DB Market Insights Mars 2015 Les marchés financiers : Les marchés boursiers atteignent de nouveaux sommets, portés par les banques centrales 02 Les marchés financiers : Perspectives économiques 03 Actions 04 Obligations 05 Matières premières 07 Devises 07 Focus : L’impact du « QE » sur votre portefeuille 08 Deutsche Bank AG Succursale de Bruxelles Avenue Marnix 13-15 1000 Bruxelles www.deutschebank.be 02 DB Market Insights LES MARCHÉS FINANCIERS Les marchés boursiers atteignent de nouveaux sommets, portés par les banques centrales Les tractations autour de la Grèce, la posture accommodante des banques centrales, les résultats du 4e trimestre et le rebond du pétrole ont rythmé l’évolution des marchés financiers en février. Au terme de discussions tendues, la Grèce a obtenu une rallonge de 4 mois de son plan de sauvetage existant, levant une incertitude de taille sur les marchés, à court terme du moins. Côté banques centrales, c’est surtout l’allocution de Janet Yellen face au Congrès US qui a focalisé l’attention, les marchés en retenant que la Fed avait avancé dans sa réflexion mais que son attitude resterait dictée par la teneur des données économiques à paraître. Enfin, si les résultats de sociétés ont livré leur lot de bonnes et de moins bonnes nouvelles, ils n’ont dans l’ensemble pas freiné les bonnes dispositions des marchés d’actions. Les principales régions boursières ont fini le mois de février sur une note très positive, les indices phares atteignant tantôt de nouveaux sommets, tantôt des niveaux inédits depuis plusieurs années. Sur les marchés obligataires, les taux obligataires ont évolué dans des sens opposés de part et d’autre de l’Atlantique. On notera surtout les nouveaux planchers historiques atteints par les taux en zone euro, les obligations des pays périphériques étant galvanisées par le vaste programme d’assouplissement quantitatif de la BCE. Les marchés d’actions profitent des politiques très stimulantes des banques centrales dans un contexte de faible inflation. Bien que l’environnement semble rester favorable, la très forte progression observée depuis le >Haut de la page >Sommaire début de l’année incite cependant à la prudence. C’est en particulier le cas sur le Vieux Continent. « La très forte progression observée depuis le début de l’année incite cependant à la prudence » Les mesures d’assouplissement quantitatif de la BCE (voir Focus en page 8) et l’amorce de la reprise économique en zone euro (cf. surprises positives au niveau des statistiques récentes) ont nettement amélioré le sentiment vis-à-vis de la région et favorisé une hausse des afflux d’argent vers les actions européennes. Néanmoins, les valorisations boursières sont devenues moins attractives et anticipent déjà ces éléments positifs. De plus, les risques restent présents avec un dossier grec qui n’a pas fini de faire parler de lui et un cessez-le-feu précaire entre la Russie et l’Ukraine. Nous n’anticipons pas une tendance baissière durable sur le marché mais un accès de faiblesse n’est pas à exclure et pourrait offrir des points d’entrée plus intéressants après l’impressionnant rallye récent. Dans un contexte plus volatil, les États-Unis devraient profiter de leur caractère défensif malgré une croissance bénéficiaire modeste. Sur les marchés émergents, l’Asie recueille nos faveurs. La région se distingue positivement au niveau des réformes, la baisse du pétrole depuis l’an dernier est un boost pour la plupart des pays et les taux directeurs sont orientés à la baisse. Sur les marchés obligataires, les rendements vont rester bas pendant longtemps