Mathématiques pour les Sciences de la Terre GEOMETRIE Géométrie d'Euclide Transformations ponctuelles - Isométries Géométrie vectorielle ESPACE VECTORIEL Structure d'espace vectoriel – Dual - Applications de E → E Algèbre linéaire Algorithmes (calcul matriciel) STATISTIQUE Statistiques descriptives Probabilités – Principales lois statistiques Raccordement à une loi statistique – Tests statistiques Moindres carrés linéaires, linéarisés Algorithmes (tests statistiques, moindres carrés) GEOMETRIE D'EUCLIDE (1) : Fondements Datation : Antiquité Plan (aucun point privilégié) - pas de norme - pas d'orientation 2 Théorèmes fondamentaux : Pythagore AB2 + BC2 = AC2 Thales A' B' AB = A' C AC Relations entre longueurs relatives GEOMETRIE D'EUCLIDE (2) : Définitions des angles non orientés Demi-droites ^ O' ^ ^O'x') = (O'y', (Ox, Oy) = (O'x', O'y') y O x Mesure de l'angle : y' ^ x' Droites D 0 ≤ (Ox, Oy) ≤ π ∆' ^ ^ (D, D') = (∆, ∆') Mesure de l'angle : ^ 0 ≤ (D, D') ≤ π/2 D' ∆ GEOMETRIE D'EUCLIDE (3) : Définition des angles orientés ^ O' Demi-droites y O x ^ Mesure de l'angle : y' ^ ^ ^O'y') = -(O'x', (Ox, Oy) = (O'y', O'x') ^ x' 0 ≤ (Ox, Oy) < 2π (Ox, Oy) = (O'y', O'x') droites Droites D ∆ ∆' ^ ^ (D, D') = (∆', ∆) Mesure de l'angle : ^ 0 ≤ (D, D') ≤ π D' GEOMETRIE D'EUCLIDE (4) : Définition des fonctions circulaires M Pythagore Ö Angles non orientés aigus β OH cos α = OM HM tg α = OH α H HM sin α = OM O Angles non orientés de demi-droites : 0 ≤ α ≤ π y y -1 ≤ cos α ≤ 1 0 ≤ sin α ≤ 1 M M α α H O x H O ⇒seul cos α caractérise les angles non orientés x GEOMETRIE D'EUCLIDE : SIMILITUDE B β B' γ C α A 1er cas de similitude : Si α = α' et β = β' alors ABC et A'B'C' sont semblables β' α' γ' C' 2ème cas de similitude : Si α = α' et A'B'/AB = A'C'/AC alors ABC et A'B'C' sont semblables Définition : ABC et A'B'C' sont semblables ssi B'C'/BC = A'C'/AC = A'B'/AB et α = α', β = β' et γ = γ' 3ème cas de similitude : Si B'C'/BC= A'B'/AB = A'C'/AC alors ABC et A'B'C' sont semblables A' QUESTION : A-t’on similitude si: β = β' et A'B'/AB = A'C'/AC ? GEOMETRIE EUCLIDIENNE (1) : Isométries 1 Plan Euclidien P - aucun point privilégié (origine) - norme (unité de longueur) - sans (avec) orientation Définition : Une isométrie est une bijection de P sur P qui conserve les distances L'application t : P→ P est une isométrie ssi t est bijective et ∀ A∈P, ∀ B∈P, t(A) t(B) = AB 3ème cas d'égalité des triangles ⇒ les isométries conservent les mesures d'angles non orientés de demi-droites Propriétés : * Si t est une isométrie, t-1 est une isométrie * Si t et s sont des isométries, t○s et s○t sont des isométries GEOMETRIE EUCLIDIENNE (2) : Règles d'égalité des triangles B B' β γ A α' β' C A' γ B' C α' A' β' γ' A C' Définition : ABC et A'B'C' sont congrus ssi : BC = B'C', CA = C'A', AB = A'B' et α = α', β = β', γ = γ' C' 1er cas d'égalité : Si BC = B'C', β = β' et γ = γ' alors ABC et A'B'C' sont congrus B A' C A B' β γ' α B B A' B' C α C' 2ème cas d'égalité : Si AB = A'B', AC = A'C' et α = α' alors ABC et A'B'C' sont congrus A C' 3ème cas d'égalité : Si AB = A'B', BC = B'C' et AC = A'C' alors ABC et A'B'C' sont congrus GEOMETRIE EUCLIDIENNE (3) : Isométries Dans le plan Euclidien, toute isométrie est d'un des types suivants : 1)Identité I I: M →I(M) = M. 2)Translation Tv de vecteur V Tv : M →M'= Tv(M) tq MM' = V. 3)Rotation (centre O, angle α) RO,α: M→M' = RO,α(M) tq : OM' = OM et (OM,OM') = α (2π) 4)Symétrie orthogonale S∆ d'axe ∆ S∆ : M→M' = S∆(M) tq ∆ médiatrice de MM' 5)Glissement G∆,V d'axe ∆ et de vecteur V parallèle à ∆ : G∆,V: M→M' = TV◦S∆(M) = S∆◦TV(M) 2) 1) V M 3) M' α M, M' 4) ∆ M M' O 5) M' M V M' ∆ M GEOMETRIE EUCLIDIENNE (4) : Classification des isométries DEFINITIONS : Déplacement : Isométrie d conservant les mesures d'angles orientés de demi-droites (d(A) d(B)), d(A) d(C)) = (AB, AC) (2π). Retournement : Isométrie r changeant les mesures d'angles orientés en leur opposées (r(A) r(B)), r(A) r(C)) = - (AB, AC) (2π). Points fixes : Points du plan Euclidien qui sont leur propre image par l'isométrie t F = point fixe ⇔ t(F) = F Déplacements Rotations Retournements Symétries orthogonales Points fixes ? Identité Translation Glissement ? ? ? GEOMETRIE EUCLIDIENNE (4) : Classification des isométries DEFINITIONS : Déplacement : Isométrie d conservant les mesures d'angles orientés de demi-droites (d(A) d(B)), d(A) d(C)) = (AB, AC) (2π). Retournement : Isométrie r changeant les mesures d'angles orientés en leur opposées (r(A) r(B)), r(A) r(C)) = - (AB, AC) (2π). Points fixes : Points du plan Euclidien qui sont leur propre image par l'isométrie t F = point fixe ⇔ t(F) = F Déplacements Rotations Retournements Symétries orthogonales Points fixes droite ∆ Identité Translation Glissement centre O plan P ∅ Théorème fondamental : Toute isométrie peut toujours s'exprimer comme la composée d'au plus 3 symétries orthogonales. STRUCTURE DES ENSEMBLES : GROUPE Groupe : Soit G un ensemble, e un élément de G et une loi de composition interne. (G, e, ) est un groupe ssi: a(bc)= (ab)c 1) la loi est associative: ∀ (a, b, c) ∈ G3, 2) la loi admet e comme élément neutre: ∀a ∈ G ae = ea = a 3) tout élément de G a un inverse: ∀a ∈ G, ∃ ã ∈ G aã = ãa = e Groupe abélien: Soit G un groupe, a et b 2 éléments de G et sa loi de composition interne. Le groupe G est abélien (commutatif) si 4) sa loi interne est commutative : ∀a ∈ G ∀b ∈ G a = ba Homomorphisme: Soient (G, e, ) et (G', e', ' ) 2 groupes et f : G →G' . f est un homomorphisme si : Morphisme de Groupe : 1) ∀a ∈ G, ∀b ∈ G, f(ab) = f(a)' f(b) 2) ∀a ∈ G, ∀b ∈ G, f(e) = e' ∼ 3) ∀a ∈ G, f(ã) = f(a) Propriété : Si f est bijectif, son inverse f-1 est aussi un morphisme de groupe Isomorphisme: Soient (G, e, ) et (G', e', ' ) 2 groupes et f : G →G' . f est un isomorphisme ssi f-1 est un morphisme bijectif. f est alors aussi un morphisme bijectif. Sous-groupe: Soit (G, e, ) un groupe et H un sous-groupe de G. (H, e, ) est un sous-groupe de G ssi 1) ∀a ∈ H, ∀b ∈ H, ab ∈ H (stabilité par rapport à ) 2) e ∈ H 3) ∀a ∈ H, ã∈H (stabilité par rapport à l'inversion) Cardinal : Un groupe G est dit "fini" ssi l'ensemble G a un nombre fini d'éléments. On appelle "ordre" d'un groupe fini G le nombre d'éléments de G : ordre de G = Card G. GEOMETRIE EUCLIDIENNE (4) : Groupe des isométries Idée : Montrer graphiquement que la composé (f o g) de 2 isométries f et g est une isométrie ( f, g = I, Tv, RO,α, S∆ et G∆,V ). EXEMPLE : f = RO, -60°, g = RO', -30° 1) Représenter l'action de (f o g) sur un bipoint (A, B) avec f o g (A, B) = f ( g (A, B)) f o g : (A, B)→ (A'', B'' ) et vérifier si (A''B'' ) = (AB) (isométrie) 2) Deviner la nature de f o g à partir de quelques bipoints objets-images. 3) Etablir la table de multiplication des isométries. 4) Exemple 6/m (3D) : Cardinal, Sous-groupe, Abélien (A Faire) GEOMETRIE EUCLIDIENNE (4) : Groupe des isométries Idée : Montrer graphiquement que la composé (f o g) de 2 isométries f et g est une isométrie ( f, g = I, Tv, RO,α, S∆ et G∆,V ). 1) Représenter l'action de (f o g) sur un bipoint (A, B) avec f o g (A, B) = f ( g (A, B)) f o g : (A, B)→ (A'', B'' ) Vérifier si (A''B'' ) = (AB) (isométrie) 2) Deviner la nature de f o g à partir de quelques bipoints objets-images. 3) Etablir la table de multiplication des isométries (à faire). D'' B A C'' A'' O' B'' A F D C E E'' D'' B C'' O' B'' Ω F D C E O E'' O F'' f = RO, -60°, g = RO', -30° A'' F'' (fog) = RΩ, 90° GEOMETRIE EUCLIDIENNE : PLAN MUNI D'UNE METRIQUE b b N N M M a O a O 1 1 Plan + métrique, non orienté Plan + métrique, orienté MN = 2 (Oa, Ob) = π/2 (Oa, Ob) : pas de valeur (+π/2 ou –π/2) MN = 2 (Oa, Ob) = π/2 (Oa, Ob) : +π/2 a a' b' b a a' b' b O O ∆ O INVARIANT PAR ISOMETRIE O Tv INVARIANT PAR TRANSLATION GEOMETRIE D'EUCLIDE : PLAN NON MUNI D'UNE METRIQUE b b N M N M a O a O Plan non normé, non orienté Plan sans métrique, orienté MN : pas de valeur (MN ≥0) (Oa, Ob) = π/2 (Oa, Ob) : pas de valeur (+π/2 ou –π/2) MN : pas de valeur (MN ≥0) (Oa, Ob) = π/2 (Oa, Ob) : +π/2 a' a O' b O C a b' a b' C b O INVARIANCE PAR LES SIMILITUDES O' GEOMETRIE D'EUCLIDE : SIMILITUDE B β B' γ C α A 1er cas de similitude : Si α = α' et β = β' alors ABC et A'B'C' sont semblables β' α' γ' C' 2ème cas de similitude : Si α = α' et A'B'/AB = A'C'/AC alors ABC et A'B'C' sont semblables Définition : ABC et A'B'C' sont semblables ssi B'C'/BC = A'C'/AC = A'B'/AB et α = α', β = β' et γ = γ' 3ème cas de similitude : Si B'C'/BC= A'B'/AB = A'C'/AC alors ABC et A'B'C' sont semblables Définition : A' Soit λ un réel strictement positif ( λ ∈ℜ+* ) On appelle "similitude" de rapport λ toute bijection de P sur lui-même qui multiplie les longueurs par λ . S : P→ P est une similitude de rapport λ ssi S est bijective et vérifie pour tous points A et B de P : S(A) S(B) = λ AB GEOMETRIE D'EUCLIDE : SIMILITUDES REMARQUABLES Similitude de rapport λ : S : P→ P tq. S(A) S(B) = λ AB Similitude de rapport λ = 