Jeudi 3 juillet 2014 N° 4619 REVUE DE PRESSE PÉNIBILITÉ : COLÈRE DES SYNDICATS ‡page 4 agence fédérale d’information mutualiste Solvabilité 2 : se préparer à entrer dans « un nouveau monde » Il reste un an et demi avant l’entrée en vigueur de la directive Solvabilité 2. Comment les mutuelles doivent-elles utiliser ce délai pour anticiper le grand bouleversement ? Quels enseignements tirer des premiers exercices préparatoires ? Le cercle « Finance et Mutualité », organisé le 18 juin, à Paris, qui accueillait notamment des représentants de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), a permis de prendre toute la mesure de la nécessaire phase préparatoire. a préparation à ce nouveau monde est essentielle ! » Face aux nombreux participants du cercle « Finance et Mutualité » réunis le 18 juin dans l’auditorium de l’Institut mutualiste Montsouris (IMM), à Paris, Grégoire Vuarlot, directeur adjoint des contrôles spécialisés et transversaux de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), n’a pas cherché à minimiser les enjeux de la phase d’entraînement à Solvabilité 2. Une série d’étapes d’autant plus incontournables que, comme l’a confirmé en ouverture de cette séance de formation Louisa Renoux, responsable de mission au service d’études économiques et d’expertise financière de la FNMF, « nous entrons dans un calendrier serré, avec beaucoup d’acteurs, et il n’y aura pas de nouveau report ! Solvabilité 2 «L entrera bien en vigueur le 1er janvier 2016 » (lire aussi article page 3). Pour guider les mutuelles dans leur exercice préparatoire 2014, Julie Briand, chef de service adjointe des Affaires internationales assurance de l’ACPR, a tiré à l’adresse des participants quelques enseignements de l’exercice 2013. Si elle a souligné, pour cet exercice à blanc, une participation importante des organismes ainsi que les progrès accomplis depuis l’exercice 2012, « notamment de la part des membres de la FNMF », elle a également pointé quelques nécessaires pistes d’amélioration. Ainsi, les seuils planchers de MCR (exigence de capital minimale) ne sont pas toujours bien considérés en fonction des branches d’activités exercées. De même, la version des spécifications techniques, c’est-à-dire les règles en A lire aussi ‡page 3 Encore trois pas vers le régime cible matière de valorisation des actifs, retenues par les organismes n’étaient pas toujours la dernière version mise en ligne par l’ACPR. Les contrôles de certains états, notamment sur les fonds propres ou sur le MCR, ont également fait apparaître quelques erreurs de remplissage. Julie Briand s’est appuyée sur ces différents éléments pour insister sur l’importance de la qualité des données de reporting et, « NOUS ENTRONS DANS UN CALENDRIER SERRÉ, AVEC BEAUCOUP D’ACTEURS, ET IL N’Y AURA PAS DE NOUVEAU REPORT ! SOLVABILITÉ 2 ENTRERA BIEN EN VIGUEUR LE 1ER JANVIER 2016. » en particulier, sur la mise en transparence des actifs. « Ce sont des informations difficiles à obtenir auprès des fonds d’investissements, mais néanmoins importantes, car elles entrent en considération dans les ••• FONDS DES SSAM Lancement de l’appel à projets du Fonds de développement des Ssam 2014 (2e session). Le dépôt des dossiers doit se faire avant le 19 septembre 2014. Informations et dossiers sur Mutweb CARNET Serge Brichet élu président de la Mutualité Fonction publique (MFP), et Christian Zahn élu président de l’Association internationale de la Mutualité (AIM) ‡page 5 ENVOYER UNE BRÈVE À L’AFIM Pour alimenter la rubrique « En direct groupements… », les correspondants Afim doivent faire parvenir leurs informations validées en cliquant sur « Envoyez une brève à l’Afim ». Ils peuvent y joindre tout document susceptible de compléter leur information qui sera synthétisée par un journaliste de la rédaction chargé de la mise en ligne. Contact : Sophie Lecerf. Tél. : 01 40 43 35 34 VIE FÉDÉRALE ••• calculs des exigences de capital requis (SCR). » Autre point d’alerte formulé par le superviseur français : les choix d’hypothèse ou de méthode doivent être clairement explicités. « Nous ne voyons pas d’inconvénient à ce que les organismes opèrent des simplifications, telles que la diminution du SCR par la prise en compte de la capacité d’absorption des pertes par les impôts différés, assure Julie Briand, mais il faut expliquer ces choix, notamment dans une note méthodologique, car, là aussi, ces éléments ont un impact quantitatif sur le calcul des fonds propres éligibles au SCR. » « CHANGEMENT D’ÉCHELLE » L’ensemble de ces