JEUDI 23 JANVIER 2014 SUDPRESSE LA TOUCHE FÉMININE DU JEUDI 35 La petite sirène de Ronquières Charlotte Six affole les chronos dans une discipline particulière : la nage avec palmes Chercheuse en laboratoire, Charlotte Six a mis du temps à trouver sa discipline de prédilection, la nage avec palmes. Si elle affole les chronos dans l’eau, la Ronquiéroise garde les pieds bien ancrés sur terre. Rencontre. Six, palme et trophées… Si l’on vous demande d’associer ces trois termes, vous serez sans doute tentés de chercher un réalisateur ou un acteur maintes fois primés à Cannes. Pas la peine d’aller si loin et de fouiller les archives. Ces mots qualifient une personnalité sportive de notre région. Charlotte, Charlotte Six (à prononcer façon James Bond). Son parcours dans sa discipline, la nage avec palmes, s’apparente à un court-métrage couronné de succès. « J’ai débuté ce sport tardivement, à 16 ans. Avant cela, j’avais pratiqué la nage classique durant dix ans. En rai- son de problèmes aux genoux, je ne pouvais plus exercer la brasse, la nage que je préfère. De plus, j’avais besoin de changement. Je voyais toujours les mêmes têtes en compétition et j’avais besoin d’un nouveau challenge. » Une amie l’invite alors à tester la nage avec palmes, une révélation. « J’ai tout de suite accroché. Ce qui m’a surtout plu, c’est la vi- tesse. On utilise uniquement les jambes, les bras sont tendus et les mains jointes. J’ai dû m’adapter et muscler les membres inférieurs, alors que lorsque je nageais la brasse, je faisais surtout la différence grâce à mes bras. Quand j’étais enfant, j’avais l’habitude de faire la sirène dans la piscine, on peut dire que la boucle est bouclée (rires). » Neuf mois à peine après ce changement de cap, la Ronquiéroise est appelée à disputer les championnats du monde. « C’était à Turin en 2006, un excellent souvenir. Cela peut paraître surprenant, vu mon statut de néophyte dans la discipline, mais il faut préciser que je ne concourais pas à titre individuel. Je faisais partie d’un relais et j’étais entouré de trois nageuses plus rapides que moi. » Un constat qu’elle n’a pas eu l’occasion de dresser souvent. Elle, qui survole les débats en Belgique depuis quelques années. Les huit titres qu’elle a raflés aux derniers championnats nationaux en sont la parfaite illustration. « J’ai remporté huit des neuf courses auxquelles j’ai pris part. La seule épreuve qui m’a échappée est le relais 4x100 mètres. Ce qui m’intéresse surtout c’est LA NAGE AVEC PALMES POUR LES NULS d’améliorer mes temps, de battre mes propres records, pas de remporter les titres. » l ANTHONY MARCOU DES ÉTUDES EN SCIENCES BIOMÉDICALES Doctorante en sciences biomédicales, Charlotte partage son temps entre la piscine et le laboratoire. « J’ai commencé mon doctorat en septembre dernier. Mes recherches sont axées sur le mélanome. Le but est de comprendre la prolifération des cellules. À long terme, l’objectif est évidemment de trouver un remède. » La Ronquiéroise trace un parallèle entre sa passion et son métier. « Quand on travaille dans la recherche, c’est pour trouver. Quand on dispute une compétition, c’est pour gagner. » l A.MA. beaucoup plus vite que la natation classique », assure Charlotte. Sur une distance équivalente, il faut compter que le chronomètre affiche un temps 3 à 4 fois inférieur à celui d’une nage sans palmes. On recense sept épreuves dites de surface, pratiquée avec une seule palme (NDLR : 50 m, 100 m, 200 m, 400m, 800 m, 1.500 m et 1.850 m) et trois compétitions bi-palmes (NDLR : 50 m, 100 m et 200 m). Sans oublier les courses disputées en relais. FOOTBALL – RFC HOUDINOIS Dans notre édition de mardi, nous vous annoncions qu’une réunion du conseil d’administration avait lieu ce mardi soir afin de désigner le futur entraîneur du RFC Houdinois. En effet, l’actuel coach en place, David Marani, a annoncé qu’il ne sera plus à la tête des « Spirous » la Retour à Braine Lauréate du Mérite sportif de Brainele-Comte en 2012, Charlotte n’a jamais eu l’occasion de s’entraîner dans sa ville natale. Un manque bientôt comblé. « Le sept avril prochain, la pis- En ce qui concerne l’équipement, le coût financier est important. Pour une palme de compétition, comptez entre 400 et 500 euros. « J’en ai cinq », confie la jeune nageuse. « Elles sont composées de fibres de verres et faites sur mesure. Impossible d’en demander une à prêter à une copine. » Pour une palme d’entraînement, il faut débourser entre 100 et 120 euros. « Une fois par an, à Noël, je reçois une combinaison, un bonnet ou encore un maillot de bain. Je dois beaucoup à mes parents qui m’ont permis de vivre ma passion. Ils m’ont toujours soutenu notamment sur le plan financier. Les subsides sont inexistants ou du moins très difficiles à obtenir en Belgique. » l cine de Nivelles, où je nage depuis toujours, fermera ses portes pour une longue durée. Il est quasi certain que je viendrai m’entraîner dans le complexe Sportoase, au minimum deux fois par semaine. » La jeune femme a déjà testé les nouvelles installations. « C’est