Le billet de Said Mekbel Chewing-gum Le commerce informel « est de la responsabilité des APC » Informel. C’est de la bouche même du président de l’UGCAA que le propos a résonné hier, rendant du coup les présidents d’APC responsables de la prolifération des nombreux marchés parallèles et du commerce sans papiers à l’initiative de jeunes inconnus des services de la direction du registre de commerce. Il est des affaires qui vous accrochent comme une boule de chewing-gum qui se colle au doigt qui veut la jeter. Ainsi cette histoire qui revient sur le tapis par journaux interposés, du démenti de l'autorité militaire à El Watan qui avait publié une information selon laquelle, à la veille de la déci¬sion de la levée de l'état de siège, elle aurait eu des contacts avec les intégristes. Comment donc à la fin, notre confrère va-t-il devoir faire pour empêcher qu'on lui accroche ce grelot ? En toute amicale confraternité, on lui fait la modeste proposition suivante : publier sans retard que l'autorité militaire n'a pas eu de contact avec l'autorité civile à la veille de la prise de décision de la levée d'état de siège. Alors que va-t-il se passer ? Accrochez-vous et suivez bien la subtilité de la manoeuvre : l'autorité militaire ne peut pas démentir. Pourquoi ? Parce que sous l'état de siège, l'autorité civile était militaire et de ce fait, si l'autorité militaire l'a rencontrée, elle n'a rencontré qu'elle-même. El Watan aura donc eu raison. CQFD. ccusation gratuite ou vérité jusque-là cachée ? La problématique de la «prolifération» des marchés parallèles notamment durant le mois de jeûne relève, selon l’Union générale des commerçants et artisans algériens), de la responsabilité des collectivités locales. D’elles et pas d’autres institutions de l’Etat même, devrions-nous conclure, les services de répression de la fraude et de l’ordre public ne sauraient rester les bras croisés face à un phénomène qui prend de l’ampleur. Hadj Tahar Boulenouar Boulenouar qui animait, hier lundi une conférence de presse sur la vente des produits alimentaires dans le marché informel, estime que «si les APC jouaient leur rôle, 80% des commerces informels auraient disparu» et de ce fait, «le nombre d’intoxications alimen- A taires aurait diminué considérablement. Et de citer le non-respect de la chaine de froid pour certains produits, le pain exposé à la poussière, les œufs, le sucre, le fromage, le chocolat, les fruits secs exposés au soleil. «Même la viande est exposée et vendue dans la rue », dit-il citant ainsi le cas de Maqtaâ Kheira où la dinde est vendue à ciel ouvert». Pour Boulanouar, «toutes ces marchandises faciles a écouler sur la voie publique car elles échappent au control. suscitent le doute et sont souvent périmées». Pire, certains commerces informels servent comme couverture à des activités suspectes tels que la vente de drogue et le blanchiment d’argent, estime le porteparole de l’UGCAA qui considère que l’écoulement des produits alimentaires via le marché informel touche «la santé publique. Pour sa part, le représentant des boulangers, Omar Amer, explique l’attrait du consommateur algérien par les produits vendus dans l’informel. «L’Algérien s’intéresse beaucoup plus aux coûts qu’à la qualité des produits à consommer». Un comportement qui dénote l’absence d’une culture de consommation chez le citoyen algérien. Il déplore aussi le fait que le pain soit vendu à même les trottoirs. «Non seulement il est exposé à la poussière mais en plus il est proposé à un prix plus élevé que celui du boulanger », dit-il. S’interrogeant sur le mobile des consommateurs qui achètent du pain vendu sur le trottoir d’autant que le prix est plus élevé, Omar Amer montrea du doigt leq boulangers qui alimentent en pain ces revendeurs. Katia K. L’Allemagne première nation européenne à arracher le trophée sur une terre sud-américaine Lire en pages 21, 22 et 23 Logements sociaux Outils pour une distribution équitable Voilà donc l'autorité militaire chocolat, l'autorité civile aussi d'ailleurs, qui ne pourra pas se vanter d'avoir été mise au parfum de la levée et être tentée de publier un démenti. Quant aux journalistes qui auront voulu s'interposer, on n'en dit rien : par les temps qui courent la famille est fragile et vulnérable. Il faut surtout penser à l'économiser. 1er octobre 1991 Mesmar J’ha Autodétermination : le Parlement des îles Canaries soutient la cause du peuple sahraoui Le Parlement des îles Canaries a affirmé son soutien, sans réserve, à la cause du Sahara Occidental et au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, a indiqué le représentant du Front Polisario dans les îles Canaries Hamdi Mansour. Dans une déclaration à l'agence de presse sahraouie (SPS) à l'issue de la visite d'une délégation du Front Polisario dans la région, dirigée par Khatri Addouh, président du Conseil national sahraoui, M. Mansour a souligné que "les sept partis représentés au Parlement des îles Particularité du Mondial 2014 Canaries soutiennent, sans réserve, la cause sahraouie et le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination". Le responsable a rappelé que des "délégations des îles Canaries effectuent des visites aux camps des réfugiés sahraouis et dans les villes occupées pour constater la situation des droits de l'homme dans ces régions". Hamdi Masour a indiqué que l'étape ayant précédé la dernière réunion du Conseil de Sécurité international a été marquée par une vaste campagne sur les droits de l'Homme. Quotidien national d’information Directeur fondateur : Fodil Mezali Boucherie sioniste à Gaza Israël a poursuivi sa campagne de répression en Cisjordanie, arrêtant 23 Palestiniens dans la nuit, dont onze députés du Hamas, selon des sources militaires israéliennes et sécuritaires palestiniennes. Lire e pages 2 et 3 logement public locatif (LPL). Aux termes de la loi, le logement public locatif ou logement social est un segment réservé aux catégories sociales défavorisées. L'attribution des logements sociaux est rigoureusement encadrée par les dispositions du décret n° 08-142 du 11 mai 2008. Ce texte définit le logement public locatif, comme "le logement financé par l'Etat ou les collectivités locales et destiné aux seules personnes dont le niveau de revenus les classe parmi les catégories sociales défavorisées et dépourvues de logement ou logeant dans des conditions précaires et/ou insalubres". Suite en page 4 Décès de la princesse du Tindi Othmani Khadidja Bali La princesse du Tindi de la région du Tassili n’Ajjer, Hadja Othmani Khadidja, mère du regretté Mbarek Othmane Bali, est décédée dimanche soir, à l’âge de 92 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris lundi de ses proches. La défunte, décédée à son domicile au quartier «TinJadhadh» à Djanet, a été inhumée lundi au cimetière «Ighoum» de la même ville. La regrettée Khadidja En raison de la persistance d'une forte demande, la distribution de logements sociaux donne souvent lieu à des troubles à l'ordre public. Face à ce sérieux défi, le gouvernement s'est assigné deux priorités: veiller à une meilleure maîtrise de la demande et assurer une plus grande équité dans la répartition. En dépit d'une réelle volonté politique et de la mobilisation d'importantes ressources financières, le rythme de construction des logements est demeuré jusque-là en deçà des besoins exprimés. La persistance d'une forte demande est particulièrement vérifiée pour le segment du Tizi-Ouzou : l’association Asaka fait vibrer la maison de jeune d'Ath Yenni Othmani est l’une des sommités de l’art Tindi de la région du Tassili n’Ajjer, et a à son actif de nombreux poèmes. Elle a écrit plusieurs chansons à son défunt fils Othmani Bali, qu’elle a accompagné dans ses tournées artistiques de par le monde ou il a représenté l’Algérie et chanté la beauté et le charme de sa région, se rappelle son petit-fils Samir Phillipon Bali. Lire en page 6 Bouira : le torchon brûle entre les citoyens de Saharidj et leur maire Lire en page 6 Bejaïa : action de soutien aux Mozabites hier à la place Saïd Mekbel Félicitations Lire en page 24 Un joli prénommé Oussama est venu égayer le foyer de Madoun Hacène de Réghaia, Alger, disputant, ainsi, les gâteries et autres caprices, à sa sœur Maria. Ses grands-parents lui souhaitent une longue vie et un prompt rétablissement à la maman. Nedroma, une ville en évolution attachée à son passé Action de soutien aux Mozabites hier à Bejaïa L’appel du collectif de soutien aux Mzabs a drainé une dizaine de personnes venu pour observer un sit-in au niveau de la placette Said Mekbel sise à proximité du siège de la wilaya de Bejaia. Les militants ont défié la chaleur en ce jour de carême pour soutenir leurs frères du Mzab et dénoncé la répression qui s’est abattu sur cette région depuis maintenant plus de six mois. « Halte à la répression », « Arrêtez le génocide au Mzab » «Nos jeunes se font assassiner au lendemain de la fête de la jeunesse et de l’indépendance » sont entre autant de slogans portés lors de ce sit-in. Nombreux sont les mozabites de Bejaia qui ont pris part à ce rassemblement et ont voulu ainsi faire entendre leurs voix et celle de Ghardaïa « On nous considère comme des sionistes sur notre propre terre, les Israéliens tuent des Arabes innocents mais les Arabes se vengent de nous, c’est injuste ! » dira Baba Ahmed, un commerçant originaire du Mzab. Pour Malek « le problème est que même l’Etat à travers ses institutions comme la Gendarmerie nationale et autres corps de sécurité ne doit pas s’avouer vaincu face aux proportions prises par le conflit ! » Pour Ahmed B, l’un des initiateurs de ce rassemblement dira que le but de cette action est de mettre plus de pression sur le pouvoir central pour qu’il revoit sa politique dans cette région, pourtant paisible, du Mzab », avant d’ajouter : « nous demeurerons mobilisés pour d’autres actions pour faire connaître le drame qui se passe à Ghardaïa ». Rahid H. de son côté est catégorique : « l’Etat est le seul responsable de ce qui se passe à Ghardaïa, désormais la balle est dans le camp du pouvoir » dira le romancier. Il faut rappeler que d’autres meetings ont eu lieu à Batna, Annaba, Sétif, Tizi-Ouzou et Alger, un autre se prépare déjà a Akbou. Les jeunes animateurs des actions de soutien à la communauté mozabite de Ghardaïa n’en démordent visiblement pas. « Tant que ces agressions ne cessent pas, nous continuerons à mobiliser les populations d’autre régions », ont-ils promis. Zidane Yacine Suite en page 4 N° 376 Mardi 15 juillet 2014 Prix 15 DA www.lacitedz.net Lire en pages 12 et 13 A la une 02 u La Cité A la une La Cité Mardi 15 juillet 2014 La boucherie israélienne conti nue à Ghaza L’autre Holocauste. Israël resserre son étau sur Ghaza, un Palestinien, Mounir Ahmed Badarin, âgé de 20 ans, tué et onze Cisjordanie. sraël continuait hier lundi à bombarder la bande de Gaza, sans toutefois avoir mis à exécution jusqu'ici sa menace d'intervention terrestre, alors que les appels internationaux au cessez-le-feu restent sans effet au 7è jour d'une offensive visant à stopper les tirs de roquettes du Hamas palestinien. Pour la première fois depuis le début de l'opération israélienne à Ghaza, un Palestinien a été tué en Cisjordanie occupée, dans des heurts avec l'armée