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regards - novembre/décembre 2014
14-18 : Machecoul se souvient
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En 1914, la France basculait dans la « grande guerre ». De 1914 à 1918, environ 800 Machecoulais
ont été envoyés au front : plus de 140 soldats y ont perdu la vie. À l’occasion du centenaire de la
première guerre mondiale, la ville de Machecoul se mobilise pour se souvenir. Tout au long du
mois de novembre, découvrez les événements proposés par les partenaires associatifs Machecoul
Histoire, CinéMachecoul, l’Union Nationale des Anciens Combattants, en collaboration avec les
archives départementales de Loire-Atlantique. Chacun apporte son éclairage en proposant des
rencontres, films, exposition, atelier, spectacle sur cette période sombre de notre histoire…
Les soldats machecoulais dans la guerre en 1914
(août – décembre 1914)
Samedi 1er août 1914, à 16 heures, la France
apprend qu’elle entre en guerre. L’ordre de
mobilisation est rapidement affiché sur les
murs des villes, parfois confirmé dans les
campagnes par le tambour ou le clairon d’un
garde champêtre. Le tocsin retentit d’un
village à l’autre, figeant les paysans occupés
à la moisson, prenant tout le monde de court.
La première impression est une profonde
stupéfaction car personne ne croit une guerre
possible : « Quand les cloches sonnent à toute
volée, il arrive même dans certains villages
que l’on se précipite, armé de seaux et de
récipients pour éteindre l’incendie annoncé,
croit-on, par le tocsin. ». L’assassinat de
l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo, le
28 juin, paraît lointain, on ne voit pas comment
il peut déboucher sur un conflit mondial.
LA MOBILISATION
À l’époque, chaque appelé mobilisable (c’est-àdire les hommes de 20 à 48 ans) possède dans
son livret militaire, une feuille de route avec sa
date d’appel et un titre de transport gratuit. Ce
dernier lui permet de rejoindre la caserne indiquée
sur une feuille de couleur rose, où il est habillé,
équipé et armé. Parmi les conseils figurant dans le
livret, une liste d’effets à emporter.
Plus de 800 Machecoulais sont mobilisés. Pour la
grande majorité d’entre eux, ils sont mobilisés dans
des régiments d’infanterie de l’ouest de la France.
C’est le cas du 64e RI basé à Ancenis et St Nazaire,
des 65e RI, 81e RIT, et du 265e RI basés à Nantes.
Résolus ou résignés, tous ces soldats sont
convaincus que la guerre sera facile et rapide :
« Elle ne durera que quelques semaines, tout au
plus quelques mois ! ». Du côté allemand, même
optimisme : « Vous serez de retour avant que les
feuilles ne tombent des arbres » lance Guillaume
II à ses soldats. Personne n’imagine alors que le
conflit s’étalera sur plus de quatre longues années et fera près de 10 millions de morts, dont
1 400 000 Français.
LES PLANS MILITAIRES
Les plans militaires élaborés de chaque côté du
Rhin placent l’affrontement franco-allemand au
centre de leurs tactiques. Ils sont offensifs, car ils
envisagent une guerre de quelques semaines.
LES MACHECOULAIS DANS LES PREMIERS MOIS
DE LA GUERRE
Nous ne pouvons pas étudier en détail toutes
les opérations militaires qui se sont déroulées
depuis la déclaration de guerre, le 3 août 1914.
Nous allons retracer les grandes phases de cette
période la plus meurtrière de la guerre : plus de
300 000 Français morts d’août à décembre 1914,
soit 2 000 morts par jour ! On accordera une place
particulière aux Machecoulais qui ont été tués
dans ces combats.
LES PRÉMICES DE LA GUERRE
- 7 août : opérations françaises et allemandes limitées en Alsace et Lorraine
- 4 au 12 août : invasion de la Belgique par les armées allemandes, avec prise des forts de Liège.
- 12 août : concentration des armées françaises de
Belfort à la Sambre.
LA BATAILLE DES FRONTIÈRES
Le général Joffre et son état-major commettent une
erreur d’estimation sur l’état des forces en présence.
