NR LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW .lnr-dz.com Chevènement : «Eviter la confusion «Bientôt un entre islam et laboratoire islamisme radical» de métrologie» Les Verts, un pied au Maroc ©La NR p. 2 p. 3 Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5063 - Dimanche 12 octobre 2014 - Prix : 10 DA Malawi - Algérie p. 24 Bouchouareb : actuel Le chiffre du jour La NR 5063 - Dimanche 12 octobre 2014 2 Ebola : plus de 4 000 décès sur près de 8 400 cas enregistrés (OMS). algérie-france énergie sport demain Jeunesse M. Khomri favorable à toute initiative à même de renforcer les relations bilatérales. Conférence Les ressources non conventionnelles et les 50 ans de l’industrie du GNL en débat à Oran. COA Inauguration du nouveau siège du Tribunal arbitral des règlements des litiges sportifs. Conférence sur l’OMC au forum d’El-Moudjahid, à 10h. Convention pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes Le comité de suivi adopte un plan d’action , Le comité de suivi de la mise en œuvre de la convention pour l'élimination de toutes formes de discrimination à l'égard des femmes (Cedaw) a adopté jeudi à Alger son plan d'action. Installé le 10 juin dernier par la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (Cncppdh), ce comité regroupe plusieurs départements ministériels, institutions et représentants du mouvement associatif. Il a adopté son plan d'action lors de la réunion de ses membres et a décidé du lancement, à partir du 10 décembre prochain, de sessions de formation sur le contenu de la Cedaw et de ses mécanismes. Les volets de ce plan d'action s’articulent principalement sur l'organisation de séminaires thématiques et de journées d'études relatifs au sujet, le recueil de données récentes sur les dispositions et les mécanismes en matière d'élimination de toutes formes de discrimination à l'égard des femmes. La convention portant élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes est entrée en vigueur le 3 octobre 1981. Elle a été ratifiée par l'Algérie le 22 janvier 1996. Dans l’évaluation la Cncppdh aux droits de la femme en Algérie, les droits de la femme figurent parmi les préoccupations majeures de la Commission nationale, en leur accordant une attention permanente et particulière. «Cela se traduit notamment par les larges développements qu’elle leur réserve dans ses rapports annuels qu’elle adresse au président de la République», lit-on dans le rapport de 2013 de la commission . L’évaluation des questions de discrimination à l’égard des femmes se penche sur la présentation de l’état des lieux de la question de la femme qui comporte : le cadre juridique afférent aux droits de la femme, les plans et programmes liés à leur promotion et leur protection, les avancées enregistrées en matière de promotion et de protection de certains droits de la femme. De l’avis de la Commission nationale, les dispositions de certains articles évoquent l’égalité des citoyens devant la loi «sans que puisse prévaloir une quelconque discrimination pour cause de naissance, de race, de sexe, d’opinion ou toute autre condition personnelle ou sociale». Tel est le contenu respectivement La femme algérienne a montré ses capacités dans tous les domaines. (Photo > New Press) Amara Benyounès (MPA) : «L’Algérie est l’unique pays qui a vaincu seul le terrorisme» Intervenant lors de l’ouverture des travaux de la 2e université d’été du parti, le président du Mouvement populaire algérien (MPA) a déclaré que l’Algérie est le seul pays à avoir réussi à vaincre le terrorisme sans l’aide ni des «frères» et ni des «amis». M. Amara Benyounès a ajouté que malgré que l’Algérie ait fait exception dans le monde arabo-musulman, il a mis en garde contre la répercussion sur notre pays de l’insécurité chez nos voisins. Répondant indirectement à ceux qui parlent d’une période de transition, Amara Benyounès a souligné que l'Algérie n'a pas besoin de cette étape car contrairement à plusieurs pays, l’Algérie ne vit pas une crise politique. Bien au contraire, l’Algérie est aujourd'hui un pays stable, grâce à la mobilisation du peuple algérien et à la politique de réconciliation nationale initiée par le président de la République», a-t-il ajouté. M. Amara Benyounès a fustigé les partis de l’opposition surtout ce qui veulent impliquer l'Armée nationale populaire (ANP) dans la bataille politique. Celui qui vise le pouvoir et la majorité au Parlement et assemblées élues «n'ont qu'à travailler et s'adresser au peuple algérien lors des prochains rendez-vous électoraux», soulignant que le président Bouteflika jouit «d'une crédibilité et d'une légitimité» après que le peuple algérien a renouvelé sa confiance en sa personne lors de la dernière présidentielle. L'opposition a le droit de s'organiser, de s'exprimer et d'organiser des marches «mais elle a des positions divergentes concernant plusieurs questions» faisant allusion aux positions des parties de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Au volet économique, M. Benyounès a indiqué que le retour de l'Algérie aux années 1970 «est chose impossible» ajoutant que même certains pays, comme la Russie et la Chine, ont abandonné la gestion bureaucratique de l'économie. Le MPA plaide pour que l'entreprise économique, publique ou privée, soit au centre du projet économique de l'Algérie. Toutes les entreprises algériennes sont créatrices de richesses et d'emplois tout en veillant à la justice sociale qui est «une revendication populaire et historique», a-t-il ajouté. Concernant l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), M. Benyounès s'est dit fier, «cette question,a-t-il dit, ayant suscité pour la première fois un débat politique», soulignant qu'il «est inconcevable» que l'Algérie reste en dehors de cette Organisation qui compte plus de 160 Etats. enjeux et perspectives». Moncef Rédha des articles 51, 55 et 140 de la Constitution algérienne qui consacre le principe d’égalité en droits et devoirs, reconnus à la fois aux hommes et aux femmes sans distinction aucune dans tous les domaines de la vie. En outre, la Commission nationale relève que l’ensemble des codes régissant le statut des citoyennes et citoyens, notamment, en matière civile, pénale, administrative, électorale et commerciale sont conformes à la Constitution consolidant, du reste, le principe d’égalité et faisant de la femme une citoyenne à part entière au même titre que l’homme. «A partir de là, il devient clair que toute loi comportant des discriminations à l’égard des femmes peut être annulée par le Conseil constitutionnel...», préconise la Cncppdh. «Mais qu’en est-il dans la réalité ? Autrement dit quels sont les droits acquis par la femme algérienne depuis l’indépendance du pays et quels sont les réserves émises par le gouvernement à l’égard desdits instruments juridiques», s'interrogent les rédacteurs du document. Selon de nombreux juristes nationaux, la législation algérienne prise en application de la Constitution ainsi que les textes réglementaires subséquents ne limitent ni ne restreignent l’effectivité des droits de la femme algérienne qui peut, à ce propos exprimer ses opinions librement par tout moyen, créer un parti politique, une association, tenir REPÈRE Chevènement appelle à éviter la confusion entre «l'islam et l'islamisme radical armé» Le président de l'Association France-Algérie, Jean-Pierre Chevènement, a appelé samedi à Alger, à ne pas faire l'amalgame entre islam et islamisme radical armé, assurant que l'assassinat du ressortissant français, l'alpiniste Hervé Gourdel n'«entachera pas» les relations d'amitié profonde» qui existe entre la France et l'Algérie. «Nous avons évoqué de nombreuses questions liées au contexte actuel (...). Nous avons parlé des confusions qu'il ne fallait pas faire, par exemple entre l'islam et l'islamisme radical armé», a précisé M. Chevènement à l'issue d'une audience que lui a accordée le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa. Il a affirmé, à cette occasion, que l'assassinat d'Hervé Gourdel «ne peut pas entacher l'amitié qui est profonde et enracinée entre la France et l'Algérie». Une amitié, a-t-il souligné, qui est «appelée à connaître beaucoup de développements dans tous les domaines, tels que l'économie et la culture ou de l'action commune que nous pouvons exercer en faveur de la paix dans le monde en général, et principalement en Afrique». Evoquant l'Afrique, M. Chevènement a affirmé que «c'est là où il est important d'assurer la sécurité sur la base de principes qui favorisent le développement». «Si nous voulons que l'Afrique soit le continent de l'avenir, il faut aussi qu'il y ait des Etats plus solides», a-t-il soutenu. Il a, aussi, indiqué que les entretiens avaient porté également sur la situation au Moyen-orient. L'ancien ministre français, qui est depuis mercredi en Algérie dans le cadre d'une visite d'amitié, a été reçu par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et aussi par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. R. N. des réunions et manifestations, accéder à l’ensemble des charges publiques, notamment être électrice ou aux mandats électoraux.... Dans ce cadre, la Commission nationale reconnaît que dans ce cadre, les pouvoirs publics ont consenti des efforts considérables à l’effet d’adapter la législation nationale aux dispositions des conventions internationales ratifiées par l’Algérie et procédé, par ailleurs, à la levée de certaines réserves auxdits instruments. Hakima Hadjam Voir sur Internet www.lnr-dz.com actuel La NR 5063 - Dimanche 12 octobre 2014 3 Mme Nouria Benghebrit à Tiaret Des conférences pour aller vers de nouvelles réformes , Suite au blocage au niveau des intendances et vu les problèmes à la pelle enregistrés depuis la rentrée scolaire, la ministre de l’Education a invité les intendants grévistes de Tiaret à rejoindre leurs postes. «Le recours à la grève n'est pas la solution pour résoudre les problèmes que connaît le secteur de l'éducation. Les discussions, les débats, les négociations sont les outils efficaces pour la résolution des problèmes. Il suffit d'y croire et d'œuvrer pour trouver des solutions», estime la ministre qui ajoute que «si les débats avec les concernés font partie de nos convictions, leur organisation fait encore partie de nos préoccupations, car organiser les rencontres évite la gestion d'urgence ou de l'urgence par l'urgence, et c'est précisément ce que je m'attelle à faire». Lors de son discours devant les 200 congressistes, venus à l’occasion de la tenue de la conférence régionale thématique sur la réforme pédagogique, Mme Benghebrit a annoncé que son département organisera deux autres conférences régionales prochainement à Djelfa et Sétif qui auront pour thème majeur la gouvernance et la professionnalisation des corps de métiers de l’éducation. «Pour ce faire, il est important de répondre à trois questions essentielles : d’où on part, où on va et surtout comment y parvenir», at-elle indiqué devant les directeurs de l’ouest et les cadres de son secteur. Selon la ministre, il convient d’instaurer un système d’indicateurs, élaborer la stratégie de communication institutionnelle spécifique au secteur, lancer des enquêtes pour localiser les poches de déscolarisation, inscrire le dialogue dans un cadre organisé et appliquer le réglementation, tels sont les points importants inscrits au calepin de la ministre de l’Education. Les participants à cette importante rencontre ont assisté a une série de synthèses au sein d’ateliers à l’ITE Ibn-Rochd sur les les formations, la gouvernance, la communication, la structure d’accueil et le projet éducatif des directeurs de l’éducation. La visite a conduit la délégation ministérielle aux nouveaux lycées de la ville de Tiaret inaugurés dernièrement, et un à Sougueur, d’une capacité d’accueil de 800/200 chacun et le lancement des travaux d’un nouveau établissement à Dzarit. A Tiaret, la ministre a marqué une halte au collège Bakri Ibn-Hamad, l’un des meilleurs établissements de la wilaya. La wilaya de Tiaret qui compte 692 établissements scolaires accueillant 226 259 élèves, tous paliers confondus, dont une centaine a été réalisé durant les dernières années, relève le bilan du wali, Hadj Bousmaha. Le secteur de l'éducation a été renforcé dans la wilaya de Tiaret par la réception de cinq internats dans les zones steppiques, selon les déclarations du directeur de l’éducation, faites en marge de la cérémonie de l’inauguration du nouveau lycée Belhouari. Ces infrastructures sont implantées à Chahima, Naima, Aïn Deheb et Sidi Abdelghani, d’une capacité d’accueil global de 140 lits, comme est prévue la réception de neuf autres internats et 34 demi-pension à travers le vaste sol du Sersou. Tiaret compte aujourd’hui 692 établissements (506 écoles primaires, 134 collèges, 52 lycées) qui seront renforcés au cours de cette année par deux nouveaux lycées à Sidi Ali Mellal et Sougueur, auxquels s’ajoutent quatre CEM au chef-lieu de wilaya, à Frenda et Mellab (Takhmaret ) sur l’axe frontalier de la wilaya de Mascara et Saida. Ces lycées d'une capacité d'accueil entre 600 et 800 places ont été réalisées dans le but de contribuer à faire baisser le nombre d'élèves par classe, selon le directeur Laamouri Abdelhafid. Au même volet des réalisations, il est prévu la réception de neuf cantines scolaires, six écoles primaires dans les nouvelles cités, et vu la de- mande en hausse des transferts. Au total, 12 nouveaux établissements éducatifs et autres infrastructures seront ouverts dès la rentrée scolaire dans la wilaya de Tiaret, ainsi que le raccordement au réseau internet suite à la signature de la convention avec Algérie Télécom. D’autre part, l’encadrement pédagogique dans la wilaya s’est renforcé de près de 800 nouveaux enseignants recrutés pour les trois paliers éducatifs. Ces derniers ont achevé leur formation au début du mois d’août. La wilaya de Tiaret compte 226 259 élèves de différents cycles répartis sur 693 établissements éducatifs dont 104 488 au cycle primaire, 72 721 au moyen et 37 174 au secondaire, a-t-on estimé à la direction de l’éducation. Les scolarisés sont encadrés par 14 744 enseignants (4 933 au cycle primaire, 6 100 au cycle moyen et 3 711 au cycle secondaire), s’ajoute un effectif administratif