La Cité - Lacite DZ

Le billet de Said Mekbel
Chewing-gum
Le commerce informel « est de
la responsabilité des APC »
Informel. C’est de la bouche même du président de l’UGCAA que
le propos a résonné hier, rendant du coup les présidents d’APC
responsables de la prolifération des nombreux marchés parallèles
et du commerce sans papiers à l’initiative de jeunes inconnus des
services de la direction du registre de commerce.
Il est des affaires qui vous accrochent
comme une boule de chewing-gum
qui se colle au doigt qui veut la jeter.
Ainsi cette histoire qui revient sur le
tapis par journaux interposés, du démenti de l'autorité militaire à El
Watan qui avait publié une information selon laquelle, à la veille de la
déci¬sion de la levée de l'état de
siège, elle aurait eu des contacts avec
les intégristes. Comment donc à la
fin, notre confrère va-t-il devoir faire
pour empêcher qu'on lui accroche ce
grelot ?
En toute amicale confraternité, on lui
fait la modeste proposition suivante :
publier sans retard que l'autorité militaire n'a pas eu de contact avec l'autorité civile à la veille de la prise de
décision de la levée d'état de siège.
Alors que va-t-il se passer ? Accrochez-vous et suivez bien la subtilité
de la manoeuvre : l'autorité militaire
ne peut pas démentir. Pourquoi ?
Parce que sous l'état de siège, l'autorité civile était militaire et de ce fait,
si l'autorité militaire l'a rencontrée,
elle n'a rencontré qu'elle-même. El
Watan aura donc eu raison. CQFD.
ccusation gratuite ou vérité
jusque-là cachée ? La problématique de la «prolifération» des marchés parallèles
notamment durant le mois de jeûne
relève, selon l’Union générale des
commerçants et artisans algériens),
de la responsabilité des collectivités locales.
D’elles et pas d’autres institutions
de l’Etat même, devrions-nous
conclure, les services de répression
de la fraude et de l’ordre public ne
sauraient rester les bras croisés
face à un phénomène qui prend de
l’ampleur. Hadj Tahar Boulenouar
Boulenouar qui animait, hier lundi
une conférence de presse sur la
vente des produits alimentaires
dans le marché informel, estime
que «si les APC jouaient leur rôle,
80% des commerces informels auraient disparu» et de ce fait, «le
nombre d’intoxications alimen-
A
taires aurait diminué considérablement. Et de citer le non-respect de
la chaine de froid pour certains
produits, le pain exposé à la poussière, les œufs, le sucre, le fromage, le chocolat, les fruits secs
exposés au soleil. «Même la viande
est exposée et vendue dans la rue
», dit-il citant ainsi le cas de Maqtaâ Kheira où la dinde est vendue à
ciel ouvert». Pour Boulanouar,
«toutes ces marchandises faciles a
écouler sur la voie publique car
elles échappent au control. suscitent le doute et sont souvent périmées». Pire, certains commerces
informels servent comme couverture à des activités suspectes tels
que la vente de drogue et le blanchiment d’argent, estime le porteparole de l’UGCAA qui considère
que l’écoulement des produits alimentaires via le marché informel
touche «la santé publique. Pour sa
part, le représentant des boulangers, Omar Amer, explique l’attrait
du consommateur algérien par les
produits vendus dans l’informel.
«L’Algérien s’intéresse beaucoup
plus aux coûts qu’à la qualité des
produits à consommer».
Un comportement qui dénote l’absence d’une culture de consommation chez le citoyen algérien.
Il déplore aussi le fait que le pain
soit vendu à même les trottoirs.
«Non seulement il est exposé à la
poussière mais en plus il est proposé à un prix plus élevé que celui
du boulanger », dit-il.
S’interrogeant sur le mobile des
consommateurs qui achètent du
pain vendu sur le trottoir d’autant
que le prix est plus élevé, Omar
Amer montrea du doigt leq boulangers qui alimentent en pain ces
revendeurs.
Katia K.
L’Allemagne première nation européenne
à arracher le trophée sur une terre
sud-américaine
Lire en pages 21, 22 et 23
Logements sociaux
Outils pour une
distribution équitable
Voilà donc l'autorité militaire chocolat, l'autorité civile aussi d'ailleurs,
qui ne pourra pas se vanter d'avoir été
mise au parfum de la levée et être
tentée de publier un démenti.
Quant aux journalistes qui auront
voulu s'interposer, on n'en dit rien :
par les temps qui courent la famille
est fragile et vulnérable. Il faut surtout penser à l'économiser.
1er octobre 1991
Mesmar J’ha
Autodétermination : le Parlement des îles
Canaries soutient la cause du peuple sahraoui
Le Parlement des îles Canaries a
affirmé son soutien, sans réserve, à
la cause du Sahara Occidental et au
droit du peuple sahraoui à
l'autodétermination, a indiqué le
représentant du Front Polisario
dans les îles Canaries Hamdi
Mansour. Dans une déclaration à
l'agence de presse sahraouie (SPS)
à l'issue de la visite d'une
délégation du Front Polisario dans
la région, dirigée par Khatri
Addouh, président du Conseil
national sahraoui, M. Mansour a
souligné que "les sept partis
représentés au Parlement des îles
Particularité
du Mondial 2014
Canaries soutiennent, sans réserve,
la cause sahraouie et le droit du
peuple sahraoui à
l'autodétermination". Le
responsable a rappelé que des
"délégations des îles Canaries
effectuent des visites aux camps
des réfugiés sahraouis et dans les
villes occupées pour constater la
situation des droits de l'homme
dans ces régions". Hamdi Masour a
indiqué que l'étape ayant précédé la
dernière réunion du Conseil de
Sécurité international a été
marquée par une vaste campagne
sur les droits de l'Homme.
Quotidien national d’information
Directeur fondateur : Fodil Mezali
Boucherie
sioniste à Gaza
Israël a poursuivi sa campagne de répression
en Cisjordanie, arrêtant 23 Palestiniens dans
la nuit, dont onze députés du Hamas, selon
des sources militaires israéliennes et
sécuritaires palestiniennes.
Lire e pages 2 et 3
logement public locatif
(LPL). Aux termes de la loi,
le logement public locatif
ou logement social est un
segment réservé aux
catégories sociales
défavorisées.
L'attribution des logements
sociaux est rigoureusement
encadrée par les
dispositions du décret n°
08-142 du 11 mai 2008. Ce
texte définit le logement
public locatif, comme "le
logement financé par l'Etat
ou les collectivités locales
et destiné aux seules
personnes dont le niveau de
revenus les classe parmi les
catégories sociales
défavorisées et dépourvues
de logement ou logeant
dans des conditions
précaires et/ou insalubres".
Suite en page 4
Décès de la princesse du Tindi Othmani
Khadidja Bali
La princesse du Tindi de la région
du Tassili n’Ajjer, Hadja Othmani
Khadidja, mère du regretté
Mbarek Othmane Bali, est
décédée dimanche soir, à l’âge de
92 ans, des suites d’une longue
maladie, a-t-on appris lundi de ses
proches. La défunte, décédée à
son domicile au quartier «TinJadhadh» à Djanet, a été inhumée
lundi au cimetière «Ighoum» de la
même ville. La regrettée Khadidja
En raison de la persistance
d'une forte demande, la
distribution de logements
sociaux donne souvent lieu
à des troubles à l'ordre
public. Face à ce sérieux
défi, le gouvernement s'est
assigné deux priorités:
veiller à une meilleure
maîtrise de la demande et
assurer une plus grande
équité dans la répartition.
En dépit d'une réelle
volonté politique et de la
mobilisation d'importantes
ressources financières, le
rythme de construction des
logements est demeuré
jusque-là en deçà des
besoins exprimés. La
persistance d'une forte
demande est
particulièrement vérifiée
pour le segment du
Tizi-Ouzou : l’association Asaka
fait vibrer la maison de jeune
d'Ath Yenni
Othmani est l’une des sommités
de l’art Tindi de la région du
Tassili n’Ajjer, et a à son actif de
nombreux poèmes. Elle a écrit
plusieurs chansons à son défunt
fils Othmani Bali, qu’elle a
accompagné dans ses tournées
artistiques de par le monde ou il a
représenté l’Algérie et chanté la
beauté et le charme de sa région,
se rappelle son petit-fils Samir
Phillipon Bali.
Lire en page 6
Bouira : le torchon brûle entre
les citoyens de Saharidj et leur
maire
Lire en page 6
Bejaïa : action de soutien aux
Mozabites hier à la place Saïd
Mekbel
Félicitations
Lire en page 24
Un joli prénommé Oussama est venu égayer le foyer de Madoun
Hacène de Réghaia, Alger, disputant, ainsi, les gâteries et autres
caprices, à sa sœur Maria. Ses grands-parents lui souhaitent une
longue vie et un prompt rétablissement à la maman.
Nedroma, une ville en
évolution attachée à son passé
Action de soutien aux Mozabites hier à Bejaïa
L’appel du collectif de soutien aux Mzabs a
drainé une dizaine de personnes venu pour
observer un sit-in au niveau de la placette
Said Mekbel sise à proximité du siège de la
wilaya de Bejaia.
Les militants ont défié la chaleur en ce jour
de carême pour soutenir leurs frères du
Mzab et dénoncé la répression qui s’est
abattu sur cette région depuis maintenant
plus de six mois. « Halte à la répression », «
Arrêtez le génocide au Mzab » «Nos jeunes
se font assassiner au lendemain de la fête de
la jeunesse et de l’indépendance » sont entre
autant de slogans portés lors de ce sit-in.
Nombreux sont les mozabites de Bejaia qui
ont pris part à ce rassemblement et ont voulu
ainsi faire entendre leurs voix et celle de
Ghardaïa « On nous considère comme des
sionistes sur notre propre terre, les Israéliens
tuent des Arabes innocents mais les Arabes
se vengent de nous, c’est injuste ! » dira
Baba Ahmed, un commerçant originaire du
Mzab. Pour Malek « le problème est que
même l’Etat à travers ses institutions comme
la Gendarmerie nationale et autres corps de
sécurité ne doit pas s’avouer vaincu face aux
proportions prises par le conflit ! »
Pour Ahmed B, l’un des initiateurs de ce rassemblement dira que le but de cette action est
de mettre plus de pression sur le pouvoir central pour qu’il revoit sa politique dans cette
région, pourtant paisible, du Mzab », avant
d’ajouter : « nous demeurerons mobilisés
pour d’autres actions pour faire connaître le
drame qui se passe à Ghardaïa ». Rahid H. de
son côté est catégorique : « l’Etat est le seul
responsable de ce qui se passe à Ghardaïa,
désormais la balle est dans le camp du pouvoir » dira le romancier. Il faut rappeler que
d’autres meetings ont eu lieu à Batna, Annaba, Sétif, Tizi-Ouzou et Alger, un autre se
prépare déjà a Akbou. Les jeunes animateurs
des actions de soutien à la communauté mozabite de Ghardaïa n’en démordent visiblement pas. « Tant que ces agressions ne cessent
pas, nous continuerons à mobiliser les populations d’autre régions », ont-ils promis.
Zidane Yacine
Suite en page 4
N° 376 Mardi 15 juillet 2014 Prix 15 DA
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Lire en pages 12 et 13
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02 u La Cité
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Mardi 15 juillet 2014
La boucherie israélienne conti nue à Ghaza
L’autre Holocauste. Israël resserre son étau sur Ghaza, un Palestinien, Mounir Ahmed Badarin, âgé de 20 ans, tué et onze
Cisjordanie.
sraël continuait hier lundi à bombarder
la bande de Gaza, sans toutefois avoir
mis à exécution jusqu'ici sa menace d'intervention terrestre, alors que les appels
internationaux au cessez-le-feu restent
sans effet au 7è jour d'une offensive visant à
stopper les tirs de roquettes du Hamas palestinien.
Pour la première fois depuis le début de l'opération israélienne à Ghaza, un Palestinien a été
tué en Cisjordanie occupée, dans des heurts
avec l'armée lundi matin au sud de Hébron.