1 Isométries : Homothéties: Soit µ ∈ℜ* et O∈ P . A On appelle "Homothétie de centre O et de rapport µ" la bijection de P sur lui-même telle que : Hom(O,µ) : P→P M→M' tq. OM' = µ OM B Si µ > 0 ⇒ Homothétie positive Si µ < 0 ⇒ Homothétie négative Si µ = 1 ⇒ Identité Si µ = -1 ⇒ Rotation de centre O, angle π : R(O, π) = Symétrie centrale de centre O O Similitude directe : conserve les angles orientés Similitude inverse : change l'orientation des angles B' A' GEOMETRIE D'EUCLIDE : DECOMPOSITION CANONIQUE DES SIMILITUDES Théorème : Une similitude directe est soit un déplacement (isométrie directe), soit une homothétie, soit la composé d'une homothétie d'une homothétie et d'une rotation de même sens. Une similitude inverse est soit un retournement (isométrie inverse), soit la composé d'une homothétie et d'une symétrie orthogonale dont l'axe passe par le centre de l'homothétie. Ö CRISTALLOGRAPHIE : IL EXISTE DES OPERATEURS DE SYMETRIE PROPRES ET IMPROPRES QUESTION : L'espace tridimensionnel considéré en Cristallographie classique suit-il la géométrie d'Euclide ou la géométrie Euclidienne (Est-il normé, orienté ?) ? Quelle invariance considère-t'on ? CARTOGRAPHIE : QUESTION : Quelles sont les caractéristiques de l'espace sur lequel on représente les objets géologiques ? GEOMETRIES ET INVARIANCES : Le programme d'Erlangen de Klein Félix Klein (1872) : Il existe DES géométries; chaque géométrie est caractérisée par son groupe de transformations laissant invariantes les propriétés du plan Géométrie Euclidienne : Isométrie P→P t : t(A) t(B) = AB Translation Porient → Porient t : t(A) t(B) = AB Géométrie d'Euclide : Homothétie P→P S : S(A) S(B) = λ AB Géométrie conforme : Inversion P-O→P-O Γ : M→M' OM' = a2 OM OM2 P→P J : (A,B,C,D)→(A' B' C' D') Ö Aéronautique Géométrie projective : Birapport CA . DB = C'A'.D'B' CB DA C'B' D'A' Ö Dessin "en perspective" ... GEOMETRIE VECTORIELLE : DEFINITIONS Géométrie vectorielle : Décrire différement la géométrie Euclidienne dans un plan orienté. Etudier les propriétés de ses invariants (translations). E : Ensemble des points du plan (espace) Euclidien E : Ensemble des vecteurs du plan (espace) vectoriel □ : Application de E X E → E associant à tout couple de points (A, B) équivalents dans le plan E orienté un unique vecteur AB (translation) B' B B'' A' A B''' A''' V A'' Vecteur (vecteur libre) : Classe d'équivalence de bipoints (E: pas d’origine O) = {bipoints équivalents dans le plan Euclidien orienté} = {bipoints équivalents par translation } Propriétés non locales : poids P, champ magnétique B, Vecteur lié : Vecteur libre + son support Propriétés locales : pendage d'une couche, ... GEOMETRIE VECTORIELLE : PROPRIETES FONDAMENTALES V A4 B C A3 U A W A2 U 3U COMPOSITION D’ISOMÉTRIES ADDITION DE VECTEURS U: E X E →E V: E X E →E U+V: E X E →E A : TU (A) = B B : TV (B) = C A1 MULTIPLICATION PAR UN REEL λ U : E X E →E E X E →E ... A : TV(TU (A)) = C "Relation de Chasles" A1 : TU (A1) = A2 A2 : TU (A2) = A3 E X E →E Aλ−1: Tu(Aλ-1) = Aλ λU : E X E →E A1 : Tuλ(A1) = Aλ+1 Ö Définition d'un espace vectoriel au sens large GEOMETRIE VECTORIELLE : Base de E, coordonnées d'un vecteur a2 Base de E : tout ensemble de 2 vecteurs non colinéaires {a1, a2} M x2 Tout vecteur OM de E se décompose de façon unique : O x1 OM = x1 a1 + x2 a2 a1 a2 Coordonnée xj : projection de M perpendiculairement α1 à tous les vecteurs MAj ( j ≠ i) M x2 Vecteur MAj : Vecteur perpendiculaire aux vecteurs α1 A2 α 1 O de base ai (i ≠ j) A1 x1 a1 Ö base du "DUAL" de l'espace vectoriel E Ö Vecteurs ai* en Cristallographie ÖVecteur d'onde k GEOMETRIE VECTORIELLE : NOTATION DES VECTEURS ~ Notation "bipoint" : AB, AB, AB ~ vecteur = bipoint ~ * Indépendante du choix de la base * Direction et sens facilement visualisables * Illustre bien les vecteurs liés * Addition facile (relation de Chasles) * Notation concise * Multiplication par un scalaire peu claire * Calcul sur schéma (Informatique) Notation "translation" : V, V, V, V ~ vecteur = transformation de E * Indépendante du choix de la base * Illustre bien les vecteurs libres * Multiplication par un scalaire claire * Addition peu visualisable * Notation très concise * Direction et sens peu visualisables * Calcul sur schéma (Informatique) Notation "coordonnées" : [x1, x2> (Dirac) vecteur = résultat d’une décomposition * Addition facile * Multiplication par un scalaire facile * Calcul algébrique possible (ÖInformatique) * Direction et sens peu visualisable * Dépend intrinséquement de la base * Notation lourde (en particulier à N dimensions) ⎛ x1 ⎞ ⎜ ⎟ (colonne) ⎝ x2 ⎠ GEOMETRIE VECTORIELLE : NORME, PRODUIT SCALAIRE ET VECTORIEL DEFINITIONS : Isométrie ⇒ Norme ||AB|| du vecteur AB : ||AB|| = AB Définition : ||AB|| est un scalaire, défini positif ou nul ÖDéf. générale d'une norme (cf. Espace Vectoriel) ⇒Produit scalaire de V et V' : Conservation des angles Propriétés : Symétrie Bilinéarité V' V . V' = ||V|| . ||V'|| cos(V, V') V . V' = V' . V (U+V).W = U.W + V.W (λ U). V = λ U.V W.(U+V) = W.U + W.V O V V.(λ U) = λ V.U A Carré scalaire de V : V2 = V.V = ||V||2 Produit vectoriel de V et V' : V x V' = ||V|| ||V'|| sin(V, V') Propriété : V x V' V Aire algébrique du parallélogramme basé sur V, V' V' V' V V x V' (V x V') ⊥ V et (V x V )⊥ V GEOMETRIE VECTORIELLE 2D: NORME, PRODUIT SCALAIRE ET VECTORIEL Expression dans une base bidimensionnelle (i , j ) quelconque où Produit scalaire : V1.V2 = ( x1 i + y1 j )( . x2 i + y2 j ) V1 = x1 i + y1 j V2 = x2 i + y2 j V1.V2 = x1 x2 i .i + x1 y2 i j + y1 x2 j .i + y1 y2 j . j V1.V2 = x1 x2 i + y1 y2 j + ( x1 y2 + y1 x2 ) i . j 2 2 Norme de V1 : V1 = V1.V1 Aire algébrique : A = ( x1 i + y1 j ) ∧ ( x2 i + y2 j ) V1 = x1 i 2 2 + y1 j + 2 x1 y1 i . j 2 2 A = x1 x2 i ∧ i + x1 y2 i ∧ j + y1 x2 j ∧ i + y1 y2 j ∧ j A = x1 y2 i ∧ j + y1 x2 j ∧ i Déterminant : Det(i , j ) (V1 , V2 ) = l'aire algébrique vaut : aire du parallélogramme construit sur V1 , V2 ⇒ indépendant de la base ( ) x1 x2 y1 y2 A = ( x1 y2 − y1 x2 ) i ∧ j Det(i , j ) (V1 , V2 ) = x1 y2 − x2 y1 A = Det(i , j ) (V1 , V2 ) ×(i ∧ j ) fonction des coordonnées ⇒ dépendant de la base aire du parallélogramme construit sur i , j ⇒ dépendant de la base ( ) GEOMETRIE VECTORIELLE 3D: NORME, PRODUIT SCALAIRE, VECTORIEL ET MIXTE ( ) Expression dans une base bidimensionnelle i , j , k quelconque où V1 = x1 i + y1 j + z1 k Produit scalaire : V2 = x2 i + y2 j + z2 k V1.V2 = (x1 i + y1 j + z1 k )( . x2 i + y2 j + z2 k ) 2 V1.V2 = x1 x2 i + y1 y2 j + z1 z2 k + ( x1 y2 + y1 x2 ) i . j + ( x1 z2 + z1 x2 ) i .k + ( z1 y2 + z1 x2 ) k . j 2 Norme de V1 : Aire algébrique : V1 = x1 i 2 2 2 + y1 j + z1 k 2 2 2 2 + x1 y1 i . j + x1 z1 i .k + y1 z1 j .k V2 ∧ V3 = (x2 i + y2 j + z2 k ) ∧ (x3 i + y3 j + z3 k ) V2 ∧ V3 = ( x2 y3 − y2 x3 ) i ∧ j + ( y2 z3 − z2 y3 ) j ∧ k + ( z2 x3 − x2 z3 ) k ∧ i Volume algébrique : V = (aire algébrique) * hauteur V = V1.(V2 ∧ V3 ) V = z1 ( x2 y3 − y2 x3 ) k .(i ∧ j ) + x1 ( y2 z3 − z2 y3 ) i .( j ∧ k ) + y1 ( z2 x3 − x2 z3 ) j .(k ∧ i ) V = Det(i , j , k ) (V1 , V2 ,V3 ) * (i .( j ∧ k )) V1 x V2 i .( j ∧ k ) : Volume de base x1 Déterminant : Det(i , j , k ) (V1 , V2 ,V3 ) = y1 z1 V2 x2 x3 y2 z2 y3 z3 ) = x1 y2 z3 + y1z2 x3 + z1 x2 y3 − x1 y3 z2 + y1 z3 x2 + z1 x3 y2 V1 ESPACE VECTORIEL : DEFINITIONS K-espace vectoriel : bilinéarité Soient (K, OK, +K, 1K, *K) un corps commutatif, (E, OE, +E) un groupe commutatif muni de la loi externe KXE →E, (α, ν)→α *E ν (E, OE, +E, *E) est un espace vectoriel sur le corps (K, OK, +K, 1K, *K) ssi : 1) ∀(α, u, ν) ∈KxE2 2) ∀(α, β, ν) ∈K2xE 3) ∀(α, β, ν) ∈K2xE 4) ∀ν ∈E α *E (u +E ν) = (α *E u) +( α *E ν) (α +K β) *E ν) = (α *E ν) +Ε (β *E ν) (α *K β) *E ν = α *E (β *E ν) 1K *E ν = ν Les éléments de K sont appelés "scalaires", ceux de E, "vecteurs". Ö Plan Euclidien : K = ℜ, E2 = Plan ( E3 =espace) Application linéaire: +K = +, *K = *, +E = addition vectorielle 0K = 0 et 1K = 1 0E = 0 Soient (E, OE, +E, *E) et (F, OF, +F, *F) 2 espaces vectoriels sur le corps (K, OK, +K, 1K, *K) et f : E → F une application de E dans F. f est une application linéaire ssi : 1) ∀(u, ν) ∈E2 2) ∀(α, ν) ∈KxE f(u +E ν) = f(u) +F f(ν) f(α *E ν) = α *F (ν) Ö Une application linéaire est un morphisme d'espaces vectoriels. Pour que f soit une application linéaire, il faut et il suffit que : ∀(u, u', α, α' ) ∈ E2 x K2 ⇒ ISOMETRIES, MATRICES f(αu + α'u' ) = α f(u) + α' f(u' ) ESPACE VECTORIEL : STRUCTURE K-linéarité : Soit f : E →F une application K-linéaire. Si f est bijective, alors f-1 est aussi K-linéaire. Soit f : E →F une application K-linéaire. f est un isomorphisme d'espace vectoriel ssi f est bijective. E et F sont alors dits "isomorphes". Combinaison : lineaire Soient u1, u2, ..., uk k vecteurs d'un K-espace vectoriel. On appelle "combinaison linéaire " de u1, u2, ..., uk tout vecteur de E de la forme : k ∑α i =1 i ui i.e. α1 u1 + α2 u2 + ... + αk uk où α1, α2, ..., αk sont des scalaires (éléments