Etude n°147 du Samedi 7 Mars 2015 (Ki-Tissa - Torah

Etude n°156 du Lundi 9 Mars 2015 (Pékoudé)
Perle de Paracha : « Voici les comptes du Tabernacle » (Chémot 38, 21)
Le Midrach rapporte que les Bné Israël doutèrent de la probité de Moché concernant la gestion des offrandes apportées
pour construire le Tabernacle, et c’est pourquoi il lui fallut faire un compte-rendu détaillé. Rabbi Chlomo de Radomsk
s’étonne : les Bné Israël ne connaissaient-ils pas le mépris de Moché Rabbénou pour l’argent, mépris dont il avait fait
preuve lors de la sortie d’Egypte, après l’ouverture de la mer, en se chargeant du cercueil de Yossef alors qu’eux tous
s’étaient jetés sur le butin des Egyptiens ?
En vérité, nous répond le Sage, les Hébreux savaient pertinemment que, si l’ensemble du Tabernacle devait être érigé
avec les contributions apportées, celles qui n’auraient pas été données avec joie ne pourraient pas être utilisées dans ce
but saint. Qui sait, se demandaient-ils, si nos offrandes ont été employées pour le Tabernacle ? C’est ce doute qui les
poussa à rechercher à savoir quelles offrandes n’avaient éventuellement pas été mises à profit pour cette cause, et ils ne
furent soulagés que quand Moché leur eut prouvé que toutes sans exception avaient été agréées.
Santé selon la Torah : Le Tsaddik mange à satiété
Chlomo Hamélékh disait : « Le juste mange et est rassasié; mais le ventre des méchants n’en a jamais assez. » (Michlé
13, 25) Le Tsaddik se contente de nourriture en quantité raisonnable, car son être est essentiellement spirituel, tandis
que l’impie, pour lequel ce monde – avec toutes ses vanités – est le centre d’intérêt principal, ne sera jamais rassasié.
Cette distinction se retrouve dans l’alimentation elle-même : celle des impies correspond à une alimentation vide et
raffinée, sans aucun apport bénéfique pour le corps – bien au contraire –, le seul but recherché étant le plaisir. Dans ce
cas, on sera toujours affamé. En revanche, si l’on essaye de consommer la nourriture des Tsaddikim, avec une digestion
saine et juste, on se sentira rassasié.
Éducation : L’amabilité
En marge du verset « les dents seront toutes blanches de lait » (Béréchit 49, 12), nos Sages affirment que « celui qui
sourit à autrui est supérieur à celui qui lui offre un verre de lait ». Pourquoi donc ? Parce qu’en souriant à l’autre,
dévoilant ainsi sa dentition, on lui fait davantage de bien qu’en lui offrant à boire.
De même, lorsqu’un enfant rentre du Gan ou de l’école, il est très important de l’accueillir avec un sourire et avec joie.
Cacheroute : La cachérisation de la viande et du foie (suite)
Il est permis, même a priori, de consommer de la viande ou du foie n’ayant été grillés qu’à moitié, car le sang resté à
l’intérieur n’en était pas sorti et n’est donc pas interdit. En effet, après l’avoir grillé, le sang sortant du foie est considéré
comme du jus et non comme du sang ; aussi sa consommation est-elle permise.
Si la viande ou le foie sont encore congelés, il existe un risque que la viande ne soit grillée qu’en surface. Dans ce cas, il
faut s’assurer qu’elle soit grillée également à l’intérieur.
Lois quotidiennes : Le jeûne des premiers nés
D’après certains, les femmes premières nées devraient aussi jeûner veille de Pessa’h, mais ce n’est pas l’usage, car la
Torah n’a conféré de sainteté aux aînées filles dans aucun domaine. De ce fait, elles n’ont pas l’obligation de participer à
un Siyoum à la synagogue. Cependant, il est permis de leur apporter une part de gâteau du Siyoum et, si elles en ont la
possibilité, il est bon qu’elles aillent en personne écouter le Siyoum depuis la salle réservée aux dames.
Même dans les endroits où les femmes aînées ont l’habitude de jeûner, si elles sont enceintes ou allaitent, elles ne
doivent pas le faire.
Une femme première née souhaitant prendre sur elle ce jeûne, peut s’en acquitter en mangeant les restes d’un repas de
Siyoum.
Récit du Jour : « Il n’est rien en dehors de Lui »
Le Rav Ya’acov nous fit le récit suivant :
« Un jour, je me trouvais dans une rue de Chicago lorsque j’entendis le cri d’une femme juive dont le fils venait d’être
enlevé. Dans cette ville, les kidnappings sont monnaie courante.
« Je lui donnai aussitôt une carte sur laquelle était inscrite la Ségoula de Rabbi ’Haïm de Volojin "Ein Od Milvado" ("Il
n’est rien en dehors de Lui"), en lui suggérant de se concentrer sur le sens de cette profession de foi et de placer toute sa
confiance en Hachem. Si D. veut, son fils lui serait rendu. Elle suivit mes conseils et après une heure, on lui rendit son
fils, sans aucune demande de rançon ! »