Économie – Partie 1 – Section 1 – 1 / 11 – PLAN DU COURS D’ÉCONOMIE • • • • Partie 1 : Partie 2 : Partie 3 : Partie 4 : Croissance économique, bien-être et développement Les déterminants de la demande globale Les déterminants de l’offre globale De l’équilibre général à la croissance économique PARTIE 1 : CROISSANCE ÉCONOMIQUE, BIEN-ÊTRE ET DÉVELOPPEMENT Objectifs de la partie 1 : • Pouvoir expliquer comment se calcule la croissance économique d’un pays ; • Pouvoir analyser les effets de la croissance économique sur le bien être et le développement. Plan de la partie 1 : Section 1 : De l’évaluation de la production nationale au calcul de la croissance économique Section 2 : De la croissance économique au bien être Section 3 : De la croissance économique au développement économique SECTION 1 : DE L’ÉVALUATION DE LA PRODUCTION NATIONALE AU CALCUL DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE Objectifs de la section 1 : • Pouvoir définir ce qu’est la production nationale ; • Pouvoir expliquer comment est mesurée la production nationale ; • Pouvoir définir ce que sont les ressources d’une économie nationale ; • Pouvoir expliquer comment peuvent être utilisées les ressources d’une économie nationale ; • Pouvoir définir précisément les principaux emplois des ressources nationales ; • Pouvoir expliquer comment on mesure la croissance économique ; Plan de la section 1 : I : Les ressources d’une économie nationale II : Les emplois des ressources d’une économie nationale III : L’équilibre emplois – ressources et le calcul des agrégats IV : Le calcul de la croissance économique Année scolaire 2014 / 2015 Cadets saoudiens – LMA Économie – Partie 1 – Section 1 – 2 / 11 – I. LES RESSOURCES D’UNE ÉCONOMIE NATIONALE A) La production nationale 1) Les éléments nécessaires pour produire des biens et services Exercice: se rendre sur la page suivante : http://www.statapprendre.education.fr/insee/croissance/combien/pib.htm 1. 2. Faire l’exercice de l’onglet 1 Remplir le document suivant : Vocabulaire : A l’aide de votre dictionnaire, vous rechercherez les définitions suivantes : Salaire : Produit semifini : Matière première : Capital fixe : Consommation intermédiaire : Services : 2) De la production de l’entreprise au calcul de la valeur ajoutée Exercice : se rendre sur la page suivante : http://www.statapprendre.education.fr/insee/croissance/combien/pib.htm 1. Onglet 2 : Par quelles activités l’entreprise crée-t-elle de la valeur (nette) ? 2. Onglet 3 : comment passe-t-on de la production de la firme à la richesse créée par l’entreprise ? 3. Onglet 3 : Remplir le calcul avec les éléments suivants : valeur ajoutée brute ; consommations intermédiaires ; chiffre d’affaire : …..................... ….......... - …..................................... = …............................ 4. Onglet 3 : Comment calcule-t-on la dépréciation du capital ? Poser le calcul. 5. Onglet 3 : Comment calcule-t-on la valeur ajoutée nette ? 6. Onglet 4 : résoudre l’exercice 7. Onglet 5 : résoudre l’exercice Année scolaire 2014 / 2015 Cadets saoudiens – LMA Économie – Partie 1 – Section 1 – 3 / 11 – Vocabulaire : A l’aide de votre dictionnaire, vous rechercherez les définitions suivantes : Chiffre d’affaires : Valeur ajoutée brute : Amortissement : Savoir faire : Savoir calculer le chiffre d’affaires; Savoir calculer la valeur ajoutée brute et nette ; 3) De la valeur ajoutée au calcul du PIB Exercice : 1. Onglet 6 : Comment passe-t-on du prix de base au prix de marché ?: Prix de marché = …....................... + …...…................. - …....................... 2. Onglet 6 : Comment calcule-t-on le PIB au prix du marché ? 3. Se rendre sur la page suivante : http://dessinemoileco.com/quest-ce-que-le-produit-interieur-brut/ Voir la vidéo et s'arrêter à 1minute 13: • comment calcule-t-on la VAB marchande ? • Comment calcule-t-on la VAB non marchande ? 4. A partir de ces différents éléments et de votre dictionnaire, vous définirez la notion de production nationale. 