Mise en page 1 - La Nouvelle République

NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
WWW .lnr-dz.com
Chevènement :
«Eviter la confusion «Bientôt un
entre islam et
laboratoire
islamisme radical» de métrologie»
Les Verts, un pied
au Maroc
©La NR
p. 2
p. 3
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5063 - Dimanche 12 octobre 2014 - Prix : 10 DA
Malawi  - Algérie 
p. 24
Bouchouareb :
actuel
Le chiffre du jour
La NR 5063 - Dimanche 12 octobre 2014
2
Ebola : plus de 4 000 décès sur près de 8 400 cas enregistrés
(OMS).
algérie-france
énergie
sport
demain
Jeunesse
M. Khomri favorable à toute initiative
à même de renforcer les relations
bilatérales.
Conférence
Les ressources non conventionnelles
et les 50 ans de l’industrie du GNL
en débat à Oran.
COA
Inauguration du nouveau siège
du Tribunal arbitral des
règlements des litiges sportifs.
Conférence sur l’OMC
au forum d’El-Moudjahid,
à 10h.
Convention pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes
Le comité de suivi adopte un plan
d’action
, Le comité de suivi de la
mise en œuvre de la
convention pour l'élimination de toutes formes de
discrimination à l'égard
des femmes (Cedaw) a
adopté jeudi à Alger son
plan d'action.
Installé le 10 juin dernier par la
Commission nationale consultative de promotion et de protection
des droits de l'Homme
(Cncppdh), ce comité regroupe
plusieurs départements ministériels, institutions et représentants
du mouvement associatif.
Il a adopté son plan d'action lors
de la réunion de ses membres et
a décidé du lancement, à partir du
10 décembre prochain, de sessions de formation sur le contenu
de la Cedaw et de ses mécanismes.
Les volets de ce plan d'action s’articulent principalement sur l'organisation de séminaires thématiques et de journées d'études relatifs au sujet, le recueil de
données récentes sur les dispositions et les mécanismes en matière d'élimination de toutes
formes de discrimination à l'égard
des femmes.
La convention portant élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes
est entrée en vigueur le 3 octobre
1981. Elle a été ratifiée par l'Algérie le 22 janvier 1996.
Dans l’évaluation la Cncppdh aux
droits de la femme en Algérie, les
droits de la femme figurent parmi
les préoccupations majeures de la
Commission nationale, en leur accordant une attention permanente et particulière. «Cela se traduit notamment par les larges développements qu’elle leur réserve
dans ses rapports annuels qu’elle
adresse au président de la République», lit-on dans le rapport de
2013 de la commission .
L’évaluation des questions de discrimination à l’égard des femmes
se penche sur la présentation de
l’état des lieux de la question de
la femme qui comporte : le cadre
juridique afférent aux droits de
la femme, les plans et programmes liés à leur promotion et
leur protection, les avancées enregistrées en matière de promotion et de protection de certains
droits de la femme.
De l’avis de la Commission nationale, les dispositions de certains
articles évoquent l’égalité des citoyens devant la loi «sans que
puisse prévaloir une quelconque
discrimination pour cause de naissance, de race, de sexe, d’opinion
ou toute autre condition personnelle ou sociale».
Tel est le contenu respectivement
La femme algérienne a montré ses capacités dans tous les domaines. (Photo > New Press)
Amara Benyounès (MPA) : «L’Algérie est
l’unique pays qui a vaincu seul le terrorisme»
Intervenant lors de l’ouverture des travaux de la 2e université d’été du
parti, le président du Mouvement populaire algérien (MPA) a déclaré que
l’Algérie est le seul pays à avoir réussi à vaincre le terrorisme sans l’aide
ni des «frères» et ni des «amis». M. Amara Benyounès a ajouté que
malgré que l’Algérie ait fait exception dans le monde arabo-musulman,
il a mis en garde contre la répercussion sur notre pays de l’insécurité
chez nos voisins.
Répondant indirectement à ceux qui parlent d’une période de
transition, Amara Benyounès a souligné que l'Algérie n'a pas besoin de
cette étape car contrairement à plusieurs pays, l’Algérie ne vit pas une
crise politique. Bien au contraire, l’Algérie est aujourd'hui un pays
stable, grâce à la mobilisation du peuple algérien et à la politique de
réconciliation nationale initiée par le président de la République», a-t-il
ajouté. M. Amara Benyounès a fustigé les partis de l’opposition surtout
ce qui veulent impliquer l'Armée nationale populaire (ANP) dans la
bataille politique. Celui qui vise le pouvoir et la majorité au Parlement et
assemblées élues «n'ont qu'à travailler et s'adresser au peuple algérien
lors des prochains rendez-vous électoraux», soulignant que le président
Bouteflika jouit «d'une crédibilité et d'une légitimité» après que le
peuple algérien a renouvelé sa confiance en sa personne lors de la
dernière présidentielle. L'opposition a le droit de s'organiser, de
s'exprimer et d'organiser des marches «mais elle a des positions
divergentes concernant plusieurs questions» faisant allusion aux
positions des parties de la Coordination nationale pour les libertés et la
transition démocratique (CNLTD). Au volet économique, M. Benyounès a
indiqué que le retour de l'Algérie aux années 1970 «est chose
impossible» ajoutant que même certains pays, comme la Russie et la
Chine, ont abandonné la gestion bureaucratique de l'économie. Le MPA
plaide pour que l'entreprise économique, publique ou privée, soit au
centre du projet économique de l'Algérie. Toutes les entreprises
algériennes sont créatrices de richesses et d'emplois tout en veillant à la
justice sociale qui est «une revendication populaire et historique», a-t-il
ajouté. Concernant l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du
commerce (OMC), M. Benyounès s'est dit fier, «cette question,a-t-il dit,
ayant suscité pour la première fois un débat politique», soulignant qu'il
«est inconcevable» que l'Algérie reste en dehors de cette Organisation
qui compte plus de 160 Etats. enjeux et perspectives».
Moncef Rédha
des articles 51, 55 et 140 de la
Constitution algérienne qui
consacre le principe d’égalité en
droits et devoirs, reconnus à la
fois aux hommes et aux femmes
sans distinction aucune dans tous
les domaines de la vie. En outre,
la Commission nationale relève
que l’ensemble des codes régissant le statut des citoyennes et citoyens, notamment, en matière
civile, pénale, administrative, électorale et commerciale sont
conformes à la Constitution
consolidant, du reste, le principe
d’égalité et faisant de la femme
une citoyenne à part entière au
même titre que l’homme. «A partir de là, il devient clair que toute
loi comportant des discriminations à l’égard des femmes peut
être annulée par le Conseil constitutionnel...», préconise la
Cncppdh.
«Mais qu’en est-il dans la réalité ?
Autrement dit quels sont les
droits acquis par la femme algérienne depuis l’indépendance du
pays et quels sont les réserves
émises par le gouvernement à
l’égard desdits instruments juridiques», s'interrogent les rédacteurs du document.
Selon de nombreux juristes nationaux, la législation algérienne
prise en application de la Constitution ainsi que les textes réglementaires subséquents ne limitent ni ne restreignent l’effectivité des droits de la femme
algérienne qui peut, à ce propos
exprimer ses opinions librement
par tout moyen, créer un parti
politique, une association, tenir
REPÈRE
Chevènement appelle
à éviter la confusion
entre «l'islam et
l'islamisme radical armé»
Le président de l'Association
France-Algérie, Jean-Pierre
Chevènement, a appelé samedi à
Alger, à ne pas faire l'amalgame
entre islam et islamisme radical
armé, assurant que l'assassinat
du ressortissant français,
l'alpiniste Hervé Gourdel
n'«entachera pas» les relations
d'amitié profonde» qui existe
entre la France et l'Algérie. «Nous
avons évoqué de nombreuses
questions liées au contexte actuel
(...). Nous avons parlé des
confusions qu'il ne fallait pas
faire, par exemple entre l'islam et
l'islamisme radical armé», a
précisé M. Chevènement à l'issue
d'une audience que lui a
accordée le président de
l'Assemblée populaire nationale
(APN), Mohamed Larbi Ould
Khelifa. Il a affirmé, à cette
occasion, que l'assassinat d'Hervé
Gourdel «ne peut pas entacher
l'amitié qui est profonde et
enracinée entre la France et
l'Algérie». Une amitié, a-t-il
souligné, qui est «appelée à
connaître beaucoup de
développements dans tous les
domaines, tels que l'économie et
la culture ou de l'action commune
que nous pouvons exercer en
faveur de la paix dans le monde
en général, et principalement en
Afrique». Evoquant l'Afrique, M.
Chevènement a affirmé que «c'est
là où il est important d'assurer la
sécurité sur la base de principes
qui favorisent le
développement». «Si nous
voulons que l'Afrique soit le
continent de l'avenir, il faut aussi
qu'il y ait des Etats plus solides»,
a-t-il soutenu. Il a, aussi,
indiqué que les entretiens avaient
porté également sur la situation
au Moyen-orient. L'ancien
ministre français, qui est depuis
mercredi en Algérie dans le cadre
d'une visite d'amitié, a été reçu
par le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, et aussi par le
ministre des Affaires étrangères,
Ramtane Lamamra.
R. N.
des réunions et manifestations,
accéder à l’ensemble des charges
publiques, notamment être électrice ou aux mandats électoraux....
Dans ce cadre, la Commission nationale reconnaît que dans ce
cadre, les pouvoirs publics ont
consenti des efforts considérables
à l’effet d’adapter la législation
nationale aux dispositions des
conventions internationales ratifiées par l’Algérie et procédé, par
ailleurs, à la levée de certaines
réserves auxdits instruments.
Hakima Hadjam
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
actuel
La NR 5063 - Dimanche 12 octobre 2014
3
Mme Nouria Benghebrit à Tiaret
Des conférences pour aller vers de nouvelles réformes
, Suite au blocage au niveau des intendances et
vu les problèmes à la pelle
enregistrés depuis la rentrée scolaire, la ministre
de l’Education a invité les
intendants grévistes de
Tiaret à rejoindre leurs
postes.
«Le recours à la grève n'est pas la
solution pour résoudre les problèmes que connaît le secteur de
l'éducation. Les discussions, les
débats, les négociations sont les
outils efficaces pour la résolution
des problèmes. Il suffit d'y croire et
d'œuvrer pour trouver des solutions», estime la ministre qui ajoute
que «si les débats avec les concernés font partie de nos convictions,
leur organisation fait encore partie
de nos préoccupations, car organiser les rencontres évite la gestion
d'urgence ou de l'urgence par l'urgence, et c'est précisément ce que
je m'attelle à faire». Lors de son
discours devant les 200 congressistes, venus à l’occasion de la
tenue de la conférence régionale
thématique sur la réforme pédagogique, Mme Benghebrit a annoncé
que son département organisera
deux autres conférences régionales
prochainement à Djelfa et Sétif qui
auront pour thème majeur la gouvernance et la professionnalisation des corps de métiers de l’éducation. «Pour ce faire, il est important de répondre à trois questions
essentielles : d’où on part, où on va
et surtout comment y parvenir», at-elle indiqué devant les directeurs
de l’ouest et les cadres de son secteur. Selon la ministre, il convient
d’instaurer un système d’indicateurs, élaborer la stratégie de communication institutionnelle spécifique au secteur, lancer des enquêtes pour localiser les poches de
déscolarisation, inscrire le dialogue
dans un cadre organisé et appliquer le réglementation, tels sont
les points importants inscrits au
calepin de la ministre de l’Education. Les participants à cette importante rencontre ont assisté a
une série de synthèses au sein
d’ateliers à l’ITE Ibn-Rochd sur les
les formations, la gouvernance, la
communication, la structure d’accueil et le projet éducatif des directeurs de l’éducation. La visite a
conduit la délégation ministérielle
aux nouveaux lycées de la ville de
Tiaret inaugurés dernièrement, et
un à Sougueur, d’une capacité d’accueil de 800/200 chacun et le lancement des travaux d’un nouveau
établissement à Dzarit. A Tiaret,
la ministre a marqué une halte au
collège Bakri Ibn-Hamad, l’un des
meilleurs établissements de la wilaya.
La wilaya de Tiaret qui compte 692
établissements scolaires accueillant 226 259 élèves, tous paliers confondus, dont une centaine
a été réalisé durant les dernières
années, relève le bilan du wali,
Hadj Bousmaha. Le secteur de
l'éducation a été renforcé dans la
wilaya de Tiaret par la réception de
cinq internats dans les zones steppiques, selon les déclarations du
directeur de l’éducation, faites en
marge de la cérémonie de l’inauguration du nouveau lycée Belhouari.
Ces infrastructures sont implantées à Chahima, Naima, Aïn Deheb
et Sidi Abdelghani, d’une capacité
d’accueil global de 140 lits, comme
est prévue la réception de neuf
autres internats et 34 demi-pension à travers le vaste sol du Sersou. Tiaret compte aujourd’hui 692
établissements (506 écoles primaires, 134 collèges, 52 lycées) qui
seront renforcés au cours de cette
année par deux nouveaux lycées à
Sidi Ali Mellal et Sougueur, auxquels s’ajoutent quatre CEM au
chef-lieu de wilaya, à Frenda et
Mellab (Takhmaret ) sur l’axe frontalier de la wilaya de Mascara et
Saida. Ces lycées d'une capacité
d'accueil entre 600 et 800 places
ont été réalisées dans le but de
contribuer à faire baisser le
nombre d'élèves par classe, selon
le directeur Laamouri Abdelhafid.
Au même volet des réalisations, il
est prévu la réception de neuf cantines scolaires, six écoles primaires
dans les nouvelles cités, et vu la de-
mande en hausse des transferts.
Au total, 12 nouveaux établissements éducatifs et autres infrastructures seront ouverts dès la
rentrée scolaire dans la wilaya de
Tiaret, ainsi que le raccordement
au réseau internet suite à la signature de la convention avec Algérie
Télécom. D’autre part, l’encadrement pédagogique dans la wilaya
s’est renforcé de près de 800 nouveaux enseignants recrutés pour
les trois paliers éducatifs. Ces derniers ont achevé leur formation
au début du mois d’août. La wilaya de Tiaret compte 226 259
élèves de différents cycles répartis
sur 693 établissements éducatifs
dont 104 488 au cycle primaire, 72
721 au moyen et 37 174 au secondaire, a-t-on estimé à la direction de
l’éducation. Les scolarisés sont encadrés par 14 744 enseignants
(4 933 au cycle primaire, 6 100 au
cycle moyen et 3 711 au cycle secondaire), s’ajoute un effectif administratif de 4 618 encadreurs, 578
chefs d’établissement et 325 chargés de l’administration au niveau
du siège du secteur, a indiqué le directeur Abdelhafid lors d’un point
de presse. Les nouveaux établissements ont connu au cours de la
période un lot d’équipement important de près de 100 000 unités
(armoires, bureaux, chaises...). Au
même chapitre, ajoute l’orateur, il
est prévu l’achat de 1 000 poêles,
4 000 tables, 9 000 chaises et le
lancement des travaux de rénovation dans 455 écoles primaires, 38
collèges et 23 lycées. Pour la restauration, le secteur a bouclé sa
boucle et gère actuellement plus
de 348 cantines scolaires au service de près de 100 000 scolarisés
des différents paliers, a expliqué le
responsable du secteur. Au même
volet, et selon le conférencier, M.
