CCBCL Info Avril 2014 - Chambre de Commerce Belgo

CCBCL INFO
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C/o UtexAfrica
Av. Colonel
Mondjiba 372 ,
Kinshasa Ngaliema
R.D.Congo
SOMMAIRE
Heures d’ouvertures
du secrétariat
Du lundi au vendredi
de 8 h 30 à 16 h 30
Actualité de la Chambre p. 1 – 5
Téléphone
081 88 48 319
097 43 28 371
089 89 49 292
Messages p. 6 - 9
Courriel
[email protected]
Annonces p. 10
Site web
Affaires juridiques p. 11
www.ccbc—rdc.be
Dossier p. 12 - 14
Appels d’offres p. 15 - 17
Échos du Congo p. 18 - 22
Échos de l’Etranger p. 23 - 24
Ce bulletin est réalisé grâce à l’appui du SPF Affaires Etrangères et des Régions
N° 91
Avril 2014
Actualité
ACTIVITÉS DU MOIS D’AVRIL
Assemblée Générale Ordinaire
L’Assemblée Générale annuelle de la CCBCL s’est tenue le jeudi 03 avril 2014 à l’Hôtel
Sultani, sous la Présidence de Monsieur Elvis Mutiri wa Bashara, Président.
L’équipe du Bureau reste la même, à savoir :
-
Monsieur Elvis Mutiri wa Bashara, Président,
Madame Geneviève DECAMP, Vice-présidente,
Monsieur Thierry TAEYMANS, Administrateur-secrétaire,
Monsieur André DURRÉ, Administrateur-trésorier.
A l’issue de cette réunion, le Président a invité les membres présents à le rejoindre pour un
drink. Ci-dessous, vous retrouverez quelques … de son discours :
Monsieur le Ministre d’Etat,
Excellence Monsieur l’Ambassadeur,
Monsieur le Président de la Fédération des Entreprises du Congo et Administrateur de la
Chambre de Commerce Belgo-Congolaise et Luxembourgeoise,
Mesdames et Messieurs les Administrateurs,
Chers membres,
Distingués invités en vos titres et qualités respectifs,
Je voudrais, au nom du Conseil d’Administration de la Chambre de Commerce BelgoCongolaise-Luxembourgeoise, vous souhaiter à vous tous la bienvenue dans ce splendide
cadre de l’Hôtel Sultani.
Comme vous le savez, nous venons de tenir notre Assemblée Générale statutaire qui est un
des moments importants dans la vie de toute organisation, plus spécialement dans une
association comme la nôtre.
C’était une occasion de faire le point sur l’exercice que nous venons de parcourir ensemble
au cours de cette année et de rappeler les points-clés de notre programme, exposés lors de
notre précédente Assemblée Générale du 14 mars 2013.
En effet, sous la nouvelle Direction, le Conseil d’Administration promettait de développer un
programme innovant de formation de haut niveau destiné aux managers, juniors et seniors,
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Actualité
pour répondre aux besoins de plus en plus exigeants des entreprises membres, en vue de
contribuer à renforcer leur compétence et à améliorer leur compétitivité sur le marché.
A ce jour, et sans peur d’être contredit, ces formations, non seulement se déroulent à la
satisfaction de tous, mais elles font également l’objet d’un intérêt de plus en plus croissant de
la part des entreprises.
Il va sans dire que ces formations se poursuivront et leur niveau s’améliorera au fur et à
mesure. Le succès qu’a connu ces formations sont à mettre à l’actif du Conseil
d’Administration bien sûr qui a su bénéficier d’un solide appui de la BCDC et de la Rawbank
qui ont mis gracieusement à la disposition de la Chambre, des salles de formation de haut
niveau, équipées de matériel aux standards internationaux.
C’est ici qu’il y a lieu de féliciter et de remercier les administrateurs et les membres qui, par
leur sponsoring, ont appuyé les activités de la chambre.
Ce succès, nous le devons aussi à notre équipe administrative efficacement dirigée par notre
déléguée, Madame Monina Kiadi.
Dans le même ordre, la Chambre, dans ses activités, organise à l’occasion des missions
économiques ordinaires et lors des visites d’entrepreneurs belges en RD Congo des
speeddating. Ces rendez-vous d’affaires permettent la mise en relation des entrepreneurs
résidant en Belgique et ceux résidant en RD Congo.
De cette façon, la Chambre de Commerce Belgo-Congolaise-Luxembourgeoise contribue à
favoriser le partenariat économique et commercial et de ce fait à participer à la croissance
des échanges commerciaux entre la Belgique et la RD Congo.
De même, dans le but de renforcer le niveau des compétences des cadres des PME, membres
de la Chambre, ainsi que leur compétitivité sur le marché, la Chambre, en partenariat avec
l’Association Ex-Change Expertise, organisera prochainement une mission à Kinshasa et à
Lubumbashi.
Il s’agira de mettre en place une assistance technique par l’affectation d’un expert dans une
PME locale en vue de transfert de compétences et de technologies que ces entreprises soient
encore plus compétitives et plus agressives sur le marché.
Nous avions également à l’occasion de la tenue de la précédente Assemblée Générale pris
l’engagement de repenser l’organisation des Déjeuners-Conférences qui, eux aussi,
recueillent de plus en plus de succès au point de devenir un rendez-vous important des chefs
d’entreprises et cadres de la ville Province de Kinshasa.
Cerise sur le gâteau, les formations aussi bien que les Déjeuners-Conférences, avec un taux
confortable de couverture de cotisation, ont largement contribué à améliorer nos finances qui
sont, je vous l’assure, en bonne santé.
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Actualité
Vous vous rappellerez également que le Conseil d’Administration avait pris l’engagement
d’améliorer la visibilité interne et externe de la Chambre et d’innover l’organisation de
missions économiques pour qu’elles se déroulent aussi bien en Provinces qu’en Belgique.
A ce propos, j’ai pris part à Bruxelles, au cours de l’année 2013, à l’Assemblée Générale de
la Fédération des Chambres de Commerce belges. Monsieur Philippe Saeys- Desmedt nous
représente au Conseil d’Administration de cette Fédération en qualité d’Administrateur.
Notre Administrateur, Monsieur Alexis Nsikungu, a représenté la Chambre lors de l’édition
2013 des Greater Region Business Days organisés par la Chambre de Commerce
luxembourgeoise au Luxembourg.
La commémoration du 25ème anniversaire de notre Chambre à laquelle ont participé S.E.M.
l’Ambassadeur de Belgique, Monsieur Michel Lastschenko, et Madame Brigitte Grouwels,
Ministre des Transports de Bruxelles Capitale, des autorités politiques, des personnalités de
la société civile ainsi que les pères fondateurs de notre Chambre, a été une belle occasion de
faire connaître davantage aussi bien notre chambre, ses membres et ses activités.
S’agissant des missions économiques, la première mission en province se déroulera
prochainement dans le Bas-Congo. Les membres seront rapidement fixés sur les dates et les
conditions d’organisation de cette mission.
Cette année, la Chambre organise un évènement culturel exceptionnel, une pièce de théâtre
qui sera jouée le vendredi 09 et le samedi 10 mai dans la salle de la Délégation WallonieBruxelles.
