dans la Franc

ges, M. l'abbé Léon Chenevier, vicaire à
Sain t-J soi re.
Vicaire de M. le Curé de Thusy, M.'l'abbé
Alfred Gojon, vicaire à Cuvât.
Vicaire de M. le Curé de Cuvât, M. l'abbé
Jean-Marie Verdan, vicaire à Copponex.
(Revue du Diocèse.)
Concert. — VHarmonie,
société chorale
d'Annecy, donnera son concert annuel les
samedi 26 et dimanche 27 janvier courant,
au théâtre, au bénéfice de l'Orphelinat des
Filles.
La soirée du samedi est réservée aux membres honoraires, et celle du dimanche, pubhque, sera payante.
Kous donnerons le p r o g r a m m e de ces intéressantes soirées, toujours si goûtées de
notre population, dans notre prochain n».
Distinction.
— Mgr Saint-Clair, prélat de
Sa Sainteté, missionnaire apostolique, chanoine honoraire de Nîmes, vient d'être nomm e chanoine honoraire de l'Abbaye de Saint
Maurice et Bethléem.
Nos félicitation au nouveau dignitaire
pour celte nouvelle distinction.
Conscrits de 40 ans. — Une réunion p r é
paratoire avait décidé de faire appel à tous
les anciens conscrits des deux cantons d'Annecy, pour célébrer dignement l'anniversaire
de l'entrée dans la g r a n d e armée française
des premiers Savoyards nés Français après
l'annexion.
Une réunion aura lieu dimanche 20, à 4 h.
après-midi, au Café du Quai pour n o m m e r
u n Comité définitif et arrêter le programme
de la fête.
— Les établissements de facteur-receveur
créés à Usinens, Féternes et Evires, seront
mis en activité, les deux premiers le 16 janvier et le troisième, le l»'' février prochain.
Ces nouveaux bureaux comprendront dans
leur arrondissement postal leur c o m m u n e
respective.
Agression. — Notre ville s'est émue, hier jeudi,
à la nouvelle d'une audacieuse agression dont
avait été victime une personne fort estimée, M'"»
G., d'Annecy-le-Vieux.
Mercredi, M"""!! avait prisa Aîx-les-Dains, avec
son enfant âgé de 3 ans, le train qui part de cette
station h 3 h. 41 pour arriver à i h. 52 à Annecy.
Comme le train s'engouffrait sous le tunnel de
Brassiliy (jui a, c(UTinie on le sait, 1.600 mMres,
elle enteiidii ouvrir la porte de son compartiment
et se sentit saisir au cou par un individu qui lui
jetait en menu- temps le contenu d'une liole à
la figure. M"' ('.., tout en se débattant, réussit à
repousser l'agresseur, et se précipita vers la sonnette d'alarme ; malheureusement celle-ci ne
fonctionnait pas.
Cependant le mouvement effraya l'inconnu qui,
craignant d'être pincé, s'enfuit en refermant la
portière. Les lampes n'étant pas allumées, M"" G.
ne put donner aucun renseignement sur son
agressiur.
En descendant du train. M™" G. déposa une
plainte au chef de gare, et montra les empreintes
des doigts qui lui avaient serré le cou.
Une enquête est ouverte.
Comme on le voit, notre pays marche au progrès. Vols, attentats contre les personnes, coups
et blessures, meurtres, assassinats, toute la lyre,
quoi !
Les f.'. Trois-Points doivent se frotter les mains.
Le temps qu'il
fait
Samedi, 0 - 2 ° ; dimanche, 0—3°; lundi, 0 - 8 ° ;
mardi, 0—7* ; mercredi, 0-9° ; jeudi, 0—7° ; vendredi, 0-8°.
Le temps semble vouloir se modifier. Le baromètre baisse et le vent a tourné à l'Ouest. Ce malin, vendredi, brouillard assez épais avec givre. Il
se pourrait que nous ayons de la neige sous peu.
feuitletoD de rindiolear de la Savoie
Comment je suis entré
dans la Franc-Maçonnerie
Et comment j'en suis sorti
P a r P . COPIN-ALBANCELLI
Est-il vrai, m'a-t-on demandé de différents côtés, que les cérémonies d'initiation soient aussi
grotesques que vous l'ave/ raconté? Se peut il
qu'on y pose aux candidats des questions aussi
ridicules que certaines de celles que vous avez
relatées '.'
