les médias. «La marge de manœuvre du journalisme indépendant, critique et non partisan s’est singulièrement réduite», dénonce HRW, mettant en exergue le procès intenté à deux journalistes du quotidien proche de l’opposition Taraf pour avoir révélé en novembre dernier le contenu d’une réunion secrète du gouvernement. Même si M. Erdogan a largement remporté l’élection présidentielle du 10 août (52 % des suffrages), son régime «semble considérer que la légitimité que lui confère sa majorité politique doit prendre le dessus sur l’Etat de droit», conclut Human Rights Watch. Le Monde N° 1113 - Mardi 29 septembre 2014 OPÉRATION TOMAHAWK SUR LE CALIFE Par Pepe Escobar L es tirs de missiles Tomahawk ont finalement repris, sous l’impulsion du novlangue. Pas moins de 42 missiles Tomahawk ont été lancés depuis un destroyer de la sixième flotte se trouvant dans la Mare Nostrum. A cela s’ajoutent les frappes infernales des F-22 et les missiles Hellfire jaillissant des drones. Une mini-opération Choc et stupeur bien soignée pour faire la fête au calife Ibrahim, alias Abou Bakr al-Baghdadi, le dirigeant autoproclamé de l’État islamique. On procède tellement de façon chirurgicale. Toutes les cibles, des dépôts d’armes «présumés» au manoir du maire de Raqqa (le QG des brutes du calife), en passant par des points de contrôle de toutes sortes, ont été dûment anéanties, avec «des dizaines» de djihadistes (120 peut-être) en prime. Toutes nos félicitations aux «plus de 40» (Samantha Power) ou «plus de 50» (John Kerry) alliés internationaux de la coalition des volontaires récalcitrants. USA n’est jamais seule, sauf que dans ce cas-ci, sa puissante escorte n’est composée, de facto, que par les habituelles dictatures aux pétrodollars du Golfe et la Jordanie, le domaine du roi Playstation, qui ne tiennent pas beaucoup à s’engager dans des «activités cinétiques». Si l’on fait abstraction du novlangue aseptisé, personne n’a vu ou entendu la puissante force aérienne que le Conseil de coopération du Golfe a déployée pour bombarder la Syrie. Il faut dire que tous ces vassaux ont une peur bleue d’annoncer à leurs populations qu’ils bombardent de nouveau un autre pays arabe. À Damas, on a dit bien docilement avoir été «informé» par le Pentagone du bombardement du territoire syrien. Mais personne ne connaît vraiment la teneur des propos du Pentagone à l’endroit de Damas. Le Pentagone dit qu’on en est qu’au tout début d’une «campagne soutenue», autrement dit, d’une guerre de longue durée, pour reprendre l’une des appellations originales de la guerre mondiale contre le terrorisme. À toutes fins pratiques, cette coalition ne regroupe qu’un protagoniste. Appelonsla l’Opération Tomahawk sur le calife. Mon nom est Khorasan Il y a de quoi tenir les F-22 en haleine. Ou peut-être pas. Les frappes à coup de Tomahawk venaient à peine de commencer qu’un missile patriot israélien Made in USA abattait un Su-24 syrien ayant prétendument «violé» l’espace aérien israélien au-dessus des hauteurs du Golan. Comme illustration explicite d’une étroite coordination avec le Pentagone, on peut difficilement faire mieux. C’est que bombarder le calife n’est pas une fin en soi. Ce n’est que le prélude discret au bombardement de Bachar Al-Assad et de ses forces armées. Sur ces entrefaites, on apprend le bombardement (huit frappes à l’ouest d’Alep) d’un fantôme appelé Khorasan, une mystérieuse cellule d’Al-Qaïda. De quoi étonner les fans du monde entier de l’école de géopolitique de Marvel Comics. Deux méchants en même temps ? Ouaip. Et le second méchant est encore plus immonde que le calife. Ce parangon de médiocrité qu’est Ben Rhodes, le conseiller national adjoint à la sécurité nationale d’Obama, a défini Khorasan comme «un groupe d’extrémistes formé d’un nombre d’individus que nous suivons depuis longtemps». Le novlangue répété à l’unisson dans l’administration Obama est que Khorasan comprend d’anciens membres d’Al-Qaïda provenant de tout le Moyen-Orient, y compris d’Al-Qaïda en Irak et de Jabhat alNosra, mais aussi du Pakistan, qui en ferait une branche ultra-radicale des talibans pakistanais. Quel fouillis. Al-Qaïda en Irak est l’embryon de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), devenu depuis l’État islamique (EI). Le Jabhat al-Nosra est la franchise d’Al-Qaïda en Syrie, avec l’assentiment de son PDG Ayman al-Zaouahiri. Ces deux groupes se détestent et pourtant, Khorasan se distingue pour avoir réuni les brutes du calife avec celles d’Al-Qaïda. Qui plus est, Washington tend à qualifier le Jabhat al-Nosra de rebelles «modérés» (tant que ce sont «nos salauds» !). Vous ne vous y retrouvez pas? Qu’à cela ne tienne ! En cas de doute, on bombarde tout le monde. Le calife, c’est déjà chose du passé. Les brutes fantomatiques de Khorasan, c’est du solide. Khorasan est tellement malveillant qu’il a réussi à convaincre le Pentagone qu’il est «proche de la phase d’exécution» d’un nouveau 11 septembre. Le fantôme dans la machine de guerre mondiale contre le terrorisme Khorasan est le fantôme idéal dans la machine de guerre mondiale contre le terrorisme, la cible d’une guerre à l’intérieur d’une guerre. Car Obama a en effet déclenché deux guerres, puisqu’il a transmis deux notifications distinctes au Congrès en vertu de la Loi sur les pouvoirs de guerre, pour viser à la fois le calife et Khorasan. Qu’estce qui se cache derrière ce nom ? Une nouvelle diabolisation à peine voilée de l’Iran (pourquoi pas ?), car le Khorasan historique, l’ancienne Parthie, englobait principalement l’Iran et une partie de l’Afghanistan. Khorasan est théoriquement dirigé par le Joker, pardon, par le grand chef d’AlQaïda Muhsin al-Fadhli, né au Koweït en 1981, un «haut responsable d’Al-Qaïda et financier» d’Abou Moussab al-Zarqaoui en Irak, pour reprendre les termes savoureux du département d’Etat. Bien que Ayman alZaouahiri, qui s’y connaît en relations publiques, ne s’en soit pas attribué le crédit, le Pentagone est convaincu qu’il a envoyé al-Fadhli dans la partie syrienne du califat pour attirer les djihadistes occidentaux munis de passeports de l’UE capables d’échapper à la sécurité dans les aéroports et de mettre des bombes dans des avions de ligne. Le département du Trésor est persuadé que al-Fadhli a même dirigé une cellule d’Al-Qaïda en Iran (les habitudes de diabolisation ont la vie dure), qui «facilitait» le déplacement des djihadistes en Afghanistan ou en Irak. Quel contraste avec le calife, ce pur produit de la société du spectacle. Khorasan, c’est l’obscurité à l’état pur. Personne ne sait combien il y a de membres, depuis quand le groupe existe et ce qu’il veut vraiment. Par contre, il y a quelque 190.000 êtres humains encore vivants laissés à eux-mêmes dans Raqqa bombardée. Personne ne parle de dommages collatéraux, bien que le dénombrement des corps ait déjà commencé. Il en sera