Spéciale PC Thème TD Physique Année 2013–2014 1 1.1 Applications cours. TD n° 29. Transmission et réflexion des O.E.M. entre deux D.L.H.I. Donné le : 20 / 02 / 14. directes du c) Exprimer l’amplitude complexe Ar de l’onde totale réfléchie en fonction de ϕ, A0 , r et r0 seulement. 3°) On cherche à faire en sorte que la couche intermédiaire soit une "couche antireflet" pour la radiation utilisée. Montrer que cela implique la relation Principe d’une couche anti-reflet. (1.1) Soit deux milieux diélectriques linéaires homogènes et isotropes (D.L.H.I.), supposés non magnétiques et transparents pour le domaine des fréquences envisagées, situés de part et d’autre du plan z = 0. On note l’indice de réfraction du milieu 1, situé dans le demi-espace des z < 0 et l’indice du milieu 2, situé dans le demi-espace des z > 0. Une O.P.P.H. incidente et polarisée rectilignement suivant Ox de pulsation ω se propage dans le milieu 1 suivant Oz, dans le sens des z croissants. Elle donne naissance à une onde réfléchie et une onde transmise, de champs → − → − électriques E ref et E trans . 4°) Comment expliquer qu’il subsiste un reflet violet sur un objectif ainsi traité lorsqu’on l’observe à la lumière du soleil ? On note r12 et t12 les coefficients de réflexion et de transmission définis par : 1.2 → − E ref (0− , t) → − E trans (0+ , t) r0 = r.exp(−jϕ) Quel est le signe de r0 ? Montrer que le cas r > 0 conduit à la seule solution n = 1, sans intérêt pour le problème posé. Déduire de l’équation 1.1 les valeurs qu’il convient de choisir pour ϕ et n0 pour réaliser une couche anti-reflet. → − = r12 E inc (0− , t) → − = t12 E inc (0− , t) On étudie la réflexion et la réfraction sous incidence normale d’une O.P.P.H. de pulsation ω, polarisée − rectilignement selon → u z sur un dioptre plan d’équation x = 0 séparant deux milieux d’indices complexes n1 et n2 . On rappelle les expressions des coefficients de réflexion et transmission des amplitudes des champs électriques : 1°) Donner les étapes du raisonnement qui conduisent aux expressions r12 = n1 − n2 n1 + n2 et t12 = 2n1 n1 + n2 r1→2 = 2°) A la surface de séparation entre l’air (indice nair = 1) et un milieu d’indice n, on a déposé une couche d’épaisseur e et d’indice n0 . Les différents milieux seront supposés non absorbants. Une onde plane monochromatique de longueur d’onde λ dans l’air arrive sous incidence normale sur la couche d’indice n0 . n1 − n2 n1 + n2 et t1→2 = 2n1 n1 + n2 1°) Les deux milieux sont non absorbants. Déterminer la valeur sur le dioptre de la moyenne temporelle → − du vecteur de Poynting Π (x = 0− ) de l’onde résultant dans le milieu (1) de la superposition des ondes incidente et réfléchie. a) Exprimer le déphasage ϕ introduit par un allerretour dans la couche intermédiaire. Comparer avec la valeur sur le dioptre de la moyenne → − temporelle du vecteur de Poynting Π (x = 0+ ) de l’onde transmise dans le milieu (2) et commenter. b) On note A0 l’amplitude de l’onde incidente, r0 et t0 (ou r0 et t0 ) les coefficients de réflexion et de transmission en amplitude sur le dioptre airmilieu intermédiaire (ou milieu intermédiaire-air), 2 0 avec r0 = 1−n 1+n0 et t0 = 1+n0 . 2°) Reprendre la question 1°) si le milieu (1) est non-absorbant et si l’indice n2 = jn”2 du milieu (2) est imaginaire pur. i) À la réflexion entre quels milieux correspond le coefficient n0 − n r= n0 + n ii) Prouver la relation t0 t0 = 1 − Conservation de la puissance à la traversée d’un dioptre. 2 2.1 r02 . iii) Faire un schéma représentant les différents rayons réfléchis et indiquer les amplitudes complexes correspondantes (on pourra décaler les rayons pour la clarté de la figure) en fonction de ϕ, t0 , t0 , r0 , r et A0 . Entraînement et ouverture. Réflexion d’une OEM sur un métal réel. Un conducteur ohmique de conductivité γ occupe le demi-espace x > 0, le demi-espace x < 0 étant vide. Une onde incidente de la forme → − − E i = E0 exp (jωt − jωx/c) → uz 1/ 2 − − − On note → u i, → u r et → u t les vecteurs unitaires donnant la direction et le sens des différentes O.P.P.H. Ces ondes sont décrites en notation complexe par se propage dans le vide. Elle donne naissance à une onde transmise de la forme 1 → − − uz E t = tE0 exp (jωt − jkx) → avec k= 1−j δ → − Ei → − Er → − Et 2 où δ = µ0 γω représente l’épaisseur de peau et à une onde réfléchie de la forme → − − E r = rE0 exp (jωt + jωx/c) → uz 1°) Lorsque l’O.P.P.H. est polarisée dans le plan d’incidence, on constate expérimentalement qu’il existe un angle d’incidence , appelé angle de Brewster, tel qu’il n’y a plus d’onde réfléchie. Rappeler comment on définit la polarisation d’une onde électromagnétique. Ce concept de polarisation est-il transposable à n’importe quel type d’onde ? Donner des contre exemples. 