Les épreuves physiques subies dans l'intérieur
des loges sont partout telles que je les ai décrites.
C'est seulement pendant le trajet du cabinet de
réflexions à la loge que se donne quelquefois
librement carrière le désir de mystifier les profanes qui tourmente certains frères d'humeur
gaie.
Quant aux questions posées aux candidats,
elles sont plus ou moins sérieuses selon que prévaut plus ou moins, dans l'atelier où a lieu l'initiation, l'influence de quelques vieux dévols de la
Maçonnerie.
11 y a des questions qui, bien que saugrenues,
sont pour ainsi dire classiques en Franc-Maconnerie. (Vesl ainsi, par exemple, qu'on demande
fréquemment aux profanes ce qu'ils pensent de la
prostitution.
.
,
, .
J'entendis un jour cette question adressée a un
candidat juif. Celui-ci, surpris, resta court. Son
interlocuteur, voulant l'aider k se tirer d'affaire,
crut bien faire en se livrant à quelques développements sur ce sujet scabreux.
— Ne trouvez-vous pas, dit-il au profane, qu u
esl particulièrement honteux que des femmes se
vendent? Si encore elles se donnaient !...
A ces mots, l'enfant d'Israël leva la tête, et avec
an sérieux dans lequel pouvait se mesurer la
portée philosophique de soa esprit, il prononça
ces simples mots :
— Ce serait, en effet, bien plus économique 1
n importe, je me hâte de le dire, qu'on ne s'ima-
Conseil municipal. — Lundi, notre Con- i A un encfroit charmant, voisin de superbes
seil municipal s'est réuni en séance extraor- bois de sapins, dans une propriété de pludinaire. Il a été décidé que M. Carleron, sieurs hectares, cette société voudrait consferblantier, fournirait et placerait les glaces truire u n vaste hôtel-pension.
des nouveaux magasins de la ville, rue de la
L'endroit dont il est question est de fait
République, pour le prix de 2.000 fr.
desservi par la route excellente, ouverte en
Relalivemenl à la réduction des frais de 1888, et qui, nous l'espérons, ne tardera pas à
casernement, entière satisfaction n'a pas été aller jusqu'i Bellecombe en-Beauge, par le
donnée A la ville, la remise accordée n'étant col de la Frasse.
De tous les coins de la propriété de la Joue,
que d(;(!.:ii8fr. Le Conseil se réserve de demander une nouvelle réduction si la situa- on admire le la.; bleu, la vallée de Faverges,
on est en face de la Tournelte on compte les
tion financière de la ville l'exige.
dents de Lenfont. C'est un point de vue uniRemise de
Décorations
que et nous sommes persuadés que les étranUne imposante cérémonie militaire a eu gers abonderont bien vile dans ce petit pays
lieu, le 16, en présence de toutes les troupes desservi par la gare et le port de Duingt dont
de la garnison, alignées sur l'esplanade du il n'est distant q u e de quatre kilomètres.
Pàquiei".
D i n g y - S a i n t - G l a i r . — La paroisse de
Le colonel Soyer a décoré de la Légion
d'honneur avec le cérémonial habituel le ca- ^ Dingy-Saint-Clair vient de taire l'acquisition
pitaine des doutines. Guillaume. 11 a ensuite ' d ' u n très bel harmonium. Cet instrument,
décoré de la médaille militaire le sergent de qu'un généreux donateur, enfant do Dingy,
recrutement, Maréchal, les gendarmes Félix vient d'offrir à sa paroisse, sort des ateliers
Varrey, de Rumilly, et Jean-Marie Cagnon, de la célèbre maison Christophe et Etienne,
de Thonon, qui comptaient vingt-cinq ans de de Paris, et a été expertisé et inauguré jeudi
dernier, par M. Eugène Pfisler, organiste de
service.
la Cathédrale d'Annecy.,
Un nombreux public assistait à celle maAprès l'avoir sounûisà une sérieuse épreunifestation qui s'est terminée par un brillant
défilé du H" chasseurs et du 30° de ligne, aux ve, M. Pfister a été très heureux de constater
accords de la fanfare du bataillon et de la que cet harmonium, malgré son prix relativement modéré, était d'une facture absolumusique du régiment.