sûrement question dans la prochaine opération de relations publiques bien léchée du calife sur YouTube. Quant aux brutes du calife, elles vont probablement adopter les tactiques de Mao et disparaître comme des poissons dans la mer. Le Pentagone va bientôt bombarder de vastes étendues désertiques pour rien, si ce n’est pas déjà le cas. «L’Armée syrienne libre», ce mythe qatari, n’existe plus. Vous ne trouverez pas non plus de djihadistes «modérés» en Syrie. Ils sont tous devenus des combattants du calife ou de al-Zaouahiri. Et pourtant, l’administration Obama est parvenue à soutirer le consentement du Congrès pour former et armer des «rebelles modérés». L’ambassadrice US auprès de l’ONU Samantha Power, NBC News Meet the Press, 21-09-2014], reine incontestée de la folie furieuse, a toutefois raison sur un point. Cette «formation» va «soutenir ces troupes dans la lutte qu’ils mènent depuis le début du conflit contre le régime d’Assad». Cette «campagne soutenue» est justement la porte dérobée qu’emprunteront les acteurs de la version remixée d’«Al-Assad doit partir». Ceux qui sont vraiment en mesure de défaire les brutes du calife n’utilisent pas de missiles Tomahawk. Ce sont les membres de l’Armée arabe syrienne (ils sont environ 35.000 à être morts au combat contre l’EIIL/EI et Al-Qaïda), les combattants du Hezbollah, les conseillers et agents des Gardes révolutionnaires iraniens et les milices kurdes. Mais n’y comptez pas. Pub 14 Les DEBATS KIOSQUE Hong Kong Les manifestants continuent de braver le pouvoir Des milliers de manifestants continuaient de braver le pouvoir, hier, à Hong Kong après une nuit d’affrontements avec les forces de l’ordre, paralysant le cœur de la ville pour exiger de Pékin davantage de libertés politiques. L a campagne de désobéissance civile qui couve depuis des semaines dans l’ancienne colonie britannique s’est brutalement accélérée au cours du week-end et Hong Kong a connu les pires troubles civils depuis son passage sous tutelle chinoise en 1997. Dans des scènes de rue chaotiques, auxquelles Hong Kong n’est guère habituée, les policiers avaient tiré dimanche jusque tard dans la nuit des salves répétées de gaz lacrymogène pour tenter de disperser les protestataires. Ces derniers s’étaient rassemblés par dizaines de milliers dans des quartiers du centre mais avaient également débordé jusque dans Kowloon, en face de l’île de Hong Kong, sur le continent. Les manifestants, qui ont aussi essuyé des jets de gaz au poivre, étaient pour la plupart vêtus de ponchos en plastique et s’étaient enveloppé le visage avec du film alimentaire pour tenter de se protéger. Dans un geste apparent d’apaisement, le gouvernement de Hong Kong a annoncé le retrait lundi à l’aube de la police antiémeute. «Les citoyens rassemblés dans la rue s’étant calmés, la police antiémeute a été rappelée», a annoncé le gouvernement dans un communiqué. En échange les manifestants sont invités à «libérer les routes occupées dès que possible pour laisser le passage aux véhicules d’urgence et rétablir les transports publics». Mais la foule des manifestants grossissait au fil des heures et dans l’après-midi, ils étaient plusieurs milliers à se masser dans le quartier d’Admiralty, principal point de ralliement des opposants proche du siège du gouvernement, selon les estimations de journalistes de l’AFP. Les militants prodémocratie ont aussi pris le contrôle d’au moins trois carrefours routiers majeurs. «Nous sommes plus optimistes aujourd’hui, les policiers ne sont pas assez nombreux pour boucler les endroits où les manifestants sont réunis», a dit, à l’AFP, Ivan Yeung, un protestataire de 27 ans qui a campé toute la nuit dans le quartier très commerçant de Causeway Bay. Plus de 200 lignes d’autobus ont été suspendues ou déviées, la circulation des tramways était perturbée et des stations de métro étaient fermées. De nombreuses écoles ont gardé portes closes, de même que bon nombre d’entreprises, perturbant l’activité économique de cette région autonome sous administration chinoise. Les étudiants, qui observent depuis une semaine une grève des cours, sont le fer de lance de la campagne de désobéissance civile lancée pour dénoncer ce que nombre de Hongkongais perçoivent comme une mainmise grandissante de Pékin sur les affaires locales. Ils avaient en particulier fait irruption vendredi dans le siège du gouvernement local avant d’en être évacués sans ménagement par la police. Devant la mobilisation estudiantine, le mouvement prodémocratie le plus en vue, Occupy Central, s’est jeté dimanche dans la bataille et a appelé ses troupes à devancer son mot d’ordre d’occupation initialement prévu pour mercredi. Extrémistes politiques Occupy Central réclame «le retrait» de la décision de la Chine et «une relance du processus de réformes politiques». Les autorités locales doivent présenter à Pékin «un nouveau rapport sur les réformes politiques qui reflète pleinement les aspirations à la démocratie du peuple de Hong Kong», a dit Occupy. Mais le président de l’exécutif, Leung Chun-ying, a demandé aux protestataires de rentrer chez eux afin de «ne pas perturber la vie quotidienne des Hongkongais». Il a également balayé les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles le pouvoir local avait l’intention de faire appel à l’armée chinoise, présente à Hong Kong. «Il n’y a absolument aucune preuve de cela», a-t-il dit. Les manifestants réclament sa démission et lui ont opposé une fin de non-recevoir. «Quiconque doté d’une conscience devrait avoir honte d’être associé à un gouvernement qui fait si peu de cas de l’opinion publique», a lancé Occupy. Selon la radio RTHK, 41 personnes blessées durant les affrontements ont été hospitalisées et 78 personnes ont été arrêtées. A Pékin, la presse officielle a dénoncé les agissements d’«extrémistes politiques» qui veulent «profiter de l’idéalisme et de l’enthousiasme des étudiants pour promouvoir une avancée démocratique». Selon le site américain China Digital Times, qui assure un suivi de la propagande chinoise, les autorités ont ordonné à tous les sites internet chinois d’enlever «immédiatement» toute information sur les manifestations de Hong Kong. AFP N° 1113 - Mardi 30 septembre 2014 Mexique Un responsable politique abattu à Acapulco Braulio Zaragoza, chef du Parti d’Action nationale (PAN) de l’Etat du Guerrero, a été abattu de trois balles dans le dos par des tireurs non identifiés sur la terrasse de l’hôtel El Mirador, à Acapulco, a annoncé la justice mexicaine. Depuis le lancement en 2006 d’une vaste offensive militaire contre les cartels de la drogue par l’ancien président Felipe Calderon, un membre du PAN, plus d’une trentaine de maires ont été assassinés. Six jours plus tôt, les autorités mexicaines avaient ainsi confirmé que le député fédéral Gabriel Gomez Michel, membre