HORIZON NOS PRÉVISIONS POUR 2014 LE RÉGIME FISCAL BELGE DES BIENS IMMOBILIERS À L’ ÉTRANGER LES DIVIDENDES, ÉLÉMENTS INCONTOURNABLES DE TOUT PORTEFUILLE D ’ACTIONS HIVER 2014 DE PLACEMENTS SOMMAIRE ÉDITORIAL ...........................................3 STRATÉGIE ...........................................4 PRÉVISIONS 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 ÉCONOMIE INTERNATIONALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 ALLOCATION D ’ACTIFS LES DIVIDENDES, ÉLÉMENTS INCONTOURNABLES DE TOUT PORTEFEUILLE D ' ACTIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 LA SICAV D ' OBLIGATIONS DE SOCIÉTÉS PETERCAM L BONDS EUR QUALITY, PIERRE ANGULAIRE D ’ UN PORTEFEUILLE ÉQUILIBRÉ INVESTISSEMENT RESPONSABLE . . . . . 14 : L’ANALYSE DE DURABILITÉ DES PAYS . . . . 16 ESTATE PLANNING LE RÉGIME FISCAL BELGE DES BIENS IMMOBILIERS À L’ ÉTRANGER L’ ENGAGEMENT SOCIÉTAL DE PETERCAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 LE MODULE DE CONSULTATION DE PORTEFEUILLE EN LIGNE CONTACTS . . 18 . . . . . . . . 23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Les informations contenues dans le présent document ne vous sont communiquées qu'à titre informatif et ne peuvent être considérées comme un conseil en investissement. Elles ne constituent pas une offre pour l’acquisition ou la vente de valeurs mobilières. Si ces informations présentent un intérêt dans votre chef, veuillez prendre contact avec votre gestionnaire afin notamment d’en vérifier la conformité avec votre profil de risque. Les performances passées ne sont en aucun cas une indication des résultats futurs. Les informations et opinions contenues dans le présent document reflètent une situation à la date de rédaction du document et peuvent être modifiées à tout moment sans préavis. Ce document est la propriété de Petercam et ne peut en aucun cas, même partiellement, être copié, distribué ou publié, sans accord écrit et préalable de Petercam. Editeur responsable : Geoffroy d’Aspremont, Place Sainte-Gudule 19, 1000 Bruxelles. Rédaction achevée le 13 décembre 2013. Images : Shutterstock HORIZON | HIVER 2014 | 1 ÉDITORIAL Chère cliente, Cher client, En cette période de l’année, l’heure est aux bilans. 2013 aura, à n’en point douter, été une année charnière. En effet, pour la première fois depuis la crise, les scénarios extrêmes (fin de l’euro, apocalypse grecque, etc.) se sont estompés. Dans la zone euro, le pire est passé et la confiance a fait son retour dans les autres parties du monde, ce qui s’est traduit ces derniers mois par un redémarrage de l'activité économique. Comme nous l'avions prévu il y a un an, les marchés d'actions ont été les premiers à tirer parti de ce raffermissement économique et se sont, dans l'ensemble, relativement bien comportés, à commencer par les actions américaines. A l’inverse, les pays émergents ont déçu. Il est vrai, que dès les premières allusions du futur ex-président de la Fed à un possible resserrement de sa politique monétaire, les investisseurs y ont retiré massivement leurs capitaux, les rapatriant dans des contrées plus sûres. Les obligations comme les actions des marchés émergents furent ainsi mises sous pression. Par ailleurs, le regain de confiance a relégué au second plan le besoin d'une assurance contre une crise systémique, ce qui a donné lieu à une correction importante du cours de l'or. 2013 – nous y avions cru – fut donc une année où globalement l’activité économique se remit enfin à croître, entrainant les entreprises et les investisseurs dans son sillage. Elle fut, par conséquence, in fine, un bon cru boursier, principalement pour les actions. 2014 sera-t-elle l'année de la confirmation de la reprise économique ? L’embellie sur les marchés – même avec leurs inévitables soubresauts, on l’a encore vu récemment – sera-t-elle durable ? Les cours des actions n'ont-ils pas déjà trop anticipé la reprise économique ? Qu’attendre des obligations gouvernementales dans le contexte toujours d’actualité de « répression financière » d’Etats toujours surendettés ? Comment se comporteront les économies chinoise et japonaise ? Quels seront les effets du tapering* de la Fed sur la volatilité des marchés ? Vous trouverez nos prévisions, nos analyses et nos réponses à ces différentes interrogations dans plusieurs articles de cet Horizon. D’ores et déjà, ce qui est prévisible, c’est que 2014 sera une année diablement sportive. Pas uniquement au Brésil … mais aussi au niveau de l’allocation d’actifs dans les portefeuilles. A cet égard, nous vous présentons dans cette édition deux axes qui nous semblent incontournables : les actions de sociétés offrant un rendement de dividende élevé et les obligations d’entreprises. Sportive aussi politiquement avec les élections belges au mois de mai. Le feu d’artifice fiscal allumé en 2013, amplement développé dans ces colonnes tout au long de l’année, ira-t-il vers un bouquet final ? Nous en reparlerons dans d’autres éditions quand nous aurons de plus amples éclaircissements. Pour l’heure, nous détaillons le régime fiscal belge des biens immobiliers étrangers. Une brique qui peut, dans certains cas, peser lourd dans l’assiette fiscale. Enfin, une fois n’est pas coutume, nous vous donnerons quelques lignes de force concernant nos engagements sociétaux envers plusieurs associations caritatives de même qu’envers les différentes problématiques liées aux personnes dépendantes et les personnes dont les capacités de jugement peuvent être altérées. Petercam vous souhaite, à vous ainsi qu'à votre famille, une très fructueuse nouvelle année et, surtout, une bonne santé ! Bonne lecture Geoffroy d’Aspremont Associé * Réduction progressive par la Fed de son rythme d’achats d’obligations et donc de ses injections de liquidités HORIZON | HIVER 2014 | 3 STRATÉGIE MALGRÉ UNE HAUSSE DES COURS CONSIDÉRABLE ET LA VOLATILITÉ QU ’ UN POSSIBLE AJUSTEMENT DE LA POLITIQUE MONÉTAIRE AMÉRICAINE OCCASIONNE , LES ACTIONS RESTENT LE MEILLEUR MOYEN DE PROFITER DE LA POURSUITE DE LA REPRISE ÉCONOMIQUE MONDIALE . 4 STRATÉGIE Plus de cinq ans après la chute de Lehman Brothers, l'économie mondiale semble enfin avoir repris le chemin d'une vraie reprise économique. Emmenés par les Etats-Unis, les pays industrialisés se portent mieux et, malgré les défis internes, des signes d'amélioration apparaissent aussi progressivement dans les pays émergents. La reprise économique reste certes un peu hésitante mais les perspectives pour 2014 sont relativement positives. L'économie mondiale devrait enregistrer une croissance plus forte en 2014 qu'en 2013. De plus, l'inflation reste pour le moment fermement sous contrôle. Sur ce plan, on se soucierait même plutôt de la faible inflation actuelle que d’une éventuelle trop forte inflation. Dans ces circonstances, les banquiers centraux maintiennent les taux à un faible niveau. Dans un contexte d'accentuation de la croissance économique, de stabilité de l'inflation et de faiblesse des taux, les entreprises ont de quoi se réjouir. D’autant plus que, dans l'économie mondiale actuelle, les réserves de main-d'œuvre inutilisée sont considérables. Mais cette situation favorable des entreprises est connue depuis un certain temps déjà; raison pour laquelle les marchés d'actions sont à la hausse depuis quelque temps. La question qui se pose dès lors est la suivante : est-il réellement encore intéressant d'investir en actions ? En d’autres termes, la reprise n'est-elle pas déjà totalement intégrée dans les cours ? En moyenne, la hausse des cours a été relativement conforme aux indications de reprise économique et à la hausse des bénéfices des entreprises. On observe du reste aussi d'importantes disparités régionales. La question de la juste valorisation se pose dès lors surtout pour le marché américain, où les cours ont déjà clairement anticipé la reprise des bénéfices. Même s’ils sont encore loin du niveau de bulle spéculative atteint à la fin des années 90, la plupart des critères de valorisation indiquent que les actions américaines deviennent progressivement trop chères. Ceci est nettement moins le cas en Europe, où les marchés d'actions présentent toujours des valorisations bien plus intéressantes, c’est aussi le cas dans les pays émergents. Plus la reprise économique se raffermira au cours des prochains mois, plus ces marchés devraient en profiter. Les thèmes intéressants dans ce cas sont les actions cycliques de qualité – celles-ci sont restées quelque peu à la traîne ces dernières années en raison de leur accent régional ou sectoriel – et les entreprises cibles potentielles d'une acquisition, qui pourraient profiter du regain d'activité en matière de fusions et acquisitions. Dans le contexte actuel de “répression financière”* , les perspectives sont par contre moins réjouissantes pour les marchés obligataires. Les banquiers centraux maintiennent les taux à un faible niveau et visent une légère hausse de l'inflation afin de réduire la montagne de dettes actuelle, surtout dans les pays industrialisés. Il s'agit aujourd'hui d'un choix politique avoué, qui ne devrait pas changer à court terme. Cependant, ce choix politique implique aussi de facto un rendement limité pour les obligations gouvernementales classiques. Les obligations à haut rendement peuvent offrir un rendement légèrement supérieur ; mais là aussi, les attentes doivent rester modérées. Jérôme van der Bruggen Head of Investments Private Banking La question cruciale en 2014 concernera la réaction des marchés financiers lorsque la banque centrale américaine commencera à ajuster sa politique. Cet ajustement causera vraisemblablement plus de volatilité, mais la Fed a déjà montré ces derniers mois qu’elle entendait faire preuve d'une extrême prudence sur ce plan. Elle devrait dès lors tout mettre en œuvre pour limiter l'impact négatif sur les marchés. Dans ces conditions, une stratégie axée sur les actions, surtout en Europe et dans les pays émergents, et plus prudente par rapport aux obligations, est et reste le meilleur moyen de tirer parti du climat actuel. * Contexte dans lequel les Etats, en situation de surendettement, manipulent les taux d’intérêt afin de se financer à bon compte, tout en œuvrant par ailleurs pour que l’épargne des agents économiques soit orientée vers leur propre financement. HORIZON | HIVER 2014 | 5 NOS 10 PRÉVISIONS POUR 2014 COMME NOUS EN AVONS PRIS L ' HABITUDE CES DERNIÈRES ANNÉES, NOUS VOUS PROPOSONS CI - APRÈS NOS VUES POUR LES DOUZE PROCHAINS MOIS, SOUS FORME D ' UNE LISTE DE 10 PRÉVISIONS CONCRÈTES, DONT LES PRINCIPALES TENDANCES SERONT LA CONFIRMATION DE LA REPRISE ET LE CHANGEMENT DE POLITIQUE DE LA BANQUE CENTRALE AMÉRICAINE . 