POL XXXX – (Titre) - Département de science politique

Faculté des arts et des sciences
Département de science politique
POL 1009 – Politique comparée
Automne 2014
Horaire: Lundi 8h30-11h30.
Local B2245 (Pav.3200 J.Brillant)
Professeur : Marième NDiaye
Bureau : 6434 – Cérium, 3744 rue Jean Brillant
Disponibilité : Lundi 13h-16h ou sur rdv
Téléphone : 514-343-6111 – poste 20432
Courriel : [email protected]
Rappel de règlements pédagogiques
Veuillez prendre note que le trimestre se termine le 22 décembre 2014 (incluant la période des examens).
Aucune demande d’examen différé ne sera acceptée sans motif valable. Nous entendons par motif valable,
un motif indépendant de la volonté de l’étudiant, tel que la force majeure, le cas fortuit ou une maladie
attestée par un certificat de médecin. (Règlement pédagogique 8.5).
La pénalité imposée pour les retards dans la remise des travaux est de 10 point de pourcentage
par jour. Cette pénalité est calculée en déduisant 10 points de pourcentage à la note obtenue pour
le travail en question. À noter, il s’agit de la politique « par défaut » du Département; les
enseignants sont libres d’imposer une pénalité plus élevée s’ils le désirent.
L’étudiant qui remet son travail après 12h00 (midi) est réputé avoir remis ce travail le matin du
jour ouvrable qui suit, à l’ouverture des bureaux, et les jours non ouvrables sont comptés comme
des jours de retard. La boîte de dépôt des travaux à l’entrée du département est dépouillée à
12h00 (midi) précises tous les jours ouvrables.
La prévention du plagiat
Le Département porte une attention toute particulière à la lutte contre le plagiat, le copiage ou la fraude
lors des examens. Le plagiat consiste à utiliser de façon totale ou partielle, littérale ou déguisée le texte
d’autrui en le faisant passer pour sien ou sans indication de référence à l’occasion d’un travail, d’un
examen ou d’une activité faisant l’objet d’une évaluation. Cette fraude est lourdement sanctionnée.
Tous les étudiants sont invités à consulter le site web http://www.integrite.umontreal.ca/ et à prendre
connaissance du Règlement disciplinaire sur le plagiat ou la fraude concernant les étudiants. Plagier peut
entrainer un échec, la suspension ou le renvoi de l’Université.
Bibliothécaire
N’hésitez pas à profiter des services de Mathieu Thomas, bibliothécaire disciplinaire spécialisé en science
politique. Vous pouvez le rejoindre à son bureau (local 3093 de la Bibliothèque des lettres et sciences
humaines, Pavillon Samuel-Bronfman), lui envoyer un courriel ([email protected]) ou lui
téléphoner (514-343-6111, poste 2625). Visitez aussi sa page internet, Ressources en Science politique.
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SYLLABUS
Approche et objectifs :
La place de la politique comparée en science politique
La science politique est une discipline au sein de laquelle plusieurs spécialités se côtoient. A l’Université de
Montréal, sont ainsi enseignées : relations internationales, politique québécoise et canadienne,
administration et politiques publiques, analyse électorale, philosophie politique et politique comparée.
Chaque spécialité dispose, en principe, de ses objets et de ses angles d’analyse privilégiés.
La politique comparée est un des secteurs de la science politique. Cependant, si elle a ses objets
privilégiés, elle présente surtout la particularité d’être un dénominateur commun aux politologues qui ont
tous recours aux outils de recherche qu’elle développe. C’est pour cela que le comparatiste Guy Peters la
considère comme la ‘‘composante cruciale de la science politique’’ et que Bertrand Badie et Guy Hermet
insistent sur cette identité spécifique de la politique comparée:
« La politique comparée n’est pas qu’un secteur de la science politique avec ses méthodes propres,
ses objets d’analyse et ses auteurs de référence. C’est également – et peut-être surtout – un mode de
questionnement de l’ensemble des phénomènes politiques […] et paradoxalement le seul capable de
mettre en relief la spécificité de chacun d’eux pris en particulier. Constituant d’un côté, le domaine
répertorié du ‘comparatiste’, de la même façon que les spécialistes des élections, des politiques
publiques, de la pensée politique ou des relations internationales ont les leurs, elle revêt par
conséquent de l’autre côté, le visage moins clairement classable d’une sorte d’état d’esprit hors
spécialités, caractéristique de tout chercheur préoccupé de confronter les observations qu’il
rassemble sur son propre terrain à celles se rapportant à des terrains différents afin d’approfondir sa
compréhension du phénomène qu’il considère ».
