DÉPARTEMENT DE SOCIOLOGIE UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL SOL 3406 Sociologie de la jeunesse Jacques Hamel Hiver 2015 1. LES OBJECTIFS DU COURS Ce cours traite de la jeunesse, des jeunes envisagés à la lumière de la sociologie, et plus spécialement des travaux et recherches liés au domaine de la jeunesse. Dans cette optique, les jeunes, leur situation et les problèmes qu’ils affrontent seront tour à tour abordés au fil des théories sociologiques qui ont cherché à les expliquer. L'histoire de la sociologie de la jeunesse sera également retracée dans ses grandes lignes. Le cours a pour vision pédagogique de cerner la situation vécue par les jeunes — notamment les étudiants et étudiantes inscrits à ce cours — et de tenter de la transposer sur le plan théorique en faisant appel aux notions et aux concepts mis au point par différents auteurs, de diverses obédiences, à commencer par les têtes d'affiche de la sociologie des jeunes. Qui est jeune ? C’est la première question posée dans ce cours. Qui désigne t-on par ce terme ? L'État, par exemple, considère comme jeunes les individus âgés de 16 à 32 ans pour les motifs bureaucratiques qui découlent de ses interventions et politiques sociales. La jeunesse peut-elle se concevoir en sociologie par ce truchement ? Sinon, comment la déterminer ? La jeunesse est au premier chef un fait de société ou de culture. Être jeune au Moyen-Âge n'a rien de commun avec ce statut de nos jours. La jeunesse se conçoit différemment chez les Baruya de Nouvelle-Guinée et chez les Américains. La jeunesse tient également à une image qui s'impose par la force démographique d'une génération, à l'instar des soixante-huitards. La jeunesse a donc surgi de l'histoire des sociétés et de leur développement. Le boom démographique de l'après-guerre a été le fer de lance de la jeunesse contestataire des années 1960. La jeunesse, vue comme l'âge de l'insouciance, de la crise de l'adolescence et des problèmes qui en découlent appartient grosso modo à la culture occidentale. La découverte de la sexualité, l'émancipation de la famille, la drogue, voilà des problèmes accolés à tort ou à raison aux jeunes et à leur première expérience de la vie adulte. « Il faut bien que jeunesse se passe... » L'entrée dans la vie adulte se faisait naguère selon des étapes bien définies et dans cet ordre : la fin des études, le départ du domicile familial, l'insertion dans le marché du travail, la formation d'un couple et la venue d'un premier enfant. La jeunesse prenait fin à l'une ou à l'autre de ces étapes. La responsabilité marquait de son sceau l'union conjugale et pour être parent il fallait mettre un terme à « ses folies de jeunesse ». Ces étapes constituaient en réalité un « modèle » propre à l'american way of life, né de l'essor économique d'après-guerre. Les choses ont radicalement changé. En effet, pour de nombreux « jeunes », ne pas former un couple, vivre chez ses parents, partager son temps entre études et travail ne signifient nullement qu'ils sont des adolescents attardés chez qui la jeunesse s'allonge indûment. Les variantes sont légion, de sorte qu'il n'y a plus une jeunesse, mais des jeunes. La précarité marque aujourd'hui d'une pierre noire les jeunes face au marché du travail et à leur entrée dans la vie. Generation X, titre de l’ouvrage de Douglas Coupland, est devenu leur étiquette, sinon leur bannière. Les jeunes sont-ils véritablement acculés au No future ? La précarité parallèlement au travail fait-elle l'impasse sur leurs droits, en tant que citoyens par exemple ? Qu’en est-il aujourd’hui avec la Génération Y, les enfants des X ? Voilà les principaux thèmes qui seront abordés plus loin, sous diverses formes et avec différents accents. À cet égard, le cours se gardera d'envisager la jeunesse sous la forme du misérabilisme que répercutent entre autres les médias. Les jeunes, aujourd'hui comme hier, ne sont pas tous des « drogués, prostitués et « fuckés », selon l'adage qui trahit une pointe d'ironie. Ils ne peuvent pas être perçus comme totalement « exclus » de la société puisqu'ils y évoluent sans l'ombre d'un doute. C'est dans cette perspective que sera abordée la sociologie de la jeunesse, son histoire et les diverses théories qu'elle a générées. L'ensemble de ces points, rapidement évoqués ici, constitue le programme des séances prévues pour ce cours et qui sont présentées en détail plus loin. Le cours comporte également des leçons magistrales dont les thèmes sont indiqués dans le plan des séances. Leur traitement fera appel à divers moyens pédagogiques et requiert d'emblée la participation des étudiants. 2. LE TRAVAIL EXIGÉ POUR LES FINS DU COURS Le travail de l'étudiant ou de l’étudiante commence par des lectures ; elles sont indispensables dans la mesure où les questions et les problèmes abordés durant les leçons magistrales en ont prédéterminé le choix. Ces lectures seront en outre de première utilité pour la réussite du travail final. La connaissance de cette matière sera évaluée au moyen d'un examen dont les termes, les modalités et la date seront fixés lors de la première séance du cours. La lecture des textes mis au programme est donc obligatoire. En plus de constituer la préparation à la leçon magistrale, celle-ci peut trouver un prolongement dans la discussion de ces textes durant les périodes de laboratoire qui se dérouleront tout au long du trimestre, discussion qui se fondera à la lumière des questions soulevées à l’occasion. Afin d'évaluer la compréhension des textes au programme et des leçons magistrales, un examen constitué de questions dites objectives sera tenu à la fin du trimestre. On consultera les participants sur l’opportunité d’imposer cet examen durant la période officielle prévue par la Faculté des arts et des sciences, et de le placer sous sa responsabilité. Ce cours s'adresse aux étudiants arrivés à la fin du baccalauréat. Il est important d'être confronté à l'expérience concrète du métier de sociologue : la rédaction du point de vue sociologique et sa formulation sous le signe de retombées pratiques. Les travaux intégrés au cours vont en ce sens. À l’heure où le gouvernement du Québec propose une nouvelle politique jeunesse, les étudiants seront ici invités à envisager l’un et l’autre thèmes susceptibles d’y être abordés pour 2 donner corps à une politique digne de concevoir la jeunesse sous ce chef et à mettre de l’avant des programmes d’aide ou d’intervention à l’intention de ce groupe social. En équipe de deux ou trois, les étudiants se verront attribuer un thème à partir duquel ils devront produire 1) un état des lieux sur le sujet au regard de la situation des jeunes au Québec ; 2) un bilan des connaissances formulées au Québec comme ailleurs en dégageant la perspective théorique la plus propice et féconde ; 3) un exposé succinct des expériences ou des politiques mises de l’avant ici ou ailleurs afin d’aider les jeunes à entrer dans la vie adulte et de pouvoir s’intégrer à la société ; 4) le sommaire d’éventuelles pistes de solutions ou propositions d’action. Ces travaux seront rectifiables en cours de route puisqu’ils seront réalisés selon une démarche itérative comme il sera expliqué lors de la première séance du cours. En effet, les ratés connus aux deux premiers exercices pourront être gommés en rendant une copie finale à la fin du trimestre dans laquelle les auteurs demanderont une seconde chance afin de pouvoir majorer les notes obtenues. Les détails pratiques de chaque exercice sont fournis dans le tableau cibas. 