Laamouri, 17 nouvelles cantines
ont été ouvertes dès le coup d’envoi de la rentrée scolaire et cinq
autres internats pour les élèves
nomades originaires des zones
steppiques. Pour l’internat, on
compte 14 fonctionnels dont deux
nouveaux à Chehaima et Rechaiga,
auxquels s’ajoutent 33 demi-pensions. Il est prévu aussi l’ouver-
Economie nationale
Bouchouareb : «Un laboratoire de métrologie pour
la protection du consommateur prochainement»
, Pour assurer une plus grande protection du
consommateur et de l'économie nationale, un
laboratoire national de métrologie sera mis
en place prochainement, selon le ministre de
l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb. Intervenant lors de la 18e Journée nationale de la métrologie, le ministre a annoncé
ce projet en réitérant l'engagement des pouvoirs publics à asseoir un dispositif national de
métrologie «moderne, efficace et performant»,
visant à protéger l'économie nationale et à se
mettre au service du bien-être du consommateur. En effet, a-t-il expliqué, la métrologie permet aux entreprises une évaluation rigoureuse
de la conformité des produits aux normes, garantit la loyauté des transactions, veille à la qualité des produits et des services et, par consé-
quent, augmente le niveau de protection du
consommateur et de l'économie nationale.
Pour cela, le ministère de l'Industrie et des
Mines a engagé, depuis le quinquennat écoulé,
plusieurs actions parmi lesquelles la construction de 25 nouvelles antennes locales de l'Office national de métrologie légale (ONML),
dont 19 sont opérationnelles, tandis que les six
autres le seront en 2015. Pour sa part, le directeur de l'ONML, Rabah Messili, a fait savoir
qu'en plus de la création d'un laboratoire national de métrologie, il est également prévu la
création d'une école de métrologie dont le rôle
sera d'assurer le développement des capacités
nationales de prestations métrologiques ainsi
que la formation qui demeure, selon lui, le seul
garant pour la pérennité du système national
de métrologie. Célébrée sous le thème «Assurance qualité et garantie publique», la 18e Journée nationale de la métrologie a connu la participation de plusieurs experts représentant différents secteurs et la participation
d'organismes en lien avec le domaine de la
métrologie tels l'Institut algérien de normalisation (Ianor) et l'Organisme algérien d'accréditation (Algerac).
A noter qu'au cœur de la nouvelle stratégie industrielle nationale, la métrologie est l'un des
instruments de l'Etat pour l'accomplissement
de son rôle de garant des transactions commerciales, de protection de l'environnement, des
intérêts matériels, de la santé et de la sécurité
du citoyen.
Imane Misraoui
ture d’une nouvelle résidence et
d’une salle de conférences au lycée
Belhouari destinées aux inspecteurs pour les séminaires inscrits
tout au long de l’année, a indiqué
M. Abdelatif, directeur de wilaya.
Au chapitre de la solidarité, figurent les lots de manuels scolaires
pour 134 000 scolarisés, alors que
plus de 95 000 élèves sont concernés par la prime scolaire (3 000
DA). Parmi les bénéficiaires, figurent 8 230 orphelins, 861 victimes
de la tragédie nationale, 85 378 nécessiteux et 531 handicapés, selon
le fichier ficelé par la wilaya. Pour
les localités lointaines, en collaboration avec les autorités, est mis en
place un parc roulant de 153 bus
(ramassage scolaire) pour 21 000
élèves dont 66 affectés par le ministère de l’Intérieur et les 87 restants
par le ministère de la Solidarité.
Pour la santé scolaire, on compte
22 unités abandonnées faute de
blouse blanche, ce qui a été
constaté par une commission
mixte, nous confirme une source
du secteur de l’éducation. Pour
l’atelier de la communication, les
encadreurs ont décidé de se pencher sur la cellule de communication du secteur de l’éducation de
la wilaya de Tiaret, vu les compétences et l’ouverture de dialogue,
avec tous les moyens nécessaires.
Hamzaoui Benchohra
REPÈRE
Démantèlement
d'un réseau de trafic
de drogue à Mascara
Les éléments de la brigade de
lutte contre les stupéfiants, relevant du service de la police judiciaire de Mascara, ont démantelé
dernièrement un réseau de trafiquants de drogue activant entre
les wilayas de Mascara et Oran, at-on appris samedi de la sûreté
de wilaya. La police a appréhendé
mercredi quatre personnes impliquées dans le trafic de drogue
entre Mascara et Bouhanifia, grâce
à l'exploition des informations recueillies suite à l'arrestation d'un
jeune de 28 ans avec en sa possession une plaquette de kif
traité, lors d'un barrage de
contrôle dressé par la 3e sûreté urbaine, a expliqué le responsable
de la cellule d’information et de
communication de la sûreté de
wilaya, le commissaire Mustapha
Seffal. Le fournisseur principal (38
ans) a été ensuite arrêté dans une
salle de jeux qu'il gère à Bouhanifia, où ont été découvertes cinq
plaquettes de 450 grammes de kif
traité soigneusement dissimulées.
Deux autres personnes d'Oran, qui
étaient en compagnie du
deuxième prévenu, ont été arrêtées à l'intérieur du local. L'enquête a révélé que ces deux individus sont les fournisseurs du gérant de la salle de jeux. Ils lui
ramenaient la drogue d'Oran. Les
quatre mis en cause ont été présentés jeudi devant le procureur
de la République près le tribunal
de Mascara qui les a mis en détention provisoire.
dossier
La NR 5063 - Dimanche 12 octobre 2014
4
10 octobre 1980
Un séisme violent et des séquelles gravées à jamais
dans la mémoire des Asnamis
, Deux séismes en un
siècle, le premier en date
du 9 septembre 1954.
Par l’histoire géologique
de l’Algérie, la ville d’ElAsnam, à l’ouest d’Algérie,
est connue par les séismes
les plus violents du pays.
La ville a connu deux violents tremblements de
terre majeurs.
Le premier en date remonte au 9
septembre 1954, à 01h04 mn 37 s.
L'intensité magnitude était de 6.7
sur l’échelle ouverte de Richter. Ce
tremblement de terre a fait 1 243
morts et plus de 5 000 blessés. Le
séisme a été suivi de plusieurs répliques.
Selon les géologues et géophysiciens, le séisme fut le plus violent jamais enregistré en Algérie durant
les cents dernières années. Avec
une magnitude de 6,7 et une intensité à l'épicentre de X (échelle Mercalli), le séisme a fait plus de 5 000
blessés et plusieurs dizaines de milliards de francs (anciens) de dégâts.
Quant à l'épicentre, il a été défini
d'après la carte des isoséistes, il se
situe à 36,28°N-1,47°E, dans les collines de Béni-Rached (une commune de la wilaya de Chlef en Algérie, située à 30 km au nord-est de
Chlef et à 500 mètres d'altitude.),
selon le chercheur Jean-Pierre Rothé
(ancien directeur de l'Institut de
physique du globe de Strasbourg).
L’épicentre instrumental a pour coordonnées 36,25°N et 1,53°E. On
peut considérer que la précision
des localisations est de l'ordre de 10
à 15 km.
La détermination absolue de l'épicentre a également été effectuée récemment par J. Dorel et G. Yielding
et al. (1981) qui donnent respectivement : 36,22'N -1,57'E et 36,355°N1,509°E. L'écart maximum entre ces
différentes positions de l'épicentre
est de 15 km environ. Enfin, la profondeur du foyer (macrosismique)
est estimée à 9 km.
D'importantes déformations de surface ont été relevées à Béni-Rached
et Sidi-Djillali. A Béni-Rached, les
cassures ont l'allure d'un fer à cheval avec un affaissement de 2 à 3
mètres ; le glissement s'est fait dans
la direction de la vallée du Chéliff
(vers le sud) (J.P. Rothé, 1955). Le
violent séisme en pleine soumission à la colonisation française, a
fait l’objet de la Une de plusieurs
revues, journaux et magazine de
l’époque. «-1954 - La France porte le
deuil d'Orléansville ravagée», titre
l’hebdomadaire «Paris Match» à sa
Une du n°286 (du 18 au 25 septembre 1954). D’après les envoyés
spéciaux Sylvere Galard - Michel
Descamp- Izis - Maurice Jarnaux Pierre Vals, « En quelques secondes,
à Orléansville, dans la nuit du 9
septembre, 1 500 personnes sont
tombées du sommeil dans la mort.
Plus de 1 200 blessés ont été retrouvés sous les ruines de leurs maisons, détruites par le plus terrible
tremblement de terre qu’ait jamais
subi l’Algérie. 60 000 sans-abris. »
Toutes les horloges se sont arrêtées, enchaîneront-ils, à 1h11’ du
matin, marquant ainsi l’heure du
deuil et de la ruine. Seuls les animaux eurent le pressentiment du
désastre. Les pigeons tournoyèrent
cette nuit-là sans se poser et les
vaches cassèrent leurs longues pour
s’enfuir dans la campagne. Pendant
toute la nuit, les survivants errèrent dans les rues comme des somnambules. Et ce n’est qu’au matin
qu’ils reprirent leurs esprits, comprenant du même coup l’étendue
et l’horreur de la catastrophe.
Même les Américains en ont
parlé.
Les Américains ont de leur côté
parlé de ce violent séisme. En effet,
dans le journal de la Nasa « L'Astronomie, Vol. 69, p.66. 02/1955», Malbos, J. a discuté le séisme d’ElAsnam scientifiquement. «Le 9 septembre 1954 (vingt ans après la
destruction de Carnot, presque jour
pour jour), se produisit le séisme qui
devait détruire, en 12 secondes, les
deux tiers de la capitale du Chéliff et
de nombreux villages et douars environnants...La gare, l'église, le Palais
de Justice installé depuis dans un
wagon portant l'inscription à la peinture fraîche «Palais de Justice», l’Hôtel Beaudouin (un des meilleurs d'Algérie, comble cette nuit-là où il n'y
eut que deux rescapés), l'hôpital
moderne qui devait être ouvert incessamment, la prison civile, un immeuble H LM. de neuf étages, non
encore habité, heureusement, mais
où treize ouvriers endormis furent
ensevelis, la poste dont le receveur,
sa femme et son petit-fils, furent miraculeusement sauvés, la mairie,
dont le maire, M. Biscambiglia, fit
preuve de courage et de dévouement, s'écroulèrent comme châteaux de carte... »
La terre a tremblé deux fois
et a fait 1 500 morts dont 66
européens
L'autre tiers devait être détruit, ajoutera le même chercheur, par la secousse du 16 septembre, à 22h20, en
particulier la sous-préfecture s'ef-
fondrait, ensevelissant les archives
et tout ce que possédait le souspréfet, M. Debia. Mais il n'y eut pas
de nouvelles victimes.
La secousse du 9 septembre a fait
près de I 500 morts (dont 66 européens à Orléansville même) ; la population indigène, plus nombreuse,
a été la plus touchée.
Heureusement, les secours furent rapidement organisés et les dons affluèrent de toutes parts, de l'Algérie,
de la Métropole et de l'Étranger.
La terre fut crevassée à Beni Rached (épicentre) en plusieurs endroits, fissures de 3 mètres de large
sur z mètres de profondeur, s'étendant sur une douzaine de kilomètres. Il y eut plus de 300 morts
dans cette région montagneuse.
Les villages de Pontéba, Hanoteau,
Platters, Les Heumis, Bougainville
n'existent plus, ainsi que Carnot
(l’actuel El-Abbadia dans la wilaya
de Aïn Defla) déjà détruit en 1934 où
seules certaines des constructions
postérieures à cette date ont résisté. Oued Fodda, très éprouvé,
compte 113 morts.
Un second séisme mais plus
violent le 10 octobre 1980
La vallée de Chéliff n’avait pas encore essuyé les larmes causées par
le séisme de 1954 et les dégâts humains de la guerre de libération nationale avant qu’elle subisse un
deuxième séisme, mais cette fois-ci
plus violent. Le 10 octobre1980 soit,
26 ans, un mois et 1 jour après le
dernier séisme, les plaques tectoniques ont à nouveau bougé mais
avec une magnitude plus élevée. La
région d’El-Asnam fut dévastée par
un violent séisme. Ce séisme qui se
produisit un vendredi à 13h29 mn
plongea toute une région dans l’horreur. 2 630 personnes périrent et
des milliers de logements furent détruits. Les effets du séisme se firent
ressentir sur une vaste superficie
du territoire allant de la région
centre à la région ouest du pays.
Dans la région épicentrale, la ville de
Chleff fut durement touchée et de
nombreuses communes de la wilaya furent touchées (Oued Fodda,
El Atteuf, Sandjas…).
La sismicité de la région de Cheliff
s’explique par le fait qu’elle se situe
au niveau de la région nord algérienne qui se déforme peu à peu en
raison de la convergence des deux
plaques tectoniques africaine et eurasiatique. Cette convergence entraîne peu à peu la fermeture des
bassins maures algériens.
Le séisme a été provoqué par la
rupture de la faille de Oued Fodda
s’étalant sur près de 40 km dans
une direction NE-SW. Son mécanisme focal en compression résulte
ainsi du rejeu d’une faille inverse
qui s’est exprimé en surface avec
des rejeux de près de 1 mètre. Sur
la partie sommitale de l’anticlinal, le
séisme a conduit en rejeu de failles
en extrados s’exprimant avec des rejets de près de 6 mètres.
Le séisme a eu de nombreux effets
induits : Des phénomènes de liquéfaction ont été observés à différents
endroits de la région épicentrale.
Un méga phénomène d’inondation
a été observé dans la plaine de Chettia où le soulèvement de la faille a
formé une muraille empêchant
l’écoulement de l’Oued Ech-Cheliff.
L’activité post-sismique a été intense puisque des milliers de répliques ont été enregistrées et ce,
pendant près de trois années. Le
séisme restera comme étant l’un
des plus violents qu’a connu la région ouest méditerranéenne.
10 octobre 1980. Ce vendredi restera
longtemps inscrit dans la mémoire
des Asnamis en souvenir de ce terrible tremblement de terre qui avait
ébranlé toute la région de la plaine
du Cheliff.
D'une force inouïe, 7,2 sur l'échelle
de Richter, le séisme et une violente
réplique trois heures plus tard font
2 633 morts, des milliers de blessés, de disparus et de sans-abris
sur une population de 120 000 habitants. La ville offre une vision apocalyptique : un tiers des bâtiments
ne sont plus que gravats. Les destructions sont telles qu'El-Asnam ou plutôt ce qui en reste- se retrouve
quasi déconnectée du reste du pays
: liaisons téléphoniques, électricité
et gaz sont coupés pendant dix
jours. La ligne ferroviaire entre Alger
et El-Asnam est hors d'usage. Des
failles fracturent les routes. Depuis
l'épicentre, à Beni Rached, la terre a
tremblé dans un rayon de plus de
300 km, jusqu'à Alger, Oran, Tiaret.