de K). Indépendance : linéaire Soient E un K-espace vectoriel et u1, u2, ..., up des vecteurs de E. On dit que u1, u2, ..., up sont linéairement indépendants ssi : ∀(λ1, λ2, ..., λp) ∈Kp [ λ1 u1 + λ2 u2 + ... + λp up = 0 ⇒ λ1, λ2, ..., λp = 0] Le système (u1, u2, ..., up ) est "libre". Si les vecteurs up ne sont pas indépendants, le système est "lié". Base : Soit E un K-espace vectoriel. On dit que n vecteurs e1, e2, ..., en de E forment une base de E ssi : 1) Ils engendrent E 2) Ils sont linéairement indépendants. Dimension de E : Soit E un espace vectoriel. On dit que E est de dimension finie s'il existe n vecteurs e1, e2, ..., en formant une base de E. n est la "dimension" de E. ESPACE VECTORIEL : DUALITE - ORTHOGONALITE Forme linéaire : On appelle "forme linéaire " sur E une application linéaire de E dans K, considéré comme K-espace vectoriel. Le K-espace vectoriel constitué par les formes linéaires sur E se note E* et est appelé "dual" de E. Le dual de E* est noté E** et est appelé "bidual". Si E est de dimension n ≥ 1 et si (e1, e2, ..., en ) est une base de E, alors chaque forme linéaire f sur E est uniquement déterminée par la donnée des scalaires ( φ(1), φ(2), ..., φ(n). Forme linéaire : coordonnée Pour chaque i tel que 1 ≤ i ≤ n, il y'a une forme linéaire remarquable ei* définie par: ei* (ej) = δij (δij = symbole de Kroneker : δij = 1 si i=j, δij = 0 si i≠j ) La famille (e1*, e2*, ..., en* ) est la base duale de E* ~ Orthogonalité : Soient x ∈E et φ ∈ E*. x et φ sont orthogonaux ssi φ(x) = 0 i.e. ssi x(φ) = 0. Soient A une partie de E et V une partie de E*. A et V sont orthogonales ssi chaque élément de A est orthogonal à chaque élément de V. Soit A une partie de E. On appelle "orthogonal de A" et on note A┴ l'ensemble des éléments de E orthogonaux à tous les éléments de V. ESPACES VECTORIELS : PRODUIT SCALAIRE - PROJECTEUR NOTATION DES VECTEURS Vecteur projeté : représenté par un "ket" (notation de Dirac) ou un vecteur colonne. |b1b2···bn〉 Vecteur de : projection représenté par un "bra" (notation de Dirac) ou un vecteur ligne. 〈a1a2···an| ⎛ b1 ⎞ ⎜ ⎟ ⎜ b2 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ bn ⎠ (a1 a2 an ) Produit scalaire : projection du vecteur |b1 b2 ··· bn〉 de E sur le vecteur 〈a1 a2 ··· an| de E = bra-ket (jeu de mots : bracket = crochet en Anglais) ⎛ b1 ⎞ (a1 a2 ⎜ ⎟ ⎜ b2 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ bn ⎠ an ) 〈a1a2···an||b1b2···bn〉 Coordonnées : projections du vecteur |a1 a2 ··· an〉 de E sur les vecteurs de base 〈e1* e2* ··· en*| de E* * ⎛ 0⎞ ⎜ ⎟ a2 = ⎜ 1 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎝ 0⎠ (a1 a2 an ) a2 = 〈 0* 1* ... 0* ||a1 a2 ··· an〉 Exercice n° 1 : Calculs dans le plan Euclidien On considère le plan Euclidien P muni d'une norme et d'une base e1 = 2 (e1 , e 2 ) = 120 ° e2 = 2 / 3 (e1 , e2 ) telle que : OM : (1 2 , 2 ) e1. 1) Mesurez l'angle α que fait le vecteur 2) Calculez l'aire algébrique A de la base 3) Calculez l'aire algébrique A* de la base duale, puis son produit avec A. 4) Calculez le produit scalaire de OM avec e1 , e2 Vérifiez graphiquement les valeurs obtenues OM avec le vecteur de base . * e1 , e2 * . On considère l'isométrie RO,-α . 5) Comment se transforme le vecteur OM ? Quelles sont ses coordonnées ? 6) Vérifiez que RO,-α est une isométrie. Est-elle une application linéaire ? 7) Comment se transforme le vecteur OM par les isométries RO, θ , S∆ (∆ = droite d'équation y = x), G∆, v ( v = |2 1> ) et Tv ? a1 = 2 ENONCE : (a1 , a2 ) = 120° a2 = 2 / 3 OM = (1 / 2 , 2 ) →* a2 1 M M2 2 M1 → →* a2 120° O CALCUL : a1 = 0,577 * x1 = <1 0*|OM> x2 = <0 1*|OM> a2 = 1,731 * x1 = OM1 a1* x2 = OM2 a2* → a1 a1 1/2 M' MESURE : x1 ≈ 0,85*0,577 x2 ≈ 1,15 *1,731 OM 1 ≈ 0,85 OM 2 ≈ 1,15 x1 ≈ 0,5 x2 ≈ 2,0 Réponse à l’Exercice n° 1 : Calculs dans le plan Euclidien On considère le plan Euclidien P muni d'une norme et d'une base e1 = 2 1) 2) 3) 4) (e1 , e 2 ) = 120 ° e2 = 2 / 3 (e1 , e2 ) telle que : OM : (1 2 , 2 ) e Mesurez l'angle α que fait le vecteur OM avec le vecteur de base 1. Réponse : α = 25° environ. Calculez l'aire algébrique A de la base . A = 1,155 A = e1 e2 sin e1 , e2 Réponse : A = e1 ∧ e2 Calculez l'aire algébrique A* de la base duale, puis son produit avec A. * A * A* ≅ 1 Réponse : A = 0,865 A * A* = 1,155 * 0,865 * * Calculez le produit scalaire de OM avec e1 , e2 e1 , e2 . Vérifiez graphiquement les valeurs obtenues ( OM .e1 = (1 / 2 e1 + 2 e2 ).e1 OM .e1 = (1 / 2 e1 + 2 e2 ).e1 * * ) OM .e1 = 1 / 2 e1 + 2 e1.e2 cos(e1 , e2 ) 2 OM .e1 = 1 / 2 * OM .e2 = 2 * OM .e1 = 2,666 OM .e2 = 0,556 On considère l'isométrie RO,-α . 5) Comment se transforme le vecteur OM OM : (1 / 2, 2 ) ⇒ OM ' : (OM / e1 , 0 ) 2 OM = 1 / 4 e1 + 4 e2 + 2e1 e2 (e1 , e2 ) 2 2 ? Quelles sont ses coordonnées ? 2 = (1 / 2 e1 + 2 e2 )(1 / 2 e1 + 2 e2 ) 2 = 1,444 OM ' : ((1,202 / 2 ), 0 ) = (0,601, 0 ) OM OM 6) Vérifiez que RO,-α est une isométrie. Est-elle une application linéaire ? 7) Comment se transforme le vecteur OM par les isométries RO, θ , S∆ (∆ = droite d'équation y = x), G∆, v ( v = |2 1> ) et Tv ? Exercice n° 2 : Décomposition de Fourier On considère l'ensemble des fonctions f(x) (x ∈ ℝ) périodiques de période L, continues sur l'intervalle [0, L [. 1) Définissez l'espace de définition X1, l'espace image X2 de f(x). : f : X1 →X2. 2) {f(x)} forme-t'il un espace vectoriel ? Quelle serait sa dimension ? 3) Quelles propriétés peut-on attendre d'une base {e1, e2, …} de{f(x) }? 4) On se propose de décomposer f(x) sur la base {…, <e-n|, <e-(n-1) |, … ,<e-1|, <e0|, <e1|, … <e(n-1)|, <en|, …} telle que ej = e i j 2π x L Quelles sont les coordonnées Cj de f(x) ? On définit le produit scalaire de f(x) et g(x) par : +L / 2 1 g (x ) f (x ) = f ( x ) g ( x ) dx ∫ L −L / 2 5) Application pour f(x) tq f(x) = 1 pour 0 < x ≤ L/2 f(x) = 0 pour L/2 < x ≤ L a) Tracer f(x) sur [-2L, 2L]. b) Calculez C0, C1, C-1, C2, C-2,C3, C-3, … , Cj, C-j . c) Calculez les composantes de Fourier de f(x) d )Représentez les composantes de Fourier réelles <e-j| C-j+ <ej| Cj , j = 1, 5 Décomposition de Fourier f(x) avec L=5 1,1 f(x) 1 f(x) = 1 pour 0 < x ≤ L/2 f(x) = 0 pour L/2 < x ≤ L 0,9 0,8 0,7 f(x) 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 +L / 2 C j + C− j 2 ⎛ 2π ⎞ ( ) = cos f x x ⎟ dx ⎜j L − L∫/ 2 ⎝ L ⎠ -10 -9 -8 -7 -6 -5 -4 C −1 e−1 -7,5 -5 -2,5 ⎛ 2π ⎞ + C1 e1 = sin ⎜ x⎟ π ⎝ L ⎠ 2 x 0 -1 0 -0,1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Décomposition de Fourier d'une fonction créneau S Cj |ej> j=1, 5 C-1|e-1>+C1|e1> C-5|e-5>+C5|e5> 1 C-7|e-7>+C7|e7> 0,9 0,8 j=0, 5 2,5 5 7,5 10 Fonction créneau f(x) 1,1 C-3|e-3>+C3|e3> 0,7 0,6 0,5 Σ Cj |ej > C-j |e-j > + Cj |ej > -10 -2 x Termes de la décomposition de Fourier d'un créneau 1,1 1 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 -0,1 0 -0,2 -0,3 -0,4 -0,5 -0,6 -0,7 -0,8 -0,9 -1 -1,1 -3 0,4 0,3 0,2 0,1 0 -10 C − 3 e − 3 + C 3 e3 -7,5 2 ⎛ 6π ⎞ x⎟ = sin ⎜ 3π ⎝ L ⎠ -5 -2,5 -0,1 0 2,5 5 7,5 x C − 3 e − 3 + C 3 e3 10 2 ⎛ 6π ⎞ x⎟ sin ⎜ = 3π ⎝ L ⎠ MATRICES : DEFINITIONS Matrice : Soit K un corps commutatif et m et n des entiers strictement positifs. Une matrice à m lignes et n colonnes à coefficients dans K est une famille d'éléments de K indexée par l'ensemble [1, m] x [1, n]. L'ensemble des matrices m x n à coefficients dans K est notée Eléments : (Coefficients) Représentation: Mm,n (K). Une matrice A de Mm,n (K) est une famille (αij ) où αij sont des scalaires appartenant à K, nommés "coefficients" ou "éléments" de A. Tableau rectangulaire avec m lignes et n colonnes, placé entre parenthèses. L'élément αij se trouve à l'intersection de la ième ligne et de la jème colonne. A1 ∈ M2,3 ( K ) A2 ∈ M4,3 ( ℜ ) A3 ∈ M4,4 ( C ) 2 5i 2+i ⎞ ⎛ α11 α12 α13 ⎞ ⎛⎜ 1,23 − 1,18 2 ⎞⎟ ⎛⎜ 1 − i ⎜ ⎟ ⎜ − π / 2 15,72 3 / 8 ⎟ ⎜ 2 + 3i 2,1 − 6,3i 1 + 2,1i ⎟⎟ ⎝α 21 α 22 α 23 ⎠ ⎜ 35,0 tg (34°) 2,43 ⎟ ⎜ 4,2 3 + 2i 2 + 3i 3i ⎟ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎜⎜ ⎟⎟ 3 π 2 ⎠ −i ⎝ 0 cos(π / 5) 12 ⎠ ⎝ − 3i Vecteur ligne: Matrice ligne : l2 ( A2 ) = (− π / 2 15,72 3 / 8) (1 2 4 3) ⎛ Matrice avec m = 1 ligne (élément de M1,n(K) ) Elément li (A) = (αi1, αi2, ..., αin) de Kn. Vecteur colonne: Elément ci (A) = (α1j, α2j, ..., αmj) de Kn. Matrice colonne: Matrice avec n = 1 colonne (élément de Mm,1(K) ) 2⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 3/8 ⎟ c3 ( A2 ) = ⎜ 3 ⎟ 2,4 ⎜⎜ 3 ⎟⎟ ⎝ 12 ⎠ ⎛1⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 2⎟ ⎜ 4⎟ ⎜ ⎟ ⎝ 5⎠ MATRICES REMARQUABLES Matrice ligne : Matrice avec m = 1 ligne (élément de M1,n(K) ) Matrice colonne: Matrice avec n = 1 colonne (élément de Mm,1(K) ) A = (1 2 4 3) ⎛1⎞ ⎜ ⎟ 2 B=⎜ ⎟ ⎜ 4⎟ ⎜ ⎟ ⎝ 5⎠ Matrice nulle Omn: Matrice telle que tous ses éléments sont nuls : ∀i ∈(1, m) ,∀j∈(1, n) αij = 0 Elément neutre pour l'addition dans Mm,n(K). Matrice carrée : Matrice pour laquelle le nombre m de lignes égale le nombre n de colonnes. Elément de Mnn (K). * Matrice triangulaire