1°) Déterminer les champs magnétiques correspondants. 2°) On suppose l’absence de courants superficiels 2 → − a) En traduisant les relations de passage pour E et → − B , établir les expressions de r et t en fonction de α = ωδ/c. On montrera que r= −1 + α + j 1+α−j et t= 2°) a) Exprimer les modules des vecteurs d’onde en fonction de k0 = 2π λ0 (λ0 est la longueur d’onde dans le vide) et des indices n1 et n2 . → − → − b) Rappeler les relations de passage pour E et B sur l’interface. Montrer qu’ici, le champ magnétique est continu. En déduire que l’on doit avoir simultanément E0i cosi1 = E0t cosi2 n1 E0i = n2 E0t 2α 1+α−j b) Vérifier que pour α 1 - ce qu’on suppose dans la suite - on a t = α(1 + j) en limitant les calculs à l’ordre un en α. 3°) En réalité le conducteur a une surface S dans le plan x = 0. c) Déduire des relations de continuité précédentes la relation dite de Brewster (on pensera à utiliser la loi de Snell-Descartes pour la réfraction) a) Calculer la moyenne temporelle du flux du vecteur de Poynting en x = 0+ . Que représente cette grandeur ? tan(iB ) = n2 /n1 b) Montrer que la moyenne temporelle de la puissance dissipée par effet Joule dans un élément de volume Sdx du conducteur vaut dPJ = γα2 E02 exp − 2x δ 3°) Pour interpréter physiquement l’incidence de Brewster, on adopte le modèle suivant : l’onde incidente pénètre dans le milieu (2) en se réfractant : elle y excite des dipôles oscillants dont le rayonnement créé l’onde réfléchie. On admet que les ondes réfléchie et réfractée ont même polarisation que l’onde incidente. On rappelle qu’un dipôle rayonnant ne rayonne aucune puissance suivant l’axe de son moment dipolaire En cherchant une condition pour que ces dipôles ne rayonnent pas dans la direction de l’onde réfléchie, montrer qu’il faut que l’O.P.P.H.. incidente soit d’une part polarisée rectilignement dans le plan d’incidence, et d’autre part que l’angle d’incidence vérifie la relation de Brewster établie en 2.c. Sdx En déduire la moyenne temporelle de la puissance dissipée par effet Joule dans tout le conducteur. Comparer avec le résultat 3.a et commenter. 2.2 → − − − = E 0i exp [j (ωt − ki → u i .→ r )] → − → − → − = E 0r exp [j (ωt − kr u r . r )] → − − − = E 0t exp [j (ωt − kt → u t .→ r )] Incidence de Brewster. Une O.P.P.H. de pulsation ω arrive sous un angle d’incidence i1 sur un dioptre plan d’équation z = 0 séparant deux D.L.H.I. non chargés et de perméabilité magnétique égales à µ0 , transparents d’indices respectifs n1 et n2 réels et donne naissance à une onde réfractée et à une onde réfléchie dont les directions de propagation satisfont évidemment aux lois de Snell-Descartes. On notera i2 l’angle de réfraction. 4°) Sachant que le coefficient de réflexion d’une onde polarisée perpendiculairement au plan d’incidence ne s’annule jamais quel que soit l’angle d’incidence, que peut-on dire de la polarisation de l’onde réfléchie lorsqu’on éclaire la lame sous l’incidence de Brewster avec une lumière naturelle ? Quel angle font entre elles les ondes réfléchie et réfractée ? 1. la relation de dispersion k = 1−j est approchée : elle a été établie lors de l’étude de l’effet de peau. Elle est valable dans un δ métal bon conducteur dans le cadre de l’A.R.Q.S. 2. cette hypothèse n’est pas restrictive. En pratique, on n’introduit l’hypothèse de courants superficiels dans un conducteur massif que si l’hypothèse inverse aboutit à une contradiction. C’est notamment ce qui se passe si on adopte d’emblée le modèle du conducteur parfait dans ce problème. 2/ 2
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