B. Badie et Guy Hermet, La politique comparée, Paris, Dalloz, 2001, p. 1.
En résumé, la politique comparée s’occupe plus particulièrement de l’étude de certains objets (tels que
l’État, les régimes, les comportements politiques, etc.). Elle contribue également à forger des
techniques de recherche plus rigoureuses et à construire des cadres théoriques utiles à tous les
politologues.
Les objectifs du cours :
Ce cours est une introduction à la politique comparée et, en particulier, à ses techniques, à ses objets, à
ses auteurs marquants et aux types de théories explicatives que ces derniers développent. À l’issue du
cours, les étudiants devront être en mesure de comprendre et d’exposer :
•
L’histoire de la politique comparée, depuis les «pères fondateurs» jusqu’aux principaux auteurs
contemporains;
3
•
L’utilité de la méthode comparative en science politique;
•
Les préalables méthodologiques nécessaires à la réalisation de bonnes comparaisons et les différentes
stratégies de comparaison à la disposition des comparatistes;
•
Les objets de recherche qui occupent les comparatistes ;
•
Les approches théoriques et la manière dont elles s’articulent ou s’opposent les unes aux autres.
•
Les particularités de la recherche en politique comparée sur les terrains sud (le cas de l’Afrique).
Le contenu du cours
Le livre de référence du cours est le manuel de M.Gazibo et J.Jenson : La politique comparée.
Le cours est d’ailleurs construit – à l’exception de la quatrième et dernière partie - en référence au plan du
livre, en mettant sélectivement l’accent sur certains éléments de chaque chapitre.
- La première partie est consacrée aux bases de la politique comparée, notamment son utilité en science
politique, son histoire et les stratégies comparatives à la disposition du chercheur.
- La seconde partie est consacrée aux grandes catégories classiques d’objets étudiés par les comparatistes :
les institutions politiques, les processus de transformation politique et les forces et comportements
politiques. Il s’agit d’objets susceptibles d’être étudiés par d’autres secteurs de la science politique. La
différence tient surtout au fait que le comparatiste procède toujours en recherchant des similitudes et des
différences entre ces objets et ce, dans l’espace et le temps, en vue de faire ressortir leur singularité ou de
trouver des caractéristiques générales pouvant guider la pratique ou des recherches ultérieures.
- La troisième partie est consacrée aux approches théoriques en politique comparée. Elle expose
cinq approches concurrentes : l’approche institutionnelle, l’approche historique, l’approche économique,
l’approche culturelle et l’approche stratégique. Chacune de ces approches apporte un éclairage différent
sur les objets évoqués ci-dessus en recourant à des variables (ou facteurs explicatifs) différentes. Nous
ferons ressortir leur histoire, les points sur lesquels elles convergent et ceux sur lesquels elles s’opposent, la
pertinence actuelle de chacune d’elles et les nouvelles orientations de la politique comparée.
- La quatrième et dernière partie propose, en guise de séance conclusive, un exemple concret de recherche
en politique comparée. Quels sont les enjeux et défis, théoriques et méthodologiques, qui se posent au
politologue travaillant sur l’Afrique? Les phénomènes politiques au sud étant principalement abordés à
partir d’outils et grilles d’analyse élaborés au nord, il est particulièrement intéressant de se pencher sur cet
exemple spécifique, qui permettra de faire un bilan des différents points abordés au cours de la session.