A Ghaza, de nouvelles frappes ont visé des
bases des Brigades Ezzedine al-Qassam, la
branche militaire du Hamas, sans faire de
mort.
Elles ont endommagé des immeubles dans la
ville de Gaza et dans le camp de réfugiés de
Deir el Balah, au centre de l'enclave palestinienne, ainsi qu'à Jabaliya et Beit Lahiya,
dans le nord, non loin de la frontière avec Israël, qui avait demandé dimanche aux habitants d'évacuer leur domicile.
Beaucoup de familles, qui avaient quitté leur
maison, retournaient lundi chez elles, ont
constaté des journalistes de l'AFP.
Tôt hier lundi, l'armée a lancé un missile solair Patriot pour neutraliser un véhicule aérien
sans pilote (UAV) au dessus de la ville côtière
d'Ashdod, à 30 km au nord de Gaza.
Selon la radio militaire, le drone palestinien
transportait probablement des explosifs.
Dans un tweet en hébreu, les Brigades al-Qassam ont proclamé avoir lancé "plusieurs UAV
au cœur de l'entité ennemie sioniste (Israël:
ndlr)". L'aviation israélienne a ciblé dans la
nuit de dimanche à lundi 40 "sites terroristes"
à Gaza. Dans le même temps, 12 roquettes de
Gaza ont touché Israël et 7 ont été interceptées par le système de défense anti-aérien Iron
Dome. Environ 760 roquettes ont été tirées de
Gaza, et 200 détruites en vol, depuis le début
des hostilités.
I
Trop de civils tués
Par ailleurs, Israël a poursuivi sa campagne
de répression en Cisjordanie, arrêtant 23 Palestiniens dans la nuit, dont onze députés du
Hamas, selon des sources militaires israéliennes et sécuritaires palestiniennes.
Un Palestinien de 20 ans a été tué par des tirs
de l'armée israélienne lundi matin au sud
d'Hébron, selon sa famille. La spirale de violences a été enclenchée après l'enlèvement et
le meurtre de trois étudiants israéliens près
d'Hébron en juin, attribués par Israël au
Hamas, suivis de l'assassinat d'un jeune Palestinien brûlé vif à Jérusalem par des extrémistes juifs. Le conflit, la plus meurtrier
depuis l'opération "Pilier de Défense" contre
Gaza en novembre 2012, menace de s'étendre
à la frontière nord d'Israël.
L'armée israélienne a fait état de tirs de roquettes depuis le Liban sur la Galilée (nord
d'Israël), qui n'ont pas fait de blessé. L'armée
a riposté par des tirs d'artillerie et a déposé
plainte auprès des forces de l'ONU.
Malgré les appels de la communauté internationale, ni Israël ni le Hamas, qui contrôle la
bande de Gaza, ne semblaient prêts à négocier
un arrêt des hostilités qui ont fait 172 morts
et au moins 1.130 blessés, en majorité des civils palestiniens, depuis le début de l'opération "Bordure protectrice" il y a une semaine.
Il n'y a jusqu'à présent aucun mort israélien.
"Trop de civils palestiniens ont été tués" à
Gaza et une offensive terrestre israélienne ne
ferait qu'alourdir ce bilan, a averti dimanche
le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon
en réitérant son appel à un cessez-le feu.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de nouveau promis dimanche en
conseil des ministres de frapper "le Hamas
avec de plus en plus d'intensité", accusant le
mouvement islamiste d'utiliser "la population
comme un bouclier humain".
Opération terrestre en suspens
Son armée intensifie les préparatifs pour une
opération terrestre de grande envergure. Mais
selon les médias israéliens, la réunion du cabinet de sécurité présidée par Benjamin Netanyahu s'est achevée tard dimanche sans
prendre de décision sur une offensive au sol.
Les Etats-Unis se sont dits prêts à aider pour
instaurer une trêve dans la bande de Gaza,
alors que les chefs de la diplomatie allemande
et italienne, Frank-Walter Steinmeier et Federica Mogherini, sont attendus au ProcheOrient dans les prochaines heures.
députés du mouvement islamiste Hamas arrêtés en
La radio militaire israélienne a cité lundi des
sources de sécurité "au plus haut niveau"
selon lesquelles il existe "quatre canaux pour
tenter d'arriver à un cessez-le-feu: la Qatar,
l'Autorité palestinienne, les Américains et les
Egyptiens". "Selon ces sources, le canal égyptien est le plus fort, le plus significatif et celui
qui unit tous ces canaux de communications",
a estimé la radio israélienne.
L'Egypte, dont les relations avec le Hamas se
sont détériorées depuis la destitution par son
armée du président islamiste Mohamed
Morsi, a affirmé avoir déployé des efforts
pour stopper la violence à Gaza mais s'être
heurtée à "l'entêtement" des protagonistes.
Le Caire accueillait hier lundi une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe sur le conflit à Gaza.
Enfin, le président Abbas a demandé à l'ONU
de placer l'Etat de Palestine sous la "protection internationale".
Manifestation en France contre
l'agression israélienne à Gaza
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté
dimanche en France contre l'offensive israélienne à Ghaza, qui a coûté la vie à plus de
170 Palestiniens en sept jours, a rapporté
l'agence de presse AFP. A Paris, plusieurs milliers de manifestants se sont dirigés dans le
calme en direction de la place de la République, derrière une grande banderole proclamant "Soutien total à la lutte du peuple
palestinien". "Ils bombardent des innocents.
Il y a certes des missiles lancés du côté du
Hamas, mais la riposte israélienne est disproportionnée. Ils attaquent la population civile
et non les responsables du Hamas", a expliqué un manifestant,Amid Hamadouch, 30
ans. Quand la tête de la manifestation est arrivée place de la Bastille, des heurts limités
avec les forces de l'ordre ont éclaté dans certaines rues. Des dégâts légers ont été causé à
des devantures de commerces.
Les échauffourées n'ont pas duré très longtemps et ne se sont pas propagées au reste de
la manifestation qui s'est dispersée en début
de soirée, selon l'AFP.
A Lille, entre 2.300 et 6.000 personnes, selon
la police et les organisateurs, s'étaient ras-
Le roi jordanien presse Israël d'arrêter
de « prendre des civils pour cibles »
Le roi Abdallah II de Jordanie a pressé hier
lundi Israël d'arrêter de "prendre des civils
pour cibles" dans ses raids sur Gaza qui ont
fait 172 morts en sept jours, lors d'une
conversation téléphonique avec le secrétaire
général de l'ONU. "Le roi et Ban (Ki-moon)
ont discuté des développements dans la
bande de Gaza et le monarque a mis en
garde contre leurs répercussions sur la région entière et sa stabilité", a déclaré le palais royal dans un communiqué. Le roi de
Jordanie, pays qui a signé un traité de paix
avec Israël en 1994, "a souligné la nécessité
de cesser de prendre des civils pour cibles,
et de respecter les lois internationales",
ajoute le communiqué. Le gouvernement
jordanien a décrit l'offensive israélienne
comme "barbare" et "brutale". M. Ban a déclaré dimanche que "trop de civils palestiniens" avaient été tués à Gaza et qu'une
offensive terrestre israélienne ne ferait
qu'alourdir ce bilan. Les Frères musulmans
de Jordanie ont par ailleurs demandé au
gouvernement de fermer l'ambassade israélienne d'Amman et d'expulser l'ambassadeur.
L'eau source de… conflit israélo- palestinien
Chacun des camps tente de rallier à sa cause
et de gagner la sympathie du monde extérieur,
notamment avec l'avènement des nouvelles
technologies. De même, chaque camp poste
ses propres photos du conflit, à leur avantage,
sur les réseaux sociaux, alors que sur le terrain les combats se poursuivent entre Israël et
la Palestine. Avec ce regain de tension, retour
sur les causes et l'explication du conflit israélo-palestinien !!!
De 1947 à nos jours !!!
Le partage de 1947 créait deux états et conférait un statut international à Jérusalem. Accepté par les Juifs, il fut refusé par les Arabes.
D’abord parce que, l’une des conditions
d’alors pour une Palestine arabe était la négation d’un état juif. Il faut attendre 40 ans pour
que la position des Palestiniens change. Ensuite, l’état juif prévu par le plan bénéficiait
des meilleures ressources et infrastructures
économiques les plus dynamiques. On pourrait penser que le sionisme a abouti en 1948
avec la création d’Israël et qu’il fut parachevé
avec l’unification de Jérusalem en 1967. La
droite israélienne en pense autrement. Pour
elle, on l’a vu, Eretz Israel (la Terre d’Israël)
va jusqu’au Jourdain (et au-delà pour certains). 1948 voit la création d'un État religieux
juif, Israël, sur le territoire de la Palestine.
Cette création est applaudie par la communauté internationale, éprise de compassion à
l'égard des Juifs martyrs de la barbarie nazie.
Cette communauté internationale en a-t-elle
correctement évalué la légitimité, les enjeux
et les conséquences ? Par surcroît, cet État
d'Israël n'est pas un État laïc qui permettrait
une cohabitation égalitaire des deux communautés juive et arabe musulmane ; il s'agit d'un
État religieux, fondé sur la croyance en la "
terre promise " donnée par " Dieu " au " peuple élu ". Ce caractère religieux de l'État créé
ne va pas favoriser le respect de l'égalité des
droits entre les citoyens des deux communautés. Après la prétendue " libération " (en réalité la colonisation) de la Palestine par les
Anglais et la Déclaration Balfour en 1917,
deux événements sont donc la cause originelle
d'un conflit aujourd'hui réputé insoluble : le
fait de créer un État là où il en existait déjà un
; le fait que cet État créé soit non pas laïc mais
religieux. Si l’opinion israélienne n’est acquise à l’idée de l’existence d’un état palestinien qu’en échange de garanties sur la
sécurité, les Palestiniens quant à eux doivent
créer les conditions d’une transition démocratique pour construire leur état. Arafat a été
plus tôt qu’on ne l’a dit, suffisamment réaliste
pour reconnaître le droit à l’existence d’Israël,
mais, en fin politique, il n’ignore pas Clausewitz : " la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens ". De gré et de
force en fait, car, s’il s’est dans un premier
temps imposé comme chef unique du mouvement national palestinien, toutes ses concessions, n’ont pas permis l’existence tangible
d’une Palestine arabe. C’est que les Palestiniens ont longtemps été les laissés pour
compte du nationalisme arabe. Cela va de la
mainmise de Nasser dans les années 60 sur
l’OLP aux répressions jordanienne de 1970 et
libanaise de 1982-83.
Aujourd'hui encore avec Mahmoud abbas
dont le mandat présidentiel s’est terminé le 9
janvier 2009 et en l’absence d’élections et
’e
d
i
t
o
L
selon les dispositions de la Constitution palestinienne, le président de l’Assemblée,
Abdel Aziz Duwaik, assure l’intérim. Cependant, M. Abdel Aziz Duwaik ayant été enlevé
par les Israéliens, le 6 août 2006, et étant retenu prisonnier, M. Abbas a appliqué des dispositions constitutionnelles conservatoires et
a prorogé lui-même son mandat; loin de moi
de remettre en cause les talents de M. Abbas,
force est de constater qu’il est aujourd’hui
président de l’Autorité palestinienne non par
la volonté de son peuple, mais par une manœuvre des autorités israéliennes puisque
force est de constater que sa fortune provient
de l’attribution d’une licence exclusive des cigarettes de British American Tobacco et de
l’attribution de licences d’import-export par
le gouvernement israélien à son fils Yasser
Abbas qui n’ayant rendu aucun service aux
autorités états-uniennes et israéliennes, la
question se pose donc de savoir si ces licences
—et par voie de conséquence sa fortune— ne
sont pas une rétribution indirecte de l’action
de son père au service de Washington et de
Tel-Aviv !!!