remarques doivent être prises en compte pour le reporting de l’exercice 2014. Elles figurent, parmi d’autres recommandations et modes d’emploi, sur un site dédié à la préparation à Solvabilité 2, mis en ligne par l’ACPR et alimenté au fil de l’eau. La FNMF, de son côté, a mis en place un solide dispositif d’accompagnement des mutuelles (lire encadré ci-contre) Ces différents outils visent à guider les organismes dans la préparation des trois types de documents qu’ils devront remettre au superviseur pour le 24 septembre, à savoir un jeu d’états prudentiels, un rapport Orsa (Own Risk and Solvency Assessment) – ou rapport d’évaluation interne des risques et de la solvabilité –, ainsi qu’un questionnaire de préparation, destiné à renseigner le superviseur sur leur état d’avancement sur certains sujets, comme les demandes d’autorisation. « Nous vous engageons à privilégier le reporting sous format XBLR [Extensible Business Reporting Language], qui sera le format cible et qui sera exigé dès l’exercice préparatoire 2015 », recommande la représentante de l’ACPR. Autre conseil : même si les spécifications techniques font partie des LA BOÎTE À OUTILS DE LA FNMF Pour guider les mutuelles, quelle que soit leur taille, dans la phase préparatoire de Solvabilité 2, la FNMF propose un accompagnement sous forme d’outils ad hoc mais aussi de sessions de formation autour des caractéristiques de ce nouveau régime prudentiel. Le 18 juin, elle a présenté Véga, un outil mutualisé d’aide au calcul et au reporting (lire Afim n°4589 du 20 mai 2014). Quelle que soit sa taille ou son activité, le groupement pourra accéder gratuitement via Internet à son espace sécurisé sur cette application. L’objectif est d’aider les mutuelles à se mettre en conformité avec les exigences quantitatives du pilier 1 mais aussi avec les obligations de reporting et d’information du pilier 3. Les participants du cercle « Finance et Mutualité » se sont également vus remettre un ouvrage complet sur les règles à appliquer, intitulé « Droit européen - Solvabilité II », coédité par la Mutualité Française et Icoda European Affairs. Il compile la directive Solvabilité 2, le règlement de l’Eiopa et tient compte des dernières modifications introduites par la directive Omnibus 2, dont la transposition est prévue au plus tard pour mars 2015. Autres outils pratiques : le guide méthodologique des états quantitatifs disponible sur Mutweb, ainsi que le guide d’accompagnement de la délégation de gestion et le guide sur le rapport Orsa, constitué des meilleures pratiques. Enfin, de nombreuses sessions de formations sont organisées à la FNMF en juillet, août et septembre (Pour y participer, contacter le SVP fédéral au 01 40 43 33 00 ou [email protected]). S. D. Cliquer ici pour accéder à ces ressources sur Mutweb textes de niveau 2 (exécution de la directive) et de ceux de niveau 3 (mesures d’harmonisation), pour lesquels les discussions doivent débuter cet été, l’ACPR indique que l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (Eiopa) en a publié fin avril une version provisoire en vue des exercices préparatoires. Il est donc important de se les approprier et de les prendre en compte pour remplir les états de reporting quantitatifs (QRT). Il est conseillé pour cela de se référer à la note d’analyse des spécifications techniques réalisée par l’ACPR. Certes, la mutation vers Solvabilité 2 ne se fera pas du jour au lendemain. La directive Omnibus 2, adoptée en mars, prévoit en effet des mesures transitoires parmi lesquelles un délai pouvant aller jusqu’à seize ans pour les acteurs des branches longues telles que l’assurance-vie ou la retraite supplé- mentaire. « On ne vous demande pas d’adopter tout de suite, dans toute leur complexité, l’ensemble des calculs actuariels requis dans Solvabilité 2», rassure Grégoire Vuarlot. Pour autant, met-il en garde, « nous voulons avoir une information de qualité, en fonction de votre taille, de votre système d’information et de ce qu’on peut estimer comme raisonnablement prudent. C’est un changement de monde, un changement d’échelle. Il est donc absolument crucial que vous vous prépariez à rendre ces états et à les remplir correctement, que vous utilisiez à plein l’année et demi qui reste pour vous entraîner ». ‡Sabine Dreyfus JEUDI 3 JUILLET 2014 • N° 4619 • 2 VIE FÉDÉRALE Encore trois pas vers le régime cible Le cercle « Finance et Mutualité » du 18 juin a été l’occasion pour les participants de récapituler les différentes étapes de préparation à mettre en œuvre