Bulletin de la Meurthe et Moselle. Organe de la

Paraît le
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Abonnement
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Numéro
FRa 10
MEURTHET MOSELLE
RédacSlon, Administration: lt, Place de la madeleine - Paris (VHP)
ORGANE DE LA SOCIÉTÉ D'ASSISTANCE AUX RÉFUGIÉS ÉVACUÉS ET SINISTRÉS DE IKEURTHE ET MOSELLE
Siège Social: 35, Boulevard Hamstnann, 35
PARIS (IX*)
Bureaux et Permanence — de IO h, à midi et
lî à i7 h. — lt»* Place de la Madeleine
—
turellement supprimera le remploi. Si au
cun de ces deux cas ne se réalise, le
propriétaire aura le droit de recevoir, mais
seulement au fur et à mesure de l'exécuEn Auvergne
tion des travaux sauf un premier acompte,
le montant de la perle subie, évaluée à la
Pour montrer combien se- trouvent satisveille de la mobilisation, plus « le montant
faits les enfants envoyés en vacances par
des frais supplémentaires nécessités par la
les soins de notre Comité avec le concours
reconstruction »; mais dans, ces sommes
de l'Œuvre des Colonies de la Chaussée du
ne sera pas compris « le montant corresMaine, nous ne pouvons mieux faire que de
pondant à la dépréciation résultant de la
publier l'une des nombreuses lettres que
vétusté »; pour ce montant, il pourra seunous avons reçues d'eux.
lement demander à l'Etat une avance remNous donnons cette lettre en en respecboursable en 25 ans et garantie par un
tant scrupuleusement le style et l'orthoprivilège. Ces suppositions, qui ne sont pas
graphe :
très claires, sont expliquées dans le rapSaint-Mamet le 12 septembre 1916.
port
par un exemple que voici. Soit une
Monsieur le Président,
maison détruite de fond en comble; pour
Je vous envoie cette lettre pour vous remerla reconstruire à l'époque de la mobilisacier de nous avoir envoyer en vacances dans
ce beau pays d'Auvergne nous nous plaisons
tion il aurait fallu dépenser 20.000 francs;
bien, nous nous ennuyons pas, nous nous
mais elle n'était pas neuve et elle ne valait
voyons tous les jours, nous allons tous les
plus que 10.000 francs quand elle a été
jours promenener nous respirons le bonne air.
détruite. La reconstruction coûtera certaiLes gens chez qui nous sommes sont gentille
nement
plus cher en 1917 ou en 1918
et bien bons pour nous nous plaisons bien
qu'elle n'aurait coûté en 1914 : il faudra
mieux qu'à Paris, il y fait surtout bien meildonc 25.000 francs. Sur cette somme, le
leur.
sinistré a droit à une indemnité de 10.000
Recevez M. le Président tout nos meilleurs
souvenirs.
,
francs et à une « prime de cherté » de
Vos petites réfugiées de Thil
5.000 fr.; il manque donc 10.000 fr. que
Germaine, Odette et Jeanne ABENSDOEFF.
l'Etat lui prêtera s'il le veut. Mais du
Rappelons que le retour aura lieu sadevra faire. » Par suite, si le propriétaire moment où l'on contraint le sinistré au
medi prochain 30 septembre à 6 h. 1/2 du
victime du dommage ne veut pas^ recon- remploi, de quel droit l'oblige-t-on à s'enmatin, gare d'Austerlitz.
<( La République proclame l'égalité de struire, il ne recevra pas un centime, à detter pour avoir sa maison reconstruite?
En Suisse
tous les Français et la solidarité de la na- moins cependant que la reconstruction Cela ne nous semble ni juste ni logique.
Nous aurons à revenir plus d'une fois
La dale exacte du retour de la colonie tion devant les charges de la guerre. » n'ait été interdite d'office comme irréaliqui est en Suisse n'est pas encore fixée. Il C'est par cette déclaration solennelle que sable, ou comme « contraire à l'intérêt éco- sur l'œuvre de la commission. Mais on
aura lieu dans le courant de la première commence le projet de loi sur la répara- nomique », — expression qui ne laisse pas aperçoit, dès le premier coup d'oeil, poursemaine d'octobre. Les parents seront avi- tion des dommages résultant des hostili- d'être bien vague — ou bien encore à quoi la publication du rapport a provoqué '
tés. Mais, en lisant la suite des articles, en« moins que le propriétaire n'ait été dis- un' vif mécontentement parmi les habitants
sés en temps utile.
parcourant le rapport très intéressant et pensé en tout ou partie en raison de la des départements envahis. Si, comme on
très complet rédigé par M. Desplas et dis- nature ou de l'emplacement des biens, ou l'a fait après la guerre de 1870, on consitribué hier à la Chambre, on s'aperçoit « parce que le remploi est onéreux pour dérait l'Etat comme libre de toute dette
que, comme il arrive assez souvent aux l'attributaire ». On voit quelle large marge légale envers les victimes de la guerre, des
Est-ce la reprise des rapatriements en; textes législatifs, les grands principes ins- est laissée par des dispositions pareilles au stipulations telles que celles que nous vemasse?
crits dans la préface ne répondent guère bon plaisir de l'autorité, quelle qu'elle nons d'indiquer rapidement se conce
au contenu de l'ouvrage. La responsabilité soit,chargée de statuer sur l'octroi de cette vraient assez bien. On peut toujours su
bordonner à des conditions une largesse
solidaire de la nation — expression qui, faveur.
Au moins, lorsque cette autorité se sera que l'on accorde volontairement. Mais dès
d'ailleurs, n'a guère de sens lorsqu'il n'y a
qu'un seul débiteur — ne se traduit dans montrée bienveillante, le propriétaire tou- la fin de 1914, l'Etat s'est obligé expresle projet que par une réparation très in- chera-t-il tout de suite et en espèces le sément à réparer le dommage, et tout le
complète du dommage infligé aux victimes montant de la perte subie par lui? Non dommage, et l'article premier du projet
des dégâts. Quant à l'égalité, elle n'est pas pas. D'abord il ne recevra que des titres actuel confirme cet engagement. Nous
respectée d'avantage puisque les propiié nominatifs sur l'Etat, lesquels, pendant sommes loin de formuler à cet égard un
taires "d'immeubles et de meubles sont dix ans, ne pourront être vendus par lui blâme ou un regret. Mais ne semble-t-il
traités de façon absolument différente et que sous condition de remploi en titres de pas à tout esprit impartial que, la dette
puisque, parmi les propriétaires d'immeu- même nature, sauf autorisation motivée une fois ainsi reconnue, il faudrait s'en
bles, ceux qui préfèrent ne pas procéder du tribunal civil. On ne voit pas bien à acquitter sans trop de marchandages?
De son côté La Marne publiait dimanche
(Les Débats.)
au remploi sont privés de toute indemnité quoi servira la vente des titres si le prix
les lignes suivantes :
lorsqu'ils n'ont pas obtenu une dispense ne peut-être affecté qu'à l'achat de titres
Le remploi
« On annonce que 900 « sanitaires » qui dépend d'une appréciation tout à fait pareils. Mais, quoi qu'il en soit, voici eninternés en Suisse, tant militaires que ci- arbitraire.
Commentant le rapport de M. Desplas
core le sinistré obligé de s'adresser, même
vils, arriveront à Annemasse vers le 22
C'est sur ce dernier point que s'élève- dispensé de reconstruire, à l'autorité judi- et parlant de la question du remploi, notre
ou 23 septembre.
ront sans doute les discussions les plus ciaire s'il veut réaliser le morceau de pa- distingué confrère René Mercier, écrit
« Enfin, prochainement, à une date non vives, d'autant plus animées qu'on avait pier représentant son indemnité. Et pour- dans T'Est Républicain, les lignes qui suiencore précisée, plusieurs milliers de nos pu croire un moment, en lisant le texte quoi? Parce, que, s'il recevait cette indem- vent :
compatriotes des départements envahis se- publié dans les journaux, il y a quelques nité en argent, ou si on le laissait vendre
Si la théorie est séduisante dans sa forme,
ront rapatriés par Annemasse. »
mois, que la commission avait renoncé à les titres qui la constituent, « il serait à juste peut-être dans ses principes, elle nous
la règle du remploi obligatoire. L'article 4 redouter que, dans bien des cas, elle ne apparaît inefficace dans la pratique et en cerde son projet pouvait en effet être com- soit gaspillée à la légère, ne devienne la taines circonstances, dangereuse.