3. CALENDRIER ET ÉVALUATION DES TRAVAUX Le calendrier et l'évaluation des travaux en nombre de points sont répartis de la façon suivante. Nb de pages Date Note % a. État des lieux 5 27.01.2015 20 b. Bilan des connaissances 5 24.02.2015 25 c. Exposé des expériences 3 10.03.2015 15 d. Sommaire des pistes de solution 2 31.03.2015 10 e. Examen final — 14.04.2015 30 Droit de reprise — 14.04.2015 5 4. HORAIRE ET COORDONNÉES DU TITULAIRE DU SÉMINAIRE Les heures de bureau ne suivent pas un horaire fixe. Il suffit de prendre rendez-vous. local C-5076 – département de sociologie Bureau (Université de Montréal) téléphone : Courriel (514) 343-7159 [email protected] 3 5. PLAN DES SÉANCES Chaque séance donnera lieu à un exposé magistral où la lecture des textes précédés d'un point est obligatoirement requise afin que cet enseignement soit dûment compris. Ces textes ont été choisis dans cette perspective et sont présentés sous forme d’un recueil destiné spécifiquement à ce cours. Sous ces références sont occasionnellement proposés d'autres titres, complémentaires aux précédents et traitant du thème de la séance sous d’autres angles. La projection de vidéos et l’audition d’enregistrements sonores (déposés sur StudiUM) seront aussi mises à contribution dans le cadre de ce cours en vue d’ajouter du dynamisme dans l'acquisition de la matière. 1re SÉANCE : PRÉSENTATION DU COURS ET INTRODUCTION Ce cours s'amorcera avec la projection du documentaire Y Mode d’emploi afin de pouvoir décrire la génération Y que représentent les jeunes d’aujourd’hui et, par conséquent, les étudiants et étudiantes inscrits à ce cours. o Olivier Rollot, « La génération Y existe t-elle vraiment » et « La génération Y en 21 mots clés », dans La génération Y, Paris, Presses universitaires de France, 2012, p. 5-31. ! StudiUM : La jeunesse selon Michel Fize : http://www.youtube.com/watch?v=FVksqK40YQs • Vidéo (en classe) : Eza Paventi, Y Mode d’emploi, Trinôme Production, 2010. 2e SÉANCE : JEUNES ET SOCIOLOGUES FONT-ILS BON MENAGE AU QUEBEC ? Les débuts de la sociologie de la jeunesse au Québec seront retracés dans la foulée des écrits de Léon Gérin sur le rôle des enfants et des adolescents dans la société rurale qu’est le Québec de l’époque. Les traditions française et américaine seront également exposées du fait qu’elles ont passablement influencé les études consacrées ici aux jeunes. Des considérations de Durkheim sur l’intégration à la société à la typologie de la transmission culturelle développée de Margaret Mead, on verra combien les thèses devenues classiques on marqué de leurs empreintes les recherches sur la jeunesse au Québec, notamment celles produites au lendemain de la leçon inaugurale de Marcel Rioux sur la jeunesse dans la « société contemporaine ». o Bjenk Ellefsen, Jacques Hamel et Maxime Wilkins, « Influences et contributions de la sociologie de la jeunesse de langue française au Canada », dans Madeleine Gauthier et Diane Pacom (dir.), Regard sur la recherche sur les jeunes et la sociologie au Canada, Québec, Éditions de l’IQRC, 2001, p. 69-84. 4 o Madeleine Gauthier, « Des représentations de la jeunesse », dans Jacques Hamel, Catherine Pugeault-Cicchelli, Olivier Galland et Vincenzo Cicchelli (dir.), La jeunesse n’est plus ce qu’elle était, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2010, p. 23-32. 3e SÉANCE : LA JEUNESSE N’EST QU’UN MOT… (P. BOURDIEU) Sur la lancée de cette formule percutante de Pierre Bourdieu, les problèmes de la définition sociologique de la jeunesse seront abordés et discutés. La perspective théorique de cet auteur sera par ailleurs exposée afin de mettre en débat sa position voulant que les jeunes ne constituent pas un groupe social homogène qui, dans l'orbite de la sociologie, correspondrait à la catégorie jeunesse. Il n'y a pas la jeunesse, mais des jeunes marqués par des habitus, des ressources et des positions sociales extrêmement variées. Pourquoi alors s‘évertuer à concevoir la jeunesse qui n’existe pas dans les faits ? o Pierre Bourdieu, « La « jeunesse » n'est qu'un mot », dans Questions de sociologie, Paris, Éditions de Minuit, 1980, p. 143-154. o François Dubet, « La jeunesse n’est-elle qu’un mot ? », dans Jacques Hamel, Catherine Pugeault-Cicchelli, Olivier Galland et Vincenzo Cicchelli (dir.), La jeunesse n’est plus ce qu’elle était, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2010, p. 13-21. o Gérard Mauger, « La jeunesse n'est qu'un mot ». À propos d’un entretien avec Pierre Bourdieu », Agora, no 26, 2001, p. 137-142. + Bernard Lahire, « La jeunesse n’est pas qu’un mot : la vie sous triple contrainte », La culture des individus, Paris, Éditions La Découverte, 2004, p. 497-512. ! StudiUM : Fabien Charles, « La jeunesse n’est qu’un mot », Parole en Archipel : http://parolenarchipel.com/2014/01/27/la-jeunesse-nest-quun-mot/ 4e SÉANCE : EXISTE T-IL UNE CULTURE JEUNE DANS LES RANGS DE LA JEUNESSE D’AUJOURD’HUI ? Nombre d’études en sociologie ont cherché a montré que les jeunes des années 1950 et 1960 se sont faits artisans d’une « nouvelle culture », spécifique à ce groupe de la société en pleine ascension à l’époque. La jeunesse apparaît d’autre part, aux yeux de Margaret Mead, comme responsable de la transmission de la culture requise pour être en phase avec la société postindustrielle en vertu de laquelle le changement social, rapide et incessant, oblige les générations aînées à se tourner vers les jeunes pour comprendre le « monde moderne ». En est-il de même, à l’ère du développement incessant des « nouvelles technologies » et de la circulation de l’information et des ressources à l’échelle de la planète ? o Marlène Loicq, « Facebook se paye ma tête ? Ou ce que dit l’image profil… », dans Jeunes et médias, Cahiers francophones de l’éducation aux médias, no 1, 2012, p. 43-68. o Monique Dagnaud, « Le droit à la culture numérisée pour tous… », dans Génération Y : les jeunes et les réseaux sociaux, de la dérision, Paris, Les Presses de Sciences Po, 2013, p. 119- 137. 5 o Sylvie Octobre, « Introduction », dans Deux pouces et des neurones, Paris, La Documentation française, 2014, p. 7-17. + Hervé Glevarec, « Les « subcultures » et leurs autres », dans Hervé Glevarec, Éric Macé et Éric Maigret (dir.), Cultural Studies, Paris, Armand Colin, 2008, p. 61-67. ! StudiUM Entretien avec Fernand Dumont - Génération X en quête d'identité (Une génération perdue ?) : http://archives.radio-canada.ca/societe/jeunesse/dossiers/1244/ 5e SÉANCE : A L’ERE DU WEB, LES JEUNES SONT-ILS CULTIVES ? « Les jeunes n’ont pas de culture », voilà une affirmation formulée par toutes les générations dont la jeunesse est révolue ! La formule a ainsi valeur de stéréotype. Comment expliquer qu’elle soit encore vivante à l’heure où la culture dans les rangs se forme et s’étend à l’échelle du Web et ces puissants moyens que représentent les « nouvelles technologies ». Toutefois, Wikipédia vient-il mettre en péril la haute culture, celle associée aux grandes œuvres, philosophiques et littéraires, sans parler des œuvres cinématographiques ou picturales, envers lesquelles les jeunes seraient aujourd’hui insensibles ou indifférents. Quelles sont leurs pratiques culturelles ? Lisent-ils ? Se tiennent-ils informés ? Quel intérêt portent-ils à la « culture nationale » à l’ère de la circulation rapide des « produits culturels » sous l’égide du transnationalisme et de la mobilité des individus. o Sylvie Octobre, « L’autonomie culturelle des jeunes », dans Deux pouces et des neurones, Paris, La Documentation française, 2014, p. 151- 186. o Andrew Keen, « Introduction » et « La grande séduction », dans Le culte de l’amateur. Comment Internet tue notre culture, Montréal, Éditions de l’Homme, 2009, p. 9-37. o Olivier Donnat, « La jeunesse au cœur des mutations culturelles », dans Bernard Roudet (dir.), Regards sur les jeunes en France, Québec-Paris, Presses de l’Université Laval-INJEP, 2009, p. 89-101. + Annie Lavoie, Portrait de la génération Y sur l’utilisation du numérique, CEFRIO, 2013, document déposé sur StudiUM. + Christian Poirier, La participation culturelle des jeunes à Montréal, Montréal, INRS – Urbanisation, Culture et Société, 2012, rapport déposé sur StudiUM. 