lundi matin au sud de Hébron. A Ghaza, de nouvelles frappes ont visé des bases des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche militaire du Hamas, sans faire de mort. Elles ont endommagé des immeubles dans la ville de Gaza et dans le camp de réfugiés de Deir el Balah, au centre de l'enclave palestinienne, ainsi qu'à Jabaliya et Beit Lahiya, dans le nord, non loin de la frontière avec Israël, qui avait demandé dimanche aux habitants d'évacuer leur domicile. Beaucoup de familles, qui avaient quitté leur maison, retournaient lundi chez elles, ont constaté des journalistes de l'AFP. Tôt hier lundi, l'armée a lancé un missile solair Patriot pour neutraliser un véhicule aérien sans pilote (UAV) au dessus de la ville côtière d'Ashdod, à 30 km au nord de Gaza. Selon la radio militaire, le drone palestinien transportait probablement des explosifs. Dans un tweet en hébreu, les Brigades al-Qassam ont proclamé avoir lancé "plusieurs UAV au cœur de l'entité ennemie sioniste (Israël: ndlr)". L'aviation israélienne a ciblé dans la nuit de dimanche à lundi 40 "sites terroristes" à Gaza. Dans le même temps, 12 roquettes de Gaza ont touché Israël et 7 ont été interceptées par le système de défense anti-aérien Iron Dome. Environ 760 roquettes ont été tirées de Gaza, et 200 détruites en vol, depuis le début des hostilités. I Trop de civils tués Par ailleurs, Israël a poursuivi sa campagne de répression en Cisjordanie, arrêtant 23 Palestiniens dans la nuit, dont onze députés du Hamas, selon des sources militaires israéliennes et sécuritaires palestiniennes. Un Palestinien de 20 ans a été tué par des tirs de l'armée israélienne lundi matin au sud d'Hébron, selon sa famille. La spirale de violences a été enclenchée après l'enlèvement et le meurtre de trois étudiants israéliens près d'Hébron en juin, attribués par Israël au Hamas, suivis de l'assassinat d'un jeune Palestinien brûlé vif à Jérusalem par des extrémistes juifs. Le conflit, la plus meurtrier depuis l'opération "Pilier de Défense" contre Gaza en novembre 2012, menace de s'étendre à la frontière nord d'Israël. L'armée israélienne a fait état de tirs de roquettes depuis le Liban sur la Galilée (nord d'Israël), qui n'ont pas fait de blessé. L'armée a riposté par des tirs d'artillerie et a déposé plainte auprès des forces de l'ONU. Malgré les appels de la communauté internationale, ni Israël ni le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, ne semblaient prêts à négocier un arrêt des hostilités qui ont fait 172 morts et au moins 1.130 blessés, en majorité des civils palestiniens, depuis le début de l'opération "Bordure protectrice" il y a une semaine. Il n'y a jusqu'à présent aucun mort israélien. "Trop de civils palestiniens ont été tués" à Gaza et une offensive terrestre israélienne ne ferait qu'alourdir ce bilan, a averti dimanche le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en réitérant son appel à un cessez-le feu. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de nouveau promis dimanche en conseil des ministres de frapper "le Hamas avec de plus en plus d'intensité", accusant le mouvement islamiste d'utiliser "la population comme un bouclier humain". Opération terrestre en suspens Son armée intensifie les préparatifs pour une opération terrestre de grande envergure. Mais selon les médias israéliens, la réunion du cabinet de sécurité présidée par Benjamin Netanyahu s'est achevée tard dimanche sans prendre de décision sur une offensive au sol. Les Etats-Unis se sont dits prêts à aider pour instaurer une trêve dans la bande de Gaza, alors que les chefs de la diplomatie allemande et italienne, Frank-Walter Steinmeier et Federica Mogherini, sont attendus au ProcheOrient dans les prochaines heures. députés du mouvement islamiste Hamas arrêtés en La radio militaire israélienne a cité lundi des sources de sécurité "au plus haut niveau" selon lesquelles il existe "quatre canaux pour tenter d'arriver à un cessez-le-feu: la Qatar, l'Autorité palestinienne, les Américains et les Egyptiens". "Selon ces sources, le canal égyptien est le plus fort, le plus significatif et celui qui unit tous ces canaux de communications", a estimé la radio israélienne. L'Egypte, dont les relations avec le Hamas se sont détériorées depuis la destitution par son armée du président islamiste Mohamed Morsi, a affirmé avoir déployé des efforts pour stopper la violence à Gaza mais s'être heurtée à "l'entêtement" des protagonistes. Le Caire accueillait hier lundi une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe sur le conflit à Gaza. Enfin, le président Abbas a demandé à l'ONU de placer l'Etat de Palestine sous la "protection internationale". Manifestation en France contre l'agression israélienne à Gaza Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche en France contre l'offensive israélienne à Ghaza, qui a coûté la vie à plus de 170 Palestiniens en sept jours, a rapporté l'agence de presse AFP. A Paris, plusieurs milliers de manifestants se sont dirigés dans le calme en direction de la place de la République, derrière une grande banderole proclamant "Soutien total à la lutte du peuple palestinien". "Ils bombardent des innocents. Il y a certes des missiles lancés du côté du Hamas, mais la riposte israélienne est disproportionnée. Ils attaquent la population civile et non les responsables du Hamas", a expliqué un manifestant,Amid Hamadouch, 30 ans. Quand la tête de la manifestation est arrivée place de la Bastille, des heurts limités avec les forces de l'ordre ont éclaté dans certaines rues. Des dégâts légers ont été causé à des devantures de commerces. Les échauffourées n'ont pas duré très longtemps et ne se sont pas propagées au reste de la manifestation qui s'est dispersée en début de soirée, selon l'AFP. A Lille, entre 2.300 et 6.000 personnes, selon la police et les organisateurs, s'étaient ras- Le roi jordanien presse Israël d'arrêter de « prendre des civils pour cibles » Le roi Abdallah II de Jordanie a pressé hier lundi Israël d'arrêter de "prendre des civils pour cibles" dans ses raids sur Gaza qui ont fait 172 morts en sept jours, lors d'une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU. "Le roi et Ban (Ki-moon) ont discuté des développements dans la bande de Gaza et le monarque a mis en garde contre leurs répercussions sur la région entière et sa stabilité", a déclaré le palais royal dans un communiqué. Le roi de Jordanie, pays qui a signé un traité de paix avec Israël en 1994, "a souligné la nécessité de cesser de prendre des civils pour cibles, et de respecter les lois internationales", ajoute le communiqué. Le gouvernement jordanien a décrit l'offensive israélienne comme "barbare" et "brutale". M. Ban a déclaré dimanche que "trop de civils palestiniens" avaient été tués à Gaza et qu'une offensive terrestre israélienne ne ferait qu'alourdir ce bilan. Les Frères musulmans de Jordanie ont par ailleurs demandé au gouvernement de fermer l'ambassade israélienne d'Amman et d'expulser l'ambassadeur. L'eau source de… conflit israélo- palestinien Chacun des camps tente de rallier à sa cause et de gagner la sympathie du monde extérieur, notamment avec l'avènement des nouvelles technologies. De même, chaque camp poste ses propres photos du conflit, à leur avantage, sur les réseaux sociaux, alors que sur le terrain les combats se poursuivent entre Israël et la Palestine. Avec ce regain de tension, retour sur les causes et l'explication du conflit israélo-palestinien !!! De 1947 à nos jours !!! Le partage de 1947 créait deux états et conférait un statut international à Jérusalem. Accepté par les Juifs, il fut refusé par les Arabes. D’abord parce que, l’une des conditions d’alors pour une Palestine arabe était la négation d’un état juif. Il faut attendre 40 ans pour que la position des Palestiniens change. Ensuite, l’état juif prévu par le plan bénéficiait des meilleures ressources et infrastructures économiques les plus dynamiques. On pourrait penser que le sionisme a abouti en 1948 avec la création d’Israël et qu’il fut parachevé avec l’unification de Jérusalem en 1967. La droite israélienne en pense autrement. Pour elle, on l’a vu, Eretz Israel (la Terre d’Israël) va jusqu’au Jourdain (et au-delà pour certains). 1948 voit la création d'un État religieux juif, Israël, sur le territoire de la Palestine. Cette création est applaudie par la communauté internationale, éprise de compassion à l'égard des Juifs martyrs de la barbarie nazie. Cette communauté internationale en a-t-elle correctement évalué la légitimité, les enjeux et les conséquences ? Par surcroît, cet État d'Israël n'est pas un État laïc qui permettrait une cohabitation égalitaire des deux communautés juive et arabe musulmane ; il s'agit d'un État religieux, fondé sur la croyance en la " terre promise " donnée par " Dieu " au " peuple élu ". Ce caractère religieux de l'État créé ne va pas favoriser le respect de l'égalité des droits entre les citoyens des deux communautés. Après la prétendue " libération " (en réalité la colonisation) de la Palestine par les Anglais et la Déclaration Balfour en 1917, deux événements sont donc la cause originelle d'un conflit aujourd'hui réputé insoluble : le fait de créer un État là où il en existait déjà un ; le fait que cet État créé soit non pas laïc mais religieux. Si l’opinion israélienne n’est acquise à l’idée de l’existence d’un état palestinien qu’en échange de garanties sur la sécurité, les Palestiniens quant à eux doivent créer les conditions d’une transition démocratique pour construire leur état. Arafat a été plus tôt qu’on ne l’a dit, suffisamment réaliste pour reconnaître le droit à l’existence d’Israël, mais, en fin politique, il n’ignore pas Clausewitz : " la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens ". De gré et de force en fait, car, s’il s’est dans un premier temps imposé comme chef unique du mouvement national palestinien, toutes ses concessions, n’ont pas permis l’existence tangible d’une Palestine arabe. C’est que les Palestiniens ont longtemps été les laissés pour compte du nationalisme arabe. Cela va de la mainmise de Nasser dans les années 60 sur l’OLP aux répressions jordanienne de 1970 et libanaise de 1982-83. Aujourd'hui encore avec Mahmoud abbas dont le mandat présidentiel s’est terminé le 9 janvier 2009 et en l’absence d’élections et ’e d i t o L selon les dispositions de la Constitution palestinienne, le président de l’Assemblée, Abdel Aziz Duwaik, assure l’intérim. Cependant, M. Abdel Aziz Duwaik ayant été enlevé par les Israéliens, le 6 août 2006, et étant retenu prisonnier, M. Abbas a appliqué des dispositions constitutionnelles conservatoires et a prorogé lui-même son mandat; loin de moi de remettre en cause les talents de M. Abbas, force est de constater qu’il est aujourd’hui président de l’Autorité palestinienne non par la volonté de son peuple, mais par une manœuvre des autorités israéliennes puisque force est de constater que sa fortune provient de l’attribution d’une licence exclusive des cigarettes de British American Tobacco et de l’attribution de licences d’import-export par le gouvernement israélien à son fils Yasser Abbas qui n’ayant rendu aucun service aux autorités états-uniennes et israéliennes, la question se pose donc de savoir si ces licences —et par voie de conséquence sa fortune— ne sont pas une rétribution indirecte de l’action de son père au service de Washington et de Tel-Aviv !!! Les enjeux de cette guerre interminable On parle beaucoup des questions religieuses, mais, l’eau et le pétrole sont centraux dans les rapports de force. En Palestine, Les ressources en eau sont rares; elles se limitent à un petit fleuve (le Jourdain) et à deux nappes souterraines (une en Cisjordanie et l'autre qui s'étend le long de la côte de Gaza à Haïfa). Trois entités territoriales sont en compétition pour s'assurer le contrôle des ressources en eau : il s'agit d'Israël, des territoires palestiniens (occupés [Cisjordanie] ou non [Gaza] dont une partie relève de l'autorité palestinienne) et de la Jordanie. La croissance démographique et l'augmentation des besoins liée au "progrès" économique et à l'amélioration du niveau de vie rendent le problème de l'eau d'autant plus crucial que la région est semi-aride. Israël contrôle la quasi totalité des ressources en eau de la région. 