6 1. REPRISE FAIBLARDE DANS LA ZONE EURO 2. NOUVEAU RÉAMÉNAGEMENT DE LA DETTE GRECQUE La zone euro est sortie de récession en 2013. Une amélioration de la confiance entraînant une augmentation des dépenses et un climat international positif laissent augurer que l'économie européenne poursuivra sur la voie de la croissance en 2014. Les investissements des sociétés devraient plus particulièrement y contribuer dans la mesure où celles-ci commencent petit à petit à procéder aux investissements de remplacement précédemment postposés. Pas de quoi céder à l’euphorie pour autant vu qu’une croissance d'à peine un peu plus de 1% semble être le maximum que nous puissions espérer (et cela vaut aussi pour l'économie belge). Car même si la situation s’est clairement améliorée ces dernières années, elle porte encore les stigmates des années de crise. L'économie européenne reste ainsi loin du niveau structurel d'avant crise, le taux de chômage devrait rester élevé et les finances publiques sont toujours fragiles. La zone euro reste donc vulnérable à de nouveaux chocs, surtout lorsque l'on sait que les moyens pour les amortir sont pratiquement épuisés. De plus, la détermination des politiques à fournir de nouveaux efforts en matière de réformes structurelles et de perfectionnement du cadre institutionnel devrait plutôt fléchir en 2014. Même si la Grèce semble avoir repris le chemin d'une croissance positive, elle ne pourra juguler ni les chiffres dramatiques du chômage ni sa dette vertigineuse. Malgré un premier réaménagement, cette dette atteint aujourd'hui 176% du PIB et il y a peu de chances que les autorités grecques parviennent à la ramener à un niveau acceptable dans un délai raisonnable. Par ailleurs, l'objectif du plan de soutien international actuel est que la Grèce puisse à nouveau lever (du moins partiellement) des fonds sur les marchés des capitaux à partir de 2015. Or, cela ne sera possible qu'après un nouveau réaménagement de la dette qui, idéalement, devrait avoir lieu en 2014. La BCE a déjà prouvé sa capacité à contrôler les éventuelles répercussions d'une intervention sur le reste de la zone euro. Néanmoins, il est encore trop tôt pour fêter la fin de la crise de l'euro : les discussions interminables sur l'union bancaire pourtant promise et l'augmentation des tensions au sein de la BCE constituent les risques les plus évidents pour 2014. 3. POURSUITE DE LA REPRISE AUX ETATS - UNIS Depuis la mi-2009, la reprise de l'économie américaine s’est montrée relativement timide. Entre-temps, les problèmes à l'origine de la Grande Récession ont été progressivement résolus : le marché de l'immobilier, les finances des ménages et la situation des banques se sont normalisés. Sur base de ces fondamentaux, l'économie américaine pourrait passer la vitesse supérieure en 2014, et l’absence de hausse des impôts à l'agenda – contrairement à début 2013 – est un atout majeur. Avec un regain de confiance, une politique monétaire toujours extrêmement souple, une solidité financière des sociétés et des investissements à long terme comme le gaz de schiste, nous devrions assister à une poursuite de la reprise de la croissance économique. Le principal danger en 2014 pourrait venir d'un changement trop brutal de politique monétaire, mais la Banque centrale devrait se montrer très prudente à cet égard (cf. point 7). 4. POURSUITE DU COME - BACK JAPONAIS La nouvelle politique au Japon a fait souffler un vent remarquablement positif en 2013. Le véritable test n'aura toutefois lieu qu'en 2014. Ce ne serait en effet pas la première fois que l'économie japonaise se redresse de manière éphémère pour s’enfoncer de plus belle dans la crise. Cette fois, les responsables politiques semblent toutefois suffisamment confiants. Les “Abenomics” pourraient également donner des PRÉVISIONS 2014 résultats en 2014. L'importante dépréciation du yen stimulera les exportations, alors que les choses semblent aussi bouger progressivement sur le marché domestique. Reste à voir s'il sera possible, à long terme, de contrer totalement la dynamique démographique négative. Quoi qu'il en soit, l'année 2014 devrait nous apporter davantage de bonnes nouvelles en provenance du Japon. 5. MOUVEMENT DE RATTRAPAGE POUR LES PAYS ÉMERGENTS Les pays émergents ont déçu en 2013. Contrairement à ce qu'ils avaient montré par le passé, ils n'ont en effet pas suivi la dynamique de reprise des pays industrialisés. Les marchés financiers s’y sont par ailleurs montrés très sensibles aux fluctuations des attentes relatives à la politique de la Banque centrale américaine. Ce facteur jouera encore un rôle important en 2014. Néanmoins, les pays émergents devraient connaître un mouvement de rattrapage. Les Etats-Unis, le Japon et l'Europe représentent en effet toujours un peu plus de la moitié de l'économie mondiale et les signes d'amélioration dans ces régions laissent augurer une hausse de la demande dans les pays émergents. Une inflation relativement faible, une politique monétaire accommodante et des devises meilleur marché devraient contribuer à un mouvement de rattrapage économique dans les pays émergents. Divers problèmes domestiques spécifiques, comme une croissance excessive des crédits dans de nombreux pays émergents, empêcheront toutefois la région de renouer avec la croissance très énergique d'avant la crise de 2008-09. Cela appartient désormais au passé. 6. INFLATION TOUJOURS FAIBLE Les "pessimistes de l'inflation", qui considéraient que l'impression d'argent par les banquiers centraux allait provoquer un déraillement de l'inflation, se montrent depuis quelque temps très discrets. Il ne devrait pas en aller autrement en 2014. L'argent imprimé ne peut provoquer de l'inflation que s’il est réellement injecté dans l'économie et si celle-ci tourne normalement. Or, malgré les signes de reprise économique, ces conditions ne sont toujours pas réunies aujourd'hui. Que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe, l'économie est loin de tourner à plein régime. Le chômage reste relativement élevé dans la plupart des pays industrialisés, ce qui exclut toute pression à la hausse sur les salaires, et les perspectives pour les marchés des matières premières ne laissent pas présager de fortes hausses des prix. Dans ces conditions, l'inflation restera faible en 2014. A plus long terme, la politique monétaire accommodante sans précédent implique bien certains risques d'inflation, mais leur concertation n’est pas encore pour demain. 7. ARRÊT DES ACHATS D ' OBLIGATIONS PAR LA BANQUE CENTRALE AMÉRICAINE Depuis la chute de Lehman Brothers en septembre 2008, la Fed aura pratiquement tout fait pour relancer le moteur économique. Outre un abaissement des taux directeurs à 0%, elle a, au cours de la même période, imprimé quelque 3.000 milliards de dollars. Cela a sans doute permis d'éviter une catastrophe économique plus grande encore, mais plus l'économie se redresse, plus les risques liés à cette politique agressive – notamment le risque de nouvelles bulles et de pression inflationniste – augmentent. La Fed réduira ses achats d'obligations en 2014, mais procédera de manière très progressive afin d'éviter tout choc trop brutal sur les marchés financiers. Elle continuera par ailleurs à clamer haut et fort qu'une première hausse des taux n'est pas Bart Van Craeynest encore à l'ordre Chief Economist du jour. De quoi lui permettre de sortir très prudemment de sa politique monétaire extrêmement accommodante. 8. DE NOUVEAU UNE BONNE ANNÉE POUR LES ACTIONS , MAIS AVEC PLUS DE VOLATILITÉ Les marchés d'actions ont déjà affiché de bons résultats en 2013 et cette tendance positive devrait perdurer. Les sociétés sont en effet bien placées pour profiter de manière optimale de la reprise économique. Cela est en grande partie lié à la position de faiblesse à laquelle les travailleurs sont réduits du fait des grandes réserves de main-d'œuvre aujourd'hui disponibles dans l'économie mondiale. De plus, les sociétés peuvent aussi bénéficier de conditions de financement extrêmement favorables. Ces deux facteurs seront également de la partie en 2014, ce qui, avec la reprise, devrait se révéler favorable aux bénéfices des sociétés. Certains marchés et secteurs ont déjà nettement anticipé ces perspectives positives. Le marché américain des actions est ainsi déjà relativement cher. Il reste par contre encore de très nombreuses opportunités en Europe et dans les pays émergents. Une augmentation du nombre de fusions et acquisitions, à la faveur HORIZON | HIVER 2014 | 7 PRÉVISIONS 2014 de financements meilleur marché et d’une confiance revigorée, y contribuera. Le principal risque pour les marchés d'actions réside dans la politique monétaire de la Fed. Le retrait progressif des incitants monétaires extrêmes provoquera inévitablement une certaine volatilité sur les marchés, mais la reprise devrait malgré tout prendre le dessus. 