Pédagogie :
L’enseignement est basé sur la méthode du cours magistral mais intègre autant que possible la discussion
avec les étudiants.
Les étudiants devront se procurer les documents suivants et faire les lectures avant chaque cours :
1) Le livre de référence : Gazibo M. et Jenson J. (2004), La politique comparée : fondements, enjeux et approches
théoriques, Montréal, Presses de l’Université de Montréal.
4
2) Le recueil de textes, disponible sur Studium (https://studium.umontreal.ca/). Les textes servent à
approfondir des aspects particuliers des thématiques abordées au cours de chaque séance.
NB : Vous devez consulter régulièrement Studium pour télécharger les textes et avoir des informations
sur le cours, les travaux et examens, les moniteurs et monitrices, les notes des travaux et examens.
Évaluation :
L’évaluation se fera en trois temps :
- Un examen de mi-session, le 27 octobre, au local du cours (QCM et questions à développement),
portant sur les séances du cours vues à ce moment. Cet examen compte pour 30 % de la note finale.
- Un travail de comparaison de dix pages, interligne double, police times new roman 12, comptant pour
40% de la note finale. Des consignes précises sont distribuées le 6 octobre. Chaque étudiant devra
aller voir son moniteur muni d’une page résumant l’argument de son travail et un plan afin d’en discuter
avant le 31 octobre (date de remise du plan). Le plan à remettre compte pour 15 points. Les règles
relatives aux retards dans la remise des travaux s’appliquent. La date de remise du travail final de 10
pages (25 points) est fixée au 21 novembre, à midi au plus tard.
- Un examen final le 15 Décembre, au local du cours (vérifier cependant sur le guichet étudiant). Il porte
sur les séances vues après l’examen de mi-session. De même nature que l’examen de mi session, il compte
pour 30% de la note finale.
Plan de cours :
PREMIÈRE PARTIE : AUX SOURCES DE LA POLITIQUE COMPARÉE
Séance 1 (8 septembre) : Présentation du cours et introduction à la politique comparée (histoire de la
discipline)
1) Gazibo M. et Jenson J. (2004), La politique comparée : fondements, enjeux et approches théoriques, introduction
et chapitre 1.
Séance 2 (15 septembre) : Pourquoi et comment comparer? Constructions scientifique et méthodologique
de la politique comparée
1) Gazibo M. et Jenson J. (2004), La politique comparée : fondements, enjeux et approches théoriques, chapitre 2.
2) sur Studium : Sartori G. (1994), «Bien comparer, mal comparer», Revue internationale de politique comparée,
1 (1); Gazibo M. (2002), « La démarche comparative binaire: éléments méthodologiques à partir d’une
analyse de trajectoires contrastées de démocratisation », Revue internationale de politique comparée, 9 (3), 2002,
p. 427-449.
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DEUXIÈME PARTIE : LES OBJETS DE LA POLITIQUE COMPARÉE
Séance 3 (22 septembre) : La comparaison institutionnelle - Les cadres d’analyse de l’Etat et des régimes
politiques
1- Gazibo M. et Jenson J. (2004), La politique comparée : fondements, enjeux et approches théoriques, chapitre 3.
2- sur Studium : Médard J .F (2006), “Le modèle unique d’Etat en question”, dans Revue internationale de
politique comparée, 13 (4), p.681-696; Mény Y., Surel Y. (2009), «Présidents et Gouvernements», dans Mény
Y., Surel Y., Politique comparée, les démocraties, p. 293-321.
Séance 4 (29 septembre) : La comparaison des dynamiques politiques : transitions et consolidations
démocratiques
1-Gazibo M. et Jenson J. (2004), La politique comparée : fondements, enjeux et approches théoriques, chapitre 5.
2- sur Studium : Ethier D. (2001), « Des relations entre libéralisation économique, transition
démocratique et consolidation démocratique », dans Revue Internationale de Politique Comparée, 8 (2), p.269283; Thiriot C. (2013), « Des transitions africaines au monde arabe», 1991-2011 : vent de printemps sur
les outils de la transitologie », dans Revue Internationale de Politique Comparée, 20 (2), p.19-40.