1/3 de l'eau provient de régions contestées (Golan, nappes de Cisjordanie, Gaza). Ainsi en Cisjordanie, Israël exploite à 80% et à son profit la nappe phréatique. Actuellement, Israël importe de l'eau de Turquie, une décision prise après des années de sécheresse entre 1987 et 1991. Israël serait en train d'étudier la possibilité de faire venir l'eau de Bulgarie, de Yougoslavie, d'Italie, de Roumanie et d'Égypte. Ce dernier pays a cependant récemment annoncé que les eaux du Nil étaient exclues des discussions de Vienne et qu'il n'était pas question qu'Israël en importe. Cette option, malgré son coût en transport, présente l'avantage pour Israël de préserver une partie de ses ressources hydrauliques, l'inconvénient majeur étant de se mettre en situation de dépendance vis-à-vis de pays qui pourraient, selon les circonstances, exercer un « chantage » à l'eau. La Turquie et son projet « d'aqueduc de la paix » pourrait desservir l'État hébreu, mais pour le moment, rien n'a encore été décidé. L'accès à l'eau est donc un enjeu crucial des négociations pour la paix entre Israël et les Palestiniens. Ces derniers réclament l'accès à un stock suffisant d'eau mais aussi d'avoir accès à une eau potable. Israël de son côté est réticente car l'essentiel de son eau provient de l'extérieur (peu de ressources qu'elle contrôle entièrement) !!! Moumouh K u 03 de Mourad Bendris Ghaza, la résistance Les ripostes, à l’aide de missiles de tous calibres, qui ont surpris, de par leur ampleur, les responsables de l’entité sioniste et fortement tétanisée sa population, indiquent qu’ils s’étaient sérieusement préparés à une telle éventualité. semblées dimanche en soutien aux habitants de Ghaza et contre l'agression israélienne. Samedi, des milliers de personnes avaient défilé dans le calme à Bordeaux et à Marseille. Selon une étude du bureau de l'ONU chargé des Affaires humanitaires, 70% des victimes sont des civils, et 21% des mineurs. Mardi 15 juillet 2014 Depuis plus d’une semaine, Ghaza est soumise à un véritable déluge de feu. Provenant du ciel et de la mer. Devant le silence assourdissant de la communauté internationale et des « frères arabes », les engins de mort, aériens et navals, de l’entité sioniste s’adonnent à leur macabre et sale besogne. « Sale », non pas seulement du fait que les sionistes utilisent des moyens colossaux contre un territoire, de par sa topographie, quasiment ouvert, mais surtout parce que, contrairement aux allégations éhontées de ses représentants, ces moyens sont essentiellement orientés contre la population civile : l’écrasante majorité des victimes déjà enregistrées - quelque 180 morts et des milliers de blessés, selon un bilan établi dans la soirée d’avant-hier, dimanche 13 juillet – est, en effet, constituée de femmes, d’enfants et de personnes âgées. Preuve, s’il en est, de cette orientation et éclatante confirmation que la méthodique destruction des habitations ne peut aucunement être imputée à de quelconques « dommages collatéraux ». Sauf que, cette fois-ci, malgré l’incommensurable disproportion des moyens dont disposent l’agresseur et l’agressé, le premier n’a pas la partie facile. A l’évidence, les mouvements de résistance y activant ont superbement tiré les leçons qu’il faut et des agressions passées qu’a eu à subir leur territoire et de la mémorable expérience du Hezbollah libanais de juillet 2006. Les ripostes, à l’aide de missiles de tous calibres, qui ont surpris, de par leur ampleur, les responsables de l’entité sioniste et fortement tétanisée sa population, indiquent qu’ils s’étaient sérieusement préparés à une telle éventualité. Si cette nouvelle donne confirme le renforcement, magistralement révélé en juillet 2006 par l’issue de « la guerre de Tamouz », de l’axe de la résistance dans cette partie du monde aussi sensible que stratégique qu’est le Moyen-Orient, elle ne doit pas toutefois être prétexte à ne pas s’interroger sur les véritables desseins de cette nouvelle agression contre Ghaza. Et ce, d’autant plus que le motif essentiel à l’origine de son déclenchement : le rapt et l’assassinant de trois jeunes colons de Cisjordanie, présente beaucoup de zones d’ombre ; la plus importante, révélée par le site Voltaire, est que ce rapt avait été annoncé une semaine avant son occurrence par un officier supérieur sioniste. Ce qui suggère que tout cela était prémédité. Mais à quelles fins ? Nombre d’observateurs n’écartent pas la possibilité que l’objectif de l’agression, toujours en cours, contre Ghaza vise à détourner l’attention de l’opinion internationale de ce qui se déroule présentement en Irak. Et dont la finalité est le parachèvement de la partition de ce pays à l’histoire millénaire… MB L'hommage de la France aux victimes algériennes de la 1ère guerre mondial Reconnaissance. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a salué l'hommage rendu par la France aux victimes algériennes de la première guerre mondiale, ainsi que sa reconnaissance des sacrifices du peuple algérien et son attachement aux idéaux de liberté qui lui ont permis de recouvrer son indépendance, dans un message de félicitations adressé à son homologue français, François Hollande, à l'occasion de la fête nationale de son pays. "En décidant de rendre hommage aux milliers de victimes algériennes de la première guerre mondiale, à l'occasion de ces célébrations du 14 Juillet, vous avez su, M. le président, reconnaître les sacrifices du peuple algérien et son attachement aux idéaux de liberté qui lui ont permis de recouvrer chèrement son indépendance et sa souveraineté et de participer au recouvrement de la liberté du peuple français", a écrit le président Bouteflika dans son message. "Cette reconnaissance des sacrifices du peuple algérien nous conforte dans notre élan partagé de construire, entre nos deux pays, un partenariat d'exception qui répond à nos intérêts mutuels et aux attentes de nos deux peuples", a souligné le président de la République. "Depuis votre visite d'Etat en Algérie, en décembre 2012, nous avons su éviter les clivages suscités par un passé douloureux, en ouvrant tous les dossiers liés à la mémoire commune de nos deux peuples, dans un esprit constructif qui, j'en suis certain, permettra de consolider nos relations dans tous les domaines", a indiqué Abdelaziz Bouteflika. "Au moment où le peuple français célèbre sa fête nationale qui coïncide, cette année, avec le centenaire de la première guerre mondiale et le soixante-dixième anniversaire du débarquement de Provence, permettez-moi de vous présenter, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, nos chaleureuses félicitations et mes souhaits de voir la France réaliser, sous votre conduite, davantage de progrès et de prospérité", a encore écrit le chef de l'Etat. Canard + La Cité Conduire bien et bien se conduire Toujours prêt à être loin ! Mardi 15 juillet 2014 u 05 L’ACTU MOTS À MAUX contrôler le contrôle Ouadhias pour contrer tous les Lancement rôles… des travaux du nouvel hôpital Chlef Menace d'effondrement d'un mur d'enceinte a règle la plus importante est de maintenir une distance de sécurité adéquate. Vous devez laisser une longueur de véhicule par 16 km/h de vitesse entre vous et le véhicule qui vous précède. Par exemple, si vous roulez à 64 km/h, vous devez laisser au moins 4 longueurs de voitures entre vous et le véhicule qui vous précède. Le fait de maintenir cette distance de sécurité chaque fois que vous le pouvez vous permet de réduire considérablement la probabilité de collision. Si vous n'avez aucune visibilité au-delà du véhicule L qui vous précède, augmentez la distance entre vous. Le conducteur de la voiture qui vous précède pourrait déboîter pour éviter un véhicule lent ou à l'arrêt et vous mettre en danger de collision. Si vous devez vous arrêter brusquement, sortez de la route et mettez les feux de détresse Essayez toujours de vous garer complètement sur l'accotement. Toute partie du véhicule restant sur la route présente un danger considérable. Si vous devez vous arrêter sur l'accotement, allumez vos feux de détresse, que ce soit le jour ou la nuit. La [email protected] nuit, les conducteurs assoupis qui fixent vos feux arrière risquent de vous suivre sur l'accotement en croyant que vous roulez toujours. Transportez des triangles de présignalisation dans votre coffre. Si vous devez stationner sur l'accotement la nuit, placez-les autour de votre voiture de façon à ce que les conducteurs puissent mieux vous repérer et pour éviter d'être percuté. - Et à propos de triangle, vue sous cet angle, la sécurité est assurément garantie. Lem Les travaux de réalisation de l’hôpital des Ouadhias ont été lancés lundi par le directeur de wilaya de Santé et de la population (DSP) de la wilaya de Tizi Ouzou en présence du directeur de l’EPSP (établissement public de la santé de proximité) de Ouacif et des autorités locales. - Attention, les maladies sont averties ! Elles sont tenues de ne pas se manifester avant l’achèvement des travaux. Parallèlement, les maîtres d’œuvre s’engagent à tout faire pour reculer l’achèvement des malades… Les parents d'élèves du CEM Lachlili-Mohamed à Hrenfa (sud de Chlef) tirent la sonnette d'alarme pour attirer l'attention des autorités sur la menace d'effondrement du mur d'enceinte de cette structure scolaire. - Tout s’effondre : les murs, les tunnels, les ponts… Devant ces désastres, même les citoyens s’effondrent. Activités des gardes-frontières Algériens durant les 4 premiers mois de 2014 Des centaines de tonnes de marchandises et des quintaux de stupéfiants saisis Aïn-Témouchent La DCP mobilise 31 brigades pour le contrôle de la qualité La Direction du commerce de la wilaya de Aïn-Témouchent a mobilisé environ 31 brigades pour contrôler les activités commerciales des commerçants à travers le territoire de la wilaya. - Pour plus d’efficacité après le passage des contrôleurs, il serait indispensable de A la lecture du bilan des saisies en marchandises des services des gardes-frontières algériens (GFA) de la Gendarmerie nationale, on peut considérer que les contrebandiers se livrent à une véritable saignée de l’économie nationale. - C’est stupéfiant ! On est vraiment saisis par