5à7 LAT ET DENSIFICATION DU LOGEMENT LA SURÉLÉVATION : UNE SOLUTION ! Architectes, investisseurs, représentants communaux, professionnels de la construction se sont réunis le 6 novembre dans le cadre d’un 5 à 7 consacré à la question de la densification du logement et les possibilités de surélévation du bâti. Les conférences-débats revenaient en effet sur les impacts er concrets de la nouvelle loi sur l’aménagement du territoire (LAT) fédérale entrée en force le 1 mai dernier, qui impose une densification du bâti en zones urbaines. Compilée aux révisions des PPA et des plans de quartiers, la LAT devrait être prise comme une opportunité d’une plus-value du bâtiment. Dans cette optique, la surélévation des immeubles tient une place de choix dans le champs des possibles et s’impose comme une solution rentable ! C’était du moins le propos des conférenciers invités à venir partager leurs expériences, dont voici le résumé introductif et l’ensemble des présentations. Markus Mosser, directeur du Cedotec-Lignum, démontrait que pour densifier, assainir thermiquement et rentabiliser les investissements, il faut isolet ET surélever. Pour qu’une surélévation soit rentable, il s’agit d’être attentif à des critères objectifs (hauteurs d’étages, confort, coûts effectifs) et à des critères aléatoires (règlements, blocage du projet, hypothèques, loyers, etc.) Travailler avec des professionnels devient ici impératif. Yves Volet de l’Atelier Volet Charpentier Bâtisseur, expliquait les multiples contraintes techniques que représente la surélévation. Un challenge qui en vaut néanmoins largement la chandelle. Démolir ? Rénover ? Surélever ? Franziska Lakomski, architecte cheffe de projet développement et urbanisme chez CCHE Architecture et Design SA, présentait les différentes dimensions à prendre en considération lors du choix architectural. Dans le cadre du projet AXA à l’avenue Monchoisi à Lausanne, la surélévation du bâtiment existant est allée de paire avec sa rénovation complète et la construction d’un second bâtiment. Au final, l’intégration est une réelle réussite tant et si bien qu’on peine à savoir lequel des bâtiments préexistait. Du point de vue de l’invesstisseur, Michel Roberti, Senior asset manger chez AXA Investment Managers Schweiz AG, rappelait l’importance grandissante des investissements dans les rénovations pour le parc immobilier existant du groupe, pas moins de 80 à 100 millions par an. . Jean-marc Ducret, Dr Ingénieur EPF/SIA, directeur de JPF Ducret, revenait sur l’importance de la structure porteuse lors d’une surélévation, la combinaison du béton, du bois et du métal restant selon lui l’une des meilleures alternatives. Coordonnées des intervenants : Markus Mooser, directeur du Cedotec-Lignum, Ingénieur EPFL/SIA, architecte EIG ([email protected]) Michel Roberti, Senior asset manager chez AXA Investment Managers Schweiz AG (AXA Winterthur) ([email protected]) Franciska Lakomski, Architecte EPFL/Urbaniste FSU – Cheffe de projet Développement et Urbanisme chez CCHE Architecture et Design SA ([email protected]) Yves Volet, Technicien ES construction bois, Atelier Volet Charpentier Bâtisseur SA ([email protected]) Jean-Marc Ducret, Dr Ing EPF/SIA, Directeur de JPF Ducret Construction Bois ([email protected])
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