du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI, au pouvoir) et l’un des ses assistants avaient été enlevés en plein jour dans le véhicule qui les menait vers l’aéroport de Guadalajara, deuxième ville du Mexique et capitale de l’Etat de Jalisco. Leurs corps ont été retrouvés partiellement brûlés dans l’Etat voisin du Zacatecas. Plus de 80.000 personnes ont été tuées au Mexique dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue ces huit dernières années. Le Monde Les pilotes de Lufthansa en grève sur les long-courriers Le syndicat allemand de pilotes Cockpit a annoncé, hier, un mouvement de grève de quinze heures pour aujourd’hui au sein du groupe aérien allemand Lufthansa sur les vols long-courriers et au départ de l’aéroport de Francfort. «Les pilotes de Lufthansa vont cesser le travail le 30 septembre de 8 heures à 23 heures sur les vols long-courriers assurés par des avions de type Airbus A380, Boeing B747, Airbus A330 et Airbus A340 et n’opéreront aucun vol au départ de l’aéroport de Francfort», a indiqué le syndicat dans un communiqué. Il s’agira de la quatrième grève organisée par cockpit depuis l’échec, à la fin d’août, des négociations avec la direction de Lufthansa sur les modalités de départ en préretraite des pilotes. Le Monde Eruption volcanique au Japon Les opérations de secours suspendues, au moins 36 morts L es opérations de secours ont été suspendues, hier après-midi au Japon, 48 heures après une soudaine éruption volcanique dont le bilan s’est encore alourdi avec désormais un total de 36 morts. Quelque 1.160 sauveteurs des services de police, des pompiers et des forces d’autodéfense avaient gravi, hier matin, le mont Ontake, situé au centre du pays entre les provinces de Nagano et Gifu. Cet épisode rarissime, le premier important depuis 35 ans pour ce volcan, a surpris près de 300 marcheurs et touristes en ce début d’automne particulièrement favorable à la randonnée. «Les recherches se font par repérage visuel mais aussi en creusant des cendres», a précisé un militaire, soulignant la difficulté de la tâche. Les équipes de secours ont finalement été forcées de commencer à redescendre en début d’après-midi lundi, tout comme la veille, à cause d’une trop forte odeur de soufre. «De la fumée s’échappe encore», a expliqué à l’AFP un responsable de la préfecture de Nagano. Entre-temps, «cinq nouvelles personnes ont été retrouvées en état d’arrêt cardiaque sur la montagne», a confirmé un porte-parole de la police préfectorale. Ces victimes s’ajoutent aux 27 autres dans la même situation d’absence de signes vitaux et aux quatre hommes dont le décès a déjà été médicalement confirmé. Dimanche, seuls ces quatre corps avaient pu être pris en charge. Huit autres étaient en cours d’acheminement hier dans la journée. «La priorité est de sauver des vies», a insisté le Premier ministre Shinzo Abe. Les pentes du volcan brutalement entré en éruption, samedi, ressemblent à la surface de la Lune. «Il s’agissait d’une éruption de vapeur accumulée au-dessus du magma mais qui a entraîné des projections de pierres et cendres», a expliqué à la télévision un volcanologue de l'université de Nagoya. «J’ai vu des cailloux de très petites tailles mais aussi des rochers d’un mètre de diamètre», a témoigné le militaire cité plus haut. «Sur les 303 marcheurs qui s’étaient signalés samedi avant de grimper, (outre les morts et blessés découverts) nous restons sans nouvelles de plusieurs, et le nombre de disparus pourrait encore augmenter», puisque certains randonneurs ne s’enregistrent pas, a averti le porte-parole du gouvernement lors d’une conférence de presse. Selon lui, 63 personnes ont par ailleurs été blessées, parfois grièvement. Une ou deux secondes pour réagir Dimanche et lundi, les conditions étaient très pénibles: même si le volcan ne crache pas de lave, il a libéré de grandes quantités de matière toxique. «Les soldats dépêchés sur place portent des gilets pare-balles, des lunettes étanches et des masques pour éviter l’absorption de poussières», selon un responsable des forces d’autodéfense. Des cendres ont été repérées dans un large périmètre autour du volcan et les autorités recommandent de porter des masques et de remplacer les lentilles de contact par des lunettes. «Pour moi, cela s’est joué à une ou deux secondes», a témoigné à la télévision une randonneuse étonnée d’avoir pu s’enfuir alors qu’elle se trouvait quasiment au sommet du volcan, près d’un sanctuaire. Selon des images d’amateurs tournées dans un chalet, tout est soudain devenu noir et la panique s’est emparée des personnes à l’intérieur. «Nous nous sommes réfugiés au sous-sol d’un chalet en haut, car le toit a été soufflé», a relaté à la télévision un jeune randonneur, tandis qu’un de ses compères dit «avoir ressenti la proximité de la mort». «C’était une éruption pour ainsi dire impossible à prévoir, qui a dépassé le niveau de ce que l’on peut anticiper avec nos moyens actuels», a déclaré Toshitsugu Fujii, un expert qui préside une commission de prédiction de l’activité volcanique. Le mont Ontake, qui était classé avant samedi au niveau 1 sans mise en garde particulière sur une échelle à cinq crans de dangerosité, ne s’était pas réveillé de façon aussi vive depuis 1979. Il avait alors craché plus de 200.000 tonnes de cendres. L’agence de météorologie a élevé, samedi, le risque au niveau 3, qui signifie que le danger peut s’étendre jusqu’aux habitations alentour. Une éruption de lave cette fois n’est pas exclue, selon les experts. AFP CULTURE N° 1113 - Mardi 30 septembre 2014 Festival de théâtre comique de Médéa Complots, intrigues et déliquescence, sujets dominants Complots, intrigues, déliquescence et échec social, sont les sujets dominants de la 9è édition du festival national de théâtre comique de Médéa qui demeure cependant, un grand moment de rire pour les nombreux amateurs du 4è art qui se sont déplacés, en masse, depuis le début de la manifestation. Les DEBATS 15 Festival "Lire en fête" Exposition de livres d'hommes de lettres de Tissemsilt Une exposition de livres et de références d'hommes de lettres de la wilaya de Tissemsilt s'est ouverte dimanche à la bibliothèque principale de lecture publique "Yahia Bouaziz" de Tissemsilt. Organisée par cet établissement culturel dans le cadre du festival "Lire en fête", cette exposition comporte des ouvrages écrits par des hommes de lettres de la région, à l'instar des poètes Abdelkader Mekaria, Kacem Chikhaoui, les romanciers M'hamed Zabour et Abdelkader Khaled et le penseur Ahmed Benyahia El Wancharissi. Elle constitue, trois jours durant, une occasion pour les visiteurs de prendre connaissance de la biographie de chaque auteur avec la programmation d'une rencontre avec l'écrivain et poète Abdelkader Mekaria, le romancier M'hamed Zabour, sur la problématique de l'écriture romanesque en Algérie et son influence sur les