Et les répliques se sont succédé,
entretenant la peur qu'une secousse
plus forte encore ne vienne engloutir la ville et ses habitants. Paniqués,
les survivants prennent la fuite.
Le bâti ancien, peu élevé - un à deux
étages -, a le mieux résisté. Des immeubles récents, vieux d'à peine
deux ou trois ans, ne subsistent que
des pans de murs troués.
Mairie, écoles, mosquées, hôtels,
pylônes électriques, tout est à terre.
L'hôpital lui-même est en ruine, et
c'est vers Alger et Oran, à équidistance d'El-Asnam (210 et 220 km),
que sont évacués les blessés.
Une solidarité extraordinaire s’était
installée au profit de ceux qui étaient
sous les décombres et qu’il fallait
faire vite pour les sortir vivants, se
remémorent ceux qui ont vécu l’événement. Le séisme d’El-Asnam venait d’endeuiller des milliers de familles.
Le séisme a changé même
l’appellation de la ville
La vallée de Chéliff qui s’appelait, à
l’époque, El-Asnam, un mot arabe signifiant «les statues» ou «les idoles».
Cette appellation tire son origine
des statues romaines découvertes
dans la région plus précisément à
Carténa (Ténès). El-Asnam, une appellation jugée «païenne», une appellation synonyme du mauvais
«sort». Pour conjurer ce dernier, le
président de la République, feu
Chadli Bendjedid l’a rebaptisée Chlef
en référence au nom de l’Oued qui
traverse la ville et la coupe en deux
parties sud et nord.
I
ls sont encore sinistres
après 34 ans
Vu le grand nombre de sans-abris
que comptait la ville sinistre, l’Etat
algérien était contraint de les reloger en un temps record en s’aidant
par les Européens pour construire
près de 20 000 chalets à travers 7
communes. La majorité de ces chalets se trouvent dans les communes
de Chlef et Chettia. Des chalets préfabriqués censés leur servir d'hébergement provisoire. Mais la situation perdure jusqu’à l’écriture de
ces lignes où on recense plus de 16
000 chalets qui n’ont pas encore été
remplacés.
Ce que l’on peut retenir en ce 34e anniversaire du séisme d’El-Asnam,
c’est que trois décennies plus tard,
les «sinistrés du séisme» habitent
toujours dans des chalets que les
Chélifiens appellent les «baraques».
Les années se suivent et se ressemblent pour les sinistrés du séisme
d'El-Asnam (l’actuelle Chlef). En
effet, le 34e anniversaire de cette catastrophe, qui a été commémorée
avant-hier samedi, n'a rien apporté
de nouveau pour les 18 133 familles
des habitations en préfabriqué réalisées autour de l'ancien tissu urbain.
Zakarya Mahfoud
échos
La NR 5063 - Dimanche 12 octobre 2014
5
Tlemcen
Les autorités lancent un programme
de préservation de l'environnement
INFOS
EXPRESS
Consommateur : création prochaine
d'un laboratoire de métrologie
,Lors de la réunion, qui avait
TEMCEN
Fermeture d'une
pharmacie et
résiliation de deux
conventions pour
utilisation
frauduleuse de la
carte Chifa
Suite à une enquête
diligentée par les services
de la Cnas de la wilaya de
Tlemcen, une pharmacie à
Ouled Mimoun a fait l'objet
de fermeture et deux
conventions ont été résiliés
à Remchi en raison de
l'utilisation frauduleuse de
cartes Chifa déposées par
des patients auprès des
pharmacies pour faute de
paiement complémentaire.
Cette enquête fait suite à
l'exploitation des cartes
Chifa par certaines
pharmacies lesquelles, avec
l'aide de médecins
établissent des ordonnances
aux noms des malades sans
que ces derniers le
sachent», indique une
source proche de la Cnas.
La même source précise
qu'une fois avisé de la
situation, un constat a été
établi et qui a conduit à la
fermeture d'une officine
localisée à Ouled Mimoun,
alors que les quatre
medecins accusés dans cette
affaire ont été entendus et
acquittés. Par ailleurs, une
seconde affaire similaire
concerne deux pharmacies
qui ont fait l'objet d'une
résiliation de la convention
Cnas en attendant les
résultats de l'enquête,
précise notre source.
Un ressortissant
français arrêté en
possession de 450
comprimés de
psychotropes
Les éléments de la police
des frontières de l'aéroport
Messali-Hadj ont interpellé
un ressortissant français
avec en sa possession 450
comprimés de psychotropes
de marque Artan 5 mg.
Celui-ci a déclaré que cette
quantité a été ramenée
pour son usage personnel,
car présentant des troubles
psychiatriques. Les premiers
éléments de l'enquête ont
montré que celui-ci ne
possede aucun certificat
justifiant l'autorisation à
prendre ce médicament. Le
médecin de l'aéroport a
délivré un certificat
attestant que le français ne
présente aucun trouble
psychologique ou physique.
M. Hichem
regroupé le wali avec les chefs
de daïras, élargie aux P/APC, il
a été arrêté un vaste programme de préservation de
l'environnement et de lutte
contre les ordures touchant
l'ensemble des 53 communes
que compte la wilaya de Tlemcen.
Les instructions semblent suivies à
la lettre, puisque l'APC de Tlemcen
a lancé le plan vert visant le reboisement de toutes les chaussées des
rues, accès routiers et allées, à l'image
des boulevards des vingt-quatre
mètres, Bab Wahran, le rond point
des Dahlias et des oliviers et l'Allée
des Pins qui se sont transformés en
espaces verdoyants en un laps de
temps très court.
Cette opération a été bien acceuillie
par les citoyens, car cela a permis de
donner un autre visage à Tlemcen.
Cette vaste opération, s'inscrit dans le
cadre du programme de préservation
de l'environnement et la lutte contre
les immondices, et qui touchera l'ensemble des cités et les grandes avenues, nous a indiqué le P/APC de
Tlemcen, lequel nous apprendra
qu'une convention a été signée avec
Un laboratoire national de métrologie sera mis en place
prochainement pour assurer une plus grande protection du
consommateur et de l'économie nationale, a indiqué, jeudi à Alger,
le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb.
(Photo > D. R. )
le parc national de la wilaya de Tlemcen afin d'approvisionner la commune
en plants et arbustes. De l'avis de tous
les citoyens, les résultats de cette
vaste opération commencent à donner leurs fruits, puisque du rond point
d'El Koudia jusqu'à Bab Wahran (entrée nord de la ville) les premières
plantations d'arbres et d'arbustes floraux commencent à pousser, de même
que le gazon.
Cette louable initiative est à mettre
sur le compte des élus locaux. Il est attendu des citoyens beaucoup de civisme afin de préserver l'environnement et donner une image de propreté exemplaire à la ville.
Mohamed Hichem
Une personne a été tuée et cinq autres ont été blessées dans
un accident de la route survenu mercredi matin sur
l'autoroute Alger-Blida près du village de Tessala El-Merdja
(Alger), a-t-on appris de la cellule de communication de la
Protection civile de la wilaya d'Alger. (Photo > D. R.)
LA CHRONIQUE DE
Chérif Abdedaïm
Zone tampon (I)
elon les derniers échos de Russie,
une mission internationale,
composée de représentants de
l'Ukraine, de la Russie et de l'OSCE
(c'est-à-dire de l'Otan), est arrivée à
Marioupol. Elle a pour tâche de
déterminer les limites de la zone
tampon de 30 km prévue par le
mémorandum de Minsk du 19
septembre. Naturellement, aucun
représentant des insurgés ne fait
partie de cette mission. Mais ça,
Poutine et Zakhartchenko s'en
tamponnent, comme on dit dans la
zone. Au minimum, c'est tout le
territoire indépendantiste situé au
nord et à l'ouest de la ligne verte la
plus proche de la frontière russe, qui
fera partie de cette zone tampon
ukraino-otanesque, en particulier les
villes de Lougansk, Gorlovka et
Donetsk. La zone enlevée aux
insurgés, dont les limites exactes
restent à fixer par leurs ennemis, sera
surveillée par des drones de l'OSCE,
qui seront eux-mêmes «protégés» par
des militaires de l'Otan,
principalement français et allemands.
La Bundeswehr vient d'annoncer son
intention d'envoyer 200 soldats pour
commencer. Ce sera la première fois
depuis 1944 que la Wehrmacht sera de
retour dans le Donbass (sous un autre
nom), et ce, grâce à Poutine. Une fois
sur place, elle y restera (comme en
Afghanistan). Et vu que Stalingrad
(aujourd'hui Volgograd) est tout juste
à 400 kilomètres de Lougansk, tous les
espoirs sont permis... Les drones
occidentaux espionneront en temps
réel pour le compte de l'Otan et de la
S
Alger : un mort et cinq blessés dans un
accident de la route à Tessala El-Merdja
junte de Kiev. Et ils feront peut-être
même pire (armer un drone est un jeu
d'enfant). Les indépendantistes ne
pourront même pas se défendre en
abattant ces engins comme ils
voulaient le faire il y a quelques
semaines, puisque leurs dirigeants
politiques ont tout accepté par
avance.
Dans une récente interview, Igor
Strelkov explique :
«Les conditions de l'accord de Minsk
auront une incidence sur le sort du
peuple novorossien, le peuple russe
d'Ukraine, de manière extrêmement
négative. Si l'accord était pleinement
mis en œuvre, en particulier comme la
partie ukrainienne l'envisage, ce serait
tout simplement une catastrophe.»
A propos des élections générales
prévues en RPD-RPL pour le 2
novembre Igor avance: «A mon avis,
c'est une très grave erreur de
convoquer de telles élections et,
éventuellement, un sabotage
intentionnel visant à diviser les gens
et les territoires rebelles autant que
possible face à un ennemi de plus en
plus fort. L'organisation d'élections,
comment peut-on en parler quand les
combats se poursuivent pratiquement
sans pauses ? Nous parlons de cessezle-feu, mais il n'existe que de jure, il
n'existe pas de facto. La guerre a lieu,
une guerre de position, des
bombardements constants... A
l'arrière de l'armée, et dans un
territoire aussi peu profond, la tenue
d'élections libres serait une fiction...»
(A suivre)
C. A.
20 aéroports dotés de nouveaux
systèmes ILS à partir de 2015
Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a annoncé jeudi à Alger
qu'à partir de 2015, une vingtaine d'aéroports seront dotés de
systèmes d'atterrissage aux instruments (ILS), qui assureront un
atterrissage sûr aux avions. (Photo > D. R.)
Illizi : quinze nouveaux projets
d’investissement par le biais de l’Andi
Quinze nouveauxprojetsd’investissementontétédéposés,depuisjanvier
2014, au niveau du guichet unique décentralisé relevant de l’Agence
nationale de développement de l’investissement (Andi) à Illizi, a-t-on
appris jeudi de cet organisme. (Photo > D. R.)
6
monde
La NR 5063 – Dimanche 12 octobre 2014
Yemen
Syrie
L'ONU craint un «massacre» après la prise
par Daech du QG kurde à Kobané
Des combats acharnés à Kobané. (Photo > D. R.)
, Jusqu'à 700 civils se
trouveraient encore
dans le centre-ville,
dont une majorité de
personnes âgées, et
entre 10 000 à 13 000
autres seraient rassemblés près de la frontière,
et pourraient être massacrés si la ville tombe...
Le groupe Etat islamique a pris vendredi le
QG des forces kurdes à
Kobané et s'est rapproché de la frontière avec
la Turquie, l'ONU mettant en garde contre un
«massacre» si cette ville
kurde du nord de la
Syrie tombait aux mains
des djihadistes.
Depuis son entrée lundi
dans Kobané, l'EI en a
pris 40%, se frayant un
chemin vers sa périphérie nord, à un kilomètre
environ de la frontière
turque. La progression
du groupe radical n'a
pas été freinée par les
frappes aériennes de la
coalition internationale
dirigée par les EtatsUnis, insuffisantes pour
sauver la ville de l'aveu
même des responsables
militaires américains.
tière avec la Turquie,
qu'ils cherchent à
prendre pour assiéger
totalement la ville, mais
ils progressent aussi par
le sud et l'ouest de Kobané. Des combats très
violents ont eu lieu en
outre dans l'est de la
ville. Depuis le côté turc
de la frontière, une journaliste de l'AFP a entendu des détonations
d'armes automatiques
et d'obus de mortier et
vu d'épaisses fumées audessus de la ville.
Crainte d'un
«massacre» semblable
à celui de Srebrenica
A la suite de la prise
du QG des forces
kurdes à Kobané,
l'Union européenne a
appelé à renforcer la
coopération internationale dans la lutte
contre l'EI.
L'UE «reste déterminée
à jouer pleinement son
rôle dans le combat
contre l'EI», selon un
communiqué du porteparole de la chef de la
diplomatie
européenne, Catherine Ashton. «L'UE, la Turquie
et les autres partenaires régionaux et internationaux doivent
coopérer davantage,
pour isoler et contenir
la menace de l'EI», dé-
clare le communiqué.
A Genève, l'émissaire
spécial de l'ONU pour
la Syrie, Staffan De Mistura, a dit craindre à
Kobané un «massacre»
semblable à celui de
Srebrenica.
Selon lui, jusqu'à 700
civils se trouvent encore dans le centreville, dont une majorité de personnes
âgées, et entre 10 000 à
13 000 autres sont rassemblés tout près de
la frontière.
Si la ville tombe, ces
civils seront «très probablement massacrés»,
a-t-il déclaré.
Nouvelle attaque d'Al-Qaïda,
deux soldats tués
,Deux soldats ont été tués
samedi dans une nouvelle attaque à la bombe au Yémen
attribuée au réseau extrémiste
Al-Qaïda, sur fond de grave
blocage politique dans le
pays. «Une bombe placée par
des combattants d'Al-Qaïda
en bord de route a explosé au
passage d'une patrouille de
l'armée dans la ville de Shibam, dans la province de Hadramout (sud-est)», a indiqué
une source militaire.
Cette attaque est survenue
deux jours après un attentat
suicide, revendiqué par AlQaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa), contre des partisans de la rébellion chiite
qui a fait 47 morts jeudi à
Sanaa. Cet attentat était le plus
sanglant depuis qu'Al-Qaïda
a menacé d'une guerre sans
merci les rebelles chiites, appelés houthis, qui se sont emparés de la capitale yéménite
Sanaa le 21 septembre. Jeudi
également, une attaque suicide également attribuée au
réseau extrémiste sunnite a
tué vingt soldats dans la province de Hadramout. Al-Qaïda
a multiplié ces derniers jours
les attaques contre les forces
de sécurité ainsi que les rebelles chiites ou leurs partisans. Selon un communiqué
diffusé par le centre américain de surveillance des sites
islamistes SITE, l'Aqpa a affirmé que l'un de ses combattants, identifié comme Abou
Mouawiya al-Sanaani, avait
fait détonner sa ceinture d'explosifs près d'un rassemblement de partisans des rebelles
chiites d'Ansaruallah jeudi.