9. RENDEMENT MODESTE POUR LES OBLIGATIONS Même si l'inflation est restée très faible au cours de l'année écoulée, les signes de reprise économique et l'attente d'un ajustement progressif de sa politique monétaire par la Banque centrale américaine ont déjà provoqué une hausse des taux dans le courant de l'année 2013. Une tendance qui devrait également se confirmer en 2014. Les banquiers centraux mettront tout en œuvre pour éviter un rebond trop brutal des taux car cela compromettrait la reprise. Le risque d'un krach obligataire reste de ce fait limité. Néanmoins, une certaine pression à la hausse sur les taux à long terme apparaît inévitable à mesure que la reprise se renforcera. Autrement dit, 2014 devrait à nouveau être une année de maigres rendements pour les obligations. Le rendement courant actuel de 2 à 3% pour les obligations gouvernementales classiques semble être le maximum que l'on puisse espérer pour le moment. Un rendement légèrement plus élevé est possible pour les obligations à haut rendement, mais il ne faut guère s'attendre à quelque chose de spectaculaire. 10.BEAUCOUP D ' ÉLECTIONS , MAIS SURTOUT BEAUCOUP DE NOUVELLES EN PROVENANCE DES PAYS ÉMERGENTS De nombreuses élections importantes seront une fois encore au programme pour 2014. Outre la 8 “mère de toutes les élections” en Belgique, le mois de mai sera aussi marqué par des élections européennes. Dans les deux cas, on peut s'attendre à des scores significatifs des partis non traditionnels. Néanmoins, ces résultats ne seront pas suffisants pour forcer un véritable changement de cap. Cela signifie que la Belgique peut se préparer à Di Rupo II, alors qu'en Europe, les partis pro-européens garderont la main. Le mois de novembre sera lui marqué par les élections intermédiaires pour le Congrès américain. Là aussi, le rapport de forces actuel devrait rester inchangé malgré les récentes difficultés des Républicains. Plus importantes seront les élections dans de nombreux pays émergents : le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Inde et l'Indonésie se rendront aux urnes. L'incertitude planant sur l'impact possible de ces élections sur la politique pourrait jouer des tours aux marchés de ces régions. NOS 10 PRÉVISIONS POUR 2013 : L'HEURE DU BILAN Comme nous en avons pris la bonne habitude, nous ne regardons pas seulement devant nous, mais évaluons aussi d’un œil critique les prévisions que nous avions formulées pour l'année écoulée. Et, avouons-le, le bulletin est mitigé. Si nous avions en effet vu juste en prédisant une poursuite de la reprise de l'économie mondiale en 2013, le déploiement régional de cette reprise s’est développé autrement. Nous avons ainsi été trop optimistes pour les pays émergents alors que l'Europe a fait un peu mieux que nous le pensions. Sur les marchés financiers, nos attentes positives pour les actions se sont vérifiées, de même que notre inquiétude par rapport au rendement des obligations. Par contre, le dollar et l'or, surtout, se sont moins bien comportés que prévu. Trois prévisions ne se sont pas matérialisées. Même si la reprise reste timide, la zone euro a renoué dès le printemps avec une croissance positive. Dans ce contexte, le chômage a encore augmenté de 440.000 unités (portant le total à 19,3 millions) dans la zone euro de janvier à fin octobre, mais notre prévision de plus de 20 millions de chômeurs ne devrait, fort heureusement, pas être atteinte cette année. La désillusion de l'année, en ce qui nous concerne, est venue des pays émergents. Même si nous étions conscients des problèmes structurels des pays émergents, nous nous attendions à ce que, comme le veut la tradition, ceux-ci suivent la dynamique de l'économie américaine. Des signaux persistants montrent ces dernières semaines que c’est ce qui est enfin en train de se produire, mais globalement, 2013 aura été une année décevante pour les pays émergents. Sur les marchés financiers, la plus grande surprise est venue de l'or qui a connu un recul de près de 30% au cours du premier semestre. Contrairement aux attentes, l'or s’est ainsi nettement moins bien comporté que les obligations gouvernementales, même si ces dernières ont confirmé notre prévision d'une année difficile pour les obligations. Trois prévisions font encore l'objet de délibérations au sein du jury. En Belgique, nous avions prévu que la dynamique politique prendrait une autre tournure. Le gouvernement Di Rupo s'est de plus en plus comporté en bloc homogène et est ainsi parvenu, contrairement à nos attentes, à relativement vite boucler le budget 2014. Cela n'a toutefois été possible qu'en troquant l'objectif d'un déficit égal à 2,15% du PIB contre un objectif bien moins ambitieux de 2,6%. Quant à la crise de l'euro, nous pensions fin 2012 que nous n'avions pas encore touché le fond. Malgré l'approche catastrophique de la crise chypriote et la fièvre des PRÉVISIONS 2014 élections en Italie et en Allemagne, la crise de l'euro n'a pas dégénéré. Une bonne chose donc, dont le crédit revient presque entièrement aux efforts de la BCE. Les causes structurelles de la crise n'ont toutefois toujours pas été éliminées, ce qui reste inquiétant. La zone euro reste sensible aux chocs asymétriques car les institutions aptes à y faire face n'existent toujours pas au niveau européen. Tant que ce ne sera pas le cas, une nouvelle crise de l'euro restera possible. Les marchés financiers ne s'en soucient guère et cela se reflète aussi sur le cours de l'euro. Au moment d'écrire ces lignes, et contrairement à nos attentes, celui-ci avait encore gagné 2% face au dollar par rapport à fin 2012. La donne pourrait encore changer d’ici à la fin de l'année dans la mesure où de plus en plus d'éléments semblent indiquer que la BCE sera contrainte, au vu des conditions économiques, de prendre des mesures. Quatre prévisions se sont vérifiées : l'économie américaine a poursuivi sa reprise, l'inflation est restée clairement sous contrôle (malgré l'impression massive d'argent par les banques centrales), le marché immobilier américain stagne et, surtout, les marchés d'actions ont poursuivi de manière convaincante sur leur lancée positive de 2012. Cette dernière prévision, surtout, fait beaucoup de bien*. L'année 2013 n'aura donc pas été un grand cru pour nos prévisions. Nous sommes curieux de voir ce que 2014 nous réservera. * Notre prévision "bonus" selon laquelle les Diables Rouges sortiraient vainqueurs de leur groupe qualificatif pour la Coupe du Monde au Brésil s'est aussi vérifiée… pour le plus grand bonheur de la plupart d’entre nous. HORIZON | HIVER 2014 | 9 ÉCONOMIE INTERNATIONALE L ' ÉCONOMIE MONDIALE , ETATS - UNIS EN TÊTE , EST EN BONNE VOIE POUR CONFIRMER SON REDRESSEMENT EN 2014 . A COURT TERME , LA PRINCIPALE QUESTION EST TOUJOURS DE SAVOIR CE QUE VA FAIRE LA B ANQUE CENTRALE AMÉRICAINE ET COMMENT LE RESTE DU MONDE VA Y RÉAGIR . LA FED DEVRAIT TRÈS PROBABLEMENT TOUT FAIRE POUR ÉVITER DE COMPROMETTRE LA REPRISE . La reprise de l'économie mondiale s'est poursuivie ces derniers mois. Malgré une certaine nervosité, surtout politique, les signaux positifs ont continué à s'accumuler. Tant les Etats-Unis que le Japon et l'Europe font route vers un renforcement de leur croissance économique. Et des signes d'amélioration sont également apparus récemment dans les pays émergents. Pendant ce temps, l'inflation reste très faible et la politique monétaire reste accommodante. Une politique monétaire qui jouera un rôle sans doute crucial au cours des prochains trimestres. Plus la reprise se confirmera, plus les banquiers centraux s’interrogeront sur le caractère tenable de la politique actuelle. A court terme, cela vaut surtout pour la Banque centrale américaine, qui commencera plus que probablement dans le courant de l'année prochaine à réduire progressivement ses incitants monétaires. Ce qui se fera sentir sur les marchés financiers et dans l'économie réelle, bien au-delà des Etats-Unis. POURSUITE DE LA REPRISE AUX ETATS-UNIS Aux Etats-Unis, Républicains et Démocrates se sont une fois encore déchirés en octobre au sujet des finances publiques et de l'indispensable relèvement du plafond de la dette. Sans ce relèvement, le gouvernement n'aurait plus été en mesure d'honorer ses factures et la faillite eut été imminente. Une solution temporaire a finalement été trouvée. Ce débat politique 10 banque centrale souhaite pourrait réapparaître début 2014, incontestablement réduire mais probablement avec moins de progressivement ses incitants force. L'attitude longtemps monétaires, mais veut aussi éviter inflexible des Républicains a en à tout prix que cela ne provoque effet été sanctionnée dans les une hausse trop brutale des taux. sondages d'opinion. Avec d'imporL'été dernier a déjà montré très tantes élections en vue en novemclairement à quel point cet exercice bre, les Républicains devraient peut être périlleux. Comme la reporter le débat politique sur reprise économique reste d'autres thèmes. En attendant, vulnérable, la Fed ne voudra pas l'économie n’a pas semblé trop se non plus prendre trop de risques soucier de ce qui se passait sur la sur ce plan. Elle procédera donc scène politique, la plupart des avec une extrême indicateurs de conprudence et fiance laissant L’ ÉCONOMIE préférera maintenir toujours apparaître EUROPÉENNE EST les incitants trop une poursuite de la SORTIE DE LA longtemps plutôt reprise économique. RÉCESSION ET LES que changer de cap Le marché de INDICATEURS AVANCÉS trop brusquement. l'immobilier, les finances des LAISSENT AUGURER UNE Elle dispose de la marge de ménages et la POURSUITE DE LA manœuvre situation dans le TIMIDE REPRISE . nécessaire pour ce secteur bancaire faire dans la mesure s'améliorent où les risques liés à une politique progressivement. Ceci devrait monétaire aussi agressive, à savoir finalement permettre à l'économie l'inflation et les bulles spéculatives, de se normaliser. L'agenda 2014 