supérieure Um : seuls les éléments αij avec i ≤ j sont non nuls ∀i ∈(1, m) ,∀j∈(1, m) αij = 0 si i > j * Matrice triangulaire inférieure Lm : seuls les éléments αij avec i ≥ j sont non nuls ∀i ∈(1, m) ,∀j∈(1, m) αij = 0 si i < j * Matrice diagonale d'ordre m Diagm : seuls les éléments αij avec i=j sont non nuls ∀i ∈(1, m) ,∀j∈(1, m) αij = 0 si i ≠ j * Matrice Identité d'ordre m Im : seuls les éléments αij avec i=j sont non nuls et αii=1 ∀i ∈(1, m) ,∀j∈(1, m) αij = 0 si i ≠ j, αii = 1 αij = δij δ = fonction de Kronecker Elément neutre pour la multiplication dans Mnn (K) O4,3 ⎛0 ⎜ 0 =⎜ ⎜0 ⎜ ⎝0 0 0⎞ ⎛1 7 ⎟ ⎜ 0 0⎟ ⎜0 2 U = ⎜0 0 0 0⎟ ⎟ ⎜ 0 0⎠ ⎝0 0 4 2⎞ ⎛2 ⎟ ⎜ 6 3⎟ 4 L=⎜ ⎜8 2 3⎟ ⎟ ⎜ 0 1⎠ ⎝1 0 0 0⎞ ⎛1 0 ⎟ ⎜ 3 0 0⎟ 0 3 Diag 4 = ⎜ ⎜0 0 2 6 0⎟ ⎟ ⎜ 0 1 5⎠ ⎝0 0 0 0⎞ ⎛1 0 ⎟ ⎜ 0 0⎟ 0 1 I4 = ⎜ ⎜0 0 2 0⎟ ⎟ ⎜ 0 4⎠ ⎝0 0 0 0⎞ ⎟ 0 0⎟ 1 0⎟ ⎟ 0 1⎠ OPERATIONS SUR LES MATRICES Addition : Soient A = (αij) et B = (βij) 2 éléments de Mm,n(K) ). On désigne par A+B la matrice de Mm,n(K) d'éléments (αij + βij). L'opération (A, B) →A+B s'appelle "l'addition de matrices" dans Mm,n (K). ⎛ α α12 α13 ⎞ ⎛ β11 β12 A = ⎜ 11 ⎟ B=⎜ ⎝α 21 α 22 α 23 ⎠ ⎝ β 21 β 22 Propriétés : Produit par : un scalaire k k, β13 ⎞ ⎛ a11 + β11 a12 + β12 a13 + β13 ⎞ ⎟ A+ B =⎜ ⎟ β 23 ⎠ a β a β a β + + + ⎝ 21 21 22 22 23 23 ⎠ A+(B+C) = (A+B)+C A+B = B+A A+Omn = A A+ (-A) =Omn Associativité Commutativité Elément neutre Opposé Soit k ∈K et A un élément de Mm,n(K) ). On désigne par kA la matrice de Mm,n (K) d'éléments ( k*αij ). L'opération (k, A) →kA s'appelle "le produit de la matrice A par le scalaire k " dans Mm,n (K). ⎛ α11 α12 α13 ⎞ A=⎜ ⎟ α α α ⎝ 21 22 23 ⎠ Propriétés : ⎛ kα11 kα12 kA = ⎜ ⎝ kα 21 kα 22 k1 (k2 A) = (k1 k2) A (k1 + k2) A = k1 A + k2 A k1 (A + B) = k1 A + k1 B 1A=A kα13 ⎞ ⎟ kα 23 ⎠ Bilinéarité Elément neutre OPERATIONS SUR LES MATRICES Multiplication : de matrices Soient A = (αik) un élément de Mm,p(K) ) et B = (βkj) un élément de Mp,n (K) On désigne par A*B la matrice de Mm,n(K) d'éléments ( γij ) : p γ ij = ∑α ik β kj ATTENTION : n°colonnes (A) = n°lignes (B) k =1 METHODE LI-CO (LIgne-COlonne) Propriétés : A (B C) = (A B) C Associativité (A+B) C = AC + BC A (B+C) = AB + AC Distributivité par rapport à l'Addition (si multiplication définie) A I nk = A A Im = Im A =A PAS d'Elément neutre si m≠n Im élément neutre pour A ∈Mm,m A-1 A = I PAS d'inverse sauf si A ∈Mm,m A B ≠ BA PAS de commutativité en général OPERATIONS SUR LES MATRICES Puissance : de matrice Soient A = (αij) un élément de Mm,m(K) ) On désigne par An la matrice de Mm,m(K) telle que An = A A ... A An est la puissance nème de A. 2⎞ ⎛ 1 A=⎜ ⎟ ⎝1 − i 3i ⎠ Conjugaison : complexe ⎛ 3 − 2i 2 + 6i ⎞ A2 = ⎜ ⎟ ⎝ 4 + 2i − 7 − 2i ⎠ Soient A = (αij) un élément de Mm,n(K) ) ~ ): On désigne par Ā ou A† la matrice de Mm,n(K) d'éléments ( α ij 2 3i ⎞ ⎛1 − 2i ⎜ iϕ ⎟ A=⎜ e 1 + 3i 4 − i ⎟ ⎜ e − 2 iϕ 2 2i ⎟⎠ ⎝ Transposition : n fois 2 − 3i ⎞ ⎛1 + 2i ⎜ ⎟ A+ = ⎜ e − iϕ 1 − 3i 4 + i ⎟ ⎜ e 2 iϕ 2 − 2i ⎟⎠ ⎝ Soient A = (αij) un élément de Mm,n(K) ) On désigne par tA la matrice de Mn,m(K) d'éléments ( αji ) : 2 3i ⎞ ⎛1 − 2i ⎜ iϕ ⎟ A=⎜ e 1 + 3i 4 − i ⎟ ⎜ e − 2 iϕ 2 2i ⎟⎠ ⎝ ⎛1 − 2i eiϕ e − 2 iϕ ⎞ ⎜ ⎟ t A=⎜ 2 1 + 3i 2 ⎟ ⎜ 3i 4−i 2i ⎟⎠ ⎝ Propriété : Soient A ∈Mm,p (K) et B ∈Mp,n (K). On a : Hermiticité : Soit A= (αij) un élément de Mm,m (K). La matrice A est dite "hermitienne" (ou "hermitique") si : ⎛ 1 e − iϕ 1 + 3i ⎞ ⎜ ⎟ ⎛ 1 2i ⎞ A = ⎜ e iϕ 1 e 2 iϕ ⎟ A=⎜ ⎟ ⎜1 − 3i e − 2iϕ ⎝ − 2i 3 ⎠ 2 ⎟⎠ ⎝ t(A B) = tB tA ~ αij = α ji ∀i,j t(A†) = (tA)† = A EXERCICES D’APPLICATION Exercice n°1 : Calculer A= B C ⎛ + 2 + 3 − 3 + 6⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ +1 − 5 − 3 −1 ⎠ + +4 ⎞ ⎛ − 2i 1 + 3i ⎜ ⎟ = ⎜ + 3 + 5 − 6 ⎟+ ⎜ − i 4 + 2i − 7 + i ⎟ ⎝ ⎠ ⎛ 3 1⎞ ⎟ ⎛ + 3 − 6⎞ ⎜ ⎟⎟ 2 0 ⎟ + ⎜⎜ ⎜ = ⎜ 1 0 ⎟ ⎝ + 3 − 3⎠ ⎠ ⎝ ⎛ + 4 + 5 − 2 − 5⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ − 3 − 2 + 4 + 1⎠ ⎛ − 4i − 7i + 8 ⎞ ⎜ ⎟ 6⎟ ⎜ + 3 − 3i ⎜ + 9i + 2 + 2 ⎟ ⎝ ⎠ D = (cos(π / 4) cos(π / 6) sin(π / 3) sin(−π / 2)) + (sin(π / 4) cos(11π / 6) sin(−π / 3) − sin(3π / 2)) Exercice n°2 : Calculer AB et BA avec : A ⎛ 2 − 1⎞ ⎜ ⎟ =⎜ 1 0 ⎟ ⎜− 3 4 ⎟ ⎝ ⎠ et B= ⎛ + 1 − 2 − 5⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ + 3 + 4 0⎠ ⎛1 2 0 ⎞ ⎟⎟ ⎝ − 1 4⎠ Exercice n°3 : Soit A = ⎜⎜ 3 A= ⎛ 2 − 1 0⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝1 0 − 3 ⎠ Calculez et B A.tA et 1⎞ ⎛1 − 4 0 ⎜ ⎟ = ⎜ 2 − 1 3 − 1⎟ ⎜4 0 − 2 0 ⎟ ⎝ ⎠ tA.A. EXERCICES D’APPLICATION : REPONSES Exercice n°1 : Calculer A= B C ⎛ + 2 + 3 − 3 + 6⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ +1 − 5 − 3 −1 ⎠ + +4 ⎞ ⎛ − 2i 1 + 3i ⎜ ⎟ = ⎜ + 3 + 5 − 6 ⎟+ ⎜ − i 4 + 2i − 7 + i ⎟ ⎝ ⎠ ⎛ 3 1⎞ ⎟ ⎛ + 3 − 6⎞ ⎜ ⎟⎟ 2 0 ⎟ + ⎜⎜ ⎜ = ⎜ 1 0 ⎟ ⎝ + 3 − 3⎠ ⎠ ⎝ ⎛ + 6 + 8 − 5 + 1⎞ ⎟ − 7 +1 0 ⎟⎠ ⎝ ⎛ + 4 + 5 − 2 − 5⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ − 3 − 2 + 4 + 1⎠ A = ⎜⎜ − 2 ⎛ − 4i − 7i + 8 ⎞ ⎜ ⎟ 6⎟ ⎜ + 3 − 3i ⎜ + 9i + 2 + 2 ⎟ ⎝ ⎠ B ⎛ − 6i + 1 − 4i + 12 ⎞ ⎟ ⎜ = ⎜ + 6 + 5 − 3i 0 ⎟ ⎜ 7i 2(1 + i ) − 5 + i ⎟ ⎠ ⎝ C = IMPOSSIBLE D = (cos(π / 4) cos(π / 6) sin(π / 3) sin(−π / 2)) + (sin(π / 4) cos(11π / 6) sin(−π / 3) − sin(3π / 2)) D = (2sin(π / 4) 2cos(π / 6) 0 0) Exercice n°2 : Calculer AB et BA avec : ⎛ 2 − 1⎞ ⎜ ⎟ A = ⎜ 1 0 ⎟ et ⎜− 3 4 ⎟ ⎝ ⎠ ⎛ − 1 − 8 − 10 ⎞ ⎜ ⎟ AB = ⎜ + 1 − 2 − 5 ⎟ ⎜ + 9 + 22 + 15 ⎟ ⎝ ⎠ B= ⎛ + 1 − 2 − 5⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ + 3 + 4 0⎠ ⎛ + 15 − 21⎞ ⎟⎟ ⎝ + 10 − 3 ⎠ BA = ⎜⎜ ⎛1 2 0 ⎞ ⎟⎟ ⎝ − 1 4⎠ Exercice n°3 : Soit A = ⎜⎜ 3 tA ⎛ 1 3 ⎞ = ⎜⎜ 2 − 1⎟⎟ ⎜0 4⎟ ⎠ ⎝ A= ⎛ 2 − 1 0⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝1 0 − 3 ⎠ et ⎛ +0 −7 −3 +3⎞ ⎟ − 4 + 6 + 1⎟⎠ ⎝ AB = ⎜⎜ − 11 A.tA Calculez ⎛ + 5 + 1⎞ ⎟⎟ ⎝ + 1 26 ⎠ A.tA= ⎜⎜ B 1⎞ ⎛1 − 4 0 ⎜ ⎟ = ⎜ 2 − 1 3 − 1⎟ ⎜4 0 − 2 0 ⎟ ⎝ ⎠ BA : IMPOSSIBLE et ⎛ + 10 tA.A. − 1 + 12 ⎞ ⎟ +5 −4 ⎟ ⎜ + 12 − 4 + 16 ⎟ ⎠ ⎝ tA.A= ⎜ − 1 ⎜ EXERCICE D’APPLICATION Exercice n°5 : ⎛+ a − a⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ − b + b⎠ ⎛ + un n M = ⎜⎜ − v n ⎝ On se propose d’étudier la puissance nème de M = On suppose que Mn peut s’écrire sous la forme : où (a, b)∈ℜ − un ⎞ ⎟ + v n ⎟⎠ a) Exprimer un+1 en fonction de un, a et b ; puis vn+1 en fonction de vn, a et b. b) En déduire l’expression de Mn en fonction de n, a et b. c)Application numérique pour M= ⎛ + 3 − 3⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ + 1 − 1⎠ soit : a = 3, b = -1 et n = 2, 3, 4 et 5 2 EXERCICE D’APPLICATION : REPONSES ⎛+ a − a⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ − b + b⎠ ⎛ + un n M = ⎜⎜ − v n ⎝ où (a, b)∈ℜ On se propose d’étudier la puissance nème de M = Exercice n°5 : On suppose que Mn peut s’écrire sous la forme : − un ⎞ ⎟ + v n ⎟⎠ a) Exprimer un+1 en fonction de un, a et b ; puis vn+1 en fonction de vn, a et b. ⎛ + un − un ⎞ ⎛ + a − a⎞ ⎛ + (a + b )u n − (a + b )u n ⎞ n+1 n n+1 n+1 ⎜ ⎟ M =M M soit M = ⎜ − v n + v n ⎟ ⎜⎜ − b + b ⎟⎟ M = ⎜⎜ − (a + b )v n + (a + b )v n ⎟⎟ ≡ ⎝ ⎠⎝ ⎝ ⎠ ⎠ u n +1 = (a + b ) u n d'où v n +1 = (a + b ) v n et 2 ⎛ + u n +1 − u n +1 ⎞ ⎜ n +1 ⎟ n +1 ⎟ ⎜−v + v ⎝ ⎠ b) En déduire l’expression de Mn en fonction de n, a et b. u n +1 = (a + b ) u n On a avec u = (a + b ) u n Par récurrence, on trouve : u D'autre part, M1 d'où et : = ⎛ + un ⎜ n ⎜−v ⎝ − un ⎞ ⎟ + v n ⎟⎠ ⎛ + 6 − 6⎞ ⎟⎟ ⎝ + 2 − 2⎠ = (a + b ) n −1 ⎛ + a − a⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ − b + b⎠ u: n +1 = a (a + b ) n −1 ⇒ u1 soit : u n +1 et par analogie : v = (a + b ) u n −1 n +1 2 = (a + b ) n −1 v1 ⎧u1 = a ⎨ 1 ⎩v = b et v n +1 = b(a + b ) n −1 n −1 n −1 ⎞ ⎛ ( ) ( ) a a b a a b + + − + ⎟ Mn = ⎜⎜ n −1 n −1 ⎟ + b(a + b ) ⎠ ⎝ − b(a + b ) ⎛+3 ⎜⎜ ⎝ +1 ⎛ + 12 M3 = ⎜⎜ ⎝ +4 c)Application numérique pour M= M2 = ⎜⎜ ≡ n +1 n −1 − 3⎞ ⎟ − 1 ⎟⎠ − 12 ⎞ ⎟ − 4 ⎟⎠ soit : a = 3, b = -1 M4 = ⎛ + 24 − 24 ⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ + 8 − 8⎠ et M5 = n = 2, 3, 4 et 5 ⎛ + 48 − 48 ⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ + 16 − 16 ⎠ EXERCICE D’APPLICATION Exercice n°6 : On donne les matrices A= 0 + 2⎞ ⎛+ 4 ⎜ ⎟ ⎜ 0 + 4 + 2⎟ ⎜ 0 0 + 2 ⎟⎠ ⎝ a) Déterminer les réels a et b tels que A = aI3 + bJ J= ⎛ +1 0 + 2⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 0 +1 + 2⎟ ⎜ 0 0 −1 ⎟ ⎝ ⎠ et ⎛ +1 0 0⎞ ⎜ ⎟ I3 = ⎜ 0 + 1 0 ⎟ ⎜ 0 0 + 1⎟ ⎝ ⎠ b) Calculer J2. c) Calculer A2, A3 et A4 à partir d'une combinaison linéaire des matrices I et J. Applications numériques (a=3, b=1) EXERCICE D’APPLICATION : REPONSES 0 + 2⎞ ⎛+ 4 ⎜ ⎟ Exercice n°6 : On donne les matrices A = ⎜ 0 + 4 + 2⎟ J= ⎜ 0 ⎟ 0 + 2⎠ ⎝ a) Déterminer les réels a et b tels que A = aI3 + bJ ⎧a + b = 4 ⎪ 2b = 2 0 + 2b ⎞ 0 + 2⎞ ⎛a+b ⎛+ 4 ⎪⎪ ⎜ ⎜ ⎟ ⎟ ⎨a + b = 4 0 a + b + 2b ⎟ ⎜ ⎜ 0 + 4 + 2⎟ = ⇔ aI3 + bJ = ⎜ 0 ⎪ 2b = 2 ⎜ 0 0 a − b ⎟⎠ 0 + 2 ⎟⎠ ⎝ ⎝ ⎪ ⎪⎩a − b = 2 b) Calculer J2. J2 = ⎛ +1 0 0⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 0 +1 0⎟ ⎜ 0 0 + 1⎟ ⎝ ⎠ ⎛ +1 0 + 2⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 0 +1 + 2⎟ ⎜ 0 0 −1 ⎟ ⎝ ⎠ d'où et ⎛ +1 0 0⎞ ⎜ ⎟ I3 = ⎜ 0 + 1 0 ⎟ ⎜ 0 0 + 1⎟ ⎝ ⎠ a =3 et b = 1 ≡ I3 c) Calculer