La lettre des associations et fondations

N°21
septembre 2014
LA LETTRE
des associations et fondations
edito
Le législateur et le banquier
La publication de la loi relative à l’Economie Sociale et Solidaire
(ESS) est, pour beaucoup d’entre vous, l’événement de cet été 2014.
Elle a été suffisamment attendue pour être qualifiée, a
minima, d’ "utile" voire de "nécessaire". Et chaque association
y cherchera les dispositions qui la concernent directement.
Mais la rentrée, c’est aussi l’avènement d’une ère nouvelle pour
l’économie française : des taux d’intérêts nuls voire négatifs.
Demandeuses, à la fois, de solutions de placement
de trésorerie et de financement à long terme, les
associations ont besoin des conseils de leur banquier pour
adapter leur gestion financière à cette nouvelle donne.
sommaire
01 Edito
02 Flux et Services
Cartes Affaires
03 Ressources
Flash Marchés
04 Juridique & Fiscal
Décryptage de la loi ESS
C’est notre vocation de vous y aider et notre
fierté de répondre clairement à vos demandes.
A bientôt.
Vos
interlocuteurs
dédiés
Cliquez ici pour consulter
les coordonnées
Christian Juin
Directeur de la Banque des Institutionnels
UN RESEAU DE COMPETENCES
QUI REPOND A VOS
ATTENTES SPECIFIQUES
Nos agences Institutionnels : Aix en Provence, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Orléans, Paris, Rouen, Strasbourg, Toulouse
Retrouvez les coordonnées de nos agences en ligne : http://entreprises.lcl.fr/institutionnels/
la lettre
des associations et fondations
Flux et services
carte affaires
D
ans le cadre de leur activité, les associations
sont confrontées elles aussi,
à des frais professionnels de
toutes sortes, engagés par leurs
collaborateurs.
Dans le cadre d’une structure
délocalisée, le suivi de ces frais
peut également s’avérer complexe.
La mise en place de cartes
affaires est une solution simple
et complète qui permet de faciliter
les règlements et également rationaliser la gestion des notes de frais
qui en découlent.
En fonction du type de cartes
choisi, les collaborateurs bénéficient d’une large gamme
d’assurances et de services
d’assistance, notamment dans
le cadre de leurs déplacements.
w
les solutions lcl
les avantages sont
nombreux :
Pour l’association :
Une meilleure connaissance des
frais professionnels grâce à des
outils de suivi et de reporting ;
Une gestion des notes de frais
simplifiée : suppression des
avances sur frais ;
 La suppression des avances
permanentes ou temporaires, voire
des caisses devises ;
 Une démarche environnementale en dématérialisant au mieux.
L’ensemble des opérations
cartes sont facilement consultables généralement sur un site
internet dédié sécurisé, avec une
interface spécifique selon le profil
de l’utilisateur.
Pour les collaborateurs :
 La possibilité de régler les
dépenses et de retirer des espèces
partout par l’accès aux réseaux
Carte Bancaires en France et VISA
/ Mastercard à l’étranger ;
La possibilité d’être remboursé
avant d’être débité, grâce au différé
de recouvrement.
Cartes VISA Affaires et VISA Gold Affaires :
une solution simple et complète de gestion des frais
professionnels
Choix du compte de règlement : Association ou collaborateur
Accès sécurisé internet 24h/24h qui permet de suivre les frais professionnels en toute simplicité
Plusieurs reporting disponibles en téléchargement : Rapport mensuel fournisseurs, rapport mensuel porteurs
rapport mensuel parc de cartes et rapport mensuel commissions financières
Intégration des données dans les principaux progiciels de gestion de frais personnels (Notilus et Ulysse)
Une personnalisation du plafond de paiement pour chaque carte et activation ou non de la fonction retrait
Des délais de débit différé au choix : 4, 30 ou 60 jours à compter de la date d’arrêté
Des tarifs dégressifs en fonction du nombre de cartes
02
la lettre
des associations et fondations
ressources
FLASH MARCHés
La BCE sort le grand jeu pour la croissance :
l’austérité est-elle derrière nous ? !
Après des performances de
croissance et d'inflation plutôt décevantes cette année, la
politique macro-économique
de la zone euro est sur le
point de faire peau neuve.
En effet, l’accent mis jusqu’à présent sur l’austérité et les réformes
de structure commence à se montrer contre-productif : là où elle devait
aider à remettre l’union monétaire
d’attaque (en passant les comptes
publics à la paille de fer et en introduisant de la flexibilité), cette politique
plébiscitée par l’Allemagne, tend
dorénavant à ralentir la croissance
et l’inflation plus qu’à les regonfler.
A trop insister, le malade risquait de
finir guéri mais mort.
Conscient de l'importance
de l'enjeu, M. Draghi a
appelé la politique budgétaire en soutien de sa nouvelle stratégie monétaire
inspirée de la Réserve fédérale américaine (Fed):
Ainsi, la zone euro s'apprête
à emboîter le pas aux EtatsUnis en dopant sa politique
monétaire d'assouplissement quantitatif, après
avoir enfin fini de réparer
ses banques.