Séance 5 (6 octobre) : La comparaison des forces et comportements politiques : les partis politiques et les
formes de participation politique
1-Gazibo M. et Jenson J. (2004), La politique comparée : fondements, enjeux et approches théoriques, chapitre 4.
2- sur Studium : Petithomme M. (2011), « Les effets des référendums européens sur les dynamiques de
compétition des partis d’opposition : une perspective comparée », dans Revue internationale de politique
comparée, 18 (2), p.79-92; « Goirand C. (2010), « Mobilisations et répertoires d’action collective en
Amérique latine », dans Revue internationale de politique comparée, 17 (2), p.29-52.
Séance 6 (27 octobre) : Examen de mi-session
TROISIÈME PARTIE : LES APPROCHES THÉORIQUES EN POLITIQUE COMPARÉE
Séance 7 (3 novembre) : l’approche institutionnelle
1-Gazibo M. et Jenson J. (2004), La politique comparée : fondements, enjeux et approches théoriques, chapitre 6.
2- sur Studium : Saint Martin D. (2002), « Apprentissage social et changement institutionnel : la politique
d’investissement dans l’enfance au Canada et en Grande-Bretagne », dans Politique et Sociétés, 21 (3), p.4167.
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Séance 8 (10 novembre) : l’approche historique
1-Gazibo M. et Jenson J. (2004), La politique comparée : fondements, enjeux et approches théoriques, chapitre 7.
2- sur Studium : Gally N. (2012), « Ecrire le contraste au-delà des typologies : l’apport de l’histoire
croisée à la comparaison internationale », dans Revue internationale de politique comparée, 19 (1), p.19-38.
Séance 9 (17 novembre) : l’approche économique
1- Gazibo M. et Jenson J. (2004), La politique comparée : fondements, enjeux et approches théoriques, chapitre 8.
2- sur Studium : Lipset S.M (1963), « Démocratie et développement économique », dans Lipset S.M,
L’homme et la politique, Paris, Le Seuil;
Amin S. (2002), « Mondialisation ou apartheid à l’échelle
mondiale? », Actuel Marx, 31 (1), p.13-40.
Séance 10 (24 novembre) : l’approche culturelle
1-Gazibo et Jenson, La politique comparée : fondements, enjeux et approches théoriques, chapitre 9.
2- sur Studium : Daloz J.P (2004), « Le perspectivisme culturel en politique comparée. Du bon usage de
l’éclectisme théorique », dans Thiriot C., Marty M., Nadal.E (dir.), Penser la politique comparée. Un état de
savoirs théoriques et méthodologiques, Paris, Karthala, p.59-74.
Séance 11 (1er décembre) : l’approche stratégique
1-Gazibo M. et Jenson J. (2004), La politique comparée : fondements, enjeux et approches théoriques, chapitre 10.
2- sur Studium : Rule J.B (2002), « Les leçons du choix rationnel », dans « La théorie du choix rationnel
contre les sciences sociales? Bilan des débats contemporains », Sociologie et sociétés, 34 (1), p51-66.
QUATRIÈME PARTIE : UN EXEMPLE DE RECHERCHE EN POLITIQUE COMPARÉE
Séance 12 (8 décembre) : Comment travailler sur l’Afrique en politique comparée?
Sur Studium
1) Coulon.C (1997), « L’exotisme peut-il être banal ? L’expérience de Politique Africaine », Politique
Africaine, n°65, p.77-95.
2) Darbon D. (2004), « Comparer les administrations publiques du nord et du sud. Orientations
méthodologiques à partir des administrations des Afriques », dans Thiriot C., Marty M., Nadal E.,
(dir.), Penser la politique comparée. Un état des savoirs théoriques et méthodologiques, Paris, Karthala, p.95118.
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Indications bibliographiques :
Vous pouvez vous reporter aux notes de fin de chaque chapitre du livre de référence pour une
bibliographie adaptée au thème. Les références données ci-dessous renvoient à des travaux sélectifs
(notamment des manuels) marquants en politique comparée.