différentes couches de la société. Le directeur de la bibliothèque principale de lecture publique de Tissemsilt, M. Mohamed Chebah a annoncé que le dernier jour de cette exposition sera marqué par l'ouverture d'un atelier de formation sur l'écriture pour enfant ciblant des élèves du cycle primaire. Parallèlement à cette manifestation, les oeuvres et le parcours de l'historien et penseur, le regretté Yahia Bouaziz seront évoqués. La 4ème édition du festival local "Lire en fête" se poursuit avec au programme plusieurs activités dont des représentations théâtrales pour enfants, des ateliers de dessin, de travaux pédagogiques, de conte, de récitation du Coran, d'audiovisuel, d'écriture de presse, de lecture, de concours de calligraphie, de sculpture, de poésie et de récit et de rencontres sur la littérature pour enfant et la gestion des bibliothèques scolaires. Bilal L. Participation de six troupes L es troupes qui se sont relayées, depuis vendredi, sur les planches de la maison de la culture Hassan-el-Hassani, ont réussi, à des degrés divers, à relever ce pari difficile, consistant à concilier le comique et la tragédie. Un "jeu d'équilibre" que beaucoup de pièces ont pu préserver, malgré la thématique abordée, grâce à certaines répliques et gags qui ont eu, souvent, un effet immédiat sur le public. "Wahch El-Ghorba", pièce écrite par le dramaturge Omar Fetmouche et interprétée par la troupe "Es-sindjab" de Bordj-Ménaiel, a fait rire aux éclats le public, venu suivre, samedi, les péripéties d'un intellectuel tenté par le rêve occidental, qui a choisi de quitter son pays natal et de s'installer quelque part en Europe. Un rêve qui tourne rapidement au cauchemar pour ce jeune intellectuel qui finira dans la rue, au milieu de dizaines de SDF. Fetmouche a opté pour une approche comique, un langage très accessible aux jeunes, pour aborder un sujet très sensible, celui de la fuite des cerveaux, et, à travers lui, le sentiment de mal vie et d'exclusion qui rongent la société. L'humour et le rire, ce remède magique contre le stress et l'angoisse, a été également au rendez-vous, à l'occasion de la présentation, vendredi, de trois spectacles, en lice pour la " grappe d'Or ". Il s'agit de "Min Jaye, Win Rayeh", interprétée par les jeunes comédiens de la troupe "jil 2000" de Tlemcen, qui invite le public à faire une immersion dans le monde très fermé des Zaouias. "Awdat Shakespeare", du scénariste Meriem Allag, est un regard critique sur l'état actuel du 4è art en Algérie, son éloignement des préoccupations de la société, ses égarements et l'espoir de le voir reconquérir, à nouveau son rôle dans la société. Celui d'être le porte-parole et la voix du peuple. Le public a été convié, en outre, à un spectacle de "Théâtre de rue", avec à l'affiche la pièce "Leilet El-Kabedh Ala Jouha", produite par l'association Bencheneb de Médéa. Cette première expérience de "théâtre de Rue" a été favorablement accueillie par le public qui s'est rassemblé sur l'esplanade du boulevard de l'ALN, du centre-ville de Médéa, pour assister au spectacle. En dépit des cont-raintes techniques, le public a pleinement profiter de l'évènement et est reparti avec un large sourire. Ghani I. Protection des droits d'auteur Signature d'un mémorandum d'entente avec un organisme chinois L a ministre de la Culture, Mme Nadia Labidi, a présidé dimanche la cérémonie de signature d'un mémorandum d'entente entre l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (ONDA) et son homologue chinoise, l'administration nationale chinoise des droits d'auteur (NCAC). Le mémorandum d'entente a été signé du côté algérien par le directeur général de l'ONDA, Sami Bencheikh, et par le vice-directeur de l'administration nationale chinoise des droits d'auteur, Yan Jian Hong du côté chinois. "La signature de ce document intervient à la demande de l'Organisation internationale de la propriété intellectuelle qui avait sollicité l'Algérie pour assister la Chine et sa nouvelle administration dans ce domaine", a affirmé le directeur général de l'ONDA. Il a, d'autre part, souligné que "les Chinois avaient leurs propres traditions dans les domaines éditorial et audiovisuel, mais ils sont encore à leurs débuts en ce qui concerne la protection des droits d'auteur". "L'expérience de l'Algérie dans ce domaine l'habilite à en faire profiter la Chine", a estimé le directeur général de l'ONDA, d'autant plus, a-t-il dit, que "la loi algérienne est considérée parmi les lois avancées en la matière". Pour sa part, le responsable chinois a qualifié la signature du mémorandum d'entente entre les deux pays de "pas important en matière d'échange culturel entre les deux pays, à même de favoriser l'échange entre les écrivains algériens et chinois", souhaitant que "le document soit fructueux en termes de consolidation des relations culturelles entre les deux pays". Les échanges culturels algéro-chinois ont connu un essor ces dernières années, en témoigne la participation de l'Algérie et d'autres pays arabes au festival des arts arabes en Chine début septembre courant, couronnée par la signature par la ministre de la Culture, pour l'Algérie, d'une convention arabo-chinoise en vue de relancer les échanges culturels. Bilal L. Coup d'envoi de la manifestation "la Hadhra Aissaouia" La 3ème édition des journées de la "Hadhra Aissaouia" a débuté dimanche soir à la maison de culture "Ould Abderrahmane Kaki" de Mostaganem. Cette manifestation de trois jours, initiée par la direction de la culture de la wilaya de Mostaganem en collaboration avec la maison de la culture, vise à préserver ce patrimoine immatériel et le transmettre aux générations futures. Six troupes de Mostaganem, de Béchar, de Souk Ahras et de Tlemcen prennent part à ces journées. La direction de la culture prendra en charge l'enregistrement des qacidate aissaouia présentées lors des soirées de Hadhra pour les éditer dans un ouvrage, selon les organisateurs. La cérémonie d'ouverture, à laquelle ont assisté les autorités locales et des familles a été marquée par la présence de mélomanes de ce genre qui ont agrémenté l'assistance par des chants de la tariqa aissaouia, interprétés de qacidate de Sidi M'hamed Benaissa par la troupe de Mazaghran (Mostaganem) portant son nom et autres du patrimoine de Aissaoua de la wilaya de Béchar. Le public, les jeunes surtout, ont suivi avec plaisir cette première soirée où des qacidate intitulées, en autres, "Ya Ben Bouziane", "Allah moulana" et "Eddikr sbeb koul kheir" ont été reproduites. Les journées de la Hadhra Aissaouia se poursuivront, dans les deux jours à venir, par la présentation d'autres répertoires de cheikh El Kamel, Sidi M'hamed Benaissa (Mostaganem) et de troupes de Aissaoua de Tlemcen et Souk Ahras. R. C. FEMMES N° 1113 - Mardi 30 septembre 2014 PAROLES DE FEMMES «L'amour est un châtiment. Nous sommes punis de n'avoir