Les enjeux de cette guerre interminable
On parle beaucoup des questions religieuses,
mais, l’eau et le pétrole sont centraux dans les
rapports de force. En Palestine, Les ressources en eau sont rares; elles se limitent à
un petit fleuve (le Jourdain) et à deux nappes
souterraines (une en Cisjordanie et l'autre qui
s'étend le long de la côte de Gaza à Haïfa).
Trois entités territoriales sont en compétition
pour s'assurer le contrôle des ressources en
eau : il s'agit d'Israël, des territoires palestiniens (occupés [Cisjordanie] ou non [Gaza]
dont une partie relève de l'autorité palestinienne) et de la Jordanie. La croissance démographique et l'augmentation des besoins
liée au "progrès" économique et à l'amélioration du niveau de vie rendent le problème de
l'eau d'autant plus crucial que la région est
semi-aride. Israël contrôle la quasi totalité des
ressources en eau de la région. 1/3 de l'eau
provient de régions contestées (Golan, nappes
de Cisjordanie, Gaza). Ainsi en Cisjordanie,
Israël exploite à 80% et à son profit la nappe
phréatique. Actuellement, Israël importe de
l'eau de Turquie, une décision prise après des
années de sécheresse entre 1987 et 1991. Israël serait en train d'étudier la possibilité de
faire venir l'eau de Bulgarie, de Yougoslavie,
d'Italie, de Roumanie et d'Égypte. Ce dernier
pays a cependant récemment annoncé que les
eaux du Nil étaient exclues des discussions de
Vienne et qu'il n'était pas question qu'Israël en
importe. Cette option, malgré son coût en
transport, présente l'avantage pour Israël de
préserver une partie de ses ressources hydrauliques, l'inconvénient majeur étant de se
mettre en situation de dépendance vis-à-vis de
pays qui pourraient, selon les circonstances,
exercer un « chantage » à l'eau. La Turquie et
son projet « d'aqueduc de la paix » pourrait
desservir l'État hébreu, mais pour le moment,
rien n'a encore été décidé. L'accès à l'eau est
donc un enjeu crucial des négociations pour la
paix entre Israël et les Palestiniens. Ces derniers réclament l'accès à un stock suffisant
d'eau mais aussi d'avoir accès à une eau potable. Israël de son côté est réticente car l'essentiel de son eau provient de l'extérieur (peu
de ressources qu'elle contrôle entièrement) !!!
Moumouh K
u 03
de Mourad Bendris
Ghaza, la résistance
Les ripostes, à l’aide
de missiles de tous
calibres, qui ont
surpris, de par leur
ampleur, les
responsables de
l’entité sioniste et
fortement tétanisée
sa population,
indiquent qu’ils
s’étaient
sérieusement
préparés à une telle
éventualité.
semblées dimanche en soutien aux habitants
de Ghaza et contre l'agression israélienne.
Samedi, des milliers de personnes avaient défilé dans le calme à Bordeaux et à Marseille.
Selon une étude du bureau de l'ONU chargé
des Affaires humanitaires, 70% des victimes
sont des civils, et 21% des mineurs.
Mardi 15 juillet 2014
Depuis plus d’une semaine, Ghaza est soumise à un véritable déluge
de feu. Provenant du ciel et de la mer. Devant le silence
assourdissant de la communauté internationale et des « frères
arabes », les engins de mort, aériens et navals, de l’entité sioniste
s’adonnent à leur macabre et sale besogne. « Sale », non pas
seulement du fait que les sionistes utilisent des moyens colossaux
contre un territoire, de par sa topographie, quasiment ouvert, mais
surtout parce que, contrairement aux allégations éhontées de ses
représentants, ces moyens sont essentiellement orientés contre la
population civile : l’écrasante majorité des victimes déjà enregistrées
- quelque 180 morts et des milliers de blessés, selon un bilan établi
dans la soirée d’avant-hier, dimanche 13 juillet – est, en effet,
constituée de femmes, d’enfants et de personnes âgées. Preuve, s’il
en est, de cette orientation et éclatante confirmation que la
méthodique destruction des habitations ne peut aucunement être
imputée à de quelconques « dommages collatéraux ». Sauf que,
cette fois-ci, malgré l’incommensurable disproportion des moyens
dont disposent l’agresseur et l’agressé, le premier n’a pas la partie
facile. A l’évidence, les mouvements de résistance y activant ont
superbement tiré les leçons qu’il faut et des agressions passées qu’a
eu à subir leur territoire et de la mémorable expérience du Hezbollah
libanais de juillet 2006. Les ripostes, à l’aide de missiles de tous
calibres, qui ont surpris, de par leur ampleur, les responsables de
l’entité sioniste et fortement tétanisée sa population, indiquent
qu’ils s’étaient sérieusement préparés à une telle éventualité. Si
cette nouvelle donne confirme le renforcement, magistralement
révélé en juillet 2006 par l’issue de « la guerre de Tamouz », de l’axe
de la résistance dans cette partie du monde aussi sensible que
stratégique qu’est le Moyen-Orient, elle ne doit pas toutefois être
prétexte à ne pas s’interroger sur les véritables desseins de cette
nouvelle agression contre Ghaza. Et ce, d’autant plus que le motif
essentiel à l’origine de son déclenchement : le rapt et l’assassinant
de trois jeunes colons de Cisjordanie, présente beaucoup de zones
d’ombre ; la plus importante, révélée par le site Voltaire, est que ce
rapt avait été annoncé une semaine avant son occurrence par un
officier supérieur sioniste. Ce qui suggère que tout cela était
prémédité. Mais à quelles fins ? Nombre d’observateurs n’écartent
pas la possibilité que l’objectif de l’agression, toujours en cours,
contre Ghaza vise à détourner l’attention de l’opinion internationale
de ce qui se déroule présentement en Irak. Et dont la finalité est le
parachèvement de la partition de ce pays à l’histoire millénaire…
MB
L'hommage de la France
aux victimes algériennes
de la 1ère guerre mondial
Reconnaissance. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a salué
l'hommage rendu par la
France aux victimes algériennes de la première guerre
mondiale, ainsi que sa reconnaissance des sacrifices du
peuple algérien et son attachement aux idéaux de liberté qui lui ont permis de
recouvrer son indépendance,
dans un message de félicitations adressé à son homologue français, François
Hollande, à l'occasion de la
fête nationale de son pays.
"En décidant de rendre hommage aux milliers de victimes algériennes de la
première guerre mondiale, à
l'occasion de ces célébrations
du 14 Juillet, vous avez su,
M. le président, reconnaître
les sacrifices du peuple algérien et son attachement aux
idéaux de liberté qui lui ont
permis de recouvrer chèrement son indépendance et sa
souveraineté et de participer
au recouvrement de la liberté
du peuple français", a écrit le
président Bouteflika dans son
message. "Cette reconnaissance des sacrifices du peuple algérien nous conforte
dans notre élan partagé de
construire, entre nos deux
pays, un partenariat d'exception qui répond à nos intérêts
mutuels et aux attentes de nos
deux peuples", a souligné le
président de la République.
"Depuis votre visite d'Etat en
Algérie, en décembre 2012,
nous avons su éviter les clivages suscités par un passé
douloureux, en ouvrant tous
les dossiers liés à la mémoire
commune de nos deux peuples, dans un esprit constructif qui, j'en suis certain,
permettra de consolider nos
relations dans tous les domaines", a indiqué Abdelaziz
Bouteflika.
"Au moment où le peuple
français célèbre sa fête nationale qui coïncide, cette
année, avec le centenaire de
la première guerre mondiale
et le soixante-dixième anniversaire du débarquement de
Provence, permettez-moi de
vous présenter, au nom du
peuple et du gouvernement
algériens et en mon nom personnel, nos chaleureuses félicitations et mes souhaits de
voir la France réaliser, sous
votre conduite, davantage de
progrès et de prospérité", a
encore écrit le chef de l'Etat.
Canard +
La Cité
Conduire bien et bien se conduire
Toujours prêt à être loin !
Mardi 15 juillet 2014
u 05
L’ACTU MOTS À MAUX
contrôler le contrôle
Ouadhias
pour contrer tous les
Lancement
rôles…
des travaux
du nouvel hôpital
Chlef
Menace
d'effondrement
d'un mur
d'enceinte
a règle la plus importante est de maintenir
une distance de sécurité adéquate. Vous devez
laisser une longueur de véhicule par 16 km/h de vitesse entre vous et le
véhicule qui vous précède.
Par exemple, si vous roulez
à 64 km/h, vous devez laisser au moins 4 longueurs de
voitures entre vous et le véhicule qui vous précède. Le
fait de maintenir cette distance de sécurité chaque
fois que vous le pouvez
vous permet de réduire
considérablement la probabilité de collision.
Si vous n'avez aucune visibilité au-delà du véhicule
L
qui vous précède, augmentez la distance entre vous.
Le conducteur de la voiture
qui vous précède pourrait
déboîter pour éviter un véhicule lent ou à l'arrêt et
vous mettre en danger de
collision. Si vous devez
vous arrêter brusquement,
sortez de la route et mettez
les feux de détresse
Essayez toujours de vous
garer complètement sur
l'accotement. Toute partie
du véhicule restant sur la
route présente un danger
considérable.
Si vous devez vous arrêter
sur l'accotement, allumez
vos feux de détresse, que ce
soit le jour ou la nuit. La
[email protected]
nuit, les conducteurs assoupis qui fixent vos feux arrière risquent de vous
suivre sur l'accotement en
croyant que vous roulez
toujours.
Transportez des triangles
de présignalisation dans
votre coffre. Si vous devez
stationner sur l'accotement
la nuit, placez-les autour de
votre voiture de façon à ce
que les conducteurs puissent mieux vous repérer et
pour éviter d'être percuté.
- Et à propos de
triangle, vue sous cet
angle, la sécurité est
assurément garantie.
Lem
Les travaux de réalisation de
l’hôpital des Ouadhias ont été
lancés lundi par le directeur
de wilaya de Santé et de la
population (DSP) de la wilaya de Tizi Ouzou en présence du directeur de l’EPSP
(établissement public de la
santé de proximité) de Ouacif et des autorités locales.
- Attention, les
maladies sont averties !
Elles sont tenues de ne
pas se manifester avant
l’achèvement des
travaux.
Parallèlement, les
maîtres d’œuvre
s’engagent à tout faire
pour reculer
l’achèvement des
malades…
Les parents d'élèves du CEM
Lachlili-Mohamed à Hrenfa
(sud de Chlef) tirent la
sonnette d'alarme pour attirer
l'attention des autorités sur la
menace d'effondrement du
mur d'enceinte de cette
structure scolaire.
- Tout s’effondre : les
murs, les tunnels, les
ponts… Devant ces
désastres, même les
citoyens s’effondrent.
Activités des
gardes-frontières
Algériens durant
les 4 premiers
mois de 2014
Des centaines
de tonnes
de marchandises
et des quintaux
de stupéfiants
saisis
Aïn-Témouchent
La DCP mobilise
31 brigades
pour le contrôle
de la qualité
La Direction du commerce
de la wilaya de Aïn-Témouchent a mobilisé environ 31
brigades pour contrôler les
activités commerciales des
commerçants à travers le territoire de la wilaya.
- Pour plus d’efficacité
après le passage des
contrôleurs, il serait
indispensable de
A la lecture du bilan des saisies en marchandises des services des gardes-frontières
algériens (GFA) de la Gendarmerie nationale, on peut
considérer que les contrebandiers se livrent à une véritable saignée de l’économie
nationale.
- C’est stupéfiant ! On
est vraiment saisis par
cette saisie ! On
espérait une
amélioration de nos
revenus, on a une
augmentation de sale
air. On n’en est pas
encore revenus !
Lem
Régions
La Cité
Le torchon brûle entre les citoyens
de Saharidj et leur maire à Bouira
Ras-le-bol. Rien ne va entre le maire et ses administrés à Saharidj, commune
relevant de la daïra de M’chedallah, à une soixantaine de kilomètres à l’est de la
wilaya de Bouira.
ls étaient plusieurs dizaines à battre en
effet le pavé, avant-hier dans la matinée
et à investir le siège de l’hôtel de ville de
la municipalité.