d’ici au 1er janvier 2016, date de la pleine application de la directive Solvabilité 2. Après 2014, phase intermédiaire qui voit se dérouler un exercice national de préparation et les discussions autour de la déclinaison pratique du principe de proportionnalité (lire Afim n°4545 du 12 mars 2014), voici le programme pour les années à venir : 2015, LE GALOP D’ESSAI GRANDEUR NATURE Alors que se terminera la période de transposition de la directive Solvabilité 2 par ordonnance (lire Afim n°4595 du 28 mai 2014), l’exercice de préparation 2015 sera un exercice coordonné au niveau européen, l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (Eiopa) ayant estimé que les exercices à la française organisés par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en 2013 et 2014 étaient une idée à suivre. « Vous allez avoir l’occasion de donner la pleine mesure de votre préparation », lance Grégoire Vuarlot, directeur adjoint des contrôles spécialisés et transversaux à l’ACPR aux participants du cercle. Quelle différence par rapport aux années précédentes ? Tout Pour en savoir + Cliquer ici pour retrouver les supports de présentation du cercle « Finance et Mutualité » du 18 juin Cliquer ici pour accéder au site de l’ACPR consacré à la préparation à Solvabilité 2 d’abord, l’exercice est plus large : les organismes doivent remettre l’intégralité des documents attendus en régime de croisière, aussi bien les états quantitatifs que les rapports qualitatifs pour le superviseur et pour le public. De la même manière, il concerne les différents périmètres juridiques attendus dans Solvabilité 2, à savoir le périmètre solo et le périmètre groupe. Autre spécificité : la fréquence trimestrielle du reporting, prévue dans le pilier 3 de la directive, sera testée à cette occasion. En septembre 2015, les organismes devront ainsi remettre pour la première fois ces états quantitatifs trimestriels en tenant compte, bien sûr, des seuils instaurés par l’ACPR en application du principe de proportionnalité. En fonction de ces seuils, les petites mutuelles pourront en effet être exonérées de cette communication financière trimestrielle, rappelle-t-on. 2016, L’ANNÉE CHARNIÈRE C’est l’année de l’entrée en application de la directive dans toutes ses composantes. « Tout change », prévient le représentant du superviseur, même si l’année peut présenter un caractère hybride. « Une dernière fois, nous exigerons le dossier annuel sous sa forme actuelle, Solvabilité 1, mais il faudra surtout fournir un reporting d’ouverture Solvabilité 2 au 1er janvier 2016. » Il s’agit d’un reporting simplifié, comprenant quelques états quantitatifs (bilan, fonds propres, SCR, MCR), et qui donnera le coup d’envoi du reporting trimestriel (à fin mars, fin juin, fin septembre, fin décembre). Autres éléments à transmettre : le rapport Orsa (Own Risk and Solvency Assessment, ou rapport d’évaluation interne des risques et de la solvabilité) ainsi que les rapports narratifs destinés au superviseur et au public. Ceux-ci détaillent l’activité et les résultats, le système de gouvernance, le profil de risque, les méthodes de valorisation, etc. 2017, LE NOUVEAU MONDE C’est l’ensemble des nouveaux états que les organismes doivent désormais transmettre, accompagnés des « états nationaux spécifiques ». Ces derniers correspondent à des spécificités de la réglementation ou du marché national. Ils permettent à l’ACPR de collecter une information qui n’existe pas dans le régime Solvabilité 2 à travers, par exemple, des états statistiques ou des états comptables en format national. « A partir de cette date, la fréquence s’accroît progressivement sur quatre ans, avertit Grégoire Vuarlot. Vous rejoindrez le régime cible de remise dans lequel vous aurez moins de temps qu’aujourd’hui pour produire ces états. Cela fait partie de la préparation que de vous habituer à remettre l’intégralité de ces états. » ‡Sabine Dreyfus La Fédération se tient à la disposition des groupements pour toutes questions sur la préparation à Solvabilité 2. Voici les coordonnées des experts à contacter : Louisa Renoux : [email protected] ou 01 40 43 32 74 Marion Lelouvier : [email protected] ou 01 40 43 63 69 Jingmi Zheng : [email protected] ou 01 40 43 64 16 Christophe Olivier : [email protected] ou 01 40 43 31 68 Jean-Philippe Diguet : jean-philippe.diguet@ mutualite.fr ou 01 40 43 35 73 JEUDI 3 JUILLET 2014 • N° 4619 • 3 REVUE DE PRESSE Pénibilité : colère des syndicats A quatre jours de la 3e conférence sociale, la décision du Premier