LES ESSENTIELS
•
Badie B., Hermet G. (2001), La politique comparée, Paris, Armand Colin, 316 p.
•
Caramani D. (2008), Comparative Politics, Oxford, Oxford University Press.
•
Dogan M., Pelassy D. (1982), Sociologie politique comparative. Problèmes et perspectives. Paris,
Economica, 218 p.
•
Gazibo M., Jenson J. (2004), La politique comparée. Fondements, enjeux et approches théoriques,
Montréal, Les presses de l’université de Montréal.
•
O’Neil P.H (2007), Essentials of Comparative Politics, New York, Norton, 2nd ed.
•
Seiler D.L (1982), La politique comparée. Paris, Armand Colin.
•
Seiler D.L (2004), La méthode comparative en science politique, Paris, Armand Colin.
•
Vigour C. (2005), La comparaison dans les sciences sociales. Pratiques et méthodes. Paris, Repère la
Découverte.
LES DEBATS THEORIQUES
•
Almond G.A, Bingham Powell G. Jr., Mundt R.J (1993), Comparative Politics: a Theoretical
Framework, New York, Harper-Collins College Publishers.
•
Blondel J. (1985), « Généralités : le comparatisme », dans Traité de Science Politique, Tome 2, Paris,
Puf, p. 1-26.
•
Blondel J. (1994), « Plaidoyer pour une conception œcuménique de l’analyse comparée», Revue
internationale de politique comparée : Où en est la politique comparée ? vol 1, n°1. Lecture de ce
numéro de la revue fortement recommandée
•
Keman H. (eds.) (1993), Comparative Politics. New Directions in Theory and Method, Amsterdam, VU
University Press, 244 p.
•
Kopstein J., Lichbach M.I (eds.) (2006), Comparative politics. Interests, Identities and Institutions in a
Changing Global Order, Cambridge, Cambridge University Press, 491 p.
•
Laitin D.D (2002), “Comparative Politics: State of the Subdiscipline”, in Katznelson I. et Milner
H. (eds.), Political Science : State of the Discipline, WW Norton & Company, New York.
8
•
Lichbach M.I., Zuckerman A.S (eds.) (2009), Comparative Politics. Rationality, Culture and
Structure. Cambridge, Cambridge University Press, 497 p.
•
Lim Timothy C. (2006), Doing Comparative Politics, An Introduction to Approaches and Issues, Boulder,
Lynne Rienner.
•
Mahoney J., Rueschemeyer D. (2003), Comparative Historical Analysis in the Social Sciences, New
York, Cambridge University Press.
•
O’Neil P.H et al. (2006), Essentials Readings in Comparative Politics, New York, Norton, 2nd ed.
•
Seiler D.L (dir.) (1994), La politique comparée en questions. Bordeaux, Lycofac, 189p.
•
Thiriot C., Marty M., Nadal E. (dir.) (2004), Penser la politique comparée. Un état des savoirs
théoriques et méthodologiques. Karthala.
•
Tilly C. et al. (1992), «Débats sur la sociologie historique», Revue internationale des sciences sociales,
n°133.
MÉTHODES, TECHNIQUES ET STRATÉGIES DE COMPARAISON
•
Cantori L.J, Ziegler A.H Jr. (1988), Comparative Politics in the Post-Behavioral Era, Boulder,
Colorado, Lynne Rienner.
•
Gazibo M. (2002), « La démarche comparative binaire: éléments méthodologiques à partir d’une
analyse de trajectoires contrastées de démocratisation », Revue internationale de politique comparée, vol
9, n°3.
•
Lallement M., Spurk J. (dir.) (2003), Stratégies de la comparaison internationale, Paris, CNRS.
•
Nadal E. et al. (2005), Faire de la politique comparée : les terrains du comparatisme, Paris, Karthala.
•
Przeworski A., Teune H. (1970), The Logic of Comparative Social Inquiry, New York, Wiley.