Une partie des recettes de cette manifestation culturelle sera reversée à une œuvre caritative.
Cette visibilité de la Chambre de Commerce Belgo-Congolaise-Luxembourgeoise a eu pour
effet d’accueillir de nouveaux membres qui sont venus renforcer notre statut de la Chambre
bilatérale la plus active de la Fédération des Entreprises du Congo.
C’est dans ce cadre que nous nous réjouissons du véritable dynamisme et de l’envol pris par
l’Antenne de Lubumbashi qui confirme le développement indéniable de notre Chambre pour
porter son appui et soutien aux PME membres de la Province du Katanga.
Le Conseil d’Administration reste attentif à la gestation d’autres antennes en provinces.
Concernant l’exercice qui commence ce jour, le Conseil d’Administration m’a chargé de
prendre, ici et maintenant, l’engagement de poursuivre cet élan en vue de continuer à
améliorer la qualité des services, la qualité des activités d’encadrement et d’appui à nos
membres.
Sur ce, je vous demande de lever votre verre à cette nouvelle période qui s’annonce plus
prometteuse et laborieuse.
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Actualité
Vive la Chambre de Commerce Belgo-Congolaise-Luxembourgeoise !
Vive le Royaume de Belgique !
Vive la République démocratique du Congo !
Formation : « Définition et rôle du crédit. Les différents types de crédits et de sûretés »
Pour des raisons organisationnelles, il a été décidé de la reporter au second semestre 2014.
Visite d’entreprise : Afrik Intérim
C’est en grande pompe que la société Afrik Intérim, créée en 2005 par Monsieur Alexis
Nsikungu, CEO, administrateur CCBCL, a présenté les activités de son entreprise dans le
magnifique cadre du Roméo Golf, dans la commune de Gombe, le mercredi 30 avril.
Tout était fait pour que le participant, dès son arrivée, soit pris en charge par l’équipe et se
sente immédiatement à l’aise. Ainsi, un verre, aux couleurs de la société, était offert à chacun
dès son arrivée. Inutile de dire que la soirée a été appréciée !
Enfin, en partant, chacun a reçu la première édition du magazine trimestriel Afrik Intérim
Magazine. Un des articles traite du problème de la rédaction d’un C.V., problème auquel sont
confrontés plusieurs demandeurs d’emploi.
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Actualité
ACTIVITÉS DU MOIS DE MAI
Meet the expert : Ex-Change Expertise asbl
Comme annoncé plus tôt lors de l’Assemblée Générale ainsi que par voie électronique, le
mercredi 07 mai (de 14h à 16h) a eu lieu, dans les locaux de la Chambre, une réunion avec
Monsieur André Bruyneel, chargé de mission, et quelques membres.
Monsieur Bruyneel est actuellement en mission à Lubumbashi afin de renforcer les termes du
partenariat « CCBCL – Ex-Change Expertise » en proposant aux entreprises intéressées,
membres de la Chambre, les conseils d’experts bénévoles à l’occasion d’une mission en RD
Congo.
Manifestation culturelle
Le vendredi 09 mai et le samedi 10 mai s’est jouée, dans la « Salle Brel » de la Délégation
Wallonie-Bruxelles, la pièce de théâtre : « Le Mariage de Mademoiselle Beulemans ».
Cette pièce, partie intégrante du folklore bruxellois, a été créée en 1910 et fréquemment
reprise, à chaque fois en connaissant un grand succès.
En vue de faire connaître cette pièce à un public qui n’aura peut-être pas l’occasion de la voir
jouer en live, la Chambre, sous la direction énergique de Madame Sandrine Brunin, avait donc
réuni une troupe d’acteurs fantastiques, « Les Improbables », qui s’était donnée comme
objectif principal d’en faire un moment inoubliable dans les annales culturelles de Kinshasa !
Tous les billets ont été vendus rapidement. Et, comme espéré, les 2 représentations ont été un
franc succès. Les bénéfices seront versées à une œuvre caritative, l’Orphelinat SECAM, dans
la commune de Makala.
Formation : « La gestion et la motivation des ressources humaines »
Début juin, aura lieu le 4ème module de notre programme « FORMATION ». Il traitera sur les
ressources humaines.
Plusieurs informations vous parviendront prochainement.
Consultez vos mails !!
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Messages
Notice biographique de Justin-Marie Bomboko par Elykia Mbokolo
A l’occasion du 85ème anniversaire de Justin-Marie Bomboko, résumait ainsi le profil de celui
qui vient de disparaître.
Justin-Marie Bomboko est un mythe au sens positif du terme et un fil conducteur de notre
histoire politique. En effet, il fût présent, d’une façon ou d’une autre, à tous les moments clés
de l’histoire du Congo depuis son accession à l’indépendance jusqu’à et y compris la
Troisième République.
Justin-Marie Bomboko est né le 22 septembre 1928 à Bosilela dans la Province de l’Equateur.
Son père était une autorité traditionnelle reconnue qui l’initiera aux fondements de la culture
Mongo.
Très tôt, il est remarqué par les missionnaires pour sa vivacité d’esprit.
Après sa scolarité au niveau primaire, il poursuit ses études secondaires et postsecondaires à
l’Ecole normale de la Mission catholique du Sacré-Cœur à Bamanya, puis à l’Ecole des
sciences politiques et administratives à Lovanium-Kisantu.
Son diplôme obtenu, il travaille pendant trois ans à l’administration provinciale de Mbandaka
(à l’époque Coquilhatville), ce qui lui permet d’acquérir l’expérience de la pratique
administrative fonctionnelle au service du pouvoir colonial.
Grâce à ses capacités intellectuelles de plus en plus manifestes, il obtient de ses parrains
missionnaires une bourse lui permettant de poursuivre des études universitaires en Belgique.
Il s’inscrit à l’ULB en 1956 et est le premier étudiant congolais à obtenir son diplôme de
licencié en sciences politiques et diplomatiques.
Ses qualités sur le plan des relations humaine lui permettent de s’intégrer en parfaite harmonie
dans ce milieu universitaire pourtant nouveau pour lui.
Outre son travail d’étudiant, il mène toute une série d’activités para-académiques (Président
de l’Union Générale des Etudiants du Congo belge et du Ruanda-Urundi ; Secrétaire de
l’Union Royale des Congolais de Belgique ; Collaborateur de l’Institut de Sociologie de
l’ULB).
A la fin de ses études, la revendication de l’indépendance ayant pris racine au Congo, il se
lance en politique, ce qui donnera définitivement sens à son existence et ce jusqu’à la fin de
ses jours.
Sa vision de l’avenir l’amène, à créer en 1960, avec quelques amis, un parti politique :
l’Union Mongo (UNIMO) dont il devient Président et au sein duquel il pose sa candidature
aux élections de mai de cette même année. Elections au cours desquelles il est élu député.
S’il est physiquement absent de la Conférence de la Table ronde politique (20 janvier – 20
février 1960) qui décida de l’avenir du Congo, l’UNIMO y est représentée par deux de ses
membres Njoku E’Yobaba et Léon Engulu.