restent pour le moment limités. prévoit par ailleurs nettement Ces risques deviendront plus moins d'économies et de hausses importants à mesure que d'impôts qu'en 2013, ce qui l'économie se renforcera, mais ne donnera un coup de pouce supplédevraient pas encore jouer un rôle mentaire à l'économie. Autant important en 2014. d'éléments qui font que l'économie américaine est bien partie pour afficher, en 2014, la croissance la plus forte depuis 2005. La grande incertitude aux EtatsUnis concerne la politique monétaire au cours des prochains trimestres. Dans un contexte d’accentuation de la reprise, une politique extrêmement souple est moins recommandée. Cela a constitué un thème important ces derniers mois et le restera. La LUEURS D'ESPOIR EN EUROPE L'économie européenne est sortie de la récession et les indicateurs avancés laissent augurer une poursuite de la timide reprise. C'est une bonne nouvelle, même si tout excès d’euphorie serait prématuré. L'économie européenne tourne toujours très nettement en dessous ÉCONOMIE INTERNATIONALE de sa capacité normale et le chômage reste à des niveaux historiquement élevés. Cela s'est traduit par une inflation extrêmement faible, avec une inflation structurelle retombée à son niveau le plus bas depuis la création de l'euro. Même si la périphérie de la zone euro est confrontée à des scénarios de déflation, ce risque pour l'ensemble de la zone euro reste pour le moment limité. Le danger pourrait toutefois se révéler bien réel en cas d'éventuel nouveau choc. C'est dans ce contexte que la BCE a réagi début novembre avec une nouvelle baisse des taux directeurs. Une décision plus que bienvenue qui, même si elle ne changera vraisemblablement pas grand-chose à la dynamique économique, témoigne que la BCE s'inquiète également du faible niveau d’inflation. La BCE devrait encore prendre d'autres initiatives dans les prochains mois, surtout si la Fed ajuste progressivement sa politique monétaire. Cet ajustement aurait en effet aussi un impact sur les taux européens, ce à quoi l'économie européenne n'est certainement pas préparée. Plutôt que s’appuyer sur les décisions de la Fed, comme cela a été le cas ces dernières années, la BCE devra prendre ses propres décisions en 2014. Outre cela, il reste surtout beaucoup de pain sur la planche pour les responsables politiques européens. Même si la BCE peut (essayer d') orienter la conjoncture économique, les réformes structurelles et institutionnelles doivent venir des responsables politiques. Et à ce niveau, les progrès sont d'une lenteur pour le moins inquiétante. NOUVEAU TEST POUR LE JAPON Le Premier ministre Shinzo Abe a opéré un changement de cap politique spectaculaire au cours de sa première année de mandat. Les résultats de son “Abénomie” ont été positifs ces derniers trimestres : l'économie japonaise revit et sem- ble bien partie pour s’extirper de la déflation. Une politique qui demandera confirmation en 2014. Dans une première tentative de ramener un tant soit peu une dette publique vertigineuse sous con-trôle, le gouvernement relèvera la TVA au printemps. Une expérience déjà tentée une première fois en 1997 et qui avait hélas immédiatement tué dans l’œuf une reprise naissante. Pour éviter que cela ne se reproduise, la hausse de la TVA sera cette fois partiellement compensée par des avantages fiscaux pour les entreprises. Mais si le Japon veut réellement rompre avec plusieurs décennies de crise, les décideurs politiques devront passer à la vitesse supérieure. Reste à voir s'ils sont prêts à le faire. Les mesures énergiques qu'ils ont déjà prises laissent à ce niveau augurer le meilleur. L'ÉNIGME DES PAYS ÉMERGENTS Beaucoup de pays émergents ont été confrontés, ces derniers mois, à d'importants problèmes internes. La Chine essaie ainsi de passer à une économie davantage axée sur la demande intérieure et, dans le même temps, de contrôler les octrois de crédits. L'économie russe reste trop dépendante du pétrole. L'Inde et le Brésil sont pour leur part confrontés à une inflation trop élevée. Néanmoins, les pays émergents devraient profiter de l'accentuation de la reprise dans les pays industrialisés, comme ils l'ont du reste toujours fait par le passé. Plusieurs signaux positifs à ce sujet sont apparus récemment sur la plupart des marchés émergents. Même si les défis internes restent importants, la région pourrait bénéficier d'une reprise animée par les exportations au cours des prochains trimestres. Un retour à la croissance spectaculaire d'avant crise n'est toutefois plus à l'ordre du jour. Croissance du PIB (variation annuelle) Indicateur économique (enquête ISM) ETATS-UNIS Croissance du PIB (variation annuelle) Indicateur économique (enquête IFO) ALLEMAGNE Croissance du PIB (variation annuelle) Indicateur économique (enquête BNB) BELGIQUE Croissance du PIB (variation annuelle) CHINE Indicateur économique Découvrez nos autres analyses économiques sur https://insights.petercam.com. HORIZON | HIVER 2014 | 11 LES DIVIDENDES, ÉLÉMENTS INCONTOURNABLES DE TOUT PORTEFEUILLE D'ACTIONS TOUT LE MONDE S ’ACCORDE À DIRE QUE PETERCAM EST L’ UN DES PIONNIERS EN MATIÈRE D ' INVESTISSEMENTS DANS LES SOCIÉTÉS OFFRANT UN RENDEMENT DE DIVIDENDE ÉLEVÉ . NOUS SOMMES EN EFFET ACTIFS DANS CE SEGMENT DEPUIS PLUS D ' UNE DÉCENNIE . IL NOUS A DONC SEMBLÉ OPPORTUN DE NOUS ATTARDER UN INSTANT SUR LA THÉMATIQUE DU DIVIDENDE ET DE VOUS EXPLIQUER L’ INFLUENCE QU ’A EXERCÉ LA CHUTE DE L ' AMÉRICAIN LEHMAN BROTHERS À CE SUJET. Commençons par détailler le rôle des dividendes pour un investisseur ainsi que les raisons pour lesquelles nous accordons autant d'importance au rendement sur dividende d'une action. Beaucoup d'investisseurs en actions sous-estiment l'importance du rendement sur dividende. Celuici représente pourtant une composante importante du rendement total d'un portefeuille d'actions. Le payement par une société d’un dividende élevé peut adresser un signal fort au marché. Il représente aussi un paramètre de valorisation majeur. 12 qu'elle a peu confiance en la génération de cash ou en la solidité de son bilan. Le marché tente d’anticiper ces annonces d’abaissement ou d’arrêt imminent car une telle annonce serait immanquablement sanctionnée par le marché, expliquant ainsi les faibles performances futures d'une action. Une étude académique a ainsi montré que, dans toutes les régions du monde ou presque, le rendement annuel réel (donc corrigé de l'inflation) provenait des dividendes et de leur croissance. L'appréciation des actions n'a dans ce cas aucun impact sur une plus longue période. Le dividende représente en quelque sorte la pierre angulaire du rendement d'un portefeuille d'actions. Enfin, le rendement sur dividende représente un important paramètre de valorisation. Il s'agit d'un critère de valeur pur, non seulement en termes absolus, mais aussi en termes relatifs, c’est-à-dire par rapport aux marchés à taux fixes. D'un côté, le dividende est un paiement en cash aux actionnaires, quelque chose qu'il est relativement difficile de “manipuler” d'un point de vue comptable. Les bénéfices, par contre, peuvent être influencés de différentes manières, que ce soit en augmentant ou en diminuant les provisions ou au moyen de mesures exceptionnelles, etc. De quoi remettre en cause un tant soit peu le caractère supposé objectif du très utilisé rapport cours/bénéfice. La valeur du signal donné au marché constitue ensuite un deuxième argument important à nos yeux. En effet, si la direction d'une entreprise a confiance en l'avenir, elle fera profiter ses actionnaires de la bonne évolution des activités. Une société qui, par contre, ne paye plus de dividende ou le revoit partiellement à la baisse, fait en quelque sorte aveu D'autre part, le rendement sur dividende peut tout simplement être comparé au rendement des obligations gouvernementales ou de sociétés. Actuellement, nous nous trouvons dans une situation où le rendement des actions de nombreuses sociétés est sensiblement plus élevé que celui des obligations de sociétés et/ou gouvernementales. Or, l’histoire a montré que dans un tel climat, les marchés d'actions affichaient un rendement positif les années suivantes. Vous comprendrez donc aisément pourquoi nous sommes si favorables à ce thème. Chez Petercam, les dividendes constituent dès lors la pierre angulaire du processus d'investissement des fonds de dividende que nous gérons. Un fonds européen, un fonds américain et un fonds mondial font ainsi partie de cet univers orienté “dividende”. Nous partons du principe que chaque société dans notre portefeuille doit générer un rendement sur dividende au moins supérieur à la moyenne du marché. C’est une conséquence logique de notre raisonnement selon lequel le rendement est un bon critère de valorisation. Une société dont le rendement sur dividende est supérieur à la moyenne du marché est, pour le dire simplement, meilleur marché que le marché. Et si ce n'est pas toujours le cas, c'est là que notre expertise longue de plus d'une décennie dans le segment peut apporter une valeur ajoutée. Notre univers n'est bien sûr pas statique. Les marchés d'actions évoluent (le rendement moyen des marchés change), les sociétés augmentent ou réduisent leurs dividendes, etc. Une chose est toutefois certaine, la crise financière a profondément ALLOCATION D’ACTIFS remodelé l’univers de nos stratégies axées sur le dividende. Avant la crise, le secteur financier représentait la principale pierre angulaire pour les investisseurs en dividendes. Avant la débâcle Lehman, le secteur bancaire dans la zone euro représentait environ 24% de la totalité des dividendes versés aux actionnaires dans cette région. La crise a totalement changé la donne. Suite à la crise, les banques ont été confrontées à des problèmes de solvabilité et ont eu besoin de chaque cent pour