4) Quelques éléments empiriques 4.1 : Comparaisons internationales GDP (current US$) (GDP, pour Gross Domestic Product = PIB) 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 France Saudi Arabia United States 2 055 678 605 352,85 258 742 133 333,33 12 277 000 000 000,00 2 136 555 737 949,56 328 459 608 764,11 13 095 400 000 000,00 2 255 706 212 515,77 376 900 133 511,35 13 857 900 000 000,00 2 582 391 514 259,81 415 909 018 143,01 14 480 300 000 000,00 2 831 795 243 284,95 519 796 800 000,00 14 720 300 000 000,00 2 619 685 205 628,10 429 097 866 666,67 14 417 900 000 000,00 2 565 039 332 950,97 526 811 466 666,67 14 958 300 000 000,00 2 782 210 861 682,84 669 506 666 666,67 15 533 800 000 000,00 2 611 221 313 281,69 733 955 733 333,33 16 244 600 000 000,00 2 734 949 064 748,58 745 272 533 333,33 16 800 000 000 000,00 Data from database: World Development Indicators Last Updated: 07/22/2014 1. 2. Quel était le montant du PIB en France, en Arabie Saoudite et aux USA en 2013 ?: ___________________________ A partir de ces données, à partir de quelle date la crise fait-elle sentir ses effets ?: ___________________________ 4.2 : Qui produit la richesse ? Vous rendre à la page suivante : http://www.statapprendre.education.fr/insee/croissance/quiquoi/accueilqq.htm 1. Définir les 5 secteurs institutionnels présentés ici. 2. Répondre aux questions Vous rendre à la page suivante : http://www.statapprendre.education.fr/insee/croissance/quiquoi/branches.htm 1. Rechercher la définition de la notion de branche ; 2. Répondre aux questions Année scolaire 2014 / 2015 Cadets saoudiens – LMA Économie – Partie 1 – Section 1 – 4 / 11 – Synthèse : Le PIB prend en compte les biens et services produits à partir de facteurs de productions rémunérés ce qui permet de mesurer l'accroissement de la production mais aussi celui du niveau de vie. La valeur ajoutée est la mesure la plus exacte de l’activité productive. En ajoutant les valeurs ajoutées de tous les agents économiques, vous n’ajoutez pas deux fois la même production puisqu’en calculant la valeur ajoutée vous avez enlevé à la valeur de ce que l’entreprise produit tous ses achats de consommations intermédiaires : ces dernières ne sont pas comptabilisées deux fois. Au niveau national, il faut tenir compte aussi de l’intervention de l’Etat : on évalue en général au prix du marché, il faut donc ajouter à la valeur de production au prix de base (en gros départ usine) la TVA et les taxes du même ordre et enlever les subventions d’exploitation aux entreprises qui réduisent le prix d’achat par rapport au prix du marché. Qu’en estil de la production de l’Etat et celle toutes les organisations qui produisent des services sans les vendre ? Elles sont intégrées dans le PIB en supposant que ces organisations ne font pas de profit et offrent leur produit qui a pour valeur uniquement l’ensemble des coûts de production. Ainsi, la production réalisée par l’Education nationale est évaluée par l’ensemble des dépenses (personnels, ordinateurs, etc.). Enfin, on pourrait penser que le P.I.B. n'intègre pas l'économie souterraine mais les statisticiens s'efforcent de l'intégrer. Ils tiennent compte de la fraude et de l'évasion fiscale (à partir de données des contrôles fiscaux), du travail au noir. Au total, ces corrections représentaient 6,5 % du PIB en France en 1995 dont 3,8 % pour le travail au noir. Toutefois, les activités illégales, comme le trafic de drogue, ne sont pas mesurées. Brises : http://ses.webclass.fr/dbH/coursses/chapitre1sourcescroissanceeconomique B) Les importations 1. 2. 3. A l’aide de votre dictionnaire, vous rechercherez la définition d’importation ; Pourquoi les importations doivent-elles être considérées comme faisant partie des ressources nationales ? Comparer le poids des importations entre les pays suivants : Importations en % du PIB en 2013 : Allemagne 45 Arabie Saoudite 31 France 29 Irlande 84 États-Unis 17 4. Comment peut-on expliquer ces différences ? De combien ont augmenté les importations françaises entre 2000 et 2013 ? Evolution des importations françaises (en milliard d’euros) 2000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 402,3 474,6 519,1 552,9 581,5 494,4 558,1 625,3 628,5 629,1 Exercice de synthèse : Pour la France, en 2013, nous avons les données suivantes : (en milliards d’euros) • Valeur ajoutée brute au prix de base: 1 896,9 • Importations de biens et de services : 629,1 • Subventions sur les produits : 17,3 • Impôts sur les produits : 234,1 1. 