Mais il participe à la Conférence belgo-congolaise économique, financière et sociale qui se
réunit du 16 avril au 19 mai.
Enfin, il est, comme Patrice Lumumba, signataire de l’acte consacrant l’accession à
l’indépendance du Congo.
Dans le gouvernement formé après les élections et dirigé par Patrice Lumumba, premier
ministre, il décroche à 32 ans, le portefeuille des Affaires Etrangères, portefeuille qu’il
détiendra de 1960 à 1963 et de 1965 à 1969.
Cette fonction l’amène à représenter, à diverses occasions, le Congo aux Nations Unies et
notamment en août 1960 au Conseil de Sécurité.
Au cours des quelques mois (19 septembre 1960 – janvier 1961) que durera le Collège des
Commissaires généraux installé par Mobutu à la tête de la République, il occupe cette même
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Messages
fonction assortie du Commerce extérieur et en devient le Président. Il sera aussi Ambassadeur
à Washington et à Bruxelles avec juridiction sur l’Union européenne, les Pays-Bas et le
Luxembourg.
En fait, durant la Première et la Deuxième République, il incarne la diplomatie décidé de
l’unité du Congo. Ce qui l’amène, en toute logique, à plaider en faveur de la réintégration du
Katanga sécessionniste au sein de la République.
Pendant le gouvernement de transition, à l’aube de la Troisième République, il est tout au
long de cette période, Vice-président du Sénat, ce qui sera son dernier mandat politique.
Mais cette brève énumération est loin de cerner toute l’importance du rôle politique qu’a joué
Justin-Marie Bomboko et de l’ensemble des activités qu’il a déployées.
Entre autres, il a été membre du « Groupe de Binza » dont l’influence politique était
reconnue. Il a été un des rédacteurs du « Manifeste de la N’Sele » contenant les éléments
doctrinaux sur base desquels sera créé en 1967 le « Mouvement Populaire de la Révolution »
(MPR). Durant la période de transition qui a suivi l’ouverture du pluralisme politique, il
devient membre du Haut-Conseil de la République-Parlement de transition (HCR-PT).
L’importance de ses activités politiques ne l’empêchent cependant pas de se préoccuper de
son groupe d’appartenance traditionnelle, « Les Anamongo », dont il réunit à l’occasion les
différentes composantes pour tenter de les rapprocher et de valoriser leur patrimoine culturel.
En 2002, il participe au titre de « Pionnier de l’indépendance » à la réunion organisée à
Bruxelles par le ministre belge de l’époque, Louis Michel, dans la perspective de la tenue du
Dialogue intercongolais et c’est à ce même titre qu’il assiste ensuite à celui-ci. De plus, même
après avoir quitté officiellement la scène politique, il continue à s’y intéresser de très près et
est régulièrement consulté par des acteurs de la vie politique active qui viennent chercher chez
lui un avis perspicace et mesuré, une solution à leur problème dûment réfléchie et objective.
Mais, pour autant, son parcours ne sera pas toujours un long fleuve tranquille loin de là.
Il sera un temps dans l’opposition, sera arrêté, emprisonné, relégué, interdit de participation
politique pendant plusieurs années. Lors de la prise de pouvoir par Laurent-Désiré Kabila, il
demeure au Congo mais sous la protection diplomatique belge.
Néanmoins, les preuves qu’il aura à traverser n’auront aucune prise sur sa manière de
réfléchir, de raisonner. Il saura rester lui-même et maintenir intactes ses capacités
intellectuelles. Tout au long des étapes durant lesquelles il est privé de sa liberté de
mouvement, il conservera sa liberté de penser. C’est ce qui lui permettra de sortir de ces
moments difficiles serein, intact, sans rancune, sans esprit de revanche.
Il n’évitera pas non plus les critiques de ses opposants, dont les nostalgiques du lumumbisme.
Il sera blâmé pour avoir signé l’acte de révocation de Lumumba lors du premier
gouvernement de la République. Or, il estimait que les divergences de vue entre Lumumba et
le Président de la République, lui-même ainsi que plusieurs ministres étaient devenues telles
qu’il s’agissait dès lors d’un problème d’Etat rendant la cohabitation impossible. Il lui sera
aussi reproché d’avoir organisé en 1968 le retour à Kinshasa de Pierre Mulele en résidence
surveillée à Brazzaville. Bomboko s’en expliquera soulignant qu’une loi d’amnistie avait été
signée par le Président Mobutu et que c’est bien dans ce contexte qu’il avait été mandaté pour
négocier avec les autorités de la République du Congo le rapatriement de Mulele lui
garantissant dès lors qu’il ne serait pas inquiété. Ramené à Kinshasa, celui-ci sera hébergé
pendant quelques jours chez Bomboko jusqu’à ce que Mobutu (de retour d’un séjour de
Rabat) déclare, dans un meeting public, n’avoir jamais mandaté le ministre Bomboko pour
aller négocier à Brazzaville le retour de Mulele. Celui-ci est alors arrêté, transféré au camp
Kokolo, supplicié et exécuté. Bomboko affirmera toujours qu’il avait agi en toute bonne foi et
que cet évènement avait suscité une « fissure » (selon ses propres termes) entre le Président et
lui, ce qui lui vaudra d’être ostracisé pendant un certain temps.
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Messages
Dans l’exercice de ses fonctions officielles autant en ce qui touchait ses relations individuelles
que dans le cadre de ses négociations publiques, c’est un homme de dialogue, à l’écoute de
leurs problèmes que ses interlocuteurs, quels qu’ils soient, trouveront invariablement en face
d’eux.
Dans sa salle d’attente attenant à ses bureaux alors qu’il était ministre, on pouvait côtoyer tout
aussi bien des collègues en « abacost » (la tenue de rigueur pendant le régime Mobutu), des
hommes d’affaires en costume cravate, des membres éminents du clergé dans leurs
chatoyantes soutanes, des humanitaires en jeans et T-shirt, des gens modestes sans statut
apparent et dont la tenue témoignait de leur dénuement. Bomboko les recevait chacun à tour
de rôle et consacrait, si besoin en était, autant de temps aux uns qu’aux autres.
Cette qualité d’écoute, d’ouverture sur son environnement social sans préjugé ni
discrimination lui vaudra une très grande popularité à Kinshasa au point qu’elle finira par
porter ombrage au Président de la République, ce qui sera sans doute aussi à l’origine de son
exil momentané de la scène politique comme évoqué ci-avant.
Jusqu’à ces derniers jours avant que la maladie de l’atteigne profondément, il conservera cette
capacité d’analyse et cette lucidité qui lui ont permis de traverser les périodes fastes comme
les plus difficiles sans altérer son équilibre, sa tolérance et son respect de l’autre.
Certains ont évoqué Bomboko comme étant une « bibliothèque ». En effet, avec lui disparaît à
tout jamais non seulement UNE page d’histoire mais DES pages d’histoire.