Les conditions et les méthodes de l'induspris en ce sens que le propriétaire aurait proie des aigrefins, ne soit consacrée à
le droit de faire de l'indemnité tout usage l'achat de valeurs douteuses ou même em- trie, du commerce et de l'agriculture seront
qu'il jugerait convenable, sauf à ne rece- ployée à l'achat de valeurs étrangères et, bouleversées après la guerre dans les pays
actuellement envahis plus encore que dans le
voir qu'un dédommagement moindre s'il dans ces différentes hypothèses, ne cesse
Inutile d'ajouter que dans l'éventualité préférait ne pas rebâtir sa maison ou son de contribuer à la prospérité économique reste de la France. Imposer aux industriels,
aux commerçants, aux agriculteurs, de rede ces raptriements, notre bureau d'Anne- usine détruite. C'était la solution la plus du pays ». Il y aura donc, dans notre prendre leur travail au point exact où ils
masse a pris les précautions nécessaires et équitable. Mais malheureusement, en li- législation, une nouvelle catégorie d'inca- l'auront laissé, ce n'est assurément pas la
qu'il est prêt à fonctionner comme en dé- sant le rapport, on s'aperçoit que cette in- pables, protégés judiciairement comme meilleure façon de rendre le pays plus riche.
cembre-janvier derniers et au printemps terprétation n'était pas exacte. M. Desplas autant d'interdits ou de prodigues. N'estPrenons un exemple en Lorraine. Un tisde 1915.
explique avec une clarté parfaite qu'il ne ce pas pousser bien loin les précautions? sage est établi à Val-et-Châtillon, pays occupé
Arrivée d'un convoi
Supposons maintenant que le proprié- par les Allemands. L'ennemi a envoyé chez lui
s'agit pas à proprement parler d'accorder
taire ne demande pas de dispense et toutes les marchandises, toutes les machines.
une
indemnité,
mais
plutôt
de
donner
une
Avant de se retirer il met le feu aux bâtiOn nous informe d'Annemasse de l'arrivée
sorte de mandat. « Le sinistré, dit-il, re- veuille reconstruire, ce qui est assurément ments.
en date du 19 courant de 31 personnes de
çoit une somme à charge de l'employer très désirable. Quelle sera sa situation?
La Société sera-t-elle obligée au remploi,
Jœuf, Saulnes, Longwy, Thil, Onville, Vil- dans un but déterminé, et la réparation D'abord, l'Etat aura la faculté d'exécuter c'est-à-dire
à reconstruire aux mêmes endroits
lers-la-Montagne, Audun-le-Roman et Long- que nous lui avons promise, à laquelle il les travaux à sa place, ce qui donnera lieu son usine, y installer de nouvelles machines,
laville. Toutes sont restées à Annemasse.
a droit, va résulter, non pas de la remise peut-être à bien des difficultés et des re- et y faire parvenir d'autres marchandises ?
Nous donnerons les noms dimanche.
de la somme, mais de l'usage qu'il en tards, ou d'acheter le terrain, ce qui na- Cela découle de la théorie de M. Desplas.
Nos petits réfugiés en vacances
LES DOMMAGES DE GUERRE
Les rapatriements
»
BULLETIN
DE
MEPRTHE
ET
MOSELLE
MONT-SUR-MEURTHE
C'était la vigile de la fête lorraine de
Pourtant la main-d'œuvre alsacienne ou
Mort accidentelle
Notre-Dame-de-Sion
Tout
à
coup,
un
sifflelorraine, qui arrivait en assez grande quantité
ment étrange à travers la pluie torrende l'autre c6té de la frontière, restera chez
On
a
trouvé,
sur la voie ferrée, près de
NAXCY
tielle, puis deux, puis trois, puis dix. Plus Mont-sur-Meurthe,' le cadavre d'un soldat
elle. Le recul même de la frontière aura
La canne du colonel Driant
transformé les conditions économiques du
de doute... c'est le bombardement, c'est nommé Eugène-Roger Roverat, 20 ans, qui
tissage, aussi bien que les futurs traités de
Un officier français, jadis fait prisonnier l'artillerie allemande qui, de Réméréville
a été écrasé par un train.
commerce.
et qui est revenu d'Allemagne en Suisse et de l'étang de Brin accable notre ville
Il n'est pas impossible que l'obligation de comme malade, a rapporté, dit l'IllustraBADONVILLER
sous une pluie d'obus.
remploi devienne en ce cas une cause de ruine
tion, une émouvante relique qu'il avait reLe bombardement dure, deux heures à
Le zeppelin abattu en 1914
au lieu d'être une cause de richesse.
Ce n'est certes pas cela que s'est proposé çue d'un autre prisonnier : la canne que peine... et cesse tout d'un coup.
Par les rues boueuses et sillonnées
le rapporteur du généreux projet de loi, ni tenait le colonel Driant lorsqu'il tomba
A la suite du cambriolage d'une villa, à
qu'a longuement médité la Commission des mortellement atteint aux premiers jours de d'éclairs, on s'en va, comme à tâtons, Sèvres, on vient d'arrêter une femme Boindemnités de guerre.
l'attaque de Verdun. Cette canne avait été pour constater les dégâts, pour transporter din, ses deux fils et un complice, André
Autre exemple : une famille possédait à pieusement ramassée par le sergent Foûr- les victimes. Le jour, sombre et triste, qui
Valaser, qui avaient volé de nombreuses
Gerbéviller ou à Nomeny une ferme et quel- nier, du 59e bataillon de chasseurs, qui,
se lève vers six heures, nous montre les pièces en aluminium du zeppelin abattu en
ques hectares de terrain. La ferme est brûlée.
blessé lui-même, vit tomber et expirer près ruines, les maisons éventrées, les façades 1914 à Badonviller et dont la carcasse avait
Le sol est resté en friche. Le fils est mort
glorieusement au front. Le père a été assas- de lui son colonel, et qui, fait prisonnier, trouées, et beau portail de Saint-Sébastien été amenée à l'établissement aéronautique
siné par les Allemands. La mère et la fille ont fut transporté dans un hôpital de Trêves. percé par un obus.
de Chalais-Meudon.
été évacuées à l'intérieur. Va-t-on forcer ces Remis par l'officier à la Mission catholique
C'était le premier bombardement de
deux pauvres femmes à reconstituer leur ex- suisse de Fribourg en faveur des prisonniers Nancy... ce ne devait pas être le dernier...
BACCARAT
ploitation dans ces lieux de douleur alors que de guerre, le précieux objet a été rendu par les Nancéiens de 1916 en savent quelque
Avis municipal
les hommes ont disparu ? De quel cœur et celle-ci à la veuve de l'héroïque colonel.
avec quelle force pourront-elles se remettre à C'est une sorte d'alpensfock, muni d'une chose.
En
vue
de
la reconstitution des actes
MAZE VILLE
l'ouvrage ?
de
l'Etat-civil
de
1914, détruits dans l'inbague
en
cuivre
provenant
d'une
ceinture
Victimes
de
la
Guerre
Non, on ne peut décemment obliger au
cendie de l'Hôtel de Ville, les familles qui
d'obus.
remploi en toutes circonstances.
Dernièrement ont eu lieu les obsèques
ont eu des naissances, mariages et décès
Pour nos prisonniers
Le meilleur est encore, à notre avis, de
de Mlle Eloi et de M. Galland tués par une
laisser à chacun la libre disposition de son
pendant la période du 1er juillet au 24 août
La Fédération des Commerçants de Nancy bombe d'avion allemand.
1
indemnité, et de ne pas fixer arbitrairement a décidé d'organiser une nouvelle Journée
M. Mirman, préfet, a prononcé sur la 1914, sont priées de le déclarer immédiatela façon dont cette indemnité sera utilisée.
ment à la mairie.
en
faveur
de
nos
chers
prisonniers
de
tombe,
un émouvant discours.
Nos parlementaires savent bien que le culLa Commission municipale insiste sur
guerre
de
Meurthe-et-Moselle.
CUSTINES
tivateur est attaché nu sol par des racines
l'intérêt des familles à faire ces déclaraCette journée aura lieu, comme l'an
que n'extirpe point la catastrophe la plus
Tué par un autobus
tions. Leur défaut les obligerait dans l'ave
effroyable. D'autre part l'industriel et le passé, à la Saint-Nicolas, les dimanches 3
M. Jules Petitjean, âgé d'une cinquan- jnir à poursuivre elles-mêmes la procédure
commerçant conçoivent mieux que toutes les et 10 décembre prochain.
taine d'années, marié et père de neuf en- et à leurs frais.
Commissions du monde la manière la plus
Mariage
fants, a été renversé et tué sur le coup
fructueuse de remonter commerce et inDernièrement, le Père Delor, aumônier par un autobus dans les rues de Custines.
Simple histoire
dustrie.
Si la Société de tissage de Vail-et-Cliâtillon aux armées, a béni en l'église Sainte-CloP-OXT-A-MOUSSON
C'est une humble petite bonne de resestime que son intérêt est de se reformer à tilde, à Paris, le mariage de Mlle Made
Une belle famille
| taurant à Baccarat, nous apprend Excelsior,
Val-et-Châtillon, si la famille de Gerbéviller leine Tardu, fille de M. Maurice Tardu,
Un journal de Rosario de Santa-Fé (Ré- june brave fille, d'ailleurs, dont la conduite
où de Nomeny considère qu'il vaut encore conseiller à la Cour de Nancy, avec M. Jean
mieux se réinstaller à Nomeny ou à Gerbé- de Méric de Bellefon, capitaine au 8e dra- publique Argentine), La Capitale, publie .est irréprochable.
viller, elles le feront sans qu'on les y oblige.
Au début de la guerre, elle était « proun article élogieux concernant la famille I
gons, décoré de la Croix de guerre.
Si elles jugent préférable d'aller un peu plus
Maguin, de Pont-à-Mousson, qui -résida un mise » à un sergent de chasseurs à pied de
Noyée
dans
le
Canal
loin, en avant ou en arrière, on doit leur
certain temps à Rosario où sont nés Mlle . la garnison. Le sergent de chasseur est
laisser la possibilité de choisir.
On a retiré du canal de la Marne au
Jeanne Maguin et ses frères Eugène et Ju- , monté en grade. Il est aujourd'hui, après
C'est encore la liberté dans l'initiative qui Rhin, près du pont du faubourg Sainte-Ca[bien des batailles, lieutenant et chevalier
a produit, en France, les fruits les plus sa- therine, le corps de Jeanne Lefèvre, 37 ans, lien.