cette saisie ! On espérait une amélioration de nos revenus, on a une augmentation de sale air. On n’en est pas encore revenus ! Lem Régions La Cité Le torchon brûle entre les citoyens de Saharidj et leur maire à Bouira Ras-le-bol. Rien ne va entre le maire et ses administrés à Saharidj, commune relevant de la daïra de M’chedallah, à une soixantaine de kilomètres à l’est de la wilaya de Bouira. ls étaient plusieurs dizaines à battre en effet le pavé, avant-hier dans la matinée et à investir le siège de l’hôtel de ville de la municipalité. Le ras le bol des citoyens et la situation qui a dépassé les bornes ont eu pour origine « la provocation du maire qui a porté plainte auprès des services de la gendarmerie nationale contre un groupe de personnes qui ont fait partie des manifestants ». Selon les mêmes citoyens qui ont contacté notre journal «La Cité», «le dépôt de plainte, évidemment, entraînera des poursuites judiciaires et c’est le but recherché par le maire». Il serait reproché auxdits citoyens «incriminés» le manque de respect au président d’APC et l’entrave dans la gestion de la mairie à travers les différentes manifestations, les sit-in et la fermeture du siège de l’APC. En filigrane, ce dépôt de plainte contre ce groupe de citoyens signifie qu’ils étaient les meneurs des différentes manifestations. Pour les autres citoyens, en tout cas ceux qui nous ont sollicités, « Nous sommes tous des instigateurs. Il n’y a pas que ces personnes qui réclament une vie décente à Saharidj. Nous l’exigeons tous et la plainte qu’il a déposée doit concerner tous les habitants sans exception car nous réclamons purement et simplement une meilleure prise en charge de notre commune. Est-ce trop lui demander ? ». À propos de vie décente, nos interlocuteurs nous feront part d’un lot de problèmes que leur commune rencontre et subit depuis des années. A titre d’exemple, ils citeront le cas de «La distribution anarchique, et au compte-goutte, de l’eau potable que l’Algérienne des eaux leur a fait bénéficier tout récemment». Pour eux, ces mauvaises conditions sont inconcevables au moment où les services concernés de l’ADE procèdent au placement des compteurs alors que, et c’est le comble, les travaux de rénovation du réseau de distribution de l’eau potable traîne en longueur. De ce fait, ils « refusent l’installation de ces appareils jusqu’à ce que le flux et la qualité de l’eau s’améliorent ». Notons que cette commune berbérophone de l’est de la wilaya I n’est pas à ses premières ondes de choc puisque des manifestations analogues, marches, sit-in et fermeture des sièges de l’APC et de la daïra ont déjà eu lieu par le passé. L’on se rappelle qu’en mars 2013, des citoyens de la commune ont assiégé durant trois jours de suite le siège de la daïra de M’Chedallah dans le but de faire pression pour rencontrer le wali afin de lui remettre une plate-forme de revendications où était porté une somme de contraintes que rencontre la population de cette commune qui, au demeurant, accuse un grand retard sur le volet du développement. C’était, l’on se rappelle encore, vain puisque la délégation n’a pas pu le rencontrer du fait que « le wali était indisponible » et c’était son chef de cabinet qui leur avait promis d’intercéder en faveur de leurs désidératas et de cette municipalité. Cela s’était avéré en- core une fois un coup d’épée dans l’eau. A maint 0es reprises les manifestations ont failli se transformer en émeutes. En juin 2013, ce sont des élus de Saharidj, au nombre de cinq, qui sont montés au créneau pour dénoncer, via un affichage public, « les pratiques irresponsables du maire qui ne les a pas avisé de la visite du wali ». Selon eux, la venue et la présence du wali à Saharidj aurait été l’occasion pour lui faire part des problèmes que rencontre la population. Depuis, la situation n’aura guère évolué à Saharidj et les citoyens continuent de vivre entre les manifestations et autres moyens de faire entendre leurs voix plaignantes et le dédain, voire le mépris à la limite du défi et de la provocation de ceux qui sont censés répondre à leurs doléances. Y compris ceux qu’ils avaient choisis par les urnes. Belkacem Mechoub Mardi 15 juillet 2014 u 07 Souk Ahras : le Schéma directeur d’aménagement touristique adopté La quatrième et ultime phase du Schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT) de la wilaya de Souk Ahras a été adoptée jeudi au terme d’une réunion présidée par le wali, Saâd Agoudjil. Cette phase, intitulée "stratégie d’aménagement", a été présentée par le bureau d’études et d’urbanisme de Biskra qui l’a élaborée, en présence d’un représentant du ministère du Tourisme et de l’artisanat, des membres du conseil de wilaya, d’élus et de partenaires sociaux. Le représentant du bureau d’études et d’urbanisme a notamment préconisé un "développement pluriel" du secteur, axé autour du thermalisme, de l’écotourisme, du tourisme religieux et des activités de chasse sportive. Le représentant du ministère de tutelle, Boudjemaâ Sekas, a préconisé, de son côté, la création d’une "commission chargée de suivre, sur le terrain, l’application de ce schéma" qui, a-t-il noté, "ne doit pas rester un simple document de théorisation". Un timing détaillé des actions à mener par chaque partie doit être conçu et les orientations contenues dans ce schéma doivent guider les programmes futurs de développement du secteur, a ajouté M. Sekas. Soulignant l’importance d’un "environnement propice au tourisme", le wali a insisté sur la place à accorder à la formation et sur le développement de la qualité. Il a également invité les agences de voyage à agir avec professionnalisme pour attirer plus de visiteurs sur les sites touristiques de renommée nationale et internationale, à l’instar du circuit de Saint-Augustin et les sites archéologiques de Madaure et de Khemissa. Pour le directeur du tourisme, Zoubir Boukaâbache, Souk Ahras est "l’une des premières wilayas du pays à s'être dotée d'un tel schéma qui constitue une feuille de route d’une visibilité parfaite pour le développement futur de ce secteur. Importante collecte de sang et adhésion massive des citoyens durant ce mois de ramadan à Bouira Le centre de transfusion sanguine, en collaboration avec l’association des donneurs de sang de la wilaya de Bouira, a tracé un programme de collecte de sang durant le mois de carême. Ledit programme s’étalera sur une période de cinq jours (04, 11, 18, 22 et 25 juillet) de 21 heures à minuit et 30 minutes à la place des martyrs de la ville chef- lieu de la wilaya. Il faut dire que chaque jour, ou plutôt chaque nuit, il y a affluence des citoyens qui tiennent à contribuer à sauver des vies par ce noble geste du don de sang. En outre et en parallèle, un programme a été initié par ladite association et qui consiste à faire adhérer les citoyens à cette généreuse initiative du don de sang en portant leur nom, leur groupage (rhésus) et leur numéro de téléphone dans un registre conçu spécialement à cet effet. Nous apprenons que le nombre d’adhérents, rien qu’au niveau de la daïra de Bouira, a atteint les 3000. Selon l’un des membres de cette association, le vice-président, Habel Slimane en l’occurrence, «Cette action se fera quotidiennement après la rupture du jeûne jusqu’à minuit jusqu’au 27ème jour du mois de ramadhan ». Il ajoutera que « pour nous, ce sont des soirées de sensibilisation des citoyens ». Pour la journée d’hier, aux environs de 22 heures, une soirée artistique a eu lieu au niveau de l’hospice des vieux où les pensionnaires ont pu oublier pour un instant leur « solitude », loin de leur tissu familial. Une grande quantité d’eau minérale, près de 2000 bouteilles, et une autre quantité non négligeable de jus en pack, quelques 1500 unités, et des boîtes de gaufrettes, ont été offertes par ladite association à cette maison de retraite. Notons que les bouteilles d’eau minérale remise à l’hospice sont celles qui sont restées du dernier semi-marathon organisé en mai dernier. Par ailleurs, et dans le but d’attirer le maximum de citoyens, une tom- bola a été organisée par le président de l’association des psychologues cliniciens, Manane Kamel, en l’occurrence. Cette espèce de loterie a eu lieu à proximité de l’espace occupé par les membres du comité des donneurs de sang, ceux qui étaient chargé de recueillir la liste des nouveaux adhérents et potentiels donneurs de sang. Une initiative qui a fait son effet puisque le nombre de citoyens s’est multiplié. Lors du tirage au sort, des présents symboliques ont été remis aux trois premiers lauréats tirés en présence des éléments de la police en faction, sollicités pour la circonstance. « La même opération se fera chaque soir au même endroit jusqu’au 27ème jour, la nuit du destin ». nous dira le psychologue clinicien». B Mechoub Spécial Ramadan Alger Trente-deux siècles d’histoire Le 21 AVRIL 1960, LE PRESIDENT JUSCELINO KUBITSCHEK inaugurait solennellement la nouvelle capitale fédérale du Brésil, Brasilia. Caressé depuis plus d'un siècle, le rêve des Brésiliens se réalisait enfin. En effet, aussitôt l'indépendance retrouvée en 1822, une bonne partie des hommes d'Etat et des parlementaires qui s'en souciaient depuis longtemps exprima le souhait de déplacer la capitale fédérale vers un lieu plus central, de préférence situé à mi-chemin du "Brésil peuplé du littoral et celui vide des immensités intérieures". Mais pour être sûrs que leur projet aura la chance de sortir un jour de terre, ils firent adopter une loi. Mais pas n'importe quelle loi. Lire en page 10 Nedroma : une ville en évolution attachée à son passé Histoire. Située à l’extrême ouest du pays, non loin de la frontière avec le Maroc et à quelque 58 km au nord-ouest de la ville de Tlemcen, Nedroma est la ville dont nombre de spécialistes récusent l’étymologie avancée par Léon l’Africain, de son vrai nom Hassan El Wazzan (14901550), selon laquelle Nedroma signifie « la rivale (Ned) de Rome (roma) ». Lire en pages 12 et 13 Samia Soumia et les autres est une série d’histoires réelles qui vous accompagneront durant tout le mois de ramadhan Lire en page 11 Rubrique à brac La conquête du loup, film Egyptien Par Djamel Laceb Il est des livres lourds et indigestes mais que nous devons lire pour savoir ce dont rêvent les loups. Pour connaître les projets funestes de la bêtise humaine et pour savoir la place que nous occupons dans la pensée ou le cœur des «amis» ou du « voisin ». Le livre commis par Fathi Al Dib, intitulé « Abd Al Nasser et la révolution algérienne », éditions l’Harmattan 1985 est réédité par les éditions Saihi avec le soutien du ministère de la culture dans le cadre du cinquantième anniversaire de l’indépendance. Ce livre est lourd dans tous les sens du terme ; il doit peser dans les deux Kilos pour 600 pages d’historiettes. En couverture, un portrait de Nasser, mégalo à souhait regardant un horizon lointain annonce la couleur ! Dans ce gros pavé, on apprend que la glorieuse révolution de novembre n’est que la fille cadette de la révolution du 23 juillet. Que l’insurrection était planifiée depuis les appartements de Fathi quand ce n’est pas de la chambre de Izzat Su- laiman ! Le plus risible c’est qu’il se permet d’écrire que le premier novembre fut une énorme surprise pour tout le