En théorie, la balance des forces est équilibrée :
31 divisions d’infanterie franco-britanniques le
20 août, sans compter les divisions de réserve,
contre 24 divisions allemandes. Joffre ne tient pas
compte des avertissements, rapports, conseils qui
font état d’une concentration accrue des troupes
adverses en Belgique.
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Une minorité appartient à des régiments d’artillerie,
comme le 10e Régiment d’Artillerie de Campagne
basé à Rennes et Dinan, ou du Génie. Quelquesuns sont appelés à rejoindre des régiments localisés
dans le Nord, le Centre ou l’Est de la France. Le 2e
Bataillon de Chasseurs à Pied a son siège à Lunéville en Lorraine. Le 4e Zouave s’est d’abord formé à
Tunis, avant d’être amalgamé à des bataillons métropolitains à Rosny sous bois…
Jeunes recrues Machecoulaises du 64e régiment d’infanterie à Ancenis.
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Témoignage
M. Le Roy Clément
4e ZOUAVES 14-18
Extrait du cahier de guerre de mon
Grand Père M. Le Roy Clément.
M. Le Roy Clément né le 2 février 1890 au
village des rivières à Machecoul. Marié le
21 juillet 1914 à Machecoul avec Mlle Margueritte Brenellière (lieu-dit le bois Guillemet.)
M
obilisé le 2 août 1914, il rejoint le 4 régiment de zouaves (Colonel Pichon) au
fort de Rosny/bois. Le 15 août, date du départ vers la Belgique où il entre dans la nuit
du 17 au 18 août, le régiment monte sur la
Sambre et la Meuse, en passant par Séloigne, Chimay, Froidchapelle, Walcourt et Tarciennes. Le régiment prend part au combat
le 23 août. Dans la soirée, ordre est donné
de battre en retraite. Du 24 au 28 après une
marche pénible et sans ravitaillement de
120 km, le 4e zouaves se replie jusqu’à Ribemont (Aisne). Le 30 août à 7 h, il est blessé à
la jambe et au bras gauche.
e
Après une longue convalescence, il est transféré au 9e zouave, il remonte aux tranchées
au Ménil Les Hurlus pendant l’offensive de
Champagne du 25 septembre au 5 octobre
1915. Le 8 octobre, volontaire pour attaquer
à la grenade un poste avancé de l’ennemi,
il fait prisonniers 2 soldats du 2e régiment
Bavarois. Il est cité à l’ordre du régiment le
20 octobre 1915.
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Février 1916, il rejoint Verdun où il combat à
Louvemont (cote du poivre) et à Douaumont
au bois de la caillette, le 29 février parti avec
4 camarades, reconnaître les positions ennemies, il est grièvement blessé à la tête par un
obus de gros calibre. Il est cité à l’ordre du régiment avec croix de guerre et étoile d’argent
le 15 mars 1916.
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Lors de l’armistice de 1918, il est l’un des
membres fondateur, des Anciens Combattants, Blessés et Mutilés, et président du
Souvenir Français.
Il sera fait chevalier de la Légion d’honneur le
11 juin 1978, décoration remise par M. Lenglard dans la salle de l’auditoire à Machecoul.
Il nous a quitté le 1er août 1978.
Robert Le Roy
En réalité, ce sont 48 divisions allemandes qui approchent, sans compter des corps d’armée qui se
dirigent vers Anvers et Namur.
Le 19 août, la grande bataille va commencer dans
les Ardennes, comme en Lorraine et devant Charleroi, une percée mémorable à en croire l’état-major.
Mais les divisions d’infanterie, avec des offensives à
la baïonnette et des charges de cavalerie, renforcées
par les batteries légères de 75, vont être écrasées
sous un déluge de fer, matraquées par les mitrailleuses et écrasées par l’artillerie lourde allemande.
- 20 août : échec de l’offensive Foch à Morhange ;
recul des 1re et 2e armées.
-21 au 23 août : A Charleroi, la 5e armée (général
Lanrezac) affronte brutalement la 2e armée allemande. À Mons, les Britanniques plient devant la
1re armée allemande.