Le g e n d a r m e Joseph-Marie Vittet, de Saint- ment supérieure et artistique. Douceur du
Jeoire, retraité, a reçu également la médaille clavier, sonorité puissante, harmonieuse et
douce, grande variété dans les timbres, insmilitaire.
tantanéité du son dans tous les jeux et A tous
les degrés de force, fonctionnement parfait
•Cour d'assises
de l'expression, beauté et élégance dans la
La première session des assises de la Hau- forme de l'instrument, telles sont les qualités
te-Savoie, pour 1901, s'ouvrira le lundi, 21 qui le caractérisent.
janvier, à midi. Voici le rôle de cette session :
Cet instrument fait le plus grand honneur
Lundi, 21 janvier, à midi. — Bibier Cocatrix, 33 ans, cultivateur t\ Saint-Gervais-les- à l'excellente maison Christophe et Etienne,
Bains, attentat à la pudeur (Bonneville). — de Paris, maison qui depuis fort longtemps
Ministère public, M. Trêve ; défenseur, M« déjà, occupe le premier rang dans la facture
française ; et malgré ses prix modérés, elle
Bard, avocat ( i témoins à charge).
ne fabrique que des instrum(!nts supérieurs.
Mardi, 22, à 9 h. du matin. — Vuarchex
Aussi les nombreux harmoniums qui, entre
François, 19 ans, cultivateur à Saint-Pierrede-Riimi!ly, homicide volontaire (Bonnevil- autres, ont déjà été expédiés à beaucoup
le). — Ministère public, M. Reverdel ; défen- d'ecclésiastiques de notre diocèse, constituent u n e réclame vivante pour la maison.
seur, M' Pacthod, avocat (8 témoins).
Le généreux donateur peut donc, à juste
Mercredi, 23, à 9 h. du matin. — Jacquier
Adolphe, 3 i ans, journalier à Bonneville, at- titre, être fier du beau présent qu'il vient de
tentat à la pudeur avec violence. — Minis- faire à sa paroisse. Puisse-l il trouver beautère public, M. Layat ; défenseur, M^ Pignar- coup d'imitateurs !
re, avocat (."i témoins).
D o u s s a r d . — Une querelle a éclaté entre
Mercredi, 23, à 2 h. après-midi. — Dèsail- F. B., ;\gé de 38 ans, et Cl. L, 22 ans, t<M-rasloud Jules, 18 ans, cultivateur aux Mouches, sier. Des coups furent échangés et B. eut la
tentative de m e u r t r e . — Ministère public, jambe fracturée. Il dut être transporté à
M. Prève, substitut ; défenseur, M° Bard l'hôpital d'Annecy.
(7 témoins).
— Un vol a été commis au préjudice de
Jeudi, 21, à 9 h. du matin. — Iluissoud
Pierre-Louis, 4ij ans, cultivateur, sans domi- M. Falquet, boulanger A Doussard. Un ou
cile fixe, tentative de viol et attentat à la pu- plusieurs voleurs ont pénétré chez lui, ont
deur. — Ministère public, M. Reverdet ; dé- emporté le tiroir où était la recette de la
fenseur, M» Levron, fils, avocat (6 témoins). journée et les livres de caisse. Comme ceuxVendredi, 25, à 9 h. du matin. — Forel Jo- ci n e pouvaient pas servir aux larrons, ils
seph, 63 ans, cultivateur à La Roche ; tenta- les abandonnèrent avec le tiroir, sur le chetive de m e u r t r e — Ministère public, M. min, où on les retrouva le lendemain malin.
Layat, substitut ; défenseur, M° Descostes,
M o n t a g n y . — Un sieur Pierre Poëx, doavocat (9 témoins).
mestique, âgé de 49 ans, d'IIéry-sur-Alby,
S a i n t - J o r i o z . — Un vol de seize poules a avait absorbé plusieurs verres d'eau-de-vie
été commis an préjudice de Mme Dru, mé- pendant que la distilleuse stationnait dans la
nagère au hameau de Sales, c o m m u n e de localité. Il ne tarda pas à être Ivre. On le
Saint Jorioz. Les auteurs du vol, des voisins transporta chez son maître, où il succombs^it
de la femme Dru, la nommée Céline V..., quelques heures après.