monde y compris pour tous les Algériens qui n’en savaient rien ! Étaient au courant de l’affaire Nasser, lui-même, izzat et un seul algérien un certain Meziani Messaoud (Ben Bella). En voulant donner les preuves concrètes sur l’apport inestimable de la révolution du 23 juillet le loup s’empêtre dans des détails qui lui échappent puisque de page en pages les contradictions foisonnent. Par exemple : Dans les toutes 3ZZ a quelques petits figurants qu’on survole avec beaucoup de paternalisme condescendant et qui s’appellent : Abban, Krim, Ben Mhidi, Ben Boulaid, Ait Ahmed, Amirouche, Boudiaf, les pauvres n’étaient même pas au courant des préparatifs pour la guerre de libération ! Et les stars sont… Comme d’habitude. D.L. [email protected] Spécial Ramadan La Cité Mardi 15 juillet 2014 u 11 Samia Soumia et les autres est une série d’histoires réelles qui vous accompagneront durant tout le mois de ramadhan L’adultère qui tue es hommes aussi en pâtissent et se retrouvent victimes des agissements des femmes. Certes si les hommes sont violents, les femmes peuvent être plus dangereuses, capables de détruire des foyers et de briser la vie d’un homme. Le gendarme ne vouait nullement voir sa femme mourir sous ses yeux. Il voulait simplement la punir et la divorcer par la suite pour tout le mal qu’elle lui avait causé et l’humiliation dont il a fait l’objet aussi bien de la part de ses collègues que de ses voisins. Sa femme le trompait quotidiennement, dans son lit même. Mustapha s’était épris d’une jeune fille quelques temps seulement après sa prise de fonction dans une brigade de Chlef. Amoureux, ils n’ont trouvé aucune difficulté dans leur mariage du fait que le logement était disponible. Les parents de la mariée était joyeux de voir leur fille ainée tout prés d’eux. Le couple paraissait baigner dans le bonheur. Chaque matin, en se rendant à son lieu de travail, Mustapha embrassait sa femme qui refermait la porte à double tour. Le soir, il revenait avec des provisions, des fruits et du chocolat, une confiserie que son épouse appréciait beaucoup. Un beau matin, Mustapha croisa la femme de ménage qui faisait les escaliers du bloc qu’il salua et lui glissa un billet de 200 DA en guise de gratification. La bonne femme accepta, le remercia et l’informa qu’il était aussi généreux que son cousin qui travaillait la nuit dans une entreprise privée. Cette information mit la puce à l’oreille du gendarme qui douta de sa femme puisqu’il n’avait aucun proche qui habitait le quartier encore moins le bloc et que la femme de ménage pouvait connaitre. Le lendemain en sortant de la cage d’escalier, il remarqua un jeune homme adossé au mur d’en face. Il avait l’habitude de le saluer lorsqu’il le rencontrait souvent sur son chemin. Comme à l’accoutumée, il traversa la chaussée pour prendre le véhicule de service qui ne tarda pas à venir. L’homme était toujours adossé au mur et grillait une cigarette. Le gendarme s’engouffra dans le fourgon qui prit la direction de la brigade de gendarmerie sauf que cette fois-ci Mustapha, L prétextant avoir oublié les clés de son bureau fit arrêter le véhicule et dit au chauffeur de continuer son chemin puisqu’ qu’il allait rejoindre à pied son travail. L’étrange individu avait disparu, il n’était plus dans les environs. Le gendarme monta silencieusement les marches qui le menaient à son appartement. Sans bruit, il ouvrit la porte d’entrée, longea le vestibule sur la pinte des pieds et fit l’horrible decouverte. Sa femme dans les bras de celui qui prétendait être son cousin. Il pointa son arme sur le couple figé sur le lit. La femme tenta de crier, de se justifier, mais son mari lui ordonna de se taire. Toujours menaçant de son PA, il demanda un billet de 200 DA à l’intrus qui s’exécuta tout en tremblant. Il le délestera aussi de ses papiers d’identité pour enfin le laisser partir sans lui faire du mal. Le gendarme bâillonna son épouse, lui mit les menottes, l’attacha au pied du lit, cacha le visage de sa femme sur la photo souvenir prise le jour de leur mariage et regagna son poste de travail. En fin de journée, prétendant emmener sa femme pour une visite médicale, il avait demandé deux jours de repos, une permission aussitôt accordée par le chef. De retour chez lui, il mangea comme un ogre le poulet rôti qu’il avait apporté, alluma le téléviseur et fuma cigarette sur cigarette en réfléchissant à ce qu’il allait faire de cette épouse infidèle. Il avait consacré son premier jour de repos à la recherche d’une prostituée qu’il avait arrêtée auparavant et qu’il avait relâchée en faisant d’elle une collaboratrice notamment en matière de drogue ou de faux billets. En fin d’après midi, en descendant d’un bus au niveau de la gare routière la prostituée fut accostée par le mari trahi qui lui demanda un service. Le gendarme proposa à la prostitué de passer une nuit chez lui contre une rémunération conséquente. Il lui offrit 5000 DA, une somme qu’elle ne gagnait pas avec 5 clients. La prostituée fut troublée en voyant la femme toute en pleurs attachée au pied du lit. Le gendarme lui demanda alors de se déshabiller et de se mettre au lit. Il en fit autant et s’allongea aux cotes de l’invitée tout en lais- sant la chambre éclairée. L’infidèle ne supporta pas la scène et se mit à pleurer, à gesticuler et à essayer de se détacher. Durant toute la nuit, l’homme trahi et la prostituée n’eurent aucune relation sexuelle mais ils feignaient de faire l’amour. Tôt le matin, l’invitée quitta l’appartement alors que le gendarme se préparait à rejoindre son travail. Sa femme ayant souffert toute la nuit réagissait faiblement. Elle suffoquait sous son bâillon et ses mains étaient engourdies. L’homme fit part de sa mésaventure à son chef qui lui ordonna de libérer la femme et d‘engager une procédure de divorce normale sauf que lorsqu’il rentra chez lui, l’épouse infidèle n’était plus de ce monde. Il appela les pompiers et les services de police ainsi que son chef auxquels il raconta les faits. Le médecin légiste n’avait découvert aucune trace de violence ou d’empoisonnement déclarant que la défunte était morte suite à un arrêt cardiaque. « J’ai voulu me venger et laver mon honneur », avait-il déclaré le jour de l’audience. Le président du tribunal malgré les plaidoiries des avocats avait retenu l’usage des menottes, la séquestration et l’engagement de la prostituée sous la menace. Le procureur requiert 10 ans de prison contre celui qui voulait laver son honneur, un an de prison contre la prostituée et la relaxe contre l’étrange individu qui avait nié toutes les accusations portées contre lui. La cour délibéra et condamna le gendarme à 3 ans de prison ferme alors que ses co-accusés furent purement et simplement relaxés. Abdou K. En son devenir l’Algérianité multimillénaire… (7e partie) Par Mohamed Ghris Il y a lieu de signaler ici, que le pluralisme linguistique, contrairement à ce que pensent certains, ne constitue nullement un danger pour l’unité nationale ou la langue nationale mais présente plutôt un atout enrichissant, surtout à l’heure des mondialisations transfrontières. Ecoutons le spécialiste émérite Abderrezak Dourari, titulaire d’un doctorat d’Etat en linguistique de l’Université de Paris III Sorbonne, obtenu en 1993 et qui a déjà publié de nombreuses et remarquables études et articles scientifiques dans diverses revues nationales et étrangères sur des thèmes se rapportant à la question amazighe, à la politique linguistique de l’Etat ,à l’identité et à la culture algériennes en général, qui observe à propos du pluralisme linguistique et l’unité nationale dans le chapitre 9 de son édifiant ouvrage (« Les malaises de la société algérienne, crise de langues et crise d’identité», (Casbah Ed. Alger 2003) , ce qui suit: «(…) L’identité nationale algérienne ne peut être fondée uniquement sur la langue .Un pluralisme linguistique n’implique pas nécessairement une dislocation de l’unité nationale .L’identité algérienne, telle que tous la reconnaissent, est tridimensionnelle : berbérité – arabité – islamité. (…) La synthèse, et non pas la stratification quasigéologique, des trois dimensions historiques et culturelles, avec une histoire de lutte contre l’occupant et une intégrité territoriale forment l’algériannité d’aujourd’hui. (…) une telle perspective empêche la tentation de repli sur soi, ou l’exacerbation des traits identitaires particularistes au détriment de traits d’intégration. » Dès lors « la fameuse crise de l’identité dont on nous rebat les oreilles, nous dit Claude Lévi-Strauss, acquerrait une toute autre signification .Elle apparaîtrait comme un indice attendrissant et puéril que nos petites personnes approchent du point de ou chacune doit renoncer à se prendre pour l’essentiel » (cf. Lévi-Strauss C, 1973,- Race et histoire, Gonthier, p.21, 1987, L’identité, P.U.F, 2è éd., p.11). Ceci dit, la prise de conscience de la réalité complexe des faits ,et non leur saisie partielle partisane, encourage les milieux sociaux ouverts à la tolérance démocratique et sereine des choses, et à l'avènement d’environnements propices à cet effet, ne pourrait être possible que dans la mesure où toutes les parties prenantes de l'ensemble des paramètres culturels et identitaires en partage , puissent communiquer entre elles, dans un climat général d'entente , d'interdépendances et de complémentarités citoyennes responsables. Et ce dans un cadre national organisé qui parachèverait résolument l'institutionnalisation officielle du plurilinguisme dans toute la richesse de ses diversités linguistiques et culturelles patrimoniales et contemporaines sans exclusion aucune. Ce qui ,en Algérie, ne remettrait jamais en cause , - comme le soulignent anthropologues et linguistes avérés , - l'unité nationale , ni ne dérangerait la langue arabe officielle ( étant donné l’ extension progressive de l’idiome arabe et sa relative extension parmi les lectorats de la jeunesse algérienne , estudiantine, tout particulièrement, qui aujourd'hui, lit, écrit, et communique largement en arabe mi-littéraire mi-dialectal, comme on peut aisément le constater dans la rue, ou lors de débats improvisés, des manifestations culturelles et sportives ,etc..) Raison pour laquelle, les spécialistes les plus aguerris en matière de linguistique et communication sociale, nous assureraient , sans l'ombre d'un doute, qu'en cas d'officialisation du Tamazight et du Maghrébi dialectal populaire( Daridja) par exemple, la langue arabe , langue nationale et officielle ,nettement popularisée à la faveur de son ouverture résolue sur la Modernité et l'universalité, sera absolument loin d'être mise en péril par la coexistence concomitante d' idiomes voisins, point du tout concurrentiels mais assurément complémentaires (le cas de la Suisse , de l'Amérique, de l'Australie, du Liban, etc. est édifiant à cet égard , au vu de leurs élites et larges couches populaires multilingues usant conjointement de l'Anglais, du Français, de l'Allemand, de l' Espagnol, de l’Arabe etc. , en plus des langues vernaculaires aux idiomes pluriels polarisés dans leur ensemble par la langue généralisée courante et dominante soit de l'Anglais, de l'Allemand, du Français ,ou de l’Arabe , constituant le dénominateur commun mais ouvrable sur tous les