reconstituer une base de fonds propres qui était en piteux état. Aujourd’hui, cinq ans après la chute de la banque d'investissement américaine, certaines banques éprouvent toujours des difficultés à payer un dividende en cash à leurs actionnaires et préfèrent dès lors accumuler d'indispensables capitaux. A l’heure actuelle, tous les secteurs économiques ou presque sont représentés dans notre univers “dividendes”, qui constitue le point de départ de notre analyse fondamentale. N'opter que pour les rendements les plus élevés du marché et composer un portefeuille sur cette seule base serait toutefois simpliste. Tout le défi de ce raisonnement consiste à distinguer ce que l'on appelle, dans le jargon, les “value traps” des opportunités d'investissement réellement intéressantes. Et c'est précisément dans ce domaine que Petercam peut apporter sa valeur ajoutée. Des contacts quotidiens avec les dirigeants des sociétés présentes dans notre portefeuille nous permettent d'avoir une idée précise de leur politique en matière de rémunération des actionnaires. Leur priorité va-t-elle à l'expansion et à la croissance, y a-t-il un actionnaire familial ou de référence qui oriente la politique de rémunération des actionnaires, comment se comporte la direction face à des problèmes temporaires ou récurrents de cash-flow ? Voilà quelques questions, parmi tant d'autres, que nous abordons lors de nos contacts avec les dirigeants des sociétés. Mais cela ne s'arrête bien évidemment pas là. Nos recherches ont en effet pour objectif premier de trouver des actions à la valorisation intéressante car nous sommes rarement disposés à payer un prix élevé pour une croissance future potentielle. Dans ce processus, nous utilisons les modèles de dividende développés en interne et affinés au fil des années mais comptons aussi sur l'apport de nos équipes d'analystes, tant actions que d'obligations. Outre l'aspect valorisation, l'accent repose aussi toujours sur la continuité et le caractère réaliste du dividende, la perspective d’une augmentation à l’avenir n’étant bien entendu pas non plus pour nous déplaire. Pour ne citer qu’un exemple, le rendement sur dividende attendu du portefeuille européen est ainsi de 4,6%, contre 3,6% pour le rendement moyen du marché européen. En investissant dans un ou plusieurs fonds de dividende de Petercam, vous profiterez de la tendance sur les marchés d'actions tandis que nous surveillerons, pour vous, la qualité et le rendement sur dividende. Cela nous amène au positionnement actuel du portefeuille de nos fonds de dividende. Contrairement à ce que beaucoup d'investisseurs pensent, notre portefeuille n'est pas uniquement composé de sociétés de services aux collectivités, de laboratoires pharmaceutiques ou d'opérateurs télécoms. Nous nous faisons fort de proposer à nos investisseurs un portefeuille diversifié exposé à la quasi-totalité des différents secteurs économiques. Notre objectif principal reste de constituer un portefeuille d'actions affichant une volatilité inférieure à celle des indices d'actions les plus connus. Une sorte de portefeuille d'actions défensif qui fait profiter les investisseurs des marchés haussiers, tout en offrant une certaine protection en période de volatilité accrue. Le tout avec un rendement sur dividende supérieur à la moyenne. HORIZON | HIVER 2014 | 13 LA SICAV D'OBLIGATIONS DE SOCIÉTÉS PETERCAM L BONDS EUR QUALITY, PIERRE ANGULAIRE D’UN PORTEFEUILLE ÉQUILIBRÉ PETERCAM L BONDS EUR QUALITY EST UN COMPARTIMENT DE PETERCAM L FUND, UN ORGANISME DE PLACEMENT COLLECTIF EN VALEURS MOBILIÈRES (OPCVM ) CONSTITUÉ SOUS FORME DE SOCIÉTÉ ANONYME À CAPITAL VARIABLE DE DROIT LUXEMBOURGEOIS. Ce compartiment investit principalement dans instruments obligataires libellés en euro et émis par des entreprises bénéficiant d’une notation ‘investment grade’ (correspondant au moins à BBB/Baa3 selon l’échelle des agences de notation S&P/Moody’s). Petercam S.A., société faîtière du Groupe Petercam en charge notamment des activités de gestion privée en Belgique, est un des distributeurs de ce fonds. Fin octobre 2013, le compartiment de la sicav Petercam L Bonds EUR Quality affichait 678 millions d'euros sous gestion. Pour parler de façon la plus objective de ce compartiment, il nous a semblé à la fois intéressant et original de partir d'une analyse SWOT(1) classique. FORCES La gestion quotidienne est assurée par une équipe expérimentée de spécialistes en analyse des obligations de sociétés, en suivi des facteurs de risque et en ajustement au quotidien des investissements dans le compartiment. En sachant que sur de longues périodes (10-20 ans), les sicav d'obligations retirent pas moins de 90% de leurs revenus des coupons et à peine 10% de l'appréciation du capital, il est extrêmement important de maintenir une diversification saine en toutes circonstances. La sélection des instruments se fait sur la base d'un dossier dans lequel, outre le profil financier, le gestionnaire analyse aussi les éléments positifs et négatifs du profil d'activité (solidité de la franchise). Le gestionnaire s'interroge chaque jour sur “ce qui pourrait poser problème”, plutôt que sur “comment encore gagner rapidement un euro supplémentaire”. FAIBLESSES La faiblesse peut, pour certains investisseurs, être une force. Les investisseurs peuvent ainsi entrer et sortir chaque jour du compartiment. Si les investisseurs décident au même moment de vendre, le gestionnaire se voit alors contraint de vendre des obligations à des moments moins favorables. Ces moments se caractérisent le plus souvent par beaucoup de stress et d'incertitudes et constituent alors souvent des signaux d'achat plutôt que de vente. MENACES La société de l'information dans laquelle nous vivons peut nous exposer à une avalanche d'avis et opinions divers. Dans le secteur financier, de nombreux observateurs se sentent souvent obligés d'y aller de leur avis sur la valorisation des actifs financiers, une tendance qui pourrait accentuer la volatilité de la classe d'actifs toujours plus importante que représentent les obligations de sociétés européennes. De même, les investisseurs ont, ces trois dernières années, assisté au succès des obligations de sociétés dont le rendement annuel moyen a dépassé 5% sur la période et commencent à considérer les sicav d'obligations comme des véhicules susceptibles de faire fructifier sensiblement leur capital. Cette attente n’est toutefois pas conforme à la réalité et pareille vision pourrait valoir bien des déceptions. Or, comme chacun le sait, les déceptions constituent rarement un bon fil incitant au moment de prendre des décisions au contraire du réalisme. La réalité est que les taux à court terme resteront faibles au cours des prochaines années et que les taux sur les obligations (1) Le terme SWOT employé dans l'expression analyse SWOT ou matrice SWOT est un acronyme dérivé de l'anglais pour Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités), Threats (menaces). 14 ALLOCATION D’ACTIFS gouvernementales à long terme ne pèseront pas bien lourd face à une pression inflationniste à long terme. Les obligations de sociétés devraient mieux s’en sortir. Autrement dit, la menace pourrait bien être une opportunité. OPPORTUNITÉS Au cours de l’année écoulée, le gestionnaire a privilégié une surpondération des sociétés affichant une grande solvabilité et a évité dans une large mesure les pays de la périphérie européenne. L’univers d’investissement du fonds affiche une offre limitée dans la mesure où les sociétés qui présentent des bilans sains sont elles-mêmes en moyenne relativement limitées. Or, les investisseurs préfèrent la transparence et la stabilité du profil de dette des sociétés aux dépens des entités gouvernementales; ce qui pourrait encore réduire la prime de risque de crédit et soutenir ainsi l'appréciation de capital pour l'investisseur. En utilisant Petercam L Bonds EUR Quality comme fondement et pierre angulaire d'un portefeuille équilibré(2) , les revenus (coupons) devraient, avec le temps, augmenter la valeur d'inventaire(3). Chaque membre de l'équipe de gestion veille et contribue chaque jour à l'application cohérente de son approche active des investissements. Le lecteur est invité à lire ses commentaires mensuels où elle revient en toute transparence sur le positionnement du compartiment dans les bons comme les mauvais jours. Commissions et frais non récurrents à charge de l’investisseur & Investissement Minimum Commercialisation Investissement minimum Entrée Sortie Max. 3% - 0,001 action N/A 1% (Max. 1.500 EUR) si part(s) de capitalisation Taxe boursière Précompte mobilier belge (sur plus-value ou dividende) 25% Le lecteur est invité à lire le prospectus, les informations clés pour l’investisseur (KIID) ainsi que les rapports périodiques de la SICAV (rapport annuel et, le cas échéant, rapport semestriel subséquent) et à prendre conseil auprès de spécialistes compétents avant de décider d’investir dans ce produit. Une copie de ces documents peut être obtenue, sans frais, sur simple demande adressée au siège social de la SICAV (Allée Scheffer 5, L-2520 Luxembourg, Grand-Duché de Luxembourg) ou auprès de Petercam S.A. (Place Sainte Gudule 19, B-1000 Bruxelles, Belgique), distributeur et service financier de la SICAV en Belgique. Ces documents (établis en français, néerlandais, anglais, allemand, italien et espagnol) ainsi que de plus amples informations sur ce produit (en ce compris, notamment, la valeur des parts (VNI) du compartiment ainsi que les frais récurrents à charge du compartiment) sont par ailleurs disponibles sur le site web des fonds Petercam : https://funds.petercam.com (onglets ‘Publications’, ‘Information légales/fiscales’ et ‘Frais & Codes’). La VNI des compartiments est également disponible sur le site de BeAMA : http://permafiles.beama.be/NAVpub_fr.pdf. (2) Avertissement : Le présent article ne constitue pas un conseil en investissement. Il ne tient pas compte du profil, de la situation financière, de l’expérience, des connaissances ou des objectifs d’investissement propres à chacun des lecteurs de ce document. (3) Avertissement : Tout investissement étant par nature risqué, le rendement de ce produit est aléatoire. Ces revenus (coupons) ne sont en aucun cas garantis ; ils peuvent fluctuer et influencer, à la hausse ou à la baisse, la valeur nette d’inventaire. HORIZON | HIVER 2014 | 15 ANALYSE DE DURABILITÉ DES PAYS, UNE RÉELLE VALEUR AJOUTÉE EN MARS DERNIER , PETERCAM INNOVAIT AVEC LE LANCEMENT D ’ UNE STRATÉGIE D ’ INVESTISSEMENT VISANT LES DETTES SOUVERAINES ÉMERGENTES INTÉGRANT UN FILTRE DE DURABILITÉ DES PAYS. SI LES STRATÉGIES EN DETTE SOUVERAINE ÉMERGENTE ONT FOISONNÉ MI - 2012 , DÉBUT 2013 SOUS LA PRESSION DES INVESTISSEURS À LA RECHERCHE DE RENDEMENT, PEU D ’ ENTRE ELLES FAISAIENT USAGE D ’ UN FILTRE DE DURABILITÉ DES PAYS EN AMONT DU PROCESSUS D ’ INVESTISSEMENT. On le sait, la durabilité et l’investissement responsable – une préoccupation croissante des investisseurs et de Petercam – ne sont pas incompatibles avec la recherche de rendement et les marchés émergents. Bien au contraire. L’analyse de durabilité d’un pays apporte une réelle valeur ajoutée à la compréhension globale des enjeux auxquels doit faire face ce pays, ainsi qu’aux conséquences directes et indirectes de ceux-ci sur sa capacité à rembourser ses dettes. Régulièrement, les notions de durabilité (sustainability) ou d’investissement responsable sont assimilées à des notions d’investissement éthique, parfois même associées à des appartenances religieuses ou culturelles, reliquats des origines des fonds socialement responsables. Or, il y a lieu de démystifier l’investissement responsable et durable. La portée de l’analyse de durabilité, incluant des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dépasse la notion d’investissement “éthique”. Cette analyse vient compléter les analyses financières traditionnelles en se focalisant notamment sur des enjeux à moyen et long terme qui ne sont pas nécessairement couverts par la note de crédit à court terme donnée par les agences de notation. Fort de son expérience d’analyse de durabilité des Etats membres de 16 l’OCDE initiée en 2007, Petercam s’est attelée au développement d’un modèle similaire pour les marchés émergents. En l’absence de définition universelle de la durabilité d’un pays, notre modèle repose sur 5 piliers principaux : • transparence et valeurs démocratiques, • éducation, • environnement, • population, soins de santé et répartition des richesses, • économie. Ces cinq piliers mettent l’accent sur les points-clés pouvant avoir un impact économique et financier décisif sur un pays, et dès lors influencer la performance à long terme, et donc la solvabilité de ce pays. Animée d’un souci constant de pertinence et d’adéquation de ce modèle par rapport à ce type de marché, Petercam a, d’une part, élargi l’univers couvert et, d’autre part, affiné son modèle. 1. ELARGISSEMENT DE L’UNIVERS ÉTUDIÉ : 12 NOUVEAUX PAYS Douze nouveaux pays ont été inclus afin de refléter les nouvelles opportunités du marché obligataire souverain (devises et papier), à savoir : Aruba, Bolivie, Congo (Brazzaville), Malawi, Mozambique, Paraguay, Rwanda, Sud Soudan, Soudan, Togo, Ouganda et Zimbabwe. Avec la couverture des 34 pays membres de l’OCDE et de 84 pays émergents, Petercam peut se targuer d’une couverture mondiale des pays émetteurs de dettes. 2. THOMAS BAULER (ULB) ET IVES HUP (PETERCAM) : NOUVEAUX EXPERTS AU SEIN DU CONSEIL SCIENTIFIQUE Avec une telle diversité des profils des pays couverts, il était opportun d’élargir les connaissances et les expertises de notre conseil scientifique de durabilité “pays” (FISAB - Fixed Income SRI Advisory Board), responsable de la composition du modèle de durabilité. Celui-ci s’est donc adjoint les services d’une part de Thomas Bauler, détenteur de la Chaire ‘Environnement & Economie’ à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) est spécialisé en économie et gouvernance écologique dans les politiques environnementales. Il est également affilié à la Société Européenne pour les Economies Ecologiques. Et d’autre part d’Ives Hup, responsable du développement des marchés institutionnels français et italien chez Petercam, membre actif du Forum d’Investissement Responsable (FIR) en France. Il fait montre d’une expérience appréciable du point du vue des investisseurs institutionnels. INVESTISSEMENT RESPONSABLE 3. AFFINEMENT DU MODÈLE Dans le cadre de l’univers émergent, deux critères importants d’instabilité potentielle d’un pays ont été ajoutés : le taux de pauvreté et l’indice global de la faim. De plus, la répartition des poids a été révisée pour insister sur des points-clés comme le climat de sécurité d’un pays et la dynamique des progrès affichés au cours des trois dernières années. 4. LA DURABILITÉ D’UN PAYS : UN EXERCICE QUI APPORTE DE LA VALEUR Une analyse claire et complète de la soutenabilité d’un Etat apporte une réelle valeur ajoutée à la construction d’un portefeuille d’investissement, au-delà des valeurs idéologiques qu’elle pourrait véhiculer. Il s’agit d’établir une cartographie complète des risques et opportunités liés à un pays. Si la stratégie d’investissement en dettes émergentes dites ‘durables’ est somme toute récente (mars 2013), elle n’en a pas moins été témoin d’une crise importante des devises émergentes et a montré une volatilité relativement importante. En effet, en mai dernier, après l’annonce par le Président de la Fed, Ben Bernanke, d’un éventuel abandon progressif de la politique monétaire accommodante alors en vigueur et la publication de données macro-économiques décevantes en Chine témoignant d’un ralentissement de la croissance, les taux américains ont fortement monté et ont ce faisant pesé sur la prime de risque des devises émergentes, d’abord des marchés latino-américains, ensuite rapidement suivis par les marchés asiatiques. La performance de l’indice de référence JP Morgan de la dette souveraine en devise locale montre cette correction importante amorcée mi-mai. Or, grâce à un classement de durabilité emmené principalement par les pays d’Europe Centrale tels que la Pologne, la Hongrie ou la Roumanie, le portefeuille investi a pu compter sur une source de stabilité afin de traverser au mieux cette période mouvementée. En effet, à la différence d’indices de référence typiques tels que le JP Morgan, le portefeuille a tendance à être plus exposé à cette partie du monde qu’à l’Amérique Latine ou l’Asie. De plus, le classement de durabilité tend à considérer des investissements dans des pays ILLUSTRATION DE LA CRISE DES DEVISES ÉMERGENTES : CHUTE DES OBLIGATIONS SOUVERAINES ÉMERGENTES POUR L’ INVESTISSEUR EN EURO JPMorgan GBI-EM Global Diversified LA SURPERFORMANCE DU MARCHÉ OBLIGATAIRE SOUVERAIN POLONAIS PAR RAPPORT AU MARCHÉ SUD AFRICAIN . MEILLEUR INVESTISSEMENT CES 12 DERNIERS MOIS POUR L’ INVESTISSEUR EN EURO traditionnellement moins suivis. Le filtre de durabilité des pays, appliqué en amont, a donc fourni une protection certaine au portefeuille en l’exposant à des pays moins volatils et plus stables. La meilleure résistance de l’Europe Centrale à la récente crise des devises - Performance 1 an en euro du marché souverain Afrique du Sud versus Pologne Pologne Afrique du Sud basée sur la recherche d’une performance contrôlée. En effet, disposer d’une vue d’ensemble des risques et opportunités d’un pays est une source d’information majeure afin de juger de l’opportunité tant des opérations des sociétés vis-à-vis de leurs marchés cibles que des projets d’un Etat et d’ainsi mieux mesurer la pertinence d’un investissement financier. Aujourd’hui, Petercam peut se targuer de couvrir, en matière de recherche extra-financière, tous les pays accessibles à l’investisseur. C’est un argument de poids en faveur de sa gestion de conviction, HORIZON | HIVER 2014 | 17 LE RÉGIME FISCAL BELGE DES BIENS IMMOBILIERS ÉTRANGERS LES BELGES, DIT- ON , ONT UNE BRIQUE DANS LE VENTRE . DÈS QU ' ILS LE PEUVENT, ILS ACHÈTENT OU CONSTRUISENT DES APPARTEMENTS OU MAISONS. CETTE PASSION DE L ' IMMOBILIER N ' EST PAS LIMITÉE AU TERRITOIRE BELGE , ELLE S ' ÉTEND ÉGALEMENT AUX BIENS IMMOBILIERS SITUÉS À L ' ÉTRANGER . CERTES, LES MOTIVATIONS SONT SOUVENT DIFFÉRENTES : L ' ACQUISITION À L ' ÉTRANGER N ' EST PAS LIÉE AU DÉSIR D ' Y ÉTABLIR UN DOMICILE FAMILIAL OU MOTIVÉE PAR UN SOUCI D ' INVESTISSEMENT ; ELLE VISE LE PLUS SOUVENT À DISPOSER D ' UNE SECONDE RÉSIDENCE D ' AGRÉMENT. Quelles sont les conséquences fiscales belges d'une telle acquisition à l'étranger ? Il faut à ce titre distinguer l'impôt des personnes physiques des droits de succession. IMPÔT DES PERSONNES PHYSIQUES Tout contribuable résidant en Belgique est imposé sur l'ensemble de ses revenus, qu'ils soient de source belge ou étrangère. Les revenus immobiliers ne font pas exception à cette règle : les revenus immobiliers étrangers, réels ou fictifs (par exemple le revenu cadastral), doivent être déclarés et sont potentiellement imposables en Belgique. Le problème est que le fisc étranger va aussi imposer ces mêmes revenus immobiliers. En effet, de manière quasi-universelle, les revenus immobiliers sont imposables dans le pays où l'immeuble est situé. Les revenus d'un même bien pourraient donc être imposés deux fois : dans le pays où le bien est situé et dans le pays où le propriétaire du bien est résident. C'est la raison pour laquelle les conventions internationales que la Belgique a conclues tentent d'éviter cette double imposition. Le système mis en place est, en substance, assez simple : les revenus (réels ou fictifs) du bien 18 immobilier