pas pu rester seuls.» Marguerite Yourcenar Amina Sboui Les DEBATS 17 ILS ONT DIT : «En amour, les arguments raisonnables sont inutiles.» Christian Jacq Actus-femmes Page animée par Tinhinan L ' ex- F e m e n a v o u e a v o i r m e n t i s u r s o n a g r e s s i o n Amina Sboui avoue son mensonge à propos des «salafistes"»accusés de l'avoir «agressée et tondue». Dans une lettre, l'ex-Femen tunisienne demande pardon. A mina Sboui a craqué. L'ex-Femen de 19 ans admet avoir menti sur son agression imaginaire. Elle avait déposé une plainte le 7 juillet dernier après avoir affirmé avoir été tondue au niveau de la place de Clichy, à Paris, par des hommes présentés comme des «salafistes». La jeune femme a écrit une lettre, publiée par Libération, où elle s'excuse de son comportement. «Quand j'ai posté ce message, j'ai oublié comme une conne que j'étais Amina Sboui. Pour moi, c'était un appel au secours pour mes amis, mes proches, ce n'était pas adressé à la presse ou à la police», explique-telle. Amina Sboui avait été emprisonnée en Tunisie pour avoir posé seins nus avec les Femen. Une épreuve dont elle a eu du mal à se remettre et qui l'a perturbée. Accueillie en France, son malaise continue : «Il m'a fallu beaucoup de temps, d'épreuves, d'échanges avec mes proches pour admettre que je n'étais pas si forte et si indemne que ce que je pensais, avec tout ce que j'ai vécu.» Elle poursuit : «Un jour, je suis allée à l'hôpital pour une entorse et j'ai croisé juste un mec, dans la rue, qui m'a parlé, mais normalement. Et j'ai développé toute une histoire en rentrant à la maison.» Amina Sboui doit être prochainement jugée pour «dénonciation mensongère», un délit passible de six mois de prison et de 7.500 euros d'amende. «Par ce mensonge, je suis consciente que je jette le discrédit sur la parole de victimes de violences sexistes et des intégrismes, quels qu'ils soient», conclut-elle sur son acte. Le journal des femmes Beauté Rituels beauté pour conserver sa bonne mine Du soleil, une peau subtilement dorée, c'est tout ce qu'il nous faut pour être au mieux de notre forme ! On fait durer ce précieux hâle le plus longtemps possible grâce à quelques subterfuges… EXFOLIER SA PEAU Sous les rayons UV, la peau s'est épaissie pour se protéger. Elle est donc plus terne à la fin de l'été. Pour lui redonner sa finesse et illuminer son hâle, rien de mieux qu'un gommage hebdomadaire. Inutile d'en faire plus souvent, la peau mettant trois semaines à se renouveler. On choisit un produit doux à grains, qu'on utilise sur le visage et sur le corps, et qui va enlever les cellules mortes. «Cela ne fait pas débronzer», explique Caroline Debbasch, directeur de la communication scientifique de Clarins. Mais cela rend la peau plus lisse, elle réfléchit mieux la lumière. «Le gommage active la circulation sanguine, élimine les cellules mortes, illumine la peau et tonifie les tissus. C'est aussi le geste indispensable avant d'appliquer un autobronzant.» REPULPER SES TRAITS Après la période d'exposition au soleil, la peau est souvent déshydratée. Pour que le bronzage dure, «il faut l'hydrater un peu plus que d'habitude», explique Caroline Debbasch. Afin de lui redonner un aspect plus pulpeux, après le gommage hebdomadaire, on fait un masque. On le choisit hydratant, de texture crème, et on l'applique en sortant de la douche, lorsque la peau est encore humide. Si elle est très sèche, on répète l'opération le lendemain. " Car plus la peau est «saturée en eau», plus elle est lumineuse. L'autre bonne idée, c'est d'appliquer un sérum hydratant sous sa crème de jour. «A partir de 40 ans, il faut des soins qui agissent plus en profondeur. Et qui imprègnent davantage les couches de la peau qu'une simple crème», ajoute Dominique Rist, directrice de la formation et du développement des soins de Clarins. «C'est le rôle du sérum qui hydrate, répare, protège, régénère. Il s'applique le matin ou le soir ou deux fois par jour.» TRICHER AVEC L'AUTOBRONZANT Bien-etre Comme on a le teint déjà doré, pas besoin de forcer la dose. On peut même n'utiliser qu'un soin avec une mini-dose de DHA (actif autobronzant), juste pour entretenir le hâle, sans chercher à le foncer. «L'autobronzant prend bien dès lors que la peau est exfoliée. Comme ce produit a toujours tendance à dessécher la peau, il ne faut pas hésiter à s'hydrater ensuite», précise Caroline Debbasch. On obtiendra une teinte uniforme sans risque de taches. Sur le corps, on l'applique en remontant des pieds jusqu'au cou. On essuie ensuite ses sourcils et la racine des cheveux avec un mouchoir en papier humidifié. «Sur le visage, on peut l'utiliser sous forme liquide en le posant juste sur les pommettes, la pointe du menton et du nez, le haut du front, un peu comme un effet bonne mine. Sur le corps, en gel ou en crème, il s'étale très bien et il ne faut pas craindre de le travailler comme lors d'un massage pour bien répartir le produit», ajoute Dominique Rist. Les secrets anti-stress autour du monde Le stress est l'un des grands fléaux de notre société actuelle. Principale source du problème ? La vie professionnelle qui engendre pressions et malaises en tout genre. Mais si l'on regarde chez nos voisins, les entreprises françaises feraient mieux de tirer quelques leçons… SUÈDE : L'ART DE LA PAUSE DOUCEUR Si votre pause consiste en un simple sprint à la machine à café, vous avez tout faux. En Suède, la pause est un véritable art de vivre. Aux alentours de 10 heures et de 15 heures, c'est un rituel qui s'installe, immuable depuis le 18ème siècle. Il consiste à s'éloigner de son lieu de travail pour prendre une tasse de café et une petite douceur en compagnie d'un ami. Appelée «Fika», cette pause a fait ses preuves auprès des salariés les plus tendus. Si vous êtes inquiet à l'idée de vous éloigner de votre bureau, respirez tranquillement : une étude publiée en 2009 par le MIT a démontré que ceux qui s'accordaient de vraies ruptures lors des pauses augmentaient leur productivité de près de 15%. Quant au fait de savourer une délicieuse pâtisserie, n'oubliez pas de la déguster à l'écart de votre poste de travail, au soleil ou en salle de pause, car c'est un fait : manger devant son ordinateur nous fait manger davantage, et moins apprécier la nourriture. JAPON : OUBLIEZ LES CHAUSSURES Nous savons qu'en Asie, retirer ses chaussures en rentrant dans une maison fait partie des règles de bienséance. Mais il est également fréquent de retrouver cette habitude dans certaines entreprises japonaises. Stockées dans un vestibule ou dans des casiers individuels, les paires de chaussures attendent sagement la fin des heures de bureaux. Car être à l'aise aide non seulement à la concentration mais permet aussi d'éviter certains problèmes comme des douleurs à la cheville ou des crampes au mollet. Considérez le temps que vous passez au bureau et