autres référents culturels ou communiant avec tous les autres paramètres linguistiques – identitaires nationaux complémentaires- interdépendants .) Les cauchemars des risques de schismes ou des dérives de démembrements conflictuels ne sont que dans les esprits hésitants, ou de ceux exagérément anxieux des conservateurs monolingues d’un autre âge. M. G. Culture 12 u La Cité Filmarabe : «Mustapha Ben Boulaïd» au 4e Festival d'Amman Cinéma. Le film historique "Mustapha Ben Boulaïd" du réalisateur algérien Ahmed Rachedi participe au 4e Festival du film arabe d'Amman (Jordanie) prévu du 14 au 20 juillet, annoncent les organisateurs de la manifestation. Réalisé en 2008 , "Mustapha Benboulaïd" (120mn) relate le parcours d'un des chefs historiques de la révolution algérienne -premier responsable de la wilaya I (Aurès) historiquetout en donnant un éclairage sur le contexte politique d'avant le déclenchement de la guerre de l'indépendance de l'Algérie. Ce long métrage, qui sera projeté en présence du cinéaste, est programmé aux côtés de six autres films arabes, comme "C'est eux les chiens" de Hichem Lasri (Maroc), "Bastardo" du Tunisien Nejib Belkadi ou encore "Meriem" de Bassel Khatib (Syrie). Fondé en 2011 par la "Commission royale du film de Jordanie", le Festival du film arabe d'Amman constitue une occasion d'échange et de rencontres entre professionnels arabes du 7e art. Lecture : des bibliothèques encadrées à Souk Ahras Au moins 135 postes budgétaires seront ouverts "avant la fin de l’année en cours" pour l’encadrement des bibliothèques opérationnelles à travers les communes de la wilaya de Souk Ahras, a indiqué samedi le directeur de la culture, Omar Manaâ. Le personnel à recruter assurera la gestion de l’espace de lecture du chef-lieu de wilaya, ainsi que de neuf (9) bibliothèques communales réalisées dans le cadre du programme spécial de développement des Hauts plateaux, a-t-il ajouté. Ces postes sont destinés à des demandeurs d’emplois résidant dans les communes concernées, "à condition qu’ils répondent aux profils requis dont ceux de technicien supérieur en informatique, d’archiviste et de spécialiste en bibliothéconomie", a précisé M. Manaâ. Par ailleurs, et selon la même La Cité Mardi 15 juillet 2014 source, une commission ministérielle inspectera prochainement les bibliothèques réalisées dans les communes dans le cadre du Fonds commun des collectivités locales (FCCL) pour vérifier leur conformité en vue de les rattacher au secteur. La bibliothèque de wilaya qui compte une salle de lecture de 250 places pour adultes, une autre de 100 places pour enfants et une salle Internet sera ouverte avant la fin de l’année en cours, a également indiqué le directeur de la culture. Sur les neuf (9) bibliothèques réalisées au titre du programme des Hauts plateaux, trois ont été ouvertes récemment dans les communes de Taoura, de Sidi Fradj et de M’daourouch, les six autres devant l’être prochainement à Bir Bouhouche, Oum Laâdhaïm, Souk Ahras, Targalet, Safel El-Ouiden et Oued Kebrit. Mardi 15 juillet 2014 Nedroma : une ville en évolution attachée à son passé Histoire. Située à l’extrême ouest du pays, non loin de la frontière avec le Maroc et à quelque 58 km au nord-ouest de la ville de Tlemcen, Nedroma est la ville dont nombre de spécialistes récusent l’étymologie avancée par Léon l’Africain, de son vrai nom Hassan El Wazzan (1490-1550), selon laquelle Nedroma signifie « la rivale (Ned) de Rome (roma) ». a ville, avancent-ils, ne comptant aucun vestige de l’époque romaine et, surtout, n’ayant jamais atteint un développement qui aurait pu la mettre dans une situation de rivalité avec la Ville Eternelle – est, pour reprendre une expression usitée, une ville d’art et d’histoire. Tournée en direction de la mer, distante d’une vingtaine de kilomètres plus au nord, elle s’étage en pente, à une altitude variant entre 350 m et 450 m, sur le versant nord du mont Fillaoussène, qui culmine à plus de 1300 m. Quasiment au même emplacement où s’élevait, selon Al Ya’qoubi, un géographe et historien arabe qui en parle dans son ouvrage « Kitab-al-buldan », littéralement, « Le livre des pays », écrit en 889 de l’ère chrétienne, une ancienne cité berbère. Comme la montagne qui la domine, celle-ci, a-t-il écrit, s’appelait Fillaoussène ; du nom de la tribu qui occupait alors les lieux ; une tribu qui relevait, selon Ibn Khaldoun, de la branche des Koumia de la grande tribu des Beni Faten. Sans qu’il existe une datation précise à son propos, son nom actuel est mentionné pour la première fois par Abou Obeid Al Bekri (1040-1094), un géographe et historien de l’Espagne musulmane. C’était en 1068, dans sa « Description de l’Afrique septentrionale », un livre où il a consigné l’essentiel des observations qu’il a effectuées durant ses nombreux voyages à travers cet espace géographique. Selon Al Bekri, Nedroma était alors « une ville considérable entourée de murailles et possédant une rivière bordée de jardins qui produisent toute espèces de fruits », au pied de laquelle « s’étendent, (en direction du nord et de l’ouest), des plaines fertiles et des champs cultivés ». Une description qui sera confirmée, un siècle plus tard, par Al Idrissi (1100-1165), autre historien et géographe de l’Occident musulman. Comme Al Bekri, il a été subjugué par Nedroma qu’il décrivit pratiquement dans les mêmes termes : « …ville considérable, bien peuplée, ceinte de murailles et pourvue de marchés (…) (disposant) de champs ensemencés et arrosés par une rivière… » C’est, toutefois, sous le règne des Almohades, qui en évincèrent les Almoravides, et, plus particulièrement, sous celui du fondateur de la dynastie, Abdelmoumène Ben Ali (1100-1163), un « enfant du pays » : appartenant à la même tribu, il est né à Tadjra, une localité située à quelques kilomètres de Nedroma, en direction du sud-est, qu’elle connaît un essor encore plus grand. Le successeur d’Ibn Toumert, l’initiateur du mouvement almohade, y adjoindra, en effet, de nouvelles murailles et, en son point le plus élevé, une imposante citadelle (Kasbah), transformant ainsi Nedroma, composée jusque là de quatre quartiers : Béni Zid, Béni Affane, Kherba et Essouq, en une véritable place-forte. Un développement qui n’est pas allé, toutefois, sans entraîner de profonds bouleversements dans la structure de sa population : de nombreuses familles, ori- L ginaires principalement du Maroc actuel, s’y sont, en effet, installées. La ville, qui restera enserrée dans ses murailles passera, par la suite, sous la coupe des différentes dynasties qui se disputaient, alors, le contrôle du Maghreb. Elle sera, tour à tour, Abdelwadide, Mérinide, Hafçide et même, à certaines périodes, « indépendante ». Sans que cela ne se répercute sur son aspect d’ensemble. Ni, d’ailleurs, sur la nature des activités de ses habitants : Au travail de la terre et aux métiers qui lui sont liés, les nédromis s’adonnaient également au filage de la laine, à la confection des haïks et à la fabrication de poteries. Des activités qui faisaient que ceux-ci vivaient dans une certaine aisance. Ce qui est attesté, entre autres, par la reconstruction, en 1348, par la population elle-même qui avait fourni et les fonds et la main d’œuvre, du minaret, conçu par l’architecte Mohamed Al-Sissi, de la grande mosquée de la ville, datant de la période almoravide, qui trônait en son milieu ; un édifice qui constitue, aujourd’hui, le centre de la Médina - en vérité, l’ancienne ville cernée par les murailles - de Nedroma. Une aisance que participeront à maintenir les familles andalouses chassées d’Andalousie par la Reconquista, qui y apportèrent un surplus de savoir-faire dans l’agriculture et l’industrie et un raffinement plus grands dans les arts. Après la prise, en 1518, de Tlemcen par les Ottamans et le passage de toute la région sous leur contrôle, Nedroma fera l’objet, durant de nombre années, d’une lutte acerbe entre le Bey d’Oran et les Chorfas du Maroc oriental ; une lutte qui finira par être remportée par le premier. Durant cette période, la ville tomba quelque peu dans l’anonymat. Administrée par une « djemaâ », une assemblée de notables, elle réussit à préserver sa cohérence et ses activités traditionnelles tout en restant confinée dans les murailles remontant à la période almohade. Une situation, son confinement dans ses anciennes limites, qui ne subira que peu de changements durant la période coloniale. Ce n’est, en effet, selon une étude réalisée par Sidi Mohamed Trache, un universitaire qui a travaillé sur l’évolution spatiale de la Nedroma de 1990 à 2000, et les raisons à son origine, que « vers la fin du 19ème siècle et, surtout, au début du 20ème que la ville connut ses premiers débordements (au-delà des murailles existantes)» ; des débordements qui ont consisté, a-t-il précisé, en une extension, vers l’est, du quartier Kherba, en la création, au nord-est de la Médina, du quartier européen, et en l’apparition, du côté nord, de quelques lotissements autour desquels vont s’organiser, plus tard, les actuels quartiers de Nouider et Sidi Yahia. Cette extension contrôlée de la ville sera, toutefois, « accompagnée », dès la fin de la seconde guerre mondiale, par une autre, totalement anarchique, celle-là, qui consista en l’apparition, à la périphérie est et sud de la ville, du fait d’un fort exode de populations rurales appauvries, des bidonvilles de Ramla et de Sidi Abderrahmane. Un phénomène qui s’est poursuivi avec plus d’intensité durant les premières années de l’Indépendance. Ce qui a eu pour effet de provoquer, pour la première fois dans l’histoire multiséculaire de Nedroma, malgré le départ, vers d’autres villes du pays et même vers l’étranger, de beaucoup de familles de souche, un brusque et important accroissement de sa population : la ville qui comptait, à la veille de la colonisation française, une population de quelque 2500 âmes, a vu celle-ci passer à 12 155 habitants en 1966, après avoir été de 7632 en 1954. Depuis, les choses en la matière semblent être revenues à la norme : l’accroissement de la population à Nedroma s’étant fait depuis, comparativement à ce que d’autres agglomérations du pays ont connu, à un rythme relativement lent. A la fin de la décennie écoulée, la ville qui, entre-temps, a connu avec la création de nouveaux quartiers, telles, entre-autres, les cités Abdelmoumène, Dakious et Aïn Zebda, une extension sensible de son périmètre urbain, ne comptait, en effet, qu’une population de quelque 25 000 âmes. Cette absence de pression démographique ne peut toutefois occulter la situation, pour reprendre les termes de M. Sidi Mohamed Trache, « de précarité et de dégradation» qui est aujourd’hui celle de la Médina ; une situation qui exige, pour qu’elle soit redressée dans les meilleurs délais, une intervention ferme et résolue des pouvoirs publics. Il y va du prestige de Nedroma qui ne peut continuer à tourner le dos à son âme : pour beaucoup de nédromis la Médina est, en effet, l’âme de leur ville. Mohamed Amine Animation « dans la sérénité » de Constantine capitale de la culture arabe La ministre de la Culture, Nadia Labidi, a indiqué dimanche à Constantine que la confection du programme final d’animation de la manifestation "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe" se