en zone euro avec une BCE qui devrait acheter l’équivalent de près de deux fois le montant des émissions nettes d’emprunts d’État dans le cadre de son plan d’action. Pour capter du rendement, il faut sortir de la région et accepter une prise de risque supplémentaire. À ce titre, les obligations de sociétés Investment Grade en dollars sont intéressantes (surcroît de rendement, cycle haussier du dollar US). Dans un registre plus offensif, les obligations des pays émergents en devises locales restent également une piste à envisager pour peu d’être bien diversifié. * Données au 27/02/2015 03 DB Market Insights LES MARCHÉS FINANCIERS Les grandes tendances des banques centrales Le programme d’assouplissement quantitatif annoncé par la BCE a été le principal fait d’arme de ce début d’année 2015. Bien qu’attendue au tournant, la BCE a réussi la gageure de surprendre positivement les marchés. La taille du programme est plus importante que prévu, le rythme des rachats d’emprunts d’État est plus rapide qu’anticipé et la date de fin de septembre 2016 n’est pas fixée dans la pierre mais bien conditionnelle au retour de l’inflation à un niveau inférieur mais proche de 2 %. Perspectives économiques 2014 > 2015 CROISSANCE PIB (%)* De son côté, la Réserve fédérale (Fed) prépare le terrain à une première hausse de son taux directeur tout en se ménageant le plus de flexibilité possible. Le mois de juin semble rester l’option préférée mais il faudra pour cela que la Fed ait davantage d’assurance quant au fait que la faiblesse actuelle de l’inflation est passagère. États-Unis Japon Chine 2015 > 0,7 % 2014 > 0,0% 2015 > 7,0 % 2014 > 7,4 % EMEA Amérique Latine 2015 > 0,6 % 2014 > 2,2 % 2015 > 0,7 % 2014 > 0,8% Asie hors Japon 2015 > 6,4 % 2014 > 6,5% 12,5 12,4 7,5 6,0 3,7 3,2 3,5 2,7 1,6 0,6 0,8 0,4 GLOBAL 2,9 2,0 1,8 0,9 0,1 EMEA Amérique Latine Chine Asie hors Japon Japon Allemagne Zone euro États-Unis Global -0,3 2014 - 2015 TAUX D’INTÉRÊT (%)* 12,25 12,50 2,25 Brésil 0,10 0,10 Chine 0,50 0,50 Japon (BOJ) 0,25 1,00 Royaume-Uni (BOE) 0,05 0,05 États-Unis (FED) 2,75 Zone euro (BCE) 13% 12% 11% 10% 9% 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% Allemagne 2015 > 2,0% 2014 > 1,5% 2015 > 3,4 % 2014 > 2,4% INFLATION (%)* 13% 12% 11% 10% 9% 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% -1% Zone euro 2015 > 1,4% 2014 > 0,9% 2015 > 3,4 % 2014 > 3,4 % La croissance mondiale devrait s’établir à 3,4 % en 2015, la reprise des grandes régions industrialisées étant compensée par la décélération des pays émergents. Le principal motif de satisfaction est la zone euro où la reprise a accéléré et où l’Allemagne a retrouvé son rôle de locomotive. Le rythme de la croissance aux ÉtatsUnis a légèrement fléchi ces derniers mois mais il restera supérieur à 3 % cette année, la consommation privée étant soutenue par des créations d’emplois robustes et la faiblesse du pétrole. Le 2e moteur de la croissance, la Chine, devrait continuer à décélérer mais se stabiliser dans le courant de l’année. La dépréciation rapide de l’euro, la baisse du pétrole, l’amélioration des conditions de crédit et la modération de l’austérité budgétaire nous ont amené à réviser nos prévisions de croissance pour le bloc de 1 % à 1,4 % et pour l’Allemagne de 1 % à 2 %. Actuel - Fin 2015 >Haut de la page >Sommaire * Données au 27/02/2015 04 DB Market Insights TENDANCES D’INVESTISSEMENT Les grandes tendances des marchés d’actions •T rès en verve depuis le début de l’année, les marchés européens ont continué sur leur lancée, engrangeant de nouveaux gains. Ainsi, l’indice Euro Stoxx 50 