C’est une première dans la
bouche d’un président de la
Banque Centrale Européenne
(BCE). En effet, le président
de la Banque Centrale la plus
orthodoxe du monde appelle
non seulement à la levée de
l’austérité, mais en réalité à un
plan de relance européen. La raison en est simple : une relance
monétaire comme celle annoncée récemment verra son efficacité démultipliée par ce soutien
budgétaire.
Si ce changement de braquet
s’est fait attendre (il vient près de
cinq ans après l’inauguration de
cette stratégie par M. Bernanke,
alors président de la Fed), les
dirigeants de la zone euro se
retrouvent début octobre afin de se
mettre d’accord sur les modalités
du plan d’investissement publicprivé de 300 milliards d’euros proposé par le nouveau président de
la BCE, Jean-Claude Juncker, et
suspendre la politique d’austérité
budgétaire.
(source : Stratégie Amundi Asset Management)
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AMUNDI TRESO 12 MOIS :
gérer ses réserves en profitant des primes
de crédit obligataires
Ce fonds commun de placement obligataire permet de bénéficier des primes offertes par les émetteurs privés (risque
“crédit“) tout en bénéficiant d’une gestion active de l’exposition au risque de remontée des taux (sensibilité de – 1 à + 2).
Profil de risque et de rendement
Ce fonds bénéficie d’une liquidité quotidienne permettant
de mobiliser à tout moment votre investissement.
Frais d’entrée : néant
Frais de sortie : néant
La documentation juridique de ces fonds est disponible en agences LCL et sur le site www.LCL.fr. Sa lecture est nécessaire avant toute souscription.
Les caractéristiques et performances passées ne préjugent pas des caractéristiques et performances futures
03
la lettre
des associations et fondations
juridique et fiscale
Décryptage de la loi ESS
L
a loi n°2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), tant attendue
par les acteurs de ce secteur, a été publiée au Journal
Officiel le 1er août dernier.
Elle a pour vocation à faciliter le développement de
l’emploi et à ouvrir d’autres champs de financement
privés pour les organisations de l’ESS.
Elle définit, avant tout, le périmètre de l’Economie
Sociale et Solidaire, son organisation administrative
et l’ouvre à d’autres acteurs. Une partie de ce texte
est consacrée à la transmission d’entreprise à ses
salariés et à la modernisation du droit des coopératives, que nous ne présenterons pas dans cette lettre.
L’ESS est définie comme un mode d’entreprendre
et de développement économique dont le but poursuivi est autre que le seul partage des bénéfices,
avec une gouvernance démocratique et ouverte sur
l’information et la participation de tous les acteurs de
l’entreprise, et mettant en place une gestion conforme
aux principes de maintien des bénéfices au sein de
l’entité, pour le développement de son activité.
Aux acteurs traditionnels, la loi ouvre l’ESS aux
entreprises qui recherchent une utilité sociale (soit
apporter un soutien aux personnes en situation de
fragilité, soit contribuer à la lutte contre les exclusions et inégalités, soit concourir au développement
durable, sous réserve que l’activité soit liée à l’un
des deux objectifs ci-dessus), et dont une partie des
bénéfices est destinée à rester dans l’entreprise, de
manière durable, pour faciliter son développement.
Elle précise les conditions à respecter pour obtenir l’agrément d’entreprise solidaire d’utilité sociale,
permettant d’accéder à certains financements spécifiques Toutefois, à ce jour, la démarche pour l’obtenir
n’est pas précisée.
Pour les associations, les principales mesures
emblématiques concernent :
la définition de la subvention,
la création, enfin, d’un statut juridique pour les
regroupements d’associations,
l’extension de la capacité juridique de certaines
associations, pouvant dorénavant administrer des
immeubles acquis à titre gratuit et recevoir des libéralités. Attention toutefois, rien n’est indiqué concernant l’application du régime de faveur au titre des
droits d’enregistrement.
Afin de faciliter le financement en fonds propres
des associations, la loi remet au goût du jour l’émission de titres associatifs, et prévoit la possibilité de
créer un fonds de garantie pour les apports avec
droit de reprise.
Les Associations reconnues d’utilité publique ont
dorénavant la possibilité de réaliser des actes non
interdits par les statuts;
La mesure majeure pour les fondations est la possibilité pour les fondations d’entreprises de recevoir
des dons des salariés, des mandataires sociaux,
adhérents, et actionnaires de l’entreprise fondatrice
ou des entités du groupe auquel appartient l’entreprise fondatrice. Concernant les fonds de dotation,
la loi a fixé une dotation minimale pour ceux créés
à partir de la publication d’un décret pris en Conseil
d’Etat. Le montant minimal n’est pas encore fixé,
mais ne devrait pas dépasser 30 000 euros.
D’autres mesures sont présentes dans la loi,
et nous reviendrons sur certaines d’entre elles
ultérieurement.
Rédigé par In Extenso – Experts-comptables
www.inextenso-associations.com
In Extenso, acteur majeur de l’expertise comptable en France,
accompagne au quotidien des associations de toute taille et
dans tous les domaines d’activité.
Document simplifié et non contractuel, achevé de rédiger le 06/10/2014. CREDIT LYONNAIS - SA au capital de 1 847 860 375 € - inscrit sous le numéro d’immatriculation
d’intermédiaire en assurance ORIAS - 07 001878 - Siège social : 18 rue de la République - 69002 Lyon - SIREN 954509741 - RCS Lyon.
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