âgée de 19 ans, et son frère Jean Marie, Agé
R u m i l l y . — Les conscrits de Vaulx et de
de 17 ans, pressés de questions par la genLa Combe se trouvaient réunis à Frêne, lorsdarmerie, ont avoué. Ils auront à répondre
qu'une querelle s'éleva entre eux, on ne sait
de ce vol devant le tribunal correctionnel.
à quel propos. Pendant la bagarre, la grosse
E n t r e v e r n e s . — On écrit au Sncoi/ard caisse do l'instituteur fut, paralt-il, crevée.
de Paris qu'une société suisse vient de faire Cela fil u n bruit du diable, et la querelle s'endes offres à un propriétaire d'Entrevernes. venima. Le parti de la grosse caisse s'en prit
gine pas que tout est comique en Franc-Maçonnerie.
Trugiqu(!ment stupide esl au contraire ce lanatisnu' niatérialiste qui aveugle toute la st'cte et
dont 1.1 France es! niiilliciireusemenl condamnéo
à subir peut-être longtemps encore l'imbécile,
avilissante et mortcll'- tyrannie.
Tragiquement slupidê, ai-je dit, parce que ce
fanatisme matérialiste si Inbllement suggéré aux
médiocres et aux ignorants qui peuplent les colonnes des temples maçonniques n'est iju'un mas(jue derrière le(]uel se cache un cléricalisme aussi
implacable qu'liyiiocrite.
C'est par son fanatisme matérialiste que la
Franc-Maçonnerie esl parvenue h établir sa domination. C'est en lui qu'elle a trouvé toute sa force.
Ft pourtant la Franc-Maçonnerie n'est ((u'uni! hypnotisée. Toute matérialiste qu'elle nous apparaisse en France, elle obéit sans s'en aijercevoir à
un cléricalisme, qui est le cléricalisme juif. Ix
royaume du monde doit iipparlenir aux enfants de
Jacob ! Telle esl la formule, de portée religieuse
et politique à la fois, qui explique la succession
des événements de ce siècle ; et telle est l'idée qui
esl la base de la puissance maçonnique et de l'état
d'esprit anti-catliolique qui a été créé en France.
Il faut avoir le courage de regarder les choses
en face. Il faut po.ser les questions comme la vérité veut qu'elles soient posées. .\ la politique du
secret et du mensonge maçonniques qui règne et
gouverne en France depuis vingt-cinq ans, il est
temps et plus que temps d'opposer la politique du
gratiil jour et d(î la loyauté, c'est-à-dire la vraie
politique française.
Donc, reconnaissons-le : ce à quoi la FrancMaçonnerie travaille, c'est à la destruction complète, c'est à l'étranglement et à l'assassinat du
catholicisme. Que ceux qui croient à la nécessité
de cet étranglement et de cet assassinat marchent donc avec les Irancs-maçons, car c'est vraiment lîi le but que ceux-ci poursuivent et qu'ils
poursuivent férocement. Voilà la déclaration qu'il
faut que nous sactiions faire.
Mais, si nous devons y perdre des amis, que
ces amis sachent bien que derrière l'anli-catholicisme des francs-maçons quelque chose se cache.
On dit, on répète à satiété et sur tous les tons aux
enfants de la Veuve que c'est du triomphe de la
raison humaine qu'il s'agit. Cela n'est pas vrai.
La question qui est au fond de tout, ce n'est pas
le triomphe de la raison humaine, c'est le triom |
phe de la race juive.
I
Et c'est pourquoi la lutte que nous soutenons
ne peut plus laisser de re[)Os dans la pensée de
ceux fiui ont vu le dessous des choses. Et c'est
pourquoi aussi un si grand nonibn; de républicains français (jui iiiarchaii'iil autrefois avec ces
prétendus anti-cléricaux ijai sont Us pires des
cléricaux se sont brusqueineiil arréles ; c'est
qu'ils se sont aperçus que le drajx-au sous lequel
on les avait enrôlés n'était qu'une loque, que les
sublimes principes qu'on agitait devant leurs
yeux n'étaient que des mens(Miges, et ([u'en réalité il ne s'agissait que de rétablissement de la
suprématie juive sur toute la i)lanète.