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Annonces
a) Programme des foires et salons 2014
REALTY
Bâtir, Rénove, Immobilier
Lieu : Tour & Taxis
Avenue du Port 86C, 1000 Bruxelles, Belgique
Organisation : Artexis (Public & Trade Fairs)
Maaltekouter 1, 9051 Gent, Belgique
Tél. : +32 9 241 92 11 – Fax : +32 9 241 93 25
Site web : www.artexis.com
Tél. : +32 9 241 92 11 – Fax : +32 9 241 93 25
Email : [email protected]
Site web : www.artexis.com
13/05/2014 – 15/05/2014
b) Curriculum Vitae
Olga UMBA NSAVU : voir C.V. en annexe
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Affaires juridiques
JOURNAL OFFICIEL
Veuillez noter que dans le cadre de notre abonnement 2012 et 2013, le Journal Officiel de la RDC
nous a transmis les numéros suivants :
Ière Partie
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n° 01/Ière partie/2013
n° 02/Ière partie/2013
n° 08/Ière partie/2013
n° 10/Ière partie/2013
n° 11/Ière partie/2013
n° 12/Ière partie/2013
n° 12/IIème partie/2013
n° 13/Ière partie/2013
n° 15/Ière partie/2013
n° 16/Ière partie/2013
n° 17/Ière partie/2013
n° 18/Ière partie/2013
n° 19/Ière partie/2013
n° 20/Ière partie/2013
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n° 21/Ière partie/2013
n° 22/Ière partie/2013
n° 23/Ière partie/2013
n° 24/Ière partie/2013
n° 01/Ière partie/2014
n° 02/Ière partie/2014
n° 03/Ière partie/2014
n° 04/Ière partie/2014
n° 05/Ière partie/2014
n° 06/Ière partie/2014
n° 07/Ière partie/2014
n° 08/Ière partie/2014
Les numéros spéciaux
•
Numéro spécial 1ère partie/04 septembre 2013 (Ordonnance n° 13/020 du 13/05/2013 portant
création, organisation et fonctionnement du mécanisme national de suivi et de supervision de
la mise en œuvre des engagements souscrits aux termes de l’accord-cadre pour la paix, la
sécurité et la coopération pour la RD Congo et la Région du 24 février 2013 ; Ordonnance
n°13/078 du 26/06/2013 portant création, organisation et fonctionnement des concertations
nationales ; Règlement intérieur des concertations nationales) ;
•
Loi organique n° 13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour
Constitutionnelle.
•
L’ordonnance n° 13/108 du 23 octobre 2013 portant mesure collective de grâce.
•
Loi organique n° 13/027 du 30 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement du
Conseil Economique et Social.
•
Loi n° 14/001 du 02 janvier 2014 portant ouverture des crédits provisoires pour le mois de
janvier 2014.
•
Loi de finances n° 14/002 du 31 janvier 2014 pour l’Exercice 2014.
•
Loi n° 14/006 du 11 février 2014 portant amnistie pour faits insurrectionnels, faits de guerre et
infractions politiques.
•
Loi n° 14/003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature.
•
Loi cadre n° 14/004 du 11 février 2014 de l’Enseignement national.
Ainsi que les deux volumes spéciaux OHADA.
Vous êtes les bienvenus à la Chambre si vous souhaitez consulter un de ces documents.
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Dossier
Compter sur les investissements locaux pour créer de grandes entreprises
africaines
Source : www.worldbank.org du 25/03/2014
LES POINTS MARQUANTS
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Compter sur les investissements locaux pour créer de grandes entreprises : tel était le
sujet d’un débat réunissant des décideurs et spécialistes africains du monde des
affaires ;
Vouloir créer de grandes compagnies en Afrique pour accroître les possibilités
d’emploi, stimuler la croissance économique et éliminer l’extrême pauvreté est une
entreprise louable mais complexe ;
À l’occasion des Réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI, plusieurs
personnalités se sont réunies pour partager leurs expériences sur les politiques et
pratiques qui ont échoué et celles qui ont fait leurs preuves.
WASHINGTON, 11 avril 2014 – Comment favoriser la création de grandes entreprises
africaines en s’appuyant sur des investissements locaux ? Cette question a été l’objet d’un
débat organisé ce vendredi à l’occasion des Réunions de printemps de la Banque mondiale et
du FMI.
La discussion, qui réunissait des responsables des politiques commerciales, des chefs
d’entreprise et des banquiers, était animée par Hubert Danso, Directeur Général et Viceprésident du groupe Africa Investor (Ai). Ce dernier a invité les participants au débat à faire
part de leurs idées en s’appuyant sur leurs politiques et leurs expériences en gestion
d’entreprises privées et d’organismes de prêt.
Le panel était constitué de responsables politiques et de spécialistes du secteur privé et du
monde des affaires, à savoir Jean Philippe Prosper, vice-président de la Société financière
internationale (IFC) pour l’Afrique subsaharienne, l’Amérique latine et les Caraïbes ; Sidi
Ould Tah, ministre des Affaires économiques et du Développement de Mauritanie ; Dorothé
Cossi Sossa, secrétaire permanent de l’OHADA ; Admassu Tadesse, président-directeur
général de PTA Bank ; et Villa Kulild, directrice générale de l’Agence norvégienne de
coopération au développement (Norad).
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Dossier
Lançant le débat, Jean Philippe Prosper a présenté un état des lieux des besoins du continent
africain, ainsi que les solutions disponibles pour faire face à cette situation.
« Actuellement, l’Afrique ne compte pas assez de grandes entreprises pour accroître les
possibilités d’emploi et satisfaire l’énorme demande de travail sur le continent ; cela
représente un immense défi social qui relève de la responsabilité de tous et de chacun », a
déclaré M. Prosper.
Et d’ajouter : « La réduction des barrières commerciales et du coût des échanges en Afrique
attire actuellement des investisseurs dans la région. Au regard de ces besoins et de ce
potentiel, la logique veut que le secteur privé africain donne naissance à de grandes
entreprises sur le continent. »
Sidi Ould Tah, ministre des Affaires économiques et du Développement de Mauritanie, a pour
sa part relevé la masse de compétences locales que son pays a constituée au fil des ans en
matière de gestion du transport ferroviaire, et dont le continent pourrait tirer profit.
« Le rail est le moyen le plus abordable et le plus sûr de transporter des marchandises lourdes
et de grands nombres de commerçants et de passagers », a-t-il indiqué. « Il peut contribuer à
l’intégration africaine tout en rapportant des bénéfices aux investisseurs et en stimulant le
commerce de produits agricoles et artisanaux. »
Selon le ministre, la Mauritanie dispose d’un large vivier de compétences dans le domaine
ferroviaire, mais de trop peu d’usagers du rail pour optimiser les profits, d’où « la pertinence
de partenariats et d’investissements transnationaux pour ce secteur ».
Le Président-Directeur Général de PTA Bank, Admassu Tadesse, a évoqué l’importance pour
les entreprises africaines d’avoir une assise locale. Il en est ainsi de la banque qu’il préside, la
Preferential Trade Area Bank, plus connue sous le sigle PTA, qui est une institution de
financement du commerce et du développement en Afrique et le bras financier du COMESA,
mais est ouverte à d’autres États du continent et à d’autres actionnaires institutionnels.