Le ras le bol des citoyens et la situation qui
a dépassé les bornes ont eu pour origine « la
provocation du maire qui a porté plainte
auprès des services de la gendarmerie nationale contre un groupe de personnes qui
ont fait partie des manifestants ». Selon les
mêmes citoyens qui ont contacté notre journal «La Cité», «le dépôt de plainte, évidemment, entraînera des poursuites judiciaires et
c’est le but recherché par le maire».
Il serait reproché auxdits citoyens «incriminés» le manque de respect au président
d’APC et l’entrave dans la gestion de la
mairie à travers les différentes manifestations, les sit-in et la fermeture du siège de
l’APC.
En filigrane, ce dépôt de plainte contre ce
groupe de citoyens signifie qu’ils étaient les
meneurs des différentes manifestations. Pour
les autres citoyens, en tout cas ceux qui nous
ont sollicités, « Nous sommes tous des instigateurs. Il n’y a pas que ces personnes qui
réclament une vie décente à Saharidj. Nous
l’exigeons tous et la plainte qu’il a déposée
doit concerner tous les habitants sans exception car nous réclamons purement et simplement une meilleure prise en charge de notre
commune. Est-ce trop lui demander ? ».
À propos de vie décente, nos interlocuteurs
nous feront part d’un lot de problèmes que
leur commune rencontre et subit depuis des
années.
A titre d’exemple, ils citeront le cas de «La
distribution anarchique, et au compte-goutte,
de l’eau potable que l’Algérienne des eaux
leur a fait bénéficier tout récemment». Pour
eux, ces mauvaises conditions sont inconcevables au moment où les services concernés de l’ADE procèdent au placement des
compteurs alors que, et c’est le comble, les
travaux de rénovation du réseau de distribution de l’eau potable traîne en longueur. De
ce fait, ils « refusent l’installation de ces appareils jusqu’à ce que le flux et la qualité de
l’eau s’améliorent ». Notons que cette commune berbérophone de l’est de la wilaya
I
n’est pas à ses premières ondes de choc
puisque des manifestations analogues,
marches, sit-in et fermeture des sièges de
l’APC et de la daïra ont déjà eu lieu par le
passé.
L’on se rappelle qu’en mars 2013, des
citoyens de la commune ont assiégé durant
trois jours de suite le siège de la daïra de
M’Chedallah dans le but de faire pression
pour rencontrer le wali afin de lui remettre
une plate-forme de revendications où était
porté une somme de contraintes que rencontre la population de cette commune qui, au
demeurant, accuse un grand retard sur le
volet du développement.
C’était, l’on se rappelle encore, vain puisque
la délégation n’a pas pu le rencontrer du fait
que « le wali était indisponible » et c’était
son chef de cabinet qui leur avait promis
d’intercéder en faveur de leurs désidératas et
de cette municipalité. Cela s’était avéré en-
core une fois un coup d’épée dans l’eau. A
maint 0es reprises les manifestations ont
failli se transformer en émeutes.
En juin 2013, ce sont des élus de Saharidj,
au nombre de cinq, qui sont montés au
créneau pour dénoncer, via un affichage public, « les pratiques irresponsables du maire
qui ne les a pas avisé de la visite du wali ».
Selon eux, la venue et la présence du wali à
Saharidj aurait été l’occasion pour lui faire
part des problèmes que rencontre la population.
Depuis, la situation n’aura guère évolué à
Saharidj et les citoyens continuent de vivre
entre les manifestations et autres moyens de
faire entendre leurs voix plaignantes et le dédain, voire le mépris à la limite du défi et de
la provocation de ceux qui sont censés
répondre à leurs doléances. Y compris ceux
qu’ils avaient choisis par les urnes.
Belkacem Mechoub
Mardi 15 juillet 2014
u 07
Souk Ahras : le Schéma
directeur d’aménagement
touristique adopté
La quatrième et ultime phase du
Schéma directeur d’aménagement
touristique (SDAT) de la wilaya de
Souk Ahras a été adoptée jeudi au
terme d’une réunion présidée par le
wali, Saâd Agoudjil.
Cette phase, intitulée "stratégie
d’aménagement", a été présentée par
le bureau d’études et d’urbanisme de
Biskra qui l’a élaborée, en présence
d’un représentant du ministère du
Tourisme et de l’artisanat, des membres du conseil de wilaya, d’élus et
de partenaires sociaux.
Le représentant du bureau d’études
et d’urbanisme a notamment préconisé un "développement pluriel" du
secteur, axé autour du thermalisme,
de l’écotourisme, du tourisme religieux et des activités de chasse
sportive.
Le représentant du ministère de
tutelle, Boudjemaâ Sekas, a préconisé, de son côté, la création d’une
"commission chargée de suivre, sur
le terrain, l’application de ce
schéma" qui, a-t-il noté, "ne doit pas
rester un simple document de théorisation".
Un timing détaillé des actions à
mener par chaque partie doit être
conçu et les orientations contenues
dans ce schéma doivent guider les
programmes futurs de développement du secteur, a ajouté M. Sekas.
Soulignant l’importance d’un "environnement propice au tourisme", le
wali a insisté sur la place à accorder
à la formation et sur le développement de la qualité. Il a également invité les agences de voyage à agir
avec professionnalisme pour attirer
plus de visiteurs sur les sites touristiques de renommée nationale et internationale, à l’instar du circuit de
Saint-Augustin et les sites
archéologiques de Madaure et de
Khemissa.
Pour le directeur du tourisme,
Zoubir Boukaâbache, Souk Ahras est
"l’une des premières wilayas du pays
à s'être dotée d'un tel schéma qui
constitue une feuille de route d’une
visibilité parfaite pour le développement futur de ce secteur.
Importante collecte de sang et adhésion massive
des citoyens durant ce mois de ramadan à Bouira
Le centre de transfusion sanguine,
en collaboration avec l’association
des donneurs de sang de la wilaya
de Bouira, a tracé un programme
de collecte de sang durant le mois
de carême. Ledit programme s’étalera sur une période de cinq jours
(04, 11, 18, 22 et 25 juillet) de 21
heures à minuit et 30 minutes à la
place des martyrs de la ville chef-
lieu de la wilaya. Il faut dire que
chaque jour, ou plutôt chaque nuit,
il y a affluence des citoyens qui
tiennent à contribuer à sauver des
vies par ce noble geste du don de
sang.
En outre et en parallèle, un programme a été initié par ladite association et qui consiste à faire
adhérer les citoyens à cette généreuse initiative du don de sang en
portant leur nom, leur groupage
(rhésus) et leur numéro de téléphone dans un registre conçu spécialement à cet effet.
Nous apprenons que le nombre
d’adhérents, rien qu’au niveau de
la daïra de Bouira, a atteint les
3000. Selon l’un des membres de
cette association, le vice-président,
Habel Slimane en l’occurrence,
«Cette action se fera quotidiennement après la rupture du jeûne
jusqu’à minuit jusqu’au 27ème
jour du mois de ramadhan ». Il
ajoutera que « pour nous, ce sont
des soirées de sensibilisation des
citoyens ».
Pour la journée d’hier, aux environs de 22 heures, une soirée artistique a eu lieu au niveau de
l’hospice des vieux où les pensionnaires ont pu oublier pour un
instant leur « solitude », loin de
leur tissu familial.
Une grande quantité d’eau minérale, près de 2000 bouteilles, et
une autre quantité non négligeable
de jus en pack, quelques 1500 unités, et des boîtes de gaufrettes, ont
été offertes par ladite association à
cette maison de retraite. Notons
que les bouteilles d’eau minérale
remise à l’hospice sont celles qui
sont restées du dernier semi-marathon organisé en mai dernier.
Par ailleurs, et dans le but d’attirer
le maximum de citoyens, une tom-
bola a été organisée par le président de l’association des psychologues cliniciens, Manane Kamel,
en l’occurrence. Cette espèce de
loterie a eu lieu à proximité de
l’espace occupé par les membres
du comité des donneurs de sang,
ceux qui étaient chargé de recueillir la liste des nouveaux adhérents
et potentiels donneurs de sang.
Une initiative qui a fait son effet
puisque le nombre de citoyens
s’est multiplié. Lors du tirage au
sort, des présents symboliques ont
été remis aux trois premiers lauréats tirés en présence des éléments de la police en faction,
sollicités pour la circonstance. «
La même opération se fera chaque
soir au même endroit jusqu’au
27ème jour, la nuit du destin ».
nous dira le psychologue clinicien».
B Mechoub
Spécial Ramadan
Alger Trente-deux siècles d’histoire
Le 21 AVRIL 1960, LE PRESIDENT JUSCELINO KUBITSCHEK inaugurait solennellement la nouvelle
capitale fédérale du Brésil, Brasilia. Caressé depuis plus d'un siècle, le rêve des Brésiliens se réalisait
enfin. En effet, aussitôt l'indépendance retrouvée en 1822, une bonne partie des hommes d'Etat et des
parlementaires qui s'en souciaient depuis longtemps exprima le souhait de déplacer la capitale fédérale
vers un lieu plus central, de préférence situé à mi-chemin du "Brésil peuplé du littoral et celui vide des
immensités intérieures". Mais pour être sûrs que leur projet aura la chance de sortir un jour de terre, ils firent
adopter une loi. Mais pas n'importe quelle loi.
Lire en page 10
Nedroma : une ville en
évolution attachée à son passé
Histoire. Située à l’extrême ouest du pays, non loin de la
frontière avec le Maroc et à quelque 58 km au nord-ouest
de la ville de Tlemcen, Nedroma est la ville dont nombre
de spécialistes récusent l’étymologie avancée par Léon
l’Africain, de son vrai nom Hassan El Wazzan (14901550), selon laquelle Nedroma signifie « la rivale (Ned)
de Rome (roma) ».
Lire en pages 12 et 13
Samia Soumia et les autres
est une série d’histoires réelles qui
vous accompagneront durant tout
le mois de ramadhan
Lire en page 11
Rubrique à brac
La conquête du loup, film Egyptien
Par Djamel Laceb
Il est des livres lourds et indigestes mais que nous devons lire pour savoir ce
dont rêvent les loups. Pour connaître les projets funestes de la bêtise humaine
et pour savoir la place que nous occupons dans la pensée ou le cœur des
«amis» ou du « voisin ».
Le livre commis par Fathi Al Dib, intitulé « Abd Al Nasser et la révolution algérienne », éditions l’Harmattan 1985 est réédité par les éditions Saihi avec le
soutien du ministère de la culture dans le cadre du cinquantième anniversaire
de l’indépendance.
Ce livre est lourd dans tous les sens du terme ; il doit peser dans les deux Kilos
pour 600 pages d’historiettes. En couverture, un portrait de Nasser, mégalo à
souhait regardant un horizon lointain annonce la couleur !
Dans ce gros pavé, on apprend que la glorieuse révolution de novembre n’est
que la fille cadette de la révolution du 23 juillet. Que l’insurrection était planifiée
depuis les appartements de Fathi quand ce n’est pas de la chambre de Izzat Su-
laiman ! Le plus risible c’est qu’il se permet d’écrire que le premier novembre
fut une énorme surprise pour tout le monde y compris pour tous les Algériens
qui n’en savaient rien ! Étaient au courant de l’affaire Nasser, lui-même, izzat et
un seul algérien un certain Meziani Messaoud (Ben Bella).
En voulant donner les preuves concrètes sur l’apport inestimable de la révolution du 23 juillet le loup s’empêtre dans des détails qui lui échappent puisque
de page en pages les contradictions foisonnent.
Par exemple : Dans les toutes 3ZZ a quelques petits figurants qu’on survole
avec beaucoup de paternalisme condescendant et qui s’appellent : Abban,
Krim, Ben Mhidi, Ben Boulaid, Ait Ahmed, Amirouche, Boudiaf, les pauvres
n’étaient même pas au courant des préparatifs pour la guerre de libération ! Et
les stars sont… Comme d’habitude.