a atteint fin février son plus haut niveau depuis près de 7 ans. L’indice Bel 20 a quant à lui signé une 7e semaine de hausse d’affilée et est en hausse de 13 % depuis le 1er janvier. • Ailleurs dans le monde, de nombreux marchés ont battu de nouveaux records. Les bourses britannique (Footsie 100) et japonaise (Nikkei) ont pulvérisé des records vieux de 15 ans. OutreAtlantique, l’indice S&P 500 n’en finit pas de battre des records et a dépassé les 2.100 points. • Sous le feu des projecteurs depuis plusieurs mois, les bourses d’Athènes et de Moscou auront terminé le mois écoulé sur des gains supérieurs à 20 % (non sans volatilité). Actions ACTIONS US : AVIS NEUTRE ✔ La croissance US va s’accélérer en 2015 (amélioration de l’emploi, faiblesse du prix du pétrole). ✔ Poursuite attendue de la croissance des bénéfices (à un chiffre) et des dividendes (à deux chiffres) ces deux prochaines années. ✔ Les sociétés US affichent des profits records et regorgent de cash : redistribution aux actionnaires, opérations de croissance externe. ✖ Le marché d’actions US n’est pas bon marché : rapport cours/bénéfice estimé 2015 de 17,5. ✖ La chute des prix du pétrole et la hausse du dollar pèsent sur la croissance des bénéfices du S&P 500 (+3 % en 2015). ✖ Le début probable du cycle de hausse de taux de la Fed en 2015 est une source de volatilité potentielle. ACTIONS EUROPE : AVIS NEUTRE ✔L e plan d’assouplissement quantitatif de la BCE (QE pour « quantitative easing ») a fortement amélioré les conditions de financement en zone euro. ✔R évision à la hausse des prévisions de croissance du PIB (Allemagne, chute du cours du pétrole, faiblesse de l’euro). ✔C roissance des bénéfices de 8 % attendue en 2015 : reprise mondiale, impact positif de la dépréciation de l’euro. ✖ Les valorisations boursières se sont renchéries : rapport cours/bénéfice estimé 2015 de 16,5. ✖ Risques politiques (craintes sur l’avenir de la Grèce dans la zone euro, tensions avec la Russie). ✖ Le QE de la BCE n’est pas la panacée et doit être complété des réformes structurelles. ACTIONS PAYS ÉMERGENTS : AVIS NEUTRE ✔P roactivité des autorités en Chine pour éviter un ralentissement excessif de la croissance (baisses de taux, mesures de relance ciblées). ✔P rime octroyée aux pays engagés dans des initiatives de réformes (ex. Chine, Inde, Indonésie). ✔ Valorisation attractive des marchés émergents par rapport aux marchés industrialisés : rapport cours/bénéfice estimé 2015 de 11,9. ✖ Risques liés à baisse des matières premières, à un dollar fort, à la hausse des taux US et aux problèmes de gouvernance des entreprises dans certains pays. ✖ Faiblesse du momentum de la croissance en Chine : détérioration de la situation fiscale des autorités locales, ralentissement du marché immobilier, hausse des créances douteuses. Performances des marchés d’actions* ZONE EURO ALLEMAGNE FRANCE PAYS-BAS BELGIQUE ITALIE EUROPE ROYAUME-UNI SUISSE ÉTATS-UNIS (S&P 500) ÉTATS-UNIS (NASDAQ) MSCI EMERGING MARKETS JAPON >Haut de la page >Sommaire 1 MOIS DEPUIS 1ER JANV. 2014 7,3% 6,6% 7,5% 7,4% 5,2% 8,9% 6,9% 2,9% 7,5% 5,5% 7,1% 3,0% 6,4% 14,9% 16,3% 15,9% 14,0% 13,1% 17,5% 14,5% 5,8% 0,3% 2,2% 4,8% 3,6% 7,7% 1,7% 2,7% -0,5% 5,6% 12,4% 0,2% 4,4% -2,7% 9,5% 11,4% 13,4% -4,6% 7,1% * Données au 27/02/2015 05 DB Market Insights TENDANCES D’INVESTISSEMENT Les grandes tendances des marchés d’obligations •A lors qu’ils se stabilisaient en Europe et remontaient du coté américain, les taux sont soudainement retombés suite au discours plus modéré qu’attendu de la présidente de la Fed, Janet Yellen. Ainsi, les taux déjà bas en