de 4 618 encadreurs, 578 chefs d’établissement et 325 chargés de l’administration au niveau du siège du secteur, a indiqué le directeur Abdelhafid lors d’un point de presse. Les nouveaux établissements ont connu au cours de la période un lot d’équipement important de près de 100 000 unités (armoires, bureaux, chaises...). Au même chapitre, ajoute l’orateur, il est prévu l’achat de 1 000 poêles, 4 000 tables, 9 000 chaises et le lancement des travaux de rénovation dans 455 écoles primaires, 38 collèges et 23 lycées. Pour la restauration, le secteur a bouclé sa boucle et gère actuellement plus de 348 cantines scolaires au service de près de 100 000 scolarisés des différents paliers, a expliqué le responsable du secteur. Au même volet, et selon le conférencier, M. Laamouri, 17 nouvelles cantines ont été ouvertes dès le coup d’envoi de la rentrée scolaire et cinq autres internats pour les élèves nomades originaires des zones steppiques. Pour l’internat, on compte 14 fonctionnels dont deux nouveaux à Chehaima et Rechaiga, auxquels s’ajoutent 33 demi-pensions. Il est prévu aussi l’ouver- Economie nationale Bouchouareb : «Un laboratoire de métrologie pour la protection du consommateur prochainement» , Pour assurer une plus grande protection du consommateur et de l'économie nationale, un laboratoire national de métrologie sera mis en place prochainement, selon le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb. Intervenant lors de la 18e Journée nationale de la métrologie, le ministre a annoncé ce projet en réitérant l'engagement des pouvoirs publics à asseoir un dispositif national de métrologie «moderne, efficace et performant», visant à protéger l'économie nationale et à se mettre au service du bien-être du consommateur. En effet, a-t-il expliqué, la métrologie permet aux entreprises une évaluation rigoureuse de la conformité des produits aux normes, garantit la loyauté des transactions, veille à la qualité des produits et des services et, par consé- quent, augmente le niveau de protection du consommateur et de l'économie nationale. Pour cela, le ministère de l'Industrie et des Mines a engagé, depuis le quinquennat écoulé, plusieurs actions parmi lesquelles la construction de 25 nouvelles antennes locales de l'Office national de métrologie légale (ONML), dont 19 sont opérationnelles, tandis que les six autres le seront en 2015. Pour sa part, le directeur de l'ONML, Rabah Messili, a fait savoir qu'en plus de la création d'un laboratoire national de métrologie, il est également prévu la création d'une école de métrologie dont le rôle sera d'assurer le développement des capacités nationales de prestations métrologiques ainsi que la formation qui demeure, selon lui, le seul garant pour la pérennité du système national de métrologie. Célébrée sous le thème «Assurance qualité et garantie publique», la 18e Journée nationale de la métrologie a connu la participation de plusieurs experts représentant différents secteurs et la participation d'organismes en lien avec le domaine de la métrologie tels l'Institut algérien de normalisation (Ianor) et l'Organisme algérien d'accréditation (Algerac). A noter qu'au cœur de la nouvelle stratégie industrielle nationale, la métrologie est l'un des instruments de l'Etat pour l'accomplissement de son rôle de garant des transactions commerciales, de protection de l'environnement, des intérêts matériels, de la santé et de la sécurité du citoyen. Imane Misraoui ture d’une nouvelle résidence et d’une salle de conférences au lycée Belhouari destinées aux inspecteurs pour les séminaires inscrits tout au long de l’année, a indiqué M. Abdelatif, directeur de wilaya. Au chapitre de la solidarité, figurent les lots de manuels scolaires pour 134 000 scolarisés, alors que plus de 95 000 élèves sont concernés par la prime scolaire (3 000 DA). Parmi les bénéficiaires, figurent 8 230 orphelins, 861 victimes de la tragédie nationale, 85 378 nécessiteux et 531 handicapés, selon le fichier ficelé par la wilaya. Pour les localités lointaines, en collaboration avec les autorités, est mis en place un parc roulant de 153 bus (ramassage scolaire) pour 21 000 élèves dont 66 affectés par le ministère de l’Intérieur et les 87 restants par le ministère de la Solidarité. Pour la santé scolaire, on compte 22 unités abandonnées faute de blouse blanche, ce qui a été constaté par une commission mixte, nous confirme une source du secteur de l’éducation. Pour l’atelier de la communication, les encadreurs ont décidé de se pencher sur la cellule de communication du secteur de l’éducation de la wilaya de Tiaret, vu les compétences et l’ouverture de dialogue, avec tous les moyens nécessaires. Hamzaoui Benchohra REPÈRE Démantèlement d'un réseau de trafic de drogue à Mascara Les éléments de la brigade de lutte contre les stupéfiants, relevant du service de la police judiciaire de Mascara, ont démantelé dernièrement un réseau de trafiquants de drogue activant entre les wilayas de Mascara et Oran, at-on appris samedi de la sûreté de wilaya. La police a appréhendé mercredi quatre personnes impliquées dans le trafic de drogue entre Mascara et Bouhanifia, grâce à l'exploition des informations recueillies suite à l'arrestation d'un jeune de 28 ans avec en sa possession une plaquette de kif traité, lors d'un barrage de contrôle dressé par la 3e sûreté urbaine, a expliqué le responsable de la cellule d’information et de communication de la sûreté de wilaya, le commissaire Mustapha Seffal. Le fournisseur principal (38 ans) a été ensuite arrêté dans une salle de jeux qu'il gère à Bouhanifia, où ont été découvertes cinq plaquettes de 450 grammes de kif traité soigneusement dissimulées. Deux autres personnes d'Oran, qui étaient en compagnie du deuxième prévenu, ont été arrêtées à l'intérieur du local. L'enquête a révélé que ces deux individus sont les fournisseurs du gérant de la salle de jeux. Ils lui ramenaient la drogue d'Oran. Les quatre mis en cause ont été présentés jeudi devant le procureur de la République près le tribunal de Mascara qui les a mis en détention provisoire. dossier La NR 5063 - Dimanche 12 octobre 2014 4 10 octobre 1980 Un séisme violent et des séquelles gravées à jamais dans la mémoire des Asnamis , Deux séismes en un siècle, le premier en date du 9 septembre 1954. Par l’histoire géologique de l’Algérie, la ville d’ElAsnam, à l’ouest d’Algérie, est connue par les séismes les plus violents du pays. La ville a connu deux violents tremblements de terre majeurs. Le premier en date remonte au 9 septembre 1954, à 01h04 mn 37 s. L'intensité magnitude était de 6.7 sur l’échelle ouverte de Richter. Ce tremblement de terre a fait 1 243 morts et plus de 5 000 blessés. Le séisme a été suivi de plusieurs répliques. Selon les géologues et géophysiciens, le séisme fut le plus violent jamais enregistré en Algérie durant les cents dernières années. Avec une magnitude de 6,7 et une intensité à l'épicentre de X (échelle Mercalli), le séisme a fait plus de 5 000 blessés et plusieurs dizaines de milliards de francs (anciens) de dégâts. Quant à l'épicentre, il a été défini d'après la carte des isoséistes, il se situe à 36,28°N-1,47°E, dans les collines de Béni-Rached (une commune de la wilaya de Chlef en Algérie, située à 30 km au nord-est de Chlef et à 500 mètres d'altitude.), selon le chercheur Jean-Pierre Rothé (ancien directeur de l'Institut de physique du globe de Strasbourg). L’épicentre instrumental a pour coordonnées 36,25°N et 1,53°E. On peut considérer que la précision des localisations est de l'ordre de 10 à 15 km. La détermination absolue de l'épicentre a également été effectuée récemment par J. Dorel et G. Yielding et al. (1981) qui donnent respectivement : 36,22'N -1,57'E et 36,355°N1,509°E. L'écart maximum entre ces différentes positions de l'épicentre est de 15 km environ. Enfin, la profondeur du foyer (macrosismique) est estimée à 9 km. D'importantes déformations de surface ont été relevées à Béni-Rached et Sidi-Djillali. A Béni-Rached, les cassures ont l'allure d'un fer à cheval avec un affaissement de 2 à 3 mètres ; le glissement s'est fait dans la direction de la vallée du Chéliff (vers le sud) (J.P. Rothé, 1955). Le violent séisme en pleine soumission à la colonisation française, a fait l’objet de la Une de plusieurs revues, journaux et magazine de l’époque. «-1954 - La France porte le deuil d'Orléansville ravagée», titre l’hebdomadaire «Paris Match» à sa Une du n°286 (du 18 au 25 septembre 1954). D’après les envoyés spéciaux Sylvere Galard - Michel Descamp- Izis - Maurice Jarnaux Pierre Vals, « En quelques secondes, à Orléansville, dans la nuit du 9 septembre, 1 500 personnes sont tombées du sommeil dans la mort. Plus de 1 200 blessés ont été retrouvés sous les ruines de leurs maisons, détruites par le plus terrible tremblement de terre qu’ait jamais subi l’Algérie. 60 000 sans-abris. » Toutes les horloges se sont arrêtées, enchaîneront-ils, à 1h11’ du matin, marquant ainsi l’heure du deuil et de la ruine. Seuls les animaux eurent le pressentiment du désastre. Les pigeons tournoyèrent cette nuit-là sans se poser et les vaches cassèrent leurs longues pour s’enfuir dans la campagne. Pendant toute la nuit, les survivants errèrent dans les rues comme des somnambules. Et ce n’est qu’au matin qu’ils reprirent leurs esprits, comprenant du même coup l’étendue et l’horreur de la catastrophe. Même les Américains en ont parlé. Les Américains ont de leur côté parlé de ce violent séisme. En effet, dans le journal de la Nasa « L'Astronomie, Vol. 69, p.66. 02/1955», Malbos, J. a discuté le séisme d’ElAsnam scientifiquement. «Le 9 septembre 1954 (vingt ans après la destruction de Carnot, presque jour pour jour), se produisit le séisme qui devait détruire, en 12 secondes, les deux tiers de la capitale du Chéliff et de nombreux villages et douars environnants...La gare, l'église, le Palais de Justice installé depuis dans un wagon portant l'inscription à la peinture fraîche «Palais de Justice», l’Hôtel Beaudouin (un des meilleurs d'Algérie, comble cette nuit-là où il n'y eut que deux rescapés), l'hôpital moderne qui devait être ouvert incessamment, la prison civile, un immeuble H LM. de neuf étages, non encore habité, heureusement, mais où treize ouvriers endormis furent ensevelis, la poste dont le receveur, sa femme et son petit-fils, furent miraculeusement sauvés, la mairie, dont le maire, M. Biscambiglia, fit preuve de courage et de dévouement, s'écroulèrent comme châteaux de carte... » La terre a tremblé deux fois et a fait 1 500 morts dont 66 européens L'autre tiers devait être détruit, ajoutera le même chercheur, par la secousse du 16 septembre, à 22h20, en particulier la sous-préfecture s'ef- fondrait, ensevelissant les archives et tout ce que possédait le souspréfet, M. Debia. Mais il n'y eut pas de nouvelles victimes. La secousse du 9 septembre a fait près de I 500 morts (dont 66 européens à Orléansville même) ; la population indigène, plus nombreuse, a été la plus touchée. Heureusement, les secours furent rapidement organisés et les dons affluèrent de toutes parts, de l'Algérie, de la Métropole et de l'Étranger. La terre fut crevassée à Beni Rached (épicentre) en plusieurs endroits, fissures de 3 mètres de large sur z mètres de profondeur, s'étendant sur une douzaine de kilomètres. Il y eut plus de 300 morts dans cette région montagneuse. Les villages de Pontéba, Hanoteau, Platters, Les Heumis, Bougainville n'existent plus, ainsi que Carnot (l’actuel El-Abbadia dans la wilaya de Aïn Defla) déjà détruit en 1934 où seules certaines des constructions postérieures à cette date ont résisté. Oued Fodda, très éprouvé, compte 113 morts. Un second séisme mais plus violent le 10 octobre 1980 La vallée de Chéliff n’avait pas encore essuyé les larmes causées par le séisme de 1954 et les dégâts humains de la guerre de libération nationale avant qu’elle subisse un deuxième séisme, mais cette fois-ci plus violent. Le 10 octobre1980 soit, 26 ans, un mois et 1 jour après le dernier séisme, les plaques tectoniques ont à nouveau bougé mais avec une magnitude plus élevée. La région d’El-Asnam fut dévastée par un violent séisme. Ce séisme qui se produisit un vendredi à 13h29 mn plongea toute une région dans l’horreur. 2 630 personnes périrent et des milliers de logements furent détruits. Les effets du séisme se firent ressentir sur une vaste superficie du territoire allant de la région centre à la région ouest du pays. Dans la région épicentrale, la ville de Chleff fut durement touchée et de nombreuses communes de la wilaya furent touchées (Oued Fodda, El Atteuf, Sandjas…). La sismicité de la région de Cheliff s’explique par le fait qu’elle se situe au niveau de la région nord algérienne qui se déforme peu à peu en raison de la convergence des deux plaques tectoniques africaine et eurasiatique. Cette convergence entraîne peu à peu la fermeture des bassins maures algériens. Le séisme a été provoqué par la rupture de la faille de Oued Fodda s’étalant sur près de 40 km dans une direction NE-SW. Son mécanisme focal en compression résulte ainsi du rejeu d’une faille inverse qui s’est exprimé en surface avec des rejeux de près de 1 mètre. Sur la partie sommitale de l’anticlinal, le séisme a conduit en rejeu de failles en extrados s’exprimant avec des rejets de près de 6 mètres. Le séisme a eu de nombreux effets induits : Des phénomènes de liquéfaction ont été observés à différents endroits de la région épicentrale. Un méga phénomène d’inondation a été observé dans la plaine de Chettia où le soulèvement de la faille a formé une muraille empêchant l’écoulement de l’Oued Ech-Cheliff. L’activité post-sismique a été intense puisque des milliers de répliques ont été enregistrées et ce, pendant près de trois années. Le séisme restera comme étant l’un des plus violents qu’a connu la région ouest méditerranéenne. 