D.L.
[email protected]
Spécial Ramadan
La Cité
Mardi 15 juillet 2014
u 11
Samia Soumia et les autres est une série d’histoires réelles qui vous
accompagneront durant tout le mois de ramadhan
L’adultère qui tue
es hommes aussi en pâtissent et se
retrouvent victimes des agissements
des femmes. Certes si les hommes
sont violents, les femmes peuvent
être plus dangereuses, capables de détruire
des foyers et de briser la vie d’un homme.
Le gendarme ne vouait nullement voir sa
femme mourir sous ses yeux. Il voulait simplement la punir et la divorcer par la suite
pour tout le mal qu’elle lui avait causé et
l’humiliation dont il a fait l’objet aussi bien
de la part de ses collègues que de ses voisins.
Sa femme le trompait quotidiennement, dans
son lit même.
Mustapha s’était épris d’une jeune fille
quelques temps seulement après sa prise de
fonction dans une brigade de Chlef.
Amoureux, ils n’ont trouvé aucune difficulté
dans leur mariage du fait que le logement
était disponible. Les parents de la mariée était
joyeux de voir leur fille ainée tout prés
d’eux. Le couple paraissait baigner dans le
bonheur. Chaque matin, en se rendant à son
lieu de travail, Mustapha embrassait sa
femme qui refermait la porte à double tour.
Le soir, il revenait avec des provisions, des
fruits et du chocolat, une confiserie que son
épouse appréciait beaucoup.
Un beau matin, Mustapha croisa la femme de
ménage qui faisait les escaliers du bloc qu’il
salua et lui glissa un billet de 200 DA en
guise de gratification. La bonne femme accepta, le remercia et l’informa qu’il était
aussi généreux que son cousin qui travaillait
la nuit dans une entreprise privée. Cette information mit la puce à l’oreille du gendarme
qui douta de sa femme puisqu’il n’avait
aucun proche qui habitait le quartier encore
moins le bloc et que la femme de ménage
pouvait connaitre.
Le lendemain en sortant de la cage d’escalier,
il remarqua un jeune homme adossé au mur
d’en face. Il avait l’habitude de le saluer
lorsqu’il le rencontrait souvent sur son
chemin. Comme à l’accoutumée, il traversa
la chaussée pour prendre le véhicule de service qui ne tarda pas à venir. L’homme était
toujours adossé au mur et grillait une cigarette. Le gendarme s’engouffra dans le fourgon qui prit la direction de la brigade de
gendarmerie sauf que cette fois-ci Mustapha,
L
prétextant avoir oublié les clés de son bureau
fit arrêter le véhicule et dit au chauffeur de
continuer son chemin puisqu’ qu’il allait rejoindre à pied son travail.
L’étrange individu avait disparu, il n’était
plus dans les environs. Le gendarme monta
silencieusement les marches qui le menaient
à son appartement. Sans bruit, il ouvrit la
porte d’entrée, longea le vestibule sur la pinte
des pieds et fit l’horrible decouverte. Sa
femme dans les bras de celui qui prétendait
être son cousin. Il pointa son arme sur le couple figé sur le lit. La femme tenta de crier, de
se justifier, mais son mari lui ordonna de se
taire. Toujours menaçant de son PA, il demanda un billet de 200 DA à l’intrus qui
s’exécuta tout en tremblant. Il le délestera
aussi de ses papiers d’identité pour enfin le
laisser partir sans lui faire du mal.
Le gendarme bâillonna son épouse, lui mit
les menottes, l’attacha au pied du lit, cacha
le visage de sa femme sur la photo souvenir
prise le jour de leur mariage et regagna son
poste de travail.
En fin de journée, prétendant emmener sa
femme pour une visite médicale, il avait demandé deux jours de repos, une permission
aussitôt accordée par le chef.
De retour chez lui, il mangea comme un ogre
le poulet rôti qu’il avait apporté, alluma le
téléviseur et fuma cigarette sur cigarette en
réfléchissant à ce qu’il allait faire de cette
épouse infidèle.
Il avait consacré son premier jour de repos à
la recherche d’une prostituée qu’il avait arrêtée auparavant et qu’il avait relâchée en
faisant d’elle une collaboratrice notamment
en matière de drogue ou de faux billets. En
fin d’après midi, en descendant d’un bus au
niveau de la gare routière la prostituée fut accostée par le mari trahi qui lui demanda un
service. Le gendarme proposa à la prostitué
de passer une nuit chez lui contre une rémunération conséquente. Il lui offrit 5000
DA, une somme qu’elle ne gagnait pas avec
5 clients.
La prostituée fut troublée en voyant la femme
toute en pleurs attachée au pied du lit.
Le gendarme lui demanda alors de se déshabiller et de se mettre au lit. Il en fit autant et
s’allongea aux cotes de l’invitée tout en lais-
sant la chambre éclairée. L’infidèle ne supporta pas la scène et se mit à pleurer, à gesticuler et à essayer de se détacher. Durant
toute la nuit, l’homme trahi et la prostituée
n’eurent aucune relation sexuelle mais ils
feignaient de faire l’amour.
Tôt le matin, l’invitée quitta l’appartement
alors que le gendarme se préparait à rejoindre
son travail. Sa femme ayant souffert toute la
nuit réagissait faiblement. Elle suffoquait
sous son bâillon et ses mains étaient engourdies.
L’homme fit part de sa mésaventure à son
chef qui lui ordonna de libérer la femme et
d‘engager une procédure de divorce normale
sauf que lorsqu’il rentra chez lui, l’épouse infidèle n’était plus de ce monde. Il appela les
pompiers et les services de police ainsi que
son chef auxquels il raconta les faits.
Le médecin légiste n’avait découvert aucune
trace de violence ou d’empoisonnement
déclarant que la défunte était morte suite à un
arrêt cardiaque.
« J’ai voulu me venger et laver mon honneur
», avait-il déclaré le jour de l’audience.
Le président du tribunal malgré les
plaidoiries des avocats avait retenu l’usage
des menottes, la séquestration et l’engagement de la prostituée sous la menace. Le procureur requiert 10 ans de prison contre celui
qui voulait laver son honneur, un an de prison
contre la prostituée et la relaxe contre l’étrange individu qui avait nié toutes les accusations portées contre lui.
La cour délibéra et condamna le gendarme à
3 ans de prison ferme alors que ses co-accusés furent purement et simplement relaxés.
Abdou K.
En son devenir l’Algérianité multimillénaire…
(7e partie)
Par Mohamed Ghris
Il y a lieu de signaler ici, que le
pluralisme linguistique,
contrairement à ce que pensent
certains, ne constitue nullement un
danger pour l’unité nationale ou la
langue nationale mais présente
plutôt un atout enrichissant, surtout
à l’heure des mondialisations
transfrontières. Ecoutons le
spécialiste émérite Abderrezak
Dourari, titulaire d’un doctorat
d’Etat en linguistique de
l’Université de Paris III Sorbonne,
obtenu en 1993 et qui a déjà publié
de nombreuses et remarquables
études et articles scientifiques dans
diverses revues nationales et
étrangères sur des thèmes se
rapportant à la question amazighe, à
la politique linguistique de l’Etat ,à
l’identité et à la culture algériennes
en général, qui observe à propos du
pluralisme linguistique et l’unité
nationale dans le chapitre 9 de son
édifiant ouvrage (« Les malaises de
la société algérienne, crise de
langues et crise d’identité», (Casbah
Ed. Alger 2003) , ce qui suit: «(…)
L’identité nationale algérienne ne
peut être fondée uniquement sur la
langue .Un pluralisme linguistique
n’implique pas nécessairement une
dislocation de l’unité nationale
.L’identité algérienne, telle que tous
la reconnaissent, est
tridimensionnelle : berbérité –
arabité – islamité. (…) La synthèse,
et non pas la stratification quasigéologique, des trois dimensions
historiques et culturelles, avec une
histoire de lutte contre l’occupant et
une intégrité territoriale forment
l’algériannité d’aujourd’hui. (…)
une telle perspective empêche la
tentation de repli sur soi, ou
l’exacerbation des traits identitaires
particularistes au détriment de traits
d’intégration. » Dès lors « la
fameuse crise de l’identité dont on
nous rebat les oreilles, nous dit
Claude Lévi-Strauss, acquerrait une
toute autre signification .Elle
apparaîtrait comme un indice
attendrissant et puéril que nos
petites personnes approchent du
point de ou chacune doit renoncer à
se prendre pour l’essentiel » (cf.
Lévi-Strauss C, 1973,- Race et
histoire, Gonthier, p.21, 1987,
L’identité, P.U.F, 2è éd., p.11).
Ceci dit, la prise de conscience de
la réalité complexe des faits ,et non
leur saisie partielle partisane,
encourage les milieux sociaux
ouverts à la tolérance démocratique
et sereine des choses, et à
l'avènement d’environnements
propices à cet effet, ne pourrait être
possible que dans la mesure où
toutes les parties prenantes de
l'ensemble des paramètres culturels
et identitaires en partage , puissent
communiquer entre elles, dans un
climat général d'entente ,
d'interdépendances et de
complémentarités citoyennes
responsables. Et ce dans un cadre
national organisé qui parachèverait
résolument l'institutionnalisation
officielle du plurilinguisme dans
toute la richesse de ses diversités
linguistiques et culturelles
patrimoniales et contemporaines
sans exclusion aucune. Ce qui ,en
Algérie, ne remettrait jamais en
cause , - comme le soulignent
anthropologues et linguistes avérés
, - l'unité nationale , ni ne
dérangerait la langue arabe
officielle ( étant donné l’ extension
progressive de l’idiome arabe et sa
relative extension parmi les
lectorats de la jeunesse algérienne ,
estudiantine, tout particulièrement,
qui aujourd'hui, lit, écrit, et
communique largement en arabe
mi-littéraire mi-dialectal, comme on
peut aisément le constater dans la
rue, ou lors de débats improvisés,
des manifestations culturelles et
sportives ,etc..) Raison pour
laquelle, les spécialistes les plus
aguerris en matière de linguistique
et communication sociale, nous
assureraient , sans l'ombre d'un
doute, qu'en cas d'officialisation du
Tamazight et du Maghrébi dialectal
populaire( Daridja) par exemple, la
langue arabe , langue nationale et
officielle ,nettement popularisée à
la faveur de son ouverture résolue
sur la Modernité et l'universalité,
sera absolument loin d'être mise en
péril par la coexistence
concomitante d' idiomes voisins,
point du tout concurrentiels mais
assurément complémentaires (le
cas de la Suisse , de l'Amérique, de
l'Australie, du Liban, etc. est
édifiant à cet égard , au vu de leurs
élites et larges couches populaires
multilingues usant conjointement de
l'Anglais, du Français, de
l'Allemand, de l' Espagnol, de
l’Arabe etc. , en plus des langues
vernaculaires aux idiomes pluriels
polarisés dans leur ensemble par la
langue généralisée courante et
dominante soit de l'Anglais, de
l'Allemand, du Français ,ou de
l’Arabe , constituant le
dénominateur commun mais
ouvrable sur tous les autres référents
culturels ou communiant avec tous
les autres paramètres linguistiques –
identitaires nationaux
complémentaires- interdépendants .)
Les cauchemars des risques de
schismes ou des dérives de
démembrements conflictuels ne
sont que dans les esprits hésitants,
ou de ceux exagérément anxieux
des conservateurs monolingues
d’un autre âge.
M. G.
Culture
12 u La Cité
Filmarabe : «Mustapha Ben Boulaïd»
au 4e Festival d'Amman
Cinéma. Le film historique
"Mustapha Ben Boulaïd" du
réalisateur algérien Ahmed Rachedi participe au 4e Festival du
film arabe d'Amman (Jordanie)
prévu du 14 au 20 juillet, annoncent les organisateurs de la
manifestation.