- Bataille des Ardennes : Ce massif forestier compartimente les champs de bataille. D’où une
multitude de combats meurtriers où les Français
évoluant en colonnes sont pris en étau par les
défenses allemandes.
- Au cours d’une quinzaine de combats de rencontres, les Français sont battus partout, avec
de lourdes pertes. L’armée française perd 40 000
hommes, dont 27 000 le 22 août.
- Les premiers soldats machecoulais meurent au
cours de ces engagements du 22 août : Joseph
Roiné à Virton, François Rousseau, Emmanuel
Angibaud et François Tessier à Maissin, Pierre
Durand à Graide.
LA RETRAITE DES ARMÉES FRANÇAISES
- 24 août : Recul des armées françaises et britanniques. Début de l’invasion du territoire français.
- Ayant pris conscience de l’échec de son plan, Joffre décide une retraite méthodique et contrôlée,
afin de s’abriter derrière des lignes de défense
naturelle : la Somme, l’Oise, l’Aisne…
- Les combats continuent, avec quelques contre
offensives meurtrières : Celle de la « trouée de
Charmes » et de Rozelieures (Meurthe-et-Moselle) voit l’engagement du 2e bataillon des
chasseurs à pied, dont Jean-Marie Brémaud fait
partie. Celui-ci est tué le 25 août, victime des
obus allemands ou français.
- Le 27 août, Paul Taugeron est tué lors de la bataille
de Chaumont-St Quentin dans les Ardennes.
- Le 28 août, Jean Boucard fait partie de la centaine
de soldats tués sur le front de la Somme à Ginchy,
lors du repli du 265° RI, sans protection de l’artillerie française, submergée par l’artillerie allemande.
- Le 29 août, la bataille de Guise ou de St Quentin oppose la 5e armée française (Lanrezac) aux
1re et 2e armées allemandes. Malgré quelques
succès, Lanrezac ne peut plus tenir la position le
long de l’Oise.
- Le 1er septembre, Joffre décide le repli derrière la
Marne, jusqu’à une ligne s’appuyant sur la Seine
au nord de Nogent, sur l’Aube au sud d’Arcis, et
jusqu’à la région de Bar-le-Duc. Il veut se donner
le temps et les moyens d’une grande contreoffensive, notamment contre la 1re armée alle-
mande du général Von Kluck qui dévie de son
plan de marche prévu par le plan Schlieffen. Au
lieu de déborder largement à l’ouest de Paris, il
resserre son dispositif vers l’est. Il prend la route
de Compiègne pour envelopper la 5e armée.
LA BATAILLE DE LA MARNE
- Les forces sont en place le 5 septembre. Le front
s’étend de Paris à Verdun sur plus de 250 km.
Onze armées se font face : cinq allemandes, cinq
Françaises, une Britannique. Elles représentent
2 millions de soldats.
- La bataille est officiellement lancée le 6 septembre.
- Mais des affrontements ont déjà eu lieu du côté
des Deux-Morins ou des marais de St Gond où se
trouve la IX° armée du général Foch. C’est dans
ces circonstances que Pierre Grosseau et Etienne
Rousteau sont tués à Ecury le 5 septembre. Le
6 septembre, Eugène Peaudeau est tué à Morains
et Jean-Baptiste Dugas est mortellement blessé
à La Fère Champenoise. Aristide Padioleau est tué
le 8 septembre à Normée, près de la Fère Champenoise. François Pichaud est tué le 9 septembre
à Charleville (Marne), lors de la dernière journée
de la bataille des marais de Saint-Gond. Joseph
Blanconnier décède de blessures de guerre, à St
Hilaire le Grand (Marne) le 16 septembre.
- Le 10, Moltke signe le repli général des armées
allemandes sur l’Aisne, de Soissons à Verdun.
- Bataille de l’Aisne, du 12 au 21 septembre. Les
armées françaises n’arrivent pas à percer les lignes allemandes. Pierre Préneau est tué à Pontavert (Aisne) le 20 septembre. Henri Freuchet
décède, de blessures de guerre, à Beaurieux
(Aisne) le 23 septembre. Finalement, les belligérants creusent des tranchées pour une première
phase de guerre de positions.
