Bases en algorithmique www.mathmaurer.com – Cours – 1ère ES-L I – Déclaration de variables Déclarer nouvelle variable (instruction AlgoBox) Variables n1, taux, x22 : nombre ; 3 variables de type nombre prenom, nom : chaîne ; 2 variables de type chaîne de caractères tab : liste ; 1 variable de type liste (tableau à une seule ligne) II – Le corps de l'algorithme : instructions basiques 1 – Lire une variable Exemple: Ajouter LIRE variable (instruction AlgoBox) ... Lire nom ; affiche une boîte de dialogue invitant l'utilisateur à taper la valeur de la variable nom. Lire age ; affiche une boîte de dialogue invitant l'utilisateur à taper la valeur de la variable age. ... 2 – Affectation d'une valeur à une variable Exemple: AFFECTER valeur à variable (instruction AlgoBox) ... somme ← a + b ; L'algorithme affecte la valeur a + b à la variable somme ... 3 – Afficher à l'écran la valeur d'une variable Exemple: Ajouter AFFICHER variable (instruction AlgoBox) ... Afficher somme ; L'algorithme affiche à l'écran le contenu de la variable somme ... 4 – Afficher une chaîne de caractères Exemple: Ajouter AFFICHER Message (instruction AlgoBox) ... Afficher "La somme est : " ; L'algorithme affiche à l'écran la chaîne de caractères La somme est : ... 5 – Afficher un commentaire Exemple: Commentaire (instruction AlgoBox) ... // Voici un programme qui ne sert à rien ! ... III – Le corps de l'algorithme : les tests 1 – Si … Alors … Si condition Alors Debut_Si instructions Fin_Si La condition est une comparaison entre 2 valeurs du même type. Les opérateurs de comparaison sont , , , , , . En langage Algobox, les opérateurs de comparaison s'écrivent ,! , , , , . La condition peut comporter plusieurs tests. Les opérateurs logiques reliant ces tests sont ET , OU , NON. • ( condition1 ) ET ( condition2 ) vraie, signifie que condition1 est vraie et que condition2 est vraie. • ( condition1 ) OU ( condition2 ) vraie, signifie que condition1 est vraie ou que condition2 est vraie ou que les 2 conditions sont vraies. • NON ( condition1 ) vraie, signifie que condition1 est fausse. 2 – Si … Alors …Sinon Si condition Alors Debut_Si instructions Fin_Si Sinon Debut_Sinon instructions Fin_Sinon IV – Le corps de l'algorithme : les boucles 1 – Pour … allant de … à … faire Avec ce type de boucle, le nombre d'itérations (répétitions) est connu à l'avance. On utilise donc un compteur qui, une fois atteint une certaine valeur, arrête l'exécution de la boucle. A chaque passage dans la boucle, le compteur sera incrémenté (+1) ou décrémenté (–1) selon le cas. Dans ce cas, l’expression utilisée est : Pour var allant de valeur1 à valeur2 faire Debut_Pour instructions Fin_Pour 2 – Tant que … faire Avec ce type de boucle, on répète l'exécution d'un bloc d'instruction tant qu'une condition préalablement définie est satisfaite. Le test s'effectue en début de boucle, à chaque passage. Dans ce cas, l’expression utilisée est : Tant que condition faire Debut_Tant_que instructions Fin_Tant_que Pourcentages et taux d'évolution www.mathmaurer.com – Cours – 1ère ES-L I – Les pourcentages 1 - Appliquer un pourcentage Propriété 1: Appliquer t % à un nombre, c'est multiplier ce nombre par t . 100 2 - Calculer un pourcentage Propriété 2: En pourcentage, une partie q d'une quantité Q est égale à q 100 . Q 3 - Évolution en pourcentage t . 100 t – Diminuer une quantité de t % équivaut à la multiplier par 1 . 