ministre de donner satisfaction à plusieurs demandes du patronat, notamment le report partiel du compte pénibilité, a eu l’effet d’une bombe auprès des syndicats, qui ont unanimement dénoncé hier un « coup porté » au dialogue social. « Ces annonces intervenant après de gros gestes en faveur des entreprises (40 milliards d’euros d’allègements du coût du travail et de la fiscalité d’ici à 2020), les syndicats ont vu rouge. Et notamment – nouveauté – la CFDT », écrit Luc Peillon, dans Libération (page 14). Le quotidien précise que la conférence sociale débutera réellement mardi, autour de sept tables rondes : emploi, insertion des jeunes, croissance et emploi en Europe, retour de la croissance par l’investissement, pouvoir d’achat, politique de santé, dialogue social dans le processus de réforme de l’action publique. Dans Le Monde (page 8), le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, dénonce « une rupture en termes de dialogue social ». Il reproche au chef du gouvernement, Manuel Valls, d’avoir « cédé à l’ultimatum du Medef, qui n’accepte pas qu’on crée des droits pour les salariés ». « Qu’on ne nous parle pas de dialogue social, moi j’appelle ça du diktat social », a ironisé de son côté le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, au micro de France-Inter. « Il suffit que le patronat éternue pour que le gouvernement lui apporte sa boîte de mouchoirs ! », s’est-il moqué, rapporte Libération. Parlant d’une « provocation inacceptable », le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, a écrit au président de la République pour lui demander « une clarification » sur les déclarations de Manuel Valls. « Dans les milieux syndicaux, on s’interroge sur le timing choisi par le Premier ministre pour faire ses annonces, notent Les Echos (page 4). A moins d’une semaine de la conférence sociale, un marqueur fort de la présidence Hollande, quoi de mieux pour la torpiller ? » Côté gouvernement, on temporise, observe Libération. « Il faut rester calme et relativiser ces réactions, explique l’entourage du ministre du Travail. Certes, les syndicats se sentent un peu violés sur la pénibilité, mais tout le monde a aussi le sens des responsabilités. » « Bref, tout le monde devrait finir par s’asseoir autour de la table, pour une conférence qui, de toute façon, ne devrait pas déboucher sur de grandes décisions. Mais au cours de laquelle l’exécutif pourrait lâcher quelques petites choses en direction des syndicats », conclut Libération. AIDE À DOMICILE : « À RÉFORMER D’URGENCE » L’aide à domicile auprès des publics fragiles est « un système à bout de souffle à réformer d’urgence ». C’est la conclusion d’un rapport d’information de deux sénateurs qui préconisent de réformer la tarification et d’améliorer les conditions de travail pour renforcer l’attractivité du secteur. « Nous tirons aujourd’hui la sonnette d’alarme », déclare, dans La Croix (page 10), Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI-IC Pas-de-Calais), l’un des deux rapporteurs du texte. « Ce rapport intervient avant l’examen prochain par le Parlement du projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement », indique La Croix. SOCIAL – « Appel du parquet “déraisonnable” pour le camp Bonnemaison. » Les avocats du médecin urgentiste Nicolas Bonnemaison, dénoncent la décision du parquet général de Pau (Pyrénées-Atlantiques) de faire appel de l’acquittement. Libération page 13. – « Gel des retraites : échec des “frondeurs” du PS à l’Assemblée. » Les députés ont rejeté hier les amendements visant à annuler le gel « Il faut rester calme et relativiser ces réactions, explique l’entourage du ministre du Travail. Certes, les syndicats se sentent un peu violés sur la pénibilité, mais tout le monde a aussi le sens des responsabilités. » L’aide à domicile fonctionne mal, en partie parce que l’organisation du système est devenue trop complexe. « Nous avons un secteur très éclaté entre des organismes de statut différents (associatif, privé ou public) et deux modalités de création : l’autorisation délivrée aux structures d’aides à domicile pour quinze ans par le conseil général et l’agrément, délivré pour cinq ans par le ministère du Travail », explique le sénateur, dans La Croix. Le second volet du rapport concerne la rétribution des prestations. « La situation des salariés est elle aussi préoccupante », soulignent les sénateurs, dénonçant les temps partiels (70 %), l’absence de qualification, l’absence de reconnaissance sociale, la dégradation des conditions de