fera "dans la sérénité (à), le dernier mot devant revenir aux artistes". Chaque artiste doit "se sentir au coeur de cet évènement grandiose qui permettra de gratifier de mentions spéciales les acteurs de la scène culturelle et artistique locale", a souligné la ministre au cours d’une rencontre avec la société civile (élus locaux et artistes) pour débattre du programme préliminaire d’animation proposé. S’agissant des propositions, "la porte demeurera ouverte à tous les constantinois, et aux artistes en particu- lier, pour enrichir ce programme préliminaire élaboré sur la base des propositions émises par les gens de Constantine", a souligné Mme Labidi, appelant les artistes à "aller en rangs unis pour permettre la pleine réussite à cet évènement". Faisant part de l’importance de la communication dans la réussite de toute entreprise, la ministre a estimé "urgent" de jeter des passerelles entre les responsables et les artistes et de bannir toute exclusion. La ministre qui a longuement évoqué les événements qui secouent actuellement la bande Ghaza, en Palestine, a estimé que la ville de Constantine est "aujourd’hui investie de la noble responsabilité de promouvoir l’esprit arabo-musulman qui anime le monde arabe". "Constantine sera, à l’occasion de cette manifestation, le cœur battant de tout le monde arabe, d’où l’urgence", de se consacrer pleinement pour être à la hauteur des attentes, a ajouté la ministre. L’organisation, entre autres, de 9 festivals dont 5 internationaux, de 3 caravanes artistiques, de 13 séminaires internationaux traitant de l’histoire de Constantine, de 2 expositions dédiées à la musique andalouse et à la musique traditionnelle, d’un salon arabe du livre, de 13 expositions du patrimoine et de semaines culturelles devant regrouper 21 pays arabes et 21 autres d’Asie et d’Europe figurent parmi les grandes lignes du pro- gramme préliminaire d’animation proposé. Un programme qui comprend également la conception de 40 oeuvres théâtrales, de 3 longs métrages, d’un court métrage et de 8 films documentaires. La mise en place d’un orchestre symphonique composé de 150 artistes de tous les pays arabes, pour conférer sa pleine dimension et son plein retentissement à la musique arabo-andalouse, si prisée dans la région de Constantine, figure également parmi les propositions relevées dans le programme préliminaire d’animation. Les artistes présents à la rencontre ont notamment appelé, de leur côté, à la mise en place dÆun observatoire et à la création d’une école nationale du patrimoine. La ministre qui a appelé les organisateurs et les artistes, en particulier, à s’imprégner des expériences vécues à Alger et à Tlemcen, a appelé les Constantinois à émettre des propositions pour réaliser encore plus d’infrastructures en relation avec la vie culturelle de leur ville. Mme Labidi s’était rendue, durant la matinée, sur plusieurs chantiers ouverts pour la réalisation ou la réhabilitation d’infrastructures culturelles inscrites dans le cadre de cette manifestation. Elle a notamment inspecté le pavillon d’expositions, la salle de spectacles de la cité Zouaghi, l’action de réhabilitation de la maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa, du palais de la culture Malek-Haddad, du théâtre régional et de l’an- cien siège de la wilaya. Ces projets devant être réceptionnés avant avril 2015, date du coup d’envoi de ce grand évènement culturel, donneront une valeur ajoutée à cette ville ancestrale, a souligné la ministre qui s’est dite satisfaite de la cadence imprimée aux différents travaux. Rappelant l’engagement des hautes instances du pays de réussir cet évènement, la ministre a appelé à un statut pour la gestion de ces établissements culturels, avant même leur réception, "pour gagner du temps et permettre à leurs futurs responsables d’être plus efficaces dès l’ouverture de la manifestation "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe". u 13 Les RDV des arts et de la culture Palais de la culture Moufdi-Zakaria (Kouba, Alger) Jusqu’au 26 juillet : Exposition-vente de produits d’artisanat d’art et de décoration. Mercredi 2 juillet à 22h30 : Algérie ma liberté, spectacle du Ballet national. Théâtre de verdure Casif de Sidi Fredj (Alger) Vendredi 4 juillet à 22h30 : Gala de variétés avec cheb Wahid, Zakia Mohamed, Lazehar El Djilali, Taoues, Karim El Gang et Kader Japonais. Esplanade du Centre commercial Ardis (Pins-Maritimes, Alger) Jusqu’au 23 août : Cirque Amar. 2 séances : 22h et 00h10. Lundi 07 juillet 2014 Spectacle de chant avec : - Mehdi Mezaghrane - Rachid Challal - Hammad Ghani - Ilyan Aziz Mardi 08 juillet 2014 Spectacle théâtral : « Sin Di Yewen » Avec la Coopérative Ifehchache N Djerdjer. Mercredi 09 juillet 2014 Spectacle de chant avec : - Kamel Igman - Rachid Si Ahmed - Djafer Ait Amar - Amer Abdos Jeudi 10 juillet 2014 Spectacle théâtral : « Imoudhane » Avec le duo de Hrirouche. Vendredi 11 juillet 2014 Spectacle de chant avec : - Moh Tahir - smail kessai - Kamel Kassouri - Asli Karim Samedi 12 juillet 2014 Spectacle théâtral : «Hassane Amagad» avec l’association Talla. Dimanche 13 juillet 2014 Spectacle théâtral: « Taksnan N Massensen » Avec l’association Itran iloulla oumalou Lundi 14 juillet 2014 Spectacle théâtral : « Mhen D Wardia Am Umchiche Dugharda » avec Djamila Bouanem. Mardi 15 juillet 2014 Spectacle théâtral: «Zoudj La Tchatche» de la Troupe Hamid Ben Tayeb Mercredi 16 juillet 2014 Spectacle théâtral : «Tebib Nagh d Tbib» Avec l’association Ibturen Jeudi 17 juillet 2014 Spectacle théâtral : « Sasseya w Elhouari » Avec coopérative Afkar wa Founoune d’El Eulma –Sétif Vendredi 18 juillet 2014 Spectacle théâtral : «le retour du Titanic» Avec Krimo Arab et Said Kelas. Samedi 19 juillet 2014 Spectacle de chant avec : - Zayen - Oulhaci Malek - Belkacem Yacine Dimanche 20 juillet 2014 Spectacle théâtral : « sfu neya » avec L’association étoile filante. Lundi 21 juillet 2014 Spectacle de chant avec : - Said Bessas - Youman - Hadjaf Mouloud - Tarik Abdat Mardi 22 juillet 2014 Spectacle théâtral : « yennad jeddi » Avec la coopérative Macahu. Mercredi 23 juillet 2014 Leilat El Qadr Chant religieux avec : - La troupe de Tamgout d’Azazga - La troupe de Lakhouane Ath Yahia - Les troupes d’El Wafa et Taqwa de Draa Ben Khedda Jeudi 24 juillet 2014 Spectacle de chant avec : - Brahim Ath Ghobri - Farid Medourene - Farid Djemane - Karim Ouanes Juniors La Cité Pour toutes vos suggestions vous pouvez écrire à : [email protected] Message des anciens aux jeunes Repères. Pendant le mois sacré du ramadan, les liens familiaux se resserrent, les cœurs s’apaisent, c’est le moment propice pour que les différentes générations se retrouvent autour d’un même repas. C’est aussi l’occasion pour chacun d’entre-nous de méditer sur notre comportement envers nos anciens. Voici le message que parents et grands parents pourraient nous transmettre … « Mardi 15 juillet 2014 Page animée par Fawzia Abdelhak Citation du jour Albert Einstein Quiz islamique : Biographie du Prophète Mohamed (Paix et Salut soient sur Lui) Choisissez une réponse pour chacune des questions suivantes : a) vrai b) faux 2) À quel âge le Prophète perdit-il son grand-père ? Le temps passe et je prends de l’âge ... Je t'en prie, sois patient avec moi, essaye de me comprendre et respecte-moi dans les moments les plus difficiles ! N’oublie pas certaines valeurs que je t’ai inculquées depuis ton plus jeune âge : la bonté, la solidarité, la générosité et la patience. Si je n’arrive plus à manger seule, assis-toi près de moi et aide-moi à me nourrir ! Souviens-toi de ces heures que j'ai passées auprès de toi à t’apprendre à tenir une cuillère et à manger proprement. Si je te parle et répète les mots et les mêmes paroles milles fois, écoute-moi, tu as encore tant de choses à comprendre et à apprendre sur la vie, mon enfant ! N’oublie pas quand tu étais petit mon enfant, tu répétais sans cesse tes questions et je te répondais avec un grand cœur jusqu'à ce que tu comprennes. Si je ne marche pas assez vite dans la rue, ne t’impatiente pas, donne-moi ta main, avec amour, de la même façon que je prenais la tienne quand tu faisais tes premiers pas. Souviens-toi quand tu as appris à faire du vélo : j’étais là à tes côtés à te soutenir et t’encourager. Quand tu vois que je n’arrive pas à utiliser les nouvelles technologies, explique-moi et ne t’énerve pas en me regardant d’un air exaspéré ! Souviens-toi, c'est moi qui t'ai appris à écrire, à lire, à compter, chaque soir après ma longue journée de travail. Quand je mélange les choses, donne-moi le temps, et si je ne peux pas me souvenir, sois patient, mon enfant ! Aide-moi à passer le reste de ma vie dans la paix et la sérénité. N’oublie pas que je t’aime, mon enfant ! A. Fawzia Pourquoi la technologie Bluetooth porte-t-elle ce nom ? La technologie Bluetooth est d'origine scandinave (Suède, Norvège, Danemark, Finlande) utilisant des fréquences radios et permettant la communication sans fil sur de courtes distances entre différents appareils électroniques. Le nom de Bluetooth, signifiant « dent bleue » est la traduction de Blåtand, surnom du roi danois Harald 1er, qui vécut de 958 à 986 de notre ère. Ce surnom provient du fait que ce roi mangeait énormément d'airelle : un fruit colorant les dents et la bouche en bleu. L’entreprise scandinave a choisi le nom « Bluetooth » en hommage à leur ancien roi, qui réussit sans faire la guerre, grâce à la communication, à régler les problèmes entre les différents peuples du Nord de l’Europe qui s’unifièrent pour former la Scandinavie. Ainsi, comme l’a fait le roi, la technologie «Bluetooth », règle le problème de communication entre tous les appareils électroniques. Le logo est, lui-aussi inspiré du roi Harald de Danemark : Il représente les initiales superposées du roi H (Harald ) et B (Blatand). » Une nouvelle manière de penser est nécessaire si l'humanité veut survivre 1) Le nom «Mohammad» n’était pas courant chez les Arabes avant la naissance du Prophète : Mon enfant, u 19 a) à 6 ans b) à 7 ans c) à 8 ans d) à 10 ans 3) À quel âge le Prophète perdit-il son père ? a) Il n’était pas né b) à un an c) à 3 ans d) à 4 ans 6) A quel âge le Prophète fit-il le 2ème voyage en Syrie ? a) à 24 ans b) à 25 ans c) à 30 ans d) à 32 ans 7) Le surnom « Al Amine » dont le Prophète était célèbre avant l’Islam signifie : a) le généreux b) le courageux c) l’honnête d) le chaste 8) Laquelle des 4 femmes suivantes a vu son mari le Prophète mourir chez elle ? a) Zaynab b) Khadija c) Aïcha d) Hafsa 4) Qui a pris en charge le Prophète après la mort de sa mère ? a) son grand-père b) son oncle c) son ex-nourrice d) une personnalité religieuse 5) À quel âge le Prophète voyagea-t-il pour la première fois en Syrie ? 9) À quel âge le Prophète a-t-il reçu la première révélation ? a) 40 ans b) 42 ans c) 45 ans d) 48 ans 10) Le Prophète Mohammad (Paix et Salut soient sur Lui) est mort à : a) 63 ans a) à 10 ans b) 69 ans b) à 12 ans c) 71 ans c) à 15 ans d) 61 ans d) à 19 ans (Réponses : 1-a 2-c 3-a 4-a 5-b 6-b 7-c 8-c 9-a 10-a) Vrai ou faux ? n 1-Le coca-cola attaque l’estomac. n 2-La couleur noire ou verte des olives dépend du moment de la récolte. Réponses 1-Faux ! Le coca-cola est acide (pH de 2,5 à 3), mais la muqueuse de l’estomac résiste aux sucs gastriques qui le sont encore plus .Le jus de citron est plus acide que le coca-cola . 