UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL PLAN DE COURS 1. IDENTIFICATION DU COURS TRS 2600 MOBILISATION ET ACTION COLLECTIVE EN TRAVAIL SOCIAL (GR. 50) Session Hiver 2015 Chargée de cours Isabelle Morissette Courriel : [email protected] Disponible sur rendez-vous Horaire Vendredi de 14h00 à 17h00 Semaine de lecture Du 2 mars au 6 mars 2015 2. DESCRIPTION ET OBJECTIFS DU COURS DESCRIPTION OFFICIELLE Laboratoire d’initiation à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation d’un projet d’action collective. Expérimentation de la méthodologie propre à l’action collective. Retour critique sur cette expérimentation à la lumière des actions collectives menées par divers mouvements sociaux. Identification du rôle de l’intervenant en action collective et des orientations que prend l’intervention en fonction des buts poursuivis. Examen des fondements théoriques de l’action collective. Cours préalables : TRS1025 Méthodologies et travail social ; TRS1030 L'exercice du travail social en milieu institutionnel et communautaire ou TRS1117 Trajectoire professionnelle et projet de formation et TRS2150 Analyse des mouvements sociaux et action collective en travail social. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES 1 À la fin du cours, l'étudiantE sera capable de: 1. Contextualiser l’action collective à la lumière de l’analyse d’un problème social ; 2. Comprendre, mettre en œuvre et analyser les différentes phases d’un projet d’action collective; 3. Développer une analyse théorique d’un projet d’action collective; 4. Analyser de façon critique les rôles (intervenantE, militantE, bénévole) exercés dans l’action collective; 5. Appliquer des habiletés de base et des attitudes favorisant le travail en équipe et la collaboration avec des groupes de la communauté. 1 Plan de cours adapté du syllabus de Sylvie Jochems, professeure pivot du TRS 2600, et de celui de Linda Denis, chargée de cours. 3. DÉMARCHE PÉDAGOGIQUE PRINCIPALES STRATÉGIES D'ENSEIGNEMENT ET D'APPRENTISSAGE Tel qu’indiqué dans le descriptif officiel de l’Université, ce cours est un laboratoire d’initiation à l’action collective. Afin de faciliter les apprentissages, la stratégie pédagogique évolue sous deux dimensions : a) des exposés magistraux portant sur les connaissances méthodologiques et théoriques nécessaires à l’élaboration, la réalisation et l’analyse des projets d’action collective ; b) des ateliers de travail sur le projet-groupe. Les étudiantEs du groupe-cours répartis en équipe de trois (3) à cinq (5) personnes réaliseront des projets d’action collective. Ce projet d'équipe consiste à mettre en œuvre au moins une séquence du plan d’action d’un projet d’action collective et d’en expérimenter toutes les phases (de l'analyse de la situation problématique à l'évaluation de l'action collective). Tous les projets d'équipe devront impliquer au moins un.e ou plusieurs acteur.trice.s de la population concernée. Cela dit, le projet d'action collective devra suivre les étapes suivantes : Choisir un milieu donné (communauté, organisme communautaire, population spécifique, etc.) ou une problématique sociale vécue par une partie ou par l’ensemble de la population. Ce choix devra être approuvé par l’enseignante Planifier: Analyser le problème social et la situation problématique ; Concevoir : rédiger un plan d’action qui pourrait être réalisé à court, moyen et même long terme. Réaliser : choisir une séquence (i.e. un moyen d’action spécifique à court terme i.e. avant la fin de session) et assurer sa mise en œuvre. Discuter : rédiger une interprétation théorique au regard du projet d'action collective réalisé dans le cadre de ce cours. Évaluer l'action collective réalisée au regard du plan d'action préalable et dégager des recommandations pour une intervention collective ou des recherches futures. METHODES ET PRINCIPES PEDAGOGIQUES Approche par projet : processus d’apprentissage en équipe de travail s’échelonnant sur l’ensemble de la session. Exercices individuels, en petits groupes en classe. Lectures obligatoires qui introduiront chacun des contenus de cours. Participation active des étudiantes dans le cadre du travail d’équipe et du cours. LECTURES OBLIGATOIRES JOCHEMS, Sylvie, Linda DENIS (2015). TRS2600 « Mobilisation et action collective en travail social », recueil de textes, École de travail social, UQAM. MORISSETTE, Isabelle (2015). Site Moodle du cours TRS2600 «Mobilisation et action collective en travail social». École de travail social, Université du Québec à Montréal. [Disponible en ligne uniquement aux étudiantEs inscritEs à ce cours : http://www.moodle.uqam.ca/ N. B. Comment accéder à Moodle ? Suivez les instructions en ligne à : [http://www.moodle.uqam.ca/doc/acces.pdf ] Page 2 4. MODALITÉS D’ÉVALUATION DES APPRENTISSAGES Conformément aux règlements de l’UQAM, l'évaluation et la notation seront réparties comme suit. Échéances, modes d’évaluation et pondération* 20 février Rapport préliminaire du projet d’action collective (phase 1) 7e semaine Travail d’analyse de milieu, de la problématique et présentation du plan d’action 17 avril Rapport final du projet d’action collective (phase 2) Bilan de la réalisation et évaluation de l’action collective 15e semaine 17 avril Présentation orale du projet d’action collective Évaluation faite sur une base individuelle 15e semaine Analyse théorique du projet d’action collective 24 avril Travail individuel 35% 15% 10% 40% PHASE 1 mi-session (35%) Rapport préliminaire sur la problématique et la conception du plan d’action collective