Considérée par les Etats-Unis
comme le groupe le plus dangereux du réseau extrémiste,
l'Aqpa a profité de l'affaiblissement du pouvoir central en
2011, à la faveur de l'insurrection populaire contre l'ex-président Ali Abdallah Saleh,
pour renforcer son emprise
dans le pays. Bien implanté
dans le sud et le sud-est du
Yémen, l'Aqpa a appelé fin
septembre les sunnites, majoritaires au Yémen, à l'aider à
combattre les rebelles,
adeptes du zaïdisme, une
branche du chiisme. «Vous
allez voir vos têtes voler»,
avait lancé Al-Qaïda à
l'adresse des rebelles. «Le
risque» d'un conflit armé ouvert entre Al-Qaïda et les rebelles «est grand et ne cesse
d'augmenter», a déclaré à
l'AFP April Longley, spécialiste du Yémen à l'International Crisis Group. Ces violences, doublées de la grave
crise politique, menacent de
plonger le pays dans la guerre
civile.
Le président Abd Rabbo Mansour Hadi n'a toujours pas
nommé un Premier ministre
après avoir été incapable d'imposer mardi son candidat
Ahmed Awad ben Mubarak,
rejeté par les houthis. Cette
nouvelle concession du président a fragilisé son pouvoir
face aux rebelles auxquels il a
déjà cédé en rectifiant une
hausse des prix du carburant
et en remerciant l'ancien gouvernement.
R. I./Agence
R. I./Agence
«L’Institut kurde a besoin d’un
rétablissement des subventions»
Paris est en train de se priver d’un
fondamental relais d’influence en
laissant dépérir l’Institut kurde. D’où
l’alarme de son président, Kendal Nezan.
Jamais l’enjeu kurde n’aura été aussi
évident au Moyen-Orient mais Paris est
en train de se priver d’un fondamental
relais d’influence en laissant dépérir
l’Institut kurde. D’où l’alarme de son
président, Kendal Nezan.
Combats très violents
Que représente l’Institut kurde ?
Selon l'Observatoire syrien des droits de
l'Homme (OSDH), les djihadistes ont chassé vendredi de leur QG dans
le nord de Kobané les
combattants kurdes,
moins nombreux et
moins bien armés.
L'ONG précise que des
raids de la coalition ont
frappé quatre positions
de l'EI dans ce secteur.
Les djihadistes se rapprochent du poste-fron-
Depuis maintenant trente-deux ans, cet
Institut, le premier du genre, a été la voix
de ce peuple de 30 millions de personnes
toujours privé d’un Etat propre. C’est la
plus ancienne institution kurde en
Europe.
Il a été créé en février 1983 par volonté de
François Mitterrand, avec le soutien actif
de Jack Lang et Régis Debray. Le Quai
d’Orsay estimait alors que les relations de
la France avec l’Irak et la Turquie étaient
suffisamment solides pour que la
diplomatie tricolore puisse se permettre
ce supplément d’âme. En 1993, le
gouvernement de Lionel Jospin lui a
octroyé le statut de fondation reconnue
d’utilité publique, en raison notamment
de sa contribution à l’intégration des
Kurdes en France.
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, ces
subventions ont été supprimées. Nous
essayons depuis deux ans qu’elles soient
rétablies car les seuls dons et
contributions privés ne suffisent pas à
nous permettre de continuer nos
activités.
Quelles sont-elles ?
Il y a l’aide à la recherche sur le monde
kurde avec la plus importante
bibliothèque d’Occident sur le sujet, en
bonne partie déjà numérisée. Depuis le
début, nous sommes engagés pour la
défense des droits culturels et politiques
des Kurdes et sommes sur le sujet les
interlocuteurs des principales ONG de
défense des droits de l’Homme. Non
partisan, l’Institut est ouvert à toutes les
composantes politiques, culturelles et
artistiques du monde kurde. C’est ce qui
permet notre indépendance.
R. I./Agence
Rien ne va plus au Yémen. (Photo > D. R.)
Londres
Des milliers de suspects
de «terrorisme» surveillés
,Les services de sécurité britanniques surveillent plusieurs milliers de personnes
soupçonnées de «terrorisme»,
à Londres, et mènent jour
après jour des opérations, déclare le maire de la capitale,
Boris Johnson, dans une interview que publie samedi le
Daily Telegraph. «A Londres,
nous sommes très très vigilants et très, très inquiets»,
dit-il. En août, le RoyaumeUni a relevé à «sévère» - le
deuxième degré le plus élevé
- son niveau d'alerte à la sécurité, «sévère» signifiant qu'un
attentat est considéré comme
fortement probable. Le Premier ministre, David Cameron, a déclaré alors que les
djihadistes du groupe Etat islamique, en lutte en Syrie et
en Irak, posaient la plus
grande menace à la sécurité
qu'ait connue la Grande-Bretagne en temps de paix. Cinq
cents Britanniques environ
auraient rejoint les rangs djihadistes au Moyen-Orient et
les autorités estiment de
longue date qu'à leur retour
de là-bas, ils poseront une
grave menace pour la sécurité
du Royaume-Uni.
R. I./Agence
La NR 5063 – Dimanche 12 octobre 2014
économie
7
FMI
INFOS
EXPRESS
Le portrait peu reluisant de la zone
euro, vedette des réunions
,Les leaders économiques
mondiaux réunis à Washington ont largement débattu vendredi de la zone
euro, dont plusieurs paysmembres ont été égratignés par les agences de notation, et qui sont menacées de récession et de
déflation.
Comme pour venir enfoncer le
clou de deux jours de débats où la
litanie des problèmes de la zone
euro a été récitée à l'envie par les
ministres et banquiers réunis à
Washington, l'agence Standard &
Poor's a privé la Finlande de son
«AAA» et a baissé la perspective de
la note de la France à «négative».
Fitch, elle, n'a pas relevé la note du
Portugal comme certains observateurs s'y attendaient. Réunis depuis jeudi à Washington pour les
réunions d'automne du FMI et de
la Banque mondiale, les responsables ont constaté que «la zone
euro tire tout le monde vers le
bas», selon un des participants,
alors que le FMI a abaissé ses prévisions de croissance mondiale.
«L'économie européenne est dans
un état assez préoccupant», a estimé Axel Weber, patron de la
banque UBS et ancien de la Bundesbank allemande, devant l'assemblée annuelle de l'IIF, le lobby
bancaire international, qui se tient
en marge de ces réunions des institutions septuagénaires de Bretton Woods. Jeudi, la directrice du
FMI, la française Christine Lagarde,
avait estimé qu'il y avait de «sérieux risques de récession» en
zone euro.
Les pays de la monnaie unique
sont englués dans un mélange
poisseux de stagnation et d'inflation trop basse, un cocktail encore alourdi par les derniers ratés
du moteur économique allemand,
les incertitudes sur la recevabilité
du budget français devant la Commission ou encore les réformes
attendues en France ou en Italie.
«Les politiques actuelles ont
échoué à générer de la croissance
et à réduire le chômage très élevé»
dans la zone, a commenté le ministre brésilien des Finances,
Guido Mantega, devant le FMI.
Signe du sérieux de la situation, le
gouverneur de la Banque centrale
européenne (BCE), Mario Draghi,
a prévenu vendredi matin que la
faible inflation commençait à être
générée au sein même de la zone
euro alors qu'elle était, jusqu'à
présent, largement importée du
fait de la baisse des prix de l'énergie ou des matières premières.
Conjuguées aux peurs provoquées
par le virus Ebola, ces préoccupations, affectent depuis deux
jours les marchés financiers.
Les participants ont repris en
chœur le mantra martelé à Washington où se tenait également un
Les pays de la monnaie unique sont englués dans un mélange de stagnation et d'inflation. (Photo > D. R.)
G20 Finances : doper les investissements d'infrastructures.
«C'est consensuel mais tout le
monde sait que ce n'est pas si
simple, car c'est long à se mettre
en place et donc pas forcément le
meilleur remède contracyclique»
pour sortir la zone du marasme,
selon un participant.
de la reprise et l'«Asie reste le principal moteur de la croissance mondiale, bien qu'à un rythme plus
modéré», a déclaré vendredi Changyong Rhee, directeur de la division Asie-Pacifique du FMI.
Dette
Standard and Poor's menace
la France
Inquiétudes sur l'Allemagne
De l'avis quasi général, il appartient désormais aux gouvernements de passer à l'action et de
mener les réformes structurelles et
potentiellement douloureuses qui
seraient nécessaires selon les participants. «Le pire, c'est d'annoncer
des réformes et de ne pas les appliquer, et je pense que c'est ce
qui est en train de se passer», a déclaré devant l'IIF, Peter Praet, un
des responsables de la BCE.
En Italie et en France notamment,
les gouvernements respectifs ont
annoncé et lancé plusieurs projets de réformes qui, pour l'instant, n'ont pas encore réellement
abouti. Mais l'Allemagne, moteur
crachotant de la monnaie unique,
a aussi subi des pressions pour
qu'elle dépense plus pour relancer
l'économie européenne.
Le ministre allemand des Finances
Wolfgang Schäuble a multiplié les
prises de parole pour marteler la
position de son pays: la croissance
ne peut s'obtenir «en signant des
chèques» et «nous serions fous si
nous mettions en danger» la
confiance qu'inspire sur les marchés la discipline budgétaire allemande. Certains ministres des Finances, comme le président de
l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem
ou le Français Michel Sapin, ont
tempéré le pessimisme.
«Ce n'est pas que la zone euro aille
très mal, c'est qu'elle va moins
bien, elle a une croissance trop
faible», a déclaré vendredi M.
Sapin. Ailleurs dans le monde, les
Etats-Unis continuent sur la voie
Renouvellement de
l'accord de production
d'Areva au Niger
Le gouvernement nigérien a
approuvé le renouvellement
du contrat de production
d'uranium du groupe français
Areva, à l'issue de deux
années de négociations
difficiles. Les deux parties
avaient annoncé en mai la
signature d'un nouvel accord
de dix ans concernant les
mines de Somair et Cominak
d'Areva. Le feu vert donné
vendredi autorise sa mise en
oeuvre. Dans le cadre de cet
accord, Areva accepte de
revenir sur certaines
exemptions fiscales et
d'augmenter les royalties
reversées, précise le
gouvernement nigérien dans
un communiqué. Le groupe
français accepte aussi
d'investir 117 millions d'euros
pour remettre en état la route
menant à sa mine d'Arlit,
financer un projet de
développement local et
construire un nouveau siège
dans la capitale, Niamey. En
juin, le ministère nigérien des
Mines avait indiqué que le
Niger escomptait plus de 20
milliards de francs CFA (30
millions d'euros) de recette
fiscales supplémentaires cette
année grâce à la
renégociation de l'accord.
La Chine s'engage à
acheter 70 Airbus A320
,L'agence de notation a
confirmé le «AA», mais a ouvert
la voie à son abaissement. Michel Sapin estime que notre
dette reste «l'une des plus sûres
au monde». Standard and Poor's
a confirmé ce vendredi le maintien de la note de la France à
«AA». L'agence de notation américaine a en revanche ouvert la
voie à son éventuel abaissement, en modifiant la perspective à «négative», au motif que la
situation budgétaire du pays se
«détériore au regard des perspectives de croissance économique». S&P estime que le déficit budgétaire moyen pour la période 2014-2017 va atteindre
4,1% du PIB, au lieu de 3,2%
selon l'estimation fournie par
l'agence en avril.
Cela signifie que la France a au
moins une chance sur trois de
voir sa note, la troisième
meilleure possible, baisser au
cours des vingt-quatre prochains mois. Marie-France Raynaud, analyste principale de
l'agence de notation pour la
France, a détaillé les trois rai-
sons ayant motivé cette décision :
- Elle a jugé le déficit budgétaire
«plus dégradé que prévu» et a
estimé qu'il pourrait «se dégrader davantage», en raison de
marges de manœuvre réduites
sur les recettes. S&P estime que
les déficits budgétaires moyens
pour la période 2014-2017 vont
atteindre 4,1% du PIB, au lieu
de 3,2% selon l'estimation fournie par l'agence en avril.
- Elle a souligné que l'objectif de
«stabilisation de la dette était
repoussé».
Enfin, l'analyste a jugé qu'il y
avait un «risque concernant la
mise en œuvre des réformes
structurelles annoncées» par le
gouvernement, censées relancer la croissance et assainir les
finances publiques.
«On manque d'antécédents solides en termes de mise en place
de réformes en France», a-t-elle
souligné, évoquant aussi de possibles résistances sociales.
A lire sur Internet
www.lnr-dz.com
La Chine s'est engagée à
acheter 70 moyens-courriers
Airbus de la famille des A320,
pour un montant de l'ordre
de 6,6 milliards de dollars au
prix catalogue, via un
organisme financier public, a
annoncé vendredi le
constructeur aéronautique.
L'accord, qui porte sur des
A320 et des A321, a été signé
avec China Aviation Supplies
Holding Company (CAS), lors
de la visite du Premier
ministre chinois Li Keqiang à
Berlin.
Il «reflète la forte demande
des transporteurs chinois
pour la gamme de monocouloirs Airbus, qui seront
exploités sur les lignes
nationales, low-cost,
régionales et
internationales», indique
Airbus dans un communiqué.
Les appareils devraient
«probablement» être livrés
en 2016, a précisé le PDG
d'Airbus, Fabrice Brégier, lors
d'un point presse à Berlin, où
il a avancé le chiffre
d'environ 7 milliards de
dollars pour ce contrat.
8
régions
La NR 5063- Dimanche 12 octobre 2014
Chlef
INFOS
EXPRESS
Blida
La police lance une
campagne de
sensibilisation sur
la sécurité
routière
Dans le cadre de la
contribution en
matière de sécurité
routière, la DGSN vient
de lancer une
campagne contre les
dangers de la route.
L’initiative conçue par
la sûreté de la wilaya
de Blida en
collaboration avec la
Direction de
l’éducation porte sur
les dangers de la
route, et pour
laquelle un
programme de
sensibilisation
consistant en des
cours de sécurité
routière sont
organisés au niveau
de certains
établissements
scolaires. Des
dépliants portant des
conseils et des règles
de sécurité routière
sont remis aux élèves
et à leurs parents afin
de les sensibiliser sur
les dangers de la
route et leur
inculquer les règles de
bonne conduite sur la
route. Enfin, un circuit
d’apprentissage du
code de la route sera
implanté au niveau
de l’établissement
scolaire Ibn Sina.
A.-B. M.
La Protection civile dresse le bilan
de la saison estivale 2014
, Finis la farniente et les
séjours au bord de la mer.
Pour les professionnels du
tourisme, les services de
sécurité ainsi que la
Protection civile, l’heure
est au bilan. Bien que
morose au début, la saison
estivale a été globalement
satisfaisante, au mois
d’août. Les gérants de
campings et les hôteliers
admettent avoir connu un
début de saison plutôt
tristounet.
Il y va de même pour la police et les
gendarmes qui affirment n’avoir
pas enregistré beaucoup de dépassements. Les responsables et
élus locaux s’accordent à dire que
ce fut «une bonne saison», ils ont affiché leur satisfaction devant l’afflux enregistré des estivants. En
effet, selon le bilan de la Protection
civile concernant la saison estivale
2014, au plan quantitatif, ils seraient
4 258 605 estivants à avoir opté
pour les 26 plages autorisées à la
baignade sur le littoral chélifien,
qui s’étend sur 129 km de long, pour
la période de juin à août. Le mois
d’août est le mois par excellence
qui a drainé le plus grand nombre
d’estivants.