Mlle Maguin est signalée comme se dé- de la Légion d'honneur, cela sans compter
voureux. Ne mettons pas — même avec la débitante, 19, rue d'Alliance.
vouant sans compter dans son rôle d'infir- la Croix de guerre.
meilleure volonté — d'entraves au travail naL'enquête faite à ce sujet semble établir
Et, récemment, il a pris une permission
tional.
mière bénévole qu'elle exerce à l'hôpital I
Qu'un Français s'établisse ici ou là, avec que l'on se trouve en présence d'un acci- Cailton, à Vichy. Elle a été félicitée plu- ' spéciale, pour venir, sans fausse honte,
le produit de son indemnité, il travaillera dent.
sieurs fois par les médecins-chefs dans épouser la petite bonne. Elle était frère,
pour la richesse de son pays. Et même s'il
Mort subite
leurs rapports officiels et vient de recevoir fière... Et lui aussi... car avec elle il sera
transportait son petit capital aux colonies
il. Gouffier, âgé de 43 ans, médecin-ma- la médaille des épidémies.
heureux.
pour l'y faire fructifier par son tarvail, il 1
jor à l'hôpital de Lunéville, en montant
Puis, comme son mari a les parents à
Eugène Maguin, du 3e cuirassiers, a mé- j
n'en rendrait pas à sa patrie un moindre service que si, par force, il le remployait à re- ' dans un train en gare de Nancy pour re- rité la citation suivante : « sujet argentin, sa charge et que sa solde y passe, elle
| gagner Lunéville, est mort subitement d'une engagé volontaire pour la durée de la a crânement, après la permission, repris,
lever les ruines de Gerbéviller.
Dédommagez les Français ruinés par la embolie au cœur.
guerre. Soldat modèle, a accompli avec cou- bien que femme d'un lieutenant, le tablier.
guerre, et comptez sur eux pour faire de leur
L'e corps du défunt a été transporté à rage et intelligence de fréquentes et dan- j
Et l'on n'a pas trouvé cela si ridicule.
indemnité le remploi le plus judicieux.
l'hôpital "militaire.
La
famille habite gereuses patrouilles de nuit entre les lignes
i\euilly-sut-Seine.
françaises et allemandes, a été grièvement
BRIEY
Les inventions de guerre du peintre blessé le 21 avril 1916. »
Dorme a abattu son 10e
Friant
Il est heureusement, actuellement hors
Le critique d'art qui, dans le Temps, de danger.
|
Notre courageux compatriote, l'adjudant
signe
T.
S.,
relate
ce
qui
suit
dans
sa
Julien,
jeune
soldat
qui
compte
à
peine
aviateur
Dorme, a abattu son 10e avion
Nous prions les réfugiés qui nous ont
(
chronique
du
17
septembre
:
18
ans,
a
été
plusieurs
fois
cité
à
l'ordre
ennemi
le
15 courant entre Brie et Enneadressé une demande de vêtements pour la
main
(front
de la Somme).
Je
n'ignorais
pas
que
le
peintre
Friant
pour
son
courage.
saison d'hiver, de nous accorder un peu de
Nous croyons pouvoir terminer cette
La Capitale ajoute que M. Maguin père,
crédit pour le temps; les demandes sont tel- 5'était juré de ne remettre les pieds à Paris
qu'après la guerre. Aussi n'ai-je pas été peu né à Metz en 1857, Mussipontain depuis courte information en ajoutant les mots
lement nombreuses que nos services sont acsurpris de le rencontrer dans la rue.
1870, verse à M. le Maire de Pont-à-Mous- courants « à suivre ».
tuellement débordés.
— Comment, lui ai-je dit, vous ici P
son depuis le début des hostilités, 300 et
C'est, du reste, en prévision de cette af— Oh! m'a-t-il répondu, motif grave.
quelquefois 400 fr. par mois pour les néLA GUERRE DANS LES AIRS
fluence que notre Comité a décidé la réou— Quoi encore ?
er
— Je suis venu me mettre en contact avec cessiteux et les soupes populaires. Réfugié
verture du vestiaire au 1 septembre, de
La gare de Conflans-Jarny a été à nou' à Vichy, il fait au profit des oeuvres de
façon à ce que chacun soit servi pour les le Comité des inventions.
veau bombardée par nos escadrilles dans
—
Qu'avez-vous
donc
inventé
d'utile
à
la
■
cette
ville
pareil
versement
mensuel
et
sa
premiers jours où le froid se fera sentir.
guerre P Des lance-flammes P Des gaz asphy- fille Jeanne prélève sur son budget partL jla nuit du 14 au 15 septembre. 174 obus
' de 120 ont été lancés sur les bâtiments et
xiants P Un nouveau modèle d'avion P
'culier, la coquette somme de 500 fr. par
beaucoup de ces engins ont atteint leur but.
— Presque. Il faut vous dire d'ailleurs qu'à
mois pour ses malades.
Au cours de la nuit du 15 au 16, ce sont
Nancy nous sommes mêlés plus intimement à
I
Des commentaires affaibliraient la valeur
Le groupe parlementaire des représen- la guerre que vous autres, gens de Paris. Les [des actes signalés par le journal argentin les Hauts-fourneaux dé Rombach qui ont
tranchées sont à deux pas de nous et nous y
tants des départements envahis "s'est réuni connaissons des tas de gens. Les occasions de ;à l'actif de la famille Maguin. Nous nous reçu 30 obus du calibre de 120. Dans la
sous la présidence de M. Hayez, sénateur nous y rendre sont fréquentes. Nous sommes contentons de les porter tels, à la connais- même nuit, deux de nos appareils ont lancé
14 obus sur les voies ferrées au sud de
du Nord.
au courant de tout ce qu'on y dit, de tout ce sance de nos lecteurs.
Metz et sur la gare lorraine de Bernsdorf.
M. Marin a été chargé de faire-une nou- qu'on .y pense. Nous savons les regrets qu'on
Les'vols dans les ruines
La gare de Longuyon a également été bomvelle démarche auprès du ministre de l'in- y exprime, les besoins qui s'y font sentir, et
pour
peu
qu'on
ait
l'esprit
inventif,
on
s'éverMarie
Malgras, veuve Jacques, 45 ans, bardée.
térieur, pour régler la question des allocations aux réfugiés des villes bombardées. tue, soit seul, soit entre amis, à réaliser le débitante; Marie Turpin, veuve Bruneau;
Le groupe a appris avec satisfaction que vœu du soldat. C'est ainsi que je me suis vu Alice Crevisier, sans profession, à* Pont-àamené à créer tour à tour une meurtrière inla conférence des présidents à la Chambre visible dont l'emploi, expérimenté dans nos Mousson ont, à de nombreuses reprises,
des députés avait fixé au 3 octobre la dis- lignes, a donné des résultats excellents, offi- pénétré dans les locaux abandonés ' de
cussion du projet de loi sur les dommages ciellement constatés, et que j'aimerais à voir l'école supérieure où elles ont dérobé des
NAISSANCES
de guerre et il souhaite que très prochai- se répandre; un réservoir increvable pour quantités de linge et d'autres objets. —
Maurice-Louis et Charles-Auguste, fils juavions; un viseur de nuit; un perfectionne- Le tribunal correctionnel de Nancy a connement en intervienne le vote définitif.
mobilisé
ment de la lunette française de tir et un damné la veuve Jacques et la veuve Bru- meauxe de Durand (Charles-Auguste),
e
cache-flammes pour mitrailleuses. Je serais neau chacune huit mois de prison avec au 20 territorial, 7 Cie, et de Simonet (Marbien étonné si du lot de ces inventions, qui sursis et 500 fr. d'amende. Alice Crevisier guerite-Henriette), de Longwy-Bas, à Rouen,
121, rue Beauvoisin, le 6 septembre 1916. (La
ne sont, à tout prendre, que des améliorasix mois de prison avec sursis et 50 francs famille Durand se trouve portée à sept enSéances de projections lumineuses tions d'instruments mis à la disposition de d'amende.
fants. 4 garçons et 3 filles).
nos troupes ou de créations déjà existantes,
Armand-Aimé, fils de Ermand (Aimé) et de
Bombardement
Comme nous l'avons annoncé, la Société on n'en retenait au moins deux ou trois. SauAnoux (Maria-Julia), de la Mourière-Piennes,
La Picardie a donné, dimanche après-midi, ver des vies humaines, c'est beaucoup, et je
Le vendredi 15 septembre, à 1 heure du aux Houillères de Ronchamps (Hte-Saôneh le
m'estimerais heureux si je pouvais y contriavec le concours de la Fédération des Assomatin, les Allemands ont tiré plus de 100 12 juin 1916.
buer pour ma part. En attendant, je vais
ciations départementales de sinistrés, une prendre mes brevets d'invention.
obus sur Pont-à-Mousson. Les dégâts maDEGES
très intéressante séance de projections luPierson (Louise), née Bastien, 28 ans, de
tériels
sont assez importants, mais il n'y a
J'ai vigoureusement serré la main du
Nomeny, à Nancy.
mineuses.
peintre-inventeur. C'est un joli pendant à cet heureusement eu aucune victime.