A2, A3 et A4 à partir d'une combinaison linéaire des matrices I et J. Remarques : I commute avec toute autre matrice, donc IJ=JI A2 = (a2+b2)I + 2abJ, A3 = a(a2+3b2)I + b(3a2+b2)J, et J2 = I A4 = (a4+6a2b2+b4)I + 4ab(a2+b2)J Applications numériques (a=3, b=1) A2 = 10I + 6J, A3 = 36I + 28J, ⎛ + 16 ⎜ ⎜ 0 ⎜ 0 ⎝ 0 + 56 ⎞ ⎛ + 64 ⎜ ⎟ ⎜ 0 + 64 + 56 ⎟ ⎜ 0 0 + 8 ⎟⎠ ⎝ 0 + 16 0 + 12 ⎞ ⎟ + 12 ⎟ + 4 ⎟⎠ A4 = 136I + 120J 0 + 240 ⎞ ⎛ + 256 ⎜ ⎟ 0 + 256 + 240 ⎟ ⎜ ⎜ + 16 ⎟⎠ 0 0 ⎝ EXERCICE D’APPLICATION Exercice n°7 : Soient les matrices A = ⎛a 1 1⎞ ⎜ ⎟ ⎜1 a 1⎟ ⎜1 1 a⎟ ⎝ ⎠ Existe-t'il des couples (a, b) tels que AB = BA = I ? et B= ⎛b 1 1⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 1 b 1⎟ ⎜1 1 b⎟ ⎝ ⎠ EXERCICE D’APPLICATION : REPONSE ⎛a 1 1⎞ ⎜ ⎟ ⎜1 a 1⎟ ⎜1 1 a⎟ ⎝ ⎠ Exercice n°7 : Soient les matrices A = et B= ⎛b 1 1⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 1 b 1⎟ ⎜1 1 b⎟ ⎝ ⎠ Existe-t'il des couples (a, b) tels que AB = BA = I ? AB = ⎛ a 1 1 ⎞ ⎛b 1 1⎞ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎜ 1 a 1 ⎟ ⎜ 1 b 1⎟ ⎜ 1 1 a⎟ ⎜1 1 b⎟ ⎠ ⎝ ⎠⎝ ⇒ ⎧ab + 2 = 1 ⎨ ⎩a + b + 1 = 0 Solution : ou (A, B) = (A, B) = ⇔ AB = ⎛ ab + 2 a + b + 1 a + b + 1⎞ ⎜ ⎟ ab + 2 a + b + 1⎟ ⎜ a + b +1 ⎜ a + b +1 a + b +1 ab + 2 ⎟⎠ ⎝ 1 ⎧ ⇔ ⎪b = − ⎨ a 2 ⎪⎩a + a − 1 = 0 ⎛ ⎛ −1 + 5 ⎜⎜ ⎜⎜ 2 ⎜⎜ ⎜⎜ 1 ⎜⎜ ⎜⎜ 1 ⎜⎜ ⎝⎝ ⎛ ⎛ −1 − 5 ⎜⎜ ⎜⎜ 2 ⎜⎜ ⎜⎜ 1 ⎜⎜ ⎜⎜ 1 ⎜⎜ ⎝⎝ 1 −1 + 5 2 1 1 −1 − 5 2 1 ⇔ 1 ⎧ b = − ⎪⎪ a ⎨ ⎪a = − 1 ± 5 ⎪⎩ 2 ⎞ ⎟ ⎟ ⎟ 1 ⎟, ⎟ −1 + 5 ⎟ 2 ⎟⎠ ⎛ −1 − 5 ⎜ ⎜ 2 ⎜ ⎜ 1 ⎜ ⎜ 1 ⎜ ⎝ ⎞ ⎟ ⎟ ⎟ 1 ⎟, ⎟ −1− 5 ⎟ 2 ⎟⎠ ⎛ −1 + 5 ⎜ 2 ⎜ ⎜ ⎜ 1 ⎜ ⎜ 1 ⎜ ⎝ 1 1 1 −1 − 5 2 1 1 −1+ 5 2 1 ≡ ⎛ +1 0 0⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 0 +1 0⎟ ⎜ 0 0 + 1⎟ ⎝ ⎠ ⎧ −1 ∓ 5 b= ⎪ ⇔ ⎪ 2 ⎨ ⎪a = − 1 ± 5 ⎪⎩ 2 ⎞⎞ ⎟⎟ ⎟⎟ ⎟⎟ 1 ⎟⎟ ⎟⎟ −1− 5 ⎟⎟ 2 ⎟⎠ ⎟⎠ 1 ⎞⎞ ⎟⎟ ⎟⎟ ⎟⎟ 1 ⎟⎟ ⎟⎟ −1+ 5 ⎟⎟ 2 ⎟⎠ ⎟⎠ 1 OPERATIONS SUR LES MATRICES CARREES On considère les matrices A = (αik) éléments de Mm,m(K) ). Déterminant : α11 α12 ⎛ α11 α12 α13 ⎞ ⎜ ⎟ Det ⎜α 21 α 22 α 23 ⎟ = α 21 α 22 ⎜α ⎟ ⎝ 31 α 32 α 33 ⎠ α 31 α 32 On désigne par Det(A) le scalaire tel que : Propriétés: Det( tA) = Det(A) Det(AB) = Det(BA) = Det(B) Det(A) Det (A) est inchangé si : – on ajoute 2 colonnes de A. – on ajoute 2 lignes de A. Det(A) est changé en son opposé si : – on permute 2 colonnes de A. – on permute 2 lignes de A. Det(kA) = k Det(A) pour tout scalaire A. Det(A) = 0 si 1 colonne/1 ligne est nulle. 2 colonnes/2 lignes sont proportionnelles. Calcul : Dans M2,2(K) Det (A) = Dans M3,3(K) Det (A) = Dans Mm,m(K) m>3 m +α11*α22 –α21*α12 +α11*α22*α33+α12*α23*α31+α13*α21*α32 -α11*α23*α32-α22*α13*α31-α33*α12*α21 Développement du déterminant : LIGNE COLONNE [ Det ( A) = ∑α mk (− 1) Mineur Min(l,k) : Cofacteur α13 α 23 α 33 k =1 m+k ] m [ Amk = ∑α km (− 1) k =1 On appelle "mineur" Alk le déterminant obtenu en supprimant et l+k On appelle "cofacteur de alk" le nombre (-1) Alk . k +m Akm la kème colonne la lème ligne. ] EXEMPLE : CALCUL DU DETERMINANT D'UNE MATRICE CARREE M4,4(R) ⎛1 ⎜ ⎜2 A=⎜ 1 ⎜ ⎜3 ⎝ Calculer Det(A) pour 2 0 0 2 4 1 1 1 5⎞ ⎟ 3⎟ 1⎟ ⎟ 4 ⎟⎠ 1) CHOIX DE LA LIGNE/COLONNE DE DEVELOPPEMENT : Celle qui a le plus de 0 2) ISOLER LES MINEURS / LES CALCULER ⎛ α12 ⎜ ⎜2 ⎜1 ⎜ ⎜3 ⎝ ⎞ ⎟ 1 3⎟ 1 1⎟ ⎟ 1 4 ⎟⎠ 2 1 3 Min(1,2 ) = 1 1 1 = −1 3 1 4 ⎛1 ⎜ ⎜ α 22 ⎜1 ⎜ ⎜3 ⎝ 4 5⎞ ⎟ ⎟ 1 1⎟ ⎟ 1 4 ⎟⎠ ⎛1 ⎜ ⎜2 ⎜ α 32 ⎜ ⎜3 ⎝ 1 4 5 4 5⎞ ⎟ 1 3⎟ ⎟ ⎟ 1 4 ⎟⎠ 1 4 5 Min(2,2 ) = 1 1 1 = −11 Min(3,2 ) = 2 1 3 = 0 3 1 4 3 1 4 3) CALCULER LES TERMES βlk = αlk * (-1)l+k * Min(l,k) β12 = 2*(-1)1+2 *(-1) = 2 β32 = 0*(-1)3+2 *0 = 0 β22 = 0*(-1)2+2 *(-11) = 0 β42 = 2*(-1)4+2 *7 = 14 4) SOMMER LES TERMES : Det ( A) = 4 ∑ β = 2 + 0 + 0 + 14 = 16 l =1 l2 ⎛1 ⎜ ⎜2 ⎜1 ⎜ ⎜ α 42 ⎝ 4 5⎞ ⎟ 1 3⎟ 1 1⎟ ⎟ ⎟ ⎠ 1 4 5 Min(4,2 ) = 2 1 3 = 7 1 1 1 OPERATIONS SUR LES MATRICES CARREES On considère les matrices A = (αik) éléments de Mm,m(K) ). Inverse : On désigne par A-1 l'élément de Mm,m(K) tel que A Propriétés: Calcul : A-1 existe ssi Det(A) ≠ 0 (AB)-1 = B-1 A-1 t( A-1 ) = ( tA )-1 A-1 = A-1 A = Im si A-1, B-1 et (AB)-1 existent si A-1, t(A-1) existent 1) Devinette vérification (marche rarement – très rapide) 2) Pivotage – combinaison linéaire (programmable – rapide) a) Ecrire A et Im côte-à-côte b) Combiner linéairement les lignes (colonnes) de A ET Im sans les permuter, de façon à faire apparaître progressivement I à la place de A →Im est alors remplacé par A-1 c) VERIFIER 3) Méthode du déterminant (peu rapide) a) Calculer Det(A). Vérifier que Det(A)≠0 b) Calculer la matrice des mineurs Aij de Det(A) c) Calculer la matrice des cofacteurs aij de Det(A) d) Transposer la matrice des cofacteurs e) Multiplier la matrice par 1/Det(A) f) VERIFIER 4) Décomposition LU INVERSION D'UNE MATRICE CARREE : METHODE DU PIVOT DE GAUSS •Méthode systématique (Procédé ligne à ligne ou colonne à colonne) (Pivotage partiel ) ⇒ Aisément programmable en Informatique •Peu (pas utilisée) car numériquement instable (diverge si aii = 0) •Ne permet pas de calculer Det(A) PRINCIPE : Soient |B1>, |B2>, ...,|Bl>, ..., |Bn> n vecteurs colonnes d'éléments δlk , l ∈ (1,..., n) ⎛ 1⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 0⎟ B1 = ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 0⎟ ⎜ 0⎟ ⎝ ⎠ ⎛ 0⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 1⎟ B2 = ⎜ 0 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 0⎟ ⎝ ⎠ ⎛ 0⎞ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ Bk = ⎜ 1 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 0⎟ ⎝ ⎠ ⎛ a11 ⎜ ⎜ A = ⎜ a j1 ⎜ ⎜ ⎜a ⎝ n1 ⎛ 0⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 0⎟ Bn = ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 0⎟ ⎜ 1⎟ ⎝ ⎠ a1k a jk ank Méthode de Gauss : résolution simultanée des n systèmes : A |V1> = |B1>, ..., ⎛ a11 ⎜ ⎜ ⎜a ⎜ j1 ⎜ ⎜a ⎝ n1 a1k a jk ank On a alors A |Vk > = |Bk>, a1n ⎞ ⎟ ⎟ a jn ⎟ ⎟ ⎟ ann ⎟⎠ ⎛ x11 ⎞⎛ x12 ⎞ ⎜ 1 ⎟⎜ 2 ⎟ ⎜ x2 ⎟⎜ x2 ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ 1 ⎟⎜ 2 ⎟ ⎝ xn ⎠⎝ xn ⎠ A-1 = ⎛ x1k ⎞ ⎜ k⎟ ⎜ x2 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ k⎟ ⎝ xn ⎠ V ..., A |Vn> = |Bn> a1n ⎞ ⎟ ⎟ a jn ⎟ ⎟ ⎟ ann ⎟⎠ soit A V = I ⎛ x1n ⎞ ⎜ n⎟ ⎜ x2 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ n⎟ ⎝ xn ⎠ = = [ |V1>, |V2>, ..., |Vk>, ..., |Vn> ] ⎛ 1⎞ ⎛ 0⎞ ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ 0⎟ ⎜ 1⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 0⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ 0⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 0⎟ ⎜ 0⎟ ⎝ ⎠⎝ ⎠ ⎛ 0⎞ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜1⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 0⎟ ⎝ ⎠ Xk ⎛ x1k ⎞ ⎜ k⎟ ⎜ x2 ⎟ =⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ k⎟ ⎝ xn ⎠ ⎛ 0⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 0⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 0⎟ ⎜ 1⎟ ⎝ ⎠ INVERSION D'UNE MATRICE CARREE : METHODE DU PIVOT DE GAUSS A : Matrice à inverser 1) Ecrire A et Im côte-à-côte 2) Pour chaque élément diagonal aii de A - diviser la ième ligne de A et I par aii (pivot), i = 1,m => aii remplacé par 1 - modifier simultanement A et I par combinaison linéaire des lignes / colonnes de façon à annuler tous les aji / aij de A et I =>I colonne i / ligne i à zéro, sauf-1 aii=1 3) Quand A est remplacé par m, Im est alors remplacé par A Ö Im apparait progressivement à la place de A et A-1 à la place de Im ⎛ 1 5 2 ⎞ ⎛1 4 0 ⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝10 30 ⎠ ⎝ 0 1 ⎠ a11 = 4 ⇒ l1 → l1 / 4 ⎛ 1 5 2⎞ ⎛ 1 4 0⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ 0 5 ⎠ ⎝ − 5 2 1⎠ a12 = 10 ⇒ l2 → l2 − 10l1 ⎛ 1 0⎞ ⎛ 3 2 −1 2⎞ ⎟⎟ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎜⎜ ⎝ 0 1⎠ ⎝ −1 2 1 5 ⎠ a12 = 5 2 ⇒ l1 → l1 − 5 2 l2 ⎛ 4 10 ⎞ ⎛ 1 0 ⎞ ⎟⎟ ⎟⎟ ⎜⎜ ⎜⎜ ⎝10 30 ⎠ ⎝ 0 1 ⎠ Départ B : Matrice Identité I 0⎞ ⎛ 1 5 2⎞ ⎛ 1 4 ⎜⎜ ⎟⎟ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ 0 1 ⎠ ⎝ − 1 2 1 5⎠ a22 = 5 ⇒ l2 → l2 / 5 ⎛ 1 0⎞ ⎛ 3 2 −1 2⎞ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ 0 1⎠ ⎝ −1 2 1 5 ⎠ A: Matrice Identité I B : Matrice inversée A-1 INVERSION D'UNE MATRICE CARREE : METHODE DU PIVOT DE GAUSS REALISATION : On considère simultanément A (matrice à inverser) et B (matrice identité) Pour chaque ligne i (i = 1, n) : 1) Réduire le pivot aii à 1 en divisant la ième ligne par aii A : aik/ aii → aik B : bik/ bii → bik k = 1, n ème 2) Annuler les éléments non diagonaux aji (j ≠ i) de la i colonne en soustrayant à chaque jème ligne aii fois la ième ligne : A : ajk – aji * aik → ajk B : bjk – bji * bik → bjk k = 1, n Passer à la ligne suivante. A la fin, A et B sont remplacées respectivement par I et A-1. ⎛ 1 ⎜ ⎜ 1 ⎜−1 ⎝ 1 0 0 − 3⎞ ⎟ 1⎟ 1 ⎟⎠ pivot : a11=1 ⎛1 ⎜ ⎜0 ⎜0 ⎝ 1 −1 1 − 3⎞ ⎟ 4⎟ − 2 ⎟⎠ ⎛1 ⎜ ⎜0 ⎜0 ⎝ 0 ⎛ 1 ⎜ ⎜−1 ⎜ 1 ⎝ ⎛ 1 ⎜ ⎜ 1 ⎜−1 ⎝ 0⎞ ⎟ 0⎟ 1 ⎟⎠ 0 1 0 1 0 0 1 0 1⎞ ⎟ − 4⎟ 2 ⎟⎠ 0 ⎛1 ⎜ ⎜0 ⎜0 ⎝ a1k=a1k/1 0⎞ ⎟ 0⎟ 1 ⎟⎠ ⎛1 ⎜ ⎜0 ⎜0 ⎝ pivot : a22=-1 ⎛1 ⎜ ⎜0 ⎜0 ⎝ − 3⎞ ⎟ 1⎟ 1 ⎟⎠ 1 0 1 1 1 − 3⎞ ⎟ − 4⎟ − 2 ⎟⎠ ⎛1 ⎜ ⎜1 ⎜1 ⎝ 0⎞ ⎟ 0⎟ 1 ⎟⎠ 0 1 0 0⎞ ⎟ 0⎟ 1 ⎟⎠ 0 −1 0 1 −1 1 0⎞ ⎟ 0⎟ 1 ⎟⎠ ⎛1 ⎜ ⎜0 ⎜0 ⎝ pivot : a33=2 0 1 0 ⎛0 ⎜ ⎜1 ⎜0 ⎝ 1 −1 