10 octobre 1980. Ce vendredi restera longtemps inscrit dans la mémoire des Asnamis en souvenir de ce terrible tremblement de terre qui avait ébranlé toute la région de la plaine du Cheliff. D'une force inouïe, 7,2 sur l'échelle de Richter, le séisme et une violente réplique trois heures plus tard font 2 633 morts, des milliers de blessés, de disparus et de sans-abris sur une population de 120 000 habitants. La ville offre une vision apocalyptique : un tiers des bâtiments ne sont plus que gravats. Les destructions sont telles qu'El-Asnam ou plutôt ce qui en reste- se retrouve quasi déconnectée du reste du pays : liaisons téléphoniques, électricité et gaz sont coupés pendant dix jours. La ligne ferroviaire entre Alger et El-Asnam est hors d'usage. Des failles fracturent les routes. Depuis l'épicentre, à Beni Rached, la terre a tremblé dans un rayon de plus de 300 km, jusqu'à Alger, Oran, Tiaret. Et les répliques se sont succédé, entretenant la peur qu'une secousse plus forte encore ne vienne engloutir la ville et ses habitants. Paniqués, les survivants prennent la fuite. Le bâti ancien, peu élevé - un à deux étages -, a le mieux résisté. Des immeubles récents, vieux d'à peine deux ou trois ans, ne subsistent que des pans de murs troués. Mairie, écoles, mosquées, hôtels, pylônes électriques, tout est à terre. L'hôpital lui-même est en ruine, et c'est vers Alger et Oran, à équidistance d'El-Asnam (210 et 220 km), que sont évacués les blessés. Une solidarité extraordinaire s’était installée au profit de ceux qui étaient sous les décombres et qu’il fallait faire vite pour les sortir vivants, se remémorent ceux qui ont vécu l’événement. Le séisme d’El-Asnam venait d’endeuiller des milliers de familles. Le séisme a changé même l’appellation de la ville La vallée de Chéliff qui s’appelait, à l’époque, El-Asnam, un mot arabe signifiant «les statues» ou «les idoles». Cette appellation tire son origine des statues romaines découvertes dans la région plus précisément à Carténa (Ténès). El-Asnam, une appellation jugée «païenne», une appellation synonyme du mauvais «sort». Pour conjurer ce dernier, le président de la République, feu Chadli Bendjedid l’a rebaptisée Chlef en référence au nom de l’Oued qui traverse la ville et la coupe en deux parties sud et nord. I ls sont encore sinistres après 34 ans Vu le grand nombre de sans-abris que comptait la ville sinistre, l’Etat algérien était contraint de les reloger en un temps record en s’aidant par les Européens pour construire près de 20 000 chalets à travers 7 communes. La majorité de ces chalets se trouvent dans les communes de Chlef et Chettia. Des chalets préfabriqués censés leur servir d'hébergement provisoire. Mais la situation perdure jusqu’à l’écriture de ces lignes où on recense plus de 16 000 chalets qui n’ont pas encore été remplacés. Ce que l’on peut retenir en ce 34e anniversaire du séisme d’El-Asnam, c’est que trois décennies plus tard, les «sinistrés du séisme» habitent toujours dans des chalets que les Chélifiens appellent les «baraques». Les années se suivent et se ressemblent pour les sinistrés du séisme d'El-Asnam (l’actuelle Chlef). En effet, le 34e anniversaire de cette catastrophe, qui a été commémorée avant-hier samedi, n'a rien apporté de nouveau pour les 18 133 familles des habitations en préfabriqué réalisées autour de l'ancien tissu urbain. Zakarya Mahfoud échos La NR 5063 - Dimanche 12 octobre 2014 5 Tlemcen Les autorités lancent un programme de préservation de l'environnement INFOS EXPRESS Consommateur : création prochaine d'un laboratoire de métrologie ,Lors de la réunion, qui avait TEMCEN Fermeture d'une pharmacie et résiliation de deux conventions pour utilisation frauduleuse de la carte Chifa Suite à une enquête diligentée par les services de la Cnas de la wilaya de Tlemcen, une pharmacie à Ouled Mimoun a fait l'objet de fermeture et deux conventions ont été résiliés à Remchi en raison de l'utilisation frauduleuse de cartes Chifa déposées par des patients auprès des pharmacies pour faute de paiement complémentaire. Cette enquête fait suite à l'exploitation des cartes Chifa par certaines pharmacies lesquelles, avec l'aide de médecins établissent des ordonnances aux noms des malades sans que ces derniers le sachent», indique une source proche de la Cnas. La même source précise qu'une fois avisé de la situation, un constat a été établi et qui a conduit à la fermeture d'une officine localisée à Ouled Mimoun, alors que les quatre medecins accusés dans cette affaire ont été entendus et acquittés. Par ailleurs, une seconde affaire similaire concerne deux pharmacies qui ont fait l'objet d'une résiliation de la convention Cnas en attendant les résultats de l'enquête, précise notre source. Un ressortissant français arrêté en possession de 450 comprimés de psychotropes Les éléments de la police des frontières de l'aéroport Messali-Hadj ont interpellé un ressortissant français avec en sa possession 450 comprimés de psychotropes de marque Artan 5 mg. Celui-ci a déclaré que cette quantité a été ramenée pour son usage personnel, car présentant des troubles psychiatriques. Les premiers éléments de l'enquête ont montré que celui-ci ne possede aucun certificat justifiant l'autorisation à prendre ce médicament. Le médecin de l'aéroport a délivré un certificat attestant que le français ne présente aucun trouble psychologique ou physique. M. Hichem regroupé le wali avec les chefs de daïras, élargie aux P/APC, il a été arrêté un vaste programme de préservation de l'environnement et de lutte contre les ordures touchant l'ensemble des 53 communes que compte la wilaya de Tlemcen. Les instructions semblent suivies à la lettre, puisque l'APC de Tlemcen a lancé le plan vert visant le reboisement de toutes les chaussées des rues, accès routiers et allées, à l'image des boulevards des vingt-quatre mètres, Bab Wahran, le rond point des Dahlias et des oliviers et l'Allée des Pins qui se sont transformés en espaces verdoyants en un laps de temps très court. Cette opération a été bien acceuillie par les citoyens, car cela a permis de donner un autre visage à Tlemcen. Cette vaste opération, s'inscrit dans le cadre du programme de préservation de l'environnement et la lutte contre les immondices, et qui touchera l'ensemble des cités et les grandes avenues, nous a indiqué le P/APC de Tlemcen, lequel nous apprendra qu'une convention a été signée avec Un laboratoire national de métrologie sera mis en place prochainement pour assurer une plus grande protection du consommateur et de l'économie nationale, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb. (Photo > D. R. ) le parc national de la wilaya de Tlemcen afin d'approvisionner la commune en plants et arbustes. De l'avis de tous les citoyens, les résultats de cette vaste opération commencent à donner leurs fruits, puisque du rond point d'El Koudia jusqu'à Bab Wahran (entrée nord de la ville) les premières plantations d'arbres et d'arbustes floraux commencent à pousser, de même que le gazon. Cette louable initiative est à mettre sur le compte des élus locaux. Il est attendu des citoyens beaucoup de civisme afin de préserver l'environnement et donner une image de propreté exemplaire à la ville. Mohamed Hichem Une personne a été tuée et cinq autres ont été blessées dans un accident de la route survenu mercredi matin sur l'autoroute Alger-Blida près du village de Tessala El-Merdja (Alger), a-t-on appris de la cellule de communication de la Protection civile de la wilaya d'Alger. (Photo > D. R.) LA CHRONIQUE DE Chérif Abdedaïm Zone tampon (I) elon les derniers échos de Russie, une mission internationale, composée de représentants de l'Ukraine, de la Russie et de l'OSCE (c'est-à-dire de l'Otan), est arrivée à Marioupol. Elle a pour tâche de déterminer les limites de la zone tampon de 30 km prévue par le mémorandum de Minsk du 19 septembre. Naturellement, aucun représentant des insurgés ne fait partie de cette mission. Mais ça, Poutine et Zakhartchenko s'en tamponnent, comme on dit dans la zone. Au minimum, c'est tout le territoire indépendantiste situé au nord et à l'ouest de la ligne verte la plus proche de la frontière russe, qui fera partie de cette zone tampon ukraino-otanesque, en particulier les villes de Lougansk, Gorlovka et Donetsk. La zone enlevée aux insurgés, dont les limites exactes restent à fixer par leurs ennemis, sera surveillée par des drones de l'OSCE, qui seront eux-mêmes «protégés» par des militaires de l'Otan, principalement français et allemands. La Bundeswehr vient d'annoncer son intention d'envoyer 200 soldats pour commencer. Ce sera la première fois depuis 1944 que la Wehrmacht sera de retour dans le Donbass (sous un autre nom), et ce, grâce à Poutine. Une fois sur place, elle y restera (comme en Afghanistan). Et vu que Stalingrad (aujourd'hui Volgograd) est tout juste à 400 kilomètres de Lougansk, tous les espoirs sont permis... Les drones occidentaux espionneront en temps réel pour le compte de l'Otan et de la S Alger : un mort et cinq blessés dans un accident de la route à Tessala El-Merdja junte de Kiev. Et ils feront peut-être même pire (armer un drone est un jeu d'enfant). Les indépendantistes ne pourront même pas se défendre en abattant ces engins comme ils voulaient le faire il y a quelques semaines, puisque leurs dirigeants politiques ont tout accepté par avance. Dans une récente interview, Igor Strelkov explique : «Les conditions de l'accord de Minsk auront une incidence sur le sort du peuple novorossien, le peuple russe d'Ukraine, de manière extrêmement négative. Si l'accord était pleinement mis en œuvre, en particulier comme la partie ukrainienne l'envisage, ce serait tout simplement une catastrophe.» A propos des élections générales prévues en RPD-RPL pour le 2 novembre Igor avance: «A mon avis, c'est une très grave erreur de convoquer de telles élections et, éventuellement, un sabotage intentionnel visant à diviser les gens et les territoires rebelles autant que possible face à un ennemi de plus en plus fort. L'organisation d'élections, comment peut-on en parler quand les combats se poursuivent pratiquement sans pauses ? Nous parlons de cessezle-feu, mais il n'existe que de jure, il n'existe pas de facto. La guerre a lieu, une guerre de position, des bombardements constants... A l'arrière de l'armée, et dans un territoire aussi peu profond, la tenue d'élections libres serait une fiction...» (A suivre) C. A. 20 aéroports dotés de nouveaux systèmes ILS à partir de 2015 Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a annoncé jeudi à Alger qu'à partir de 2015, une vingtaine d'aéroports seront dotés de systèmes d'atterrissage aux instruments (ILS), qui assureront un atterrissage sûr aux avions. (Photo > D. R.) Illizi : quinze nouveaux projets d’investissement par le biais de l’Andi Quinze nouveauxprojetsd’investissementontétédéposés,depuisjanvier 2014, au niveau du guichet unique décentralisé relevant de l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi) à Illizi, a-t-on appris jeudi de cet organisme. (Photo > D. R.) 6 monde La NR 5063 – Dimanche 12 octobre 2014 Yemen Syrie L'ONU craint un «massacre» après la prise par Daech du QG kurde à Kobané Des combats acharnés à Kobané. (Photo > D. R.) , Jusqu'à 700 civils se trouveraient encore dans le centre-ville, dont une majorité de personnes âgées, et entre 10 000 à 13 000 autres seraient rassemblés près de la frontière, et pourraient être massacrés si la ville tombe... Le groupe Etat islamique a pris vendredi le QG des forces kurdes à Kobané et s'est rapproché de la frontière avec la Turquie, l'ONU mettant en garde contre un «massacre» si cette ville kurde du nord de la Syrie tombait aux mains des djihadistes. Depuis son entrée lundi dans Kobané, l'EI en a pris 40%, se frayant un chemin vers sa périphérie nord, à un kilomètre environ de la frontière turque. La progression du groupe radical n'a pas été freinée par les frappes aériennes de la coalition internationale dirigée par les EtatsUnis, insuffisantes pour sauver la ville de l'aveu même des responsables militaires américains. tière avec la Turquie, qu'ils cherchent à prendre pour assiéger totalement la ville, mais ils progressent aussi par le sud et l'ouest de Kobané. Des combats très violents ont eu lieu en outre dans l'est de la ville. Depuis le côté turc de la frontière, une journaliste de l'AFP a entendu des détonations d'armes automatiques et d'obus de mortier et vu d'épaisses fumées audessus de la ville. Crainte d'un «massacre» semblable à celui de Srebrenica A la suite de la prise du QG des forces kurdes à Kobané, l'Union européenne a appelé à renforcer la coopération internationale dans la lutte contre l'EI. L'UE «reste déterminée à jouer pleinement son rôle dans le combat contre l'EI», selon un communiqué du porteparole de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. «L'UE, la Turquie et les autres partenaires régionaux et internationaux doivent coopérer davantage, pour isoler et contenir la menace de l'EI», dé- clare le communiqué. A Genève, l'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan De Mistura, a dit craindre à Kobané un «massacre» semblable à celui de Srebrenica. Selon lui, jusqu'à 700 civils se trouvent encore dans le centreville, dont une majorité de personnes âgées, et entre 10 000 à 13 000 autres sont rassemblés tout près de la frontière. Si la ville tombe, ces civils seront «très probablement massacrés», a-t-il déclaré. Nouvelle attaque d'Al-Qaïda, deux soldats tués ,Deux soldats ont été tués samedi dans une nouvelle attaque à la bombe au Yémen attribuée au réseau extrémiste Al-Qaïda, sur fond de grave blocage politique dans le pays. «Une bombe placée par des combattants d'Al-Qaïda en bord de route a explosé au passage d'une patrouille de l'armée dans la ville de Shibam, dans la province de Hadramout (sud-est)», a indiqué une source militaire. Cette attaque est survenue deux jours après un attentat suicide, revendiqué par AlQaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa), contre des partisans de la rébellion chiite qui a fait 47 morts jeudi à Sanaa. Cet attentat était le plus sanglant depuis qu'Al-Qaïda a menacé d'une guerre sans merci les rebelles chiites, appelés houthis, qui se sont emparés de la capitale yéménite Sanaa le 21 septembre. Jeudi également, une attaque suicide également attribuée au réseau extrémiste sunnite a tué vingt soldats dans la province de Hadramout. Al-Qaïda a multiplié ces derniers jours les attaques contre les forces de sécurité ainsi que les rebelles chiites ou leurs partisans. Selon un communiqué diffusé par le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE, l'Aqpa a affirmé que l'un de ses combattants, identifié comme Abou Mouawiya al-Sanaani, avait fait détonner sa ceinture d'explosifs près d'un rassemblement de partisans des rebelles chiites d'Ansaruallah jeudi. Considérée par les Etats-Unis comme le groupe le plus dangereux du réseau extrémiste, l'Aqpa a profité de l'affaiblissement du pouvoir central en 2011, à la faveur de l'insurrection populaire contre l'ex-président Ali Abdallah Saleh, pour renforcer son emprise dans le pays. Bien implanté dans le sud et le sud-est du Yémen, l'Aqpa a appelé fin septembre les sunnites, majoritaires au Yémen, à l'aider à combattre les rebelles, adeptes du zaïdisme, une branche du chiisme. «Vous allez voir vos têtes voler», avait lancé Al-Qaïda à l'adresse des rebelles. «Le risque» d'un conflit armé ouvert entre Al-Qaïda et les rebelles «est grand et ne cesse d'augmenter», a déclaré à l'AFP April Longley, spécialiste du Yémen à l'International Crisis Group. Ces violences, doublées de la grave crise politique, menacent de plonger le pays dans la guerre civile. Le président Abd Rabbo Mansour Hadi n'a toujours pas nommé un Premier ministre après avoir été incapable d'imposer mardi son candidat Ahmed Awad ben Mubarak, rejeté par les houthis. Cette nouvelle concession du président a fragilisé son pouvoir face aux rebelles auxquels il a déjà cédé en rectifiant une hausse des prix du carburant et en remerciant l'ancien gouvernement. R. I./Agence R. I./Agence «L’Institut kurde a besoin d’un rétablissement des subventions» Paris est en train de se priver d’un fondamental relais d’influence en laissant dépérir l’Institut kurde. D’où l’alarme de son président, Kendal Nezan. Jamais l’enjeu kurde n’aura été aussi évident au Moyen-Orient mais Paris est en train de se priver d’un fondamental relais d’influence en laissant dépérir l’Institut kurde. D’où l’alarme de son président, Kendal Nezan. Combats très violents Que représente l’Institut kurde ? Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les djihadistes ont chassé vendredi de leur QG dans le nord de Kobané les combattants kurdes, moins nombreux et moins bien armés. L'ONG précise que des raids de la coalition ont frappé quatre positions de l'EI dans ce secteur. Les djihadistes se rapprochent du poste-fron- Depuis maintenant trente-deux ans, cet Institut, le premier du genre, a été la voix de ce peuple de 30 millions de personnes toujours privé d’un Etat propre. C’est la plus ancienne institution kurde en Europe. Il a été créé en février 1983 par volonté de François Mitterrand, avec le soutien actif de Jack Lang et Régis Debray. Le Quai d’Orsay estimait alors que les relations de la France avec l’Irak et la Turquie étaient suffisamment solides pour que la diplomatie tricolore puisse se permettre ce supplément d’âme. En 1993, le gouvernement de Lionel Jospin lui a octroyé le statut de fondation reconnue d’utilité publique, en raison notamment de sa contribution à l’intégration des Kurdes en France. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, ces subventions ont été supprimées. Nous essayons depuis deux ans qu’elles soient rétablies car les seuls dons et contributions privés ne suffisent pas à nous permettre de continuer nos activités. Quelles sont-elles ? Il y a l’aide à la recherche sur le monde kurde avec la plus importante bibliothèque d’Occident sur le sujet, en bonne partie déjà numérisée. Depuis le début, nous sommes engagés pour la défense des droits culturels et politiques des Kurdes et sommes sur le sujet les interlocuteurs des principales ONG de défense des droits de l’Homme. Non partisan, l’Institut est ouvert à toutes les composantes politiques, culturelles et artistiques du monde kurde. C’est ce qui permet notre indépendance. R. I./Agence Rien ne va plus au Yémen. (Photo > D. R.) Londres Des milliers de suspects de «terrorisme» surveillés ,Les services de sécurité britanniques surveillent plusieurs milliers de personnes soupçonnées de «terrorisme», à Londres, et mènent jour après jour des opérations, déclare le maire de la capitale, Boris Johnson, dans une interview que publie samedi le Daily Telegraph. «A Londres, nous sommes très très vigilants et très, très inquiets», dit-il. En août, le RoyaumeUni a relevé à «sévère» - le deuxième degré le plus élevé - son niveau d'alerte à la sécurité, «sévère» signifiant qu'un attentat est considéré comme fortement probable. Le Premier ministre, David Cameron, a déclaré alors que les djihadistes du groupe Etat islamique, en lutte en Syrie et en Irak, posaient la plus grande menace à la sécurité qu'ait connue la Grande-Bretagne en temps de paix. Cinq cents Britanniques environ auraient rejoint les rangs djihadistes au Moyen-Orient et les autorités estiment de longue date qu'à leur retour de là-bas, ils poseront une grave menace pour la sécurité du Royaume-Uni. R. I./Agence La NR 5063 – Dimanche 12 octobre 2014 économie 7 FMI INFOS EXPRESS Le portrait peu reluisant de la zone euro, vedette des réunions ,Les leaders économiques mondiaux réunis à Washington ont largement débattu vendredi de la zone euro, dont plusieurs paysmembres ont été égratignés par les agences de notation, et qui sont menacées de récession et de déflation. Comme pour venir enfoncer le clou de deux jours de débats où la litanie des problèmes de la zone euro a été récitée à l'envie par les ministres et banquiers réunis à Washington, l'agence Standard & Poor's a privé la Finlande de son «AAA» et a baissé la perspective de la note de la France à «négative». Fitch, elle, n'a pas relevé la note du Portugal comme certains observateurs s'y attendaient. Réunis depuis jeudi à Washington pour les réunions d'automne du FMI et de la Banque mondiale, les responsables ont constaté que «la zone euro tire tout le monde vers le bas», selon un des participants, alors que le FMI a abaissé ses prévisions de croissance mondiale. «L'économie européenne est dans un état assez préoccupant», a estimé Axel Weber, patron de la banque UBS et ancien de la Bundesbank allemande, devant l'assemblée annuelle de l'IIF, le lobby bancaire international, qui se tient en marge de ces réunions des institutions septuagénaires de Bretton Woods. Jeudi, la directrice du FMI, la française Christine Lagarde, avait estimé qu'il y avait de «sérieux risques de récession» en zone euro. Les pays de la monnaie unique sont englués dans un mélange poisseux de stagnation et d'inflation trop basse, un cocktail encore alourdi par les derniers ratés du moteur économique allemand, les incertitudes sur la recevabilité du budget français devant la Commission ou encore les réformes attendues en France ou en Italie. «Les politiques actuelles ont échoué à générer de la croissance et à réduire le chômage très élevé» dans la zone, a commenté le ministre brésilien des Finances, Guido Mantega, devant le FMI. Signe du sérieux de la situation, le gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a prévenu vendredi matin que la faible inflation commençait à être générée au sein même de la zone euro alors qu'elle était, jusqu'à présent, largement importée du fait de la baisse des prix de l'énergie ou des matières premières. Conjuguées aux peurs provoquées par le virus Ebola, ces préoccupations, affectent depuis deux jours les marchés financiers. Les participants ont repris en chœur le mantra martelé à Washington où se tenait également un Les pays de la monnaie unique sont englués dans un mélange de stagnation et d'inflation. (Photo > D. R.) G20 Finances : doper les investissements d'infrastructures. «C'est consensuel mais tout le monde sait que ce n'est pas si simple, car c'est long à se mettre en place et donc pas forcément le meilleur remède contracyclique» pour sortir la zone du marasme, selon un participant. de la reprise et l'«Asie reste le principal moteur de la croissance mondiale, bien qu'à un rythme plus modéré», a déclaré vendredi Changyong Rhee, directeur de la division Asie-Pacifique du FMI. Dette Standard and Poor's menace la France Inquiétudes sur l'Allemagne De l'avis quasi général, il appartient désormais aux gouvernements de passer à l'action et de mener les réformes structurelles et potentiellement douloureuses qui seraient nécessaires selon les participants. «Le pire, c'est d'annoncer des réformes et de ne pas les appliquer, et je pense que c'est ce qui est en train de se passer», a déclaré devant l'IIF, Peter Praet, un des responsables de la BCE. En Italie et en France notamment, les gouvernements respectifs ont annoncé et lancé plusieurs projets de réformes qui, pour l'instant, n'ont pas encore réellement abouti. Mais l'Allemagne, moteur crachotant de la monnaie unique, a aussi subi des pressions pour qu'elle dépense plus pour relancer l'économie européenne. Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a multiplié les prises de parole pour marteler la position de son pays: la croissance ne peut s'obtenir «en signant des chèques» et «nous serions fous si nous mettions en danger» la confiance qu'inspire sur les marchés la discipline budgétaire allemande. Certains ministres des Finances, comme le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem ou le Français Michel Sapin, ont tempéré le pessimisme. «Ce n'est pas que la zone euro aille très mal, c'est qu'elle va moins bien, elle a une croissance trop faible», a déclaré vendredi M. Sapin. Ailleurs dans le monde, les Etats-Unis continuent sur la voie Renouvellement de l'accord de production d'Areva au Niger Le gouvernement nigérien a approuvé le renouvellement du contrat de production d'uranium du groupe français Areva, à l'issue de deux années de négociations difficiles. Les deux parties avaient annoncé en mai la signature d'un nouvel accord de dix ans concernant les mines de Somair et Cominak d'Areva. Le feu vert donné vendredi autorise sa mise en oeuvre. Dans le cadre de cet accord, Areva accepte de revenir sur certaines exemptions fiscales et d'augmenter les royalties reversées, précise le gouvernement nigérien dans un communiqué. Le groupe français accepte aussi d'investir 117 millions d'euros pour remettre en état la route menant à sa mine d'Arlit, financer un projet de développement local et construire un nouveau siège dans la capitale, Niamey. En juin, le ministère nigérien des Mines avait indiqué que le Niger escomptait plus de 20 milliards de francs CFA (30 millions d'euros) de recette fiscales supplémentaires cette année grâce à la renégociation de l'accord. La Chine s'engage à acheter 70 Airbus A320 ,L'agence de notation a confirmé le «AA», mais a ouvert la voie à son abaissement. Michel Sapin estime que notre dette reste «l'une des plus sûres au monde». Standard and Poor's a confirmé ce vendredi le maintien de la note de la France à «AA». L'agence de notation américaine a en revanche ouvert la voie à son éventuel abaissement, en modifiant la perspective à «négative», au motif que la situation budgétaire du pays se «détériore au regard des perspectives de croissance économique». S&P estime que le déficit budgétaire moyen pour la période 2014-2017 va atteindre 4,1% du PIB, au lieu de 3,2% selon l'estimation fournie par l'agence en avril. Cela signifie que la France a au moins une chance sur trois de voir sa note, la troisième meilleure possible, baisser au cours des vingt-quatre prochains mois. Marie-France Raynaud, analyste principale de l'agence de notation pour la France, a détaillé les trois rai- sons ayant motivé cette décision : - Elle a jugé le déficit budgétaire «plus dégradé que prévu» et a estimé qu'il pourrait «se dégrader davantage», en raison de marges de manœuvre réduites sur les recettes. S&P estime que les déficits budgétaires moyens pour la période 2014-2017 vont atteindre 4,1% du PIB, au lieu de 3,2% selon l'estimation fournie par l'agence en avril. - Elle a souligné que l'objectif de «stabilisation de la dette était repoussé». Enfin, l'analyste a jugé qu'il y avait un «risque concernant la mise en œuvre des réformes structurelles annoncées» par le gouvernement, censées relancer la croissance et assainir les finances publiques. «On manque d'antécédents solides en termes de mise en place de réformes en France», a-t-elle souligné, évoquant aussi de possibles résistances sociales. A lire sur Internet www.lnr-dz.com La Chine s'est engagée à acheter 70 moyens-courriers Airbus de la famille des A320, pour un montant de l'ordre de 6,6 milliards de dollars au prix catalogue, via un organisme financier public, a annoncé vendredi le constructeur aéronautique. L'accord, qui porte sur des A320 et des A321, a été signé avec China Aviation Supplies Holding Company (CAS), lors de la visite du Premier ministre chinois Li Keqiang à Berlin. Il «reflète la forte demande des transporteurs chinois pour la gamme de monocouloirs Airbus, qui seront exploités sur les lignes nationales, low-cost, régionales et internationales», indique Airbus dans un communiqué. Les appareils devraient «probablement» être livrés en 2016, a précisé le PDG d'Airbus, Fabrice Brégier, lors d'un point presse à Berlin, où il a avancé le chiffre d'environ 7 milliards de dollars pour ce contrat. 8 régions La NR 5063- Dimanche 12 octobre 2014 Chlef INFOS EXPRESS Blida La police lance une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière Dans le cadre de la contribution en matière de sécurité routière, la DGSN vient de lancer une campagne contre les dangers de la route. L’initiative conçue par la sûreté de la wilaya de Blida en collaboration avec la Direction de l’éducation porte sur les dangers de la route, et pour laquelle un programme de sensibilisation consistant en des cours de sécurité routière sont organisés au niveau de certains établissements scolaires. Des dépliants portant des conseils et des règles de sécurité routière sont remis aux élèves et à leurs parents afin de les sensibiliser sur les dangers de la route et leur inculquer les règles de bonne conduite sur la route. Enfin, un circuit d’apprentissage du code de la route sera implanté au niveau de l’établissement scolaire Ibn Sina. A.