Jonval (Marie-Emélie, née Schmit, 42 ans),
Devant l'auditoire frémissant, qui com- autre peintre, Devambez, blessé de cent cinNécrologie
d'IIussigny, à Nancy.
prenait plus de neuf cents personnes, si- quante et un éclat d'obus sur le canon même
Nous apprenons la mort survenue à LuZimmermann (Christophe), 78 ans, de Pontnistrées et non sinistrées, sont tour à tour qu'il était en train de camoufler.
néville, de M. le Chanoine honoraire Sa- à-Mousson, rue du Four, à Paris, 65, rue
II y a deux ans
apparues les ruines du pays du Santerre,
liceti qui fut longtemps curé de la paroisse Corvisart (13e).
du front de Picardie : Deuvraignes, TilloDe Pages de Guerre ;
St-Laurent,
à Pont-à-Mousson qu'il quitta i Feindry (Simonne), 9 mois, fille de Léon et
Iojy, Lihons-en-Santerre, Dompierre, Frise,
— 9 SEPTEMBRE 1914. — C'était le soir,
de Kubler (Anna), de Val-et-Châtillon, à Paris
en
1910.
Il
était âgé de 63 ans.
Feuillères, Curlu, Hem-Monacu, Albert, etc. par une épouvantable tempête; tous les éléG2, rue Hautpoul (19e).
LUNÉVILLE
D'enthousiasme et par acclamations, l'as- ments étaient déchaînés : pluie, grêle, vent,
Chalon (Pierre), 90 ans, de Pont-à-Mousson
sistance a voté, avant de se séparer, un tonnerre... tous les souffles, tous les mauVestiaire des réfugiés
(ancien entrepreneur de camionnage), à Belordre du jour réclamant pour nos infor- vais esprits, tous les génies du mal.
Le sous-comité de l'Œuvre des vestiaires leville (M.-et-M.).
tunés compatriotes une prompte et comOn ne dormait guère dans Nancy ce ; des réfugiés de l'arrondissement de Luné- ) Sonnet (Fernande), 6 ans, de Mailly. à
plète réparation de tous les dommages soir-là, d'autant que le canon n'avait cessé , ville avise les intéressés que ses distribu- Nancy.
j Parmentier (Joseph), 81 ans, de Thézey-St
qu'ils ont subis.
de gronder ferme toute la journée.
tions seront reprises à la fin d'octobre.
'Martin, à Nancy.
CHEZ NOUS
Avis
Demandes de vêtements
Pour les déparlements envahis
Etat civil des Réîugiég
Les ruines de la Guerre
«———
—
—
11IN
DE
METJRTHE
ET
MOSËLi
^
3
AU-DELA DU FRONT
Des Nouvelles
L'annonce de cette vente forcée qui est j
NOS PRISONNIERS
la première exercée par le Gouvernement
en Russie occupée
Nous apprenons que notre compatriote,
allemand contre les biens séquestrés, est ■
ail
le lieutenant Vautrin, commandant la 13"
~
sui
suivie de cet étrange et incompréhensible ;I Nous extrayons ce çrui suit d'une lettre ~
Cie
du 346e d'infanterie, a été blessé en
LEXY
coi
commentaire
:
>a(
adressée à sa famille, par un de nos compa- date
,1(
du 4 septembre pendant une contre« Cette adjudication forcée n'est selon triotes
longoviciens, emmené dans un camp attaque qu'il était chargé d'exécuter et au
tl
L'assassinat de l'Abbé Jacob
toutes prévisions que le commencement de ^
toi
de représailles, en territoire russe occupé. a
moment où les tranchées perdues étaient
Le vendredi matin, 28 août 1914, jour dei no
nombreuses ventes, après la guerre, depro- j|
Nos lecteurs pouront se faire une idée mc
reprises. Une balle lui a facturé l'omoplate
l'arrivée au camp d'Ohrdrui, de la garni- pr:
priétés françaises séquestrées en raison de |de
■ ^ l'inhumanité du traitement qui est ap- I.e'
droite.
1
pour leurs propriétaires de ipliqué
:p
son capturée dans la place de Longwy, un. l'impossibilité
l'ii
à ces malheureux, quand nous auLe blessé est originaire de Thiaucourt,
franchir alors la frontière ».
convoi de prisonniers civils arrivait égale- fra
ronstlit
que
cette
lettre
a
été
visée
par
la
r<
fils de M. Zéphirin Vautrin. Son frère AlComme on se trouve en présence d'un censure
ment en gare de cette ville Thuringienne(l).
allemande et que par conséquent ~~
C(
fred,
entrepreneur de sciages et de battages
H
on est curieux dfe savoir quels seront g)
Dans ce convoi se trouvait un prêtre, M. essai,
ess
ses termes en sont exacts sinon atténués.
a été mobilisé au 156e d'infanterie, mais a
l'Abbé Jacob, curé de Lexy, décoré de la, les amateurs et quels prix ils offriront de
Ma santé est bonne ainsi que le courage car ^
y nous en faut beaucoup en ce moment. Nous été porté disparu après Morhange, le 20
médaille 1870-71, âgé d'environ 70 ans, ces
ces objets d'une valeur inestimable.
il
août 1914.
Thionville
sommes
si
partis du camp de X... emmenés en ao
ancien vicaire à Briey et frère de feu M.
En traitement à l'hôpital auxiliaire 128,
représailles,
le
22
mars.
Nous
ne
savions
pas
ri
l'Abbé Jacob ancien vicaire à Briey, aumôOn annonce la mort subite du président
à
Enghien-les-Bains
(Seine-et-O.), l'état du
où
nous
allions,
mais
après
3
jours
et
4
nuits
à
nier des sœurs de Sainte-Chrétienne, à Lon-■ d
dee la communauté israélite de Thionville, j 0
lieutenant Vautrin est satisfaisant. D'ici un
! en chemin de fer nous sommes arrivés ici rom- lie
guyon-Torgny.
M.
M Henri Lévy. L'autopsie a démontré que ! pus par la fatigue et mourant de faim et de mois,
i
il espère reprendre sa place à la
l
m
Plusieurs de ces prisonniers dont l'Abbé» cette
i
mort a été causée par l'absorption de , froid.
_ •'
êt de sa compagnie.
ce
h
tête
t
Jacob, furent conduits en voiture à l'entrée■ v
û
*
viande
altérée. Mme Lévy et sa sœur sont j Nous sommes logés dans, une maison qui a
* *
du camp d'exercices d'Ohrdruf où ils fu-• à leur tour, tombées grièvement malades I; été
# un peu épargnée, où nous couchons sur la
Notre compatriote, René-II. Raison, de
et sommes sans feu, sans lumière. La; Mars-la-Toûr, qui était affecté au...6 cuirent déposés pour être emmenés pédestre des
de suites du même empoisonnement. Cette planche
p
nourriture très défectueuse; le matin après le ' '
ment vers l'intérieur du camp.
<|e
dernière
a succombé.
n
a été très grièvement blessé dans
ra
réveil à 5 heures, café sans sucre, à midi, orge| rassiers,
Le vénérable prêtre ne pouvait marcher
M. Lévy était un immigré.
bouilli, le soir, café sans sucre et pour la jour-! la
la Somme en date du 25 août dernier par
assez vite pour suivre ses compagnons et,
éclats d'obus à la main droite.
née environ 120 grammes de pain noir, voilà; éc
NOUVELLES PERSONNELLES
pour ce motif, ses gardiens le frappaient
Ses parents résident actuellement à Troule menu invariable. Nous travaillons à casser
brutalement pendant que le gros du convoi
des
cailloux sur les routes du matin au soir, v
i
ville-sur-Mer,
32, rue d'Aguesseau.
COINCOURT
d
partait, laissant en arrière l'Abbé Jacob
tous les temps, tout est bon pour nous
,
Mme Dalmard (Anne-Maria), sa mère et ses ! par
P
avec ses bourreaux.
sœur sont en bonne santé; elles demandent 'Français !
Que se passa-t-il exactement-? On ne le] ^
des nouvelles de leur père et frère.
ji ^ Si vos saviez comme il fait froid (la lettre est
! datée du 12 avril). Ah ! c'est très dur la vie de
sait. Toujours est-il que quelques instants
1 représailles.
!
HOMECOURT
r
après, des soldats belges prisonniers — ils5
M. Pastant (Jean), 66 ans, forgeron, Mme
Nous serions reconnaissants à nos lecNous n'avons pas eu de lettres depuis notre:
pourront plus lard en témoigner — trou- p
Pastant (Pauline-Marie), 55 ans, leur fille départ.
$
J'avais reçu votre colis le matin même'■ teurs
et à nos valeureux soldats da nout
te
vèrent affaissé contre le mur d'une caserne1 Al
Amélie, 14 ans, sont en bonne santé à Homé- , eet il m'a bien servi en arrivant en Russie.
communiquer les noms de nos compatriotes
M
près de la poste du camp, l'Abbé Jacob> ico
court (mai 1916).
C'est la première fois que je puis écrire de-; ^
de Meurthe-et-Moselle qui ont mérité la
assassiné. Il avait reçu des coups de baïon■ puis
notre arrivée. Je n'ose pas informer mes' croix de la Légion d'honneur, la médaille
MORFONTAINE
P
de ma situation. Ils sont, eux aussi,
nette dans les reins et portait au visage des3
La famille Nicolas est en bonne santé à parents
F
ou une citation h l'ordre du jour.
m
assez malheureux au pays. Que pense-t-on enî militaire
contusions paraissant avoir été produites3 Morfontaine
JJ
(3 mai 1916).
i ^
(
Nous adresser la copie textuelle de ces
!