Selon les services de la Protection
civile, ce mois est intervenu juste
après le mois de ramadhan au
cours duquel 3 181 790 estivants
se sont rués vers le littoral de la
wilaya de Chlef. La saison estivale
2014 a connu une hausse de 1 617
550 estivants comparativement à
Une saison globalement satisfaisante. (Photo > D. R.)
celle de 2013. Le choix du littoral
chélifien n’est guère fortuit vu la
régulation et le contrôle des activités touristiques et para touristiques
et surtout pour ses 26 plages surveillées et non polluées.
Le même bilan de la Protection civile fait état de la mobilisation
constante en matière de moyen humain, avec 52 agents, 9 plongeurs et
400 surveillants saisonniers et en
moyens matériels avec 13 barques
pneumatiques et 7 ambulances. Des
moyens de sauvetage mis en place
pour la période du 1er juin au 31
août 2014 ont permis le sauvetage
de 930 personnes d’une noyade certaine, dont 134 ont été soignées sur
place et 67 ont été évacuées vers les
différents hôpitaux. Pour ce qui est
des personnes noyées, il a été en-
Sidi Bel-Abbès
Les élèves de l’école Assouli-Abdelkader
honorent la Journée mondiale de la poste
, La Journée
mondiale de la poste
fêtée le 9 octobre de
chaque année, a été
célébrée cette année à
la Recette principale, à
la gare routière de la
cité Ben Hamouda
(Sogral).
L’espace devant le nouveau bureau
de la poste à l’intérieur de la gare fut
aménagé en la circonstance. D’anciens appareils de la téléphonie
ayant servi pendant la guerre de libération, ont été exposés à côté
d’autres produits, marquant le progrès de la technologie à travers les
temps. Des timbres de valeureuses
personnalités, tels le poète Moufdi
Zakaria et tant d’autres étaient
posés sur les étals. Les voyageurs
dans un lieu avoisinant une cafétéria, qui devaient prendre divers
directions, ont porté une immense
curiosité. A l’image aussi d’un marché, où une foule importante a visité les étals où sont posés les documents qui servent aux différentes
opérations postale et financière, il
y avait aussi les albums de timbres.
Une marque de la mémoire collective se dégageait de certains outils
très anciens qui ont forgé l’identité pendant la guerre de libération.
Cette sensation a été lue sur les visages des élèves des 4e et 5e années primaire de l’école Assouli
Abdelkader, qui ont marqué cette
journée par leur présence. Leur curiosité a fasciné les présents à cette
journée qui, d’habitude, la vivaient
comme un simple événement protocolaire. Les enfants étaient dispersés et demandaient aux passants de leur expliquer ce qu’ils ne
comprenaient pas. «C’est la photo
de Moufdi Zakaria qui est sur ce
timbre monsieur ! », s’exclama un
enfant. «Oui», lui répond-on. «C’est
lui alors qui a écrit l’hymne national ?, lui demande-t-il encore, «oui
mon fils», lui répond un monsieur
en caressant sa tête en guise d’admiration et d’encouragement. Pour
conclure, la légitimité des enfants
assoiffés de connaître et comprendre les choses a bien dépassé
notre pessimisme et notre rési-
gnation. Un message imprévu que
viennent de nous lancer des enfants lors de cette journée qui pourrait être pris comme un exemple,
pour tous les autres événements.
Un message codé mais bien clair, lisible dans leurs questions, le désir
de comprendre et d’en savoir
d’avantage.
Ils ont transmis aux présents qu’ils
ont le droit d’être respectés. Alors
montrons-leur ce qu’ils doivent
connaître même si on a marre de
certaines choses et de certains événements.
C’est un savoir et surtout une identité dont on porte la responsabilité de transmettre à nos enfants, la
relève de demain. Le directeur de
wilaya M. Ould Aissa accompagné
du directeur de l’unité, Djamel
Loudjan et de Mme Dassi Samia présidente de la commission chargée
de la poste et des TIC ont assisté à
la distribution de cadeaux symboliques dont le directeur de l’école
M. Meziane Yahia et quelques employés du secteur de la poste ont
reçus.
Djillali Toumi
registré en tout, 8 morts qui furent
repêchés, dont 6 morts en mer et 2
dans des fosses d’irrigation, le premier dans la commune de Béni Rached et le deuxième dans la commune de Herenfa.
Il faut signaler que les infrastructures touristiques font largement
défaut sur cette bande côtière de
120 km. Hormis deux petits hôtels
implantés au milieu de l’agglomération urbaine de Ténès, il n’existe
pratiquement aucun établissement
digne de ce nom ou de complexes
touristiques le long de la côte.
Zakarya M.
Poursuivi pour meurtre avec préméditation
Un jeune de 22 ans
sous mandat de dépôt
, Un jeune individu, âgé de 22
ans, étudiant dans une école privée
à Tizi Ouzou, a été placé sous mandat de dépôt, jeudi, pour «meurtre
avec préméditation», commis sur la
personne d’un individu âgé de 36
ans, demeurant à Tizi Ouzou, décédé après son admission au CHU
de Tizi Ouzou des suites de ses
blessures, a indiqué un communiqué de la sûreté de wilaya, rendu
public vendredi.
Il a été interpellé par les forces de
police de la brigade criminelle
(SWPJ) de la sûreté de wilaya, qui
y ont instruit l’affaire, selon le document de la cellule de presse et
des relations publiques. Les faits de
cette affaire, remontent à lundi dernier, en fin de journée. Le mis en
cause, en conflit avec la victime, se
saisit d’un couteau et porte plusieurs coups à son vis-à-vis, précise-t-on. Présenté au Parquet de
Tizi Ouzou, avant-hier jeudi, pour les
faits invoqués, il a été mis en détention préventive. Une autre personne, employée dans une usine de
BRÈVE
Blida
Saisie de 700 g de kif
traité, trois arrestations
Mettant à profit des informations relatives à
la présence d’un individu qui
commercialiserait du kif traité au niveau d’un
quartier du centre ville où il habite, quoiqu’il
cachait la drogue chez un complice de peur
que la police ne perquisitionne chez lui, la
brigade de recherche et d'investigation de la
production de jus et originaire de
Draâ El Mizan, au sud de Tizi Ouzou,
a été, par ailleurs, mis en détention
préventive pour vol de numéraires,
indique un autre communiqué de
la sûreté de wilaya. «Suite à une
plainte déposée par le propriétaire
d’une usine de production de jus,
pour le vol d’une grosse somme
d’argent de l’intérieur de son bureau, les forces de la police de la 5e
sûreté urbaine de Tizi Ouzou ont
ouvert une enquête, qui a abouti à
l’arrestation de l’auteur, le nommé
H. A. H, demeurant à Draâ El-Mizan,
lit-on dans le document. L’auteur,
qui n’est autre qu’un employé de
l’usine, a profité du week-end prolongé à l’occasion de l’Aïd, pour
perpétrer son forfait, précise-t-on
de même source. La récupération
d’une grosse partie de l’argent volé
s’est faite au domicile du mis en
cause.
R. M.
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
de la sûreté de wilaya de Blida a ouvert une
enquête discrète qui lui a permis d’identifier
dans un premier temps, le complice. Un plan
d’arrestation fut dressé et, au courant de la
semaine écoulée, une perquisition menée au
domicile du complice à 5h du matin permit la
découverte et la saisie de près de 700 g de kif
traité et d’une somme de 7 100 DA provenant
de la vente du produit. Le principal mis en
cause, son complice et un autre individu qui
passait la nuit chez lui, ont été arrêtés et
présentés devant le magistrat instructeur qui
ordonna leur mise en détention préventive.
A.-B. M.
9
La NR 5063 – Dimanche 12 octobre 2014
régions
Mascara : manque d’eau, envasement et salinité des sols
«Des sommes colossales engagées mais peu
de résultats !»
Blida : une secousse tellurique de
3,4 degrés sur l'échelle de Richter
, Une visite du ministre des Ressources en eau et des interrogations dans ce qui se passe dans la
wilaya de Mascara, où le ridicule tue … il ne faut pas se leurrer si vous visitez le chef-lieu de la wilaya et autres daïras en voyant des jets d’eau dans presque tous les ronds points. La wilaya bichonne dans l’imparfait et pour les visiteurs c’est le paradis, de la ville des eaux par excellence…
La région se trouve confrontée au manque d’eau, subissant de surcroît un autre problème de taille,
une contrainte naturelle qui a atteint la cote d’alerte.
La wilaya de Mascara qui
était à vocation agricole a
perdu d’emblée son blason
doré de polycultural et ce,
depuis plus trois décennies.
Le maraîchage qui occupait
une place importante, à
l’exemple de la pomme de
terre et de l’oignon, n’a plus
malheureusement le privilège de fournir aux divers
marchés nationaux du pays.
Pour rappel, la wilaya de
Mascara avait utilisé 13 738
ha de maraîchage, et près de
131 767 hectares étaient destinés à ses cultures. Sur le
plan hydraulique, il est vital
de maîtriser toutes les potentialités de la région qui favoriseraient les programmes
d’extension de l’irrigation et
de permettre surtout de
combler le déficit en eau qui
menace la wilaya. Pour pallier à ce manque en matière
hydraulique qui frappe en
plein fouet la wilaya de Mascara, les services de l’agriculture sont préoccupés,
dans un premier temps, par
l’état d’érosion qui a fait son
itinéraire sur toute la chaîne
des monts de Béni-Chougrane. Les signes commencent à être visibles, notamment par une désertification
de plusieurs espaces qui se
dénudent au fil des temps.
Les conséquences de la sécheresse qui ont été comptabilisés dans cette région profonde de l’Algérie ont systématiquement causé des
préjudiciaces sur l’avenir de
la wilaya sans que les responsables centraux et locaux
qui se sont succédé n’aient
remédié à cette descente aux
enfers des barrages et autres
digues qui connaissent un
envasement dramatique, et
ce, contrairement à d’autres
wilayas qui ont été comblées
en infrastructures hydrodynamiques. Dans ce contexte
difficile, la lutte contre l’érosion s’impose au plus haut
point dans une région qui fait
la séparation entre la plaine
de Ghriss celles de Mohammadia et de Sig et dont le
paysage présente un aspect
de désolation et d’aridité manifestes. Cependant, le visiteur aura l’occasion de voir
que cette région garde encore sa biographologie de
banquettes et de plantations.
L’aspect de dépérissement
des arbres est, lui, très
avancé. Quant aux banquettes, elles se sont tout
simplement effritées.
L’envasement s’éternise
sans aucun dénouement
Les résultats de cette situation, tant que l’érosion
avance à grande échelle, sont
la stérilité des sols et une incidence directe sur l’envasement des barrages et des retenues d’eau. Atténuer
l’avance de l’érosion et des
effets néfastes sur le sol et
l’environnement suppose
l’application d’un schéma de
mise en défense et la reprise
de la confection des banquettes. Il faut souligner, par
ailleurs, qu’un sol dénudé
fait régresser le taux de pluviosité. L’état actuel se situe
à l’origine de l’envasement
des barrages et notamment
celui de Fergoug qui irrigue la
plaine du Habra située à Mohammadia. L’envasement du
barrage de Fergoug évalué à
100% a réduit automatiquement la capacité des retenues des eaux. Le niveau
d’eau a complètement chuté.
Il en est de même pour le
barrage de Sidi-Bouhnifia.Sa
capacité initialement de 75
millions de mètres cubes, ne
serait actuellement que de
45 millions, soit un envasement de 41%, ce qui dénote
un rapport évident au degré
d’envasement. A tous ces
faits, un trait commun : tous
les travaux d’entretien et de
drainage des barrages ne
sont que gaspillage si au
préalable aucune mesure
n’est appliquée pour limiter
les effets de l’érosion constatée au niveau turque ou syrienne qui a eu le palmarès
d’escroquer un marché de
dévasement du barrage Fergoug, en dit long sur des
marchés octroyés à des amateurs de pêche en eaux saumâtres.
Le périmètre irrigable
de Mohammadia :
les oranges manquent
de jus !
Cette situation s’est traduite
par la disparition totale ou
partielle de certaines cultures et arboricoles à
l’exemple des agrumes et les
oliveraies ou au recul des superficies irriguées et des
complications à préserver le
potentiel productif au niveau
des plaines de la Habra et
Sig. L’exploitation méthodique des terres des plaines
intérieurEs de Ghriss-Tighennif et les effets négative à
venir sur le plan socio-économique seront incalculables
pour la wilaya où cette ressource devient de plus en
plus rare et difficile à mobili-
ser. Une approche nouvelle
s’avère urgente et est à prospecter au niveau local et régional. Le manque d’eau
dans la daïra de Mohammadia qui ne date pas d’hier,
est désormais ressenti par la
population et les fellahs. Le
périmètre irrigable à partir
du barrage de Fergoug
couvre une superficie de
19 610 hectares dont 5 100
hectares en agrumes, en
constante déperdition vu la
salinité des sols. Les minces
disponibilités en eau, qui se
sont d’abord fait ressentir au
niveau du barrage il y a de
cela plus de deux decennies,
sont également dues aux
grandes altérations à partir
des canaux d’irrigation saccagés qui nécessitent une
rénovation complète pour
économiser et utiliser une
partie non-négligeable à
l’amélioration des rendements du maraîchage et de
l’arboriculture. L’urgence,
dont personne ne veut plus
entendre parler, signale ce
manque d’eau dans une région réduite au silence des
responsables au niveau central qui a d’ailleurs, occasionné la suppression de certaines cultures annuelles
dans le strict souci de préserver la vie, voire la survie de
l’arboriculture ou du moins
ce qui en reste. Les autres
zones distantes du réseau
principal accusent elles aussi
un déficit en eau. Les exploitants qui se sont à plusieurs
reprises montés au créneau,
notamment lors de la visite
du président de la Republique, Abdelaziz Bouteflika
dans la wilaya de Mascara, et
celle de l’actuel Premier ministre, ont exprimé leur rasle-bol au niveau de cette
zone insuffisamment irriguées ou de façon irrégulière.
C’est cette situation qui prévaut dans la daïra de Mohammadia. Les citoyens rencontrés accusent les exploitants
du périmètre irrigable à partir des canaux de détournement illégal aux dépens de
la population qui endure le
calvaire.
Accusations mutuelles ou
pas, la guerre de l’eau a déjà
été entamée dans une wilaya
où les forages illicites ou autorisés sont pompés au seul
cercle restreint des épaules
larges et autres gros bras intouchables, qui ont pignon
sur la region. Au passage,
nous signalerons que le barrage de Fergoug alimente
également la zone indus-
trielle d’Arzew. Cette ponction qui s’est faite sur les
eaux destinées à l’irrigation a
été évaluée à 8OO
litres/seconde. Soit un total
de 30 millions de m3/an. La
compensation de prélèvement qui s’effectue depuis
1976 est en principe prévue
a partir du barrage de Sidi
M’hamed Benaouda (Relizane). Il était plus subtil de la
part de la Sonatrach ou des
responsables de la zone industrielle d’Arzew de venir
en aide, notamment dans le
cadre des opérations de drainage et d’entretien des barrages au niveau de la wilaya
de Mascara pour plus de justice .