-B. M. La Protection civile dresse le bilan de la saison estivale 2014 , Finis la farniente et les séjours au bord de la mer. Pour les professionnels du tourisme, les services de sécurité ainsi que la Protection civile, l’heure est au bilan. Bien que morose au début, la saison estivale a été globalement satisfaisante, au mois d’août. Les gérants de campings et les hôteliers admettent avoir connu un début de saison plutôt tristounet. Il y va de même pour la police et les gendarmes qui affirment n’avoir pas enregistré beaucoup de dépassements. Les responsables et élus locaux s’accordent à dire que ce fut «une bonne saison», ils ont affiché leur satisfaction devant l’afflux enregistré des estivants. En effet, selon le bilan de la Protection civile concernant la saison estivale 2014, au plan quantitatif, ils seraient 4 258 605 estivants à avoir opté pour les 26 plages autorisées à la baignade sur le littoral chélifien, qui s’étend sur 129 km de long, pour la période de juin à août. Le mois d’août est le mois par excellence qui a drainé le plus grand nombre d’estivants. Selon les services de la Protection civile, ce mois est intervenu juste après le mois de ramadhan au cours duquel 3 181 790 estivants se sont rués vers le littoral de la wilaya de Chlef. La saison estivale 2014 a connu une hausse de 1 617 550 estivants comparativement à Une saison globalement satisfaisante. (Photo > D. R.) celle de 2013. Le choix du littoral chélifien n’est guère fortuit vu la régulation et le contrôle des activités touristiques et para touristiques et surtout pour ses 26 plages surveillées et non polluées. Le même bilan de la Protection civile fait état de la mobilisation constante en matière de moyen humain, avec 52 agents, 9 plongeurs et 400 surveillants saisonniers et en moyens matériels avec 13 barques pneumatiques et 7 ambulances. Des moyens de sauvetage mis en place pour la période du 1er juin au 31 août 2014 ont permis le sauvetage de 930 personnes d’une noyade certaine, dont 134 ont été soignées sur place et 67 ont été évacuées vers les différents hôpitaux. Pour ce qui est des personnes noyées, il a été en- Sidi Bel-Abbès Les élèves de l’école Assouli-Abdelkader honorent la Journée mondiale de la poste , La Journée mondiale de la poste fêtée le 9 octobre de chaque année, a été célébrée cette année à la Recette principale, à la gare routière de la cité Ben Hamouda (Sogral). L’espace devant le nouveau bureau de la poste à l’intérieur de la gare fut aménagé en la circonstance. D’anciens appareils de la téléphonie ayant servi pendant la guerre de libération, ont été exposés à côté d’autres produits, marquant le progrès de la technologie à travers les temps. Des timbres de valeureuses personnalités, tels le poète Moufdi Zakaria et tant d’autres étaient posés sur les étals. Les voyageurs dans un lieu avoisinant une cafétéria, qui devaient prendre divers directions, ont porté une immense curiosité. A l’image aussi d’un marché, où une foule importante a visité les étals où sont posés les documents qui servent aux différentes opérations postale et financière, il y avait aussi les albums de timbres. Une marque de la mémoire collective se dégageait de certains outils très anciens qui ont forgé l’identité pendant la guerre de libération. Cette sensation a été lue sur les visages des élèves des 4e et 5e années primaire de l’école Assouli Abdelkader, qui ont marqué cette journée par leur présence. Leur curiosité a fasciné les présents à cette journée qui, d’habitude, la vivaient comme un simple événement protocolaire. Les enfants étaient dispersés et demandaient aux passants de leur expliquer ce qu’ils ne comprenaient pas. «C’est la photo de Moufdi Zakaria qui est sur ce timbre monsieur ! », s’exclama un enfant. «Oui», lui répond-on. «C’est lui alors qui a écrit l’hymne national ?, lui demande-t-il encore, «oui mon fils», lui répond un monsieur en caressant sa tête en guise d’admiration et d’encouragement. Pour conclure, la légitimité des enfants assoiffés de connaître et comprendre les choses a bien dépassé notre pessimisme et notre rési- gnation. Un message imprévu que viennent de nous lancer des enfants lors de cette journée qui pourrait être pris comme un exemple, pour tous les autres événements. Un message codé mais bien clair, lisible dans leurs questions, le désir de comprendre et d’en savoir d’avantage. Ils ont transmis aux présents qu’ils ont le droit d’être respectés. Alors montrons-leur ce qu’ils doivent connaître même si on a marre de certaines choses et de certains événements. C’est un savoir et surtout une identité dont on porte la responsabilité de transmettre à nos enfants, la relève de demain. Le directeur de wilaya M. Ould Aissa accompagné du directeur de l’unité, Djamel Loudjan et de Mme Dassi Samia présidente de la commission chargée de la poste et des TIC ont assisté à la distribution de cadeaux symboliques dont le directeur de l’école M. Meziane Yahia et quelques employés du secteur de la poste ont reçus. Djillali Toumi registré en tout, 8 morts qui furent repêchés, dont 6 morts en mer et 2 dans des fosses d’irrigation, le premier dans la commune de Béni Rached et le deuxième dans la commune de Herenfa. Il faut signaler que les infrastructures touristiques font largement défaut sur cette bande côtière de 120 km. Hormis deux petits hôtels implantés au milieu de l’agglomération urbaine de Ténès, il n’existe pratiquement aucun établissement digne de ce nom ou de complexes touristiques le long de la côte. Zakarya M. Poursuivi pour meurtre avec préméditation Un jeune de 22 ans sous mandat de dépôt , Un jeune individu, âgé de 22 ans, étudiant dans une école privée à Tizi Ouzou, a été placé sous mandat de dépôt, jeudi, pour «meurtre avec préméditation», commis sur la personne d’un individu âgé de 36 ans, demeurant à Tizi Ouzou, décédé après son admission au CHU de Tizi Ouzou des suites de ses blessures, a indiqué un communiqué de la sûreté de wilaya, rendu public vendredi. Il a été interpellé par les forces de police de la brigade criminelle (SWPJ) de la sûreté de wilaya, qui y ont instruit l’affaire, selon le document de la cellule de presse et des relations publiques. Les faits de cette affaire, remontent à lundi dernier, en fin de journée. Le mis en cause, en conflit avec la victime, se saisit d’un couteau et porte plusieurs coups à son vis-à-vis, précise-t-on. Présenté au Parquet de Tizi Ouzou, avant-hier jeudi, pour les faits invoqués, il a été mis en détention préventive. Une autre personne, employée dans une usine de BRÈVE Blida Saisie de 700 g de kif traité, trois arrestations Mettant à profit des informations relatives à la présence d’un individu qui commercialiserait du kif traité au niveau d’un quartier du centre ville où il habite, quoiqu’il cachait la drogue chez un complice de peur que la police ne perquisitionne chez lui, la brigade de recherche et d'investigation de la production de jus et originaire de Draâ El Mizan, au sud de Tizi Ouzou, a été, par ailleurs, mis en détention préventive pour vol de numéraires, indique un autre communiqué de la sûreté de wilaya. «Suite à une plainte déposée par le propriétaire d’une usine de production de jus, pour le vol d’une grosse somme d’argent de l’intérieur de son bureau, les forces de la police de la 5e sûreté urbaine de Tizi Ouzou ont ouvert une enquête, qui a abouti à l’arrestation de l’auteur, le nommé H. A. H, demeurant à Draâ El-Mizan, lit-on dans le document. L’auteur, qui n’est autre qu’un employé de l’usine, a profité du week-end prolongé à l’occasion de l’Aïd, pour perpétrer son forfait, précise-t-on de même source. La récupération d’une grosse partie de l’argent volé s’est faite au domicile du mis en cause. R. M. Voir sur Internet www.lnr-dz.com de la sûreté de wilaya de Blida a ouvert une enquête discrète qui lui a permis d’identifier dans un premier temps, le complice. Un plan d’arrestation fut dressé et, au courant de la semaine écoulée, une perquisition menée au domicile du complice à 5h du matin permit la découverte et la saisie de près de 700 g de kif traité et d’une somme de 7 100 DA provenant de la vente du produit. Le principal mis en cause, son complice et un autre individu qui passait la nuit chez lui, ont été arrêtés et présentés devant le magistrat instructeur qui ordonna leur mise en détention préventive. A.-B. M. 9 La NR 5063 – Dimanche 12 octobre 2014 régions Mascara : manque d’eau, envasement et salinité des sols «Des sommes colossales engagées mais peu de résultats !» Blida : une secousse tellurique de 3,4 degrés sur l'échelle de Richter , Une visite du ministre des Ressources en eau et des interrogations dans ce qui se passe dans la wilaya de Mascara, où le ridicule tue … il ne faut pas se leurrer si vous visitez le chef-lieu de la wilaya et autres daïras en voyant des jets d’eau dans presque tous les ronds points. La wilaya bichonne dans l’imparfait et pour les visiteurs c’est le paradis, de la ville des eaux par excellence… La région se trouve confrontée au manque d’eau, subissant de surcroît un autre problème de taille, une contrainte naturelle qui a atteint la cote d’alerte. La wilaya de Mascara qui était à vocation agricole a perdu d’emblée son blason doré de polycultural et ce, depuis plus trois décennies. Le maraîchage qui occupait une place importante, à l’exemple de la pomme de terre et de l’oignon, n’a plus malheureusement le privilège de fournir aux divers marchés nationaux du pays. Pour rappel, la wilaya de Mascara avait utilisé 13 738 ha de maraîchage, et près de 131 767 hectares étaient destinés à ses cultures. Sur le plan hydraulique, il est vital de maîtriser toutes les potentialités de la région qui favoriseraient les programmes d’extension de l’irrigation et de permettre surtout de combler le déficit en eau qui menace la wilaya. Pour pallier à ce manque en matière hydraulique qui frappe en plein fouet la wilaya de Mascara, les services de l’agriculture sont préoccupés, dans un premier temps, par l’état d’érosion qui a fait son itinéraire sur toute la chaîne des monts de Béni-Chougrane. Les signes commencent à être visibles, notamment par une désertification de plusieurs espaces qui se dénudent au fil des temps. Les conséquences de la sécheresse qui ont été comptabilisés dans cette région profonde de l’Algérie ont systématiquement causé des préjudiciaces sur l’avenir de la wilaya sans que les responsables centraux et locaux qui se sont succédé n’aient remédié à cette descente aux enfers des barrages et autres digues qui connaissent un envasement dramatique, et ce, contrairement à d’autres wilayas qui ont été comblées en infrastructures hydrodynamiques. Dans ce contexte difficile, la lutte contre l’érosion s’impose au plus haut point dans une région qui fait la séparation entre la plaine de Ghriss celles de Mohammadia et de Sig et dont le paysage présente un aspect de désolation et d’aridité manifestes. Cependant, le visiteur aura l’occasion de voir que cette région garde encore sa biographologie de banquettes et de plantations. L’aspect de dépérissement des arbres est, lui, très avancé. Quant aux banquettes, elles se sont tout simplement effritées. L’envasement s’éternise sans aucun dénouement Les résultats de cette situation, tant que l’érosion avance à grande échelle, sont la stérilité des sols et une incidence directe sur l’envasement des barrages et des retenues d’eau. Atténuer l’avance de l’érosion et des effets néfastes sur le sol et l’environnement suppose l’application d’un schéma de mise en défense et la reprise de la confection des banquettes. Il faut souligner, par ailleurs, qu’un sol dénudé fait régresser le taux de pluviosité. L’état actuel se situe à l’origine de l’envasement des barrages et notamment celui de Fergoug qui irrigue la plaine du Habra située à Mohammadia. L’envasement du barrage de Fergoug évalué à 100% a réduit automatiquement la capacité des retenues des eaux. Le niveau d’eau a complètement chuté. Il en est de même pour le barrage de Sidi-Bouhnifia.Sa capacité initialement de 75 millions de mètres cubes, ne serait actuellement que de 45 millions, soit un envasement de 41%, ce qui dénote un rapport évident au degré d’envasement. A tous ces faits, un trait commun : tous les travaux d’entretien et de drainage des barrages ne sont que gaspillage si au préalable aucune mesure n’est appliquée pour limiter les effets de l’érosion constatée au niveau turque ou syrienne qui a eu le palmarès d’escroquer un marché de dévasement du barrage Fergoug, en dit long sur des marchés octroyés à des amateurs de pêche en eaux saumâtres. Le périmètre irrigable de Mohammadia : les oranges manquent de jus ! Cette situation s’est traduite par la disparition totale ou partielle de certaines cultures et arboricoles à l’exemple des agrumes et les oliveraies ou au recul des superficies irriguées et des complications à préserver le potentiel productif au niveau des plaines de la Habra et Sig. L’exploitation méthodique des terres des plaines intérieurEs de Ghriss-Tighennif et les effets négative à venir sur le plan socio-économique seront incalculables pour la wilaya où cette ressource devient de plus en plus rare et difficile à mobili- ser. Une approche nouvelle s’avère urgente et est à prospecter au niveau local et régional. Le manque d’eau dans la daïra de Mohammadia qui ne date pas d’hier, est désormais ressenti par la population et les fellahs. Le périmètre irrigable à partir du barrage de Fergoug couvre une superficie de 19 610 hectares dont 5 100 hectares en agrumes, en constante déperdition vu la salinité des sols. Les minces disponibilités en eau, qui se sont d’abord fait ressentir au niveau du barrage il y a de cela plus de deux decennies, sont également dues aux grandes altérations à partir des canaux d’irrigation saccagés qui nécessitent une rénovation complète pour économiser et utiliser une partie non-négligeable à l’amélioration des rendements du maraîchage et de l’arboriculture. L’urgence, dont personne ne veut plus entendre parler, signale ce manque d’eau dans une région réduite au silence des responsables au niveau central qui a d’ailleurs, occasionné la suppression de certaines cultures annuelles dans le strict souci de préserver la vie, voire la survie de l’arboriculture ou du moins ce qui en reste. Les autres zones distantes du réseau principal accusent elles aussi un déficit en eau. Les exploitants qui se sont à plusieurs reprises montés au créneau, notamment lors de la visite du président de la Republique, Abdelaziz