6e SÉANCE : LES JEUNES SONT-ILS DELINQUANTS ? Les jeunes, en raison de leur âge, apparaissent à bien des égards comme les individus les plus susceptibles de mettre la société en question. La vie en marge apparaît à bien des égards comme le fait des jeunes ou de certains jeunes selon l’adage : « Il faut bien que jeunesse se passe ». Les chercheurs de l’École de Chicago, haut lieu de la sociologie aux Etats-Unis, se sont évertués à concevoir la théorie susceptible de rendre raison la délinquance juvénile et des phénomènes comme les gangs de rue dans une perspective ouverte à la vie de ces jeunes hâtivement considérés dangereux. o Gérard Mauger, « Un inventaire raisonné des schèmes d’interprétation », dans La sociologie de la délinquance juvénile, coll. Repères, Paris, Éditions La Découverte, 2009, p. 44-53. 6 o Michel Parazelli, « Jeunes en marge. Perspectives historiques et sociologiques », Nouvelles pratiques sociales, vol. 20, no 1, 2007, p. 50-79. • Vidéo (en classe) : Andrée Cazabon, Enfer et contre tous, Office national du film, 1999. CONFERENCE PUBLIQUE DE BAPTISTE BROSSARD POSTDOCTORANT, CHERCHEUR INVITÉ CENTRE DE RECHERCHE ET DE PARTAGE DES SAVOIRS INTERACTIONS Centre affilié universitaire (CAU) CSSS de Bordeaux-Cartierville-St-Laurent LES PRATIQUES D'AUTOMUTILATION: SOCIOLOGIE D'UNE JEUNESSE NON-DÉLINQUANTE MARDI 23 FEVRIER 2015 A 10H00 7e SÉANCE : LES JEUNES VEULENT-ILS CHANGER LA SOCIETE ? La jeunesse tient à la représentation qu'elle se donne d'elle-même. Les jeunes des années 1960, de par leur force démographique et leur action dans la société, ont imprimé leur image sur la société de l’époque et sur la conception qu’on se fait spontanément de la jeunesse. Force est toutefois de souligner qu'avec eux la jeunesse prend le visage des étudiants et oriente la société vers les besoins et intérêts de ces derniers. Dans cette perspective, la jeunesse est-elle un mouvement social ? o François Dubet, « Une recherche », dans L’expérience sociologique, coll. Repères, Paris, La Découverte, 2008, p. 29-45. o Élise Belley-Pelletier, Élise Demers et Samuel Doré, « Forums jeunesse au Québec et développement de l’expertise citoyenne », dans Bernard Fournier et Raymond Hudon (dir.), Engagements citoyens et politiques de jeunes, Québec, Presses de l’Université Laval, 2012, p. 249-268. o Anne Muxel, « Les jeunes sont-ils dépolitisés ? », dans Avoir 20 ans en politique, Paris, Seuil, 2010, p. 15-34. + Madeleine Gauthier, « Les lieux de l’engagement », dans Madeleine Gauthier et Claude Laflamme (dir.), Jeunes et dynamiques territoriales, tome 2, Québec, INRS- Presses de l’Université Laval, 2008, p. 185-198. • StudiUM : Mai 68 — tu te souviens ?, Dailymotion, http://rutube.ru/video/3483bb1822bbe0c3768b6ee1d9ab4a6c/ 8e SÉANCE : VIE ? 20 mai 2008 : VIE ETUDIANTE ET VIE DES ETUDIANTS ET DES ETUDIANTES, QUELLE La vie étudiante marque la jeunesse d’une pierre blanche. Être aux études correspond en effet à une phase précise de cette période de la vie vouée à la socialisation et à la formation en vue 7 de pénétrer sur le marché du travail et dans la vie adulte. Qu’en est-il à l’heure de l’éclatement de la trajectoire scolaire, de l’essoufflement du mouvement étudiant, de l’effritement de la vie interne des collèges et des établissements universitaires et des formes nouvelles du travail ? o Conseil supérieur de l’éducation, « Regards sur les étudiants des universités », dans Parce que les façons de réaliser un projet d’études universitaires ont changé…, Québec, Conseil supérieur de l’éducation, 2013, p. 5-28. o Aziz Jellab, « Condition étudiante et manière d’étudier : une mosaïque de situations », dans Les étudiants en quête d’université, Paris, L’Harmattan, 2011, p. 51-73. o Jacques Hamel, Christian Méthot et Gabriel Doré, « Étudier et être étudiant, quelles valeurs pour les jeunes d’aujourd’hui », dans Jacques Hamel, Catherine Pugeault-Cicchelli, Olivier Galland et Vincenzo Cicchelli (dir.), La jeunesse n’est plus ce qu’elle était, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2010, p. 119-131. + Olivier Galland et al., Les mondes étudiants. Enquête Conditions de vie 2010, Paris, La Documentation française, 2011. + Spécial étudiants, Urbania, no 39, automne 2013. 