Une secousse tellurique d'une magnitude de 3,4 degrés sur l'échelle
de Richter a été enregistrée vendredi à 10h02 dans la wilaya de
Blida, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique
et géophysique (Craag) dans un communiqué.
(Photo > D. R. )
Hadj-2014 : nouveau cas de décès
parmi les pèlerins algériens
Sig : l’arboriculture
meurt
A Sig, la même situation est
omnipresente. Elle est due
elle aussi à l’envasement du
barrage Sarno, situé à quatre
kilomètres de cette importante localité et alimenté par
un barrage plus important,
celui de Chorfa. Le périmètre
de Sig est concerné exclusivement par la grande hydraulique. La petite hydraulique, susceptible de développer l’irrigation dans une
region, est évidement conditionnée par de nombreux apports en eau, ce qui n’est
plus le cas actuellement. Une
autre tare se présente : la salinité des sols. La région se
trouve confrontée au
manque d’eau, subissant un
autre problème de taille, une
contrainte naturelle qui a atteint la cote d’alerte. Le taux
de salinité refoulé à la surface, est de l’ordre de 11 à
12 grammes de teneur en sel
par litre. Une grande partie
de l’arboriculture a été abîmée par cette catastrophe
naturelle. L’arboriculture est
complètement menacée .Plusieurs cas de dépérissement
de sujets sont visibles à l’ œil
nu. Plusieurs terrains incultes sont carrément envahis par les eaux salées et
prennent la forme d’un véritable marécage, lorsqu’il n’y
a pas infiltration d’eaux qui
ont servi à l’irrigation d’eau
et de sels qui remontent
après la surface, détruisant
ainsi l’arboriculture. Des cas
de dépérissement ne cessent
de se propager et aucun renouvellement de plantation
n’est possible sans l’assainissement général de la
plaine. En attendant mieux,
beaucoup reste à faire !
Manseur Si Mohamed
Un nouveau cas de décès a été enregistré jeudi parmi les
pèlerins algériens, portant à 15 le bilan des hadjis algériens
décédés depuis le début de la saison du Hadj-2014 et ce, en
raison de problèmes de santé.
(Photo > D. R. )
Guelma : 40 mechtas ciblées par un
programme de consultations médicales
Quarante-trois mechtas situées dans 12 communes de la wilaya de Guelma
sont ciblées par un programme de consultations et de suivi médical assuré
par la Protection civile dans le cadre de ses sorties de proximité, a-t-on
appris mercredi auprès de ce corps constitué. (Photo > D. R. )
Bordj Bou-Arréridj : attribution
de 640 logements sociaux
640 logements publics locatifs (LPL) ont été distribués jeudi dans trois
daïras de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, a appris l'APS auprès de
l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI).
(Photo > D. R. )
10
La NR 5063 – Dimanche 12 octobre 2014
enquête
Economie
L’Algérie, un gros importateur
de céréales
,Des économes font savoir que
la production mondiale de blé devrait atteindre les 695 millions de
tonnes en 2013, et notre pays est
réputé être un grand consommateur et importateur de céréales,
occupant ainsi la première place
des pays vers lesquels sont destinées les grandes cargaisons de céréales en provenance du port spécialisé de Rouan en France.
Les cargaisons de blé tendre acheminées vers l’Algérie avaient dépassé les 25
000 tonnes de blé tendre. L’Algérie avait
importé en 2011 quelque 70 millions de
quintaux et plus de 50 millions de quintaux en 2012, indique-t-on. L’Office algérien interprofessionnel des céréales
(OAIC) avait annoncé, il y a quelque
temps avoir acheté 500 000 tonnes de blé
dur au mois d’août 2012 afin de couvrir
notamment, les besoins des premiers
mois de l’année 2013 en prévision d’une
hausse des prix des céréales sur le marché international. A ce sujet, il faut savoir
que la France reste le premier producteur de céréales de l’Union européenne
avec 70 millions de tonnes de céréales et
environ 35 millions de tonnes de blé.
Parallèlement, le Maghreb consomme
par ailleurs, chaque année, plus de 10
millions de tonnes de blé tendre dont
plus de 50% sont achetées sur le marché
mondial. Et reconnaissons-le, la France
assure une sécurité sanitaire de production complète qui répond aux attentes de
la demande du consommateur algérien.
Durant les quatre premiers mois de 2013,
les importations algériennes de blé ont
augmenté de 11,5% et la facture des importations a atteint 700,03 millions de
dollars contre 627,79 millions en 2012, révèle-t-on.
1,70 milliards de dollars d’achat
de blé
Les importations de blé tendre et dur ont
atteint 1,873 million de tonnes les quatre
premiers mois de 2013, contre 2,021 millions de tonnes à la même période 2012,
en baisse de 7,32%. Notons que les
achats de blé tendre ont atteint les
557,45 millions de dollars pour une quantité de 1,526 million de tonnes contre
438,62 millions de dollars et 1,598 million
de tonnes à la même période en 2012.
L’Algérie a importé durant les 4 premiers
mois de l’année 2013, une quantité de
345 763 tonnes pour le montant de 142,58
millions de dollars contre, précise-t-on,
l’achat de 423 244 tonnes pour 189,17
millions de dollars pendant la même période de 2012.
Les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS), indiquent que la facture d’achat «blés tendre
et dur» de l’Algérie a augmenté de 14,5%
durant les cinq premiers mois de 2013
malgré une baisse de plus de 5,22% des
quantités importées. La facture des importations de blé a atteint 913,34 millions de dollars au cours de cette période de l’année contre 841,88 millions
de dollars à la même période en 2012,
précise le CNIS. Les importations de blé
tendre et dur ont atteint 2,451 millions de
tonnes les cinq premiers mois de 2013,
contre 2,586 millions de tonnes à la
même période 2012, en baisse de 5,22%.
Les achats de blé tendre ont atteint les
704,94 millions de dollars pour la quantité de 1,942 million de tonnes contre
550,785 millions de tonnes en 2012.
Alors que pour le blé dur, l’Algérie a importé durant les cinq premiers mois de
2013 pour 205,40 millions de dollars (501
737 tonnes), contre 291,1 millions de
dollars pour, note-t-on, l’achat de 668
352 tonnes en 2012. Enfin pour les neuf
premiers mois de 2013, la facture d’importations algériennes de blé a augmenté
Il est impératif d’agir et de
développer l’agriculture pour
renforcer la sécurité alimentaire,
et surtout réduire la facture de
l’économie nationale et la dépendance économique envers les hydrocarbures dont les réserves
vont chuter les 40 années à venir.
avec un taux de 14,45% atteignant ainsi
le montant de 1,70 milliard de dollars
contre 1,48 milliard de dollars en 2012,
et c’est l’achat de blé tendre qui continue
d’alourdir la facture céréalière de l’Algérie alors que la production de blé algérienne de la saison agricole 2012-2013 a
atteint 49,1 millions de quintaux au niveau national, représentant une baisse
de 900 000 quintaux par rapport à la saison précédente, les besoins en céréales
sont estimés à 8 millions de tonnes par
an, révèle le ministère de l’Agriculture et
du Développement rural. Soulignons que
les principaux pays fournisseurs de l’Algérie en blé sont principalement, la
France, les Etats-Unis et le Canada.
L’Algérie reste le plus gros client de la
France pour les céréales après la Belgique, le Royaume-Unis et l’Egypte. Il est
impératif d’agir et de développer l’agriculture pour renforcer la sécurité alimentaire, et surtout réduire la facture de
l’économie nationale et la dépendance
économique envers les hydrocarbures
dont les réserves vont chuter les 40 années à venir. Il faut une mise en place urgente d’une politique dans le secteur
agricole afin d’exploiter plus de terres en
augmentant la production agricole, et
diminuer la facture alimentaire de l’Algérie qui est estimée à plus de 10 milliards
de dollars par an dont 4 milliards de dollars pour les céréales.
En outre, il est nécessaire d’introduire de
nouvelles techniques qui permettront
d’accroître le rendement des superficies
cultivées en céréales avec 8 millions
d'hectare de terres agricoles que compte
le pays, pour lesquels seulement 2 millions d'hectare sont exploités, indique-ton.
Oki Faouzi
culture
11
La NR 5063 - Dimanche 12 octobre 2014
Festival national de la photographie d’art
e
Inauguration de la 5 édition
,Le 5e Festival national de
la photographie d’art
(Fespa), regroupant les
travaux de vingt et un
photographes amateurs et
professionnels autour de
l’intitulé «La condition
humaine», a été inauguré
jeudi à Alger.
Exposées jusqu’au 20 novembre
au Musée public d’art moderne
AV I S
FESTIVAL INTERNATIONAL DU
MALOUF À CONSTANTINE
Ouverture avec MohamedTahar Fergani
Le maître du malouf constantinois, Hadj Mohamed-Tahar Fergani, a une nouvelle fois, malgré
le poids des ans, subjugué les
mélomanes à l’ouverture du
festival international du malouf, jeudi soir à El Khroub
(Constantine).
L’auteur de Ghab Felk Lazhab,
accompagné de son fils Mourad et de son petit-fils, a donné
libre cours à son talent et épaté
le nombreux public que la salle
omnisports Smaïl-Sedrati, choisie en raison des travaux de
réhabilitation en cours dans
les principales salles de
Constantine, a eu de la peine à
contenir.
L’ouverture de cette 8e édition
du festival international du malouf, organisée en présence des
autorités de la wilaya de
Constatine et de l’ambassadeur
du sultanat d’Oman à Alger, a
offert l’occasion au Cheikh, égal
à lui-même, d’interpréter un istikhbar, «Sfat Annaouakhis»
suivi d’un m’saddar, «Ya Nass
ma iadrouni».
Ce fut ensuite le tour d’un autre
chantre du malouf, Hamdi Bennani, de faire remonter le temps
aux nostalgiques de l’Andalousie heureuse en rendant hommage à la tendresse, à la quiétude, à la joie de vivre, à la sérénité et à la beauté de la
nature. Tirant la quintessence
de son violon immaculé, Bennani interpréta les principaux
morceaux qui font sa notoriété
depuis plus de cinquante ans.
Ahmed Aouabdia, une autre
star montante, a animé la dernière partie de la soirée avec
une nouba Zidane et un z’djel
interprétés sous forme d’extraits dédiés à l’amour, dont
«Youm idji Rfiqi naamallou
Hadra». Dix-neuf artistes et associations du malouf représentant l’Algérie, Tunisie, Maroc,
Egypte, Syrie, Liban, Espagne et
l’Allemagne participent à cette
manifestation culturelle qui se
poursuivra jusqu’au 14 octobre.
R. C.
et contemporain d’Alger
(MaMa), une centaine de photographies, en couleurs ou en
noir en blanc, explorent des
thèmes aussi variés que le
voyage, le regard sur l’autre, l’environnement encore la solitude
à travers des portraits, des
scènes de vie ou des compositions.
Ces clichés de factures inégales,
réalisés par des artistes recon-
nus, prometteurs, ou par
d’autres passionnés, offrent au
visiteur un panel assez large de
l’art de la photographie en Algérie tout en l’interpellant, dans
certaines œuvres, sur des réalités comme la trop grande place
accordée aux nouvelles technologies ou les conséquences sur
l’homme et l’environnement des
essais nucléaires français dans le
Sahara algérien.
Ainsi, Ammar Bourras propose,
à travers une juxtaposition minutieuse de plusieurs clichés, des
vues multiples sur la région saharienne d’In Ekker (Tamanrasset) où des essais nucléaires
souterrains avaient été menés
par l’armée française dans les
années 1960. Titrés comme les
coordonneés géographiques
(longitude et latitude) où ont
lieu ces essais, ces trois œuvres
montrent des amas de métaux
radioactifs et de déchets industriels entreposés après les essais et qui sont aujourd’hui «déterrés» et «revendus» par des habitants de la région, explique
Ammar Bourras. Ce travail,
mené durant deux années par
l’artiste, tente d’interpeller le visiteur à la fois sur les conséquences environnementales des
essais nucléaires français mais
aussi sur le «manque de sensibilisation» des habitants aux dangers inhérents au ramassage de
ces métaux radioactifs.
Dans un registre tout aussi élaboré mais plus fantaisiste, le
plasticien et photographe Tifadi
Karim Nazim met en scène des
poupées dans un univers coloré
et lumineux composés de matériaux électroniques de récupération.
Des ces compositions, curieuses
et originales, Tifadi Karim Nazim
veut attirer l’attention sur «la
communication à outrance» qu’il
contraste dans le monde actuel
et sur la solitude paradoxale qui
résulte de la trop grande présence des technologies de l’information, explique-t-il. Le portrait est également à l’honneur
dans ce 5e Fespa à travers des
photos réalisées en Algérie, dans
d’autres pays africains ou en Europe par de jeunes photographes comme Ramzy Bessaïd,
Khelfa Besma Djamila ou encore
Markemal Khadidja. Cette
grande diversité de styles et de
sujets aura, par ailleurs, dérouté
nombre de présents à l’inauguration, certains n’ayant pas trouvé
de «rapport» entre les différentes
photographies et le thème (la
condition humaine) de l’exposition, jugé «trop généraliste» et
«difficile à retrouver» dans toutes
les œuvres.
Le commissaire de l’exposition,
Rafik Zaidi, a expliqué, pour sa
part, que le titre de l’exposition
avait été élaboré après la sélection des photographies, choisies
d’avantage sur un critère de
«qualité technique» que sur un
thème donné.
Organisé pour la seconde fois
en neuf mois, le Fespa propose
cette année une seconde exposition intitulée «Résidence photographique de Toudja» qui sera
inaugurée samedi à la galerie
Esma de l’Office de Riadh El Feth
à Alger.
R. C.
«Fondements théoriques et formulations
mathématiques» de Boubaker Miloudi
Pour mieux comprendre le domaine économique
,Deux tomes volumineux sont préfacés
par Jean Pierre Laffargue, leur contenu est
assez copieux pour répondre à tous les
besoins possibles des étudiants de tous
les niveaux et des investigateurs en
économie, qui en ce début du 21e siècle,
semble être devenus un domaine
essentiel et d’avenir. Une œuvre colossale
fraîchement élaborée compte tenu des
derniers développements de la situation
économique, dans les pays dits
développés par rapport aux pays non pas
seulement sous développés, mais
dépendant des pays développés et des excolonisateurs.
Les sciences économiques pour celui qui
les a étudiées, dans toutes leurs composantes, permettent de mieux saisir dans
toute leur essence, les phénomènes de dépendance économique, de relations dominants/dominés des origines à nos jours,
d’exploitation de l’homme par l’homme, de
la plus value et de la moins value. Un travail
de spécialiste. M. Boubaker Miloudi ayant
été professeur à Paris puis à Alger et l’auteur de la préface.