1 2 0⎞ ⎟ 0⎟ 1 2 ⎟⎠ a2k=a2k/-1 I 1 − 3⎞ ⎟ 4⎟ − 2 ⎟⎠ ⎛ 1 ⎜ ⎜−1 ⎜ 1 ⎝ 0 1 ⎛0 ⎜ ⎜1 ⎜0 ⎝ 1 0 0⎞ ⎟ 0⎟ 1 ⎟⎠ 0 1 0 1⎞ ⎟ − 4⎟ 2 ⎟⎠ −1 1 0⎞ ⎟ 0⎟ 1 ⎟⎠ a1k = a1k – a1k*a22, a3k = a3k – a3k*a22 1⎞ ⎟ − 4⎟ 1 ⎟⎠ ⎛1 ⎜ ⎜0 ⎜0 ⎝ 1 −1 a2k = a2k - a21*a11, a3k = a3k – a3k*a11 ⎛1 ⎜ ⎜0 ⎜0 ⎝ a2k=a2k/-1 ⎛0 ⎜ ⎜1 ⎜0 ⎝ ⎛1 ⎜ ⎜0 ⎜0 ⎝ ⎛1 ⎜ ⎜0 ⎜0 ⎝ 0 1 0 0⎞ ⎟ 0⎟ 1 ⎟⎠ ⎛0 ⎜ ⎜1 ⎜0 ⎝ 1 2 1 1 2 − 1 2⎞ ⎟ 2⎟ 1 2 ⎟⎠ a1k = a1k – a1k*a22, a3k = a3k – a3k*a22 0 1 0 0⎞ ⎟ 0⎟ 1 ⎟⎠ ⎛0 ⎜ ⎜1 ⎜0 ⎝ 1 2 1 1 2 − 1 2⎞ ⎟ 2⎟ 1 2 ⎟⎠ A-1 EXERCICES D’APPLICATION Exercice n°8 : Calculer l’inverse des matrices suivantes par la méthode du pivot de Gauss : A ⎛ 3 1 − 1⎞ ⎜ ⎟ = ⎜−1 3 1 ⎟ ⎜0 2 2⎟ ⎝ ⎠ B ⎛1 −1 2 ⎞ ⎜ ⎟ = ⎜2 1 1 ⎟ ⎜ 3 0 − 1⎟ ⎝ ⎠ C ⎛1 / 2 − 1 / 2 − 2 0 ⎞ ⎜ ⎟ 1 2 − 1⎟ ⎜ 2 =⎜ −1 −1 −1 1 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 2 − 1 − 2 1 ⎟⎠ ⎝ Exercice n°9 : Soit la matrice M = 2 ⎞ ⎛−3 2 ⎜ ⎟ 4 ⎟ ⎜− 2 5 ⎜ 1 − 5 − 4⎟ ⎝ ⎠ a) Calculer M2 et M3. En déduire que M3 + 2M2 -M -2I = 0 b) Montrer que M est inversible et calculer son inverse M-1. « CALCUL DE L'INVERSE D'UNE MATRICE PAR LA METHODE DU POLYNOME ANNULATEUR » EXERCICES D’APPLICATION : REPONSES Exercice n°8 : Calculer l’inverse des matrices suivantes par la méthode du pivot de Gauss : A ⎛ 3 1 − 1⎞ ⎜ ⎟ = ⎜−1 3 1 ⎟ ⎜0 2 2⎟ ⎝ ⎠ B ⎛1 −1 2 ⎞ ⎜ ⎟ = ⎜2 1 1 ⎟ ⎜ 3 0 − 1⎟ ⎝ ⎠ C ⎛1 / 2 − 1 / 2 − 2 0 ⎞ ⎜ ⎟ 1 2 − 1⎟ ⎜ 2 =⎜ −1 −1 −1 1 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 2 − 1 − 2 1 ⎟⎠ ⎝ Exercice n°9 : Soit la matrice M = ⎛+ 1 −1 + 1 ⎞⎟ ⎜ 4 4 4 A-1 = ⎜ + 18 + 3 8 − 18 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜− 1 −3 +5 ⎟ 8 8⎠ ⎝ 8 2 ⎞ ⎛−3 2 ⎜ ⎟ 4 ⎟ ⎜− 2 5 ⎜ 1 − 5 − 4⎟ ⎝ ⎠ a) Calculer M2 et M3. En déduire que M3 + 2M2 -M -2I = 0 M2 M3 ⎛ + 7 − 6 − 6⎞ ⎜ ⎟ =⎜ 0 +1 0 ⎟ ⎜ + 3 − 3 − 2⎟ ⎝ ⎠ + 2M2 - M -2I M3 ⎛ − 15 + 14 ⎜ = ⎜ −2 +5 ⎜ − 5 +1 ⎝ ⎛ − 15 + 14 ⎜ =⎜ − 2 + 5 ⎜ − 5 +1 ⎝ + 14 ⎞ ⎟ + 4⎟ + 2 ⎟⎠ + + 14 ⎞ ⎟ + 4⎟ + 2 ⎟⎠ ⎛ + 14 − 12 − 12 ⎞ ⎜ ⎟ 0⎟ ⎜ 0 +2 ⎜ + 6 − 6 − 4⎟ ⎝ ⎠ + 1 1 ⎞ ⎛+ 1 ⎜ 12 + 12 − 4 ⎟ B-1 = ⎜⎜ − 512 + 712 − 1 4 ⎟⎟ ⎜+1 +1 −1 ⎟ 4 4 4⎠ ⎝ 1/ 4 0 1/ 4 ⎞ ⎛ 0 ⎟ ⎜ ⎜ − 2 − 11 / 4 − 4 5 / 4 ⎟ C =⎜ 0 3/ 4 1 −1/ 4⎟ ⎟ ⎜ ⎜− 2 −7/ 4 − 2 5/ 4 ⎟ ⎠ ⎝ 0 0⎞ ⎛ + 3 − 2 − 2⎞ ⎛ − 2 ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ 0⎟ ⎜ + 2 − 5 − 4⎟ + ⎜ 0 − 2 ⎜ −1 + 5 + 4⎟ ⎜ 0 0 − 2 ⎟⎠ ⎝ ⎠ ⎝ = ⎛ 0 0 0⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 0 0 0⎟ ⎜ 0 0 0⎟ ⎝ ⎠ b) Montrer que M est inversible et calculer son inverse M-1. M3 + 2M2 – M - 2I = 0 ⇔ On identifie l'expression à : soit : M-1 = 1/2 ⎛ + 7 − 6 − 6⎞ ⎜ ⎟ 0 ⎟+ ⎜ 0 +1 ⎜ + 3 − 3 − 2⎟ ⎝ ⎠ M(M2 + 2M – I) = 2I ⇔ M [ 1/2 (M2 + 2M – I)] = I M M-1 = I ⎛ − 6 + 4 + 4⎞ ⎜ ⎟ ⎜ − 4 + 10 + 8 ⎟ + ⎜ + 2 − 10 − 8 ⎟ ⎝ ⎠ avec M-1 = 1/2 (M2 + 2M – I) ⎛ −1 0 0⎞ ⎜ ⎟ ⎜ 0 −1 0⎟ ⎜ 0 0 − 1⎟ ⎝ ⎠ ⇔ M-1 ⎛ 0 −1 − 1 ⎞⎟ ⎜ = ⎜ −2 +5 +4 ⎟ ⎟ ⎜⎜ 5 + − 13 − 11 ⎟ 2 2⎠ ⎝ 2 « CALCUL DE L'INVERSE D'UNE MATRICE PAR LA METHODE DU POLYNOME ANNULATEUR » METHODE DE GAUSS-JORDAN •Méthode systématique (Procédé ligne à ligne ou/et colonne à colonne) (Pivotage total ) ⇒ Programmable en Informatique •Très utilisé car numériquement stable (en particulier si permutation des lignes et colonnes) •Ne permet pas de calculer Det(A) PRINCIPE à peu près similaire au pivot de Gauss (évite la divergence pour aii=0) : On considère simultanément A (matrice à inverser) et B (matrice identité) A) Pour chaque colonne i (i = 1, n) à simplifier : 1) Repérer dans toute la matrice le pivot amn maximum (|amn| ≥ |ajk| pour j, k = 1, n 2) Amener le pivot maximal sur la position diagonale aii en : * permutant la nème colonne et ième colonne de A (nème ligne et ième ligne de B) * permutant la mème ligne et ième ligne de A (mème colonne et ième colonne de B) 3) Réduire le pivot aii à 1 en divisant la ième ligne par aii : A : aik/ aii → aik B : bik/ bii → bik k = 1, n ème 2) Annuler les éléments non diagonaux aji (j ≠ i) de la i colonne en soustrayant ème ème à chaque j ligne aii fois la i ligne : A : ajk – aji * aik → ajk B : bjk – bji * bik → bjk k = 1, n B) Passer à la colonne suivante i. (Progressivement, A et B sont remplacées par I et A-1). C) A la fin, refaire sur A et B les permutations de lignes et colonnes, dans le sens contraire où elles ont été faites. INVERSION D'UNE MATRICE CARREE : METHODE DE GAUSS-JORDAN A : Matrice à inverser 1) Ecrire A et Im côte-à-côte ⎛ 0 1 1⎞ ⎛ 1 0 0⎞ ⎜ ⎟⎜ ⎟ 1 0 1 0 1 0 ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ 1 1 0⎟ ⎜ 0 0 1⎟ ⎝ ⎠⎝ ⎠ Départ 2) On considère un élément diagonal de A : aii (pivot) On divise la ième ligne par aii => aii remplacé par 1 Modifier simultanement A et I par : * combinaison linéaire lignes (A) ET lignes( I ) colonnes (A) ET colonnes ( I ) * permutation des lignes (A) ET colonnes (B) colonnes (A) remplacé ET lignes 3) Quand A est remplacé par Im , Im est alors par(B) A-1 Ö Im apparait progressivement à la place de A ⎛ 1 0 1⎞ ⎛ 0 1 0⎞ ⎜ ⎟⎜ ⎟ 0 1 1 1 0 0 ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ 1 1 0⎟ ⎜ 0 0 1⎟ ⎝ ⎠⎝ ⎠ l1 ( A) ↔ l2 ( A) c1 ( B ) ↔ c2 ( B ) ⎛ 1 0 0 ⎞ ⎛ − 1/ 2 0 1 ⎞ ⎟ ⎜ ⎟⎜ 1 1 0 1 / 2 0 0 ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎜ 0 1 1 ⎟ ⎜ 1/ 2 1 0 ⎟ ⎠ ⎝ ⎠⎝ l2 ( A) ↔ l3 ( A) c2 ( B ) ↔ c3 ( B ) B : Matrice Identité I ⎛ 2 0 0⎞ ⎛ − 1 1 0⎞ ⎜ ⎟⎜ ⎟ 0 1 1 1 0 0 ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ 1 1 0⎟ ⎜ 1 0 1⎟ ⎝ ⎠⎝ ⎠ l1 ( A) − l2 ( A) + l3 ( A) → l1 ( A) ⎛ 1 0 0 ⎞ ⎛ − 1/ 2 1 0 ⎞ ⎜ ⎟⎜ ⎟ 0 1 1 1 / 2 0 0 ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ 1 1 0 ⎟ ⎜ 1/ 2 0 1 ⎟ ⎝ ⎠⎝ ⎠ l1 ( A) / 2 → l1 ( A) c1 ( B ) / 2 → c1 ( B ) ⎛ 1 0 0 ⎞ ⎛ − 1/ 2 1/ 2 1 ⎞ ⎜ ⎟⎜ ⎟ 0 1 0 1 / 2 1 / 2 0 − ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ 0 1 1 ⎟ ⎜ 1/ 2 1 / 2 0 ⎟⎠ ⎝ ⎠⎝ l2 ( A) − l1 ( A) → l2 ( A) 1/ 2 ⎞ ⎛ 1 0 0 ⎞ ⎛ − 1/ 2 1/ 2 ⎜ ⎟⎜ ⎟ 0 1 0 1 / 2 − 1 / 2 1 / 2 ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ 0 0 1 ⎟ ⎜ 1/ 2 1 / 2 − 1 / 2 ⎟⎠ ⎝ ⎠⎝ l3 ( A) − l2 ( A) → l3 ( A) c3 ( B ) − c2 ( B ) → c3 ( B ) c1 ( B ) − c2 ( B ) + c3 ( B ) → c1 ( B ) c2 ( B ) − c1 ( B ) → c2 ( B ) A: Matrice Identité I B : Matrice inversée A-1 INVERSION D'UNE MATRICE CARREE : METHODE DU DETERMINANT 1) Calculer Det(A) et vérifier que Det(A) ≠ 0 0 1 1 Det ( A) = 1 0 1 1 1 0 Méthode de Sarus : Det(A) = 0*0*0 + 1*1*1 + 1*1*1 – ( 0*1*1 + 1*0*1 + 1*1*0) Det(A) = 2 2) Calculer la matrice B des mineurs Alk (A) de Det(A) 0 A11 = 1 1 A21 = 1 1 A31 = 0 1 1 1 1 0 A = = − 1 = −1 12 A13 = = +1 1 0 0 1 1 1 0 1 0 1 = −1 A22 = = −1 A23 = = −1 0 1 0 1 1 1 0 1 0 1 = +1 A32 = = −1 A33 = = −1 1 1 1 1 0 3) Calculer la matrice C des cofacteurs (-1)l+k Alk(A) ⎛ − 1(− 1) − 1(− 1) ⎜ 2 +1 2+ 2 C = ⎜ − 1(− 1) − 1(− 1) ⎜ + 1(− 1)3+1 − 1(− 1)3+ 2 ⎝ 1+1 1+ 2 + 1(− 1) ⎞ ⎛ − 1 + 1 + 1⎞ ⎟ ⎜ ⎟ 2+3 − 1(− 1) ⎟ = ⎜ + 1 − 1 + 1⎟ 3+ 3 − 1(− 1) ⎟⎠ ⎜⎝ + 1 + 1 − 1⎟⎠ 1+ 3 5) Calculer la matrice A-1, produit de D par 1/Det(A) ⎛ − 1 + 1 + 1⎞ ⎛ − 1 / 2 + 1 / 2 + 1 / 2 ⎞ ⎟ ⎜ ⎟ 1⎜ A−1 = ⎜ + 1 − 1 + 1⎟ = ⎜ + 1 / 2 − 1 / 2 + 1 / 2 ⎟ 2⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎝ + 1 + 1 − 1⎠ ⎝ + 1 / 2 + 1 / 2 − 1 / 2 ⎠ ⎛ − 1 − 1 + 1⎞ ⎜ ⎟ B = ⎜ − 1 − 1 − 1⎟ ⎜ + 1 − 1 − 1⎟ ⎠ ⎝ 4) Calculer D, transposée de C ⎛ − 1 + 1 + 1⎞ ⎟ ⎜ D = ⎜ + 1 − 1 + 1⎟ ⎜ + 1 + 1 − 1⎟ ⎝ ⎠ 6) VERIFIER QUE A A-1 = Im EXERCICE D’APPLICATION Exercice n°10 : Inverser 2 − 1⎞ ⎛1 2 ⎟ ⎜ 2 0⎟ ⎜2 1 C =⎜ −1 −1 −1 1 ⎟ ⎟ ⎜ ⎜ 3 −1 − 2 1 ⎟ ⎠ ⎝ par la méthode du déterminant EXERCICE D’APPLICATION : REPONSE Exercice n°10 : INVERSE D'UNE MATRICE 4X4 PAR LA MÉTHODE DU DÉTERMINANT 1) Calcul des Mineurs de C (pour 1 ligne ou 1 colonne seulement) 1 2 0 2 2 −1 Min1,1 (C ) = − 1 − 1 1 = 1 −1 − 2 1 Min2,1 (C ) = − 1 − 1 −1 − 2 2 2 2 Min3,1 (C ) = 1 −1 − 2 1 =1 1 −1 0 =2 1 2 2 −1 Min4,1 (C ) = 1 2 0 = 1 −1 −1 1 2 2 0 Min1, 2 (C ) = − 1 − 1 1 = 10 3 −2 1 1 2 Min2, 2 (C ) = − 1 − 1 3 −2 −1 1 =4 1 2 1 0 1 2 −1 Min1,3 (C ) = − 1 − 1 1 = 4 3 −1 1 Min2,3 (C ) = − 1 − 1 3 −1 1 =4 1 1 2 −1 Min3, 2 (C ) = 2 2 0 =8 3 −2 1 1 2 −1 Min3,3 (C ) = 2 1 0 = 2 3 −1 1 1 2 −1 Min4, 2 (C ) = 2 2 0 = −2 −1 −1 1 1 2 −1 Min4,3 (C ) = 2 1 0 = −2 3 −1 1 2 − 1⎞ ⎛1 2 ⎜ ⎟ 2 1 2 0 ⎜ ⎟ C =⎜ −1 −1 −1 1 ⎟ ⎟ ⎜ ⎜ 3 −1 − 2 1 ⎟ ⎝ ⎠ 2 1 2 1 2 2 1 2 2 Min1, 4 (C ) = − 1 − 1 − 1 = 5 3 −1 − 2 Min2, 4 (C ) = − 1 − 1 − 1 = −1 3 −1 − 2 Min3, 4 (C ) = 2 1 2 = 10 3 −1 − 2 1 2 2 Min4, 4 (C ) = 2 1 2 = −1 −1 −1 −1 2) Matrices des Mineurs Min(C) , des Cofacteurs Cofac(C) et Transposée de Cofac(C) 5⎞ ⎛ 1 10 4 ⎜ ⎟ 4 − 1⎟ ⎜1 4 Min(C ) = ⎜ 2 8 2 10 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 1 − 2 − 2 − 1⎟ ⎝ ⎠ −5 ⎞ ⎛ 1 − 10 4 ⎜ ⎟ ⎜ −1 4 − 4 −1 ⎟ Cofac (C ) = ⎜ 2 −8 2 − 10 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ −1 − 2 2 − 1 ⎟⎠ ⎝ 2 −1 −1⎞ ⎛ 1 ⎜ ⎟ − 8 − 2⎟ ⎜ − 10 4 t Cofac (C ) = ⎜ 4 −4 2 2 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ − 5 − 1 − 10 − 1 ⎟ ⎝ ⎠ EXERCICE D’APPLICATION : REPONSE (suite) 3) Calcul du déterminant de C Peut être calculé dès que la 1ère ligne (colonne) de Mineurs est disponible afin de vérifier si la matrice est inversible. REMARQUE : Développement en ligne pour la 4ème ligne, par exemple : m [ Det ( A) = ∑ α mk (− 