Metz Horizons Samedi 8 Février 2014 RENDEZ-VOUS réunion mardi 11 février Assistants maternels : se former et s’informer La réunion permettra d’évoquer la formation, le contrat de travail et la rémunération, ainsi que les démarches administratives. Photo archives RL MUNICIPALES femmes en politique La mairie et le jeu du hasard Marielle Payen, maire de Rezonville, joue la relance pour un dernier mandat. Elle est arrivée là par conviction et un peu par hasard. SANTÉ Les Relais assistants maternels (Ram) du Centre communal d’action sociale (CCAS) de la Ville de Metz organisent, mardi 11 février, à 18h30, une réunion d’information sur le thème de la formation continue au centre socioculturel Bon Pasteur, 10, rue du Bon-Pasteur. Proposée en partenariat avec l’Institut Iperia, elle présentera aux assistants maternels et aux salariés de la garde à domicile des informations concernant leur activité professionnelle, la formation, le contrat de travail et la rémunération, ainsi que les démarches administratives. Les Ram sont à l’écoute des sept cents assistants maternels agréés privés de Metz et des salariés de la garde à domicile. Ils leur apportent un soutien dans l’exercice de leur métier, notamment à travers des réunions d’échange thématiques sur leurs pratiques professionnelles leur permettant de développer leurs compétences. Inscription gratuite au 03 87 75 92 90. FAITS DIVERS 1 MTZ accident de la circulation Enfant grièvement blessé Photo Karim SIARI La première année d’exercice n’a pas montré de problèmes majeurs selon la direction des Hôpitaux privés de Metz. Ceux-ci vont poursuivre leur réorganisation. La coopération avec les autres structures sanitaires est attendue. Marielle Payen : « Les femmes savent former des équipes autour d’elles ». Photo Karim SIARI arielle Payen affiche un souM rire qui semble perpétuel. À Rezonville, le bureau du maire se situe dans une grande pièce divisée en deux. À droite la secrétaire, Minerve Gratien, à gauche la première magistrate. Entre les deux, un paravent et une bonne dose de connivence. « Il manque Michèle Gaussent la première adjointe », ajuste Marielle Payen. Cette femme de 63 ans admet qu’à ce poste de responsabilité, « le travail d’équipe est indispensable ». Elle en sait quelque chose. Elle achève son troisième mandat, elle qui est arrivée là, « un peu par hasard », succédant à un « maire dictateur ». « J’étais alors dans l’opposition, je ne pensais pas être maire ». Mais les électeurs ayant leur mot à dire, les têtes de liste évincées, les incitations des uns et des autres… « Je me suis lancée », « et elle a bien fait » lance la secrétaire. « Je me suis formée », confie celle qu’on appelle Madame le maire dans les situations officielles, Marielle dans la commune. Elle a fait sa place. Sans forcément jouer des coudes. « Je n’ai pas d’ambition politique, les hommes le sentent… » Alors, au sein de la communauté de communes, de l’association des maires ruraux de France où la domination masculine est toujours bien réelle, elle estime être respectée pour sa personnalité. Toutefois, d’entrée de jeu on lui a désigné la commission des jeunes, elle qui aurait également aimé l’environnement. Les femmes restent à leur place. On ne remise pas les schémas archaïques aussi facilement. Marielle Payen pousse un léger soupir de résignation. Sourit encore et toujours. Elle se sent bien dans cette commune rurale de quelque 350 habitants. Qu’elle défend sans compter. Elle a pris sa retraite de l’enseignement « au début de ce mandat. Parce qu’il est difficile de concilier les deux. Parce qu’aujourd’hui la vie d’une commune se déroule ailleurs dans l’intercommunalité, au sein des commissions des associations ». Elle défend la place de son village, refuse d’être avalée par une gigantesque métropole. Elle ne vendra pas son âme. Elle repart pour un dernier mandat. « J’ai encore envie de travailler pendant six ans. Je prépare la succession car j’aimerais que les suivants travaillent dans la même optique ». Sérénité et convivialité, des valeurs fondamentales. Anne RIMLINGER-PIGNON. Hier, aux alentours de 16h10, un cycliste de 7 ans a été renversé par une voiture à Saint-Julienlès-Metz. Il a été héliporté, dans un état grave, vers l’hôpital central de Nancy. Lire en page Région. inauguré officiellement hier L’hôpital Robert-Schuman en pleine forme L 2 es hôpitaux ne se visitent pas pendant les inaugurations. Robert-Schuman n’a pas fait exception hier. Alors que la grande foule se massait dans l’amphithéâtre et un peu dans la « rue » du nouvel établissement, les