2. Calculer le PIB de la France en 2013. Calculer le montant des ressources de l’économie française en 2013. Année scolaire 2014 / 2015 Cadets saoudiens – LMA Économie – Partie 1 – Section 1 – 5 / 11 – II. LES EMPLOIS DES RESSOURCES D’UNE ÉCONOMIE NATIONALE A) La consommation 1) Définition Vous rendre à la page suivante : http://www.statapprendre.education.fr/insee/cons/combien/definition1.htm et la page http://www.statapprendre.education.fr/insee/cons/combien/definitions.htm 1. Qu’est-ce que la dépense de consommation et la consommation effective 2. Donner des exemples de consommations des ménages financées en partie par les administrations. 3. Répondre aux questions des deux pages 4. Faire l’exercice de la page : http://www.statapprendre.education.fr/insee/cons/combien/exodefinition.htm Vocabulaire : Consommation : Dépense de consommation : Consommation effective : 2) Montant et évolution Vous rendre à la page suivante : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1502 1. Quel était le montant de la consommation effective des ménages en 2013 ? 2. Quel était le montant de la dépense de consommation des ménages en 2013 ? 3. Quel était le montant de la dépense de consommation des ISBLSM en 2013 ? 4. Quel était le montant de la dépense de consommation des APU en 2013 ? B) La Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) et les variations de stocks « L'investissement est au cœur de la stratégie de croissance des entreprises et des économies nationales. L'ensemble des agents économiques est appelé à moderniser, renouveler et accroître la capacité de production des richesses nationales, mais c'est bien pour les entreprises que l'investissement constitue la principale raison d'être et même une nécessité vitale compte tenu des pressions de la concurrence. La première difficulté consiste alors à bien cerner les multiples dimensions que prend aujourd’hui le phénomène de l'investissement caractérisé par la prise de risque des entreprises dans un environnement largement incertain. À la traditionnelle notion de formation brute de capital fixe retenue par l'INSEE (qui peut ellemême répondre à des motifs variés), il convient en effet d'ajouter désormais des formes croissantes de dépenses qui contribuent à accroître la capacité productive des entreprises (investissements immatériels ou encore investissements directs à l'étranger). » (Insee) 1) Définition Il faut partager les dépenses finales et intermédiaires des agents économiques. Lorsqu’il s’agit des ménages, il n’y a pas de problème conceptuel : toutes les dépenses des ménages qui sont faites en dehors de leurs éventuelles activités d’entrepreneurs individuels et de possesseurs de logements sont en effet entièrement finales […]. […] De leur côté, les dépenses des entreprises doivent être soigneusement partagées entre consommations intermédiaires (qui ne rentrent pas dans le PIB) et investissement, appelé formation brute de capital fixe (FBCF), (qui y rentre). De nombreux débats ont eu lieu parmi les comptables nationaux et les économistes sur le partage des dépenses des entreprises et, a fortiori, sur la notion de capital fixe. À l’origine, n’étaient comptées comme capital fixe que les dépenses portant sur les biens dont la durée de vie est supérieure à un an. Aucun service ne pouvait être capitalisé. Cette définition n’étant pas assez précise pour distinguer la partie du petit matériel qui constitue des consommations courantes, le système SEC 95 de l’Union européenne y avait ajouté un seuil : il faut que la dépense soit supérieure à 500 euros pour être du capital fixe ; en dessous, c’est de la consommation intermédiaire. Mais tout ceci laissait de côté l’investissement immatériel. Devant l’importance croissante des investissements immatériels dans le processus productif, le SCN 93, système mondial, et sa version européenne, le SEC 95 (la « base 95 » pour les comptes nationaux français), ont étendu le champ du capital fixe à certains d’entre eux. Ainsi, les achats ou la création de logiciels, les dépenses de prospection pétrolière, les œuvres artistiques ou littéraires originales sont maintenant inclus dans la FBCF, dont la définition est aujourd’hui très proche des conventions retenues par la comptabilité privée pour mesurer les immobilisations. En revanche, malgré une vive pression des comptables nationaux français au sein du groupe de travail international […], les dépenses de recherchedéveloppement restent hors champ. Économie et statistique n°339340 « La nouvelle économie et la mesure de la croissance » Année scolaire 2014 / 2015 Cadets saoudiens – LMA Économie – Partie 1 – Section 1 – 6 / 11 – A l’aide du texte précédent et de votre dictionnaire, vous répondrez aux questions suivantes : 1. Quelle dépense des ménages est considérée comme un investissement ? 