Bouteflika dans la wilaya de Mascara, et celle de l’actuel Premier ministre, ont exprimé leur rasle-bol au niveau de cette zone insuffisamment irriguées ou de façon irrégulière. C’est cette situation qui prévaut dans la daïra de Mohammadia. Les citoyens rencontrés accusent les exploitants du périmètre irrigable à partir des canaux de détournement illégal aux dépens de la population qui endure le calvaire. Accusations mutuelles ou pas, la guerre de l’eau a déjà été entamée dans une wilaya où les forages illicites ou autorisés sont pompés au seul cercle restreint des épaules larges et autres gros bras intouchables, qui ont pignon sur la region. Au passage, nous signalerons que le barrage de Fergoug alimente également la zone indus- trielle d’Arzew. Cette ponction qui s’est faite sur les eaux destinées à l’irrigation a été évaluée à 8OO litres/seconde. Soit un total de 30 millions de m3/an. La compensation de prélèvement qui s’effectue depuis 1976 est en principe prévue a partir du barrage de Sidi M’hamed Benaouda (Relizane). Il était plus subtil de la part de la Sonatrach ou des responsables de la zone industrielle d’Arzew de venir en aide, notamment dans le cadre des opérations de drainage et d’entretien des barrages au niveau de la wilaya de Mascara pour plus de justice . Une secousse tellurique d'une magnitude de 3,4 degrés sur l'échelle de Richter a été enregistrée vendredi à 10h02 dans la wilaya de Blida, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) dans un communiqué. (Photo > D. R. ) Hadj-2014 : nouveau cas de décès parmi les pèlerins algériens Sig : l’arboriculture meurt A Sig, la même situation est omnipresente. Elle est due elle aussi à l’envasement du barrage Sarno, situé à quatre kilomètres de cette importante localité et alimenté par un barrage plus important, celui de Chorfa. Le périmètre de Sig est concerné exclusivement par la grande hydraulique. La petite hydraulique, susceptible de développer l’irrigation dans une region, est évidement conditionnée par de nombreux apports en eau, ce qui n’est plus le cas actuellement. Une autre tare se présente : la salinité des sols. La région se trouve confrontée au manque d’eau, subissant un autre problème de taille, une contrainte naturelle qui a atteint la cote d’alerte. Le taux de salinité refoulé à la surface, est de l’ordre de 11 à 12 grammes de teneur en sel par litre. Une grande partie de l’arboriculture a été abîmée par cette catastrophe naturelle. L’arboriculture est complètement menacée .Plusieurs cas de dépérissement de sujets sont visibles à l’ œil nu. Plusieurs terrains incultes sont carrément envahis par les eaux salées et prennent la forme d’un véritable marécage, lorsqu’il n’y a pas infiltration d’eaux qui ont servi à l’irrigation d’eau et de sels qui remontent après la surface, détruisant ainsi l’arboriculture. Des cas de dépérissement ne cessent de se propager et aucun renouvellement de plantation n’est possible sans l’assainissement général de la plaine. En attendant mieux, beaucoup reste à faire ! Manseur Si Mohamed Un nouveau cas de décès a été enregistré jeudi parmi les pèlerins algériens, portant à 15 le bilan des hadjis algériens décédés depuis le début de la saison du Hadj-2014 et ce, en raison de problèmes de santé. (Photo > D. R. ) Guelma : 40 mechtas ciblées par un programme de consultations médicales Quarante-trois mechtas situées dans 12 communes de la wilaya de Guelma sont ciblées par un programme de consultations et de suivi médical assuré par la Protection civile dans le cadre de ses sorties de proximité, a-t-on appris mercredi auprès de ce corps constitué. (Photo > D. R. ) Bordj Bou-Arréridj : attribution de 640 logements sociaux 640 logements publics locatifs (LPL) ont été distribués jeudi dans trois daïras de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, a appris l'APS auprès de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI). (Photo > D. R. ) 10 La NR 5063 – Dimanche 12 octobre 2014 enquête Economie L’Algérie, un gros importateur de céréales ,Des économes font savoir que la production mondiale de blé devrait atteindre les 695 millions de tonnes en 2013, et notre pays est réputé être un grand consommateur et importateur de céréales, occupant ainsi la première place des pays vers lesquels sont destinées les grandes cargaisons de céréales en provenance du port spécialisé de Rouan en France. Les cargaisons de blé tendre acheminées vers l’Algérie avaient dépassé les 25 000 tonnes de blé tendre. L’Algérie avait importé en 2011 quelque 70 millions de quintaux et plus de 50 millions de quintaux en 2012, indique-t-on. L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) avait annoncé, il y a quelque temps avoir acheté 500 000 tonnes de blé dur au mois d’août 2012 afin de couvrir notamment, les besoins des premiers mois de l’année 2013 en prévision d’une hausse des prix des céréales sur le marché international. A ce sujet, il faut savoir que la France reste le premier producteur de céréales de l’Union européenne avec 70 millions de tonnes de céréales et environ 35 millions de tonnes de blé. Parallèlement, le Maghreb consomme par ailleurs, chaque année, plus de 10 millions de tonnes de blé tendre dont plus de 50% sont achetées sur le marché mondial. Et reconnaissons-le, la France assure une sécurité sanitaire de production complète qui répond aux attentes de la demande du consommateur algérien. Durant les quatre premiers mois de 2013, les importations algériennes de blé ont augmenté de 11,5% et la facture des importations a atteint 700,03 millions de dollars contre 627,79 millions en 2012, révèle-t-on. 1,70 milliards de dollars d’achat de blé Les importations de blé tendre et dur ont atteint 1,873 million de tonnes les quatre premiers mois de 2013, contre 2,021 millions de tonnes à la même période 2012, en baisse de 7,32%. Notons que les achats de blé tendre ont atteint les 557,45 millions de dollars pour une quantité de 1,526 million de tonnes contre 438,62 millions de dollars et 1,598 million de tonnes à la même période en 2012. L’Algérie a importé durant les 4 premiers mois de l’année 2013, une quantité de 345 763 tonnes pour le montant de 142,58 millions de dollars contre, précise-t-on, l’achat de 423 244 tonnes pour 189,17 millions de dollars pendant la même période de 2012. Les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS), indiquent que la facture d’achat «blés tendre et dur» de l’Algérie a augmenté de 14,5% durant les cinq premiers mois de 2013 malgré une baisse de plus de 5,22% des quantités importées. La facture des importations de blé a atteint 913,34 millions de dollars au cours de cette période de l’année contre 841,88 millions de dollars à la même période en 2012, précise le CNIS. Les importations de blé tendre et dur ont atteint 2,451 millions de tonnes les cinq premiers mois de 2013, contre 2,586 millions de tonnes à la même période 2012, en baisse de 5,22%. Les achats de blé tendre ont atteint les 704,94 millions de dollars pour la quantité de 1,942 million de tonnes contre 550,785 millions de tonnes en 2012. Alors que pour le blé dur, l’Algérie a importé durant les cinq premiers mois de 2013 pour 205,40 millions de dollars (501 737 tonnes), contre 291,1 millions de dollars pour, note-t-on, l’achat de 668 352 tonnes en 2012. Enfin pour les neuf premiers mois de 2013, la facture d’importations algériennes de blé a augmenté Il est impératif d’agir et de développer l’agriculture pour renforcer la sécurité alimentaire, et surtout réduire la facture de l’économie nationale et la dépendance économique envers les hydrocarbures dont les réserves vont chuter les 40 années à venir. avec un taux de 14,45% atteignant ainsi le montant de 1,70 milliard de dollars contre 1,48 milliard de dollars en 2012, et c’est l’achat de blé tendre qui continue d’alourdir la facture céréalière de l’Algérie alors que la production de blé algérienne de la saison agricole 2012-2013 a atteint 49,1 millions de quintaux au niveau national, représentant une baisse de 900 000 quintaux par rapport à la saison précédente, les besoins en céréales sont estimés à 8 millions de tonnes par an, révèle le ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Soulignons que les principaux pays fournisseurs de l’Algérie en blé sont principalement, la France, les Etats-Unis et le Canada. L’Algérie reste le plus gros client de la France pour les céréales après la Belgique, le Royaume-Unis et l’Egypte. Il est impératif d’agir et de développer l’agriculture pour renforcer la sécurité alimentaire, et surtout réduire la facture de l’économie nationale et la dépendance économique envers les hydrocarbures dont les réserves vont chuter les 40 années à venir. Il faut une mise en place urgente d’une politique dans le secteur agricole afin d’exploiter plus de terres en augmentant la production agricole, et diminuer la facture alimentaire de l’Algérie qui est estimée à plus de 10 milliards de dollars par an dont 4 milliards de dollars pour les céréales. En outre, il est nécessaire d’introduire de nouvelles techniques qui permettront d’accroître le rendement des superficies cultivées en céréales avec 8 millions d'hectare de terres agricoles que compte le pays, pour lesquels seulement 2 millions d'hectare sont exploités, indique-ton. Oki Faouzi culture 11 La NR 5063 - Dimanche 12 octobre 2014 Festival national de la photographie d’art e Inauguration de la 5 édition ,Le 5e Festival national de la photographie d’art (Fespa), regroupant les travaux de vingt et un photographes amateurs et professionnels autour de l’intitulé «La condition humaine», a été inauguré jeudi à Alger. Exposées jusqu’au 20 novembre au Musée public d’art moderne AV I S FESTIVAL INTERNATIONAL DU MALOUF À CONSTANTINE Ouverture avec MohamedTahar Fergani Le maître du malouf constantinois, Hadj Mohamed-Tahar Fergani, a une nouvelle fois, malgré le poids des ans, subjugué les mélomanes à l’ouverture du festival international du malouf, jeudi soir à El Khroub (Constantine). L’auteur de Ghab Felk Lazhab, accompagné de son fils Mourad et de son petit-fils, a donné libre cours à son talent et épaté le nombreux public que la salle omnisports Smaïl-Sedrati, choisie en raison des travaux de réhabilitation en cours dans les principales salles de Constantine, a eu de la peine à contenir. L’ouverture de cette 8e édition du festival international du malouf, organisée en présence des autorités de la wilaya de Constatine et de l’ambassadeur du sultanat d’Oman à Alger, a offert l’occasion au Cheikh, égal à lui-même, d’interpréter un istikhbar, «Sfat Annaouakhis» suivi d’un m’saddar, «Ya Nass ma iadrouni». Ce fut ensuite le tour d’un autre chantre du malouf, Hamdi Bennani, de faire remonter le temps aux nostalgiques de l’Andalousie heureuse en rendant hommage à la tendresse, à la quiétude, à la joie de vivre, à la sérénité et à la beauté de la nature. Tirant la quintessence de son violon immaculé, Bennani interpréta les principaux morceaux qui font sa notoriété depuis plus de cinquante ans. Ahmed Aouabdia, une autre star montante, a animé la dernière partie de la soirée avec une nouba Zidane et un z’djel interprétés sous forme d’extraits dédiés à l’amour, dont «Youm idji Rfiqi naamallou Hadra». Dix-neuf artistes et associations du malouf représentant l’Algérie, Tunisie, Maroc, Egypte, Syrie, Liban, Espagne et l’Allemagne participent à cette manifestation culturelle qui se poursuivra jusqu’au 14 octobre. R. C. et contemporain d’Alger (MaMa), une centaine de photographies, en couleurs ou en noir en blanc, explorent des thèmes aussi variés que le voyage, le regard sur l’autre, l’environnement encore la solitude à travers des portraits, des scènes de vie ou des compositions. Ces clichés de factures inégales, réalisés par des artistes recon- nus, prometteurs, ou par d’autres passionnés, offrent au visiteur un panel assez large de l’art de la photographie en Algérie tout en l’interpellant, dans certaines œuvres, sur des réalités comme la trop grande place accordée aux nouvelles technologies ou les conséquences sur l’homme et l’environnement des essais nucléaires français dans le Sahara algérien. Ainsi, Ammar Bourras propose, à travers une juxtaposition minutieuse de plusieurs clichés, des vues multiples sur la région saharienne d’In Ekker (Tamanrasset) où des essais nucléaires souterrains avaient été menés par l’armée française dans les années 1960. Titrés comme les coordonneés géographiques (longitude et latitude) où ont lieu ces essais, ces trois œuvres montrent des amas de métaux radioactifs et de déchets industriels entreposés après les essais et qui sont aujourd’hui «déterrés» et «revendus» par des habitants de la région, explique Ammar Bourras. Ce travail, mené durant deux années par l’artiste, tente d’interpeller le visiteur à la fois sur les conséquences environnementales des essais nucléaires français mais aussi sur le «manque de sensibilisation» des habitants aux dangers inhérents au ramassage de ces métaux radioactifs. Dans un registre tout aussi élaboré mais plus fantaisiste, le plasticien et photographe Tifadi Karim Nazim met en scène des poupées dans un univers coloré et lumineux composés de matériaux électroniques de récupération. Des ces compositions, curieuses et originales, Tifadi Karim Nazim veut attirer l’attention sur «la communication à outrance» qu’il contraste dans le monde actuel et sur la solitude paradoxale qui résulte de la trop grande présence des technologies de l’information, explique-t-il. Le portrait est également à l’honneur dans ce 5e Fespa à travers des photos réalisées en Algérie, dans d’autres pays africains ou en Europe par de jeunes photographes comme Ramzy Bessaïd, Khelfa Besma Djamila ou encore Markemal Khadidja. Cette grande diversité de styles et de sujets aura, par ailleurs, dérouté nombre de présents à l’inauguration, certains n’ayant pas trouvé de «rapport» entre les différentes photographies et le thème (la condition humaine) de l’exposition, jugé «trop généraliste» et «difficile à retrouver» dans toutes les œuvres. Le commissaire de l’exposition, Rafik Zaidi, a expliqué, pour sa part, que le titre de l’exposition avait été élaboré après la sélection des photographies, choisies d’avantage sur un critère de «qualité technique» que