étranger sont exclusivement imposables dans l'Etat où le bien est situé mais la Belgique peut tenir compte de ces revenus imposables pour déterminer le taux d'impôt moyen applicable aux revenus de source belge recueillis par notre contribuable. Un exemple fera mieux comprendre le mécanisme. Imaginons un contribuable résidant en Belgique qui est propriétaire d'une maison utilisée à des fins privées dans le sud de la France. Ce contribuable perçoit une rémunération annuelle imposable de 100.000 € en Belgique et la valeur locative française, que l’on pourrait comparer à notre revenu cadastral, est de 10.000 €. En France, le contribuable devra s’acquitter de la taxe d’habitation ainsi que de la taxe foncière pour un montant de, par exemple, 2.500 €. Ce contribuable devra alors déclarer en Belgique les 100.000 € de rémunération belge et le revenu immobilier français, net d'impôt français, soit 7.500 €. Il déclarera donc en Belgique un revenu de 107.500 €, sur lequel l'administration belge va calculer un taux moyen d'imposition. Imaginons que ce taux soit de 45% ; on appliquera alors ce taux moyen de 45% aux revenus imposables de source belge, soit les 100.000 € de rémunération, et le revenu immobilier français ne sera pas imposé en Belgique. Si le contribuable n'avait pas eu de revenu immobilier étranger, le taux moyen d'imposition ne se serait peut-être élevé qu'à 44,5%. L'impact est donc souvent minime. En conclusion, la double imposition des revenus immobiliers étrangers est quasiment entièrement évitée sous la réserve de la progressivité des taux d'impôt expliquée cidessus. Notons toutefois que ce régime n'est applicable qu'aux biens immobiliers situés dans des pays avec lesquels la Belgique a conclu une convention internationale préventive de double imposition (la Belgique a conclu une centaine de conventions de ce type). Si un contribuable résident belge détient un bien immobilier dans un pays sans convention (par exemple à Monaco), il devra s’attendre à une imposition de 50% du revenu étranger (réel ou fictif) en Belgique. Quant à la plus-value réalisée lors de la vente de l’immeuble, le même principe s’applique. Il appartient au pays où l’immeuble est situé d’imposer la plus-value tandis que l’Etat du domicile du vendeur l’exonère ensuite sous réserve de progressivité. Par plus-value réalisée on entend, en général, la différence entre les prix de vente et d’acquisition. Toutefois, en Belgique, la plus-value ne devra plus être déclarée dans la déclaration à l’IPP. La législation belge oblige seulement à déclarer, lorsque certaines conditions sont remplies, les plus-values réalisées sur des immeubles situés en ESTATE PLANNING Belgique. Il n’y a qu’une seule exception : en cas de plus-value qui résulte d’une opération spéculative. Il est donc intéressant de savoir si les plus-values sont ou non imposables dans le chef d’un nonrésident. Ci-dessous, vous trouverez un aperçu partiel de la situation actuelle, selon le pays où l’immeuble se situe et, en l’occurrence, à quel taux d’imposition. DROITS DE SUCCESSION La problématique est identique à l'impôt des personnes physiques mais la solution est différente. Les droits de succession sont applicables sur l'ensemble du patrimoine d'un "de cujus" ayant eu son dernier domicile en Belgique. Les biens immobiliers étrangers sont donc soumis aux droits de succession en Belgique. Mais ils sont également soumis aux droits de succession dans l'Etat où ils sont situés : c'est une règle universelle, identique à celle mentionnée cidessus pour les revenus de biens immobiliers. Belgique. Les droits de succession belges s'appliqueront alors pleinement sur la valeur du bien immobilier situé dans le Valais. Il est donc important de planifier le transfert du bien immobilier étranger. Pour ce faire, le propriétaire donnera généralement le bien étranger, en pleine ou en nuepropriété, à ses héritiers. Cette donation sera soumise aux formalités locales et aux impôts de l'Etat concerné ; le ministère d'un notaire étranger sera en outre généralement requis. Au niveau fiscal belge, cette donation à l'étranger n'entraînera aucune imposition en Belgique. En effet, la donation ne doit pas être enregistrée dans notre pays, et surtout, le délai de survie de trois ans n'est pas applicable pour les donations de biens immobiliers étrangers. En conséquence, dès qu'une personne a donné un bien immobilier devant notaire étranger, ce bien n'est plus soumis aux droits de succession belges en cas de décès. DIRECTIVE EUROPÉENNE Il importe de bien respecter les obligations fiscales belges pour les biens immobiliers détenus à l'étranger car on ne pourra désormais plus "tabler" sur un manque d'information du fisc belge. En effet, une directive européenne sur la coopération administrative dans le domaine fiscal vient d'être transposée dans une loi du 17 août 2013, publiée au Moniteur belge du 5 septembre. Cette directive prévoit notamment l'échange automatique d'informations sur 5 types de revenus et/ou de biens ; les biens et revenus immobiliers sont concernés par cet échange automatique d'information. Et l'échange d'information sera d'autant plus large que la directive contient une clause de la nation la plus favorisée permettant l'extension de cet échange à d'autres pays. Plus question donc d'ignorer ou de faire l'impasse sur les biens immobiliers étrangers : c'est un autre aspect de la transparence des patrimoines. La double imposition ne va toutefois pas être éliminée de façon aussi radicale que ci-dessus. En fait, les droits de succession seront perçus à l'étranger et la valeur du bien immobilier étranger devra être déclarée dans la déclaration de succession en Belgique, mais ces droits de succession belges seront, dans la mesure où ils frappent ces biens immobiliers étrangers, réduits à concurrence de l'impôt prélevé par le pays où le bien est situé. Concrètement, la Belgique accordera un crédit d'impôt pour les droits de succession étrangers. Ce mécanisme a pour conséquence qu'un montant équivalent aux droits de succession belges sera toujours perçu sur le bien immobilier situé à l’étranger. Imaginons un résident belge qui a un chalet dans le canton du Valais en Suisse. Il n'y a pas de droits de succession en ligne directe dans le Valais et il n'y aura donc évidemment pas de crédit d'impôt en HORIZON | HIVER 2014 | 19 S’ENGAGER ET AGIR DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES, DANS LE CADRE D ’ UNE POLITIQUE DE PARTENARIAT AXÉE SUR CE QU ’ON POURRAIT APPELER « L’ ENTREPRENARIAT HUMANITAIRE », PETERCAM SOUTIENT FIDÈLEMENT DIVERSES ASSOCIATIONS À VOCATION CARITATIVE , ET PLUS PARTICULIÈREMENT CELLES QUI DÉVELOPPENT DES PROJETS QUI FORCENT LE RESPECT PAR L’ ENGAGEMENT DE LEURS BÉNÉVOLES, L’ ENJEU DE LEUR CAUSE OU L’AUDACE DE LEURS PROJETS. C ’ EST DONC À CES « CONQUÉRANTS DE L’ UTILE » QUE NOTRE SOCIÉTÉ APPORTE , LE CAS ÉCHÉANT, SES CONSEILS EN MATIÈRE DE GESTION ET, PLUS GÉNÉRALEMENT, SON SOUTIEN FINANCIER . INVESTIR DANS L’AVENIR DES ENFANTS HANDICAPÉS C’est ainsi que, parmi toutes ces associations qui nous tiennent à cœur, nous tenons plus particulièrement à mettre à l’honneur dans cet article l’ASBL l’Essentiel. Ce projet remonte au début des années 2000. Il a pris naissance dans l’esprit du docteur Michel Anglebert, parent d’un enfant infirme moteur cérébral, soucieux du devenir à long terme de son enfant. Comment garantir son bien-être, son épanouissement et son confort le jour où ses proches ne seraient plus en mesure ou plus là pour s’occuper de lui. Une question cruciale qui préoccupe de nombreux autres parents. 20 Réflexion simple et pertinente qui a aussi mûri dans l’esprit de mécènes – dont feu le Baron Jean Peterbroeck, sensibilisé à ce projet dès son origine – et d’autres intervenants issus de divers horizons. Forte de ces soutiens, après de longues recherches quant au lieu d’implantation idéal, l’Essentiel finit par acquérir un site pour y bâtir un lieu de vie approprié pour ces enfants. Afin de fédérer un projet aussi ambitieux, une chaîne de solidarité a vu le jour, s’appuyant sur la participation active de citoyens, de familles, d’associations et d’entreprises, sans bien sûr oublier les bénévoles et le secteur public. En février 2013, le centre a ouvert ses portes. Ce centre est un merveilleux exemple de persévérance et de ténacité. Nul doute qu’il fera tache d’huile et devrait devenir un véritable cadre de référence pour l’émergence d’autres structures de ce type, ailleurs en Belgique. Nous sommes heureux d’avoir pu contribuer à cette dynamique, notamment en faisant un don pour chaque réponse reçue, comme nous nous y étions engagés dans le cadre de notre enquête sur les valeurs de Petercam. S’INVESTIR L’investissement individuel et collectif des employés de Petercam, sous sa bannière, dans des activités de terrain, témoigne aussi d’une forme d’engagement ; c’est ainsi que depuis plusieurs années, nous invitons des enfants – et leurs parents – souffrant de différents handicaps, à un événement familial, dont le dernier en date a CHARITY eu lieu au Parc animalier de Plankendael. sur la problématique de la démence : “Le bien ne fait pas de bruit” dit-on. C’est donc avec la modestie qui convient, doublée de la fierté d’avoir pu contribuer à faire œuvre utile, que nous vous avons présenté ces quelques exemples. 