2. Comment sont appelées les autres dépenses des ménages ? 3. Qu’est-ce que la FBCF ? 4. Quelles sont les modifications apportées par le SEC 95 à la mesure de la FBCF ? 5. Vous rendre à la page suivante et faire l’exercice : http://www.statapprendre.education.fr/insee/invest/combien/consommations_investissement.htm 6. Vous rendre à la page suivante et faire l’exercice : http://www.statapprendre.education.fr/insee/invest/qcm/texteatrou1.htm 2) Montant et évolution Vous rendre à la page suivante : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF08113 1. Quel est le montant de la FBCF en France en 2013 ? 2. Recherchez la façon de calculer le taux d’investissement et l’évaluer pour l’année 2013. Vous rendre à la page suivante : http://www.statapprendre.education.fr/insee/invest/combien/tendances1.htm 2. Répondre aux questions. Vous rendre à la page suivante : http://www.statapprendre.education.fr/insee/invest/combien/tendances1.htm 3. Répondre aux trois questions. Vous rendre à la page suivante : http://www.statapprendre.education.fr/insee/invest/combien/tendances3.htm 4. Répondre aux trois questions. 1. 2. Faites une phrase avec les deux données entourées Comparer l’évolution du PIB et celle de la FBCF Synthèse sur la FBCF: Définition La FBCF est un indicateur issu de la comptabilité nationale française. Cet agrégat (c'està dire que la FBCF est le résultat de la somme de différents éléments) mesure le flux annuel d'investissements réalisés dans le pays. La FBCF est donc la somme des investissements, essentiellement matériels, réalisés pendant l'année sur le territoire français. Sur le plan économique, l'investissement matériel est l'achat de biens durables permettant d'augmenter le stock de capital de l'entreprise. Il consiste souvent en l'achat de machines ou de bâtiments, ces machines et ces bâtiments ayant pour objet de contribuer à la production de biens et services. Les achats d'habitations sont des investissements car, par exemple, un appartement permet de produire un service, celui du logement. Depuis quelques années, la FBCF intègre certains investissements immatériels, essentiellement les dépenses liées à l'achat de logiciels. Mais les autres investissements immatériels, comme les dépenses de recherchedéveloppement, celles de formation continue ou celles de publicité, restent comptabilisés comme des dépenses de consommations intermédiaires. Enfin, la FBCF est brute car on y inclut les dépenses de renouvellement d'équipement (ou amortissement) qui ne sont pas à proprement parler des investissements (puisqu'elles ne contribuent pas à accroître le stock de capital mais simplement à le Année scolaire 2014 / 2015 Cadets saoudiens – LMA Économie – Partie 1 – Section 1 – 7 / 11 – maintenir à son niveau en renouvelant le matériel usagé). Indicateurs La FBCF est ellemême un indicateur. Donnons quelques chiffres pour préciser un peu les ordres de grandeur : en 2003, la FBCF s'est élevée en France à 298.7 milliards d'euros, ce qui représente 19.2% du PIB ; en 2013, la FBCF s'est élevée à 466,9 milliards d'euros, ce qui représentait 22% du PIB; Ce sont les entreprises et les entrepreneurs individuels qui en réalisent la majorité mais il ne faut pas oublier les ménages et les Administrations publiques. Tendances Le montant de la FBCF est très lié aux mouvements conjoncturels de l'économie : quand la croissance est rapide, la FBCF augmente vite et inversement. Cela signifie à la fois que la croissance est pour une part importante générée par la demande d'investissement, et également que, quand la croissance est forte, les chefs d'entreprise sont incités davantage à augmenter leurs investissements. Les