2-Vrai ! Les olives sont d’abord vertes, puis elles murissent en prenant une couleur violette, pour devenir noires à maturité complète. C’est donc la période de cueillette qui détermine la couleur de l’olive. Les olives sont amères et doivent être préparées pour les rendre consommables. Il existe différentes méthodes de "désamérisation", la plus simple étant de tremper les olives dans de l’eau renouvelée régulièrement. Elles sont ensuite généralement conditionnées dans une saumure (eau et sel). Le billet de Said Mekbel Chewing-gum Le commerce informel « est de la responsabilité des APC » Informel. C’est de la bouche même du président de l’UGCAA que le propos a résonné hier, rendant du coup les présidents d’APC responsables de la prolifération des nombreux marchés parallèles et du commerce sans papiers à l’initiative de jeunes inconnus des services de la direction du registre de commerce. Il est des affaires qui vous accrochent comme une boule de chewing-gum qui se colle au doigt qui veut la jeter. Ainsi cette histoire qui revient sur le tapis par journaux interposés, du démenti de l'autorité militaire à El Watan qui avait publié une information selon laquelle, à la veille de la déci¬sion de la levée de l'état de siège, elle aurait eu des contacts avec les intégristes. Comment donc à la fin, notre confrère va-t-il devoir faire pour empêcher qu'on lui accroche ce grelot ? En toute amicale confraternité, on lui fait la modeste proposition suivante : publier sans retard que l'autorité militaire n'a pas eu de contact avec l'autorité civile à la veille de la prise de décision de la levée d'état de siège. Alors que va-t-il se passer ? Accrochez-vous et suivez bien la subtilité de la manoeuvre : l'autorité militaire ne peut pas démentir. Pourquoi ? Parce que sous l'état de siège, l'autorité civile était militaire et de ce fait, si l'autorité militaire l'a rencontrée, elle n'a rencontré qu'elle-même. El Watan aura donc eu raison. CQFD. ccusation gratuite ou vérité jusque-là cachée ? La problématique de la «prolifération» des marchés parallèles notamment durant le mois de jeûne relève, selon l’Union générale des commerçants et artisans algériens), de la responsabilité des collectivités locales. D’elles et pas d’autres institutions de l’Etat même, devrions-nous conclure, les services de répression de la fraude et de l’ordre public ne sauraient rester les bras croisés face à un phénomène qui prend de l’ampleur. Hadj Tahar Boulenouar Boulenouar qui animait, hier lundi une conférence de presse sur la vente des produits alimentaires dans le marché informel, estime que «si les APC jouaient leur rôle, 80% des commerces informels auraient disparu» et de ce fait, «le nombre d’intoxications alimen- A taires aurait diminué considérablement. Et de citer le non-respect de la chaine de froid pour certains produits, le pain exposé à la poussière, les œufs, le sucre, le fromage, le chocolat, les fruits secs exposés au soleil. «Même la viande est exposée et vendue dans la rue », dit-il citant ainsi le cas de Maqtaâ Kheira où la dinde est vendue à ciel ouvert». Pour Boulanouar, «toutes ces marchandises faciles a écouler sur la voie publique car elles échappent au control. suscitent le doute et sont souvent périmées». Pire, certains commerces informels servent comme couverture à des activités suspectes tels que la vente de drogue et le blanchiment d’argent, estime le porteparole de l’UGCAA qui considère que l’écoulement des produits alimentaires via le marché informel touche «la santé publique. Pour sa part, le représentant des boulangers, Omar Amer, explique l’attrait du consommateur algérien par les produits vendus dans l’informel. «L’Algérien s’intéresse beaucoup plus aux coûts qu’à la qualité des produits à consommer». Un comportement qui dénote l’absence d’une culture de consommation chez le citoyen algérien. Il déplore aussi le fait que le pain soit vendu à même les trottoirs. «Non seulement il est exposé à la poussière mais en plus il est proposé à un prix plus élevé que celui du boulanger », dit-il. S’interrogeant sur le mobile des consommateurs qui achètent du pain vendu sur le trottoir d’autant que le prix est plus élevé, Omar Amer montrea du doigt leq boulangers qui alimentent en pain ces revendeurs. Katia K. L’Allemagne première nation européenne à arracher le trophée sur une terre sud-américaine Lire en pages 21, 22 et 23 Logements sociaux Outils pour une distribution équitable Voilà donc l'autorité militaire chocolat, l'autorité civile aussi d'ailleurs, qui ne pourra pas se vanter d'avoir été mise au parfum de la levée et être tentée de publier un démenti. Quant aux journalistes qui auront voulu s'interposer, on n'en dit rien : par les temps qui courent la famille est fragile et vulnérable. Il faut surtout penser à l'économiser. 1er octobre 1991 Mesmar J’ha Autodétermination : le Parlement des îles Canaries soutient la cause du peuple sahraoui Le Parlement des îles Canaries a affirmé son soutien, sans réserve, à la cause du Sahara Occidental et au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, a indiqué le représentant du Front Polisario dans les îles Canaries Hamdi Mansour. Dans une déclaration à l'agence de presse sahraouie (SPS) à l'issue de la visite d'une délégation du Front Polisario dans la région, dirigée par Khatri Addouh, président du Conseil national sahraoui, M. Mansour a souligné que "les sept partis représentés au Parlement des îles Particularité du Mondial 2014 Canaries soutiennent, sans réserve, la cause sahraouie et le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination". Le responsable a rappelé que des "délégations des îles Canaries effectuent des visites aux camps des réfugiés sahraouis et dans les villes occupées pour constater la situation des droits de l'homme dans ces régions". Hamdi Masour a indiqué que l'étape ayant précédé la dernière réunion du Conseil de Sécurité international a été marquée par une vaste campagne sur les droits de l'Homme. Quotidien national d’information Directeur fondateur : Fodil Mezali Boucherie sioniste à Gaza Israël a poursuivi sa campagne de répression en Cisjordanie, arrêtant 23 Palestiniens dans la nuit, dont onze députés du Hamas, selon des sources militaires israéliennes et sécuritaires palestiniennes. Lire e pages 2 et 3 logement public locatif (LPL). Aux termes de la loi, le logement public locatif ou logement social est un segment réservé aux catégories sociales défavorisées. L'attribution des logements sociaux est rigoureusement encadrée par les dispositions du décret n° 08-142 du 11 mai 2008. Ce texte définit le logement public locatif, comme "le logement financé par l'Etat ou les collectivités locales et destiné aux seules personnes dont le niveau de revenus les classe parmi les catégories sociales défavorisées et dépourvues de logement ou logeant dans des conditions précaires et/ou insalubres". Suite en page 4 Décès de la princesse du Tindi Othmani Khadidja Bali La princesse du Tindi de la région du Tassili n’Ajjer, Hadja Othmani Khadidja, mère du regretté Mbarek Othmane Bali, est décédée dimanche soir, à l’âge de 92 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris lundi de ses proches. La défunte, décédée à son domicile au quartier «TinJadhadh» à Djanet, a été inhumée lundi au cimetière «Ighoum» de la même ville. La regrettée Khadidja En raison de la persistance d'une forte demande, la distribution de logements sociaux donne souvent lieu à des troubles à l'ordre public. Face à ce sérieux défi, le gouvernement s'est assigné deux priorités: veiller à une meilleure maîtrise de la demande et assurer une plus grande équité dans la répartition. En dépit d'une réelle volonté politique et de la mobilisation d'importantes ressources financières, le rythme de construction des logements est demeuré jusque-là en deçà des besoins exprimés. La persistance d'une forte demande est particulièrement vérifiée pour le segment du Tizi-Ouzou : l’association Asaka fait vibrer la maison de jeune d'Ath Yenni Othmani est l’une des sommités de l’art Tindi de la région du Tassili n’Ajjer, et a à son actif de nombreux poèmes. Elle a écrit plusieurs chansons à son défunt fils Othmani Bali, qu’elle a accompagné dans ses tournées artistiques de par le monde ou il a représenté l’Algérie et chanté la beauté et le charme de sa région, se rappelle son petit-fils Samir Phillipon Bali. Lire en page 6 Bouira : le torchon brûle entre les citoyens de Saharidj et leur maire Lire en page 6 Bejaïa : action de soutien aux Mozabites hier à la place Saïd Mekbel Félicitations Lire en page 24 Un joli prénommé Oussama est venu égayer le foyer de Madoun Hacène de Réghaia, Alger, disputant, ainsi, les gâteries et autres caprices, à sa sœur Maria. Ses grands-parents lui souhaitent une longue vie et un prompt rétablissement à la maman. Nedroma, une ville en évolution attachée à son passé Action de soutien aux Mozabites hier à Bejaïa L’appel du collectif de soutien aux Mzabs a drainé une dizaine de personnes venu pour observer un sit-in au niveau de la placette Said Mekbel sise à proximité du siège de la wilaya de Bejaia. Les militants ont défié la chaleur en ce jour de carême pour soutenir leurs frères du Mzab et dénoncé la répression qui s’est abattu sur cette région depuis maintenant plus de six mois. « Halte à la répression », « Arrêtez le génocide au Mzab » «Nos jeunes se font assassiner au lendemain de la fête de la jeunesse et de l’indépendance » sont entre autant de slogans portés lors de ce sit-in. Nombreux sont les mozabites de Bejaia qui ont pris part à ce rassemblement et ont voulu ainsi faire entendre leurs voix et celle de Ghardaïa « On nous considère comme des sionistes sur notre propre terre, les Israéliens tuent des Arabes innocents mais les Arabes se vengent de nous, c’est injuste ! » dira Baba Ahmed, un commerçant originaire du Mzab. Pour Malek « le problème est que même l’Etat à travers ses institutions comme la Gendarmerie nationale et autres corps de sécurité ne doit pas s’avouer vaincu face aux proportions prises par le conflit ! » Pour Ahmed B, l’un des initiateurs de ce rassemblement dira que le but de cette action est de mettre plus de pression sur le pouvoir central pour qu’il revoit sa politique dans cette région, pourtant paisible, du Mzab », avant d’ajouter : « nous demeurerons mobilisés pour d’autres actions pour faire connaître le drame qui se passe à Ghardaïa ». Rahid H. de son côté est catégorique : « l’Etat est le seul responsable de ce qui se passe à Ghardaïa, désormais la balle est dans le camp du pouvoir » dira le romancier. Il faut rappeler que d’autres meetings ont eu lieu à Batna, Annaba, Sétif, Tizi-Ouzou et Alger, un autre se prépare déjà a Akbou. Les jeunes animateurs des actions de soutien à la communauté mozabite de Ghardaïa n’en démordent visiblement pas. « Tant que ces agressions ne cessent pas, nous continuerons à mobiliser les populations d’autre régions », ont-ils promis. Zidane Yacine Suite en page 4 N° 376 Mardi 15 juillet 2014 Prix 15 DA www.lacitedz.net Lire en pages 12 et 13
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