Dès mes premiers pas dans la Franc-Maçonnerie, c'est au fanatisme matérialiste que je me suis
heurté, et je dois avouer (lu'il a commencé par
me dominer. Toutefois, j'ai eu la chance de trouver en moi la force de réflexion nécessaire pour
réagir d'abonl contre lui et pour, ensuite, me
faire son irréconciliable adversaire.
Il faut nue j'en vienne au résumé aussi rapide
que possible de ma vie maçonnique. On y verra
que je n'ai aucune raison personnelle de haïr la
Franc-Maçonnerie. J'y ai toujours été estimé et
même comblé de faveurs. Mais ai-je le droit de
ne pas être son ennemi alors que je la vois tenant
mon pays à la gorge et le serrant à l'étrangler ?
Qu'elle lâche prise, et je la lâcherai à mon tour.
Je faisais partie depuis quelques semaines à
peine de la loge VAvant-Garde maçonnique lorsque
le poste de secrétaire y devint vacant.
C'est un avantage considérable pour un groupe
d'avoir un bon secrétaire, et c'est une nécessité
pour un bon secrétaire d'avoir du zèle. Le zèle
n'étant pas ce qui me manquait, je me trouvai
assez naturellement désigné pour remplir ce poste. Mais il y avait une difficulté résultant de ce
fait que je n'étais encore qu'apprenti, alors que
les règlements maçonniques exigent que le secrétaire d'une loge soit pris parmi les maîtres. On
tourna celte difficulté en me nommant secrétaireadjoint. Je remplis ainsi les fonctions de secrétaire sans avoir le titre jusqu'au moment où, les
délais exigés par les règlements étant accomplis,
on put me conférer le grade de compagnon et
celui de maître.
Je crois utile d'entrer ici dans quelques détails
sur l'orcanisation de la hiérarchie maçonnique.
Cette hiérarchie présente une particularité extraordinaire cl digne d'attention : c'est qu'elle
repose sur deux principes qui semblent contradictoires : l'élection et la sélection.
au mobilier ; on brisa tout, dans la maison,
chaises et meubles, et l'unique tonneau qui
était dans la cave en pleura jusqu'il sa dernière goutte.
Celui qui ne fut pas content, c'était le propriétaire. Il voulait porter plainte, mais on
l'ea dissuada, pour ne pas déshonorer le
pays, jusque-là si tranquille. Bref, on espérait que le proprifUaire calmé, la tirosse (Uiisse défoncée, la paix serait définitive... Hélas !
dimanche soir, vers 11 heures, la fameuse
caisse, revêtue d'une peau d'Ane toute neuve,
faisait vibrer les échos de ses sons enchanteurs.
A défaut de talents, il y a des gens qui ont
besoin de faire du bruit
Mais que diable venait faire un instituteur
d a n s cette bagarre'.-'
S a i n t - A n d r é . — Dans la c o m m u n e de
Saint-André, canton de Rumilly. un vieillard de (J.j ans, Louis Ramus, sans profession,
a été trouvé affreusement brûlé, dans son
domicile. La figure était méconnaissable et
la main droite n'existait plus. On supposa
que Ramus qui, ces dernier temps, avait déjà
eu doux attaques de paralysie, aura été victime d'une troisième attaque. Le malheureux
tomba dans le foyer de la cheminée.
La gendarmerie de Rumilly a procédé aux
constatations.
C r u s e i l l e s . — Subvention. — Le ministre
de ragriculturc vient d'accorder une subvention de ijQO fr. A la Société d'assurance mutuelle contre la mortalité du bétail dite Union
mutuelle de Féchy, commune de Cruseilles,
pour lui permettre de faire face A ses frais
d'organisation et de premier établissement
et de se constituer un fonds de réserve.
— Accident. — Un grave accident s'est
produit hier, vers i l heures du malin, A la
descente de Cruseilles, près du pont de la
Caille. Un cycliste genevois étant venu buter
contre un attelage a été violemment projeté
à terre et relevé grièvement blessé à la tête.
La bicyclette qu'il montait est complètement
hors d'usage. La victime a été reconduite en
chemin de fer à Genève. Son étal esl grave.