sur un thème donné. Organisé pour la seconde fois en neuf mois, le Fespa propose cette année une seconde exposition intitulée «Résidence photographique de Toudja» qui sera inaugurée samedi à la galerie Esma de l’Office de Riadh El Feth à Alger. R. C. «Fondements théoriques et formulations mathématiques» de Boubaker Miloudi Pour mieux comprendre le domaine économique ,Deux tomes volumineux sont préfacés par Jean Pierre Laffargue, leur contenu est assez copieux pour répondre à tous les besoins possibles des étudiants de tous les niveaux et des investigateurs en économie, qui en ce début du 21e siècle, semble être devenus un domaine essentiel et d’avenir. Une œuvre colossale fraîchement élaborée compte tenu des derniers développements de la situation économique, dans les pays dits développés par rapport aux pays non pas seulement sous développés, mais dépendant des pays développés et des excolonisateurs. Les sciences économiques pour celui qui les a étudiées, dans toutes leurs composantes, permettent de mieux saisir dans toute leur essence, les phénomènes de dépendance économique, de relations dominants/dominés des origines à nos jours, d’exploitation de l’homme par l’homme, de la plus value et de la moins value. Un travail de spécialiste. M. Boubaker Miloudi ayant été professeur à Paris puis à Alger et l’auteur de la préface. De la micro-économie pour mieux comprendre le domaine économique Très exactement, la micro-économie désigne la branche des sciences économiques, étudiant les comportements individuels des agents économiques. A ne pas confondre avec la macro-économie qui est l’étude et l’analyse des relations qui unissent les différentes fonctions (production, répartition, consommation) et les différents agents économiques. Ces deux tomes de Boubaker Miloudi sont arrivés à point nommé pour aider à mieux comprendre les causes des crises économiques qui sévissent dans un grand nombre de pays qui n’arrivent pas à se relever pour de nombreux problèmes politiques liés à des conflits, sinon à l’anarchie profondément enracinée ou par faute d’une stratégie de développement pouvant résorber des problèmes du chômage ou de l’autosuffisance alimentaire. Les concepts de super ou d’infrastructure, de capital soumis aux lois naturelles comme celles de l’évolution ou de la contradiction, nous font remonter au stade élémentaire de nos connaissances tant le domaine a gravement subi les chocs des progrès réalisés grâce à l’ordinateur et au portable, les plus sophistiqués et multifonctionnels, qui ne cessent d’élargir les horizons de la science et de la connaissance tout en devenant les clefs du devenir économique au profit des pays qui dominent dans le monde moderne. Deux tomes édités en 2014 à l’intention de ceux qui cherchent à développer le champ des connaissances, y compris en postgraduation L’avantage chez Boubaker Miloudi, c’est qu’ils sont à la portée de tous ceux qui veu- lent poursuivre leur cursus en scolarisé ou en autodidacte. La simplicité, la diversité des travaux proposés comme les exercices rigoureusement élaborés en parfaite conformité avec les cours, la présentation en adéquation avec les règles de la pédagogie, sont les qualités maîtresses qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Un total de 16 chapitres représentatifs de la progression à suivre pour traiter de manière exhaustive tous les facteurs de développement économique du pays, comme l’entreprise, le monopole présenté dans toute sa complexité par rapport à son opposé monopsone. Puis, une large place, comme dans la réalité, est accordée à l’équilibre du consommateur et du marché. Et que d’intérêt devrait susciter la concurrence, l’oligopole et toutes les stratégies mises en œuvre pour en concrétiser la représentation. En somme, l’essentiel qui puisse passionner tous les spécialistes qui n’ont pas encore compris les secrets de cette science, et c’en est une au regard des équations élaborées comme exercices d’application de chaque chapitre pour en faciliter la compréhension et l’assimilation. Les exercices sont corrigés avec minutie. Boumediene Abed Fondements théoriques et formulations mathématiques d’après Boubaker Miloudi Ed ENAG,2014, tome 1, 3e AS tome 2 386 pages La NR 5063 - Dimanche 12 octobre 2014 santé NOTEZ-LE Certains acides gras protégeraient du diabète Certains acides gras fabriqués par le corps humain protégeraient du diabète, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale «Cell». Inoculés à des souris programmées pour devenir diabétiques, ils ont montré leur efficacité à réduire leur taux de sucre dans le sang. Une découverte prometteuse pour l'élaboration de nouveaux traitements. Les scientifiques de l'Institut Salk à La Jolia en Californie et du Beth Israel Deaconess Medical Center (BIDMC) à Boston (Massachusetts), ont découvert une nouvelle catégorie de lipides (Fahfa). Ces acides gras n'avaient pas été identifiés jusqu'alors dans les cellules et tissus parce que leurs concentrations sont très faibles, ce qui les rend difficiles à détecter. Les chercheurs ont constaté que les humains qui produisaient peu de FAHFA avaient un risque très élevé de diabète. Et que ce processus biologique était identique chez les souris. «Des niveaux élevés de ces lipides paraissent être liés à des effets bénéfiques chez les souris comme chez les humains», explique la docteure Barbara Kahn, viceprésidente de la faculté de médecine du BIDMC, et principale auteure de cette étude. Puis les chercheurs ont inoculé ces acides gras à des souris génétiquement modifiées pour développer un diabète de type 2. Grâce à cette opération, les rongeurs ont vu leur taux de sucre dans le sang baisser. Les lipides FAHFA modifient le taux de sucre dans le sang «Cette recherche pourrait indiquer que des changements dans les niveaux des lipides FAHFA, inconnus jusqu'alors, joueraient un rôle dans l'apparition du diabète», souligne Alan Saghatelian, professeur de biologie à l'Institut Salk. 16 Avancée de la recherche Aveugle depuis 30 ans, il retrouve la vue grâce à un œil bionique , Cet Américain âgé de 66 ans n'avait pas vu la lumière du jour depuis de nombreuses années, en raison d'une maladie appelée rétinite pigmentaire qui l'a rendu aveugle. Aujourd'hui, il a pu partiellement recouvrer la vue grâce à un implant oculaire. C'est un véritable espoir pour toutes les personnes souffrant de maladies oculaires, affectant leur vision. Grâce aux recherches menées sur l’œil et son anatomie, les médecins ont aujourd'hui trouvé des pistes pour combler les dommages provoqués et restaurer la vue chez des patients qui l'auraient perdue. Certains scientifiques sont même allés plus loin en concevant des dispositifs qui ont déjà prouvé leur efficacité. C'est l'un de ces dispositifs que vient de tester Larry Hester, un Américain âgé de 66 ans. Cet homme a perdu la vue à cause d'une maladie appelée rétinite pigmentaire qui a progressivement détruit tous les photorécepteurs de son œil. «Ça a été un choc assez accablant, vraiment. J'avais 33 ans à l'époque», a raconté Larry Hester cité par Today. Avec le soutien de sa famille, l'Américain a appris à vivre le plus normalement possible, en se fiant à sa mémoire pour s'orienter chez lui notamment. Un jour, sa femme a entendu parler d'un dispositif qui pourrait lui venir en aide. Ce dernier venait juste d'être approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) qui avait donné son feu vert pour le tester chez des patients atteints de la même maladie que Larry, comme 50 000 à 100 000 personnes aux États-Unis. C'est ainsi que l'Américain est devenu le premier à tester le système Argus II Retinal Prosthesis à l'université de Duke. Un dispositif qui stimule l'œil L'Argus II Retinal Prosthesis est com- posé de plusieurs parties dont l'objectif est de combler la perte des photorécepteurs en envoyant directement les signaux vers les cellules en contact avec le nerf optique. Pour cela, le patient est équipé de lunettes portant une mini caméra. Cette dernière capte ce que le patient regarde et envoie les images à un petit ordinateur externe via un câble fin. De là, l'ordinateur analyse les images et les transforme en signaux qui sont retransmis jusqu'aux lunettes. Grâce à une petite antenne, ces signaux sont alors envoyés à un ensemble de 60 électrodes minuscules implanté contre la rétine dans l’œil du patient. En recevant les signaux, les électrodes émettent de petites pulsations électriques qui trouvent leur chemin jusqu'au nerf optique en passant par les photorécepteurs non endommagés. Transmises au cerveau, ces informations permettent au patient de capter des flashs de lumière qu'il peut alors interpréter pour savoir où il se trouve ou pour s'orienter. «Les patients sont stimulés par des flashs de lu- mière quand ils perçoivent quelque chose de lumineux et quand la caméra capte quelque chose qui est plus sombre, ils reçoivent moins de flashs», explique le Dr. Paul Hahn, professeur assistant en ophtalmologie au Duke University Eye Center. «C'était incroyable». Les médecins ont implanté le dispositif dans l’œil de Larry Hester en septembre et ont procédé au premier test la semaine dernière. Les résultats ont été probants comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessus. A peine, le dispositif allumé, le sexagénaire a vu une réelle différence. «Tu vois Larry ?», a demandé sa femme. «Oui», a-t-il répondu, le sourire aux lèvres. La nouvelle vision offerte à Larry est très différente de celle d'une personne voyante, c'est une vision partiellement restaurée. «Ce n'est pas de la vision comme nous la connaissons traditionnellement, c'est un tout nouveau type de vision pour lui», a indiqué le Dr Paul Hahn. Concrètement, cela lui permet de percevoir les contrastes et donc de voir s'il se trouve face à un mur blanc ou dans un couloir sombre par exemple. «C'était in- croyable, c'était lumineux. J'ai dû prendre une profonde respiration en regardant ça. C'était difficile d'expliquer ce que je ressentais», a confié le sexagénaire. D'après les scientifiques, il faut un temps d'adaptation pour que le patient apprécie cette façon de voir, mais au bout de 5 jours, Larry aurait déjà des progrès remarquables pour s'approprier sa nouvelle vision. Une avancée majeure Les scientifiques du projet ont souligné que le système Argus II Retinal Prosthesis était encore limité mais qu'il s'agissait d'une réelle avancée vers la possibilité de restaurer la vue chez des personnes atteintes de certaines formes de cécité. «C'est un moyen assez limité, mais c'est un fantastique pas en avant», a commenté le Dr Colin McCannel, expert du Jules Stein Eye Institute de l'université de Californie. «Ce n'est pas la vision à laquelle vous ou moi sommes habitués. Mais pour quelqu'un qui est plongé dans une complète obscurité, ça doit être incroyable de voir à nouveau. Je pense que c'est absolument phénoménal», a-t-il conclu. B O N À S AV O I R Cancer du poumon : il peut rester en sommeil pendant 20 ans Les premières mutations de cellules cancéreuses du poumon pourraient passer inaperçues pendant 20 ans chez les anciens fumeurs. Jusqu'à ce que les cellules se réveillent et n'accélèrent soudainement leur croissance. Le cancer du poumon pourrait rester en sommeil pendant deux décennies chez les anciens fumeurs avant que les cellules cancéreuses ne se réveillent et se transforment en une forme agressive de la maladie. C'est ce qu'ont découvert les chercheurs de l'Institut de recherche sur le cancer de Londres qui espèrent que cette découverte va inciter à mettre en place une politique de dépistage plus précoce. Le cancer du poumon est le cancer le plus meurtrier. En effet, deux patients sur trois atteints du cancer du poumon sont diagnostiqués alors qu'ils présentent une forme avancée de la maladie et moins d'un patient sur 10 en survit, 5 ans après le traitement. Des cellules en sommeil chez les ex-fumeurs Cette étude londonienne a porté sur 7 patients (fumeurs, ex-fumeurs et non fumeurs) atteints du cancer du poumon. Elle a révélé que les cellules ayant commencé leur mutation lorsque le patient fumait, pouvait se mettre en sommeil pendant près de 20 ans et se réveiller soudainement, même lorsque le patient avait arrêté de fumer. «Cette découverte souligne la nécessité de trouver de meilleurs moyens de détecter le cancer du poumon plus tôt, quand il est encore en voie d'évolution», a souligné le professeur Jones, directeur de l'Institut de recherche sur le cancer. «Si nous pouvions étouffer la maladie dans l'œuf avant qu'elle ait commencé à évoluer en forme agressive, alors nous pourrions améliorer significativement le taux de survie». 