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Histoire des Arts
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Prolongements :
- La vague de Todd Strasser
« Cet après-midi-là, avant de quitter le ycée, le professeur avait emprunté une quantité
incroyable de livres à la bibliothèque. Comme sa femme, Christy, passait la soirée au tennis
avec des copines, il avait pu disposer d'un long moment de réflexion. Pourtant, après avoir
parcouru la plupart de ces ouvrages, Ben commençait à croire qu'il ne trouverait nulle part de
réponse satisfaisante. Les historiens savaient-ils qu'on ne pouvait répondre à cette question
par des mots ? Était-il donc nécessaire d'avoir vécu cet épisode tragique pour être en mesure
de le comprendre ? À défaut, fallait-il recréer une situation similaire pour y parvenir ?
Cette idée l'intriguait. Supposons, pensa-t-il, supposons que je prenne une heure de cours, ou
peut-être même deux, pour mener une petite expérience. Pour essayer de montrer à mes élèves
à quoi ressemblait la vie quotidienne dans l'Allemagne nazie. S'il trouvait le bon moyen pour
conduire cette expérience, il était certain que les lycéens en retireraient bien plus que de
n'importe quelle explication académique. Cela valait vraiment la peine d'essayer. »
« Vous devez comprendre que cette expérience ne peut dépasser le cadre que je lui donne.
L'idée fondatrice de la Vague est de constituer un groupe prêt à suivre un leader. Tant que je
tiens mon rôle, je vous assure que cela ne peut pas dégénérer. »
- Matin brun, Franck Pavloff
« Lorsqu'il m'a dit qu'il avait dû faire piquer son chien, ça m'a surpris, mais sans plus. C'est
toujours triste un clebs qui vieillit mal, mais passé quinze ans, il faut se faire à l'idée qu'un
jour ou l'autre, il va mourir.
- Tu comprends, je pouvais pas le faire passer pour un brun.
- Ben, un labrador, c'est pas trop sa couleur, mais il avait quoi, comme maladie ?
- C'est pas la question, c'était pas un chien brun, c'est tout.
- Mince alors, comme pour les chats maintenant ?
- Oui, pareil. »
« Après, ça a été au tour des livres de la bibliothèque, une histoire pas très claire, encore.
Les maisons d'édition qui faisaient partie du même groupe financier que le Quotidien de la
ville, étaient poursuivies en justice et leurs livres interdits de séjour sur les rayons des
bibliothèques.
Il est vrai que si on lisait bien ce que ces maisons d'édition continuaient de publier, on relevait
le mot chien ou chat au moins une fois par volume, et sûrement pas toujours assorti du
mot Brun, elles devaient le savoir tout de même. »