100 Propriété 3: – Augmenter une quantité de t % équivaut à la multiplier par 1 Vocabulaire : Le nombre t est appelé pourcentage d'évolution de Q0 à Q1. II – Taux d'évolution 1 - Taux d'évolution et pourcentage d'évolution Définition 1: On appelle taux d'évolution T de la quantité Q0 à la quantité Q1 le nombre T Q1 Q0 . Q0 Propriété 4: Si t est le pourcentage d'évolution de Q0 à Q1 , et T le taux d'évolution de Q0 à Q1 alors : T t et Q1 1 T Q0 100 Remarque : – Lors d'une augmentation T 0 et lors d'une réduction T 0. – Les quantités doivent être exprimées dans la même unité. 2 - Évolutions successives Propriété 5: – Si T1 est le taux d'évolution de Q0 à Q1 , et T2 le taux d'évolution de Q1 à Q2 alors : Q2 1 T1 1 T2 Q0 – Si T est le taux d'évolution de Q0 à Q2 alors 1 T 1 T1 1 T2 . 3 - Évolution réciproque Définition 2: On appelle taux d'évolution réciproque de la quantité Q0 à la quantité Q1 le nombre Q Q1 T' 0 . Q1 Propriété 6: Si T est le taux d'évolution de Q0 à Q1 et T’ le taux d'évolution réciproque de Q0 à Q1 alors : 1 1 T ' 1 T 4 - Indices Pour une lecture simplifiée des pourcentages d'évolution, on peut utiliser des indices. La quantité de référence prend l'indice 100. Les autres quantités prennent des indices proportionnellement au pourcentage d'évolution relatif à la quantité de référence. Second degré www.mathmaurer.com – Cours – 1ère ES-L I – Forme canonique d'un polynôme de degré 2 Définition 1: On appelle fonction polynôme de degré 2 une fonction de la forme : Pour tout x , x ax2 + bx + c avec a, b, c et a ≠ 0 (forme développée) Vocabulaire : Les réels a, b et c sont appelés les coefficients du polynôme. Propriété 1: Pour toute fonction f : x ax2 + bx + c avec a, b, c et a ≠ 0, il existe deux réels uniques α et β tels que : pour tout x , ( ) ( ) (forme canonique) II – Résolution de l'équation ax2 + bx + c = 0 (a ≠ 0) Définition 2: On appelle discriminant du polynôme ax2 bx c le réel b2 4ac . 2 2 b b2 4ac b Remarque : D'après ce qui précède, ax 2 bx c a x a x (a 0) 2a 2a 4a 2 4a 2 Propriété 2: Résolution dans de l'équation (E) : ax2 bx c 0 avec a 0 . b b et x2 . 2a 2a b • Si = 0 alors (E) a une solution (racine double) x0 . 2a • Si 0 alors (E) n'a pas de solution. • Si 0 alors (E) a 2 solutions (racines) distinctes x1 Propriété 3: Avec les notations de la propriété 2, on a : • Si 0 alors ax2 bx c a ( x x1 ) ( x x2 ) . • Si = 0 alors ax2 bx c a ( x x0 ) 2 . • Si 0 alors l'expression ax2 bx c ne peut pas être factorisée. III – Signe d'un polynôme de degré 2 Propriété 4: Avec les notations de la propriété 2, on a : est du signe de a lorsque x ; x1 x2 ; • Si 0 et x1 x2 alors ax 2 bx c . est du signe contraire de a lorsque x x1 ; x2 • Si = 0 alors ax2 bx c est du signe de a lorsque x x0 . • Si 0 alors ax2 bx c est du signe de a pour tout réel x. IV – Représentation graphique d'une fonction polynôme de degré 2 Propriété 5: Soit f la fonction définie sur par x ( a x f(x) – ) avec a ≠ 0. 0 a x f(x) – 0 Propriété 6: La représentation graphique d’une fonction définie sur par x a ( x )2 avec a ≠ 0 est une parabole de sommet S( , ). La droite parallèle à (O, y) passant par S d’équation x = est un axe de symétrie de la parabole. Statistiques www.mathmaurer.com – Cours – 1ère ES-L I – Indicateurs de dispersion d'une série statistique Exemple : Série non triée Le comptable d'une entreprise de dépannage a relevé le kilométrage de chaque véhicule pendant une semaine. On a obtenu les nombres suivants, en kilomètres : 438 587 770 213 226 690 479 853 685 421 525 352 374 511 591 260 690 586 810 675 1 - Entrée des données dans la calculatrice CASIO GRAPH 35+ MENU STAT List 1 (on entre tous les nombres du tableau dans la liste 1) 2 - Réglages des paramètres "1 Var" F6 CALC SET 1Var XList : List 