H.a .SiotÎJC. — Le C.aj'Ucin medaiVi'. — Le bulletin ollicifl (le l'Exiiosiliiin intern'" >lu Comincrce et de l'iiulustrir annonçait, dans le ii°du 11 octobre dernier, ipi'une mMallle d'or avin-, eroix
avait été (léci'riiée ii M. Franco?., industriel à Grenobli', [^ourson « Amortisseur .\cupe. »
HenseisiMenients pris, il s'agit di- l'amortisseur
acojie inventé dernièrement par le Frère Candid.', caiiucin du couvent de La Hoclie-sur-Foron, et dont la fabrication a été confiée à la
maison Franco/,, de (".renoble.
(In s:iil que l'amortisseur acope consiste i-n un
ressort en acier que l'on place dans le talon du
soulier. L;i flexion ilu ressort sous le choc du talon amortit évidemment le contre-coup de la pose (lu pied ; et, par le fait même, la marche acquiert une douceur et une légèreté qui font
sentir leurs elVcls sur tous les membres du corps
et leur procurent un bien-être remarquable, qui
vient du ménagement de tout le système nerveux.
L'expérience a démontré qu'avec le soulier
acop(na fatigue est moindre. La tète et la vue
elle-même sont sensiblement soulagés, de telle
sorte que le travail inlelkctuel est encore facile
après une marche forcée.
Nous adressons donc au frère Candide, capucin
du couvent de Lalloclie, nos sincères féiicilalions
pour 1.1 médaille d'or et la croix que lui a décerné le jury de l'Exposition en la personne de M.
Fra ncoz.
B o n n e v i l l e . — Par suite d'une épidémie
de rougeole qui sévit actuellement au MontSaxonnex, et où plus do GO enfants en sont
atteints, M. le préfet, sur le rapport du docleur Galais, de Bonneville, vient d'ordonner
Au point dtï vue administratif, une loge est dirigée jiar ses otliciers. c'est à-dire par le Vénérable, le Pi'einii'r el le Second Surveillant, l'Orateur
et le Secrétaire. <>n les appelle les r.lnq Lumières.
Ces ofliciers sont élus par les membres de la loge,
clKupie année, au mois de décembre, el pour un
an seulement. Us sont toujours rééligibles Notons
en passant qu'ils n'ont pas d'autorité comme officiers en dihors de leur loge. Partout ailleurs,
c'est-à-dire dans tous les autres ateliers maçonniques, ils ne sont ([ue de simples maç >ns, obligés
d'accepter l'autorité des ofliciers de la loge dans
hKiiielle ils se trouvent à titre de visiteurs.
C'est donc par le systfune électoral qu'est constituée lautorité administrative des loges.
C'est par le même système qu'est constituée
l'autorité administrative de la fédération tout entière. Car c'est aussi par l'élection que sont désignés, chaque année, les délégués au couvent, lesquels, entre autres attributions, ont celle de nommer, à l'élection également, les membres du Conseil de l'Ordre. Ce Conseil de l'Ordre est la plus
haute autorité administrative de la Franc-Maçonnerie française, dans laquelle il n'existe plus d©
Grand Maître.
Je dis: la plus haute autorité administrative, et
je pourrais ajouter : la plus haute autorité visible. Mais je rappelle que derrière cette autorité
visible une autorité invisible existe qui est inconnue des francs-maçons eux-mêmes. Cette autorité ne donne pas d'ordre», à proprement parler.
Elle n'agit que par suggestion et c'est pourtant
elle qui est ta véritable autorité occulte.
Si inadnûsible que cela paraisse, c'est ainsi que
les choses se passent. N'est-ce pas d'ailleurs de la
même manière que la Franc-.Maçonnerie règne
sur la France ? Elle non plus ne donne pas d ordres, à proprement parler. Elle n'agit que nar les
suggestions qu'elle inspire, par les états d'esprit
qu'elle a créés et auxquels il lui suffit de s'adresser, el elle nous tient ainsi sous sa complète domination.
Comment parviennent au sommet de la hiérarchie ceux qui dirigent ainsi occuUement la FrancMaçonnerie et, par elle, notre pays tout entier?
Ce n'est pas par l'élection, c'est par la sélection.
El voici comment.
(La fin au prochain n*.).
!