France
des
représailles
en
Russie
?
par des coups de crosse.
citations
ou des motifs de distinction et
JOEUF
I
ci
Ramassé par ces Belges, l'Abbé Jacob
Les camps de représailles
nous faire connaître le domicile en Meurl
Mme Jeanclaude (Emile) et sa fille sont en j
fl<
fut porté tout sanglant, sur des planches, àh bc
bonne santé à Jœuf (1er juin 1916). Il en est
the-et-Moselle
de l'intéressé.
supprimés
tt
100 mètres environ de l'hôpital allemand1 ; de
^ même pour M. Jacques (Jean-Nicolas),
I
Nous ne pourrions tenir compte de»
I
La
presse
a
publié
une
note
annonçant
la
et y fut enterré sans cercueil, en mêmee 57
g? ans (19 juin 1916).
ct
communications
non signées ou qui ne comsuppression
des camps de représailles.
S
temps que des civils belges qui avaient étéé
pas l'adresse de leur auteur.
LONGWY
j La nouvelle est officielle; M. Albert Le-. porteraient
I
f*
fusillés dans le courant de la journée.
Mme Bourton (Jean), née Thimmerch (Cé-,brun qui à différentes reprises avait appelé
Plus tard, le terrain où étaient inhuméss,lestine),
je
et ses trois enfants, Marie-Louise f
l'attention de M. le Ministre des Affaires
ces malheureux fut entouré d'une clôture'il
e j 11 ans, Marguerite 8 ans et René 5 ans, sont
Oru, adjudant pilote, escadrille C. 64 : pi!
t ' tous
en bonne santé à Longvvy-Bas (juin *étrangères sur le traitement rigoureux au- lote d'une valeur exceptionnelle; a livré le
en bois, mais la tombe de l'Abbé Jacob fut
to
, quel étaient soumis nos compatriotes, a. ^
jt
volontairement oubliée et couverte d'or-•- 1916).
li
31 juillet un combat sévère à un aviatik et
y, abattu. Blessé grièvement d'une balle en
CHAREY
Ireçu de M. Briarîd une lettre datée du 11II■ l'a
dures. La Kommandatur du camp d'Ohr:
p]
poitrine au cours de l'engagement, perMme Chalin (Victorine) et sa fille Aline, dei sseptembre dont nous extrayons ce passage : ji pleine
druf voulait sans doute effacer par l'oubli[i
dant son sang en abondance, ayant un moteur
|[
« L'Ambassadeur d'Espagne à Berlin1 d;
G1
sont en bonne santé (mai 1916).
le souvenir de ce lâche assassinat; elle fitI Charey,
- j ce
complètement détérioré par les balles et encore
' vient de recevoir l'avis officiel que les pri-,
même déclarer officiellement que l'Abbéé::
VILLERUPT
e j 4(
40 kilomètres à parcourir dans les lignes en;
sonniers
français
internés
en
Russie
occupée
M. Faulmeyer (Jean), âgé de 60 ans, est s
Jacob était décédé à Coblentz.
|>ni
nemies a, grâce à son énergie et son courage,
seront
ramenés
prochainement
'dans
leurs
s
à Villerupt, le 6 juin 1916.
s
Un rapport détaillé des faits révoltantsS'décédé
d<
^ i pu ramener saufs son passager et son appareil.
camps en Allemagne, vraisemblablement jp'
décrits ci-dessus a été adressé à l'Evêché
L'adjudant Oru, sympathiquement connu à
é
DROITAUMONT
.
dans
le
délai
d'un
mois.
»
Lunéville
où il est entrepreneur de broderies,
de Paterbond, mais y est-il parvenu?
L
La famille Duren (Charles), rentier à Droi- <
- est soigné dans un hôpital de Châlons. Il a
it ta
taumont est en bonne santé (juin 1916).
L'aumonier allemand à qui l'on parlait
reçu la médaille militaire, qui lui a été remise
BAYONVILLE
un jour du décès de l'Abbé Jacob répondit ::
sur son lit par le général Gouraud.
Mme Willaume (Prosper), née Offroy (Cé- ;
« C'est une malheureuse affaire. »
Le brave Lunévillois est actuellement hors
leste)
et
ses
enfants,
rue
de
l'Eglise,
à
BayonLe Bulletin paroissial du camp, en date
e ^
I Renseignements communiqués par les fa- de
d< danger,
. ville, se portent bien (25 juin 1916).
du 21 janvier 1916 (n° 28, page 4) men- VI
Péret (Jean-Marie), de Lunéville, employé
DAMPV1TOUX
!,
j milles.
x
tionne que l'Abbé Jacob est mort le jour
principal de 2e classe à la 66 section des
.
M. Rouyer (Félix), 57 ans, était en bonnei !• Naquard (Jean), de Nancy, aspirant au 10Ie p:
II santé à Dainpvitoux, courant avril 1916.
même de son arrivée à Ohrdruf, ce qui
•t chemins
de fer de campagne : a fait preuve
[d'infanterie,
cité à l'ordre de la division, mort
cl
;i
S£
de réelles qualités d'activité et d'énergie en
établit bien la fausseté de l'assertion ten(pour
la France, le 4 août 1916, à l'âge dee d
lVILLERS-LA-MONTAGNE
|]
assurant,
à plusieurs reprises, le rétablisseU
Les familles Adam (Eugène et Auguste), sontt |20 ans.
a«
dant à faire croire que le décès est survenu
E- ment
des voies coupées par le bombardement.
Michel-Cahen (Paul), gendre de M. - Oerfn
en
à Coblentz.
ei bonne santé à Villers (mai 1916).
M. Péret, qui est un ancien élève du Collège
Bloch, tapissier rue Saiiit-Dizier, à Nancy,r,
Une messe de « Requiem » pour le repos „
;- dde Lunéville, a été nommé chef de district à
sergent au...6 d'infanterie, tombé glorieusede l'âme du curé de Lexy fut célébrée par
;a S
Saint-Dié.
' ment, le 30 juillet 1916, en entraînant sa
un prêtre français prisonnier, le 18 février £
■e
Rusé, de Lunéville, sergent à la 6e Cie du
section à l'assaut de Maurepas (son frère
1916, à 7 heures du matin, avec l'assis2 e bataillon de chasseurs à pied : sous-officier
l~ iles nouvelles qui vous parviennent; André a été blessé à Vitrimont en septembre•e 26
tance de la Chorale du camp. Plusieurs
n d
d'un courage et d'une énergie remarquables.
1914, Son autre frère, Marcel est prisonnier en
^
des pays envahis
A
Allemagne).
A été grièvement blessé, le 8 juillet 1915, à
anciens paroissiens de l'Abbé Jacob et .
Elles intéressent tous les réfugiés
;) son
poste de combat, dans une tranchée vioBalicourt (René), originaire d'Esnes (Meuse)
si
même un de ses parents y assistaient.
bombardée. Perte de l'usage du bras
t habitant . Pont-à-Mousson,
capitaine au 263e lemment
1<
Us
ui_mniniijiM..ja_i
t -LMCJU
Voilà les faits tels que nous avons pu
e Cie, cité à l'ordre de l'armée
ie gauche.
d'infanterie,
6
g
les établir en nous appuyant sur des sources
),
M. Rusé est le frère de l'instituteur, lieu(voir d'autre part le texte de sa citation),
;
très sérieuses. Espérons que ce crime abo3, ti
tenant Rusé, décoré de la Légion d'honneur,
tombé au champ d'honneur, le 30 juillet 1916.
sminable ne restera pas impuni et inclinonsu q
qui fut si grièvement blessé,
Nadé (Henri-Auguste), de Nancy, sapeur au
le
nous profondément devant la mémoire de
Buzon (Fernand-Abel-Alphonse), adjudant79e d'infanterie, mort pour la France le
chef d'artillerie au premier groupe d'aviation
ie
cette malheureuse victime de la barbarie
c
A la suite des démarches faites par lai 2 août 1916, à l'âge de 26 ans.
1- (<
(école d'Avor).
Willemin (Charles-Marie), de Millery, adjuallemande.
^
Ligue
des droits de l'homme en faveur dess
le
M. Buzon est originaire de Clémery, fils de
j dant au 42e territorial, décoré de la croix de
VILLERUPT
p
Alsaciens-Lorrains
réfugiés ou évacués en
[1 feu
guerre, glorieusement tué à l'ennemi, le 11
i< M. J.-B. Buzon, instituteur de Manoncourtle rFrance, voici les résultats obtenus :
D'une lettre reçue ces temps derniers de
juillet 1916, à l'âge de 43 ans.
ssur-Seille et de Mme Mélanie Gérard, de PaVillerupt, nous extrayons ce qui suit :
iu gny-sur-Moselle.
a) Une commission interministérielle a étéé
Olinger (François), de Boismont, soldat au
g
r,
ïïazard (Justin-Clément), maréchal des logis
ie iinstituée pour coordonner les règles relativess 365° d'infanterie, mort au champ d'honneur,
« Les vivres manquent et tout le monde
chef
de gendarmerie, 6e légion.
ir aux Alsaciens-Lorrains et un ■ statut des Alsa-- le 15 juillet 1916, à l'âge de 35 ans.
c
est rationé à 370 gr. de pain noir par jour
a
:n
M. Hazard, n'est autre que le maréchal des
ut ciens-Lorrains
est ébauché.