Selon M. Tadesse, l’entreprise qu’il dirige « représente une solution pour remédier à
l’étroitesse du marché des services financiers », un problème auquel la Mauritanie est
13
Dossier
précisément confrontée dans le secteur ferroviaire. En outre, « quand les entreprises ont une
assise locale, leur délai d’exécution des décisions est très avantageux par rapport aux coûts ».
Villa Kulild, la directrice générale de l’Agence norvégienne de coopération au
développement, a quant à elle souligné l’importance de la stabilité macroéconomique des pays
et de la compétitivité des grandes entreprises africaines sur la scène internationale comme
deux conditions essentielles à la rentabilité et la viabilité desdites entreprises.
Enfin, le secrétaire permanent de l’OHDA, Dorothé Cossi Sossa a insisté sur les règles et les
procédures de vigilance auxquelles doivent se conformer les investisseurs publics et privés en
Afrique pour bénéficier des services de l’OHADA, un système de textes relatifs au droit des
affaires et d’institutions chargées de leur mise en application adopté par 17 pays d’Afrique de
l’Ouest et d’Afrique centrale.
Globalement, ont convenu les intervenants, si la demande d’emploi, la promotion de la
croissance et la lutte contre la pauvreté en Afrique constituent des défis de taille, les
possibilités de les surmonter existent tout autant : elles consistent en des investissements
privés de grande ampleur, rentables et responsables, qui peuvent avoir des effets positifs
multiples sous forme d’économies d’échelle et d’avantages associés pour les populations.
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Appels d’offres
Avis d’appel d’offres pour Travaux de construction de 3 écoles dans la sous-division de
Gemena I
Financement : IDA
Responsable : AGETIP
Date d’ouverture : le 16 mai 2014
Tél. : 099 44 16 522
Email : [email protected][email protected]
Adresse : Boulevard Lumumba, 12ème Rue, Quartier Industriel (Immeuble 2 niveau à droite
en régional sud de la S.N.EL. et la boulangerie Pain d’Or, Kinshasa / Limete
Avis d’appel d’offres pour Travaux de construction de 4 écoles dans la sous-division de
Gemena II
Financement : IDA
Responsable : AGETIP
Date d’ouverture : le 16 mai 2014
Tél. : 099 44 16 522
Email : [email protected] - [email protected]
Adresse : Boulevard Lumumba, 12ème Rue, Quartier Industriel, (Immeuble 2 niveau à droite
en régional sud de la S.N.EL. et la boulangerie Pain d’Or, Kinshasa / Limete
Avis d’appel d’offres pour Acquisition des fournitures de bureau et consommables
informatiques
Financement : IDA
Responsable : PARRSA
Date d’ouverture : le 19 mai 2014
Tél. : 081 81 37 923
E-mail : [email protected]
Adresse : Croisement Boulevard du 30 juin et Avenue BATETELA, Kinshasa / Gombe
Avis d’appel d’offres pour Acquisition de Matériel roulant et Sachets polyéthylènes
Financement : FCCC
Responsable : WWF
Date d’ouverture : le 19 mai 2014
Tél. : 099 44 01 417
E-mail : [email protected]
Adresse : 142/02, Avenue Mont Goma, Quartier les volcans, Commune de Goma, Goma
Avis d’appel d’offres pour Travaux de construction de 5 écoles dans la sous-division
Lisala I
Financement : IDA
Responsable : AGETIP
Date d’ouverture : le 21 mai 2014
Tél. : 099 44 16 522
Email : [email protected][email protected]
Adresse : Boulevard Lumumba, 12ème Rue, Quartier Industriel (Immeuble 2 niveau à droite
en régional sud de la S.N.EL. et la boulangerie Pain d’Or, Kinshasa / Limete
15
Appels d’offres
Avis d’appel d’offres pour Travaux de construction de 4 écoles dans la sous-division
Lisala III
Financement : IDA
Responsable : AGETIP
Date d’ouverture : le 21 mai 2014
Tél. : 099 44 16 522
Email : [email protected][email protected]
Adresse : Boulevard Lumumba, 12ème Rue, Quartier Industriel (Immeuble 2 niveau à droite
en régional sud de la S.N.EL. et la boulangerie Pain d’Or, Kinshasa / Limete
Avis d’appel d’offres pour Travaux de construction de 4 écoles dans la sous-division
Lisala II
Financement : IDA
Responsable : AGETIP
Date d’ouverture : le 21 mai 2014
Tél. : 099 44 16 522
Email : [email protected][email protected]
Adresse : Boulevard Lumumba, 12ème Rue, Quartier Industriel (Immeuble 2 niveau à droite
en régional sud de la S.N.EL. et la boulangerie Pain d’Or, Kinshasa / Limete
Avis d’appel d’offres pour Acquisition des équipements d'abattage sur la voie
Financement : IDA
Responsable : CEPTM/UPL
Date d’ouverture : le 22 mai 2014
Tél. : 099 99 43 589 – 099 27 26 799
Email :
[email protected]
avec
copie
à
[email protected]
et
[email protected]
Site web : www.cptm.cd
Adresse : 115, Place de la Gare, C/o SNCC, Bâtiment de la Direction Générale, Lubumbashi /
RDC
Avis d’appel d’offres pour Travaux de réhabilitation par la méthode HIMO de l’axe
routier Monzamboli – Ya Piki Likahu
Financement : PARRSA
Responsable : UNOPS
Date d’ouverture : le 22 mai 2014
Email : [email protected]
Adresse : 57, Avenue du Livre, Kinshasa / Gombe 2657, et Avenue Bonsomi Mbandaka 2
Province
Avis d’appel d’offres pour Acquisition et mise en œuvre du système d'autonomisation de
la collecte des taxes provinciales de la DGRKOC
Financement : IDA
Responsable : PRCG
Date d’ouverture : le 28 mai 2014
Tél. : 099 99 43 589 – 099 27 26 799
Email : [email protected][email protected]
Adresse : Boulevard Colonel Tshatshi, dans l’enceinte du Ministère de l’intérieur, Kinshasa /
Gombe
16
Appels d’offres
Avis d’appel d’offres pour Achat des semences sélectionnées (riz NERICA) et des
boutures assainies de manioc
Financement : FIDA
Responsable : PIRAM
Date d’ouverture : le 29 mai 2014
Tél. : 099 81 86 217
Email : [email protected]
Adresse : 64, Avenue du 04 Janvier, Commune de Kasuku, Ville de Kindu, Maniema
Avis d’appel d’offres pour Fourniture de 780 tonnes d’aciers pour armatures, pour
l’usine de fabrication de traverses en béton armé bi blocs
Financement : IDA
Responsable : CEPTM/UPL
Date d’ouverture : le 30 mai 2014
Tél. : 099 99 43 589 – 097 00 58 612
Email :
[email protected]
avec
copie
à
[email protected]
et
[email protected]
Site web : www.cptm.cd
Adresse : 115, Place de la Gare, C/o SNCC, Bâtiment de la Direction Générale, Lubumbashi /
RDC
Avis d’appel d’offres pour Acquisition de l’outillage agricole pour 40.000 ménages
Financement : IDA
Responsable : PARRSA
Date d’ouverture : le 10 juin 2014
Tél. : 081 81 37 923
Email : [email protected]
Adresse : Croisement Boulevard du 30 juin et Avenue Batetela, Kinshasa / Gombe
17
Echos du Congo
Le duo FMI/BM préconise le renforcement de la lutte contre la volatilité
des marchés
Source : www.mediacongo.net du 15/04/2014 (Clément Tshiaba, La Référence plus via Mediacongo.net)
Le Premier ministre Matata Ponyo a présidé, lundi 14 avril 2014, à l’Hôtel du Gouvernement,
la réunion de la Troïka stratégique consacrée au suivi de la situation économique et financière
du pays.