ce que vous infligez quotidiennement à vos pieds enfermés dans des chaussures peu confortables : investissez dans des pantoufles que vous conserverez sous votre bureau, à l'abri des regards. FINLANDE : TRANSPIREZ ! Les saunas sont partout en Finlande : dans les jardins des maisons ou dans les chalets de bord de lac, mais aussi nichés dans les immeubles, dans les hôtels et même sur les toits des immeubles de bureaux. Même au Parlement d'Helsinki, c'est dire. La coutume consiste à s'asseoir sur un banc, nus entre personnes de même sexe, dans une petite pièce ou une cabane en plein air dont la température peut monter jusqu'à 110°. De l'eau est jetée sur des pierres chaudes disposées dans un coin, pour produire de la vapeur d'eau. Les Finlandais ont l'habitude de s'y retrouver au moins une fois par semaine pour se détendre après une journée de travail, par exemple. La chaleur aide à faire diminuer la pression artérielle et à détendre les différents muscles du corps. Ce goût très prononcé pour l'usage des saunas explique peut-être pourquoi la Finlande a été classée deuxième nation la plus heureuse du monde d'après l'ONU. • Gérante Naïma MAHMOUDI • Directeur de la publication Aïssa KHELLADI • Le fondateur Quotidien national d’information Edité par la SARL MAHMOUDI INFO Abderrahmane Mahmoudi •Direction-Administration 2, boulevard Mohamed V, Alger. Tél. : 021.78.14.16 Fax : 021.78.14.17 - Service Publicité : 021.78.14.17•Email : [email protected] • Web : http://www.lesdebats.com • Impression SIA • Publicité ANEP 1, avenue Pasteur, Alger, Tél. : 021.73.30.43 18 Les DEBATS N° 1113 - Mardi 30 septembre 2014 SPORTS Equipe nationale Ahmed Kashi contacté par Mansouri L des nations CAN 2015, précise la même source. Il faut savoir que Gourcuff pense qu’il y a un manque en attaque et c’est pour cela qu’il souhaite renforcer ce compartiment pour lui donner un nouvel essor, surtout que le baroudeur des Verts traverse un passage à vide. Par ailleurs, ce dernier n’est pas le seul élément qui intéresse le sélectionneur national, étant donné qu’on parle avec insistance aussi du joueur de l’O Lyon, Fekir, même si l’EN subit une très grande concurrence de la France qui le veut aussi. Un autre footballeur est sur les tablettes de Gourcuff, c’est le joueur de Clermont et buteur de la Ligue 2, Idriss Saâdi, qui a reçu la visite de Mansouri aussi et qui s’est montré chaud à jouer pour les Verts. Bref, le sélectionneur des Verts veut avoir tous les atouts de son côté pour réussir sa mission lors des prochains matchs qui seront quelque peu difficiles. Imad M. e milieu de terrain du club français de Ligue 2, Metz, Ahmed Kashi, pourrait être sélectionné par le coach, Christian Gourcuff, pour le compte de la prochaine journée des éliminatoires de la CAN 2015 face au Malawi. En effet, le manager des Verts et adjoint du coach français, Yazid Mansouri, a fait le déplacement à Metz pour superviser le joueur et voir s’il a les capacités qu’il faut pour endosser le maillot national. Kashi (25 ans) s’est illustré lors de cette rencontre en inscrivant un but, à l’occasion de sa première titularisation, donnant ainsi une forte impression à l’émissaire du sélectionneur Christian Gourcuff. A l’issue de la partie, Yazid Mansouri s’est entretenu avec Kashi pour tâter le terrain en vue d’une éventuelle convocation chez les Verts, qui pourrait avoir lieu dès le prochain match face au Malawi, prévu le 11 octobre à Blantyre, pour le compte de la 3 journée des qualifications à la Coupe d’Afrique e CS Sfaxien Coupe de France (4 tour) e Benchikha pourrait remplacer Troussier L’entraîneur algérien, Abdelhak Benchikha, est pressenti pour prendre la barre technique du CS Sfaxien (Ligue 1 tunisienne de football), en remplacement du Français Philippe Troussier, sur le départ après l’élimination en demi-finale de la Ligue des champions d’Afrique, a rapporté, dimanche, la presse locale. Benchikha avait déjà exercé son métier en Tunisie, avec l’Espérance de Zarzis (2006-2007) et le Club Africain (2007-2009). Outre le technicien algérien, qui vient de quitter le Raja Casablanca (division 1 marocaine), trois techniciens tunisiens sont cités pour diriger le CSS : Mrad Mahjoub, Chiheb Ellili et Nacreddine Nabi. Le CS Sfaxien a été éliminé de la Ligue des champions d’Afrique, en s’inclinant, samedi soir à domicile, face à l’AS Vita club (RD Congo) (1-2), en demi-finale retour. Au match aller, disputé la semaine dernière à Kinshassa, les Congolais l’avaient également emporté sur le même score. Ligue 1 Mobilis de football/6 J e JSK-JSS mercredi 1 octobre au stade du 20-Août er Le match JS Kabylie - JS Saoura, comptant pour la 6 journée du championnat de Ligue 1 Mobilis de football, se jouera le mercredi 1 octobre au stade du 20-Août 1955 (Alger) à 17h00, a annoncé dimanche la Ligue de football professionnel (LFP). Cette rencontre, prévue initialement pour le jeudi 2 octobre, a été avancée de 24 heures, en raison du déroulement du match CR BelouizdadASO Chlef le lendemain. La JSK est contrainte de jouer en dehors de ses bases, à huis clos, après la suspension qui a touché son stade du 1er novembre, suite au décès de son attaquant camerounais, Albert Ebossé, touché par un projectile mortel à l’issue du match face à l’USM Alger (2-1), le 23 août dernier. La JSK avait accueilli l’ASO Chlef (0-0) au stade du 20-Août de Bordj Bou-Arréridj, dans le cadre de la 3 journée. e er e Equitation/Grand prix de Tiaret de sauts d’obstacles Ali Boughrab de Blida l’emporte Le cavalier Ali Boughrab du club de Blida a remporté le titre du grand prix de sauts d’obstacles, qui a pris fin samedi soir au club équestre Emir Abdelkader de Tiaret. Il a décroché également la deuxième place à ce concours, auquel ont pris part 35 cavaliers. Hafid Abderrahmane du club de Kharouba (Alger) s’est classé troisième. Dans l’épreuve d’endurance qui s’est déroulée sur une distance de 60 kilomètres, le club équestre Emir Abdelkader de Tiaret a remporté la première place devançant la Garde républicaine et le club de Blida, respectivement 2ème et 3ème. Cette rendez-vous de sports équestres, qui a porté sur six courses, a enregistré la participation de 66 cavaliers représentant des clubs d’Oran, Tiaret, Blida, Alger et Mostaganem. Lancée vendredi dernier, cette compétition entre dans le cadre du programme de la Fédération équestre algérienne (FEA). JO 2016 La sélection algérienne olympique a entamé, dimanche, un stage de préparation au Centre technique national de la Fédération algérienne de football (FAF) à Sidi Moussa en prévision des qualifications aux Jeux olympiques, Rio de Janeiro-2016, indique la FAF sur son site officiel. Vingt-huit joueurs ont été convoqués par l’entraîneur suisse, André Pierre Schurmann pour Oubaïda Guendouz débute avec Martigues Oubaïda Guendouz, le fils de l’ancien international algérien de