LUNDI | 23 MARS | 2015 La Quotidienne R E V U E D E P R E S S E LUNDI | 23 MARS | 2015 Algérie - Mali : Le Président malien entame une visite d'Etat en Algérie Le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a entamé, hier après-midi, une visite d'Etat de trois jours en Algérie, à l'invitation du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Yousefi : «Si vous êtes capables…» Le séminaire de présentation des programmes de développement du secteur de l’énergie au profit des entreprises algériennes s’est mué, hier, en une opération de «marketing politique» destinée à mettre en relief les efforts du gouvernement pour encourager la production locale et l’intégrer dans le prochain plan d’investissement. En ouvrant la rencontre, le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, a planté le décor en soulignant que le séminaire intervient dans une conjoncture économique difficile, marquée par la baisse des recettes d’hydrocarbures. Exigence de compétitivité Il a également affirmé, en préambule, que «les efforts au sein de son secteur sont orientés, dans le cadre de la nouvelle politique, vers l’encouragement de la production nationale inscrite dans les objectifs du gouvernement». Après la présentation des différents plans de développement, des groupes Sonatrach et Sonelgaz, le débat a été plutôt empreint d’un certain scepticisme. C’est en tout cas ce qui se dégageait des propos du ministre, qui a précisé que son secteur ne s’ouvrira aux entreprises nationales qu’à la condition «qu’elles soient compétitives en matière de coûts et de qualité». Ce sont notamment les capacités des entreprises privées qui semblent mises en doute par le ministre,étant donné les défis attendus et la consistance des projets inscrits dans le cadre du plan de développement du secteur 2015 2019. «La palette des projets programmés est immense, mais nous voulons de l’efficacité en termes de sécurité – le secteur étant sensible –, de qualité et de coût», a notamment affirmé le ministre, qui n’exclut aucun segment des possibilités de partenariat public-privé, y compris dans le sismique et le forage. «Jusqu’à présent, nous étions obligés de faire appel à l’expertise étrangère, mais s’il y a des entreprises locales qui sont capables de le faire, elles sont bien sûr les bienvenues», a souligné le ministre. S’agissant du programme des énergies renouvelables, M. Yousfi enfonce le clou en disant, à propos de la fabrication de panneaux solaires : «S’il existe des entreprises algériennes capables de concurrencer, en termes de coûts, les entreprises chinoises, eh bien elles sont les bienvenues !» A propos des 100 000 chauffe-eau solaires inclus dans le programme des énergies renouvelables, M. Yousfi a, encore une fois un peu dubitatif, il faut le dire, déclaré : «Si des entreprises peuvent fournir ces équipements, nous sommes preneurs.» Ainsi, tout en invitant les entrepreneurs privés à prendre part aux chantiers de Sonatrach et Sonelgaz, le ministre semblait mettre fortement en doute leurs capacités à faire face aux commandes du secteur pour les projets en cours et à venir. Face aux demandes d’explications des chefs d’entreprises et patrons d’organisations patronales –tous présents à la rencontre, à l’exception de Ali Hadad, président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) – Youcef Yousfi a précisé que le séminaire, organisé hier au siège du ministère de l’Energie, n’est qu’une première étape d’une série de rencontres plus techniques devant rapprocher les entreprises, à condition qu’elles aient les capacités de répondre aux exigences du secteur. Source ; elwatan.com LUNDI | 23 MARS | 2015 Le ministre de l’énergie Youcef Yousfi l’a annoncé : Le secteur des hydrocarbures ouvert au privé national Sans une industrie locale des équipements, il est vain de s’attendre à ce que l’exploitation du gaz de schiste en Algérie soit rentable. Telle est la philosophie qui sous-tend la démarche d’intégration industrielle de la branche hydrocarbures engagée ces derniers mois par les autorités du secteur. Le secteur de l’énergie sera davantage ouvert aux entreprises privées nationales. Telle est la principale annonce, hier, du ministre de l’Énergie, Youcef Yousfi, au cours de la présentation des programmes de développement du secteur de l’énergie aux organisations patronales. En un mot, les autorités du secteur veulent faire contribuer davantage les entreprises locales publiques et privées dans la réalisation des programmes de développement à moyen terme de Sonatrach et de Sonelgaz, aux plans de développement des énergies renouvelables, ainsi que de la maîtrise de l’énergie. La grande nouveauté est l’ouverture du secteur des hydrocarbures aux entreprises privées dans des créneaux auparavant fermés ou du ressort du monopole de Sonatrach : forage des puits d’exploration et de développement, acquisition de sismique 2D et 3D, réalisation d’installations et d’équipements de production, projets d’infrastructures pétrolières, projets dans le domaine du traitement des eaux, des déchets, des bourbiers, grands projets de télécommunication… Plus précis, le ministre de l’Énergie a indiqué que ces activités peuvent s’adresser aux compétences locales, notamment les dizaines de milliers d’ingénieurs