Réalisé en 2008 , "Mustapha
Benboulaïd" (120mn) relate le
parcours d'un des chefs historiques de la révolution algérienne -premier responsable de
la wilaya I (Aurès) historiquetout en donnant un éclairage sur
le contexte politique d'avant le
déclenchement de la guerre de
l'indépendance de l'Algérie.
Ce long métrage, qui sera projeté en présence du cinéaste, est
programmé aux côtés de six autres films arabes, comme "C'est
eux les chiens" de Hichem Lasri
(Maroc), "Bastardo" du Tunisien Nejib Belkadi ou encore
"Meriem" de Bassel Khatib
(Syrie).
Fondé en 2011 par la "Commission royale du film de Jordanie", le Festival du film arabe
d'Amman constitue une occasion d'échange et de rencontres
entre professionnels arabes du
7e art.
Lecture : des bibliothèques encadrées
à Souk Ahras
Au moins 135 postes budgétaires seront ouverts "avant la
fin de l’année en cours" pour
l’encadrement des bibliothèques
opérationnelles à travers les
communes de la wilaya de Souk
Ahras, a indiqué samedi le directeur de la culture, Omar
Manaâ.
Le personnel à recruter assurera
la gestion de l’espace de lecture
du chef-lieu de wilaya, ainsi que
de neuf (9) bibliothèques communales réalisées dans le cadre
du programme spécial de développement des Hauts plateaux,
a-t-il ajouté.
Ces postes sont destinés à des
demandeurs d’emplois résidant
dans les communes concernées,
"à condition qu’ils répondent
aux profils requis dont ceux de
technicien supérieur en informatique, d’archiviste et de spécialiste en bibliothéconomie", a
précisé M. Manaâ.
Par ailleurs, et selon la même
La Cité
Mardi 15 juillet 2014
source, une commission ministérielle inspectera prochainement les bibliothèques réalisées
dans les communes dans le
cadre du Fonds commun des
collectivités locales (FCCL)
pour vérifier leur conformité en
vue de les rattacher au secteur.
La bibliothèque de wilaya qui
compte une salle de lecture de
250 places pour adultes, une
autre de 100 places pour enfants
et une salle Internet sera ouverte
avant la fin de l’année en cours,
a également indiqué le directeur
de la culture.
Sur les neuf (9) bibliothèques
réalisées au titre du programme
des Hauts plateaux, trois ont été
ouvertes récemment dans les
communes de Taoura, de Sidi
Fradj et de M’daourouch, les six
autres devant l’être prochainement à Bir Bouhouche, Oum
Laâdhaïm, Souk Ahras, Targalet, Safel El-Ouiden et Oued
Kebrit.
Mardi 15 juillet 2014
Nedroma : une ville en évolution attachée à son passé
Histoire. Située à l’extrême ouest du pays, non loin de la frontière avec le Maroc et à quelque 58 km au nord-ouest de la ville de Tlemcen, Nedroma est la ville dont nombre
de spécialistes récusent l’étymologie avancée par Léon l’Africain, de son vrai nom Hassan El Wazzan (1490-1550), selon laquelle Nedroma signifie « la rivale (Ned) de
Rome (roma) ».
a ville, avancent-ils, ne comptant aucun
vestige de l’époque romaine et, surtout,
n’ayant jamais atteint un développement
qui aurait pu la mettre dans une situation
de rivalité avec la Ville Eternelle – est,
pour reprendre une expression usitée, une ville d’art
et d’histoire. Tournée en direction de la mer, distante
d’une vingtaine de kilomètres plus au nord, elle
s’étage en pente, à une altitude variant entre 350 m
et 450 m, sur le versant nord du mont Fillaoussène,
qui culmine à plus de 1300 m.
Quasiment au même emplacement où s’élevait,
selon Al Ya’qoubi, un géographe et historien arabe
qui en parle dans son ouvrage « Kitab-al-buldan »,
littéralement, « Le livre des pays », écrit en 889 de
l’ère chrétienne, une ancienne cité berbère. Comme
la montagne qui la domine, celle-ci, a-t-il écrit, s’appelait Fillaoussène ; du nom de la tribu qui occupait
alors les lieux ; une tribu qui relevait, selon Ibn
Khaldoun, de la branche des Koumia de la grande
tribu des Beni Faten. Sans qu’il existe une datation
précise à son propos, son nom actuel est mentionné
pour la première fois par Abou Obeid Al Bekri
(1040-1094), un géographe et historien de l’Espagne
musulmane.
C’était en 1068, dans sa « Description de l’Afrique
septentrionale », un livre où il a consigné l’essentiel
des observations qu’il a effectuées durant ses nombreux voyages à travers cet espace géographique.
Selon Al Bekri, Nedroma était alors « une ville
considérable entourée de murailles et possédant une
rivière bordée de jardins qui produisent toute espèces de fruits », au pied de laquelle « s’étendent,
(en direction du nord et de l’ouest), des plaines fertiles et des champs cultivés ».
Une description qui sera confirmée, un siècle plus
tard, par Al Idrissi (1100-1165), autre historien et
géographe de l’Occident musulman. Comme Al
Bekri, il a été subjugué par Nedroma qu’il décrivit
pratiquement dans les mêmes termes : « …ville
considérable, bien peuplée, ceinte de murailles et
pourvue de marchés (…) (disposant) de champs ensemencés et arrosés par une rivière… » C’est, toutefois, sous le règne des Almohades, qui en
évincèrent les Almoravides, et, plus particulièrement, sous celui du fondateur de la dynastie, Abdelmoumène Ben Ali (1100-1163), un « enfant du pays
» : appartenant à la même tribu, il est né à Tadjra,
une localité située à quelques kilomètres de Nedroma, en direction du sud-est, qu’elle connaît un
essor encore plus grand.
Le successeur d’Ibn Toumert, l’initiateur du mouvement almohade, y adjoindra, en effet, de nouvelles
murailles et, en son point le plus élevé, une imposante citadelle (Kasbah), transformant ainsi Nedroma, composée jusque là de quatre quartiers : Béni
Zid, Béni Affane, Kherba et Essouq, en une véritable place-forte.
Un développement qui n’est pas allé, toutefois, sans
entraîner de profonds bouleversements dans la structure de sa population : de nombreuses familles, ori-
L
ginaires principalement du Maroc actuel, s’y sont,
en effet, installées.
La ville, qui restera enserrée dans ses murailles passera, par la suite, sous la coupe des différentes dynasties qui se disputaient, alors, le contrôle du
Maghreb. Elle sera, tour à tour, Abdelwadide, Mérinide, Hafçide et même, à certaines périodes, « indépendante ».
Sans que cela ne se répercute sur son aspect d’ensemble. Ni, d’ailleurs, sur la nature des activités de
ses habitants : Au travail de la terre et aux métiers
qui lui sont liés, les nédromis s’adonnaient également au filage de la laine, à la confection des haïks
et à la fabrication de poteries. Des activités qui faisaient que ceux-ci vivaient dans une certaine aisance.
Ce qui est attesté, entre autres, par la reconstruction,
en 1348, par la population elle-même qui avait
fourni et les fonds et la main d’œuvre, du minaret,
conçu par l’architecte Mohamed Al-Sissi, de la
grande mosquée de la ville, datant de la période almoravide, qui trônait en son milieu ; un édifice qui
constitue, aujourd’hui, le centre de la Médina - en
vérité, l’ancienne ville cernée par les murailles - de
Nedroma. Une aisance que participeront à maintenir les familles andalouses chassées d’Andalousie
par la Reconquista, qui y apportèrent un surplus de
savoir-faire dans l’agriculture et l’industrie et un raffinement plus grands dans les arts.
Après la prise, en 1518, de Tlemcen par les Ottamans et le passage de toute la région sous leur
contrôle, Nedroma fera l’objet, durant de nombre années, d’une lutte acerbe entre le Bey d’Oran et les
Chorfas du Maroc oriental ; une lutte qui finira par
être remportée par le premier. Durant cette période,
la ville tomba quelque peu dans l’anonymat.
Administrée par une « djemaâ », une assemblée de
notables, elle réussit à préserver sa cohérence et ses
activités traditionnelles tout en restant confinée dans
les murailles remontant à la période almohade. Une
situation, son confinement dans ses anciennes limites, qui ne subira que peu de changements durant
la période coloniale. Ce n’est, en effet, selon une
étude réalisée par Sidi Mohamed Trache, un universitaire qui a travaillé sur l’évolution spatiale de la
Nedroma de 1990 à 2000, et les raisons à son origine, que « vers la fin du 19ème siècle et, surtout, au
début du 20ème que la ville connut ses premiers débordements (au-delà des murailles existantes)» ; des
débordements qui ont consisté, a-t-il précisé, en une
extension, vers l’est, du quartier Kherba, en la création, au nord-est de la Médina, du quartier européen,
et en l’apparition, du côté nord, de quelques lotissements autour desquels vont s’organiser, plus tard, les
actuels quartiers de Nouider et Sidi Yahia. Cette extension contrôlée de la ville sera, toutefois, « accompagnée », dès la fin de la seconde guerre
mondiale, par une autre, totalement anarchique,
celle-là, qui consista en l’apparition, à la périphérie
est et sud de la ville, du fait d’un fort exode de populations rurales appauvries, des bidonvilles de
Ramla et de Sidi Abderrahmane.
Un phénomène qui s’est poursuivi avec plus d’intensité durant les premières années de l’Indépendance. Ce qui a eu pour effet de provoquer, pour la
première fois dans l’histoire multiséculaire de Nedroma, malgré le départ, vers d’autres villes du pays
et même vers l’étranger, de beaucoup de familles de
souche, un brusque et important accroissement de sa
population : la ville qui comptait, à la veille de la colonisation française, une population de quelque 2500
âmes, a vu celle-ci passer à 12 155 habitants en
1966, après avoir été de 7632 en 1954. Depuis, les
choses en la matière semblent être revenues à la
norme : l’accroissement de la population à Nedroma
s’étant fait depuis, comparativement à ce que d’autres agglomérations du pays ont connu, à un rythme
relativement lent. A la fin de la décennie écoulée, la
ville qui, entre-temps, a connu avec la création de
nouveaux quartiers, telles, entre-autres, les cités Abdelmoumène, Dakious et Aïn Zebda, une extension
sensible de son périmètre urbain, ne comptait, en
effet, qu’une population de quelque 25 000 âmes.
Cette absence de pression démographique ne peut
toutefois occulter la situation, pour reprendre les
termes de M. Sidi Mohamed Trache, « de précarité
et de dégradation» qui est aujourd’hui celle de la
Médina ; une situation qui exige, pour qu’elle soit
redressée dans les meilleurs délais, une intervention
ferme et résolue des pouvoirs publics. Il y va du
prestige de Nedroma qui ne peut continuer à tourner
le dos à son âme : pour beaucoup de nédromis la Médina est, en effet, l’âme de leur ville.
Mohamed Amine
Animation « dans la sérénité » de Constantine capitale de la culture arabe
La ministre de la Culture, Nadia Labidi, a indiqué dimanche à Constantine que la confection du programme
final d’animation de la manifestation "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe" se fera "dans la sérénité
(à), le dernier mot devant revenir aux artistes".
Chaque artiste doit "se sentir au coeur de cet évènement
grandiose qui permettra de gratifier de mentions spéciales les acteurs de la scène culturelle et artistique locale", a souligné la ministre au cours d’une rencontre
avec la société civile (élus locaux et artistes) pour débattre du programme préliminaire d’animation proposé.
S’agissant des propositions, "la porte demeurera ouverte à tous les constantinois, et aux artistes en particu-
lier, pour enrichir ce programme préliminaire élaboré
sur la base des propositions émises par les gens de
Constantine", a souligné Mme Labidi, appelant les artistes à "aller en rangs unis pour permettre la pleine
réussite à cet évènement".
Faisant part de l’importance de la communication dans
la réussite de toute entreprise, la ministre a estimé "urgent" de jeter des passerelles entre les responsables et
les artistes et de bannir toute exclusion.