1 1Var Freq : 1 3 - Récupération des indicateurs de la série F1 Attention à bien paramétrer sa calculatrice ! SHIFT MENU Définition 1: • On appelle intervalle interquartile l'intervalle Q1 ;Q3 . • On appelle écart interquartile la différence Q3 Q1 . • On appelle diagramme en boîte le schéma ci-dessous réalisé à l'échelle : Min Q1 Med Q3 Max Remarque : L'intervalle interquartile mesure la dispersion de la série. En effet, il contient environ 50 % des valeurs de la série. Dans l'exemple précédent : 4 - Réglage des paramètres pour afficher le diagramme en boîte Le diagramme en boîte est un schéma qui permet de visualiser la dispersion de la série statistique. MENU STAT GRPH SET 5 - Affichage du diagramme en boîte MENU STAT GRPH GPH1 Réglage V-Window : (Xscale : 100) 6 - Représentation graphique du diagramme en boîte II – Indicateurs quantitatifs d'une série statistique Définition 2: On appelle variance d'une série statstique dont les valeurs du caractère sont x1 , x2 ,..., xn le nombre : ( x1 x )2 ... ( xn x )2 V n Définition 3: On appelle écart-type d'une série statistique de variance V le nombre : V Remarque : L'écart-type mesure la dispersion des valeurs autour de la moyenne. Plus il est grand, plus les valeurs sont dispersées et moins la moyenne est représentative des valeurs de la série. Dans l'exemple : On a représenté toutes les valeurs de la série sur le diagramme ci-dessous, ainsi que l'écart entre la moyenne et chaque valeur. C'est approximativement la somme de ces écarts que mesure l'écart-type. Avec la calculatrice : écart-type Dérivation www.mathmaurer.com – Cours – 1ère ES-L I – Équations de droites On se place dans un plan muni d'un repère. Propriété 1: – Toute droite parallèle à l'axe des ordonnées a une équation de la forme : x = a avec a réel fixé. – Toute droite non parallèle à l'axe des ordonnées a une équation réduite de la forme : y = m x + p avec m , p réels fixés Vocabulaire : – Le réel m s'appelle le coefficient directeur de la droite. – Le réel p s'appelle l'ordonnée à l'origine. Propriété 2: Un point appartient à une droite si et seulement si ses coordonnées vérifient l'équation de cette droite. Remarque : L'équation de l'axe des abscisses (Ox) est y 0. L'équation de l'axe des ordonnées (Oy) est x 0. II – Nombre dérivé et tangente 1 - Coefficient directeur et pente Propriété 3: Soit A( xA ; y A ) et B( xB ; yB ) deux points du plan tels que xA yB y A Le coefficient directeur de la droite (AB) est m xB x A xB . B yB yB y A A yA xB x A H ( AB) xA xB 2 - Notion de tangente Soit f une fonction définie sur un intervalle I de contenant a, et h un réel différent de zéro. On appelle taux d'accroissement de f entre a et a + h le nombre T (h) f ( a h) f ( a ) . h Cf f (a h) B A f (a) tangente ( AB) ah a 3 - Nombre dérivé Définition 1: On appelle, lorsqu'il existe, nombre dérivé de la fonction f en a le réel noté f '(a) tel que : f '(a) lim h0 f ( a h) f ( a ) h Remarque : Lorsque f '(a) existe, on dit que la fonction f est dérivable en a. Propriété 4: Si f est dérivable en a alors la tangente à Cf au point d'abscisse a est la droite d'équation : y f '(a)( x a) f (a) III – Fonction dérivée 1 - Définition de la fonction dérivée Définition 2: Si une fonction f est dérivable en tout point d'un intervalle I de alors on dit que f est dérivable sur I. On appelle fonction dérivée de f sur I, la fonction f ' : x f '( x) définie sur I. 2 - Tableau des fonctions dérivées usuelles Fonction xn , n x x I= x n x n1 I= x 1 I = ]– ; 0[ ]0 ; +[ x , n 1 1 x x Dérivable sur I 0 k , k x x Dérivée x x2 1 2 x I =]0 ; +[ Soit u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle I de . Fonction Dérivée uv u ' v ' k u , k k u' uv u ' v u v ' 1 u u ' u v u ' v u v ' u2 v2 IV – Signe de la dérivée et sens de variation 1 - Sens de variation Propriété 5: Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I. Pour tout x I, si f '( x) 0 alors f est croissante sur I. si f '( x) 0 alors f est décroissante sur I. si f '( x) 0 alors f est constante sur I. Propriété 6: Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I. Pour tout x I, si f est croissante sur I alors f '( x) 0. si f est décroissante sur I alors f '( x) 0. si f est constante sur I alors f '( x) 0. 2 - Extremum d'une fonction Définition 3: Soit f une fonction définie sur un intervalle I et a un réel appartenant à I. – On dit que f (a) est le maximum de la fonction f sur I, lorsque : Pour tout réel x de I, f ( x) f (a) – On dit que f (a) est le minimum de la fonction f sur I, lorsque : Pour tout réel x de I, f ( x) f (a) Propriété 7: Soit f une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I et a un réel appartenant à I. f ' s'annule en changeant de signe en a si et seulement si f admet un extremum (maximum ou minimum) local en a. Étude de fonctions www.mathmaurer.com – Cours – 1ère ES-L I – La fonction affine Définition 1: On appelle fonction affine une fonction définie sur par x ax + b avec a , b . II – La fonction carré Définition 2: On appelle fonction carré la fonction définie sur par x x2. Axe de symétrie Cg III – La fonction inverse Définition 3: On appelle fonction inverse la fonction définie sur – Centre de symétrie Ch [ [ par x 1 . x IV – La fonction racine carrée Définition 4: On appelle fonction racine carrée la fonction définie sur 0; par x x . Ci V – La fonction cube Définition 5: On appelle fonction cube la fonction définie sur par x x3 . Cj Variables aléatoires www.mathmaurer.com – Cours – 1ère ES-L I – Variable aléatoire et loi de probabilité 1 - Définition d'une variable aléatoire On note E l'ensemble des issues d'une expérience aléatoire appelé univers. Définition 1: On appelle variable aléatoire X une fonction qui à chaque issue de E associe un réel. 2 - Loi de probabilité Notation : On note X = x l'ensemble des antécédents de x par X. L'ensemble des antécédents de x par X est un ensemble d'issues donc c'est un évènement. Définition 2: On appelle loi de probabilité de X la fonction qui à chaque évènement X = x associe sa probabilité p . Notation : On présente une loi de probabilité sous la forme d'un tableau. x x1 x2 … xn p (X = x) p1 p2 … pn Propriété 1: Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs x1 , x2 ,..., xn avec les probabilités p1 , p2 ,..., pn : • Pour tout i [1 , n], 0 pi 1 . • p1 p2 ... pn 1 3 - Espérance mathématique Définition 3: On appelle espérance mathématique d'une variable aléatoire X prenant les valeurs x1 , x2 ,..., xn avec les probabilités p1 , p2 ,..., pn le réel : E ( X ) x1 p1 x2 p2 ... xn pn Remarque : L'espérance mathématique de la variable aléatoire X s'interprète comme la moyenne des valeurs prises par X pondérées par leur fréquence d'apparition lorsqu'on répète un grand nombre de fois l'expérience aléatoire. Dans le langage des jeux, l'espérance mathématique correspond au gain moyen. Si E ( X ) 0 alors le jeu est équitable. II – Répétition d'expériences identiques et indépendantes Définition 4: On dit que 2 expériences sont indépendantes si le résultat de l'une n'a aucune influence sur le résultat de l'autre. Propriété 2: Sur un arbre pondéré représentant la répétition d'expériences aléatoires identiques et indépendantes, la probabilité d'une liste de résultats est le produit des probabilités de chaque résultat. Les suites numériques www.mathmaurer.com – Cours – 1ère ES-L Définition 1: On appelle suite un une fonction définie sur et à valeurs dans . L'image de l'entier naturel n se note un et est appelé le terme général de la suite un . Remarque : Le terme général de la suite est aussi appelé terme de rang n ou terme d'indice n . 