qualifiés que compte le pays dans ces domaines et les anciens spécialistes de Sonatrach, retraités ou activant dans d’autres secteurs. Ces derniers peuvent créer leur propre société et participer ainsi à la réussite du plan de développement de Sonatrach. À une échelle plus réduite, Sonatrach offre des opportunités aux entreprises privées et publiques dans la sous-traitance : gardiennage, catering (blanchisserie, nettoyage des chambres, bureaux), maintenance et entretien de bases et administrations, entretien du parc informatique, entretien du parc auto, transport du personnel, services de transport des marchandises, services d’assistance technique, formation… Il ressort également de la rencontre que les plans de développement ambitieux de Sonatrach et de Sonelgaz, celui des énergies renouvelables et de maîtrise de l’énergie contraignent le secteur de l’énergie à s’ouvrir davantage au privé, ainsi qu’aux entreprises publiques des autres branches. Sans cette contribution des firmes locales, la facture des importations d’équipements et de pièces détachées va exploser davantage et l’appel aux sociétés étrangères plus important. Une situation qui sera de plus en plus insoutenable avec la baisse de nos ressources financières. Du reste, sans une industrie locale des équipements pétroliers, il est vain de s’attendre à ce que l’exploitation du gaz de schiste soit rentable. Telle semble la logique qui sous-tend cet appel à l’investissement des entreprises locales dans le secteur de l’énergie. En l’occurrence, le plan de développement de Sonatrach 2015-2019 nécessitera une enveloppe de 90 milliards de dollars. Il est prévu notamment dans ce programme le forage de 124 puits d’exploration par an, 260 puits de développement par an, la réalisation de 10 000 km2/an de sismique 2D et 26 000 km2/an de sismique 3D. Celui des énergies renouvelables prévoit de réaliser 22 000 MW sur la période 2015-2030 dont plus de 4 500 MW à l’horizon 2020. Le renouvelable permettra d’assurer 27% de la production d’électricité en 2030. Ce programme révisé se répartit ainsi : le solaire photovoltaïque (13 500 MW), l’éolien (5 010 MW), le solaire thermique (2 000 MW), la biomasse (1 000 MW), la cogénération (400 MW) et la géothermie (15 MW). Le secteur de l’énergie appelle les entreprises publiques et privées à participer à ce plan par la fabrication en particulier de cellules photovoltaïques ou de pièces entrant dans une installation éolienne. Quant au nouveau programme de maîtrise de l’énergie, à l’horizon 2030, retenu par le gouvernement, il est prévu l’introduction de l’isolation thermique de 100 000 logements par an avec une économie d’énergie de 25 millions de tonnes équivalent pétrole, la diffusion de 10 millions/an de lampes basse tension économes en électricité et la conversion de 1,3 million de véhicules particuliers qui rouleront au GPL carburant ou au gaz naturel carburant. Source ; liberte-algerie.com LUNDI | 23 MARS | 2015 Partenariat algéro-italien : une délégation d’hommes d’affaires à Milan Les représentants du monde des affaires algérien rencontreront leurs homologues italiens, le 25 mars, dans la capitale économique italienne. Une forte délégation, présidée par le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, sera reçue par Confindustria (confédération du patronat italien) sur invitation du ministère italien du Développement économique. Cette rencontre organisée par l’ambassade d’Algérie à Rome, en coordination avec le ministère de l’Industrie et des Mines, sera l’occasion pour 80 entrepreneurs algériens environ de sonder les possibilités de partenariat avec un groupe de 180 sociétés italiennes qui prendront part au rendez-vous milanais. Le Forum des chefs d’entreprises, représenté par son président Ali Haddad, devra passer en revue avec la direction de Confindustria et les responsables du ministère du Développement économique les projets viables à définir dans des délais brefs. Les secteurs qui seront abordés, selon ce que nous avons appris auprès du service commercial de la représentation de l’Algérie à Rome, sont la mécanique, l’agrobusiness, l’industrie pharmaceutique, les matériaux de construction, le textile et le traitement des cuirs, l’énergie, l’électrotechnique et l’agro-industrie. La mission de la délégation algérienne tourne autour de la nécessité d’expliquer aux partenaires italiens «la nouvelle politique de développement industriel en Algérie et les nouvelles mesures d’amélioration du climat des affaires et de facilitation et d’encouragement de l’investissement en Algérie», selon ce que des sources diplomatiques nous ont confié. Pour leur part, les opérateurs économiques italiens attendent avec impatience de connaître les grandes lignes du plan de développement industriel mis en place par le gouvernement algérien. Ils veulent surtout être rassurés quant à la simplification des procédures bureaucratiques et comparer les mesures incitatives pour l’investissement avec ce que des pays voisins (Tunisie, Egypte, Maroc..) offrent. Les décideurs italiens, qui représentent les instituts des assurances au crédit à l’exportation et à l’investissement, comme la Sace et Simest, ainsi que les responsables de l’Agence de l’institut du commerce extérieur seront également