travail… Pour remédier à cette situation, le rapport préconise la mise en place d’un tarif national de référence de l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa), dont le seuil serait fixé à 19,40 euros de l’heure. Le surcoût qui en résulterait pour les départements serait compensé par l’Etat. ‡John Sutton des retraites, une mesure d’économie prévue par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificatif. Les Echos page 5. – « Retraite anticipée : 115 000 personnes ont profité du décret. » Le dispositif permettant aux salariés de partir à 60 ans s’ils ont commencé à travailler à 21 ans, a bénéficié à 115 000 personnes en vingt mois, a annoncé hier la ministre des Affaires sociales. Les Echos page 5. ••• JEUDI 3 JUILLET 2014 • N° 4619 • 4 ••• – « En France, sortir de la pauvreté est devenu plus difficile qu’avant la crise de 2008. » Dans son rapport annuel sur les revenus des ménages, l’Insee souligne la forte augmentation des inégalités de niveau de vie. Le Monde économie & entreprise page 3. SANTÉ – « Deux études rassurantes sur les nouveaux anticoagulants oraux. » Les nouveaux anticoagulants oraux très prescrits en France (Pradaxa®, Xarelto® et Eliquis®) n’ont pas plus de risques d’effets indésirables graves que les médicaments de référence, les antivitamines K (AVK). Le Monde page 8. – « David Cameron déclare la guerre mondiale à l’antibio-résistance. » Carnet Serge Brichet a été élu le 30 juin président de la Mutualité Fonction publique (MFP). Il succède à Alain Arnaud qui a décidé de quitter sa fonction, après sept années passées à la tête de ce groupement. Elu administrateur de la MFP en 2004, Serge Brichet était devenu vice-président en 2008. Sa vie de militant mutualiste a commencé en 1993 au sein du bureau national de la Mutuelle des agents des impôts (MAI) qu’il présidera en 2006. En 2007, il est élu à la présidence de la Mutuelle générale de l’Economie et des Finances (Mgefi), fonction qu’il occupe toujours. Serge Brichet est également membre du conseil des présidents d’Istya. Le Premier ministre britannique veut que les Etats aident les industriels à trouver de nouveaux antibiotiques. Le Figaro page 12. – « Un vaccin contre la méningite, seule avancée thérapeutique “majeure” en 2013. » La Haute Autorité de santé, qui a évalué 169 nouveaux médicaments l’an dernier, estime que seul un vaccin contre la méningite, le Nimenrix® de GlaxoSmithKline, représente un progrès thérapeutique « majeur ». Le Monde économie & entreprise page 5. ÉCONOMIE – « Roche renforce sa suprématie dans le cancer du sein. » Le groupe pharmaceutique acquiert la biotech Seragon pour 1,7 milliards de dollars. Les Echos page 18 Française (GHMF), avec la participation d’Etienne Caniard, président de la Mutualité Française. Lieu : Paris. Renseignements : Elisabeth Harter-Coudre. Mél. : [email protected] Christian Zahn a été élu, le 26 juin, président de l’Association internationale de la Mutualité (AIM). Il succède à Jean-Philippe Huchet, qui prend la direction du programme d’appui au développement des stratégies mutualistes de santé (Pass), à Abidjan. Agé de 66 ans, Christian Zahn est président de la fédération Vdek, qui représente en Allemagne sept caisses d’assurance maladie et protège 26 millions de citoyens. Il est également président du conseil d’administration de l’association allemande des caisses d’assurance maladie (GKV). Il était jusqu’à présent vice-président de l’AIM, dont il dirigeait également la commission aux affaires européennes. Agenda AUJOURD’HUI « Le management par la qualité, levier de la performance ». Journée thématique organisée par le Groupement hospitalier de la Mutualité AFIM. 255, rue de Vaugirard. 75719 Paris cedex 15. Télécopie : 01 56 08 40 04. www.mutualite.fr. FNMF, organisme régi par le Code de la Mutualité. Directeur de la publication : François Rauch – Coordination éditoriale : Pascal Lelièvre – Rédacteur en chef : Jean-Michel Molins (3478) – Rédactrice en chef adjointe : Sabine Dreyfus (3361) – Secrétaire de rédaction : Marie-Laure Gros – Maquettiste : Jérôme Saillard – Rédacteurs : Anne Baudeneau (6286), Paula Ferreira (3308), Sophie Lecerf (3534), Frédéric Lavignette, John Sutton – Photographe : Nathanaël Mergui (sauf crédits photos) – Tél. : composez le 01 40 43 suivi du numéro de poste – Mél. : pré[email protected] Relations presse : Christelle Cros (6326) – Emission/ réception : Karine Vappereau. Tél. : 01 40 43 34 73. Mél. : [email protected] JEUDI 3 JUILLET 2014 • N° 4619 • 5
© Copyright 2024 ExpyDoc