1) k =1 m+ k ] Minm,k ( A) ou Det ( A) = ∑ α mk [Cofacm ,k ( A)] m k =1 α 41 = 3 α 43 = −2 α 44 = 1 α 42 = −1 Cofac4,1 (C ) = −1 Cofac4, 2 (C ) = −2 Cofac4,3 (C ) = 2 Cofac4, 4 (C ) = −1 Det (C ) = (3 * −1) + (− 1* −2) + (− 2 * 2) + (1* −1) Det (C ) = −6 4) Calcul de C-1 −1 −1 ⎞ 2 ⎛ 1 ⎜ ⎟ − 8 − 2⎟ 1 ⎜ − 10 4 C −1 = − ⎜ 2 ⎟ 6 4 −4 2 ⎜ ⎟ ⎜ − 5 − 1 − 10 − 1 ⎟ ⎝ ⎠ 5) Vérification : C*C-1 = I ? DECOMPOSITION « LU » D’UNE MATRICE CARRE (1) PRINCIPE : Ecrire la matrice carré A sous forme d’un produit de 2 matrices triangulaires L et U inférieure (« Lower ») et supérieure (« Upper ») respectivement A=L.U soit : ⎛ α 11 α 12 α 13 ⎞ ⎛ l11 ⎟ ⎜ ⎜ ⎜α 21 α 22 α 23 ⎟ = ⎜ l 21 ⎟ ⎜α ⎜l ⎝ 31 α 32 α 33 ⎠ ⎝ 31 A 0 l 22 l32 L 0⎞ ⎟ 0 ⎟. l33 ⎟⎠ ⎛ u11 u12 ⎜ ⎜ 0 u 22 ⎜ 0 0 ⎝ u13 ⎞ ⎟ u 23 ⎟ u 33 ⎟⎠ matrice 3*3 (ex.) U REMARQUES : La décomposition n’est pas unique (c.f. « Procédure ») si lii, uii libres La décomposition n’est pas toujours possible, même si A est inversible (élément lij, ou uij nul) INTERET : Faciliter et accélérer (algorithmique) les calculs : N - Det (A) = Det (L)*Det (U) avec Det(L) = ∏ lii i =1 - A-1 = U-1 . L-1 N Det(U) = ∏ uii ATTENTION A L’ORDRE DU CALCUL !!! La plupart des mineurs de L et U sont nuls ⇒ inversion rapide même pour une matrice d’ordre N élevé i =1 DECOMPOSITION « LU » D’UNE MATRICE CARRE (2) RÉALISATION : Exprimer successivement les composantes (aij) de l'équation A = L . U : aij = li1u1 j + li 2u 2 j + en commençant par a11 (Algorithme de Crout). Le nombre de termes dans la somme est fixé par le plus petit des 2 indices, i ou j : i> j: i< j: i= j: l i1u1 j + l i 2 u 2 j + + l ij u ij = a ij l i1u1 j + l i 2 u 2 j + + l ii u ij = a ij l i1u1 j + l i 2 u 2 j + + l ii u jj = a ij Les N2 équations précédentes font intervenir N(N+1) variables lij et uij. ⇒ Sous-détermination du système d’équations On choisit de fixer les N variables lii : l ii = 1 i = 1, ,N Pour chaque colonne j = 1, …, N, on résout ligne i à ligne i : i −1 u ij = aij − ∑ l ik u kj 1 lij = u jj pour i = 1, …, j k =1 j −1 ⎞ ⎛ ⎜⎜ aij − ∑ lik u kj ⎟⎟ k =1 ⎠ ⎝ pour i = j+1, j+2,…, j+N DECOMPOSITION « LU » D’UNE MATRICE CARRE (3) EXEMPLE : 1) Ecrire la matrice carré A sous forme d’un produit de 2 matrices triangulaires L et U ⎛1 1 1 ⎞ ⎟ ⎜ A = ⎜1 2 0 ⎟ ⎜1 0 1 ⎟ ⎠ ⎝ a) On écrit A = L.U sous forme matricielle en imposant lii = 1 b) On résoud pour la 1ère ligne (i =1) et la 1ère colonne j = 1 1 = a11 = l11u11 + l12u 21 + l13u31 1 = a11 = u11 On remplace u11 par sa valeur dans le produit de matrice c) On résoud pour la 2ème ligne (i =2) et la 1ère colonne j = 1 1 = a21 = l21u11 + l22 u 21 + l23u31 1 = a21 = l21 On récupère la valeur de u11 calculée à l’étape précédente On remplace l21 par sa valeur dans le produit de matrice d) On résoud pour la 3ème ligne (i =2) et la 1ère colonne j = 1 e) Même procédure pour la 2ème colonne PUIS la 3ème colonne ⎛1 0 0 ⎞ ⎛ 1 1 1⎞ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ A = ⎜1 1 0 ⎟ • ⎜ 0 1 − 1⎟ ⎜1 − 1 1⎟ ⎜ 0 0 − 1⎟ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎛1 0 ⎜ A = ⎜ l21 1 ⎜l ⎝ 31 l32 ⎛1 0 ⎜ A = ⎜ l21 1 ⎜l ⎝ 31 l32 ⎛1 0 ⎜ A=⎜ 1 1 ⎜l ⎝ 31 l32 0 ⎞ ⎛ u11 u12 ⎟ ⎜ 0 ⎟ • ⎜ 0 u22 1 ⎟⎠ ⎜⎝ 0 0 u13 ⎞ ⎟ u23 ⎟ u33 ⎟⎠ 0 ⎞ ⎛ 1 u12 ⎟ ⎜ 0 ⎟ • ⎜ 0 u22 1 ⎟⎠ ⎜⎝ 0 0 u13 ⎞ ⎟ u23 ⎟ u33 ⎟⎠ 0 ⎞ ⎛ 1 u12 ⎟ ⎜ 0 ⎟ • ⎜ 0 u22 1 ⎟⎠ ⎜⎝ 0 0 u13 ⎞ ⎟ u23 ⎟ u33 ⎟⎠ DECOMPOSITION « LU » D’UNE MATRICE CARRE (4) EXEMPLE : 2) Calculer le déterminant de la matrice carré A ⎛1 0 0 ⎞ ⎛ 1 1 1⎞ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ A = ⎜1 1 0 ⎟ • ⎜ 0 1 − 1⎟ ⎜1 − 1 1⎟ ⎜ 0 0 − 1⎟ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠ a) On calcule : 1 Det (L ) = 1 On utilise la relation Det(A) = Det(L)*Det(U) 0 0 1 0 1 −1 1 1 1 1 Det (U ) = 0 1 − 1 3 Det (L ) = ∏ lii = 1*1*1 = 1 i =1 3 Det (U ) = ∏ uii = 1*1* −1 = −1 0 0 −1 i =1 grâce à la forme remarquable de L et U, le calcul des déterminants est élémentaire b) On calcule Det(A) = Det(L)*Det(U) : Det(A) = 1*-1 = -1 DECOMPOSITION « LU » D’UNE MATRICE CARRE (5) EXEMPLE : 3) Inverser la matrice carré A ⎛1 0 0 ⎞ ⎛ 1 1 1⎞ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ A = ⎜1 1 0 ⎟ • ⎜ 0 1 − 1⎟ ⎜1 − 1 1⎟ ⎜ 0 0 − 1⎟ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠ On utilise la relation A-1 = U-1 . L-1 a) On calcule U-1 et L-1 : Grâce à la forme remarquable de L et U, le calcul des inverses est facilité : * Méthode du déterminant : la plupart des mineurs sont nuls. * Méthode de Crout très performante. ⎛ 1 0 0 ⎞ ⎛1 0 0 ⎞ ⎛ x11 x12 x13 ⎞ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎜ 0 1 0 ⎟ = ⎜1 1 0 ⎟ • ⎜ x21 x22 x23 ⎟ ⎧1) x11 = 1 ⎟ ⎜ 0 0 1⎟ ⎜1 − 1 1⎟ ⎜ x x x 32 33 ⎠ ⎠ ⎝ 31 ⎝ ⎠ ⎝ ⎪ I = b) On calcule U-1 . L L-1 : . L-1 ⎪⎪2) x11 + x21 = 0 ⇒ x21 = −1 Résolution des équations ⎨3) x11 − x21 + x31 = 0 ⇒ x31 = −2 ⎪... ⎪ ⎪⎩9) x33 = 1 ⎛ 1 −1 2⎞ ⎛ 1 0 0⎞ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ −1 −1 1 − 1⎟ L = ⎜ −1 1 0⎟ U = ⎜ 0 ⎜ 0 0 − 1⎟ ⎜ − 2 1 1⎟ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠ 1 2⎞ ⎛− 2 ⎜ ⎟ −1 A = ⎜ 1 0 − 1⎟ ⎜ 2 − 1 − 1⎟ ⎝ ⎠ APPLICATION DE L'INVERSION DE MATRICE : RESOLUTION D'UN SYSTEME DE CRAMER i Système linéaire : m équations linéaires avec n inconnues x ⎧ a11 x1 + a12 x2 + a1 j x j + ⎪a x +a x + a x + 22 2 2j j ⎪ 21 1 ⎪ ( I )⎨ ⎪ ai1 x1 + ai 2 x2 + aij x j + ⎪ ⎪ ⎩am1 x1 + am 2 x2 + amj x j + inconnues (xj) coefficients (aij) + a1n xn = b1 + a2 n xn = b2 + ain xn = bi + amn xn = bm Système linéaire homogène : Les seconds membres bi sont nuls ⎧ a11 x1 + a12 x2 + ⎪a x +a x + 22 2 ⎪ 21 1 ⎪ ( I ')⎨ ⎪ ai1 x1 + ai 2 x2 + ⎪ ⎪ ⎩am1 x1 + am 2 x2 + a1 j x j + a2 j x j + + a1n xn = 0 + a2 n xn = 0 aij x j + + ain xn = 0 amj x j + + amn xn = 0 second membre (bi) Rang d'une application linéaire : nombre r d'équations linéaires indépendantes * si r > n : Il existe une infinité de solutions (x1, x2, ..., xn) * si r = n : Il existe une unique solution (x1, x2, ..., xn) * si r < n : Il n'existe aucune solution si (b1, b2, ..., br) ≠ (0, 0, ..., 0) (0, 0, ..., 0) est solution si (b1, b2, ..., br) = (0, 0, ..., 0) APPLICATION DE L'INVERSION DE MATRICE : RESOLUTION D'UN SYSTEME DE CRAMER DEFINITION : Système de Cramer : Système linéaire tel que : 1) nombre n d'inconnues = nombre m d'équations 2) système homogène associé : 1 unique solution (x'1, x'2, ..., x'm) = (0, 0, ..., 0 ) PROPRIETE : Un système de Cramer admet 1 solution unique : (x1, x2, ..., xm) ⎧ a11 x1 + a12 x2 + a1 j x j + ⎪a x + a x + a x + 22 2 2j j ⎪ 21 1 ⎪ ( I )⎨ ⎪ ai1 x1 + ai 2 x2 + aij x j + ⎪ ⎪ ⎩ an1 x1 + an 2 x2 + anj x j + + a1n xn = b1 + a2 n xn = b2 + ain xn = bi + ann xn = bn RESOLUTION MATRICIELLE D'UN SYSTEME D'EQUATIONS LINEAIRES : ECRITURE MATRICIELLE : Système linéaire : A |X> = |B> avec : A = (aij ) : |X>= (xi) : |0> : |B>= (bj) : Système homogène : A |X> = |0> Matrice carrée des coefficients des équations Vecteur colonne de solution Vecteur nul d'ordre n Vecteur colonne du second membre RESOLUTION : On a A-1 A |X> = A-1 |B> A-1 A |X> = A-1 |0> |X> = A-1 |B> |X> = A-1 |0> ⎛ a11 ⎜ ⎜ ⎜a ⎜ j1 ⎜ ⎜a ⎝ n1 ⎛ a11 ⎜ ⎜ ⎜a ⎜ j1 ⎜ ⎜a ⎝ n1 a1k a jk ank a1k a jk ank a1n ⎞ ⎛ x1 ⎞ ⎛ b1 ⎞ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟ a jn ⎟ ⎜ xk ⎟ = ⎜ b j ⎟ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ann ⎟⎠ ⎜⎝ xn ⎟⎠ ⎜⎝ bn ⎟⎠ a1n ⎞ ⎛ x1 ⎞ ⎛ b1 ⎞ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟ a jn ⎟ ⎜ xk ⎟ = ⎜ b j ⎟ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ann ⎟⎠ ⎜⎝ xn ⎟⎠ ⎜⎝ bn ⎟⎠ APPLICATION DE L'INVERSION DE MATRICE : RESOLUTION D'UN SYSTEME DE CRAMER ⎧ 3x1 + x2 − x3 = 3 ⎪ Objectif : Résoudre le système : ⎨− x1 + 3 x2 + x3 = 1 ⎪ 2 x2 + 2 x3 = 0 ⎩ 1) Ecrire le système sous forme matricielle ⎧+ 3 x1 ⎪ ⎨ − 1 x1 ⎪ 0x 1 ⎩ + 1 x2 + 3 x2 + 2 x2 + − 1 x3 = 3 + + 1 x3 + + 2 x3 = 1 = 0 ⎛ 3 1 − 1⎞ ⎛ x1 ⎞ ⎛ 3 ⎞ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 1⎟ ⎜ x2 ⎟ = ⎜ 1 ⎟ ⎜ −1 3 ⎜ 0 2 2⎟ ⎜ x ⎟ ⎜ 0⎟ ⎠ ⎝ 3⎠ ⎝ ⎠ ⎝ soit A |X> = B ⎛ 3 1 − 1⎞ ⎜ ⎟ A = − 1 3 1 ⎜ ⎟ avec : ⎜0 2 2⎟ ⎝ ⎠ ⎛ x1 ⎞ ⎛ 3⎞ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ X = ⎜ x2 ⎟ B = ⎜ 1⎟ ⎜x ⎟ ⎜ 0⎟ ⎝ 3⎠ ⎝ ⎠ 2) Calculer l'inverse A-1 de la matrice A (combinaison linéaire, pivot de Gauss, Gauss-Jordan) ⎛ 3 1 − 1⎞ ⎜ ⎟ A = ⎜ −1 3 1 ⎟ ⎜0 2 2⎟ ⎝ ⎠ ⎛+ 1 −1 + 1 ⎞⎟ ⎜ 4 4 4 −1 ⎜ 3 1 1 A = + + − ⎟ 8 8⎟ ⎜ 8 3 5 ⎜− 1 − + ⎟ 8 8⎠ ⎝ 8 3) Résoudre le système par inversion A |X> = |B> -1 -1 ⇔ A A |X> = A |B> ⇔ |X> = A-1 |B> ⎛+ 1 −1 + 1 ⎞⎟ ⎜ 4 4 4 ⎜+ 1 3 1 + − ⎟ 8 8⎟ ⎜ 8 3 5 ⎜− 1 − + ⎟ 8 8⎠ ⎝ 8 ⎛ 3 ⎞ ⎛ x1 ⎞ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 1 ⎟ = ⎜ x2 ⎟ ⎜ 0⎟ ⎜ x ⎟ ⎝ ⎠ ⎝ 3⎠ ⎛ x1 ⎞ ⎛ 1 / 2 ⎞ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ x = 3 / 4 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ 2 soit : ⎜ x ⎟ ⎜ − 3 / 4⎟ ⎠ ⎝ 3⎠ ⎝ EXERCICE D’APPLICATION Exercice 11) ⎛1 2 5 ⎞ ⎛1 2 1 ⎞ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ 1) Chercher les décompositions LU de : A = ⎜1 2 0 ⎟ B = ⎜ 2 8 12 ⎟ ⎜ 4 16 26 ⎟ ⎜1 1 1 ⎟ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠ 2) Calculer