présents. M. Bouchouareb sera reçu, le 26 mars à Rome, par son homologue Federica Guidi, avec qui il discutera notamment le dossier des préparatifs du troisième sommet bilatéral d’amitié algéro-italien qui doit se dérouler dans la péninsule au cours de l’année 2015. Source : elwatan.com Algérie - Italie : Début à Alger de la réunion du groupe de contact algéro-italien de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme Les travaux de la réunion du groupe de contact algéro-italien de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme ont débuté, hier à Alger, sous la coprésidence du ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, et du vice-ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Lapo Pistelli Cette réunion se penchera sur l’évaluation des risques du terrorisme et ses répercussions au niveau régional. Le comité de haut niveau algéro-italien a été mis en place par les hautes autorités des deux pays dans le cadre de la concertation et de la coordination bilatérale en matière de lutte contre le terrorisme. Source : elmoudjahid.com LUNDI | 23 MARS | 2015 Tizi Ouzou : des centaines de travailleurs étrangers évacués après une menace d’attentat terroriste Plusieurs centaines d’ouvriers turcs chargés de la réalisation de la pénétrante qui doit relier la wilaya de Tizi Ouzou à l’autoroute est-ouest ont été évacués, ce dimanche dans l’après-midi, de leur base de vie implantée dans la région de Drâa El Mizan, à une cinquantaine de kilomètres au sud de la ville de Tizi Ouzou, a-t-on appris de sources sûres. Les employés turcs du groupement ONE constitué des entreprises Ozgun, Nurol, et ENGOA ont été évacués dans plusieurs bus vers une autre base déjà occupée par des turcs à Boukhalfa. Les employés algériens laissés sur les lieux ont exprimé une vive colère. « Les Algériens ne sont pas concernés par la menace », aurait-on tenté de les rassurer. Source : tsa-algerie.com Entrepreneuriat : CARE engage une réflexion sur la thématique La compétitivité et l’efficacité, ce sont là deux défis majeurs que l’entreprise est appelée à intégrer dans son processus de management. Il s’agira de se conformer aux bonnes pratiques de gouvernance, une condition désormais dictée par les règles du marché. La compétitivité et l’efficacité, ce sont là deux défis majeurs que l’entreprise est appelée à intégrer dans son processus de management. Il s’agira de se conformer aux bonnes pratiques de gouvernance, une condition désormais dictée par les règles du marché. Le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE) qui constitue un espace d’analyse et de réflexion sur les moyens de promouvoir l’entreprise s’est investi de cette mission qui consiste à sensibiliser les pouvoirs publics et l’ensemble des acteurs économiques sur les contraintes rencontrées par les entreprises algériennes, notamment les PME, dans leur parcours. Dans le cadre de ses « Matinales», CARE a prévu de lancer le débat sur le thème de l’«Entrepreneuriat : entre nouveau paradigme mondial et réalité locale», avec le concours de la Délégation de l’Union européenne en Algérie, le 23 Mars, à l’hôtel Hilton. Animé par Ghani Kolli, fondateur de Beyond Nova, une entreprise de TIC basée à Montréal, le débat axera, entre autres, sur la problématique de la pérennité de la petite et moyenne entreprises, en particulier, de par leur fragilité face à la concurrence, mais aussi, du fait de la limite de leurs ressources pour faire face aux exigences du management moderne, en ce qui concerne la formation, notamment. CARE donne l’exemple de «l’ANSEJ qui a financé, à elle seule, près de 330 000 projets depuis 1997», au moment où «des moyens colossaux ont été investis par l’État pour l’émergence d’incubateurs» pour se poser la question, à savoir : «Quel écosystème faudra- t-il mettre en place pour assurer la pérennité de toutes ces entreprises et pour prendre en charge les projets en cours et ceux à venir ?» Le cercle de réflexion qui compte d’éminents experts algériens considère que, «de nouveaux paradigmes naissent, ils nous invitent à nous questionner autrement en matière d’entrepreneuriat, mais aussi d’Intrapreneuriat» pour conclure qu’il «y a nécessité aujourd’hui de conjuguer la réalité locale du climat des affaires, liée aux contraintes et opportunités du pays, avec les nouveaux repères de l’entrepreneuriat». Dans cette optique, la Matinale de CARE évoquera, sur la base d’une approche pragmatique, «le besoin d’outiller les jeunes entrepreneurs avec les techniques modernes d’entrepreneuriat». Des moyens qui leur permettront «de prendre en compte les enjeux locaux, spécifiques à la réalité du pays, ainsi que ceux dus à la mondialisation, action vitale à la survie de toute entreprise a fortiori une startup». Cette rencontre a l’ambition, ainsi, «de démontrer l’intérêt et le gain qu’auraient les grandes entreprises et les PME/PMI à modifier leur façon de réfléchir et de penser leur présent pour innover leur futur immédiat comme le ferait une startup». La conception de proposition de valeur, l’acquisition de clients, l’idéation, le bootstrapping sont quelques nouveaux concepts qui seront présentés et développés lors de cette conférence. Source : elmoudjahid.com
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