La ministre qui a longuement évoqué les événements
qui secouent actuellement la bande Ghaza, en Palestine,
a estimé que la ville de Constantine est "aujourd’hui investie de la noble responsabilité de promouvoir l’esprit
arabo-musulman qui anime le monde arabe". "Constantine sera, à l’occasion de cette manifestation, le cœur
battant de tout le monde arabe, d’où l’urgence", de se
consacrer pleinement pour être à la hauteur des attentes,
a ajouté la ministre.
L’organisation, entre autres, de 9 festivals dont 5 internationaux, de 3 caravanes artistiques, de 13 séminaires
internationaux traitant de l’histoire de Constantine, de
2 expositions dédiées à la musique andalouse et à la
musique traditionnelle, d’un salon arabe du livre, de 13
expositions du patrimoine et de semaines culturelles devant regrouper 21 pays arabes et 21 autres d’Asie et
d’Europe figurent parmi les grandes lignes du pro-
gramme préliminaire d’animation proposé. Un programme qui comprend également la conception de 40
oeuvres théâtrales, de 3 longs métrages, d’un court métrage et de 8 films documentaires.
La mise en place d’un orchestre symphonique composé
de 150 artistes de tous les pays arabes, pour conférer sa
pleine dimension et son plein retentissement à la musique arabo-andalouse, si prisée dans la région de
Constantine, figure également parmi les propositions
relevées dans le programme préliminaire d’animation.
Les artistes présents à la rencontre ont notamment appelé, de leur côté, à la mise en place dÆun observatoire
et à la création d’une école nationale du patrimoine.
La ministre qui a appelé les organisateurs et les artistes,
en particulier, à s’imprégner des expériences vécues à
Alger et à Tlemcen, a appelé les Constantinois à émettre des propositions pour réaliser encore plus d’infrastructures en relation avec la vie culturelle de leur ville.
Mme Labidi s’était rendue, durant la matinée, sur plusieurs chantiers ouverts pour la réalisation ou la réhabilitation d’infrastructures culturelles inscrites dans le
cadre de cette manifestation. Elle a notamment inspecté
le pavillon d’expositions, la salle de spectacles de la
cité Zouaghi, l’action de réhabilitation de la maison de
la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa, du palais de la
culture Malek-Haddad, du théâtre régional et de l’an-
cien siège de la wilaya.
Ces projets devant être réceptionnés avant avril 2015,
date du coup d’envoi de ce grand évènement culturel,
donneront une valeur ajoutée à cette ville ancestrale, a
souligné la ministre qui s’est dite satisfaite de la cadence imprimée aux différents travaux.
Rappelant l’engagement des hautes instances du pays
de réussir cet évènement, la ministre a appelé à un statut pour la gestion de ces établissements culturels, avant
même leur réception, "pour gagner du temps et permettre à leurs futurs responsables d’être plus efficaces
dès l’ouverture de la manifestation "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe".
u 13
Les RDV
des arts et de la culture
Palais de la culture Moufdi-Zakaria
(Kouba, Alger)
Jusqu’au 26 juillet : Exposition-vente de
produits d’artisanat d’art et de
décoration.
Mercredi 2 juillet à 22h30 : Algérie ma
liberté, spectacle du Ballet national.
Théâtre de verdure Casif de Sidi
Fredj (Alger)
Vendredi 4 juillet à 22h30 : Gala de
variétés avec cheb Wahid, Zakia
Mohamed, Lazehar El Djilali, Taoues,
Karim El Gang et Kader Japonais.
Esplanade du Centre commercial
Ardis (Pins-Maritimes, Alger)
Jusqu’au 23 août : Cirque Amar. 2
séances : 22h et 00h10.
Lundi 07 juillet 2014
Spectacle de chant avec :
- Mehdi Mezaghrane
- Rachid Challal
- Hammad Ghani
- Ilyan Aziz
Mardi 08 juillet 2014
Spectacle théâtral : « Sin Di Yewen »
Avec la Coopérative Ifehchache N
Djerdjer.
Mercredi 09 juillet 2014
Spectacle de chant avec :
- Kamel Igman
- Rachid Si Ahmed
- Djafer Ait Amar
- Amer Abdos
Jeudi 10 juillet 2014
Spectacle théâtral : « Imoudhane »
Avec le duo de Hrirouche.
Vendredi 11 juillet 2014
Spectacle de chant avec :
- Moh Tahir
- smail kessai
- Kamel Kassouri
- Asli Karim
Samedi 12 juillet 2014
Spectacle théâtral : «Hassane Amagad»
avec l’association Talla.
Dimanche 13 juillet 2014
Spectacle théâtral: « Taksnan N
Massensen »
Avec l’association Itran iloulla oumalou
Lundi 14 juillet 2014
Spectacle théâtral :
« Mhen D Wardia Am Umchiche
Dugharda » avec Djamila Bouanem.
Mardi 15 juillet 2014
Spectacle théâtral: «Zoudj La Tchatche»
de la Troupe Hamid Ben Tayeb
Mercredi 16 juillet 2014
Spectacle théâtral : «Tebib Nagh d
Tbib»
Avec l’association Ibturen
Jeudi 17 juillet 2014
Spectacle théâtral : « Sasseya w
Elhouari »
Avec coopérative Afkar wa Founoune
d’El Eulma –Sétif
Vendredi 18 juillet 2014
Spectacle théâtral : «le retour du
Titanic»
Avec Krimo Arab et Said Kelas.
Samedi 19 juillet 2014
Spectacle de chant avec :
- Zayen
- Oulhaci Malek
- Belkacem Yacine
Dimanche 20 juillet 2014
Spectacle théâtral : « sfu neya »
avec L’association étoile filante.
Lundi 21 juillet 2014
Spectacle de chant avec :
- Said Bessas
- Youman
- Hadjaf Mouloud
- Tarik Abdat
Mardi 22 juillet 2014
Spectacle théâtral : « yennad jeddi »
Avec la coopérative Macahu.
Mercredi 23 juillet 2014
Leilat El Qadr
Chant religieux avec :
- La troupe de Tamgout d’Azazga
- La troupe de Lakhouane Ath Yahia
- Les troupes d’El Wafa et Taqwa de
Draa Ben Khedda
Jeudi 24 juillet 2014
Spectacle de chant avec :
- Brahim Ath Ghobri
- Farid Medourene
- Farid Djemane
- Karim Ouanes
Juniors
La Cité
Pour toutes vos suggestions vous pouvez
écrire à : [email protected]
Message des anciens
aux jeunes
Repères. Pendant le mois sacré du ramadan, les liens familiaux se
resserrent, les cœurs s’apaisent, c’est le moment propice pour
que les différentes générations se retrouvent autour d’un même
repas. C’est aussi l’occasion pour chacun d’entre-nous de méditer
sur notre comportement envers nos anciens. Voici le message
que parents et grands parents pourraient nous transmettre …
«
Mardi 15 juillet 2014
Page animée par Fawzia Abdelhak
Citation du jour
Albert Einstein
Quiz islamique : Biographie du Prophète Mohamed
(Paix et Salut soient sur Lui)
Choisissez une réponse
pour chacune des questions suivantes :
a) vrai
b) faux
2) À quel âge le
Prophète perdit-il son
grand-père ?
Le temps passe et je prends de l’âge ... Je t'en prie,
sois patient avec moi, essaye de me comprendre et
respecte-moi dans les moments les plus difficiles !
N’oublie pas certaines valeurs que je t’ai inculquées
depuis ton plus jeune âge : la bonté, la solidarité, la
générosité et la patience.
Si je n’arrive plus à manger seule, assis-toi près de
moi et aide-moi à me nourrir !
Souviens-toi de ces heures que j'ai passées auprès
de toi à t’apprendre à tenir une cuillère et à manger
proprement.
Si je te parle et répète les mots et les mêmes paroles
milles fois, écoute-moi, tu as encore tant de choses à
comprendre et à apprendre sur la vie, mon enfant !
N’oublie pas quand tu étais petit mon enfant, tu répétais sans cesse tes questions et je te répondais
avec un grand cœur jusqu'à ce que tu comprennes.
Si je ne marche pas assez vite dans la rue, ne t’impatiente pas, donne-moi ta main, avec amour, de la
même façon que je prenais la tienne quand tu faisais
tes premiers pas.
Souviens-toi quand tu as appris à faire du vélo :
j’étais là à tes côtés à te soutenir et t’encourager.
Quand tu vois que je n’arrive pas à utiliser les nouvelles technologies, explique-moi et ne t’énerve pas
en me regardant d’un air exaspéré !
Souviens-toi, c'est moi qui t'ai appris à écrire, à lire,
à compter, chaque soir après ma longue journée de
travail.
Quand je mélange les choses, donne-moi le temps,
et si je ne peux pas me souvenir, sois patient, mon
enfant !
Aide-moi à passer le reste de ma vie dans la paix et
la sérénité.
N’oublie pas que je t’aime, mon enfant !
A. Fawzia
Pourquoi la technologie Bluetooth
porte-t-elle ce nom ?
La technologie Bluetooth est
d'origine scandinave (Suède,
Norvège, Danemark, Finlande)
utilisant des fréquences radios et
permettant la communication
sans fil sur de courtes distances
entre différents appareils électroniques.
Le nom de Bluetooth, signifiant
« dent bleue » est la traduction
de Blåtand, surnom du roi danois Harald 1er, qui
vécut de 958 à 986 de notre ère. Ce surnom provient du fait que ce roi mangeait énormément
d'airelle : un fruit colorant les dents et la bouche
en bleu.
L’entreprise scandinave a choisi le nom « Bluetooth » en hommage à
leur ancien roi, qui réussit sans faire la guerre, grâce à la communication, à régler les problèmes entre les différents peuples du Nord de
l’Europe qui s’unifièrent pour former la Scandinavie. Ainsi, comme
l’a fait le roi, la technologie «Bluetooth », règle le problème de communication entre tous les appareils
électroniques.
Le logo est, lui-aussi inspiré du roi Harald de Danemark : Il représente les initiales superposées du roi
H (Harald ) et B (Blatand).
»
Une nouvelle manière de penser est nécessaire
si l'humanité veut survivre
1) Le nom
«Mohammad» n’était
pas courant
chez les Arabes avant
la naissance du
Prophète :
Mon enfant,
u 19
a) à 6 ans
b) à 7 ans
c) à 8 ans
d) à 10 ans
3) À quel âge le
Prophète perdit-il son
père ?
a) Il n’était pas né
b) à un an
c) à 3 ans
d) à 4 ans
6) A quel âge le
Prophète fit-il le 2ème
voyage en Syrie ?
a) à 24 ans
b) à 25 ans
c) à 30 ans
d) à 32 ans
7) Le surnom
« Al Amine » dont le
Prophète était célèbre
avant l’Islam signifie :
a) le généreux
b) le courageux
c) l’honnête
d) le chaste
8) Laquelle des 4
femmes suivantes a vu
son mari le Prophète
mourir chez elle ?
a) Zaynab
b) Khadija
c) Aïcha
d) Hafsa
4) Qui a pris en charge
le Prophète après la
mort de sa mère ?
a) son grand-père
b) son oncle
c) son ex-nourrice
d) une personnalité religieuse
5) À quel âge le
Prophète
voyagea-t-il pour la
première fois
en Syrie ?
9) À quel âge le
Prophète a-t-il reçu la
première révélation ?
a) 40 ans
b) 42 ans
c) 45 ans
d) 48 ans
10) Le Prophète
Mohammad (Paix et
Salut soient sur Lui)
est mort à :
a) 63 ans
a) à 10 ans
b) 69 ans
b) à 12 ans
c) 71 ans
c) à 15 ans
d) 61 ans
d) à 19 ans
(Réponses : 1-a 2-c 3-a 4-a 5-b 6-b 7-c 8-c 9-a 10-a)
Vrai ou faux ?
n 1-Le coca-cola attaque l’estomac.
n 2-La couleur noire ou verte des olives dépend du moment de la
récolte.