De la micro-économie pour mieux
comprendre le domaine économique
Très exactement, la micro-économie désigne la branche des sciences économiques,
étudiant les comportements individuels
des agents économiques. A ne pas
confondre avec la macro-économie qui est
l’étude et l’analyse des relations qui unissent les différentes fonctions (production,
répartition, consommation) et les différents
agents économiques.
Ces deux tomes de Boubaker Miloudi sont
arrivés à point nommé pour aider à mieux
comprendre les causes des crises économiques qui sévissent dans un grand nombre
de pays qui n’arrivent pas à se relever pour
de nombreux problèmes politiques liés à
des conflits, sinon à l’anarchie profondément enracinée ou par faute d’une stratégie
de développement pouvant résorber des
problèmes du chômage ou de l’autosuffisance alimentaire.
Les concepts de super ou d’infrastructure,
de capital soumis aux lois naturelles comme
celles de l’évolution ou de la contradiction,
nous font remonter au stade élémentaire de
nos connaissances tant le domaine a gravement subi les chocs des progrès réalisés
grâce à l’ordinateur et au portable, les plus
sophistiqués et multifonctionnels, qui ne
cessent d’élargir les horizons de la science
et de la connaissance tout en devenant les
clefs du devenir économique au profit des
pays qui dominent dans le monde moderne.
Deux tomes édités en 2014 à l’intention de
ceux qui cherchent à développer le champ
des connaissances, y compris en postgraduation
L’avantage chez Boubaker Miloudi, c’est
qu’ils sont à la portée de tous ceux qui veu-
lent poursuivre leur cursus en scolarisé ou
en autodidacte. La simplicité, la diversité
des travaux proposés comme les exercices
rigoureusement élaborés en parfaite conformité avec les cours, la présentation en adéquation avec les règles de la pédagogie,
sont les qualités maîtresses qu’on ne trouve
nulle part ailleurs.
Un total de 16 chapitres représentatifs de
la progression à suivre pour traiter de manière exhaustive tous les facteurs de développement économique du pays, comme
l’entreprise, le monopole présenté dans
toute sa complexité par rapport à son opposé monopsone. Puis, une large place,
comme dans la réalité, est accordée à l’équilibre du consommateur et du marché. Et
que d’intérêt devrait susciter la concurrence, l’oligopole et toutes les stratégies
mises en œuvre pour en concrétiser la représentation.
En somme, l’essentiel qui puisse passionner
tous les spécialistes qui n’ont pas encore
compris les secrets de cette science, et
c’en est une au regard des équations élaborées comme exercices d’application de
chaque chapitre pour en faciliter la compréhension et l’assimilation. Les exercices sont
corrigés avec minutie.
Boumediene Abed
Fondements théoriques et formulations mathématiques d’après Boubaker Miloudi
Ed ENAG,2014, tome 1,
3e AS tome 2 386 pages
La NR 5063 - Dimanche 12 octobre 2014
santé
NOTEZ-LE
Certains acides
gras protégeraient
du diabète
Certains acides gras
fabriqués par le corps
humain protégeraient
du diabète, selon les
résultats d'une étude
publiée dans la revue
médicale «Cell».
Inoculés à des souris
programmées pour
devenir diabétiques,
ils ont montré leur
efficacité à réduire leur
taux de sucre dans le
sang. Une découverte
prometteuse pour
l'élaboration de
nouveaux traitements.
Les scientifiques de
l'Institut Salk à La Jolia
en Californie et du Beth
Israel Deaconess
Medical Center (BIDMC)
à Boston
(Massachusetts), ont
découvert une
nouvelle catégorie de
lipides (Fahfa). Ces
acides gras n'avaient
pas été identifiés
jusqu'alors dans les
cellules et tissus parce
que leurs
concentrations sont
très faibles, ce qui les
rend difficiles à
détecter. Les
chercheurs ont
constaté que les
humains qui
produisaient peu de
FAHFA avaient un
risque très élevé de
diabète. Et que ce
processus biologique
était identique chez les
souris. «Des niveaux
élevés de ces lipides
paraissent être liés à
des effets bénéfiques
chez les souris comme
chez les humains»,
explique la docteure
Barbara Kahn, viceprésidente de la
faculté de médecine
du BIDMC, et principale
auteure de cette
étude. Puis les
chercheurs ont inoculé
ces acides gras à des
souris génétiquement
modifiées pour
développer un diabète
de type 2. Grâce à cette
opération, les rongeurs
ont vu leur taux de
sucre dans le sang
baisser.
Les lipides FAHFA
modifient le taux de
sucre dans le sang
«Cette recherche
pourrait indiquer que
des changements dans
les niveaux des lipides
FAHFA, inconnus
jusqu'alors, joueraient
un rôle dans
l'apparition du
diabète», souligne
Alan Saghatelian,
professeur de biologie
à l'Institut Salk.
16
Avancée de la recherche
Aveugle depuis 30 ans, il retrouve la vue
grâce à un œil bionique
, Cet Américain âgé de 66 ans n'avait pas
vu la lumière du jour depuis de nombreuses
années, en raison d'une maladie appelée
rétinite pigmentaire qui l'a rendu aveugle.
Aujourd'hui, il a pu partiellement recouvrer
la vue grâce à un implant oculaire.
C'est un véritable espoir pour
toutes les personnes souffrant de
maladies oculaires, affectant leur vision. Grâce aux recherches menées
sur l’œil et son anatomie, les médecins ont aujourd'hui trouvé des
pistes pour combler les dommages
provoqués et restaurer la vue chez
des patients qui l'auraient perdue.
Certains scientifiques sont même
allés plus loin en concevant des
dispositifs qui ont déjà prouvé leur
efficacité. C'est l'un de ces dispositifs que vient de tester Larry Hester, un Américain âgé de 66 ans.
Cet homme a perdu la vue à cause
d'une maladie appelée rétinite pigmentaire qui a progressivement détruit tous les photorécepteurs de
son œil. «Ça a été un choc assez accablant, vraiment. J'avais 33 ans à
l'époque», a raconté Larry Hester
cité par Today. Avec le soutien de
sa famille, l'Américain a appris à
vivre le plus normalement possible,
en se fiant à sa mémoire pour
s'orienter chez lui notamment. Un
jour, sa femme a entendu parler
d'un dispositif qui pourrait lui venir
en aide. Ce dernier venait juste
d'être approuvé par la Food and
Drug Administration (FDA) qui
avait donné son feu vert pour le
tester chez des patients atteints
de la même maladie que Larry,
comme 50 000 à 100 000 personnes
aux États-Unis. C'est ainsi que
l'Américain est devenu le premier
à tester le système Argus II Retinal
Prosthesis à l'université de Duke.
Un dispositif qui stimule l'œil L'Argus II Retinal Prosthesis est com-
posé de plusieurs parties dont l'objectif est de combler la perte des
photorécepteurs en envoyant directement les signaux vers les cellules en contact avec le nerf optique. Pour cela, le patient est
équipé de lunettes portant une mini
caméra. Cette dernière capte ce
que le patient regarde et envoie les
images à un petit ordinateur externe via un câble fin. De là, l'ordinateur analyse les images et les
transforme en signaux qui sont retransmis jusqu'aux lunettes. Grâce
à une petite antenne, ces signaux
sont alors envoyés à un ensemble
de 60 électrodes minuscules implanté contre la rétine dans l’œil
du patient.
En recevant les signaux, les électrodes émettent de petites pulsations électriques qui trouvent leur
chemin jusqu'au nerf optique en
passant par les photorécepteurs
non endommagés. Transmises au
cerveau, ces informations permettent au patient de capter des flashs
de lumière qu'il peut alors interpréter pour savoir où il se trouve
ou pour s'orienter. «Les patients
sont stimulés par des flashs de lu-
mière quand ils perçoivent quelque
chose de lumineux et quand la caméra capte quelque chose qui est
plus sombre, ils reçoivent moins
de flashs», explique le Dr. Paul
Hahn, professeur assistant en ophtalmologie au Duke University Eye
Center. «C'était incroyable». Les médecins ont implanté le dispositif
dans l’œil de Larry Hester en septembre et ont procédé au premier
test la semaine dernière. Les résultats ont été probants comme on
peut le voir sur la vidéo ci-dessus.
A peine, le dispositif allumé, le sexagénaire a vu une réelle différence.
«Tu vois Larry ?», a demandé sa
femme. «Oui», a-t-il répondu, le sourire aux lèvres. La nouvelle vision
offerte à Larry est très différente de
celle d'une personne voyante, c'est
une vision partiellement restaurée.
«Ce n'est pas de la vision comme
nous la connaissons traditionnellement, c'est un tout nouveau type
de vision pour lui», a indiqué le Dr
Paul Hahn. Concrètement, cela lui
permet de percevoir les contrastes
et donc de voir s'il se trouve face à
un mur blanc ou dans un couloir
sombre par exemple. «C'était in-
croyable, c'était lumineux. J'ai dû
prendre une profonde respiration
en regardant ça. C'était difficile d'expliquer ce que je ressentais», a
confié le sexagénaire. D'après les
scientifiques, il faut un temps
d'adaptation pour que le patient
apprécie cette façon de voir, mais
au bout de 5 jours, Larry aurait
déjà des progrès remarquables
pour s'approprier sa nouvelle vision. Une avancée majeure Les
scientifiques du projet ont souligné que le système Argus II Retinal
Prosthesis était encore limité mais
qu'il s'agissait d'une réelle avancée
vers la possibilité de restaurer la
vue chez des personnes atteintes
de certaines formes de cécité.
«C'est un moyen assez limité, mais
c'est un fantastique pas en avant»,
a commenté le Dr Colin McCannel,
expert du Jules Stein Eye Institute
de l'université de Californie. «Ce
n'est pas la vision à laquelle vous
ou moi sommes habitués. Mais
pour quelqu'un qui est plongé dans
une complète obscurité, ça doit
être incroyable de voir à nouveau.
Je pense que c'est absolument phénoménal», a-t-il conclu.
B O N À S AV O I R
Cancer du poumon : il peut rester en sommeil pendant
20 ans
Les premières mutations de cellules cancéreuses
du poumon pourraient passer inaperçues
pendant 20 ans chez les anciens fumeurs.
Jusqu'à ce que les cellules se réveillent et
n'accélèrent soudainement leur croissance.
Le cancer du poumon pourrait rester en sommeil
pendant deux décennies chez les anciens
fumeurs avant que les cellules cancéreuses ne se
réveillent et se transforment en une forme
agressive de la maladie. C'est ce qu'ont découvert
les chercheurs de l'Institut de recherche sur le
cancer de Londres qui espèrent que cette
découverte va inciter à mettre en place une
politique de dépistage plus précoce.
Le cancer du poumon est le cancer le plus
meurtrier. En effet, deux patients sur trois atteints
du cancer du poumon sont diagnostiqués alors
qu'ils présentent une forme avancée de la
maladie et moins d'un patient sur 10 en survit, 5
ans après le traitement. Des cellules en sommeil
chez les ex-fumeurs Cette étude londonienne a
porté sur 7 patients (fumeurs, ex-fumeurs et non
fumeurs) atteints du cancer du poumon. Elle a
révélé que les cellules ayant commencé leur
mutation lorsque le patient fumait, pouvait se
mettre en sommeil pendant près de 20 ans et se
réveiller soudainement, même lorsque le patient
avait arrêté de fumer. «Cette découverte souligne
la nécessité de trouver de meilleurs moyens de
détecter le cancer du poumon plus tôt, quand il
est encore en voie d'évolution», a souligné le
professeur Jones, directeur de l'Institut de
recherche sur le cancer. «Si nous pouvions
étouffer la maladie dans l'œuf avant qu'elle ait
commencé à évoluer en forme agressive, alors
nous pourrions améliorer significativement le
taux de survie».
23
La NR 5063 – Dimanche 12 octobre 2014
sport
EN
DEUX MOTS
Ligue 2 Mobilis
La JSM Béjaïa solide leader
NAHD
Cherche sparringpartner
désespérément en
Tunisie
,La JSM Béjaïa, vainqueur
de l’USMM Hadjout (3-1), a
consolidé sa place de leader du championnat de
Ligue 2-Mobilis de football
devant le MC Saïda, seul
dauphin après son large
succès contre le CA Bordj
Bou-Arreridj (3-0), lors de la
septième journée disputée
vendredi.
Les joueurs d’Ali Fergani ont enchaîné une nouvelle victoire, la
cinquième de la saison, en dominant l’USMM Hadjout grâce notamment à un doublé de Yahia
Chérif.
Avec ce résultat, la JSM Béjaïa
conserve ses deux points
d’avance sur son poursuivant direct, le MC Saïda d’Abderrahmane
Mehdaoui, qui a atomisé le CA
Bordj Bou-Arreridj où rien ne va
plus, sur le score de 3 à 0. Hanifi
a contribué à ce large succès en
inscrivant son 3e but personnel
de la saison.
En revanche, l’A. Boussaâda, le
CRB Aïn Fekroun et l’O. Médéa
ont trébuché et sont désormais à
cinq longueurs du premier.
L’ABS qui restait sur une défaite
sur sa pelouse face à la JSM Béjaïa
est revenue bredouille de son déplacement à Relizane face au
promu, le RCR (2-0). Le CRB Aïn
Fekroun a été surpris de son côté
La JSMB enchaîne les victoires et creuse l’écart. (Photo > La NR)
à domicile par le nouveau promu
le DRB Tadjenanet (1-2) sur des
réalisations de Yaalaoui (46’) et
Chermat (67’).
Cette seconde défaite de rang sur
sa pelouse après celle essuyée
dans le derby des Aurès face à
l’US Chaouia, confirme le passage
à vide des coéquipiers d’Amrani.
En revanche, le DRBT sous la
conduite de l’entraîneur Lamine
Bougherara, a signé sa première
victoire hors de ses bases et se
hisse à la septième place à six
points du premier.
L’O. Médéa qui demeurait sur une
victoire salutaire, la première depuis l’arrivée de l’entraîneur Mustapha Biskri, s’est incliné devant
WAT 2 - ABM 0
Une première victoire
à domicile
,Tlemcen, stade Akid-Lotfi,
temps nuageux, affluence faible.
Arbitres : Choul Saifa et Naiba.
Expulsion : Arras (cc 21’ et 52’)
ABM.
Avertissements : Rebai (52’), Zenasni (54’), Rachedi 59’) WAT et
Bitam (30’), Boukhalfa (59’) ABM.