l’inverse de B ⎧ 1x1 + 2 x2 + 5 x3 = 3 ⎪ 3) Résoudre ⎨ 2 x1 + 8 x2 + 12 x3 = 1 à partir d’une décomposition LU. ⎪4 x + 16 x + 26 x = 0 2 3 ⎩ 1 ( On choisira L telle que lii = 1 (i=1,3) EXERCICE D’APPLICATION 1) ⎛1 2 1 ⎞ ⎜ ⎟ A = ⎜1 2 0 ⎟ Chercher les décompositions LU de : ⎜1 1 1 ⎟ ⎝ ⎠ Décomposition LU de A : IMPOSSIBLE ⎛ 1 0 0⎞ ⎟ ⎜ Décomposition LU de B : L = ⎜ 2 1 0 ⎟ ⎜ 4 2 1⎟ ⎠ ⎝ ⎛1 2 5 ⎞ ⎟ ⎜ B = ⎜ 2 8 12 ⎟ ⎜ 4 16 26 ⎟ ⎠ ⎝ ⎛ 1 2 5⎞ ⎟ ⎜ U = ⎜ 0 4 2⎟ ⎜ 0 0 2⎟ ⎠ ⎝ 2) Calculer l’inverse de B : 0 0⎞ ⎛ 1 ⎟ ⎜ L−1 = ⎜ − 2 1 0 ⎟ ⎜ 0 − 2 1⎟ ⎠ ⎝ 7 2 −2 ⎞ ⎛ 2 ⎟ ⎜ B −1 = ⎜ − 1 2 3 4 − 1 4 ⎟ ⎜ 0 − 1 1 2 ⎟⎠ ⎝ ⎛ 1 −1 2 − 2 ⎞ ⎟ ⎜ U −1 = ⎜ 0 1 4 − 1 4 ⎟ ⎜0 0 1 2 ⎟⎠ ⎝ ⎧ 1x1 + 2 x2 + 5 x3 = 3 3) Résoudre le système : ⎪⎨ 2 x1 + 8 x2 + 12 x3 = 1 ⎪4 x + 16 x + 26 x = 0 2 3 ⎩ 1 7 2 − 2 ⎞ ⎛ 3⎞ ⎛ x1 ⎞ ⎛ 2 ⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟ = − 1 2 3 4 − 1 4 x ⎜ 2⎟ ⎜ ⎟ ⎜1⎟ ⎜x ⎟ ⎜ 0 − 1 1 2 ⎟⎠ ⎜⎝ 0 ⎟⎠ ⎝ 3⎠ ⎝ ⎛ x1 ⎞ ⎛ 19 / 2 ⎞ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎜ x2 ⎟ = ⎜ − 3 / 4 ⎟ ⎜ x ⎟ ⎜ −1 ⎟ ⎠ ⎝ 3⎠ ⎝ CHANGEMENT DE BASE Rappels : B = (e1, e2, ..., en) est une base d'un espace vectoriel EV (ℂn) ssi pour tout n vecteur V de ℂn il existe un n-uplet unique tel que : Base : V = ∑ λi ei i =1 Isomorphisme : ℂn →Mn,1 (ℂ) A tout vecteur V de ℂn, on peut associer la matrice colonne des coordonnées ⎛ x1 ⎞ de V dans B : ⎜ ⎟ n V = ∑ λi ei ⎜x ⎟ M (V ) = ⎜ 2 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜x ⎟ ⎝ n⎠ Changement de base : i =1 Soient B = (e1, e2, ..., en) et B' = (e'1, e'2, ..., e'n) 2 bases de EV ("ancienne" et "nouvelle" bases). Soient plk les coordonnées de ek' dans l'ancienne base B. On appelle "matrice de passage" de B→B' la matrice P=(plk) soit : ⎛ p11 ⎜ ⎜ P = ⎜ pl1 ⎜ ⎜ ⎜p ⎝ n1 p1k plk pnk pn1 ⎞ ⎟ ⎟ pl n ⎟ ⎟ ⎟ pnn ⎟⎠ n ek ' = ∑ plk ek l =1 n et ek = ∑ p 'lk e'k l =1 ATTENTION: P agit à gauche car les vecteurs de base = bra La matrice de passage de B'→B est la matrice P' =(p'lk) inverse de P : P' = P-1 Soit V un vecteur de EV de coordonnées (x1, x2, ...xn) dans B et (x'1, x'2, ..., x'n) dans B'. On a |x1, x2, ..., xn> = P |x'1, x'2, ..., x'n> et |x'1, x'2, ..., x'n>=P-1 |x1, x2, ..., xn> MATRICES CARREES INVERSIBLES : CHANGEMENT DE BASE ET DIAGONALISATION Objectif : Trouver une nouvelle base B' = (e'1, e'2, ..., e'n) dans laquelle une matrice A de forme quelconque dans la base B = (e1, e2, ..., en) devienne alors diagonale : ⎛ a11 ⎜ ⎜ A = ⎜ a j1 ⎜ ⎜ ⎜a ⎝ n1 a1k a jk ank B = (e1 , e2 , a1n ⎞ ⎟ ⎟ a jn ⎟ ⎟ ⎟ ann ⎟⎠ ⎛ a11 ⎜ ⎜ A=⎜ 0 ⎜ ⎜ ⎜ 0 ⎝ 0 ⎞ ⎟ ⎟ 0 ⎟ ⎟ ⎟ ann ⎟⎠ 0 a jk 0 B ' = (e'1 , e'2 , , en ) , e'n ) Définitions : Soit A une matrice carrée d'ordre n. S'il existe 2 matrices carrés P et D telles que : 1) P est inversible 2) D est diagonale 3) A = P D P-1 ⎛ a11 ⎜ ⎜ ⎜a ⎜ j1 ⎜ ⎜a ⎝ n1 a1k a jk ank A = a1n ⎞ ⎛ p11 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ a jn ⎟ = ⎜ p j1 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜p ann ⎠ ⎝ n1 alors A est diagonalisable. p1k p jk pnk P p1n ⎞ ⎟ ⎟ p jn ⎟ ⎟ ⎟ pnn ⎟⎠ ⎛ d11 ⎜ ⎜ ⎜ 0 ⎜ ⎜ ⎜ 0 ⎝ 0 ⎞ ⎟ ⎟ 0 ⎟ ⎟ ⎟ d nn ⎟⎠ 0 d jk 0 D ⎛ p'11 ⎜ ⎜ ⎜ p' ⎜ l1 ⎜ ⎜ p' ⎝ n1 p'n1 ⎞ ⎟ ⎟ p'l n ⎟ ⎟ ⎟ p'nn ⎟⎠ p'1k p'lk p'nk P-1 MATRICES CARREES INVERSIBLES : DIAGONALISATION Soit D une matrice diagonale. Les scalaires d11, d22, ..., dnn sont les "valeurs propres" de A. Ce sont les racines du polynôme caractéristique : P(λ) ≡ Det(A – λ I) = 0 soit, ∀λ ∈ ℂ : P(λ) = (λ –d11)(λ-d22)...(λ-dnn) = 0 Multiplicité M de la valeur propre = multiplicité de la racine du polynôme. M = 1 : « non dégénérée » M = k >1 : « k-fois dégénérée » * Si aucune valeur propre λj dégénérée : ⇒ A peut être écrite de façon unique sous forme diagonale (à une multiplication près de tous les λj par une même constante). * Si 1 valeur propre λj dégénérée avec 1 multiplicité Mj : ⇒ A peut être écrite sous forme bloc-diagonale. Bloc Mj*Mj = sous-espace vectoriel (SEV) propre associé à λj. et ∃choix infini de vecteurs de base Vj du SEV associés à λj 1er vecteur propre : choix libre d’une/plusieurs coordonnées vecteurs propres suivants : doivent être orthogonaux aux précédents Remarque : Les vecteurs propres sont toujours orthogonaux 2 à 2. DIAGONALISATION DE MATRICE : EXEMPLE (1) ⎛1 2 ⎞ ⎟⎟ EXEMPLE : DIAGONALISATION DE A = ⎜⎜ ⎝1 1 ⎠ 1) Déterminer les valeurs propres λ1 et λ2 : 1− λ 2 On calcule Det ( A − λ I ) = 1 1− λ valeurs propres : Det ( A − λ I ) = (1 − λ ) − 2 2 ( ( ) = (1 + 2 ) λ1 = 1 − 2 λ2 )( Det ( A − λ I ) = 1 − 2 − λ 1 + 2 − λ et ) ⎛1 − 2 0 ⎞ ⎟ D = ⎜⎜ ⎟ 0 1 + 2 ⎝ ⎠ 2) Déterminer les vecteurs propres Vj associés : ⎛ 2 2 ⎞⎛ x1 ⎞ ⎛ x1 ⎞ ⎛1 − λ1 ⎟⎟⎜⎜ ⎟⎟ = 0 ⇔ ⎜⎜ V1 = ⎜⎜ ⎟⎟ ⇔ ⎜⎜ 1 1 − λ1 ⎠⎝ x2 ⎠ ⎝ x2 ⎠ ⎝ ⎝ 1 2 ⎞⎛ x1 ⎞ ⎟⎜⎜ ⎟⎟ = 0 2 ⎟⎠⎝ x2 ⎠ ⎛ −1 ⎞ ⎛ 1 ⎟⎟ V2 = ⎜⎜ d ' où V1 = ⎜⎜ ⎝ 2 2⎠ ⎝ 2 3) Déterminer les matrices de passage P et P-1 telles que P D P-1 = A: (( )( )) P = V1 V2 soit ⎛ −1 P = ⎜⎜ ⎝ 2 2 1 2 ⎞ ⎟⎟ 2⎠ Inversion ⎛ −1 2 P = ⎜⎜ ⎝12 −1 2 2⎞ ⎟ 2 2 ⎟⎠ ⎞ ⎟ 2 ⎟⎠ DIAGONALISATION DE MATRICE : EXEMPLE (2) INTERPRETATION GEOMETRIQUE A : Transformation de E dans E, K-linéaire et bijective (Isomorphisme) A associe à tout vecteur ( W ) de E un vecteur image ( W ' ) Base {e1 , e2 } Base {V ,V } 1 2 ⎛ ⎛ 1⎞ ⎛ 0⎞ e1 = ⎜⎜ ⎟⎟ e2 = ⎜⎜ ⎟⎟ V1 = ⎜⎜ ⎝ ⎝ 0⎠ ⎝1⎠ ⎛ ⎛ −1 2⎞ ⎟⎟ = P −1.V1 e2 = ⎜⎜ e1 = ⎜⎜ ⎝ 1 2⎠ ⎝ −1 ⎞ ⎟ = P. e1 2 2 ⎟⎠ 2 2⎞ ⎟ = P −1.V2 2 2 ⎟⎠ ⎛ 1 V2 = ⎜⎜ ⎝ 2 ⎛1⎞ V1 = ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ 0⎠ ⎞ ⎟ = P.e2 2 ⎟⎠ ⎛ 0⎞ V2 = ⎜⎜ ⎟⎟ ⎝ 1⎠ Conservation des normes ⇒ Isométrie Conservation des angles ⇒ Similitude A A-1 Base {e1 , e2 } Base {V ,V } 1 2 ⎛1 − 2 0 ⎞ ⎛1 2 ⎞ ⎜ ⎟ ⎟⎟ A = ⎜ A = ⎜⎜ ⎟ 1 1 0 1 + 2 ⎝ ⎠ ⎝ ⎠ DIAGONALISATION DE MATRICE : EXEMPLE (3) SIMILITUDE DE RAPPORT λ : bijection de E sur E multipliant les longueurs par λ . conservation des angles ⇒ | λ1 | = | λ2 | = ... = λ Ex: plan Euclidien P (λ ≥0) ⎛λ 0⎞ ⎟⎟ S1 (λ ) = ⎜⎜ 0 λ ⎝ ⎠ ⎛λ 0 ⎞ ⎟⎟ S 2 (λ ) = ⎜⎜ ⎝0 −λ⎠ soit λi = ± λ ⎛− λ S3 (λ ) = ⎜⎜ ⎝ 0 0 ⎞ ⎟⎟ −λ⎠ e2 e1 ⎛ 2 0⎞ ⎟⎟ S1 (2 ) = ⎜⎜ ⎝ 0 2⎠ ⎛2 0 ⎞ ⎟⎟ S 2 (2 ) = ⎜⎜ ⎝ 0 − 2⎠ ⎛− 2 0 ⎞ ⎟⎟ S3 (2 ) = ⎜⎜ ⎝ 0 − 2⎠ SIMILITUDE DE RAPPORT λ : Det [S (λ )] = ± λm (m dimensions) EXEMPLE : DIAGONALISATION D’UNE MATRICE 3*3 INVERSIBLE (1) ⎛ 4 5 − 5⎞ ⎜ ⎟ 1) Diagonaliser la matrice A = ⎜ 8 7 − 4 ⎟ ⎜ − 2 8 − 5⎟ ⎝ ⎠ 2) Déterminer les vecteurs propres associés aux valeurs propres λi, i=1,3 Calculer les matrices de passage P et P-1 telles que A = P D P-1 avec D, forme diagonalisée de A. 4−λ 5 7−λ 1) Calcul de Det ( A − λI ) = 8 −2 8 −5 −4 −5−λ Det ( A − λI ) = (4 − λ )(7 − λ )(− 5 − λ ) − 320 + 40 − [10(7 − λ ) − 32(4 − λ ) + 40(−5 − λ )] Det ( A − λI ) = −λ3 + 6λ2 + 45λ − 162 EXEMPLE : DIAGONALISATION D’UNE MATRICE 3*3 INVERSIBLE (2) Recherche des racines du polynôme caractéristique P(λ) = Det(A-λI) Det ( A − λI ) = −λ3 + 6λ2 + 45λ − 162 = P(λ ) ⇒ Etude de la fonction P(λ) : P' (λ ) = −3λ2 + 12λ + 45 ∆ = 144 − 4(−3 * 45) = 684 ⇒ Recherche des racines λrac1 et λrac2 λrac1/ 2 − 12 ± 684 = −6 λrac1 = +6,359 d’où λrac 2 = −2,358 λ −∞ λ1 λrac1 λ2 λrac2 λ3 +∞ P’(λ) −∞ − 0 + 0 − −∞ +∞ +109,637 P (λ) 0 0 -221,637 0 +∞ EXEMPLE : DIAGONALISATION D’UNE MATRICE 3*3 INVERSIBLE (3) Recherche des valeurs propres λ i Det(A-λ I) 200 150 100 λ 1 = -6 λ 2 = +3 50 0 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 -50 -100 -150 -200 -250 -300 1 2 3 4 5 6 7 8 9 λ 3 = +9 10 λ EXEMPLE : DIAGONALISATION D’UNE MATRICE 3*3 INVERSIBLE (4) Recherche par dichotomie des racines de P(λ ) = −λ3 + 6λ2 + 45λ − 162 λ1 = −6,0 λ2 = +3,0 λ3 = +9,0 (Précision : 10-1) 0 0 ⎞ ⎛ − 6,0 ⎜ ⎟ + 3,0 0 ⎟ ⇒ Diagonalisation de A : D = ⎜ 0 ⎜ 0 ⎟ 0 + 9 , 0 ⎝ ⎠ 2) Recherche des vecteurs propres vi associés aux λi v1 associé à λ1 : on a A . v1 = λ1 v1 soit ( A − λ1 I ). v1 = 0 5 − 5 ⎞⎛ x1 ⎞ ⎛ 0 ⎞ ⎛ 4 − (− 6) ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟ 7 − (− 6) − 4 ⎟⎜ x2 ⎟ = ⎜ 0 ⎟ ⎜ 8 ⎜ −2 8 − 5 − (− 6)⎟⎠⎜⎝ x3 ⎟⎠ ⎜⎝ 0 ⎟⎠ ⎝ vecteur propre Résolution : Inversion de matrice ... ⎧10 x1 + 5 x2 − 5 x3 = 0 ⎪ ⎨8 x1 + 13 x2 − 4 x3 = 0 ⎪ − 2 x + 8x + x = 0 1 2 3 ⎩ EXEMPLE : DIAGONALISATION D’UNE MATRICE 3*3 INVERSIBLE (5) ⎧10 x1 + 5 x2 − 5 x3 = 0 ⎪ on trouve ⎨8 x1 + 13 x2 − 4 x3 = 0 ⎪ − 2 x + 8x + x = 0 1 2 3 ⎩ v2 associé à λ2 , ⎧ 1x1 + 5 x2 − 5 x3 = 0 ⎪ ⎨ 8 x1 + 4 x2 − 4 x3 = 0 ⎪− 2 x + 8 x − 8 x = 0 1 2 3 ⎩ ⎧ x1 = 1 ⎪ ⎨ x2 = 0 ⎪x = 2 ⎩ 3 v3 ⎛ 0⎞ ⎜ ⎟ v2 = ⎜ 1 ⎟ ⎜ 1⎟ ⎝ ⎠ associé à λ3 ⎧ − 5 x1 + 5 x2 − 5 x3 = 0 ⎪ ⎨ 8 x1 − 2 x2 − 4 x3 = 0 ⎪− 2 x + 8 x − 14 x = 0 1 2 3 ⎩ d’où les matrices de changement de base P et P-1 tq. P = ((v1 ) ⎛⎛1⎞ ⎜⎜ ⎟ P = ⎜⎜ 0⎟ ⎜ ⎜ 2⎟ ⎝⎝ ⎠ (v2 ) (v3 )) ⎛ 0⎞ ⎜ ⎟ ⎜1⎟ ⎜1⎟ ⎝ ⎠ ⎛ 1⎞⎞ ⎜ ⎟⎟ ⎜ 2⎟⎟ ⎜ 1⎟⎟ ⎝ ⎠⎠ Inversion ⎛1⎞ ⎜ ⎟ soit v1 = ⎜ 0 ⎟ ⎜ 2⎟ ⎝ ⎠ ⎛ 1⎞ ⎜ ⎟ v3 = ⎜ 2 ⎟ ⎜ 1⎟ ⎝ ⎠ A = P D P-1 ⎛ 1 3 −1 3 1 3 ⎞ ⎜ ⎟ −1 23⎟ P = ⎜− 4 3 1 3 ⎜ 23 1 3 − 1 3 ⎟⎠ ⎝ DIAGONALISATION D’UNE MATRICE 3*3 APPLICATION : Propriétés anisotrope des cristaux et des roches - propagation des ondes tenseur des indices (cristaux) ondes acoustiques /phonons - déformation - compressibilité - ... et Statistiques ... !
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