Étaient réunis autour de lui, le ministre de l’Economie et du commerce, le vice-ministre des
Finances, le vice-gouverneur de la Banque centrale du Congo, ainsi que son directeur de
cabinet faisant office de rapporteur.
Sur le plan international, l’actualité est restée dominée par les Assemblées du printemps du
Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qui avaient pour thème central « la
recherche d’une croissance plus élevée, de meilleure qualité, mieux partagée et durable ».
D’après le FMI, les pays devraient surmonter les obstacles aussi bien conjoncturels que
structurels en vue d’une croissance plus rapide et durable. S’agissant notamment des pays
émergents, l’accent devra être mis sur le renforcement des politiques macroéconomiques
prudentielles dans l’objectif de contrer la volatilité des marchés.
Sur le marché des métaux, le cours du cuivre a enregistré une hausse de 0,48%, passant de
6.605,50 USD la tonne, à 6.637,50 USD. Quant au cobalt, son prix à la tonne est resté
maintenu à 33.670,35 USD.
Le prix du baril du pétrole, au 11 avril 2014, a connu une augmentation sur les deux marchés
107,26 USD (+0,77%) à Londres, et 103,74 USD (+2,57%) à New York.
Concernant le marché des céréales au 10 avril, les prix des principaux produits sont en baisse,
à l’exception du maïs dont le prix a poursuivi la hausse.
Ils se présentent comme suit :
•
•
•
15,61 USD (-0,57%) pour le riz ;
660,50 USD (-2,15%) pour le blé ;
et 183,64 USD (+0,35%) pour le maïs.
Sur le plan national, on note le regain de confiance du secteur privé à fin mars. En effet, le
solde brut d’opinion des chefs d’entreprises est passé de +20,1 à fin février à +20,8 à fin mars.
La situation macroéconomique demeure stable, telle qu’attestée par les indicateurs ci-dessous.
Le taux d’inflation hebdomadaire était à 0,023% (+0,001). En cumul annuel, il a atteint 0,450
% au niveau national. Comparé à l’objectif annuel de 4%, le taux d’inflation à fin d’année
serait de 1,569%.
Le marché de change est resté stable, avec une appréciation de 0,1% sur le marché indicatif, et
de 0,5% au parallèle. En effet, les cours se sont établis respectivement à CDF 923,78/USD et
à CDF 930,00/USD.
Les réserves internationales sont à 1.861,42 millions USD, couvrant 8,96 semaines
d’importations.
18
Echos du Congo
Le taux directeur de la Banque centrale du Congo est resté à 2,0%.
Le taux de croissance en 2014 est estimé à 9,5%.
Au 11 avril dernier, le solde provisoire des opérations financières de l’Etat du mois dégage un
déficit de 88,1 milliards de CDF, provenant des recettes de 76,5 milliards CDF, et des
dépenses de 164,4 milliards CDF. Ce déficit est absorbé par des excédents importants
enregistrés depuis le début de l’année.
Quant au solde de l’année, le premier trimestre 2014 se clôture avec un excédent de 300,00
milliards CDF. La paie du mois d’avril, dont les éléments ont déjà été transmis aux banques
intervenantes, commencera ce mardi à Kinshasa et dans les chefs-lieux des provinces.
Commerce transfrontalier : la RDC, la Tanzanie et la Zambie préparent un
« territoire douanier unique »
Source : www.mediacongo.net du 29/04/2014 (Dom, Le Phare via Mediacongo.net)
Depuis hier le lundi 28 avril, Kinshasa abrite les travaux de la réunion des experts douaniers
de la République unie de Tanzanie, de la Zambie, et de la République démocratique du Congo
sur le projet du territoire douanier unique. La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu au
cercle d’événements Roméo Golf, à Gombe. Elle était présidée, en l’absence du Directeur
général empêché, par le Directeur général adjoint de la douane congolaise, chargé des
questions administratives et financières, Gabriel Mwepu Numbi.
Dans son discours de circonstance, le numéro deux de la DGDA (Direction générale des
douanes et accises) a rappelé que l’idée ayant abouti à la convocation de cette réunion avait
germé il y a environ un mois et demi, lorsque la délégation de l’Autorité des recettes de la
Tanzanie en séjour de travail à Kinshasa le 12 mars 2014, avait présenté le projet de création
d’un territoire douanier unique pour la Communauté de l’Afrique de l’Est.
A ce sujet, l’initiateur du projet en l’occurrence la République unie de Tanzanie avait trouvé
utile d’associer la République démocratique du Congo, qui est non membre de la
Communauté, audit projet des pays membres de la Communauté des Etats de l’Afrique de
l’Est qui utilisent le port de Dar-es-Salaam.
« Conscient de l’apport d’un tel projet aussi bien en matière de facilitation du commerce, de
sécurisation de la chaîne logistique que de la mobilisation des recettes dont nos
gouvernements ont tant besoin, la République démocratique du Congo ne pouvait que saisir
cette main tendue, et tient à remercier la République unie de Tanzanie de cette initiative », a
déclaré le Directeur général adjoint de la douane congolaise. Avant de préciser qu’une
mission d’experts congolais avait été dépêchée auprès de l’administration douanière
tanzanienne en vue de saisir la portée réelle dudit projet, et d’en comprendre les modalités de
sa mise en œuvre.
La délégation congolaise avait, à cet effet, appris que la douane tanzanienne était déjà en
contact avec celle de la Zambie voisine au sujet du projet de création du territoire douanier
unique. Une situation tout à fait logique pour la RDC, vu que son voisin du Sud utilise aussi le
port de Dar-es-Salaam. D’où, cette nécessité pour la République démocratique du Congo de
s’impliquer au regard du volume des marchandises en provenance ou à destination du pays
qui empruntent le port tanzanien via le territoire zambien.
19
Echos du Congo
Pour cela, l’Autorité des recettes de la République de Zambie a été également invitée à
prendre part aux travaux de la réunion des experts douaniers qui se tient à Kinshasa, dont
l’objectif est de concrétiser la mise en place du territoire douanier unique dans l’intérêt des
trois pays.