LA « COURSE À LA MER »
(22 SEPTEMBRE – 17 NOVEMBRE 1914)
Cette expression, forgée a posteriori, désigne les
combats confus qui se déroulent à l’automne
1914 dans les plaines du nord de la France, après
la défaite de l’armée allemande sur la Marne et
son repli sur l’Aisne. Il s’agit pour les belligérants
de tenter de prendre à revers l’armée adverse. Il en
résulte une série de mouvements et de combats
qui remontent progressivement vers la frontière
belge et les rivages de la mer du Nord. Pour les
Allemands, il s’agit notamment de s’emparer des
ports d’Anvers, Dunkerque, Calais, Boulogne, et
ainsi de couper la liaison des alliés avec la Grande
Bretagne. Les Alliés (Français, Britanniques, Belges) sont souvent amenés à colmater les brèches,
au prix de pertes élevées.
Les principales batailles :
- 25 septembre : début des batailles de Picardie
(Somme) et d’Artois. Six Machecoulais meurent
dans les combats de la Somme : Armand Rousteau à Albert le 28 septembre, Pierre Brenellière
et Jean Chiffoleau, à Fricourt le 29 septembre,
François Besseau à Fricourt le 30 septembre.
Auguste Guilbaud à Hébuterne le 6 octobre, et
Charles Gallais à Beaumont le 7 novembre. On
peut ajouter à cette liste, deux soldats morts des
suites de blessures de guerre : Gaston Papin, décédé à Acheux, le 11 novembre et Julien Relet
décédé le 8 décembre à l’hôpital d’Amiens.
- Mi-octobre : début de la 1re bataille des Flandres, avec deux grandes opérations : la bataille
de l’Yser et la bataille d’Ypres. La bataille
d’Ypres constitue le dernier grand combat sur le
front occidental de 1914. Le 17 novembre, Falkenhayn fait arrêter l’offensive.
Plusieurs Machecoulais meurent à l’occasion de cette bataille des Flandres. Il s’agit de Pierre Boury, tué
à Langemark (Belgique) le 11 novembre, de François
Brizard, tué à Vlamertinge (Belgique) le 14 novembre, et Léon Portoleau, décédé suite à des blessures
de guerre, à Vlamertinge le 18 décembre 1914.
À l’issue de la première bataille des Flandres,
les deux camps s’immobilisent sur un front de
750 km, s’étendant de la Suisse à la mer du Nord.
La guerre de mouvement a vécu et laisse place à
une guerre de position symbolisée par les tranchées. De nouvelles offensives, s’étalant sur près
de quatre années, provoqueront la mort de 112
autres soldats machecoulais…
Remarque : un soldat machecoulais, François Rouziou, du 8e RIT est décédé à l’hôpital de Rouen (Seine Maritime) de pneumonie le 15 septembre 1914.
Emmanuel Leduc, Machecoul Histoire
Photos : Michel Brouard Collections privées Brouard - Ancenis
Témoignage
Joseph Roiné, le premier mort machecoulais de la guerre
Le premier sur les Tables Mémoriales n’est pas le plus machecoulais de la liste, mais il n’a pas, pour autant, usurpé sa place.
J
frontalières belges proches de Virton. L’ennemi y paraît relativement faible : on
verra qu’il a profité du calme apparent de la semaine précédente pour creuser
des tranchées et se préparer des bases de contre-attaque solides.
Le 22 août, l’avant-garde la division (130è et 124e) entre au contact, au
petit matin dans un brouillard intense, sous les feux de l’artillerie et des mitrailleuses allemandes. À 11 heures, il faut se replier sur Harmoncourt.
Dans ce combat meurtrier, le 124e RI a perdu près du quart de ses effectifs :
- officiers : 3 tués, 16 blessés, 1 disparu
- sous-officiers et hommes de troupe : 9 tués, 259 blessés et 498 disparus.
Joseph Roiné est de ces derniers, dont on ne retrouvera jamais les corps.