Réponses
1-Faux ! Le coca-cola est acide (pH de 2,5 à 3), mais la muqueuse de l’estomac résiste aux sucs gastriques qui le sont encore plus .Le jus de citron
est plus acide que le coca-cola .
2-Vrai ! Les olives sont d’abord vertes, puis elles murissent en prenant une
couleur violette, pour devenir noires à maturité complète. C’est donc la période de cueillette qui détermine la couleur de l’olive. Les olives sont
amères et doivent être préparées pour les rendre consommables. Il existe
différentes méthodes de "désamérisation", la plus simple étant de tremper
les olives dans de l’eau renouvelée régulièrement. Elles sont ensuite généralement conditionnées dans une saumure (eau et sel).
Le billet de Said Mekbel
Chewing-gum
Le commerce informel « est de
la responsabilité des APC »
Informel. C’est de la bouche même du président de l’UGCAA que
le propos a résonné hier, rendant du coup les présidents d’APC
responsables de la prolifération des nombreux marchés parallèles
et du commerce sans papiers à l’initiative de jeunes inconnus des
services de la direction du registre de commerce.
Il est des affaires qui vous accrochent
comme une boule de chewing-gum
qui se colle au doigt qui veut la jeter.
Ainsi cette histoire qui revient sur le
tapis par journaux interposés, du démenti de l'autorité militaire à El
Watan qui avait publié une information selon laquelle, à la veille de la
déci¬sion de la levée de l'état de
siège, elle aurait eu des contacts avec
les intégristes. Comment donc à la
fin, notre confrère va-t-il devoir faire
pour empêcher qu'on lui accroche ce
grelot ?
En toute amicale confraternité, on lui
fait la modeste proposition suivante :
publier sans retard que l'autorité militaire n'a pas eu de contact avec l'autorité civile à la veille de la prise de
décision de la levée d'état de siège.
Alors que va-t-il se passer ? Accrochez-vous et suivez bien la subtilité
de la manoeuvre : l'autorité militaire
ne peut pas démentir. Pourquoi ?
Parce que sous l'état de siège, l'autorité civile était militaire et de ce fait,
si l'autorité militaire l'a rencontrée,
elle n'a rencontré qu'elle-même. El
Watan aura donc eu raison. CQFD.
ccusation gratuite ou vérité
jusque-là cachée ? La problématique de la «prolifération» des marchés parallèles
notamment durant le mois de jeûne
relève, selon l’Union générale des
commerçants et artisans algériens),
de la responsabilité des collectivités locales.
D’elles et pas d’autres institutions
de l’Etat même, devrions-nous
conclure, les services de répression
de la fraude et de l’ordre public ne
sauraient rester les bras croisés
face à un phénomène qui prend de
l’ampleur. Hadj Tahar Boulenouar
Boulenouar qui animait, hier lundi
une conférence de presse sur la
vente des produits alimentaires
dans le marché informel, estime
que «si les APC jouaient leur rôle,
80% des commerces informels auraient disparu» et de ce fait, «le
nombre d’intoxications alimen-
A
taires aurait diminué considérablement. Et de citer le non-respect de
la chaine de froid pour certains
produits, le pain exposé à la poussière, les œufs, le sucre, le fromage, le chocolat, les fruits secs
exposés au soleil. «Même la viande
est exposée et vendue dans la rue
», dit-il citant ainsi le cas de Maqtaâ Kheira où la dinde est vendue à
ciel ouvert». Pour Boulanouar,
«toutes ces marchandises faciles a
écouler sur la voie publique car
elles échappent au control. suscitent le doute et sont souvent périmées». Pire, certains commerces
informels servent comme couverture à des activités suspectes tels
que la vente de drogue et le blanchiment d’argent, estime le porteparole de l’UGCAA qui considère
que l’écoulement des produits alimentaires via le marché informel
touche «la santé publique. Pour sa
part, le représentant des boulangers, Omar Amer, explique l’attrait
du consommateur algérien par les
produits vendus dans l’informel.
«L’Algérien s’intéresse beaucoup
plus aux coûts qu’à la qualité des
produits à consommer».
Un comportement qui dénote l’absence d’une culture de consommation chez le citoyen algérien.
Il déplore aussi le fait que le pain
soit vendu à même les trottoirs.
«Non seulement il est exposé à la
poussière mais en plus il est proposé à un prix plus élevé que celui
du boulanger », dit-il.
S’interrogeant sur le mobile des
consommateurs qui achètent du
pain vendu sur le trottoir d’autant
que le prix est plus élevé, Omar
Amer montrea du doigt leq boulangers qui alimentent en pain ces
revendeurs.
Katia K.
L’Allemagne première nation européenne
à arracher le trophée sur une terre
sud-américaine
Lire en pages 21, 22 et 23
Logements sociaux
Outils pour une
distribution équitable
Voilà donc l'autorité militaire chocolat, l'autorité civile aussi d'ailleurs,
qui ne pourra pas se vanter d'avoir été
mise au parfum de la levée et être
tentée de publier un démenti.
Quant aux journalistes qui auront
voulu s'interposer, on n'en dit rien :
par les temps qui courent la famille
est fragile et vulnérable. Il faut surtout penser à l'économiser.
1er octobre 1991
Mesmar J’ha
Autodétermination : le Parlement des îles
Canaries soutient la cause du peuple sahraoui
Le Parlement des îles Canaries a
affirmé son soutien, sans réserve, à
la cause du Sahara Occidental et au
droit du peuple sahraoui à
l'autodétermination, a indiqué le
représentant du Front Polisario
dans les îles Canaries Hamdi
Mansour. Dans une déclaration à
l'agence de presse sahraouie (SPS)
à l'issue de la visite d'une
délégation du Front Polisario dans
la région, dirigée par Khatri
Addouh, président du Conseil
national sahraoui, M. Mansour a
souligné que "les sept partis
représentés au Parlement des îles
Particularité
du Mondial 2014
Canaries soutiennent, sans réserve,
la cause sahraouie et le droit du
peuple sahraoui à
l'autodétermination". Le
responsable a rappelé que des
"délégations des îles Canaries
effectuent des visites aux camps
des réfugiés sahraouis et dans les
villes occupées pour constater la
situation des droits de l'homme
dans ces régions". Hamdi Masour a
indiqué que l'étape ayant précédé la
dernière réunion du Conseil de
Sécurité international a été
marquée par une vaste campagne
sur les droits de l'Homme.
Quotidien national d’information
Directeur fondateur : Fodil Mezali
Boucherie
sioniste à Gaza
Israël a poursuivi sa campagne de répression
en Cisjordanie, arrêtant 23 Palestiniens dans
la nuit, dont onze députés du Hamas, selon
des sources militaires israéliennes et
sécuritaires palestiniennes.
Lire e pages 2 et 3
logement public locatif
(LPL). Aux termes de la loi,
le logement public locatif
ou logement social est un
segment réservé aux
catégories sociales
défavorisées.
L'attribution des logements
sociaux est rigoureusement
encadrée par les
dispositions du décret n°
08-142 du 11 mai 2008. Ce
texte définit le logement
public locatif, comme "le
logement financé par l'Etat
ou les collectivités locales
et destiné aux seules
personnes dont le niveau de
revenus les classe parmi les
catégories sociales
défavorisées et dépourvues
de logement ou logeant
dans des conditions
précaires et/ou insalubres".
Suite en page 4
Décès de la princesse du Tindi Othmani
Khadidja Bali
La princesse du Tindi de la région
du Tassili n’Ajjer, Hadja Othmani
Khadidja, mère du regretté
Mbarek Othmane Bali, est
décédée dimanche soir, à l’âge de
92 ans, des suites d’une longue
maladie, a-t-on appris lundi de ses
proches. La défunte, décédée à
son domicile au quartier «TinJadhadh» à Djanet, a été inhumée
lundi au cimetière «Ighoum» de la
même ville. La regrettée Khadidja
En raison de la persistance
d'une forte demande, la
distribution de logements
sociaux donne souvent lieu
à des troubles à l'ordre
public. Face à ce sérieux
défi, le gouvernement s'est
assigné deux priorités:
veiller à une meilleure
maîtrise de la demande et
assurer une plus grande
équité dans la répartition.
En dépit d'une réelle
volonté politique et de la
mobilisation d'importantes
ressources financières, le
rythme de construction des
logements est demeuré
jusque-là en deçà des
besoins exprimés. La
persistance d'une forte
demande est
particulièrement vérifiée
pour le segment du
Tizi-Ouzou : l’association Asaka
fait vibrer la maison de jeune
d'Ath Yenni
Othmani est l’une des sommités
de l’art Tindi de la région du
Tassili n’Ajjer, et a à son actif de
nombreux poèmes. Elle a écrit
plusieurs chansons à son défunt
fils Othmani Bali, qu’elle a
accompagné dans ses tournées
artistiques de par le monde ou il a
représenté l’Algérie et chanté la
beauté et le charme de sa région,
se rappelle son petit-fils Samir
Phillipon Bali.
Lire en page 6
Bouira : le torchon brûle entre
les citoyens de Saharidj et leur
maire
Lire en page 6
Bejaïa : action de soutien aux
Mozabites hier à la place Saïd
Mekbel
Félicitations
Lire en page 24
Un joli prénommé Oussama est venu égayer le foyer de Madoun
Hacène de Réghaia, Alger, disputant, ainsi, les gâteries et autres
caprices, à sa sœur Maria. Ses grands-parents lui souhaitent une
longue vie et un prompt rétablissement à la maman.
Nedroma, une ville en
évolution attachée à son passé
Action de soutien aux Mozabites hier à Bejaïa
L’appel du collectif de soutien aux Mzabs a
drainé une dizaine de personnes venu pour
observer un sit-in au niveau de la placette
Said Mekbel sise à proximité du siège de la
wilaya de Bejaia.
Les militants ont défié la chaleur en ce jour
de carême pour soutenir leurs frères du
Mzab et dénoncé la répression qui s’est
abattu sur cette région depuis maintenant
plus de six mois. « Halte à la répression », «
Arrêtez le génocide au Mzab » «Nos jeunes
se font assassiner au lendemain de la fête de
la jeunesse et de l’indépendance » sont entre
autant de slogans portés lors de ce sit-in.
Nombreux sont les mozabites de Bejaia qui
ont pris part à ce rassemblement et ont voulu
ainsi faire entendre leurs voix et celle de
Ghardaïa « On nous considère comme des
sionistes sur notre propre terre, les Israéliens
tuent des Arabes innocents mais les Arabes
se vengent de nous, c’est injuste ! » dira
Baba Ahmed, un commerçant originaire du
Mzab. Pour Malek « le problème est que
même l’Etat à travers ses institutions comme
la Gendarmerie nationale et autres corps de
sécurité ne doit pas s’avouer vaincu face aux
proportions prises par le conflit ! »
Pour Ahmed B, l’un des initiateurs de ce rassemblement dira que le but de cette action est
de mettre plus de pression sur le pouvoir central pour qu’il revoit sa politique dans cette
région, pourtant paisible, du Mzab », avant
d’ajouter : « nous demeurerons mobilisés
pour d’autres actions pour faire connaître le
drame qui se passe à Ghardaïa ». Rahid H. de
son côté est catégorique : « l’Etat est le seul
responsable de ce qui se passe à Ghardaïa,
désormais la balle est dans le camp du pouvoir » dira le romancier. Il faut rappeler que
d’autres meetings ont eu lieu à Batna, Annaba, Sétif, Tizi-Ouzou et Alger, un autre se
prépare déjà a Akbou. Les jeunes animateurs
des actions de soutien à la communauté mozabite de Ghardaïa n’en démordent visiblement pas. « Tant que ces agressions ne cessent
pas, nous continuerons à mobiliser les populations d’autre régions », ont-ils promis.
Zidane Yacine
Suite en page 4
N° 376 Mardi 15 juillet 2014 Prix 15 DA
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Lire en pages 12 et 13