Buts : Chaouti (69’) et Boukhari
(90’+1)
WAT : Hadji, Zeroual, Bouazza
Hamzaoui, Rebai Abdellaoui, Zenasni, Chaouti (Aouamer 89) Belarbi (Boukhari 72’), Sbia Rachedi (Belahouel 74’)
Entraîneur : L. Belloumi
ABM : Khettala, Bekhtatou,
(Khaoua 44’), Salah Bekhti, (Khenab 62’), Benzekri, Boukhalfa,
Bitam, Arras, Saidi Aouf (Ouanés
84’), Abbaz
Entraîneur : Boudraa
La première période a été médiocre,
insipide et parfois monotone. Le
public présent a assisté à du
pousse-ballon, qui a duré toute une
mi-temps. Toutefois, la bande du
coach Lakhdar Belloumi a failli ouvrir la marque à la 3e minute de jeu
suite à un exploit individuel du
jeune espoir Sbia dont le tir fut dévié
miraculeusement par le portier de
Merouana. Quant aux visiteurs, ils
se sont distingués par un nombre in-
calculable de balles perdues, et
l’unique occasion se situe à la 38’
lorsque Benzekri a failli surprendre
l’arrière garde tlemcénienne n’étaitce le défenseur Rebai, qui sauva
son gardien d’un but certain. Secoués par cette chaude alerte, les
coéquipiers de Zenasni arrivent à se
ressaisir mais uniquement dans le
jeu car leurs offensives bouillantes
n’ont à aucun moment inquiété le
portier Khettala, qui a gardé ses
bois vierges jusqu’à la pause. De
retour des vestiaires, le club phare
de la capitale des «Zianides» continue de faire l’essentiel des débats et
rate même l’ouverture du score
lorsque Rachedi rate sa reprise de
volée à la 50’ alors qu’il était à deux
pas du gardien adverse. Il a fallu
tout de même attendre la 69e minute de jeu pour voir Chaouti ouvrir
le score sur penalty après une faute
commise par le défenseur Boukhalfa sur l’attaquant Sbia. Sentant
le danger venir, le staff technique widadi a décidé de renforcer l’axe offensif en incorporant le buteur de
l’équipe Boukhari, qui a réussi à
corser l’addition à la (90’+1) sur
une erreur défensive de l’ABM. Le
Widad vient de signer sa première
victoire à domicile pourvu que cela
dure.
S.-T. Smaïn
l’AS Khroub (2-1). Un doublé de
Guerrab a permis à son équipe,
d’engranger trois précieux points
et se donne un peu d’air.
La septième journée est marquée
également par le réveil de l’US
Chaouia, qui enchaîne une
deuxième victoire de suite en allant battre l’EM Koléa (3-2).
Auréolé par sa victoire contre son
rival, le CRB Aïn Fekroun (2-1),
l’USC a réussi un renversement
de situation invraisemblable
contre l’ESMK du nouvel entraîneur Mohamed Mekhazni.
Menés au score (2-0) à la pause,
les «Chaouis» sont revenus de très
loin grâce à un coup de chapeau
de Lemhal, auteur d’un triplé (67’,
74’ et 80’).
Grâce à cette victoire, l’USC quitte
la zone rouge, contrairement à
l’AB Merouana qui reste scotchée
à la dernière place après sa cinquième défaite de la saison face au
WA Tlemcen (2-0).
Résultats :
RCRe – ABS
ESMK – USC
MCS – CABBA
CRBAF - DRBT
WAT – ABM
JSMB – USMMH
ASK – OM
2-0
2-3
3-0
1-2
2-0
3-1
2-1
Classement
1- JSM Béjaïa
2-MC Saïda
3- O. Médéa
--A Boussaâda
-- CRB Ain Fakroun
-- RC Relizane
7- CA Bordj Bou Arréridj
--DRB Tadjenanet
-- US Chaouia
10- USM Blida
--WA Tlemcen
12-AS Khroub
13- ESM Koléa
--. CA Batna
-- USMM Hadjout
16 .AB Merouana
Pts
16
14
11
11
11
11
10
10
10
9
9
8
6
6
6
2
J
7
7
7
7
7
7
7
7
7
6
7
7
7
6
7
7
RCR 2 - ABS 0
Quotidien national d’information. Edité par la Sarl
SEDICOM au capital social
de 100 000 DA.
En toute logique
,Stade du Grand-Maghreb
d’Oued R’hiou (Relizane), affluence nombreuse, temps
chaud, service d’ordre vigilant,
samu présent, arbitrage de
M. Mial assisté de MM. Semssoume et Idir.
Buts : Aoued Abderrahmane
(70’) et Merzougui (80’) RCR
Arbitres : Mial, Semssoum, Idir
RCR : Medah, Benharoune, Rahoui, Atek, Ouled Toumi, Youcef Zakaria, Rabhi, Meddahi
(Ghazi 59’), Bouda (Aoued Abderrahmane 48’), Merzougui,
Taieb Berramla
Entraîneur : Benyelles
ABS : Meziane, Bakhti, Betrafi,
Gueznaoui, Mansour, Kharoubi,
Nouara (Bouhanem 46’), Tabtèche, Zaaraf, Masoudi, Soltani
Entraîneur : Belatoui
En quête de rachat, les locaux ont
dès l’entame de la partie pris les
débats à leur compte en se ruant
vers les bois de Meziane, mais ni
Bouda, ni Merzougui ou Taieb Berramla sur coup franc, n’arrivent
à trouver le chemin des filets adverses. Les rares occasions des
Le NA Hussein Dey, en
mauvaise posture en
championnat de Ligue 1
algérienne de football,
cherche désespérément un
sparring-partner lors de son
stage, qui a débuté jeudi à
Hammam Bourguiba (Tunisie),
a appris l’APS, hier, auprès du
club banlieusard de la
capitale. Les Sang et Or
devraient ainsi se contenter de
simples galops
d’entraînement tout au long
de leur regroupement d’une
durée d’une semaine, ce qui
n’est pas fait pour arranger les
affaires du staff technique,
ajoute la même source.
Après six journées de
championnat, le NAHD, de
retour cette saison en Ligue 1,
n’a gagné aucun match.
L’équipe ferme la marche au
classement avec seulement
deux points. Cette situation
avait poussé l’entraîneur Aït
Djoudi, en place depuis
l’intersaison, à présenter sa
démission à l’issue de la
précédente journée qui a vu
sa formation laisser des
plumes sur le terrain du MC
Oran (2-0). Sa démission a été
toutefois rejetée par la
direction du club. Le retour à
Alger des coéquipiers de
Hocine Metref est prévu pour
le 15 octobre, soit à 48 heures
du derby face au CR
Belouizdad, au stade du 20Août-1955 à Alger pour le
compte de la 7e journée.
visiteurs furent à l’actif de Mansouri et Soltani qui inquiétèrent
le gardien des locaux. Les alertes
se succédèrent, et c’est l’ABS qui
mettra à rude épreuve, la défense
adverse, peu avant la fin de la période. D’autres opportunités leur
ont été offertes face au solide mur
défensif adverse qui retarda
l’échéance. Toutefois, alors que
l’on jouait le temps additionnel
du premier half, les poulains de
Benyelles faillirent ouvrir le score
par Taieb Berramla, n’était-ce le
sauvetage de Meziane qui parvint
à dévier le cuir in extremis.
En seconde période, nous assistâmes au réveil des locaux et les
débats devinrent plaisants mais
sans changement au tableau d’affichage, jusqu’à la 70e minute de
jeu, pour voir le remplaçant Aoued
Abderrahmane parvenir à ouvrir
le score, suite à une action individuelle.
Loin de se décourager, les locaux
continuent à dominer les débats et
parvinrent à doubler la mise par
l’intermédiaire de Merzougui à la
80e minute de jeu.
N.-Malik
Rédaction - Direction Administration : Maison de la
Presse. 1, rue Bachir Attar,
Place du 1er-Mai - Alger.
Tél. : 021 67.10.44/67.10.46
Fax : 021 67.10.75.
Compte bancaire : CPA 103 400
08971.1 . 114, rue Hassiba-Ben
Bouali, agence Les Halles.
Membres fondateurs :
Gérant, directeur de la publication:
Abdelwahab Djakoune.
Directeur de coordination :
Samir Sabek
Directeur commercial :
Ouahid Kouba.
Composition PAO La Nouvelle
République Impression Alger :
SIMPRAL.
Oran : SIO. Constantine : SIE.
Diffusion centre : SEDICOM.
Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :
Trag diffusion Publicité : La
Nouvelle République, Maison de
la Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 021
67.10.75. E-mail :
[email protected]/E-mail pub :
[email protected] - ANEP
Spa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. :
021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 021
73.95.59 - 021 73.99.19.
Conception : Studio Baylaucq,
Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40
Les manuscrits, photographies ou
tout autre document adressés à la
rédaction ne peuvent faire l’objet
d’une quelconque réclamation.
NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
sport
La NR 5063 – Dimanche 12 octobre 2014
en direct
le match à suivre
football
NAHD
A la recherche
d’un sparring-partner
Ligue 2 Mobilis
La JSM Béjaïa solide
leader
RC Arbaâ
Le Serbe Janackovic
donne son accord
L’Algérie s’impose au Malawi (2-0)
Les Verts, un pied au Maroc
, Kamuzu stadium, pelouse
première fois, Feghouli qui dévie vers
Halliche lequel d’une belle tête crucifie
la gardien malawite.
Par la suite, les Verts laissent l’initiative
aux locaux et reviennent un peu en arrière. Menant au score, ils ne veulent
pas maintenir la pression pour préserver
leur énergie et laisser des forces pour la
seconde mi-temps.
Cependant, c’est un risque à prendre, et
les joueurs du Malawi en profitent pour
inquiéter Mbolhi qui est mis à contribution. On change alors d’option et les Algériens reprennent les choses en main.
Belfodil et Feghouli vont taquiner le gardien du Malawi avant que le joueur local
Msowoya ne tire au dessus de la transversale juste avant la pause. Il faut souligner le bon arbitrage du trio sud-africain Victor Miguel de Freitas Gomes, Zakhele Thusi Siwela et Mothibidi Stevens
Khumalo.
Jusqu’ici, tout se passe bien pour les
Fennecs.
Ils restent concentrés en seconde période car le plus difficile reste à faire. Il
est vrai que le rythme baisse, la fatigue
se fait ressentir, mais l’équipe du Malawi est modeste même si elle tente
quelques incursions, elle est loin du niveau des Verts. Cependant, les locaux
se créeront plusieurs occasions de scorer, mais en vain… Ils sont naïfs et pas
assez solides pour ce genre de rencontres. Une fois c’est Mbolhi qui renvoie
la balle, l’autre c’est le poteau… le Malawi n’arrive pas à revenir au score, pire,
il encaissera un 2e but à la fin du match
par le remplaçant Mesbah.
Les Malawites sont assommés, ils ne
peuvent rien devant les mondialistes algériens, la différence est grande, elle se
fera ce mercredi à l’occasion de la
manche retour qui devra officialiser la
qualification des Verts en Coupe
d’Afrique des nations qui débutera en
janvier 2015. Pour rappel, l’Algérie avait
remporté le 1er match en Ethiopie (2-1) et
le 2e à Blida contre le Mali (1-0).
synthétique, temps ensoleillé,
public nombreux, arbitre Victor
Miguel Gomez assisté de Zakhele Thusi Siwela et Mothibidi
Stevens Khumalo (Afrique du
Sud).
Buts : Halliche (9’), Mesbah
(90’+2) Algérie
Avertissement : Bentaleb (11’)
Algérie
Composition des deux équipes :
Malawi : Harawa (GB), Mlimbika, Maunde, Kamwendo, Nyirendo, Kayira, Mosowoya
(Banda 64’), Ngambi, Mzava,
Ngalande (Mhango 78’),
Nyondo (Simkonda 58’)
Sélectionneur : Young Chamodzi
Algérie : M’bolhi (GB), Mandi,
Ghoulam, Medjani, Halliche,
Bentaleb (Taider 81’), Lacen, Feghouli, Brahimi, Belfodil (Slimani 68’), Mahrez (Mesbah 89’)
Sélectionneur : Christian Gourcuff
La sélection algérienne a bien négocié
son match contre le Malawi à Blantyre,
hier après-midi, dans une rencontre
comptant pour la 3e journée du groupe B
des éliminatoires de la Coupe d’Afrique
des nations 2015. Le Kamuzu stadium,
qui a connu une grande affluence, a vu
son équipe céder les trois points de la
victoire aux Verts, qui arrachent ainsi
leur revanche après le 3-0 de 2010 en
phase finale de la Coupe d’Afrique qui
s’était déroulée en Angola. Les protégés
de Christian Gourcuff signent ainsi leur
3e victoire en éliminatoires et mettent
un pied au Maroc où se déroulera la
phase finale de la prochaine CAN.
Le harassant voyage de plus de 10 heures
et la chaleur n’ont pas eu raison des
Verts, qui ont réalisé une belle performance sur un terrain difficile à jouer, un
terrain en gazon synthétique qui a causé
Belfodil a porté chance aux Verts. (Photo > La NR)
beaucoup de difficultés aux camarades
de Brahimi qui avaient du mal à maîtriser le ballon. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui a fait que les Fennecs ont dé-
La Der
L’heure est à l’Afrique. Le continent vit sous le
rythme des compétitions officielles. L’Entente de
Sétif a ouvert le bal avec une qualification historique
à la finale de la Champions league, l’équipe nationale est sur le point d’arracher son ticket pour la
CAN-2015 et cerise sur le gâteau, nos footballeuses,
brillamment qualifiées à la phase finale de la CAN2014, entreront aujourd’hui en lice contre le Ghana,
une redoutable équipe qu’il faudrait prendre très au
sérieux.
Ainsi, la boucle est bouclée avec cette première participation de nos dames à une phase finale. Est-ce à
dire que notre football se porte bien ? On est tenté
de répondre par l’affirmative bien que beaucoup de
choses restent à faire, notamment sur le plan local
Sofiane Gassouma
buté la partie avec prudence même si le
but est intervenu à la 10e minute de jeu
sur une balle arrêtée. En effet, Brahimi se
charge de tirer le corner qui trouve une
A voir
BeIN Sports 6HD : Barnsley-Bradford à 15h
BeIN Sports 1HD : Mexique-Panama à 22h
La boucle est bouclée
où la formation laisse à désirer. C’est vrai que les résultats enregistrés au niveau africain sont encourageants mais ils ne représentent, en réalité, que
l’arbre qui cache la forêt. Une forêt ou une jungle si
vous voulez, où règne une étrange loi que l’on ne
trouve nul part ailleurs. Normalement, ces résultats
devraient inciter à l’optimisme mais au vu de ce qui
se passe dans le milieu du football, on serait tenté
de les mettre sur le compte du hasard, pour ne pas
dire carrément de la chance. Ceci dit, loin est de
nous, l’idée de dresser un tableau noir sur la situation d’autant plus que les résultats sont là pour attester le brusque réveil de notre football, mais cette
situation est loin d’être reluisante. La violence, la
corruption et le peu d’importance accordé aux
jeunes illustrent parfaitement l’état de santé de ce
football, tombé depuis très longtemps dans la médiocrité. N’est-il pas judicieux de profiter des ces résultats pour lui donner une nouvelle impulsion ? La
balle est dans le camp des responsables mais pour
l’instant, il faut surtout louer le mérite de nos footballeuses, présentes dans l’actuelle édition de la
phase finale de la CAN, qui se déroule en Namibie.
Réaliseront-elles les mêmes exploits que leurs homologues masculins ? Si leur mission s’avère des plus
difficiles il n’en reste pas moins qu’à cœur vaillant,
rien n’est impossible surtout qu’elles n’ont rien à
perdre quand on sait qu’elles sont parties pour acquérir de l’expérience. Bon vent tout de même.
Assem Madjid