variations de la FBCF sont donc un élément important de l'analyse de la conjoncture économique. C'est d'ailleurs aussi pourquoi vous trouverez rarement le montant de la FBCF mais beaucoup plus souvent sa variation relative annuelle (en %, donc). Enjeux L'investissement est au cœur de la croissance. La FBCF, qui est un indicateur permettant de mesurer, au moins approximativement, l'investissement, est évidemment très souvent utilisée par les économistes pour évaluer la bonne santé d'une économie : un fort taux d'investissement (qui prend en compte à son numérateur la FBCF) est souvent recherché, de même une FBCF qui s'accroît rapidement laisse penser que la croissance va être rapide. Il faudrait donc que cet indicateur soit de bonne qualité et mesure correctement l'effort d'investissement d'un pays. Ce n'est pas vraiment le cas : du fait de la progression rapide des investissements immatériels, très mal pris en compte par la FBCF, l'investissement réel est sousestimé si l'on utilise seulement la FBCF et le taux d'investissement qu'elle permet de calculer. Il faut donc toujours essayer d'ajouter à la FBCF d'autres indicateurs de l'investissement immatériel. Erreurs Fréquentes • Ne confondez pas FBCF et investissement des entreprises : celuici, appelé également investissement productif, n'est qu'une partie de l'effort d'investissement d'une nation. Les ménages et les administrations publiques contribuent à côté des entreprises à l'investissement, pour une proportion non négligeable. Il ne faut donc pas oublier ces deux agents. Et une partie des investissements des entreprises sont des investissements immatériels, non comptabilisés dans la FBCF. • La FBCF est un montant (en milliards d'euros, par exemple), le taux d'investissement est un rapport qui donne la proportion de la FBCF dans le VAB. Il ne faut pas confondre les deux. C) Les exportations 1) Définition 1. 2. A l’aide de votre dictionnaire vous rechercherez la définition de ce qu’est une exportation. Pourquoi doivent-elles être considérées comme faisant partie des emplois nationaux ? 2) Montant et évolution Vous rendre à la page suivante : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF08113 1. Quel est le montant (en euros) des exportations françaises en 2013 ? 2. Quel est le poids (en%) des exportations dans le PIB en France en 2013. 3. En vous aidant des graphiques suivants : Comment a évolué ce poids en France depuis 1950 ? 4. Comparez le taux d’exportation de la France et de l’Arabie saoudite. Commentez. Année scolaire 2014 / 2015 Cadets saoudiens – LMA Économie – Partie 1 – Section 1 – 8 / 11 – III. L’ÉQUILIBRE EMPLOIS – RESSOURCES ET LE CALCUL DES AGRÉGATS A) L’équilibre emplois-ressources 1) L’écriture de l’équilibre emploisressources Faire l’exercice de la page suivante : http://www.statapprendre.education.fr/insee/invest/effets/schema_equilibre_er.htm 2) Le cas de la France en 2013 Pour l’année 2013, on sait que (en milliards d’euros) : • Valeur ajoutée au prix de base : 1 896,9 • Impôt sur les produits : 234,1 • subventions sur les produits : 17,3 • Dépense de consommation finale : 1 679,8 • Formation brute de capital : 465,2 • Exportations de biens et de services : 597,8 • Importations de biens et de services : 629,1 1. Calculer le montant du PIB en France en 2013 :_________________________________________________________________ Année scolaire 2014 / 2015 Cadets saoudiens – LMA Économie – Partie 1 – Section 1 – 9 / 11 – 2. Calculer le montant des ressources françaises en 2013 : ________________________________________________________ 3. Calculer le montant des emplois en France en 2013 : ___________________________________________________________ 4. A partir de l’équation présentée dans le 1) présenter deux façons de calculer le PIB. • ________________________________________________________________________________________________________________ • ________________________________________________________________________________________________________________ 3) Le cas de l’Arabie Saoudite en 2012 Pour l’année 2012, on sait que (en $ courant) : • Dépense de consommation finale des ménages: 199 753 000 000 • Dépense de consommation finale des APU: 144 720 000 000 • Formation brute de capital : 