football, Mahmoud, qui comme son père évolue au FC Martigues (CFA), a honoré, dimanche, sa première convocation en équipe fanion. Cela a été fait à l’occasion du match qui a opposé les Sang et Or à l’US CarqueiranneLa-Crau, sociétaire de la Division Honneur, pour le compte du 4 tour de la Coupe de France 2015. Guendouz (23 ans), défenseur comme son père, a profité de la défection de plusieurs titulaires habituels, pour cause de blessure, pour gagner une place parmi les 18 joueurs Sang et Or, retenus pour le match de Coupe de France. e «Priou a décidé également de ménager certains joueurs clés, comme Ledy et Kehiha en prévision du big-match, à Grenoble, prévu samedi prochain», a rapporté le site officiel du club, pour expliquer le remaniement de l’effectif martégal ayant profité au jeune Guendouz. Ce joueur, formé au MC Alger, avait rejoint l’hexagone en 2011, après sa signature au FC Istres, où évoluait son compatriote, Sid Ali Yahia Chérif (ex-JS Kablylie). «La coupe appartient aux joueurs», selon Franck Priou, dont l’objectif principal est le championnat. «C’est à eux de décider s’ils veulent aller plus loin dans cette épreuve, pour vivre d’autres moments inoubliables, comme ce fut le cas en 2011, lorsque nous avions accueilli le PSG dans un superbe match gala». Mais l’entraîneur martégal a tenu à préciser qu’en cas d’élimination «les joueurs ne doivent pas s’attendre à bénéficier de jours de repos supplémentaires pendant les matchs de Coupe, car je compte mettre sa situation à profit pour les faire travailler davantage». Une préparation intense, destinée à augmenter le potentiel physique des Sang et Or, suffisamment pour leur permettre de jouer les premiers rôles en championnat. MC Oran Sérénité retrouvée après la victoire face au CSC Le nouvel entraîneur du MC Oran, le Français Jean-Michel Cavalli, a encensé ses joueurs après leur victoire à domicile contre le leader, le CS Constantine (2-1), samedi soir pour le compte de la 5 journée du championnat de Ligue 1 algérienne de football, ajoutant que ce succès permettra à l’équipe de travailler dans la sérénité après les moments difficiles qu’elle vient de vivre. «Cette victoire acquise grâce à la volonté des joueurs nous permettra de travailler dans la sérénité lors des prochains jours. Il faudrait rendre hommage aux joueurs qui se sont bien comportés dans l’ensemble et ont arraché ce succès grâce à leurs sacrifices», a déclaré l’ancien sélectionneur d’Algérie (2007) au site de son nouveau club. Cavalli a remplacé Si Tahar Cherif El-Ouezzani au milieu de la semaine dernière. Il a hérité d’une équipe en mauvaise posture en championnat et devait ainsi vite se ressaisir. «J’ai axé ma demi-semaine de travail sur le plan psychologique tout en apportant e quelques retouches au niveau de l’organisation du jeu en optant pour une stratégie très offensive dés le départ avec un renforcement du milieu de terrain et de l’axe central. Dieu merci, nous avons pu faire la différence dés la première période grâce à une bonne organisation, mes joueurs ont été exemplaires et auraient même pu tuer le match en seconde période si ce n’était l’excès de précipitation», a-t-il ajouté. Grâce à sa victoire, le MCO remonte à la 12 place et entend, selon son entraîneur, confirmer son réveil dès le prochain match face au NA Hussein-Dey, tout en reconnaissant la difficulté de la mission. «Je dédie cette victoire (face au CSC, ndlr) à tous nos supporters mais je leur demande de ne pas s’enflammer car le prochain match face au NAHD sera tout sauf une partie de plaisir, à nous de bien le préparer et je tenterai de corriger les lacunes que j’ai pu constater lors du match d’aujourd’hui», a-t-il conclu. e L’EN (U-23) en préparation ce deuxième regroupement sous sa houlette, et qui prendra fin le premier octobre prochain. L’USM Alger et l’ASM Oran (Ligue 1, Algérie) sont bien représentés dans cette liste avec six et cinq joueurs respectivement. Liste des joueurs convoqués : Ferhat Zineddine-Benkhemasa Mohamed-Amrane Mohame-Bourdim AbderrahmaneMeziane BentaharAbdellaoui Ayoub (USM Alger)- Darfalou Oussama - Ferhani Houari (RC Arbaâ)Salhi Abdelkader- Haddouche Zakaria (ASO Chlef)- Saighi AbderrahmaneKacem Sofiane (JSM Béjaïa)- Methazama Oussama- Dekhinet Abderrahim Salem (CA Batna)- Aoulmi Hichem (ES Sétif)- Zalami Chouaib (AS Khroub)- Ihadjadene Malek- Aiboud Samir (JS Kabylie)- Barka Mohamed Lamine- Tahar Fethallah - Tabti LarbiBelalem DjamelBenkablia Mohamed (ASM Oran) - Aouina Mohamed Imed Eddine (DRB Tadjenanet) - Fekih Mounir (MC Oran) - Khadir Sofiane (MC Alger) - Kenniche Ryad Kamar Eddine (USM Harrach)- 28 Cherifi Redouane (USM Bel-Abbès). Météo Les DEBATS Alger Ensoleillé Min 22 °C Max 32 °C Oran Ensoleillé Min 20 °C Max 33 °C Annaba Ensoleillé Min 21 °C Max 37 °C http://www.lesdebats.com Célébration du 1er novembre 1954 "Grande" exposition photo sur le président Bouteflika Une "grande" exposition photo sur le parcours du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sera organisée à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954, a annoncé lundi à Alger, le ministre de la Communication, Hamid Grine. "Une grande exposition photo sur le parcours du moudjahid, homme de paix, de stabilité et de progrès, le président Abdelaziz Bouteflika, sera organisée à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954", a déclaré M. Grine à la presse en marge d'un séminaire sur la violence. Il a expliqué que cette exposition, d'environ 1.600 photos, sera organisée à Alger, Oran, Constantine et Adrar, précisant que la première aura lieu au Palais de la culture à Kouba (Alger). Par ailleurs, le ministre a indiqué avoir donné des instructions à la Commission provisoire chargée de la carte professionnelle des journalistes pour délivrer cette carte à tout journaliste, cameraman ou photographe qui pourra justifier son statut. Concernant l'autorité de régulation de la presse écrite, M. Grine a rappelé que cette instance était "paritaire", composée de sept (7) membres nommés et (7) autres élus. "Organisez-vous et délivrez vos cartes de journalistes professionnels pour que vous puissiez élire vos représentants au sein de l'autorité de régulation de la presse écrite", a lancé le ministre à l'adresse des journalistes, indiquant que l'installation de cette commission "dépend en premier lieu des journalistes eux-mêmes". "Mon message aux journalistes est simple : je leur dis organisez-vous et vos conditions changeront", a conclu M. Grine. Bilal L. GHIR HAK [email protected] Accidents de la route Sept morts en deux jours Oran Opérations d'éradication des foyers de la criminalité Processus de pourparlers intermaliens à Alger L'UE demeure engagée L'Union européenne "restera engagée" dans le processus de pourparlers à Alger avec les différents groupes maliens en vue d'un accord de paix durable au Mali, a affirmé lundi à