Un jugement du tribunal de Nantes, du 6 octobre 1920, le déclare mort au
combat.
Françoise Beillevaire - Roiné aura dû attendre cinq ans et demi pour être officiellement veuve…
Joseph Péroys
regards - novembre/décembre 2014
oseph, Armand Roiné est né le 8 octobre 1888, à Pincé, en Ille et Vilaine,
de René Roiné et Reine Guillaume. Employé de commerce, habitant Laval, il rencontre Françoise (ou Francine) Beillevaire, lingère en maison bourgeoise, à Laval, mais dont les parents sonts domiciliés à la Pageotière, en
Machecoul. Le mariage a lieu en cette ville, le 17 juin 1912. Un fils naît le
8 novembre 1914, qui ne connaîtra jamais son père.
Joseph Roiné, comme la classe 1908, a rejoint le 124e régiment d’Infanterie
de Laval, sans doute dès le 3 août 1914, car, le 5, le régiment, en état de
marche prend le train vers la frontière de Belgique Luxembourg.
Premiers cantonnements au nord de Verdun.
Premiers ennemis en vue, le 9 août, à Maugiennes : une division de cavalerie
allemande et 3 régiments de chasseurs qui ont de peu traversé la frontière.
Le 124e n’est pas engagé, mais doit tenir la position atteinte.
L’ennemi est peu actif et la situation reste stable jusqu’au 20 août. Même
l’aviation a l’impression de vide en face.
Le 21, le 124e RI forme l’avant-garde la 5e division qui se porte sur les localités
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dossier
Événements autour des commémorations
Guerre vécue, guerre perçue
Loire-Atlantique — Photo : © Collection
La Loire-Inférieure
dans la Grande Guerre
Conception : Conseil général de
La Loire-Inférieure dans le premier conflit mondial, guerre vécue, guerre perçue
Cette exposition cherche volontairement à interroger l’histoire d’une guerre souvent réduite à la seule figure du
poilu et au seul univers des tranchées, afin de montrer que les zones de combats et l’arrière sont unis dans un
même effort de guerre.
Chaque panneau de l’exposition aborde un thème qui est introduit par une question simple. Elle incite le visiteur
à entrer dans une démarche pédagogique permettant de bâtir son propre récit sur la guerre.
Mercredi 5 au mardi 18 novembre
Hall du Cinéma
Proposée par CinéMachecoul
Mercredi 19 novembre au mardi 2 décembre
Bibliothèque
Proposée par la bibliothèque - Visites et ateliers proposés aux collégiens et lycéens de Machecoul
Archives départementales de Loire-Atlantique
EXPOSITION
PROJECTIONS CINEMATOGRAPHIQUES DE FILMS ORIGINAUX EN COPIES NEUVES
« Les Sentiers de la gloire »
Mercredi 5 et lundi 10 novembre - 21 h
Mercredi 12 novembre - 18 h
(PATHS OF GLORY)
Film de
Stanley KUBRICK
en VO STF
sorti en 1957.
Durée : 1 h 28
Tarif unique : 4 €
pour tous.
« Charlot soldat »
Samedi 8 novembre - 18 h 15
Dimanche 9 novembre - 11 h 15
(SHOULDERS ARMS)
Film de
Charles CHAPLIN
sorti en 1918.
Durée : 0 h 46
Tarif unique : 3 €
pour tous.
Egalement proposé
en représentation
scolaire.
« Les Croix de bois »
Mercredi 12 novembre - 21 h
Vendredi 14 novembre - 20 h 45
Dimanche 16 novembre - 11 h
En nouvelle sortie
nationale. Film de
Raymond BERNARD
sorti en 1931.
Durée : 1 h 55
Tarif unique : 4 €
pour tous.