Spach -(Alfred), de Luxeuil, docteur en
et par personne. Des légumes secs forment
c
d, 1logis commandant la brigade de gendarmerie
Qt
b) La carte tricolore est assimilée au permiss droit, sergent-fourrier au...6 chasseurs à pied,
la nourriture des habitants qui ne savent
6, dde Briey lors de la mobilisation.
j
de
séjour; elle met l'Alsacien-Lorrain qui ena tombé au champ d'honneur, le 27 août 1916,
u
plus ce que c'est que la viande, le peu qui
d
Godefroy (Louds-FrançoisiDonat), caporal
A
est porteur dans la situation d'un Françaiss à l'âge de 29 ans.
en arrive de temps en temps , étant avarié. réfugié,
^
e, 1brancardier au 153e d'infanterie :
le fait de plein droit bénéficier duu
Simeurt (Victor-François), de Malzéville,
lx moratoire et échapper au séquestre.
« Les Allemands ont fait rallumer deux
a- > Caporal brancardier plein d'abnégation. Tousoldat au 340e d'infanterie, tué face à l'enr
jours
en première ligne, a sauvé de nombreux
hauts fourneaux de Micheville et l'usine a
a
c) La loi du 5 août 1914 sur la réintégrationii nemi, le 25 juin 1916, à l'âge de 37 ans.
j
;e bblessés : a su, par son exemple personnel consest
sévèrement appliquée; tout engagé re-iCollot (Paul-Alfred), pupille de l'Assistance
repris une certaine activité.
e
r- ttant, communiquer à ses brancardiers le coues couvre,
sur sa simple demande la nationalité
é publique, • élevé chez M. Rouyer, à Pagny-sura II en serait de même pour les usines
c
4, rage
et l'esprit de sacrifice qui l'animent. (Croix
it- française;
s'il est réformé ou même inapte auu Moselle, engagé volontaire, le 5 août 1914,
r
de Senelle-Longwy ainsi qu'à Mont-Saintf
BT de
guerre avec palme).
service
militaire, des facilités de réintégrationQ au 167e d'infanterie, parti au front en janvier
<3
s
Martin. »
i£
Le caporal brancardier Godefroy est le direclui sont libéralement accordées.
1915, blessé le 5 juin à Mortmarre, retourné
EN LORRAINE
5, tteur du Grand-Séminaire de Nancy, il est aud) Le ministère des affaires étrangères a au front après guérison en novembre 1915,
et 11mônier du 153° d'infanterie.
Metz
cessé
d'échanger des Alsaciens-Lorrains con-L- tué glorieusement face à l'ennemi le 11 juillet
c
Cuny (Emile), de Petitmont, chasseur à pied
;n tre
des Allemands.
1916, devant Verdun, à l'âge de 22 ans.
Les Allemands viennent de mettre en
t
tu aau 60e bataillon, 8° Compagnie : Chasseur consce
e)
La
mention
«
sujet
allemand
»
a
été
é
Caillot
(Charles),
de
Thiaucourt,
sergent
au
vente la belle propriété dite du « Prince
le ciencieux
et zélé. A été blessé grièvement le
fl, remplacée dans les pièces officielles par celle- 30e chasseurs à pied, décoré de la croix de
c
de Tonnay de Charente » appartenant à M. r
il12
juillet
1915
à Souchez alors qu^il contribuait
guerre,
mort
au
champ
d'honneur,
le
20
juilI
,K ci
:
«
Alsacien-Lorrain,
d'origine
française.
»
de Rochechouart-Mortemart qui est actuel- c f) Les Alsaciens-Lorrains authentiques et
à repousser une attaque ennemie. Perte de la
t let 1916, dans sa 336 année.
ip vision
de l'oeil droit.
lement à Paris.
Holzsteim (Paul), de Nancy, mort au champ
^
. i! gsûrs ont été enlevés des camps de concentra-iCe ne sont pas uniquement les terres ^jtion,
et j J
mis en liberté complète, ou s'ils sontt d'honneur, le 2 août 1916, dans sa 29e année,
IU
Gouverneur (Joseph), de Charey, soldat au
ressources, transférés dans des dépôtss
les propriétés, mais des collections pré- 'j sans
s
42e territorial, 5e Cie, tué glorieusement coue, :> libres.
cieuses de Gobelins, de tableaux de famille,
i:
j*
A l'ordre de l'Armée
LX ;
de meubles anciens, qui vont être mis aux
j 7Î) Les engagés réformés et les anciens lé-S- rant juin 1916 en se rendant à son travail de
Balicourt (René), capitaine au 26e d'infan, gionnaires ont été libérés ou en tout cas sé-i- tranchée, à l'âge de 38 ans.
enchères publiques.
it tterie : Officier d'élite, nature ardente et généMarchai (R.), maire de Lironville, sergent
| parés des Austro-Allemands avec lesquels ohai
ip rreuse, a entraîné sa Compagnie à l'attaque du
au 426 territorial, 4e Cie, mort au champ
""îles
avait internés.
1(
p- 30 juillet 1916, d'un superbe élan, malgré les
(1) Ces prisonniers restèrent deux mois liàà jj i) Les dépôts de triage sont plus réguliè-i- d'honneur, tué par un éclat d'obus, le 6 sep- 3
difficultés
à surmonter et a su la conduire justembre 1916, à l'âge de 42 ans.
d
rement et plus fréquemment visités.
Ohrdruf où il furent traités d'une façon inrtie r
e, qu'à
c
l'objectif le plus éloigné. A été blessé
gne. Enfermés toute la journée dtfns une écurie,> | m) Le service des Alsaciens-Lorrains a étéé ; Cauzan (Gaston-Marie-Pierre), de Lunéville,
g
rt grièvement
au moment où il preaait ses dispoils ne sortaient que deux fois par jour, le
le,f enlevé à la Sûreté générale et confié à l'ins-- lieutenant au 3e d'infanterie coloniale, mort
6S e
matin et le soir, étroitement surveilles et les
au champ d'honneur, à l'âge H». 34 ans.
sitions pour résister à une contre-attaque.
?pection générale des services administratifs.
mains attachées derrière le dos.
j j?
j
J
; ~NÔS~HÉR(5s"
I
j
j
Médaille Militaire
I
1
NOS MORTS GLORIEUX i
î COMMUNIQUEZ AU " BULLETIN" ;
- Pour les Alsaciens-Lorrains
j
Citations
|
4
BULLETO
viKUBTHK HT
MOSELLE
Toulmond (Georges), de Longwy-Bas, adju- Menqard (Sidonie) — Saint-Antoine (Isère).
fois à l'ordre de l'Armée; diplôme ainsi li"
EUVEZIN
dant
téléphoniste, au 321e d'infanterie : Excelbellé :
lent sous-officier, toujours plein de zèle et Bildé (Delphine) — Voreppe (Isère).
61e régiment d'artillerie
d'entrain, prêt pour les missions les plus péril- Houin (Edouard) — Saint-Jean-Leblanc, au
ArtiMerie de la 42e division d'infanterie
■
leuses. Déjà blessé et cité deux fois, amputé ' château de Bon (Calvados).
2 août 1914 — 2 août 1916
Bazaille (Victor) — Saint-Jean-Leblanc, au châLe 23 février 1915, le 61-* régiment d'artille- d'un doigt ô la main gauche.
teau de Bon (Calvados).
rie est cité par le général Sarrail à l'Ordre de
Udot (née Céline Bazaille, Roger, Fernand) —
la 3e Armée : Brillant régiment dès le temps
Saint-Jean-Leblanc, au château de Bon (Calde paix, n'a cessé de s'affirmer depuis le début
A l'ordre du corps
vadost.
■
_
de la campagne comme un puissant outil de
A l'occasion du.26 Anniversaire de sa fonda- Douillot (Adèle, Jeanne) — Mirecourt (VosL'Abbé Guillemin, vicaire à Neuves-Maisons,' guerre. Sous rimpuïsion d'un chef de premier
ges), faubourg Saint-Vincent, n° 27.
brancardier au G. B. D. de la 6 division : ordre (colonel Boichut), grâce à la science, tech- tion (12 septembre 1914) le bureau de renseiFILLIERES
brancardier très - méritant. A fait preuve de j nique et tactique, à la bravoure et à la har- gnements gratuits des Secouristes Français, insang-froid en assurant le transport des blessés : diesse de ses officiers, au remarquable -esprit firmiers volontaires, sur les disparus militai- Darada (Jean-Baptiste) — Montguillon (Maineet-Loire) .
sous un bombardement d'une grande violence. de discipline et à la superbe tenue au feu de ses res, les évacués et réfugiés, les rapatriés civils
FREMONVILLE
Collier (Henri), de Jarny, lieutenant au 9e cadres et de ses canonniers, ne craignant pas l et militaires fait appel au dévouement des pergénie, Cie 28/1 : s'est toujours distingué de- de pousser et de maintenir ses pièces au plus sonnes susceptibles de lui transmettre toutes Paulus (Eugène) — Saint-Loup-sur-Semouse„
(Haute-Saône).
puis le début de la campagne par son caïme près de l'ennemi, portant ses observateurs sur indications utiles concernant les victimes de la
Vve Mougeot (Marie) — Saint-Loup;HSirr-Seet son sang-froid. A pris part à l'attaque du la ligne même du feu, n'a cessé, dans une liai- guerre.
mouse (Haute-Saône).
11 juillet 1916 et, par son énergie, entraîné son intime et constante avec son infanterie,
Transféré 6, rue de Belzunce Paris, Xe arr. Vve Chaton — Saint-Loup-sur-Semouse (Hauteen avant sa section qui pénétra la première de prêter, en toutes circonstances, le plus sûr
(Métro Nord) le bureau continue d'être-ouvert
Saône).
dans le bois dont il permit ainsi la mise en et ,1e plus utile concours à la division dont il '
au public de 10 h. à mjdi et de 14 h. à 19 h. Camaille (Louise) — Saint-Loup-sur-Semouse
état de défense immédiate et rapide avant fait partie.
tous les jours, dimanches et fêtes compris.