Europe ont atteint de nouveaux planchers, le taux du Bund à 10 ans passant sous 0,30 % et le taux de l’OLO belge à 10 ans en-dessous de 0,55 % en cours de mois. •L a baisse des taux est généralisée sur l’ensemble des maturités (la courbe des taux dans son ensemble baisse). Ainsi, des taux négatifs ont été observés pour des maturités allant jusqu’à 7 ans en Allemagne ou encore 4 ans en Belgique. • La périphérie européenne a également vu ses rendements à nouveau baisser. Pour la première fois de son histoire, le taux à 10 ans portugais est descendu sous les 2 %, passant même en-dessous du taux à 10 ans américain. Obligations EMPRUNTS D’ÉTATS : AVIS NÉGATIF ✔ L’action de la BCE, des écarts de rendements (spreads) encore attractifs par rapport au Bund allemand et une base stable d’investisseurs domestiques sont des facteurs positifs pour la dette périphérique. ✔ La présence de la BCE sur le marché offre un soutien majeur aux emprunts d’État de la zone euro. ✖ Les marchés obligataires sont richement valorisés et les rendements obligataires sont excessivement faibles, voire négatifs dans les pays du cœur de la zone euro. ✖ Un taux d’endettement public très élevé et les tensions entre la Grèce et ses créanciers restent des sources de volatilité potentielles sur la dette périphérique. OBLIGATIONS DE SOCIÉTÉS : AVIS NEUTRE ✔ Fondamentaux solides des entreprises : niveaux record de cash, endettement modéré, très bonne couverture des charges d’intérêt. ✔ Une réglementation plus stricte (renforcement des fonds propres dans le cadre de Bâle 3) et la liquidité assurée par la BCE sont positives pour les obligations du secteur bancaire. ✖ Le niveau historiquement bas des rendements en Europe augmente le risque de performance négative à l’avenir. ✖ La priorité donnée par l’Europe au renflouement interne des banques en difficultés avant toute intervention des Etats (bail-in) augmente les risques pour les détenteurs de dette bancaire senior. TAUX ACTUEL À 10 ANS (%)* Pays-Bas Belgique -0,05% 0,56% 0,00% 0,37% -0,31% -0,27% Allemagne 0,01% 0,33% France -0,87% 1,81% -0,88 % 0,60% Espagne -0,17% 1,32 % -0,29% >Haut de la page >Sommaire -0,21% 0,05% Portugal -0,23% Italie -0,31% 1,32% -0,57% Variation sur 1 mois Taux à 10 ans actuel Variation depuis le 31/12/2014 * Données au 27/02/2015 06 DB Market Insights TENDANCES D’INVESTISSEMENT Performances des marchés obligataires Régions 1 mois Depuis le 01/01/2015 Emprunts d’État -1,9% 1,2% Zone euro 0,8% 3,4% Belgique 0,4% 3,8% France 0,2% 3,1% Allemagne 0,0% 2,4% Pays-Bas 0,0% 2,6% Italie 1,9% 4,7% Espagne 1,3% 3,2% Obligations de sociétés Investment Grade EUR 0,7% 1,5% High Yield EUR 1,8% 2,5% Obligations émergentes -0,6% 0,0% Niveau de clôture Variation depuis le début de l’année EURIBOR 3 Mois 0,040% -0,0380% EURIBOR 12 Mois 0,238% -0,0870% CMS (2 ans) 0,107% -0,0790% CMS (5 ans) 0,279% -0,0920% CMS (10 ans) 0,680% -0,1490% CMS (30 ans) 1,211% -0,2650% LIBOR USD 3 Mois 0,262% 0,0060% Taux d'intérêt OBLIGATIONS HIGH YIELD : AVIS NÉGATIF ✔ Les rendements des obligations spéculatives restent attractifs vu la faiblesse des taux d’intérêt. États-Unis Devises locales Obligations ✔ Impact positif attendu sur le crédit européen de l’action de la BCE. ✖ Le taux de défaut de paiement US va augmenter en 2015 suite aux intenses pressions subies par le secteur de l’énergie US. ✖ Forte volatilité probable malgré le resserrement attendu des spreads : perspective de hausse de taux de la Fed, retraits d’argent des fonds High Yield, faible liquidité de marché. ✖ Le rapport rendement-risque n’est pas attractif pour les