6 LA REPONSE SPECIFIQUE À MEDIATION HUMORALE Objectifs : • • • • • • présenter l'activation et la multiplication des lymphocytes B, leur différenciation en plasmocytes à partir de documents, comparer les caractéristiques cytologiques des LB et des plasmocytes. Relier les caractéristiques cytologiques des plasmocytes à leur fonction sécrétrice d'Ac à partir de schémas de complexes immuns, expliquer le phénomène de neutralisation du virus définir l'opsonisation et montrer son intérêt dans la destruction des particules virales et des cellules infectées. Indiquer l'intérêt de l'activation du complément dans la destruction des cellules infectées. I. mécanisme de la production d'Ac, réponse à médiation humorale Lorsque le virus pénètre dans l'organisme, on le retrouve dans le sang, dans la lymphe. Les ganglions lymphatiques filtrent la lymphe, donc, on va retrouver des virus dans les ganglions lymphatiques les plus proches de la voie d'entrée du virus. • Sur ce schéma, colorier en rouge le BCR (récepteur du LB spécifique du virus) et en bleu le virus. • Comment s'appelle la cellule qu'on ne voit pas sur ce schéma et qui fabrique de l'IL2 ? • Quel est le rôle de cette cellule ? • Quel est le rôle de l'IL2 ? Remarque : ce type de réponse se produit chaque fois que l’Ag est accessible aux Ac, c'est à dire dans les cas suivants : – Ag = bactéries à développement extracellulaire (c'est le cas de la majorité des bactéries), – Ag = un virus avant qu'il ne rentre à l'intérieur de sa cellule cible, c'est à dire sous sa forme circulante. • Rappeller comment le LT4 a été activé. 1 Voici un schéma montrant le clone lymphocytaire de LT4 ainsi que celui de lymphocyte B. On peut voir que dans ces deux clones, il y a des lymphocytes mémoire. • Rappeler le rôle des lymphocytes mémoire. • donner une explication à l'adénomégalie sous-maxillaire observée lors de la grippe. • • Entourer sur le schéma la phase d'induction et la phase d'amplification Les lymphocytes B du clone lymphocytaire se différencient en plasmocytes : les colorier en violet. Les plasmocytes sont des cellules particulières dont le seul rôle est de fabriquer des armes redoutables : les anticorps. Ces grosses cellules ont un réticulum endoplasmique rugueux hyperdéveloppé où est fabriquée une quantité énorme d'Ac. http://fmc.med.univ-tours.fr/Media/hematovincimedia/image55f.jpg 2 Le document suivant compare les caractéristiques cytologiques d’un LB et d’un plasmocyte. • Rechercher les différences entre ces deux cellules et proposer une relation entre la structure et la fonction d'un plasmocyte. II. Les anticorps Les Ac fabriqués ont la même structure que le BCR qui avait reconnu l’Ag. 1. nature biochimique et structure Ce sont des glycoprotéines, donc formées de protéines (AA liés par liaisons peptidiques) sur lesquelles sont fixés des glucides. Les Ac sont des molécules très petites, bien plus petites qu'une cellule, qu'une bactérie ou qu'un virus. Ils ont une structure particulière en forme de Y. Leur structure de base est la suivante : Elles sont constituées de 4 chaînes polypeptidiques identiques 2 à 2 liées par des liaisons covalentes solides, ces liaisons s'appellent des ponts disulfure (S-S) - 2 chaînes lourdes (H) et 2 chaînes légères (L) Chaque chaîne est composée de « domaines » ce sont des zones. Certains domaines ont une composition constante, on les appelle C d'autres zones, celles qui sont en contact avec l'Ag ont une composition variable, on les appelle V 3 Les domaines portent donc les noms suivants : -pour les ch lourdes CH et VH -pour les ch légères CL et VL On remarque également une zone particulière appelée zone charnière, une autre qui sert à "attraper" l'Ag : le paratope, et une qui sert pour se fixer sur un macrophage : le fragment Fc. • Reconnaître ces différentes zones sur cette représentation d'un Ac : http://cohen.svt.free.fr/memoire/image20.jpg Il faut apprendre à faire se schéma : 4 2. fonctions effectrices des anticorps De grosses quantités d'Ac sont sécrétées dans les liquides biologiques près du lieu de l’infection. Et c'est donc là que se rencontrent Ag et Ac, par hasard pour former des immuncomplexe (IC) par complémentarité de structure. – les paratopes peuvent se fixer spécifiquement à un épitope. Dès que l'Ag est "capturé" par les Ac, on dit qu'il est neutralisé. Si beaucoup d'Ac viennent recouvrir l'Ag à neutraliser, cela s'appelle l'opsonisation de l'Ag par les Ac. Alors, l'Ag ne peut plus agir, il est immobilisé, et ne peut plus infecter de nouvelles cellules. paratope – la partie Fc peut etre reconnue par un macrophage : une fois un Ag capturé, des macrophages se fixent à l'extrémité des Ac (la partie Fc), ce qui provoque la phagocytose de l'immuncomplexe, détruisant ainsi l'Ag. http://www.cours-pharmacie.com/images/Phagocytose-opsonisation.png – il existe une autre façon de détruire les Ag capturés : dès qu'un immuncomplexe est formé dans le sang, il active un ensemble de protéines appelées protéines du complément . Ces protéines existent en permanence dans le sang sous forme inactive mais dès qu'elles se trouvent en présence d'un immuncomplexe, elles sont activées, et par une cascade de réaction viennent s'insérer dans la membrane de l'Ag, ce qui a pour conséquence de le lyser (=le faire éclater). Ce mode de destruction ne marche que pour les gros Ag, donc pas pour les virus. 5 III. bilan et synthèse de la réaction spécifique Phase de reconnaissance Phase de multiplication et de différenciation Phase effectrice http://lewebpedagogique.com/ts1svt2009/files/2010/05/schema-synthese.JPG 6
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