1. Les personnes démentes sont souvent victimes d’abus. Elles ont par conséquent besoin d’une protection spéciale, non seulement de leur propre personne mais aussi de leur patrimoine. Petercam souhaite attirer l’attention sur certaines mesures préventives, qui pourraient utilement être prises par des gestionnaires de patrimoine ou par des notaires. PARTAGER NOS EXPERTISES Dans un souci de responsabilité sociale des entreprises et en lien avec son service de planification patrimoniale, Petercam consacre une attention particulière aux questions sociales au sens large, et des préoccupations telles celle des personnes handicapées qui n’ont pas la capacité de gérer leur patrimoine, ou encore des familles confrontées au phénomène croissant de la démence, lui sont chères. Petercam ne s’emploie pas seulement à rechercher les solutions appropriées à chaque cas concret, elle s’efforce également de contribuer à l’élaboration d’un cadre légal meilleur et à une plus grande sécurité juridique en matière de planification patrimoniale de ces groupes-cibles. En tant que gestionnaire de patrimoine, Petercam voit trois raisons principales de se pencher 2. En qualité de gestionnaire de patrimoine de premier plan en Belgique, Petercam veut attirer l’attention sur l’unification des statuts de protection des majeurs incapables réalisée par la nouvelle loi du 17 mars 2013. Cette loi offre des opportunités supplémentaires, et surtout de meilleures solutions extralégales (telles que le mandat enregistré) pour organiser cette protection sans plus attendre. 3. Pour la personne déjà atteinte d’une démence avancée, la question se pose de savoir si une donation ou la rédaction d’un testament est encore envisageable. Les notaires et les juges de paix ont des avis divergents sur la question. Certains pensent ainsi que des donations ne sont plus possibles. Petercam a également son avis en la matière et renvoie à la loi du 17 mars 2013 qui garantit une meilleure sécurité juridique et offre de nouvelles opportunités dans le domaine de la donation. Les nombreuses conférences et sessions d’informations auxquelles nous prenons part en compagnie de personnes confrontées à ces problématiques complexes nous confortent dans l’idée que notre expertise contribue à répondre positivement à ces enjeux de société. C’est d’ailleurs dans ce même esprit que nous soutenons aussi activement la Fondation Alzheimer et l’asbl Baluchon. Cher Monsieur Van Campenhout, Par cette lettre, je souhaite vous remercier pour la solidarité de Petercam à l’égard de notre asbl l’Essentiel . Nous vous sommes reconnaissants de vous être engagés à nous faire un don par questionnaire complété lors de votre récente enquête et de contribuer de cette manière à l’épanouissement de personnes handicapées adultes qui résident chez nous. Nous avons également été impressionnés par l’accueil chaleureux que vos collaborateurs nous ont réservé à l’occasion de votre Family Day à Planckendael . Il s’agit d’un intérêt réel et chaleureux pour nos résidents qui témoigne des fortes valeurs familiales au sein de Petercam . Lors du démarrage de notre asbl au début des années 2000, nous avions déjà été touchés par les sincères encouragements de Jean Peterbroeck. Nous sommes ravis de noter que les initiatives de Petercam s’inscrivent dans la continuité de cette tradition d’entraide et de solidarité. Au nom de tous nos résidents : un grand merci ! Bien à vous, Michel Stuckens Administrateur Délégué L’Essentiel , ASBL Chaussée de Louvain 563 1380 Lasne HORIZON | HIVER 2014 | 21 www.petercam.com LA MEILLEURE FAÇON DE PROTÉGER VOTRE PATRIMOINE, C’EST DE LE FAIRE CROÎTRE. Ces dernières années, de nombreux épargnants et investisseurs, échaudés par les crises successives, ont tourné le dos aux marchés financiers. Par dépit, l’aversion au risque les a souvent conduits à réorienter massivement leur épargne vers des placements labellisés “sûrs”. Mais… à rendements réels quasi nuls. Dans le même temps, l’inflation et les diverses mesures fiscales n’ont pas épargné et n’épargneront pas leurs avoirs. Faire le gros dos ne constitue donc pas une stratégie patrimoniale. Face à ces multiples aléas, nous restons convaincus que seule une gestion résolument active permettra d’immuniser et de faire croître un patrimoine. Vous souhaitez connaître les moyens que Petercam met en oeuvre pour gérer activement votre patrimoine ? Consultez www.petercam.com ou appelez-nous directement au 02 229 64 50. PRIVATE BANKING GESTION & CONSEILS PATRIMONIAUX LA SITUATION DE VOTRE PORTEFEUILLE EN TOUTE TRANSPARENCE ET LE PLUS SIMPLEMENT DU MONDE ? RENDEZ-VOUS SUR MY.PETERCAM.BE En matière financière, plus qu’une tout autre matière, la bonne information est celle que l’on reçoit au bon moment. C’est dans cet esprit que nous avons conçu notre module de consultation de compte “My Petercam”. Ce service entièrement gratuit - vous offre en temps réel des informations très précieuses: • Un aperçu de l’état du compte • La composition du portefeuille • Le relevé chronologique de toutes les transactions opérées sur le compte incluant un état des mouvements d’argent (apports et retraits) • Une analyse des données historiques du portefeuille En outre, My Petercam vous offre la possibilité de télécharger facilement en format pdf tous les documents relatifs à l’activité de votre (vos) compte(s) et vous envoie, si vous le souhaitez, des alertes pour vous prévenir dès qu’un nouveau courrier vous est adressé. Ce mode de communication électronique a la même valeur juridique qu’un envoi papier et a le mérite d’être consultable très exactement où et quand vous en avez besoin. My Petercam permet d’adopter une approche dite “Paperless”, c’est-à-dire une politique qui vise à privilégier les supports durables (e-mail, site internet) plutôt que le papier. Vous l’aurez compris, My Petercam est un outil intuitif, respectueux de l'environnement et performant qui vient compléter la relation individuelle que vous entretenez avec votre gestionnaire. Nous vous encourageons donc à le privilégier dès à présent. Les modalités d’inscription sont très simples. Il vous suffit de prendre contact avec votre gestionnaire ou avec l’un de nos conseillers dédiés au numéro gratuit 0800/20 211 (à partir de la Belgique) ou au numéro +32 (0)2 229 64 20 (à partir de l’étranger). CONTACTS GESTION PRIVÉE Fritz Mertens, Associé 02/229 65 38 GAND Geoffroy d’Aspremont, Associé 02/229 65 38 Kurt Vanwetter, Directeur Philippe de Broqueville, Associé 02/229 63 53 Kristof Agache, Directeur de gestion 09/269 25 00 Pascal Minne, Associé 02/229 66 51 Pieter Vander Stichele 09/269 25 00 Lode De Vrieze, Administrateur 02/229 64 55 Kenneth Vanhecke 09/269 25 00 Geoffroy Vermeire, Administrateur 03/248 16 19 Jean-Marc Van Huffel 09/269 25 00 ANVERS HASSELT Geoffroy Vermeire, Administrateur 03/248 16 19 Patrick Vande Kerckhove, Directeur 011/29 11 00 Filip Verstreken, Directeur de gestion 03/248 16 19 Jos Verhaeg 011/29 11 00 Johan Segers 03/248 16 19 Patrick Van Roosbroeck 011/29 11 00 Nele Stevens 03/248 16 19 David Missotten 011/29 11 00 Amaury Steyaert 03/248 16 19 Patrick Van Roosbroeck 03/248 16 19 KNOKKE Kenneth Vanhecke 03/248 16 19 Kurt Vanwetter, Directeur 050/61 93 50 Johan Lamote 050/61 93 50 Salina Plasschaert 050/61 93 50 Jean-Marc Van Huffel 050/61 93 50 ANVERS : DESK NÉERLANDAIS Ludo Franse 03/248 16 19 BRUXELLES LIÈGE Karin Ickx, Directeur Siège Bruxelles 02/229 64 52 Raphaël de Stexhe, Directeur 04/230 51 70 Benoît t’Kint, Directeur Siège Bruxelles 02/229 66 36 Laurent Dekempener 04/230 51 70 Didier Silberstein 04/230 51 70 Marc van de Werve, Directeur Siège Bruxelles 02/229 66 32 24 09/269 25 00 Vincent Lahy, Directeur Siège Bruxelles 02/229 63 26 Isabelle Beauvois 02/229 66 00 LOUVAIN Marie-Frédérique Boursoit 02/229 62 78 Dirk Van Craesbeek, Directeur 016/24 29 50 Marc Dhondt 02/229 64 53 Sandra Francken 016/24 29 50 Emmanuel Dutrieux 02/229 62 92 Stijn Leysen 016/24 29 50 Hubert Greindl 02/229 64 30 Diane Lejeune 02/229 65 67 ROULERS Thierry Lemoine 02/229 65 12 Frederik Cosyns, Directeur 051/25 90 30 James Maus de Rolley 02/229 64 32 Anthony Favril 051/25 90 30 Caroline Piers 02/229 66 49 Johan Lamote 051/25 90 30 Anna Pigott 02/229 66 50 Marie-Christine Vandeleene 051/25 90 30 Yolande Van Bunnen 02/229 64 51 Serge Van Ingelgem 02/229 64 54 WAVRE Thierry Vleurinck 02/229 63 83 Grégory Michiels, Directeur 010/23 22 60 Pierre de Ville de Goyet 010/23 22 60 Arno d’Ursel 010/23 22 60 CONTACTS INVESTMENT DESK Vincent Coppée 02/229 65 82 Laure-Anne Heylen 02/229 65 68 CONSEIL Philippe de Broqueville, Associé 02/229 63 53 Alain Berckmans 02/229 62 36 Louis de Laminne 02/229 66 19 Delphine Delhez 02/229 63 13 Concepcion Moreno 02/229 64 31 AGENTS DÉLÉGUÉS Evelyne Arnould 02/229 62 30 Mario De Brie 03/658 60 60 Geoffroy del Marmol 02/772 66 10 Jean-Yves Lepas 069/87 57 00 ESTATE PLANNING Pascal Minne, Associé 02/229 66 51 Charles Kesteloot 02/229 66 73 Dirk Coveliers 02/229 65 83 Minke De Smet 02/229 64 88 Christian Hannot 02/229 66 62 Laurence Joseph 02/229 64 77 Geneviève Otjacques 02/229 64 99 Annelies Van Gronsveld 02/229 64 98 Anne Verbruggen 02/229 63 99 LE COMPTOIR FRANÇAIS Bertrand Marot, Administrateur 02/229 62 23 Jérémy Gackiere 02/229 62 24 HORIZON | HIVER 2014 | 25 NOUS CONTACTER BRUXELLES LIÈGE PETERCAM (LUXEMBOURG) SA Place Sainte-Gudule 19 Boulevard Frère Orban 25 Rue Pierre d’Aspelt, 1a 1000 Bruxelles 4000 Liège L-1142 Luxembourg Tél. : 02/229 64 50 Tél. : 04/230 51 70 Tél. : +352 45 18 58 1 [email protected] [email protected] [email protected] LOUVAIN Ladeuzeplein 29 PETERCAM BANQUE PRIVÉE (SUISSE) SA 3000 Leuven Centre Swissair - CP 1119 Tél. : 016/24 29 50 Route de l’Aéroport 31 [email protected] CH 1211 Genève 5 Echange ANVERS Generaal Lemanstraat 67 2018 Antwerpen Tél. : 03/248 16 19 [email protected] GAND Kouter 1 9000 Gent Tél. : 09/269 25 00 [email protected] HASSELT Thonissenlaan 28 3500 Hasselt Tél. : 011/29 11 00 [email protected] KNOKKE Dumortierlaan 8 8300 Knokke-Heist Tél. : 050/61 93 50 [email protected] Tél. : + 41 22 929 72 11 ROULERS Accent Business Park Kwadestraat 157 bus 12 8800 Roeselare (Rumbeke) Tél. : 051/25 90 30 [email protected] WAVRE Avenue Einstein 16 1300 Wavre Tél. : 010/23 22 60 [email protected] [email protected]
© Copyright 2024 ExpyDoc