émetteurs les plus spéculatifs. ✖ Les clauses des nouvelles émissions protègent moins bien les créanciers et la part des émissions de plus faible qualité est en hausse. OBLIGATIONS DES PAYS ÉMERGENTS : AVIS POSITIF ✔L es rendements des obligations émergentes sont bien plus attractifs que ceux proposés en Europe ou aux États-Unis. ✔L ’accélération de la croissance US est positive pour les pays émergents. ✔L es obligations émergentes en devises locales offrent un bon équilibre entre pays plus risqués, à rendement plus élevé, et pays plus stables, à rendement plus faible. ✔L a plupart des devises émergentes devraient s’apprécier contre l’euro. ✔L es fondamentaux des pays émergents au niveau agrégé sont meilleurs que lors des précédentes crises : dette plus modérée et mieux structurée, réserves de changes plus élevées, politique monétaire plus réactive ... ✖ Les pays avec des déficits courants élevés restent vulnérables à tout regain d’aversion globale pour le risque. LES TAUX OBLIGATAIRES BELGES SONT NÉGATIFS JUSQU’À UNE MATURITÉ DE 4 ANS 4% 3% 2% 1% 0% -1% 3 mois 6 mois 1 an 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 6 ans 7 ans 8 ans 9 ans 10 ans 20 ans 30 ans n Courbe des taux Belgique 27/02/2015 n Courbe des taux Belgique 28/02/2014 >Haut de la page >Sommaire * Données au 27/02/2015 DB Market Insights Matières premières 07 MATIÈRES PREMIÈRES : AVIS NÉGATIF ✔ Les métaux du groupe du platine sont soutenus par la hausse des ventes automobiles, la nécessité de réduire la pollution en Chine et le déficit structurel de l’offre sur le marché (cf. pertes de production en Afrique du Sud). ✔ Cours du pétrole soutenu à court terme par la baisse de l’activité de forage US et le recul des dépenses d’investissements des compagnies pétrolières. ✖ La stratégie de sortie de la Fed, l’accélération de la croissance US, l’appréciation du dollar US et l’absence d’inflation sont des facteurs négatifs pour l’or. ✖ Faiblesse des fondamentaux du marché pétrolier : plus gros excédent de l’offre depuis 1998, réticence de l’OPEP à diminuer ses quotas, niveau record des stocks mondiaux, demande mondiale modérée, vigueur du dollar US. LE COURS DU PÉTROLE RESTE LOIN DE SON PRÉCÉDENT SOMMET MALGRÉ SON REBOND RÉCENT 120 110 100 90 n Prix du baril de pétrole Brent (USD) 80 70 60 50 Il peut s’avérer intéressant dans sa recherche d’opportunités sur le marché de se tourner vers les devises étrangères. En effet, les rendements pour les obligations libellées en EUR sont très faibles. Vous trouverez ci-contre nos perspectives pour les principales devises disponibles sur le marché obligataire. >Haut de la page >Sommaire 25/02/2015 25/02/2014 25/02/2013 25/02/2011 25/02/2010 40 Devises PAYS DEVISES COURS ACTUEL EUR / ... VARIATION VARIATION PERSPECTIVE DEVISE DEVISE DEVISE PAR RAPPORT À SUR 3 MOIS SUR 12 MOIS L’EURO À 12 MOIS ÉTATS-UNIS USD 1,12 9,7% 18,6% CANADA CAD 1,40 1,1% 8,9% ➚ AUSTRALIE AUD 1,44 2,0% 6,9% ➙ NOUVELLE-ZÉLANDE NZD 1,48 6,9% 10,6% ➘ JAPON JPY 133,87 10,3% 4,1% ➙ ROYAUME-UNI GBP 0,73 9,2% 13,6% ➘ NORVÈGE NOK 8,59 1,4% -3,3% ➘ SUÈDE SEK 9,34 -0,3% -4,8% ➚ SUISSE CHF 1,07 12,8% 13,7% ➘ HONGRIE HUF 303,00 1,4% 3,4% ➘ POLOGNE PLN 4,15 0,4% 1,9% ➚ TURQUIE TRY 2,81 -1,6% 9,2% ➚ AFRIQUE DU SUD ZAR 13,05 5,6% 14,7% ➚ BRÉSIL BRL 3,19 -1,0% -0,2% ➚ * Données au 27/02/2015 ➚ 08 DB Market Insights Focus L’impact du Quantitative Easing « QE » sur votre portefeuille L’objectif principal de la BCE est de maintenir la stabilité des prix (garder l’inflation juste en dessous de 2 %) et indirectement de veiller au bon fonctionnement de l’économie en zone euro. Lorsque