23 La NR 5063 – Dimanche 12 octobre 2014 sport EN DEUX MOTS Ligue 2 Mobilis La JSM Béjaïa solide leader NAHD Cherche sparringpartner désespérément en Tunisie ,La JSM Béjaïa, vainqueur de l’USMM Hadjout (3-1), a consolidé sa place de leader du championnat de Ligue 2-Mobilis de football devant le MC Saïda, seul dauphin après son large succès contre le CA Bordj Bou-Arreridj (3-0), lors de la septième journée disputée vendredi. Les joueurs d’Ali Fergani ont enchaîné une nouvelle victoire, la cinquième de la saison, en dominant l’USMM Hadjout grâce notamment à un doublé de Yahia Chérif. Avec ce résultat, la JSM Béjaïa conserve ses deux points d’avance sur son poursuivant direct, le MC Saïda d’Abderrahmane Mehdaoui, qui a atomisé le CA Bordj Bou-Arreridj où rien ne va plus, sur le score de 3 à 0. Hanifi a contribué à ce large succès en inscrivant son 3e but personnel de la saison. En revanche, l’A. Boussaâda, le CRB Aïn Fekroun et l’O. Médéa ont trébuché et sont désormais à cinq longueurs du premier. L’ABS qui restait sur une défaite sur sa pelouse face à la JSM Béjaïa est revenue bredouille de son déplacement à Relizane face au promu, le RCR (2-0). Le CRB Aïn Fekroun a été surpris de son côté La JSMB enchaîne les victoires et creuse l’écart. (Photo > La NR) à domicile par le nouveau promu le DRB Tadjenanet (1-2) sur des réalisations de Yaalaoui (46’) et Chermat (67’). Cette seconde défaite de rang sur sa pelouse après celle essuyée dans le derby des Aurès face à l’US Chaouia, confirme le passage à vide des coéquipiers d’Amrani. En revanche, le DRBT sous la conduite de l’entraîneur Lamine Bougherara, a signé sa première victoire hors de ses bases et se hisse à la septième place à six points du premier. L’O. Médéa qui demeurait sur une victoire salutaire, la première depuis l’arrivée de l’entraîneur Mustapha Biskri, s’est incliné devant WAT 2 - ABM 0 Une première victoire à domicile ,Tlemcen, stade Akid-Lotfi, temps nuageux, affluence faible. Arbitres : Choul Saifa et Naiba. Expulsion : Arras (cc 21’ et 52’) ABM. Avertissements : Rebai (52’), Zenasni (54’), Rachedi 59’) WAT et Bitam (30’), Boukhalfa (59’) ABM. Buts : Chaouti (69’) et Boukhari (90’+1) WAT : Hadji, Zeroual, Bouazza Hamzaoui, Rebai Abdellaoui, Zenasni, Chaouti (Aouamer 89) Belarbi (Boukhari 72’), Sbia Rachedi (Belahouel 74’) Entraîneur : L. Belloumi ABM : Khettala, Bekhtatou, (Khaoua 44’), Salah Bekhti, (Khenab 62’), Benzekri, Boukhalfa, Bitam, Arras, Saidi Aouf (Ouanés 84’), Abbaz Entraîneur : Boudraa La première période a été médiocre, insipide et parfois monotone. Le public présent a assisté à du pousse-ballon, qui a duré toute une mi-temps. Toutefois, la bande du coach Lakhdar Belloumi a failli ouvrir la marque à la 3e minute de jeu suite à un exploit individuel du jeune espoir Sbia dont le tir fut dévié miraculeusement par le portier de Merouana. Quant aux visiteurs, ils se sont distingués par un nombre in- calculable de balles perdues, et l’unique occasion se situe à la 38’ lorsque Benzekri a failli surprendre l’arrière garde tlemcénienne n’étaitce le défenseur Rebai, qui sauva son gardien d’un but certain. Secoués par cette chaude alerte, les coéquipiers de Zenasni arrivent à se ressaisir mais uniquement dans le jeu car leurs offensives bouillantes n’ont à aucun moment inquiété le portier Khettala, qui a gardé ses bois vierges jusqu’à la pause. De retour des vestiaires, le club phare de la capitale des «Zianides» continue de faire l’essentiel des débats et rate même l’ouverture du score lorsque Rachedi rate sa reprise de volée à la 50’ alors qu’il était à deux pas du gardien adverse. Il a fallu tout de même attendre la 69e minute de jeu pour voir Chaouti ouvrir le score sur penalty après une faute commise par le défenseur Boukhalfa sur l’attaquant Sbia. Sentant le danger venir, le staff technique widadi a décidé de renforcer l’axe offensif en incorporant le buteur de l’équipe Boukhari, qui a réussi à corser l’addition à la (90’+1) sur une erreur défensive de l’ABM. Le Widad vient de signer sa première victoire à domicile pourvu que cela dure. S.-T. Smaïn l’AS Khroub (2-1). Un doublé de Guerrab a permis à son équipe, d’engranger trois précieux points et se donne un peu d’air. La septième journée est marquée également par le réveil de l’US Chaouia, qui enchaîne une deuxième victoire de suite en allant battre l’EM Koléa (3-2). Auréolé par sa victoire contre son rival, le CRB Aïn Fekroun (2-1), l’USC a réussi un renversement de situation invraisemblable contre l’ESMK du nouvel entraîneur Mohamed Mekhazni. Menés au score (2-0) à la pause, les «Chaouis» sont revenus de très loin grâce à un coup de chapeau de Lemhal, auteur d’un triplé (67’, 74’ et 80’). Grâce à cette victoire, l’USC quitte la zone rouge, contrairement à l’AB Merouana qui reste scotchée à la dernière place après sa cinquième défaite de la saison face au WA Tlemcen (2-0). Résultats : RCRe – ABS ESMK – USC MCS – CABBA CRBAF - DRBT WAT – ABM JSMB – USMMH ASK – OM 2-0 2-3 3-0 1-2 2-0 3-1 2-1 Classement 1- JSM Béjaïa 2-MC Saïda 3- O. Médéa --A Boussaâda -- CRB Ain Fakroun -- RC Relizane 7- CA Bordj Bou Arréridj --DRB Tadjenanet -- US Chaouia 10- USM Blida --WA Tlemcen 12-AS Khroub 13- ESM Koléa --. CA Batna -- USMM Hadjout 16 .AB Merouana Pts 16 14 11 11 11 11 10 10 10 9 9 8 6 6 6 2 J 7 7 7 7 7 7 7 7 7 6 7 7 7 6 7 7 RCR 2 - ABS 0 Quotidien national d’information. Edité par la Sarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA. En toute logique ,Stade du Grand-Maghreb d’Oued R’hiou (Relizane), affluence nombreuse, temps chaud, service d’ordre vigilant, samu présent, arbitrage de M. Mial assisté de MM. Semssoume et Idir. Buts : Aoued Abderrahmane (70’) et Merzougui (80’) RCR Arbitres : Mial, Semssoum, Idir RCR : Medah, Benharoune, Rahoui, Atek, Ouled Toumi, Youcef Zakaria, Rabhi, Meddahi (Ghazi 59’), Bouda (Aoued Abderrahmane 48’), Merzougui, Taieb Berramla Entraîneur : Benyelles ABS : Meziane, Bakhti, Betrafi, Gueznaoui, Mansour, Kharoubi, Nouara (Bouhanem 46’), Tabtèche, Zaaraf, Masoudi, Soltani Entraîneur : Belatoui En quête de rachat, les locaux ont dès l’entame de la partie pris les débats à leur compte en se ruant vers les bois de Meziane, mais ni Bouda, ni Merzougui ou Taieb Berramla sur coup franc, n’arrivent à trouver le chemin des filets adverses. Les rares occasions des Le NA Hussein Dey, en mauvaise posture en championnat de Ligue 1 algérienne de football, cherche désespérément un sparring-partner lors de son stage, qui a débuté jeudi à Hammam Bourguiba (Tunisie), a appris l’APS, hier, auprès du club banlieusard de la capitale. Les Sang et Or devraient ainsi se contenter de simples galops d’entraînement tout au long de leur regroupement d’une durée d’une semaine, ce qui n’est pas fait pour arranger les affaires du staff technique, ajoute la même source. Après six journées de championnat, le NAHD, de retour cette saison en Ligue 1, n’a gagné aucun match. L’équipe ferme la marche au classement avec seulement deux points. Cette situation avait poussé l’entraîneur Aït Djoudi, en place depuis l’intersaison, à présenter sa démission à l’issue de la précédente journée qui a vu sa formation laisser des plumes sur le terrain du MC Oran (2-0). Sa démission a été toutefois rejetée par la direction du club. Le retour à Alger des coéquipiers de Hocine Metref est prévu pour le 15 octobre, soit à 48 heures du derby face au CR Belouizdad, au stade du 20Août-1955 à Alger pour le compte de la 7e journée. visiteurs furent à l’actif de Mansouri et Soltani qui inquiétèrent le gardien des locaux. Les alertes se succédèrent, et c’est l’ABS qui mettra à rude épreuve, la défense adverse, peu avant la fin de la période. D’autres opportunités leur ont été offertes face au solide mur défensif adverse qui retarda l’échéance. Toutefois, alors que l’on jouait le temps additionnel du premier half, les poulains de Benyelles faillirent ouvrir le score par Taieb Berramla, n’était-ce le sauvetage de Meziane qui parvint à dévier le cuir in extremis. En seconde période, nous assistâmes au réveil des locaux et les débats devinrent plaisants mais sans changement au tableau d’affichage, jusqu’à la 70e minute de jeu, pour voir le remplaçant Aoued Abderrahmane parvenir à ouvrir le score, suite à une action individuelle. Loin de se décourager, les locaux continuent à dominer les débats et parvinrent à doubler la mise par l’intermédiaire de Merzougui à la 80e minute de jeu. N.-Malik Rédaction - Direction Administration : Maison de la Presse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger. Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75. Compte bancaire : CPA 103 400 08971.1 . 114, rue Hassiba-Ben Bouali, agence Les Halles. Membres fondateurs : Gérant, directeur de la publication: Abdelwahab Djakoune. Directeur de coordination : Samir Sabek Directeur commercial : Ouahid Kouba. Composition PAO La Nouvelle République Impression Alger : SIMPRAL. Oran : SIO. Constantine : SIE. Diffusion centre : SEDICOM. Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud : Trag diffusion Publicité : La Nouvelle République, Maison de la Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 021 67.10.75. E-mail : [email protected]/E-mail pub : [email protected] - ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 021 73.95.59 - 021 73.99.19. Conception : Studio Baylaucq, Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation. NR LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE sport La NR 5063 – Dimanche 12 octobre 2014 en direct le match à suivre football NAHD A la recherche d’un sparring-partner Ligue 2 Mobilis La JSM Béjaïa solide leader RC Arbaâ Le Serbe Janackovic donne son accord L’Algérie s’impose au Malawi (2-0) Les Verts, un pied au Maroc , Kamuzu stadium, pelouse première fois, Feghouli qui dévie vers Halliche lequel d’une belle tête crucifie la gardien malawite. Par la suite, les Verts laissent l’initiative aux locaux et reviennent un peu en arrière. Menant au score, ils ne veulent pas maintenir la pression pour préserver leur énergie et laisser des forces pour la seconde mi-temps. Cependant, c’est un risque à prendre, et les joueurs du Malawi en profitent pour inquiéter Mbolhi qui est mis à contribution. On change alors d’option et les Algériens reprennent les choses en main. Belfodil et Feghouli vont taquiner le gardien du Malawi avant que le joueur local Msowoya ne tire au dessus de la transversale juste avant la pause. Il faut souligner le bon arbitrage du trio sud-africain Victor Miguel de Freitas Gomes, Zakhele Thusi Siwela et Mothibidi Stevens Khumalo. Jusqu’ici, tout se passe bien pour les Fennecs. Ils restent concentrés en seconde période car le plus difficile reste à faire. Il est vrai que le rythme baisse, la fatigue se fait ressentir, mais l’équipe du Malawi est modeste même si elle tente quelques incursions, elle est loin du niveau des Verts. Cependant, les locaux se créeront plusieurs occasions de scorer, mais en vain… Ils sont naïfs et pas assez solides pour ce genre de rencontres. Une fois c’est Mbolhi qui renvoie la balle, l’autre c’est le poteau… le Malawi n’arrive pas à revenir au score, pire, il encaissera un 2e but à la fin du match par le remplaçant Mesbah. Les Malawites sont assommés, ils ne peuvent rien devant les mondialistes algériens, la différence est grande, elle se fera ce mercredi à l’occasion de la manche retour qui devra officialiser la qualification des Verts en Coupe d’Afrique des nations qui débutera en janvier 2015. Pour rappel, l’Algérie avait remporté le 1er match en Ethiopie (2-1) et le 2e à Blida contre le Mali (1-0). synthétique, temps ensoleillé, public nombreux, arbitre Victor Miguel Gomez assisté de Zakhele Thusi Siwela et Mothibidi Stevens Khumalo (Afrique du Sud). Buts : Halliche (9’), Mesbah (90’+2) Algérie Avertissement : Bentaleb (11’) Algérie Composition des deux équipes : Malawi : Harawa (GB), Mlimbika, Maunde, Kamwendo, Nyirendo, Kayira, Mosowoya (Banda 64’), Ngambi, Mzava, Ngalande (Mhango 78’), Nyondo (Simkonda 58’) Sélectionneur : Young Chamodzi Algérie : M’bolhi (GB), Mandi, Ghoulam, Medjani, Halliche, Bentaleb (Taider 81’), Lacen, Feghouli, Brahimi, Belfodil (Slimani 68’), Mahrez (Mesbah 89’) Sélectionneur : Christian Gourcuff La sélection algérienne a bien négocié son match contre le Malawi à Blantyre, hier après-midi, dans une rencontre comptant pour la 3e journée du groupe B des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2015. Le Kamuzu stadium, qui a connu une grande affluence, a vu son équipe céder les trois points de la victoire aux Verts, qui arrachent ainsi leur revanche après le 3-0 de 2010 en phase finale de la Coupe d’Afrique qui s’était déroulée en Angola. Les protégés de Christian Gourcuff signent ainsi leur 3e victoire en éliminatoires et mettent un pied au Maroc où se déroulera la phase finale de la prochaine CAN. Le harassant voyage de plus de 10 heures et la chaleur n’ont pas eu raison des Verts, qui ont réalisé une belle performance sur un terrain difficile à jouer, un terrain en gazon synthétique qui a causé Belfodil a porté chance aux Verts. (Photo > La NR) beaucoup de difficultés aux camarades de Brahimi qui avaient du mal à maîtriser le ballon. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui a fait que les Fennecs ont dé- La Der L’heure est à l’Afrique. Le continent vit sous le rythme des compétitions officielles. L’Entente de Sétif a ouvert le bal avec une qualification historique à la finale de la Champions league, l’équipe nationale est sur le point d’arracher son ticket pour la CAN-2015 et cerise sur le gâteau, nos footballeuses, brillamment qualifiées à la phase finale de la CAN2014, entreront aujourd’hui en lice contre le Ghana, une redoutable équipe qu’il faudrait prendre très au sérieux. Ainsi, la boucle est bouclée avec cette première participation de nos dames à une phase finale. Est-ce à dire que notre football se porte bien ? On est tenté de répondre par l’affirmative bien que beaucoup de choses restent à faire, notamment sur le plan local Sofiane Gassouma buté la partie avec prudence même si le but est intervenu à la 10e minute de jeu sur une balle arrêtée. En effet, Brahimi se charge de tirer le corner qui trouve une A voir BeIN Sports 6HD : Barnsley-Bradford à 15h BeIN Sports 1HD : Mexique-Panama à 22h La boucle est bouclée où la formation laisse à désirer. C’est vrai que les résultats enregistrés au niveau africain sont encourageants mais ils ne représentent, en réalité, que l’arbre qui cache la forêt. Une forêt ou une jungle si vous voulez, où règne une étrange loi que l’on ne trouve nul part ailleurs. Normalement, ces résultats devraient inciter à l’optimisme mais au vu de ce qui se passe dans le milieu du football, on serait tenté de les mettre sur le compte du hasard, pour ne pas dire carrément de la chance. Ceci dit, loin est de nous, l’idée de dresser un tableau noir sur la situation d’autant plus que les résultats sont là pour attester le brusque réveil de notre football, mais cette situation est loin d’être reluisante. La violence, la corruption et le peu d’importance accordé aux jeunes illustrent parfaitement l’état de santé de ce football, tombé depuis très longtemps dans la médiocrité. N’est-il pas judicieux de profiter des ces résultats pour lui donner une nouvelle impulsion ? La balle est dans le camp des responsables mais pour l’instant, il faut surtout louer le mérite de nos footballeuses, présentes dans l’actuelle édition de la phase finale de la CAN, qui se déroule en Namibie. Réaliseront-elles les mêmes exploits que leurs homologues masculins ? Si leur mission s’avère des plus difficiles il n’en reste pas moins qu’à cœur vaillant, rien n’est impossible surtout qu’elles n’ont rien à perdre quand on sait qu’elles sont parties pour acquérir de l’expérience. Bon vent tout de même. Assem Madjid
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