•
Ragin C. (1987), The Comparative Method: Moving Beyond Qualitative and Quantitative Strategies,
Berkeley, University of California Press.
•
Rihoux B., Ragin C. (2008), Configurational Comparative Methods : Qualitative comparative Analysis
(QCA) and related techiques, London, Sage.
•
Sartori G. (1994), « Bien comparer, mal comparer », Revue internationale de politique comparée, vol 1,
n°1. A lire absolument.
•
Tilly C. (1984), Big Structures, Large Processes, Huge Comparisons, New York, Russell Sage
Foundation.
COMPARAISON DE CAS ET DE THEMATIQUES
•
Almond G.A, Verba S. (1965), The Civic Culture : Political Attitudes and Democracy in Five Nations,
Toronto, Little, Brown.
9
•
Badie B. (1992), L’Etat importé. Essai sur l’occidentalisation de l’ordre politique, Paris, Fayard.
•
Bayart J.F (1990), L’Etat en Afrique. La politique du ventre, Paris, Fayard.
•
Bayart J.F (2010), L’islam républicain. Ankara, Téhéran, Dakar, Paris, Albin Michel
•
Blondel J. (1995), Comparative Government: an Introduction. Hemel Hempstead, Prentice Hall, 418 p.
(2nde éd.).
•
Bratton M., Van de Walle N. (1997), Democratic Experiments in Africa: Regime Transitions in
Comparative Perspective, Cambridge, Cambridge University Press.
•
Camau M., Massardier G. (dir.) (2009), Démocraties et autoritarismes. Fragmentation et hybridation des
régimes, Paris, Karthala.
•
Elias N. (1991), La dynamique de l'Occident, Paris, Calmann-Lévy, 1991.
•
Esping-Andersen G. (1999), Les trois mondes de l’État providence. Essai sur le capitalisme moderne,
Paris : PUF.
•
Gazibo M. (2005), Les paradoxes de la démocratisation en Afrique: analyse institutionnelle et stratégique,
Montréal, Presses de l’Université de Montréal.
•
Green D., Luehrmann L. (2003), Comparative Politics of the Third world, Lynne Rienner.
•
Inglehart R. (1993), La transition culturelle dans les sociétés industrielles avancées, Paris, Economica.
•
Kriesi H. (1994), Les démocraties occidentales: une approche comparée, Paris, Économica.
•
Mény Y. (2009), Politique comparée : les démocraties. Paris, Montchrestien, 477 p. (8ème édition).
•
Moore B. Jr (1969), Les origines sociales de la dictature et de la démocratie, Paris, François Maspéro.
•
O’Donnell G., Schmitter P. (1986), Transitions From Authoritarian Rule, Baltimore et Londres En 4 volumes : 1) Southern Europe, 2) Latin America, 3) Comparative Perspectives, 4) Tentative conclusions
About Uncertain Democracies.
•
O’Neil P.H et al. ( 2006), Cases in Comparative Politics, New York, Norton, 2nd ed.
•
Saint-Martin D. (2000), Building the New Managerialist State: Consultants and the Politics of Bureaucratic
Reform in Britain, Canada and France, Oxford, Oxford University Press.
•
Seiler D.L (2003), Les partis politiques en Occident. Sociologie historique du phénomène partisan, Paris,
Ellipse.
•
Skocpol T. (1985), États et révolutions sociales : la révolution en France, en Russie et en Chine, Paris,
Fayard.
10
•
Tilly C. (1990), Contrainte et capital dans la formation de l’Europe, 990- 1990, Paris, Aubier.
•
Young C. (1994), The African colonial State in Comparative Perspective, New Haven, Yale University
Press.
REVUES
-
spécialisées en politique comparée :
Revue internationale de politique comparée; Comparative Politics; Comparative Political Studies; Critique Internationale.
-
Autres :
Revue internationale des sciences sociales; Revue française de science politique; Revue canadienne de science politique;
American Political Science Review, Études internationales, Politics, World Politics, …