la croissance est en berne et que l’inflation passe sous son objectif, la BCE intervient en baissant ses taux d’intérêt (on dit alors qu’elle utilise des mesures conventionnelles). Cela permet aux banques d’offrir des prêts moins chers et ainsi de stimuler l’économie réelle. En conséquence, le rendement de ces obligations a diminué, entraînant une baisse généralisée des taux à moyen et long terme. Sur le marché des changes, l’euro s’est affaibli (les taux diminuant en zone euro, les investisseurs quittent en partie la région pour trouver des taux supérieurs dans d’autres devises). Sur le marché des actions, les cours ont augmenté, poussés par les premiers effets positifs sur l’activité économique et par l’expectative que les bénéfices des sociétés bénéficient d’un euro plus faible. Mais il arrive parfois que ces mesures ne suffisent pas, et les taux étant déjà au plus bas, la BCE doit trouver d’autres moyens, appelés mesures non-conventionnelles. Celui qu’elle a choisi est le QE (« Quantitative Easing » ou assouplissement quantitatif) : elle imprime des euros et achète des obligations qui sont détenues dans les portefeuilles des banques et des investisseurs institutionnels (sur le marché secondaire). Ce faisant, elle inonde le marché avec ses euros fraîchement imprimés. Les banques obtenant de grosses quantités de liquidités peuvent redistribuer cet argent sous forme de prêts et par conséquent injecter de nouveaux capitaux dans l’économie. Le but recherché de la BCE est de pousser les ménages et les sociétés à utiliser cet argent (via la consommation et les investissements) et d’indirectement affaiblir l’euro pour aider les sociétés exportatrices et donc relancer la machine économique. Ce qui, in fine, devrait faire remonter l’inflation. En pratique, la BCE va acheter pour 60 milliards d’obligations par mois à partir de >Haut de la page >Sommaire « La BCE inonde le marché avec ses euros fraîchement imprimés » mars 2015 et ce, au moins jusque septembre 2016, soit pour un montant total de 1.140 milliards d’euros. Quel a été l’impact du QE sur le portefeuille des investisseurs ? Même si nous n’en sommes encore qu’au début du QE, les investisseurs en sentent déjà les effets dans leur portefeuille, cette annonce ayant été anticipée par les marchés. Ainsi, les détenteurs d’obligations auront vu leurs titres augmenter en valeur en raison de la pression à l’achat alors que l’offre d’obligations reste constante dans le marché. Et maintenant, que dois-je faire dans mon portefeuille ? Au niveau obligataire, la pression à l’achat devrait rester bien présente, ce qui devrait maintenir le prix des obligations à un niveau élevé. Dans de nombreux cas, les rendements à échéance sont très bas voire parfois négatifs. Envisager de sécuriser alors ses bénéfices nous semble être une bonne chose, d’autant plus que le potentiel de performance de cette classe d’actif devient très limité. Au niveau des actions, suite au rallye de début d’année, nous estimons que les valorisations européennes sont devenues chères et qu’une période de consolidation n’est pas à exclure. La divergence de politique monétaire de part et d’autre de l’Atlantique devrait continuer à jouer en faveur de l’USD face à l’euro. Prudence et diversification restent de mise. * Données au 27/02/2015 09 DB Market Insights Glossaire Tapering Diminution graduelle du programme de rachats d’actifs, auquel les banques centrales peuvent faire appel pour stimuler la croissance économique. Le terme est le mieux connu dans un contexte d’assouplissement monétaire (également appelé « Quantitative