(Haute-Saône).
toute contre-attaque de l'ennemi. A abattu à
Le 16 mai 1916, l'artillerie du 32e C. A.,
Vve Dizier (Pauline) — Saint-Loup-sur-Semouse
bout portant un fantassin allemand au moment dont fait partie le 6Îe régiment d'artillerie, est
PRIERE INSTANTE à toutes personnes de
(Haute-Saône).
où celui-ci se disposait à tuer un sapeur de j citée par le général Nivelle à l'Ordre de la 2e
donner renseignements, quels qu'Ûa soient, sur
GERBEVILLER
sa section.
Armée :
M. Collier (Henri) avait déjà mérité une j A par des tirs bien appropriés, exécutés sans Gaumard (Maurice), sergent au 31" infanterie, Hérique (née Calais) — Vauvillers (Hte-Saône).
citation à l'Ordre de la division, ainsi libellée : relâche depuis le 15 mars 1916, de nuit comme 3" Compagnie, classe 1911, n" Mie 3861. — Pothier (Jeanne) — Icey-sur-Saône (Hte-Saône),
a montré beaucoup de sang-froid, de calme, de jour, sans souci des fatigues ni des pertes, Blessé et disparu le 24 août 1914 à Noërs, près Perrigot (Marthe) — Vauvillers (Hte-Saône).
au cours des combats des 21 au 25 février contribué à briser l'offensive allemande dans Longuyon. Ecrire à M. Gaumard, 18, rue de la Thuot (Aline) — Lyon (Rhône), 135, cours
Charlemagne.
1916, après avoir déployé beaucoup d'activité le secteur du Mort-Homme et de Cumières, Liberté, à Vinceones (Seine).
Robinet (née Duval) — Lyon (Rhône).
sur des chantiers exposés à des bombarde- préparé et appuyé ensuite les attaques, infliVve Vautier (née Berthe Le Nan) — Orrouy
ments très intenses.
geant à l'ennemi de lourdes pertes en hommes
Rouyer, (René-Joseph), curé d'HoudreviUe, et en matériel et donnant à notre infanterie la
(Oise).
GIRAUMONT
brancardier-aumônier au 156e d'infanterie.
Al H
plus belle confiance et la certitude du succès.
Jacquemin (née Jeanne Closse) — Champagney
Sachant que le bataillon devait se porter à Les canonniers des 40e et 61e régiments d'ar— Emile Groffe, ancien officier ministériel,
(Jfaute-Saône),
l'attaque le 8 juillet 1916, est venu volontaire- tillerie de campagne et de l'artillerie lourde du à Audun-le-Roman, 45e territorial, pension
Gallet (Elise) — Rosey (Haute-Saône).
ment se mettre à la disposition du chef de ba- groupement se sont montrés dignes de leurs Gentiana, à Chesières, canton de Vaud.
Chijferl (Marguerite) — Purgerot (Hte-Saône).
taillon; est parti avec lui des parallèles d'atta- camarades de l'infanterie.
— Eugène Delfind, industriel, Fonderies ...et
GORCY
que. A entraîné par son exemple les brancarLe 29 juin 1916, par ordre N° 2 F, le général Chaudronneries de cuivre à Longwy-Bas et
Antoine (Jean-Baptiste) — Asile du Perron
diers, qui sont venus sous le feu ramasser les commandant en chef confère au 61e régiment Mont-Saint-Martin,, à Zugerberg, près Zug.
(Isère).
blessés; a été pour tous un exemple vivant de d'artillerie le droit de porter la fourragère, inHATRIZE
bravoure et de mépris du danger. S'était déjà signe des régiments qui se sont particulièreer
Vve Audinet (née Louise. Mansard, Jeanne,
distingué à l'attaque du 1 juillet.
ment distingués au cours de la campagne.
Olga) — Paris, 2, passage Gauthier.
Rollin (Albert-Joseph), chef d'escadron au
Le 14 juillet 1916, par ordre du Ministre de
103" régiment d'artillerie lourde :
(A suivre).
ïa Guerre, une batterie du 61e, formée avec
Bien que dégagé par son âge de toute'Obli- des éléments de toutes les batteries du régigation militaire, a tenu à être sur le front de- ment et dénommée « Batterie de la Fourrapuis le début de la guerre et s'est toujours bien gère »,. prend part à la revue passée à Paris
ON DEMANDE DE SUITE
18» liste arrêtée au 15 septembre 1916
montré. Appelé au commandement provisoire par le Président de la République et défile au
famille cultivateurs pour soins aux anide quatre batteries de 155 de position, placées milieu des acclamations enthousiastes du peuAfin de nous permettre de tenir constam- maux, labours, charrois, etc.. logée, pas
en avant des batteries de campagne, a fait ple de Paris.
ment nos fiches à jour, nous prions ceux de nourrie. Si possible pouvant prendre à Pâpreuve en juin, juillet et août 1916, des plus
Goulet (G.), docteur en médecine de Nancy, nos réfugiés qui changent d'adresse, de voubelles qualités militaires. A su en particulier, aide-major : Sur le front dès le début des loir bien nous en informer en nous reppelant ques 1917. ferme 50 hectares. — Comte degrâce à sa belle attitude au feu, obtenir de ses hostilités dans un régiment de cavalerie, puis d«uis leur lettre leur domicile en Meurthe-et- Semalle, à Frébourg, par Mamers.
batteries un tir très précis, malgré des bom- dans un hôpital d'évacuation, soumis à plu- Moselle,
bardements violents et répétés de tous calibres. sieurs reprises à de violents bombardements,
CIIAMP1GNEULLES
A LOUER
Le commandant Rollin est le directeur de a toujours . assuré son service avec calme et
l'importante entreprise de chauffage de la rue sang-froid et, du reste, a été blessé, à son poste Grandjean (Victor, Hypolite, Paul) — Sury-enMAISON MEUBLÉE, jardin, remise auto, sal.
Vaux (Cher).
Saint-Jean, à Nancy.
lè 21 mai 1916.
à m., salon, cuisine, antich., s. de bains,
CHARENCY-VEZIN
A l'Ordre de la Division
B rouant (Maurice), de Moutiers, soldat au Pinteaux (Laure) — Neuvy-en-Mauges (Maine- i w.-c, 5 ch. à couch. ou plus, eau,• gaz,
e
e
électr., téléph. A prox. EXTERNAT LYCÉE MIHelvig (Eugène), de Blâmont, sergent au 79e 150 d'infanterie, 2 Compagnie, a été compris
et-Loire).
dans
une
citation
collective
ainsi libellée : Ont Maréchal (Marie) — Neuvy-en-Mauges (M.-et- : GHELET, tram. gare. S'ad. 10, r. Vauquelin.
d'infanterie : S'est toujours signalé par son
courage et son entier dévouement; s'est offert eu au cours des combats des 20, 21, 22 avril
Loire).
pour porter par deux fois, dans la même nuit, 1916, une remarquable attitude, ont attaqué Lafontaine (Alice) — Neuvy-en-Mauges (M.-etvigoureusement
un
retranchement
ennemi
dont
des ordres extrêmement importants à des éléLoire).
des ouvriers bûcherons, scieur» et un ©ouments avancés très éloignés, à travers des bar- ils se sont rendus maîtres et ont pu grâce à
CHAZELLES .
rages d'artillerie et dans une région sillonnée leur courage et à leur volonté résister à de vio- Flaus (née Aline Jeanjean, Marie, Madeleine, tre-maître. S'adreMer à M. H,
par des patrouilles ennemies. A pleinement lentes attaques.
Paul) — Lafitte (Tarn-et-Garonne).
seiene à Bolo gae (Hte-Marne).
Brigaldin (Albert), maréchal des logis au 14e
rempli ces missions. (Croix de guerre.)
CHENIERES
d'infanterie : sous-officier de liaison auprès Collignon (Aline, Anne, Léon) — Paris, 106,
A l'ordre de la brigade
d'un chef de bataillon, depuis le début de la
rue Boileau.
Simonin (René), de Saint-Nieolas-du-Port, campagne; s'est courageusement comporté au
Thiriat (Lucien) — Villard-Bonnot (Isère).
3, Rue Croix de Bussy, ÉPERNAY (Marne)
soldat au 37e d'infanterie, 10e Cie : s'est offert cours de nombreuses missions souvent périlCIREY
spontanément pour faire partie d'une patrouille leuses. A toujours fait son devoir avec le plus
' MERCERIE
Zabé (Auguste) — Verteuil-d'Argenais, à l'Hô- ÉPICERIE
de reconnaissance dans un village occupé par grand dévouement et n'a quitté le front le
pital (Lot-et-Garonne).
HONNETE tt IE. CHAUSSU H ES
l'ennemi; -a fouillé les maisons et ramené des 15 septembre 1916 que par suite de la suppres- A tzenhoffer (Marie née Grandemange, Henri) —
on demande :
prisonniers.
sion de son emploi.
Portieux (Vosges).
1°
Des
employés;
C'est la deuxième citation qu'obtient le
Harmant (Henri), d'Anoux, maréchal des lo- Deutsch (Joseph, Marthe) — Lyon, 32, rue
brave soldat Simonin.
2° Des gérants pour tenir Succursales'
gis téléphoniste à l'état-major du 12e groupe :
Montesquieu (Rhône).