157 634 000 000 • Variations de stocks : 24 729 333 333 • Exportations de biens et de services : 399 420 000 • Importations de biens et de services : 215 206 000 000 1. Calculer le montant du PIB de l’Arabie saoudite en 2012 :_______________________ _______________________________ 2. Calculer le montant des ressources : ________________________________________________________ 3. Calculer le montant des emplois : ___________________________________________________________ B) Les principaux agrégats de la comptabilité nationale 1) Le calcul du PIB Voir plus haut 2) Le calcul du Revenu National Brut « Le PIB mesure bien la quantité de biens et services produits, mais il ne constitue pas la richesse disponible pour satisfaire les besoins de la population, et notamment pour la consommation des ménages. Pourquoi ? • D’abord parce qu’une partie de la richesse produite sert à payer des revenus à des agents situés à l’étranger : des travailleurs frontaliers qui travaillent en France, des revenus que des travailleurs immigrés envoient à leur famille restée dans leur pays d’origine, mais aussi et surtout les revenus de la propriété versés à des actionnaires ou des créanciers étrangers. Pareillement, mais en sens inverse, des revenus tirés des productions étrangères sont rapatriés en France grâce à des travailleurs français émigrés à l’étranger ou grâce aux capitaux français investis dans les entreprises étrangères. Le PIB, corrigé de ce double mouvement de revenus, constitue le Revenu National Brut (RNB). » A partir des éléments de ce tableau, calculer le PIB et le RNB de la France en 2013. Dépense de consommation finale Formation brute de capital fixe Variation des stocks Acquisitions moins cessions d'objets de valeur Exportations de biens et de services Importations de biens et de services Produit intérieur brut Rémunération des salariés versée par le reste du monde - Rémunération des salariés reçue par le reste du monde Revenus de la propriété versés par le reste du monde - Revenus de la propriété reçus par le reste du monde Subventions versées par le reste du monde - Impôts sur la production et les import. reçus par le reste du monde Revenu national brut Année scolaire 2014 / 2015 2013 1 679,8 466,9 -2,4 0,7 597,8 629,1 …........... 16,2 0,9 123,9 109,1 -8,7 2,1 …........... Cadets saoudiens – LMA Économie – Partie 1 – Section 1 – 10 / 11 – IV. LE CALCUL DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE Travail préalable : à l’aide d’un dictionnaire, vous rechercherez les définitions suivantes : Croissance :_____________________________________________________________________________________________________________ _________________________________________________________________________________________________________________________ Expansion : _____________________________________________________________________________________________________________ _________________________________________________________________________________________________________________________ A) Le calcul du taux de croissance 1) Comment calculer un taux de croissance ? Calculer les taux de croissance du tableau ci-dessous : 2000 2011 France (en €) Arabie Saoudite (en $) 2012 Taux de croissance entre 2011 et 2012 TCAM entre 2000 et 2012 1 771 700 000 000 2 040 000 000 000 2 046 900 000 000 ------------- ------------------ 258 610 000 000 473 356 000 000 497 620 000 000 --------------------- ------------- 2) La croissance en valeur et en volume Déflater une série statistique signifie retirer l’influence d’une modification des prix sur l’évolution d’une variable statistique estimée en unités monétaires. On peut déflater une série statistique de produits intérieurs bruts ou bien une série statistique de revenus disponibles ou de taux d’intérêt, ou d’autres séries encore. Quel est l’intérêt de déflater une série statistique ? Le PIB de la France est évalué en milliard d’euros. D’une année sur l’autre, la hausse du PIB peut être due à une augmentation des quantités de produits fabriqués dans le pays, à une progression de la qualité de ces produits ou encore à une élévation de leur prix. Or, seules les deux premières causes améliorent le bienêtre économique de la population du pays et donc