Proposées par CinéMachecoul
JOURNEE DU MARDI 11 NOVEMBRE
regards - novembre/décembre 2014
À partir de 9 h
Rendez-vous au cimetière pour le dépôt de la Gerbe devant le monument aux morts
9 h 30 - Cérémonie à l’église
10 h 30 - Rassemblement autour de la stèle place de l’Auditoire
11 h - Vin d’Honneur à l’Auditoire
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À partir de 17 h
Soirée souvenir à CinéMachecoul
Rencontres/débat « Les soldats machecoulais dans les batailles de l’année 1914 »
CinéMachecoul
Plus de 800 Machecoulais, de 19 à 44 ans, ont été mobilisés, surtout dans l’infanterie,
l’arme qui a connu les pertes les plus sévères. Cette guerre a été longue et meurtrière.
À Machecoul, le nombre de blessés peut être évalué à près de 300, et le nombre de
morts atteint les 141, d’après les dernières études, dont 29
pour la seule période d’août à décembre 1914.
Proposée par Machecoul Histoire
« La vie et rien d’autre » CinéMachecoul
Film de Bertrand TAVERNIER sorti en 1988. Durée : 2 h 14
Entrée gratuite offerte par la Ville de Machecoul.
Ce film sera également projeté le samedi 15 novembre
à 18h. Traif unique : 4€ pour tous.
Verre de l’amitié à l’issue de la projection
SPECTACLES
« Ma chère Adèle »
il n’y a plus de mots pour décrire
ce que je vois…
Lecture concert
Théâtre de l’Espace de Retz
Mise en son de l’album de Thierry DEDIEU : « 14-18 : une minute de silence à
la mémoire de nos arrières grands-pères
courageux ». Édition du Seuil jeunesse.
Par François Ripoche.
La création musicale de François Ripoche
se fond dans les illustrations de l’excellent album de Thierry Dedieu.
« Reste l’impression d’un presque rien qui dit tout. Le talent du dessinateur, la
force de pensée de l’auteur se ressentent à peine dans ce dispositif à la simplicité travaillée » Ricochet
« L’univers musical de François Ripoche retient l’attention par son efficace simplicité (apparente) » Culture Jazz
« Suspendu » Théâtre de l’Espace de Retz
S’inspirant de la guerre 14-18, la compagnie Le Lario met en scène un homme
arrêté qui attend sa sentence, à travers un théâtre de machineries et d‘objets.
« Suspendu » raconte l’imprenable : personne ne peut ôter la liberté à ce soldat, c’est ce qui fait la force de l’être humain et lui permet, en toutes circonstances, de continuer à espérer. Même si le thème est sérieux, il est traité avec
poésie, humour et légèreté. Avec son théâtre de petites machineries, Antoine
Birot réinvente le monde pour mieux nous parler de l’humain.
Vendredi 12 décembre à 20 h
Dès 9 ans - 50 minutes - 6 € à 14 €
Proposé par le service culture - saison culturelle
Spectacle également proposé aux lycéens machecoulais.
Dimanche 16 novembre à 11 h 30
À partir de 10 ans - entrée libre
Proposé par le service culture - saison culturelle
CHANTS
Soirée chants CinéMachecoul
Mardi 18 novembre à 20 h
Entrée libre - 2 h
« Les Camaros de la poiluse », groupe vocal de Bourgneuf en Retz propose des airs
d’antan autour d’un répertoire de dix-huit
chansons.
Proposé par CinéMachecoul
CONFERENCE
regards - novembre/décembre 2014
« Le maire de Machecoul pendant la guerre de 1914-1918 :
Augustin Dutertre de la Coudre. » salle de l’Auditoire
Vendredi 21 novembre à 20 h 30 – Entrée libre
Elu maire le plus jeune de France en 1905, à l’âge de 27 ans, Dutertre de la Coudre a vécu les
cinq années de guerre dans l’infanterie puis dans l’aviation. Il a combattu sur tous les fronts :
l’Artois, la Picardie, la Lorraine… Nommé observateur dans l’aviation en juillet 1916, il a participé aux combats de la Somme, de Verdun, du chemin des Dames, de Champagne, jusqu’à la
victoire finale et au retour à Machecoul en février 1919.
Dans cette conférence illustrée par de nombreuses photos aériennes, Bernard de Grandmaison
retrace l’itinéraire d’Augustin Dutertre de La Coudre.
Proposé par Machecoul Histoire
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