1 - Suite définie par une relation explicite Soit f une fonction définie sur et (un ) la suite définie par : pour tout n , un f (n) . Dans ce cas, on peut calculer directement n'importe quel terme de la suite. 2 - Suite définie par une relation de récurrence u0 donné et (un ) la suite définie par : . pour tout n , un1 f (un ) Dans ce cas, pour calculer un terme de la suite, il faut connaître la valeur du terme précédent. Soit f une fonction définie sur 3 - Représentation graphique d'une suite Définition 2: On appelle représentation graphique d'une suite un dans un repère l'ensemble des points de coordonnées n ; un où n parcourt . 4 - Sens de variation d'une suite Définition 3: On dit qu'une suite est croissante lorsque pour tout n , un1 un . On dit qu'une suite est constante lorsque pour tout n , un1 un . On dit qu'une suite est décroissante lorsque pour tout n , un1 un . Remarque : Lorsque l'inégalité est stricte, on dit que la suite est strictement croissante ou strictement décroissante. Propriété 1: Soit f une fonction définie sur 0; et un la suite définie par : pour tout n , un f (n) . – Si f est croissante sur 0; alors un est croissante. – Si f est décroissante sur 0; alors un est décroissante. Loi binomiale www.mathmaurer.com – Cours – 1ère ES-L I – Loi de Bernoulli de paramètre p Définition 1: On appelle épreuve de Bernoulli de paramètre p une expérience aléatoire ayant 2 issues : succès avec une probabilité égale à p et échec. Définition 2: On appelle variable aléatoire de Bernoulli de paramètre p la variable aléatoire X qui associe la valeur 1 à un succès avec la probabilité p et la valeur 0 à un échec avec la probabilité 1 – p. Définition 3: On appelle loi de Bernoulli de paramètre p la loi de probabilité de la variable aléatoire de Bernoulli X de paramètre p. x 0 1 p ( X x) 1 p p Propriété 1: L'espérance mathématique d'une variable aléatoire de Bernoulli X de paramètre p est : E (X ) p II – Loi binomiale de paramètres n et p Définition 4: On appelle schéma de Bernoulli de paramètres n et p l'expérience aléatoire qui consiste à répéter n épreuves de Bernoulli de paramètre p identiques et indépendantes. Arbre associé au schéma de Bernoulli n=3 n=2 Succès p 1–p Succès 1–p Échec p Succès 1–p Échec p Succès 1–p Échec p Succès 1–p Échec Échec Succès p 1–p p Succès p Échec 1–p Échec Définition 5: On appelle loi binomiale de paramètres n et p , notée (n , p), la loi de probabilité de la variable aléatoire qui associe au schéma de Bernoulli de paramètres n et p le nombre de succès. k 0 1 … n p (X k) p ( X 0) p ( X 1) … p ( X n) n Définition 6: On appelle coefficient binomial , noté , le nombre de chemins réalisant k succès dans le k schéma de Bernoulli de paramètres n et p . Propriété 2: La loi binomiale (n , p) vérifie : n Pour tout k [0 , n], p ( X k ) p k (1 p)nk k Propriété 3: L'espérance de la loi binomiale (n , p), notée , est : n p III – Représentation graphique de la loi binomiale On représente la loi binomiale avec un diagramme en bâtons : – En abscisse, le nombre de succès – En ordonnée, la probabilité correspondante Échantillonnage www.mathmaurer.com – Cours – 1ère