patients poursuivaient leurs allées et venues. Même avec moins de lits, l’activité s’est maintenue : le mois de janvier est meilleur que celui de l’an dernier. Les premières esquisses de comptes pour 2013 montrent que les HP Metz ont su digérer leur nouvel équipement. « Nous envisageons d’intégrer le loyer mensuel de 600 000 € dans nos coûts de fonctionnement », se félicite Pierre Batsch, le président du conseil d’administration. Tout semble sourire jusqu’à présent à Robert-Schuman. Après quelques mois de tâtonnements, des équipes dispersées sur plusieurs sites ont réussi à travailler ensemble. La chirurgie déambulatoire, poussée par la réduction du nombre de lits, a augmenté en masse. Les retours des patients sur le nouvel endroit sont bons. Tout cela vient couronner une construction qui a coûté moins cher que ce qui était prévu… Cette situation favorable per- La « rue » dessert les deux blocs d’hébergement déjà existants. Tout a été pensé pour en accueillir un troisième dans un proche avenir, met d’envisager la " suite des sans que cela ait d’impact sur l’activité. Photos Gilles WIRTZ opérations " avec optimisme. D’ici à cinq ans pourrait être dessert l’hôpital a été pensée en sée pour les trente ans à venir », construit, à gauche de l’entrée conséquence par l’agence AIA, a souligné hier le directeur de de Robert-Schuman, un lieu concepteur de l’endroit. l’Agence régionale de santé, dédié à la consultation médi« Mais on ne peut pas cons- Claude d’Harcourt. Ce discours cale, aussi bien libérale qu’hos- truire un hôpital sans mûrir le « mobilisateur » n’était pas anopitalière. À plus long terme, projet », prévient Francis Morel, din : il était prononcé en préc’est-à-dire une quinzaine le directeur général. L’ouverture sence de la directrice du centre d’années, sans souci de hospitalier régional de Metzserait rajouté « L’offre de soins doit Schuman est Thionville et du médecin-chef le troisième ainsi pour lui de l’hôpital militaire Legouest. être pensée pour les bloc d’héberla suite d’un Le directeur de Claude-Bernard trente ans à venir. » gement. long tr av ail visitait aussi les lieux. PotentielEn forme de prépar at oire lement, tous sont concurrents… livre, il complétera les deux déjà où les équipes avaient été asso- « Nous avons des contacts avec existants. Le projet initial de la ciées à la conception. Elles les uns et les autres, rappelait construction le prévoyait, mais avaient pu tester des salles cependant Francis Morel. Nos les financements d’État avaient construites pour l’occasion. services médicaux se renconfait défaut. La réorganisation Cette future construction trent et échangent. » L’offre de des HP Metz avait été revue en entraînera une nouvelle réorga- soins messine veut clairement conséquence. Le foncier est pré- nisation des Hôpitaux privés. exploiter sa richesse et garder, sent et surtout, cette construc- Elle devrait alors aboutir à la sur sa zone, sa clientèle. tion se fera sans gêner l’acti- fermeture de Sainte-Blandine. Pierre Batsch, président Jean-Marie Pelt était vité : la « rue » centrale qui « L’offre de soins doit être penJulien BÉNÉTEAU. du conseil d’administration. le parrain de l’inauguration. le chiffre 45 « Certains pensaient que nous allions profiter de la fusion pour diminuer le personnel. » Pierre Batsch rappelle que depuis le regroupement des trois établissements, quarante-cinq médecins ont été embauchés, ainsi que trois cents salariés dans toutes les branches. Une partie de ces recrutements répond pour partie à des départs en retraite. Mais le solde reste positif. Et l’avenir ? La réorganisation se poursuit aux Hôpitaux privés de Metz. Belle-Isle continue de se renforcer, avec la venue dans les prochains mois, depuis SainteBlandine, de la diabétologie et de la cardiologie. « La nouvelle organisation per met une meilleure offre de soins sur Belle-Isle, observe Pierre Batsch. Tout n’est pas "monté" à Robert-Schuman. » SainteBlandine se spécialise dans la médecine gériatrique et accueillera les soins de suite et de réadaptation de Sainte-Marie Queuleu. Sainte-Blandine accueille également le centre de la douleur, reconnu en Lorraine comme centre de références. la phrase « À l’hôpital, il convient que l’humain passe avant la technique. » Cette citation, Jean-Marie Pelt l’a rappelé, était de sœur André. La religieuse officiait à Saint-André, le seul des trois hôpitaux des HP Metz qui ait fermé après l’ouverture de Schuman. Mais l’esprit chrétien demeure dans les valeurs des HP Metz.
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