Easing » de la banque centrale américaine (la Fed, Federal Reserve). Investment Grade Les titres « investment grade » représentent les obligations qui ont reçu un rating égal ou supérieur à BBB- par Standard & Poors ou un rating équivalent chez Moody’s ou Fitch. Speculative Grade Les obligations « Speculative Grade » (ou « High Yield ») sont des obligations avec une note inférieure à BBB- chez S&P (ou équivalent chez Moody’s ou Fitch) et où l’investisseur peut s’attendre à percevoir un rendement plus élevé en échange du risque substantiel que la société émettrice ne puisse à un moment donné plus faire face à ses engagements. Ces obligations présentent souvent un coupon nominal élevé, mais ce n’est pas toujours le cas. >Haut de la page Marchés émergents/marchés de croissance Les régions suivantes tombent sous l’appellation des marchés émergents : Amérique latine, Europe centrale et orientale, Moyen-Orient, Afrique et Asie (hors-Japon). Spread Différentiel entre deux taux d’intérêt. Ainsi, on évoque souvent le différentiel entre le taux sur les obligations publiques et les obligations d’entreprises, entre le taux à court terme et celui à long terme, entre le taux américain et son homologue européen… Emprunt d’État de référence Un emprunt d’état de référence est un emprunt auquel toutes les autres obligations peuvent être comparées au niveau du spread ou du rendement, par exemple. Les emprunts de référence les plus fréquemment utilisés sont les emprunts d’état américains et allemands. Indice de référence Il permet de mesurer les performances d’un fonds de placement. Les gestionnaires indiquent dans le prospectus un indice de référence (également appelé benchmark). En comparant la performance du fonds à celle d’un indice comparable, les investisseurs peuvent établir si le fonds a réalisé une performance meilleure ou moins bonne que le marché. Banque centrale Une banque centrale est une institution qui a pour missions de gérer : • La politique monétaire d’un pays ou de plusieurs pays donnés • La stabilité des prix par le contrôle du taux d’inflation • La supervision des institutions financières. La stimulation de la croissance économique peut aussi faire partie des missions d’une banque centrale, comme l’estime la Fed aux États-Unis, mais c’est loin d’être le cas de toutes les banques centrales. Fuite de capitaux Transfert d’importantes sommes d’argent d’un pays à un autre, pour éviter des bouleversements politiques ou économiques, ou échapper à une imposition sévère. >Sommaire Ces informations ne constituent pas une recherche en investissements. Elles n’ont pas été élaborées conformément aux dispositions arrêtées pour promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements, de même qu’elles ne sont soumises à aucune interdiction prohibant l’exécution de transactions avant la diffusion de la recherche en investissements. Bien que Deutsche Bank AG Succursale de Bruxelles détienne ses informations de sources fiables et de qualité, elle ne garantit pas l’exactitude de ces informations. Deutsche Bank AG Succursale de Bruxelles ne peut être tenue responsable des dommages qui résultent du fait que les informations provenant de sources fiables ne soient pas exactes ou plus à jour. Deutsche Bank AG, 12, Taunusanlage, 60325 Francfort-sur-le-Main, Allemagne, RC Francfort-sur-le-Main n° HRB 30000. Deutsche Bank AG Succursale de Bruxelles, 13-15 avenue Marnix, 1000 Bruxelles, Belgique, RPM Bruxelles, TVA BE 0418.371.094, IBAN BE03 6102 0085 7284, IHK D-H0AV-L0HOD-14. Service Clients : 078 155 150. É.R. Steve De Meester
© Copyright 2025 ExpyDoc