ES-L I – Rappel sur la notion d'échantillonnage Définition 1: Un échantillon de taille n est constitué des résultats de n répétitions indépendantes de la même expérience. Remarque : L'échantillonnage est le prélèvement d'un échantillon dans une population. Définition 2: On appelle fluctuation d'échantillonnage la variation de la distribution des fréquences d'un échantillon à l'autre. Propriété 1: Soit n un entier et p un réel tels que n 25 et 0, 2 p 0,8 . Si on répète n fois une épreuve de Bernouilli de paramètre p alors la fréquence d'apparition d'un 1 1 ; p succès f appartient à p au moins 95 % des fois. n n 1 1 ; p Remarque : L'intervalle p est appelé intervalle de fluctuation au seuil de 95 %. n n II – Utilisation de la loi binomiale Propriété 2: Si on répète n fois une épreuve de Bernouilli de paramètre p alors la fréquence d'apparition f d'un succès suit une loi binomiale de paramètres n et p. 1 Exemple de représentation graphique (histogramme) de la loi binomiale B ( 50, ) 3 p ( X x) 0,10 0,05 0,01 0 5 10 15 20 25 30 Nombre de succès 35 X = x Propriété 3: L'intervalle de fluctuation au seuil de 95 % de la fréquence d'apparition f d'un succès sur un a b échantillon de taille n est , , où a est le plus petit entier tel que p ( X a) 0,025 et n n b est le plus petit entier tel que p ( X b) 0,975 . Data : Variable Area : 0.025 Numtrial : 50 p : 0.333333333 Save Res : None Data : Variable Area : 0.975 Numtrial : 50 p : 0.333333333 Save Res : None 1 1 ; p Remarque : • D'après la propriété 1, f p donc f [0,19 ; 0,47]. n n La loi binomiale permet d'obtenir un intervalle de fluctuation au seuil de 95 % plus petit donc plus précis. • En pratique, si le taux d'échantillonnage est inférieur à 10 %, on peut appliquer la propriété 2 avec un tirage sans remise. Suites arithmétiques et géométriques www.mathmaurer.com – Cours – 1ère ES-L I - Les suites arithmétiques Définition 1: On appelle suite arithmétique un une suite définie par son premier terme et la relation de récurrence : pour tout n , un1 un r , r Vocabulaire : Le nombre r est appelé raison de la suite arithmétique. Remarque : Elle décrit bien les phénomènes dont la variation absolue est constante au cours du temps, comme l'évolution d'un compte bancaire à intérêts simples, c’est-à-dire lorsque les intérêts sont calculés uniquement sur le capital. Propriété 1: • Soit un une suite arithmétique de raison r alors pour tout n , un u0 n r . • Une suite un de terme général un an b avec a, b est une suite arithmétique. Conséquence : Si (un ) est une suite arithmétique alors les points (n ; un ) sont alignés. Remarque : Une suite arithmétique caractérise une évolution linéaire. Propriété 2: Soit un une suite arithmétique de raison r . pour tout n, p , un u p (n p) r II - Les suites géométriques Définition 2: On appelle suite géométrique vn une suite définie par son premier terme et la relation de récurrence : pour tout n , vn1 q vn , q Vocabulaire : Le nombre q est appelé raison de la suite géométrique. Propriété 3: Soit vn une suite géométrique de raison q 0 alors pour tout n , vn v0 q n . Remarque : Elle décrit bien les phénomènes dont la variation relative est constante au cours du temps, comme l'évolution d'un compte bancaire à intérêts composés, c’est-à-dire lorsque les intérêts sont calculés sur un capital dont la valeur change au cours du temps. Remarque : Une suite géométrique caractérise une évolution exponentielle. Propriété 4: Soit vn une suite géométrique de raison q 0 alors pour tout n, p , vn v p q n p .
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