Bruxelles le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, suite à sa rencontre avec le Premier Ministre du Mali, Moussa Mara. "J'ai assuré au Premier ministre (malien) que l'UE restera engagée dans ce processus et soutiendra la mise en oeuvre d'un accord de paix durable", a déclaré M. Van Rompuy. "Nous avons convenu qu'accélérer les pourparlers à Alger avec les différents groupes était essentiel pour identifier une solution durable", a-t-il soutenu. Le président du Conseil européen a indiqué avoir eu avec le Premier ministre malien "une discussion franche sur les questions les plus pressantes au Mali". "Le pays continue à faire face à de graves défis dans le domaine de la sécurité et du développement socio-économique", a-t-il dit. "En ce qui concerne la situation dans le Nord, nous avons tous deux exprimé notre préoccupation concernant les attaques contre les forces de maintien de la paix des Nations unies (MINUSMA), et l'insécurité générale dans la région", a-t-il noté. Le responsable européen a indiqué que la stabilisation et le développement du Mali restent "un défi" sur le long terme, ajoutant que l'Union européenne "salue les efforts que le Mali s'engage à faire pour y parvenir". Reda A. ACTU... L es services de la sûreté de wilaya d'Oran ont effectué 176 opérations de police au courant de la dernière semaine, dans le cadre de l'éradication des foyers de la criminalité, a-t-on appris lundi auprès de ce corps sécuritaire. Selon la même source, d'importants moyens ont été mobilisés lors de ces opérations menées par les services de la police judicaire et de la sécurité publique, soutenus par les éléments des sûretés urbaines. La même source a indiqué que 520 personnes ont été soumises à examen d'identification dont 38 ont été présentées devant la justice à l'issue de ces opérations marquées par des descentes, jour et nuit, dans des lieux fréquentés par des délinquants. Les personnes arrêtées sont impliqués dans des affaires de port d'armes blanches, détention et consommation de drogue, de vols et d'agression. Parmi eux des recherchés qui ont fait l'objet de mandats d'arrêt. Depuis le début de l'année en cours, les services de la sûreté de wilaya d'Oran effectuent périodiquement des opérations de police visant l'éradication des foyers de la criminalité et qui se sont soldées notamment par le démantèlement d'associations de malfaiteurs, à l'origine de vols, d'agressions et de troubles (batailles rangées) à la sécurité et à l'ordre public. En 2013, les même services ont réussi à Oran à démanteler plus de 25 associations de malfaiteurs activant au niveau d'un nombre de vieux quartiers dont Medioni, El Hamri et Sidi El Houari. R. R. Aïd El Ad'ha Réouverture de trois marchés pour la vente de moutons T rois marchés à bestiaux ont été rouverts, à Blida, afin de permettre aux citoyens d'acquérir des moutons à sacrifier à l'occasion de l'Aïd El Ad'ha, a-t-on appris, lundi, auprès des services de la wilaya. La décision de rouvrir ces espaces commerciaux a été prise lors d'une réunion tenue récemment par les autorités élargies à la direction des Services agricoles (DSA) et au service vétérinaire de la wilaya, indique un communiqué de la wilaya, précisant qu'il s'agit du marché hebdomadaire de la commune de l'Arbâa, de l'abattoir communal Hai Aboudi ( commune de Blida) et de l'ex-Souk El Fellah, dans la commune d'El Affroun. Un dispositif de contrôle vétérinaire a, en outre, été mis en place au niveau de chaque point de vente afin de s'assurer de la bonne santé du cheptel ovin et caprin à l'entrée et à la sortie de chaque marché et de veiller à soumettre le déplacement des animaux à une autorisation vétérinaire établie par ces services vétérinaires, ajoute le document. Les président des Assemblées populaires communales (APC) des municipalités concernées ont été, par ailleurs, instruits d'engager des opérations quotidiennes de désinfection et d'assainissement par le chaulage, souligne, par ailleurs, la même source. R. R. Sept personnes ont été tuées et 22 autres blessées dans des accidents de la route survenus entre le 28 et les premières heures du 29 septembre sur l'ensemble du territoire national, a indiqué lundi un communiqué de la direction générale de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya d'El-Tarf avec une (01) personne décédée et quatre autre blessées, suite au renversement d'un véhicule léger, survenu au lieu-dit Mekia, commune de Chihani. Par ailleurs, les services de la Protection civile ont effectué deux (02) opérations de sauvetage de personnes cernées par les eaux pluviales qui se sont abattues durant les dernières 24 heures, au niveau de la wilaya de Tissemsilt ainsi que d'une autre personne dans la wilaya de Saida. Dans la même wilaya, l'opération de recherche d'une seconde personne emportée par les eaux de l'Oued Ioussit en crue dans la commune de Tircine se poursuit par les éléments de la protection civile de la wilaya, conclut le communiqué. R. G. Tamanrasset Importante saisie de comprimés de psychotropes Prés de 147.000 comprimés de psychotropes et autres nuisibles à la santé ont été saisis dernièrement à Tamanrasset et une bande de trois étrangers exerçant dans le trafic de psychotropes démantelée, par la brigade anti-drogue de la sûreté de wilaya de Tamanrasset, a-t-on appris dimanche auprès de ce corps sécuritaire. Agissant sur informations, les policiers, munis d'un mandat de justice, ont perquisitionné le lieu suspecté et découvert 54.160 comprimés de psychotropes et 92.793 autres représentants des produits pharmaceutiques nuisibles à la santé publique, at-on précisé. L'opération s'est soldée par l'arrestation aussi de trois ressortissants étrangers, âgés entre 22 et 37 ans, impliqués dans le commerce illicite de psychotropes. Présentés dimanche à la justice, les mis en cause ont été placés en détention préventive, a fait savoir la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Tamanrasset. R. N. Grâce à l'intervention des Forces navales Sauvetage de trois pêcheurs à Annaba Trois pêcheurs ont été sauvés par les Forces navales algériennes à l'Ouest de Ras El Hamra (wilaya de Annaba), indique dimanche un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). "Des unités de recherche et de sauvetage des Forces navales algériennes relevant de la 5ème Région militaire, ont réussi au cours de la fin de la semaine dernière à porter secours à trois pêcheurs qui étaient à bord d'une embarcation de pêche dans des conditions de navigation difficiles et ce, à trois (03) milles marins à l'Ouest de Ras El Hamra (Annaba)", selon la même source. "L'opération de sauvetage a été engagée suite à la localisation du lieu de l'embarcation qui a été remorquée jusqu'au port d'Annaba", précise le communiqué du MDN, assurant que " les trois pêcheurs sont sains et saufs". R. N.
© Copyright 2025 ExpyDoc