si l’on veut connaître l’effet de la variation du PIB sur ce bienêtre, il faut retirer l’effet de la variation des prix. Ainsi, la croissance économique est en général évaluée après que l’évolution du PIB a été déflatée. Le revenu disponible d’un ménage est utilisé pour sa consommation. Il peut s’acheter une quantité et qualité plus ou moins importante de produits en fonction du niveau de ce revenu. Sa hausse permet en principe de consommer plus de produits. Cependant, ce n’est pas forcément le cas si les prix des produits augmentent aussi. En corrigeant l’évolution du revenu disponible de l’évolution des prix des produits, on peut calculer l’évolution du pouvoir d’achat de ce ménage, c’estàdire de sa capacité à se procurer des biens et des services avec son revenu. Le taux d’intérêt rémunère les placements de l’épargne dans les banques. Si une banque crée un livret d’épargne qui rapporte un taux d’intérêt de 3 % par an, un individu peut considérer que ce placement est intéressant. Par exemple, s’il place 1 000 €, il recevra à la fin de l’année 30 € et pourra s’acheter des biens et services supplémentaires grâce à ce revenu. Pourtant, si l’inflation est de 3 % elle aussi, avec 1 030 € en fin d’année, l’individu pourra acheter la même quantité et qualité de biens et services qu’avec 1 000 € en début d’année, il ne se sera donc pas enrichi. L’observation du taux d’intérêt déflaté donne cette information. Les évolutions en VALEUR doivent donc être distinguées des évolutions en VOLUME • l’évolution en volume tient compte uniquement des quantités (effetquantité). Synonymes de «en volume»: «réel», «en euros constants » (ex. : PIB en volume = PIB en euros constants, ou salaires en euros constants = salaires réels), • l’évolution en valeur tient compte, à la fois, des quantités et des prix (effet – quantité + effetprix). Synonymes de « en valeur » : « nominal », « en euros courants » (ex. : PIB en valeur = PIB en euros courants, salaires en euros courants = salaires nominaux). Pour analyser des évolutions réelles, ou en volume, il faut supprimer l’effetprix des évolutions (cela s’appelle « déflater une série statistique »), c’estàdire chercher à connaître ce que vaudrait la variable si les prix n’avait pas varié. Pour cela on utilise la formule : Variable en volume = (Variable en valeur / indice des prix) x 100 Sur une série il est donc indispensable de préciser la date utilisée comme base de calcul. Exemple de calcul: PIB 2001 en euros constants de 1995 = (PIB 2001 en euros courants / indice des prix 2001, base 100 en 1995) x 100 Année scolaire 2014 / 2015 Cadets saoudiens – LMA Économie – Partie 1 – Section 1 1. 2. 3. 4. – 11 / 11 – Que signifie déflater une grandeur statistique ? Quel est l’intérêt de cette opération ? Se rendre à la page suivante : http://www.ac-nice.fr/ses/termtd/calculstat2.htm et faire l’exercice. Se rendre à la page suivante et faire les exercices : http://www.ac-orleanstours.fr/fileadmin/user_upload/ses/ressources_pedagogiques/01_premiere/13_autres_ressources/livres_didapage s/valeur_volume/index.htmi 3) La contribution des facteurs à la croissance 1. 2. 3. 4. 5. Se rendre à la page suivante : http://www.statapprendre.education.fr/insee/croissance/pourquoi/demande.htm Cliquer sur le terme « contributions » du tableau et lire attentivement l’explication. Répondre aux différentes questions Se rendre à la page suivante : http://www.statapprendre.education.fr/insee/croissance/pourquoi/demande3.htm et faire l’exercice Se rendre à la page suivante : http://www.statapprendre.education.fr/insee/croissance/pourquoi/demande2.htm et répondre aux questions 4) Comparaisons internationales Se rendre à la page suivante : http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/stats/0/2010/fr/2/carte/NY.GDP.MKTP.KD.ZG/x.html 1. Quelle a été la croissance moyenne de la France, des USA, de l’Arabie-Saoudite, de la Chine et de l’Inde entre 1961 et 2012 ? 2. Comment peut-on expliquer ce phénomène ? Pour une synthèse sur la croissance : voir la page suivante : http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/inseebref/pdf/Insee-En-Bref-PIB-croissance.pdf Année scolaire 2014 / 2015 Cadets saoudiens – LMA
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