indéniable, le site est de qualité. Le bassin de 25 mètres est parfait pour moi. Il me permettra de travailler les virages, ma principale lacune. Et puis, si je peux profiter de temps à autre du hammam et des saunas, pourquoi pas ? (elle sourit). » l A.MA. A.MA. Un matériel onéreux. l D.R. FOOTBALL - DÉCÈS Une réunion mais pas encore de vote Le successeur de David Marani n’est pas encore connu. ENTRAÎNEMENT « Près de 500 euros pour des palmes de compétition » La nage avec palmes est à la natation, ce que la Formule 1 est au sport automobile. « Cela va Un doctorat pour comprendre les cancers Charlotte Six est ce qu’on appelle une référence en Belgique lorsqu’on parle de nage avec palmes. Originaire de Ronquières, elle affole les chronos de sa discipline, tout en préparant un doctorat en sciences biomédicales. Une belle « reconversion » pour cette nageuse qui a découvert ce sport par hasard. l D.R. l D.C. saison prochaine. Suite à cela, Salvatore Baio, le président du club, et Benoît Friart, le président du conseil, avaient réuni le conseil d’administration. « Mais nous n’avons malheureusement pas voté », commente le premier cité. « Simplement parce que le nombre de conseillers n’était pas suffisant. Nous n’étions que sept sur les 14 et les absents avaient de bonnes raisons de ne pas venir. Suite à cela, il a été décidé qu’une réunion extraordinaire allait se faire mardi prochain et là, tout se décantera. » Ce qui est sûr, c’est que Salvatore Baio espère que cette situation ne traînera pas.« Par rapport aux dernières nouvelles, je confirme qu’il y a bien deux candidats : Bertrand Demarez (coach de la P3) et Carlo Di Giulio (adjoint actuel de David Marani). Ces deux personnes sont désignées pour reprendre aussi bien la P1 que la P3. Il reste juste à savoir celui qui sera désigné, par notre conseil d’administration via un vote, pour prendre en charge la première équipe. Mais nous désirons acter cela au plus vite pour clarifier la situation. Nous arrivons au mois de février et une réunion aura lieu prochainement avec le futur entraîneur. Un premier bilan des joueurs sera réalisé et les éventuels départs ou arrivées seront abordés. » Entre-temps, David Marani (absent mardi et ce soir aux entraînements) devra prendre une décision quand à son éventuelle présence sur le banc, ce dimanche, contre Anderlues. Il passera un test à l’effort ce vendredi pour en savoir plus. l LIONEL DEWAELE FOOT – AMICAL La meute pleure le décès de Jacques Bemelmans Le petit monde de la RAAL est en deuil. L’ancien secrétaire des « Loups », Jacques Bemelmans est décédé, dimanche. Il était âgé de 88 ans. Un personnage marquant dans l’histoire du club puisqu’il avait connu la première montée de la RAAL en Division 1. Ceux qui l’ont connu, n’ont qu’un mot le concernant : un grand monsieur. « C’était un grand professionnel », lance Robert Ingelbien, qui était directeur technique des jeunes à cette époque. « Avec son épouse, c’était le couple phare de la RAAL. Jacques faisait son travail avec beaucoup de passion. c’était un secrétaire exemplaire. » Un « personnage » qu’il a également eu l’occasion de connaître en dehors du football. « Nous habitions dans la même rue, à Bouvy. Je connais donc très bien son épouse ainsi que Un bon match d’entraînement pour l’Entente ses enfants. C’était quelqu’un de discret mais toujours charmant. En sa compagnie, on passait toujours un bon moment. Au club, ce n’était pas quelqu’un d’extravagant. Il préférait rester dans l’ombre et faire son travail avec application. » Une personne agréable, voilà comment Carl Persenaire pourrait le décrire. « Il était d’une extrême gentillesse », lance-t-il. « Impossible de se disputer avec lui. C’était en quelque sorte la force tranquille de La Louvière. » Comme Carl, Jacques Bemelmans était un amoureux des « Loups ». « Je dirais même qu’il était à 200 % Louviérois ! C’était un acharné du club. La RAAL a d’ailleurs eu beaucoup de chance de l’avoir. Il faisait avancer les choses. Ça restera un personnage marquant du club. » La cérémonie religieuse se déroulera au funérarium Donato, à 13h. l Les buts : 18e et 28e Morreale (1-0 et 2-0), 36e Derouck (3-0), 41e Kaminiaris (3-1) URLC : Amoroso, Meo (46e Pot), Mandiau, Kozak, De Luca, Frasanito (46e Debruille), Derouck, Ndikamana (46e Mencucci), Mangano (60e Koutaine), Morreale, Canard RJEB : Vanbelle, Cucuzzella, Theodoulis, Hoyois, Meo (15e Delplanque), Mokrani, Hardat, Hubaut, Kaminiaris, Marella, Panza Face à une équipe B de la RJEB, les troupes de Vito Fedelino ont donné bonne impression, surtout en 1ère mi-temps où le coach des Espoirs a apprécié l’animation et le pressing imposé sur une défense expérimentale. Côté Binchois, on retrouvait juste, comme titulaires habituels, Panza, Delplanque et Hoyois. Nicolas Meo a peut-être repris un peu tôt après sa blessure et a dû jeter l’éponge après à peine un quart d’heure. l B.LE. C.AD. URLC ESPOIRS . . . . . . . . . . 3 RJEB . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 35
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