9e SÉANCE : LA JEUNESSE PEUT-ELLE ETRE ELABOREE EN THEORIE ? LA CONTRIBUTION D’OLIVIER GALLAND. Comment concevoir la jeunesse sous l’optique sociologique ? Est-il possible de l’envisager rigoureusement au moyen de la théorie ? Voilà deux questions auxquelles Olivier Galland cherche à répondre en proposant, avec audace et imagination, la théorie de l’entrée dans la vie adulte. Après l’avoir exposée en détail, on cherchera à savoir si l’un ou l’autre des modèles élaborés dans la foulée rend raison des jeunes Québécois en voie de s’intégrer à la société au terme de leur jeunesse. o Olivier Galland, « Jeunesse », dans Sylvie Mesure et Patrick Savidan (dir.), Le dictionnaire des sciences humaines, Paris, Presses Universitaires de France, 2008, p. 648-651. o Olivier Galland, « Comment définir sociologiquement la jeunesse », dans Les jeunes, coll. Repères, Paris, Éditions La Découverte, 2009, p. 49-61 et 72-77. o Olivier Galland, « Itinéraire d’un sociologue. Une entrevue avec Olivier Galland », Agora, no 46, 2007, p. 6-13. 10e SÉANCE : DE QUOI (OU DE QUI) ONT PEUR LES JEUNES D’AUJOURD’HUI Les jeunes apparaissent aujourd’hui, plus que jamais, en position vulnérable. Les médias répercutent cette vision de la jeunesse. En sociologie, comme dans les autres sciences sociales, nombre de thèses ont été formulées sur le sujet dans l’intention d’expliquer également le silence des jeunes. En effet, ils font preuve de docilité et semblent accepter de bon gré leur situation précaire. De nos jours, les jeunes ne montent plus aux barricades. Ils ne s'organisent plus en des mouvements contestataires comme autrefois, du moins sous des formes 8 spectaculaires. Pourquoi ? Selon certains auteurs, ils se rebellent néanmoins face à la précarité du travail, par exemple, en lui attribuant une moindre valeur et, ce faisant, en créant une nouvelle éthique. Celle-ci est-elle garante d'un renouveau des valeurs ou est-elle ouverte à ce que d'aucuns appellent la flexploitation. o Dominique Méda, « Les jeunes ont-ils un rapport spécifique au travail ? », dans Mircea Vultur et Daniel Mercure (dir.), Perspectives internationales sur le travail des jeunes, Québec, Presses de l’Université Laval, 2011, p. 177-198. o Daniel Mercure, Mircea Vultur et Charles Fleury, « Valeurs et attitudes des jeunes travailleurs à l’égard du travail au Québec : une analyse intergénérationnelle », Relations industrielles, vol. 67, no 2, 2012, p. 177-198. o Dominique Méda et Patricia Vendramin, « Les jeunes sont-ils différents ? », dans Réinventer le travail, Paris, Presses Universitaires de France, 2013, 174-183. o Pierre Bourdieu, «La précarité est aujourd'hui partout», dans Contre-feux, Paris, LiberRaisons d'agir, 1998, p. 95-101. + Robert Castel, « Les jeunes ont-ils un rapport spécifique au travail ? », dans La montée des incertitudes. Travail, protection et statut de l’individu, Paris, Seuil, 2009, p. 139-158. • StudiUM : Entrevue avec Olivier Galland, Jeunes non diplômés : une urgence sociale, Dailymotion, 2012, vidéo déposée sur StudiUM. 11e SÉANCE : QUELLES VALEURS AFFICHENT LES JEUNES A L’HEURE DE LA MONDIALISATION ? Quelles sont les valeurs des jeunes d’aujourd’hui ? Tranchent-elles véritablement de celles de leurs parents ? La culture des jeunes se forge-t-elle au moyen des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ? Quelle est-elle à l’heure de la mondialisation souvent assimilée à l’américanisation ? Les jeunes en sont-ils les chefs de file, les acteurs ou les victimes ? Dans l’orbite de la galaxie Internet, ils semblent être les artisans de réseaux buissonnants de communication qui donnent véritablement corps au Village global. Voilà ce qui sera mis en débat. o Jacques Roy, « Les valeurs des cégépiens et leurs aspirations », dans Entre la classe et les McJobs, Québec, Presses