Pour ce faire, les experts douaniers qui participent aux travaux de Kinshasa sont appelés à
plancher sur :
- Les procédures douanières détaillées à l’importation et à l’exportation ;
- L’interconnexion des systèmes informatiques douaniers d’échange des données ;
- L’harmonisation des réglementations relatives aux transporteurs et aux commissionnaires en
douane et la reconnaissance des agréments ;
- Le suivi électronique des cargos du port de Dar-es-Salaam jusqu’au pays de destination ;
- La mise en place du cadre juridique du projet, notamment par la révision des accords
d’assistance mutuelle existant entre les trois administrations douanières ;
- L’implication des autres services publics qui opèrent aux frontières avec l’administration des
douanes dans les limites de leurs attributions respectives.
« Les défis à relever dans la mise en œuvre du projet de territoire douanier unique sont sans
doute nombreux et immenses, tant sur le plan juridique, technique que douanier. Mais, je
m’empresse d’espérer que considérant la volonté politique qui anime nos gouvernements, et
comptant sur l’expertise de chacun de vous, les présentes assises permettront de lever tous les
obstacles à ce projet et d’accélérer sa mise en œuvre ».
Pour y parvenir, Gabriel Mwepu Numbi invite les participants à la réunion à prendre
conscience de cette grande responsabilité qui repose sur eux en ce moment. Surtout, ne pas
perdre de vue l’indispensable lutte contre la fraude pour que le système à mettre en place ne
conduise au déversement frauduleux des marchandises en dehors des Etats de destination.
« En effet, grâce à un meilleur équilibre entre la facilitation et les contrôles, l’on assurera une
mobilisation optimale des recettes pour répondre aux assignations budgétaires toujours
croissantes. C’est pour cela que le suivi électronique des cargos est un élément important du
projet du territoire douanier unique », a-t-il souligné.
Débutés hier lundi 28 avril, les travaux de la réunion des experts douaniers de la République
unie de Tanzanie, de la République de Zambie, et de la République démocratique du Congo,
prendront fin le vendredi 2 mai prochain. Pendant cinq jours, les participants sont invités à
des échanges fructueux en vue de formuler des propositions pertinentes, concrètes, claires et
judicieuses dans l’intérêt supérieur du développement de leurs pays respectifs, par la mise en
place du territoire douanier unique dans les plus brefs délais.
20
Echos du Congo
La RDC envisage d’atteindre un taux de croissance de 9,5% en 2014
Source : www.digitalcongo.net du 05/05/2014 (ACP, TH/TN/PKF)
Le ministre de Mines, Martin Kabwelulu, a présenté à l’occasion de la réunion de la troïka
stratégique une étude sur le boom de l’industrie minière notamment le cuivre sur le marché
mondiale dont la courbe demeure ascendante soit 6.666 USD la tonne, avant d’indiquer que la
production minière du pays s’est largement intensifiée en dehors du cuivre et du cobalt.
La République démocratique du Congo, envisage d’atteindre un taux de croissance de 9,5 %
en 2014. Le ministre délégué auprès du Premier ministre en charge des Finances, Patrice
Kitebi, l’a indiqué lundi, à l’issue de la réunion hebdomadaire de la troïka stratégique du
gouvernement présidée par le Premier ministre Matata Ponyo. Le ministre de Mines, Martin
Kabwelulu, qui était associé a cette séance de travail, a présenté à cette occasion une étude sur
le boom de l’industrie minière notamment le cuivre sur le marché mondiale dont la courbe
demeure ascendante soit 6.666 USD la tonne, avant d’indiquer que la production minière du
pays s’est largement intensifiée en dehors du cuivre et du cobalt. Il a ajouté que la production
du coltan et de la cassitérite a repris et que celle de l’or s’est diversifiée davantage.
Ces productions minières, a dit le ministre de Mines stabilisera les recettes d’exportations du
pays mais, il, permettra aussi de diversifier les contributions de provinces. La réunion de la
troïka s’est penchée sur l’évolution de prix à l’intérieur qui est relativement stable et a
présenté un taux d’inflation mensuel à la fin du mois de mars de 0,152 % alors que le taux de
change de la semaine dernière est resté stable et on envisage même d’enregistrer une
appréciation de taux parallèle, a laissé entendre le ministre en charge des Finances.
Patrice Kitebi a par ailleurs annoncé des dispositions adoptées par la Banque Centrale du
Congo (BCC) pour asseoir le processus de dédolarisation, avant de noter qu’au mois de mars
63 millions Usd des devises ont été achetés dans un contexte de stabilité. Ce qui ont porté les
réserves nationales à près de 1.794 .000 USD. A ce sujet, a-t-il déclaré la BCC a été instruite
de poursuivre avec une politique intelligente d’achat de devises pour atteindre à la fin de ce
mois un stock de réserves internationales devrait se situer autour de 1.8000.000 USD.
Selon le ministre en charge des Finances, il n’y a pas de raisons majeures de retournement qui
pourrait ramener le pays à la situation de 2008, bien au contraire il y a une vraie
diversification au niveau de la production minière. Pour lui, sur le plan de l’économie réelle, il
a noté quelques inquiétudes sur l’évolution des prix sur le marché mondial. Pour lui, toutes les
indications signalent une diversification au niveau de la production minière citant le cas du
cuivre et du cobalt, dont la courbe est restée stable, la cassitérite, l’or minerais dont la
production est en train de reprendre.
21
Echos du Congo
La mine de Kibali démarre avec l’ambition de produire 15,6 tonnes d’or en
2014
Source : www.mediacongo.net du 03/05/2014 (Le Potentiel via Mediacongo.netACP, TH/TN/PKF)
Le ministre des Mines de la République démocratique du Congo (RDC), Martin Kabwelulu, a
procédé vendredi 02 mai 2014 en province Orientale au lancement de la mine de Kibali (une
des plus grandes mines d’or d’Afrique) dont la production, entamée avec son premier lingot
en septembre 2013, est estimée à 15,6 tonnes d’or (550.000 onces) cette année.
« Le projet (encore en cours de développement) représente un investissement de 2,5 milliards
de dollars et a permis la création de 7.000 emplois, tenus à 80% par des Congolais. Les
réserves prouvées de Kibali se montent à 11,6 millions d’onces (329 t) d’or et pourraient
encore augmenter », rapporte l’AFP.
Les promoteurs de la société commune Kibali Goldmines (détenue à 45% par la compagnie
minière sud-africaine Rangold Resources, à 45% par sa compatriote AngloGold Ashanti et à
10% par l’Etat congolais) ont révélé que « la mine devrait pouvoir être exploitée jusqu’en
2031 ».
Des réserves prouvées de 329 tonnes d’or
La société minière sud-africaine Rangold Resources estime à 329 tonnes (11,6 millions
d’once) d’or les réserves prouvées de Kibali, affirmant qu’elles « pourraient encore
augmenter».
La mine de Kibali « comporte pour l’instant une exploitation à ciel ouvert et une fonderie qui
doivent encore être complétées par une exploitation sous-terraine », selon l’AFP.
En évier 2012, le PDG de Kibali Goldmines, Mark Bristow, avait promis au chef du
gouvernement congolais de « respecter le contrat minier avec la RDC », à la suite de la
construction d’une route de 180 km destinée à l'évacuation de ses produits miniers.
C’était, en effet, « l'une des exigences du contrat minier qui lie Kibali Goldmines au
gouvernement congolais pour l'exploitation des ressources minières en République
démocratique du Congo ».