Gené (Paul), de Nancy, soldat au 61e territo- A toujours assuré l'entretien des lignes télé- Willmann (Catherine) — Villeurbanne, 10, rue d'Alimentation
rial, 23e Compagnie : Au cours d'un bombar- phoniques avec dévouement et mépris du dande la Mairie.
dement du village de M... le 1er août 1916, a ger, notamment pendant le mois de septem- Rapp (née Baffrey) — Villeurbanne, 10, rue de
fait preuve de beaucoup de courage et de sang- bre 1915 ou les fils ont été fréquemment coula Mairie.
froid, en éteignant au péril de sa vie et pendant pés par les tirs de l'ennemi. (Croix de guerre.) Weckerlé (Eugène, Joséphine, Emile, Georges,
que le bombardement continuait, un foyer d'inChaumont (Ferdinand), de Longuyon, capoMadeleine, Jules, Georgette, Maurice) — Ancendie allumé par ?es obus allemands.
ral au 9e chasseurs à pied ; Au front depuis
necy, i, rueJ.-J. Rousseau.
Oger (Paul-Edmond), de Pont-à-Mousson, ca- 2f mois, a toujours fait preuve de courage et Fey (Louis-Auguste) — Annecy, 1, rue Jeane
e
poral- infirmier au 340 d'infanterie, 21 Com- de sang-froid dans les différentes actions auxS fr. X>OXLS 120 litre»»
Jacques-Rousseau.
pagnie : A donné un bel exemple de dévoue- quelles le bataillon a pris part. Du 11 au
Dose d'essai contre 1 fr. 50 pour
COLMEZ
ment lors du combat du 27 juin et dans les 17 août 1916 a conduit plusieurs fois comme Hénin (Pol) — Marans (Maine-et-Loire).
20 litres, franco domicile.
journées meurtrières qui l'ont suivi, en prodi- volontaire des corvées de travail sous un bom- Lahure (Fernand) — Marans (M.-et-Loire).
guant ses soins aux nombreux blessés, malgré bardement très violent.
Radier (Elise) — Meudon (Seine-et-Oise), 12,
E- RESTIAUX
un bombardement incessant et d'une violence
Chanteloube (Paul), de Droitaumont, caporue des Mouchettes.
31,
33-u.e du Landy, 3 4
inouïe. (Croix de guerre.)
ral au 12e chasseurs alpins, a mérité deux
CONFLANS
GLICHY (Seine)
M. Oger était bien connu à Pont-à-Mousson citations ainsi libellées : Le caporal Chante- Vve Jobas (Mathilde) — Montseret (Aude).
où il était empBoyé à la pharmacie Louviot.
loube est cité à l'Ordre du batailon pour sa Maniglier (née Marie Hodister) — Boulogne-s.belle conduite au feu.
Seine, 46, rue de la Mairie.
VIENT DE PARAITRE
A l'ordre du régiment ou bataillon
A l'Ordre de la Division : Gradé très brave; Loyant (Fulgence, Octavie, Odette, Mireille) —
Vicq (AUbert), agent de police à Pont-à- n'ayant qu'un homme à son escouade, n'a pas
Beauvais (Oise).
Mousson, adjudant au 12e dragons, détaché au ; hésité à entrer dans un blockhaus et à abattre Nicolas (Maria) — Lvon, 52, rue des Chartreux.
par M. A. X... instituteur
e
90 d'infanterie : sous-officier consciencieux et à coups de crosse un adversaire qui se défenCOURBESSEAUX
Récit des tragiques journées d'août 1M4 lait
d'un dévouement absolu, a rendu de très dait avec acharnement. Le caporal Chanteloude Lamie (Maria) — Roquefort, chez Mlle Grimai
BOUS l'inspiration du moment; impression» pergrands services à l'approvisionnement du ré- a été blessé 4 fois déjà : le 19 février, le 23
fAveyron).
sonnelles de l'auteur sur les douloureux évégiment. Souffrant d'une grave maladie, ne août, le 1er novembre 1915 et enfin le 13 août
CROISMARE
nements dont il fut le témoin, suivies de
s'est jamais plaint, même pendant les fatigues dernier par éclats d'obus aux deux jambes. H Eamus — Vesoul (Haute-Saône)
celles recueillies au cours de onze mois de caples plus pénibles; ne s'est laissé évacuer que est en traitement à l'hôpital auxiliaire 233, 94, Vircondelet (Jean-Baptiste) — Vesoul (Hautetivité et se terminant par le * Salut i 1»
sur l'ordre de son chef.
Saône).
avenue du Roule, à Neuilly-sur-Seine.
France » de l'exilé retrouvant sa patrie.
A l'heure actuelle, tous les agents de police
e
CRUSNES
Guérin (Louis), de Maidières, soldat au 22
Elégante brochure in-8" raisin, illustrée de
de Pont-à-Mousson ont été ou tués, ou blessés d'infanterie coloniale : Engagé volontaire pour Ungerbahler — Angers, (Maine-et-Loire).
i! vues de Longwy après le bombardement,
à l'ennemi ou décorés : le brigadier Freytag la durée de la guerre, âgé de 47 ans. S'est très Feltgen (Alfred) — Saint-Martin-du-Bois (M.- éditée par 1 IMPRIMERIE LORRAINE RIOOT et Cie.
a, on s'en souvient, été tué à Pont-à-Mousson, j bien comporté pendant les combats du 8 au
:
En vente, en nos bureaux, au profit de
lors d'un bombardement en juin 1915; l'agent! 12 février 1916 et a fait preuve de beaucoup
DENEUVRE
notre caisse de secours : prix 1 fr. 75.
Paquin a été tué fin 1914; l'inspecteur Poîef, I d'endurance. Blessé à son poste de combat.
Schraetter (Thérèse, Paul, Charles) — Paris,
cité à l'Ordre du jour, n'a pas reçu moins de
210, faubourg Saint-Denis.
LES ALLEMANDS A NOMENY. — Relation exact»
Cotel (Jean), de Nancy, adjudant-chef, au 14"
22 blessures causées par l'éclatement d'un!
DIEULOTJARD
des événements tragiques au cours desquels Û
d'infanterie : A fait le 18 février 1916, veille
obus, le 9 octobre 1914; l'agent Durand, cité!
Duheille (Louis, Joseph) — Villefranche riante cité lorraine tut transformée en un ind'une attaque, une reconnaissance périlleuse
à l'ordre du jour, a été blessé en mai 1915; i
(Rhône).
descriptible amoncellement de mines qui ser
du terrain d'attaque.
l'agent Marcilly a été assez grièvement blessé,
Morlock (née Burst) — Lyon, 94, rue Saint- vent maintenant de tombeau à de trop nom
Legrand
(Victor),
de
Moyeuvre,
caporal
au
en avril 1915 et enfin l'agent Coftier a été
(
Georges.
breux habitants, par André VIRIOT, dont k
162° d'infanterie, 9e Compagnie ; A retenu l'enégalement blessé dès le début des hostilités.
DOMEVRE-SUR-VESODZE
Lardenet (Gaston), d'Avril, téléphoniste au nemi sous le feu de son fusil, ce qui a empê- ! Fourmann (François) — Gevigney (Hte-Saône.) famille est originaire de Nomeny, préface de
61e artillerie, 7e batterie : Téléphoniste d'un' ché plusieurs de ses hommes d'être tournés; Vve Receveur (Marie) — Jussey (Haute-Saône), M- Louis MARIN, député de Nancy et conseiller général du canton de Nomeny. IHnsdévouement à toute épreuve. S'est distingué sur le front depuis le début. (Croix de guerre.)
DOMPRÎX-BERTRAMETX
trations éloquentes de MM. MARQUIGNÏ et Vidans toutes les circonstances difficiles et spéFondeur (Charles), de Briey, soldat au 44e Didier (Octave) — Mazé (Maine-et-Loire).
•
cialement le 29 mai 1916, en s'offrant à aller territorial, 12e Compagnie ; A montré une belle
DROITAUMONT
lH VENTE EN NOS BUREAUX, prix...... % fr.
réparer, sous un bombardement violent, les crânerie et un vigoureux entrain en servant Corbière (Albert) — Mazé (Maine-et-Loire).
lignes les plus exposées.
ESSEY et MAIZERAIS
de guide aux Compagnies d'un régiment voisin
Le Directeur-Qérant . René Garni*
M. Lardenet (Gaston) a reçu le diplôme con- marchant à l'attaque d'un village et d'un petit Marguerite (Albert, Augustine, Louis) — Semesacrant l'héroïsme du 61e d'artillerie cité deux bois. (Croix de guerre.)
'
zanges (Côte-d'Or).
x,%NmUi>»wk
Malheureusement le vaillant capitaine Balicourt a succombe à sa blessure. 11 était originaire d'Esnes (Meuse) et neveu de Mgr Chollet, ancien évêque de Verdun, aujourd'hui arcbevêque de Cambrai.
Avant la guerre, le capitaine Balicourt était
ingénieur aux Hauts-Fourneaux et Fonderies
de Pont-à-Mousson.
Les Secouristes Français
Nos Prisonniers en Suisse
j
ADRESSES DES RÉFUGIÉS
ET EVACUES
DE MEIRTHE-ET-MOSELLE
ON DEMANDE
ÉTABLISSEMENTS GOIUT-TIRPM
LA ROSÉE
~~
BORDELAISE
Remplace 1
DE LONGWY AU CAMP DE X...
•V