de l’Université Laval, 2008 : 29-48. o Vincenzo Cicchelli, « Un modèle contemporain de socialisation de la jeunesse », dans L’autonomie des jeunes, Paris, La Documentation française, 2013, p. 13-21. o Olivier Galland, « Convergences des valeurs selon l’âge et clivage selon les niveaux d’études », dans Olivier Galland et Bernard Roudet (dir.), Une jeunesse différente ?, Paris, La Documentation française, 2012, p. 26-42. + François Gauthier et Jean-Philippe Perreault, « Jeunes et religion dans la société de consommation. État des lieux et prospective », dans François Gauthier et Jean-Philippe Perreault (dir.), Regard sur… Jeunes et religion au Québec, Québec, Presses de l’Université Laval, 2008, p. 9-28. 9 • StudiUM : Les valeurs de la génération Y, Dailymotion, 27 mars http://www.dailymotion.com/video/x9tdse_les-valeurs-de-la-generationy_webcam?from=rss 2009 : * StudiUM : Des jeunes plus individualistes ?, Première Chaîne, Radio-Canada, 18 février 2000 (enregistrement) : http://archives.radio-canada.ca/societe/jeunesse/clips/6917/ 12e SEANCE : FACE A L’AVENIR, LES JEUNES ONT-ILS RAISON D’AVOIR PEUR ? « L’avenir appartient à la jeunesse » selon l’adage courant. Comment expliquer que l’avenir inquiète les jeunes, les effraie au point de redouter leur entrée dans la vie adulte et du coup leur intégration à la société ? Cela ne semblait pourtant pas le cas des jeunes des années 1960, les baby boomers. Pourquoi ? Sur l’élan, est-on fondé à penser que les jeunes d’aujourd’hui sont acculés au no future répercuté par Douglas Copland à propos de la génération X dont toutefois la jeunesse est révolue et prend le visage des aînés des jeunes d’aujourd’hui. o François de Singly, « Les jeunesses du monde moderne », dans Anne Stellinger et Raphaël Wintrebert (dir.), Les jeunesses face à leur avenir. Une enquête longitudinale, Paris, Fondation pour l’Innovation politique, 2008, p. 5-20. o Madeleine Gauthier, « Quels scénarios entrevoir lorsqu’il est question de l’avenir des jeunes », dans Gilles Pronovost et Chantal Dumont (dir.), La famille à l’horizon 2020, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2008, p. 245-267. + Charles Fleury, « La génération X a-t-elle été sacrifiée au Québec ? », Recherches Sociographiques, vol. XLIX, no 3, 2008, p. 475-499. • StudiUM : Entrevue avec Olivier Galland, Les jeunes ont-ils raison d’avoir peur ?, You Tube, 3 juin 2009, 16 minutes : http://www.youtube.com/watch?v=rBdh9O_805o DERNIERE SEANCE : EXAMEN BIBLIOGRAPHIE Il ne saurait être question d’énumérer la bibliographie exhaustive des ouvrages publiés sur un sujet aussi vaste que la jeunesse. Sauf exception, seules les références des livres et articles parus durant les quinze dernières années sur l’un et l’autre des thèmes abordés dans les séances magistrales seront citées dans le cadre d’une bibliographie sélective réduite au minimum. Il va sans dire que les recherches en bibliothèque démontreront sans peine ses limites. Les étudiants sont invités à naviguer sur le site Web de l’Observatoire Jeunes et Société afin d’y consulter la veille documentaire sur la situation des jeunes au Québec et à l’étranger qui 10 renferme des centaines de références pertinentes et utiles pour le travail demandé dans le cadre de ce cours. L’adresse du site est la suivante : www.obsjeunes.qc.ca Agora, Migrations et mobilités o internationales, n 50, 2009. (revue consa-crée à la jeunesse et qui paraît régulièrement). Billiard, Isabelle et Martine Lurol (dir.), Vivre la précarité. Trajectoires et projets de vie, Paris, Éditions de l’Aube, 2000. Bordes, Véronique et Alain Vulbeau, L’alternative jeunesse, Paris, Éditions de l’Atelier, 2004. Arliaud, Michel et Henri Eckert (dir.), Quand les jeunes entrent dans l’emploi, Paris, La Dispute, 2002. Boucher, Manuel et Alain Vulbeau, Émergences culturelles et jeunesse populaire,. Turbulences ou média-tions ?, Paris, L’Harmattan, 2003. 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