Les réserves en or de la RDC sont évaluées à 40 millions de tonnes. Dans on programme
quinquennal 2012-2016, le gouvernement congolais a prévu de porter la production de l’or «
de 5.000 Kg en 2011 à 12 000 Kg en 2015 ».
« Le programme se fixe également pour objectif de porter la contribution du secteur minier au
budget de l’Etat de 9% en 2010 à 25% en 2016 et la contribution au PIB de 12% à 20% en
2016 », selon le Premier ministre Augustin Matata Ponyo.
Pour atteindre ces objectifs, il entend « accroître le taux d’investissement public et privé dans
le secteur minier de 10% du PIB en moyenne par an durant la période 2012- 2016 ; améliorer
la gouvernance et de la transparence dans la gestion du secteur ainsi que la traçabilité des
recettes publiques ».
22
Echos de l’Etranger
Le déclin des vieilles puissances s'accélère, au profit des pays émergents
Source : www.trends.be du 30/04/2014 (Belga)
L'érosion de l'hégémonie économique des vieilles puissances s'accélère, les derniers chiffres
internationaux montrent que les pays riches de l'OCDE pèsent maintenant moins de 50% de
la richesse mondiale et portent les prémices d'une révolution: la Chine pourrait très
rapidement détrôner les Etats-Unis.
La Banque mondiale a publié mercredi une grande étude sur la richesse des nations à partir de
chiffres de 2011, baptisée ICP et réalisée avec plusieurs organismes internationaux,
comparant classiquement les productions de chacun en valeur absolue. Mais elle les a aussi
ajustés en fonction du pouvoir d'achat des richesses produites, avec l'indicateur de la parité de
pouvoir d'achat (PPA).
« Les Etats-Unis sont restés la plus grosse économie du monde, mais sont suivis de près par la
Chine lorsqu'on regarde les PPA. L'Inde est désormais la troisième économie du monde,
dépassant le Japon », selon la Banque mondiale. « Les PPA sont des taux de conversion
pertinents pour faire des comparaisons internationales de l'activité économique.
Contrairement aux taux de change, ils éliminent les différences de prix entre les pays »,
explique l'OCDE.
Plus précisément, le PIB américain s'est élevé à 15.533 milliards de dollars en 2011, tandis
que le chinois a été de 7.321 milliards de dollars. Mais, ajusté en PPA, le PIB chinois bondit à
13.495 milliards de dollars, à un souffle du pays qui domine l'économie mondiale depuis près
d'un siècle. En part du PIB mondial, les Etats-Unis pèsent 17,1% en PPA, et la Chine 14,9%.
L'OCDE, l'organisation qui regroupe les pays les plus riches du monde, « représente
désormais un peu moins de 50% du PIB mondial, les grandes économies émergentes
représentent environ 30% ».
Même si la Banque mondiale prend soin de préciser que les chiffres PPA 2011 ne peuvent pas
directement être comparés avec les précédents remontant à 2005, établir la comparaison
donne une idée de la vitesse à laquelle la Chine rattrape les Etats-Unis. En 2005, en données
PPA, le PIB chinois représentait environ 43% du PIB américain. En 2011, presque 87%.
Une course poursuite qui dure depuis plusieurs années, mais sur la base des prévisions de
croissance de ces deux titans, il est possible que Pékin dépasse Washington dès 2014 en PPA,
un coup de tonnerre qui pourra résonner au delà de la sphère économique, pesant sur les
rapports de forces géopolitiques et diplomatiques, alimentant par exemple les débats sur la
réforme des organismes internationaux comme le FMI, la Banque mondiale ou l'Onu.
L'aide du FMI à l'Ukraine en danger ?
Source : www.lalibre.be du 01/05/2014 (AFPP)
Le FMI a reconnu jeudi que le plan d'aide de 17 milliards de dollars qu'il a accordé à
l'Ukraine devrait être "remanié" en cas de perte de l'Est du pays, en proie à une insurrection
pro-russe. "Si le gouvernement central perd le contrôle effectif de l'Est (du pays, ndlr), le
programme devra être remanié", a indiqué le Fonds monétaire international dans le rapport
détaillant son programme d'assistance financière à l'Ukraine, accordé mercredi.
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Echos de l’Etranger
L'Ukraine, qui a déjà perdu en mars la région de la Crimée au profit de la Russie, a mobilisé
ses troupes face aux mouvements séparatistes dans l'Est du pays, notamment à Donetsk, le
poumon industriel du pays.
« Le conflit (dans la région) pourrait affaiblir les recettes budgétaires et grandement
endommager les perspectives d'investissement », écrit le Fonds, ajoutant que la situation
économique et budgétaire du pays pourrait dès lors s'aggraver bien plus que prévu.
Selon le FMI, les provinces de l'Est (Donestk, Lougansk, Kharkiv) représentent plus de 21%
du produit intérieur brut (PIB) du pays et 30% de sa production industrielle.
En cas d'escalade dans la région, le Fonds estime donc qu'une « augmentation » de l'aide
financière apportée à l'Ukraine s'avérera « nécessaire ». Des mesures "correctives" au
programme de réformes exigées par le Fonds pourraient également être envisagées, selon le
rapport.
Conditionnés à des mesures d'économie drastiques, les 17 milliards de dollars de prêts promis
sur deux ans par le FMI à l'Ukraine s'inscrivent dans un plan de soutien plus global de 27
milliards de dollars promis par la communauté internationale (Europe, Banque mondiale, ...).
Le Portugal sortira de son plan d'aide sans filet de sécurité
Source : www.lalibre.be du 04/05/2014 (AFPP)
Le Portugal sortira de son plan de sauvetage financier, qui expire le 17 mai, sans demander
une ligne de crédit de précaution à ses partenaires européens, a annoncé dimanche le Premier
ministre Pedro Passos Coelho.
Le Portugal s'apprête ainsi à suivre l'exemple de l'Irlande, qui était devenue en décembre le
premier pays de la zone euro à s'affranchir de la tutelle de ses créanciers internationaux sans
recourir à une aide supplémentaire, alors que la Grèce continue sous perfusion financière.
« Nous faisons ce choix car notre stratégie de retour aux marchés a été couronnée de succès,
nous avons fait d'énormes progrès en matière d'assainissement budgétaire et nous avons
récupéré notre crédibilité », a ajouté le chef du gouvernement, entouré de ses ministres.
La ministre des Finances Maria Luis Albuquerque communiquera cette décision à ses
homologues de la zone euro dès lundi lors d'une réunion à Bruxelles, qui portera notamment
sur le cas du Portugal.
Frappé de plein fouet il y a trois ans par la crise de la dette qui avait déjà poussé la Grèce puis
l'Irlande à faire appel à une aide internationale, le Portugal avait à son tour cessé de pouvoir se
financer sur les marchés à des prix acceptables. En échange d'un prêt de 78 milliards d'euros
accordé en mai 2011 par l'Union européenne et du Fonds monétaire international, le Portugal
s'est engagé à mettre en œuvre un exigeant programme de rigueur budgétaire et de réformes
économiques sur trois ans.
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