Ce rapport de dix à douze (10 à 12) pages comprendra : une analyse de la situation : l’analyse du problème social (ampleur, causes, conséquences) et l’analyse de la population (caractéristiques, conditions de vie,…); une analyse du milieu dans lequel s’inscrit votre projet (présentation du ou des groupes, organismes ou institutions concernés par la problématique, qu’ils soient partenaires ou non); l’établissement des liens entre votre analyse du problème et les enjeux sociaux, politiques et économiques; le plan d’action : objectif général et spécifiques, stratégie et moyens, échéancier, acteurs et tâches; CRITÈRES D’ÉVALUATION Texte rédigé en équipe : clarté de la description et de la justification de la répartition des tâches entre les membres de l’équipe ; Clarté et cohérence entre la définition et l'analyse du problème social ; Clarté et cohérence entre l'analyse de la situation et le plan d'action collective ; Qualité de l'articulation entre la définition de ce qu’est une action collective et le projet étudiant ; Pertinence et réalisme de la séquence de l'action collective à réaliser dans le cadre de ce cours ; Usage et pertinence des références obligatoires (et complémentaires s'il y a lieu), dont le chapitre 3 de Panet-Raymond et Lavoie (2008) ; Qualité de l’expression écrite (pénalité d’½ point par faute d’orthographe) et structure du texte ; Qualité du format de la présentation du rapport : en-tête d'identification de l'équipe ; une table des matières ; une brève introduction au projet ; une bibliographie complète et pertinente ; tous les procès-verbaux de chacune des rencontres de l’équipe en annexe ; rapport de 10 à 12 pages « paginées » (la bibliographie en sus), recto-verso ; 1,5 interligne ; police de caractère Times New Roman 12. Page 3 PHASE 2 fin de session (15%) Rapport final du projet d’action collective Ce travail d’au maximum vingt-cinq (25) pages (incluant les 10-12 pages de la phase 1) comprendra : une brève introduction présentant l’objectif général du travail, les raisons particulières qui ont inspiré le choix du sujet et le plan du texte; une partie descriptive et analytique divisée selon les phases du processus d’intervention collective (faire des liens avec le contenu du cours et les lectures) : i. L’analyse de la problématique. Il s’agit du travail remis en 1re phase qui insère, cette fois, les corrections demandées par la chargée de cours; ii. Le plan d’action réalisé. Celui-ci devrait comporter les objectifs généraux, les objectifs spécifiques ainsi qu’une description de l’action réalisée; iii. L’évaluation et le bilan de l’action. Les objectifs ont-ils été atteints ? Comment l’évaluation a-t-elle été faite?; une conclusion contenant un résumé de la démarche et des principaux constats de ce rapport, ainsi que deux ou trois questions destinées à orienter des interventions ou des recherches futures sur le sujet; CRITÈRES D’ÉVALUATION Texte rédigé en équipe : clarté de la description et de la justification de la répartition des tâches entre les membres de l’équipe Présence du rapport 1 (10 à 12 pages) corrigé en fonction des commentaires de la professeure ; Clarté de la synthèse du plan d'action collective réalisé (démontrer la maîtrise du processus); Qualité de l'évaluation de l'action collective réalisée ; Qualité de la conclusion au rapport final ; Usage et pertinence des références obligatoires (et complémentaires s'il y a lieu) ; Qualité de l’expression écrite (pénalité d’½ point par faute d’orthographe) et structure du texte ; Qualité du format de la présentation du rapport : en-tête d'identification de l'équipe ; une table des matières ; une brève introduction au projet ; une bibliographie complète et pertinente ; tous les procès-verbaux de chacune des rencontres de l’équipe en annexe ; rapport d'au maximum 30 pages « paginées » (la bibliographie en sus), recto-verso ; 1,5 interligne ; police de caractère Times New Roman 12. PRÉSENTATION ORALE DU PROJET D'ACTION COLLECTIVE (10%) À la dernière séance de cours, chaque équipe présentera son projet d'action collective aux collègues du même groupe-cours. CRITÈRES D’ÉVALUATION Présence individuelle obligatoire ; Clarté de la synthèse du projet d'action collective ; Qualité et originalité de l'analyse critique ; Pertinence et qualité des outils de communication utilisés lors de la présentation ; Qualité des échanges et pertinence des réponses aux questions ; Durée totale d'environ 30 minutes ; Qualité de l'expression orale et écrite. Page 4 ANALYSE THÉORIQUE DU PROJET D'ACTION COLLECTIVE (40%) L'action collective des mouvements sociaux est un agir ensemble comme projet volontaire qui naît de la mobilisation de personnes qui se concertent en faveur d'une cause commune. Cette action concertée peut prendre la forme d'entreprises collectives visant à établir un nouvel ordre de vie, viser des changements profonds ou encore, être inspiré par le désir de résister à des changements. En somme, cette action peut impliquer des modifications de portée « révolutionnaire » ou cibler des enjeux spécifiques, temporaires ou très localisés. Blumer, 1946 dans Neveu, 2002 : chap. 1 CONTENU : Le travail d’analyse théorique se distingue des rapports sur les projets d’action collective, qui eux sont de nature descriptive. La rédaction de l’analyse théorique a pour objet l’usage de connaissances pour qualifier le projet d’action collective auquel vous aurez participé. Pour ce faire, vous devez choisir une approche d'action collective et vous approprier les textes qui y sont liés dans le recueil de textes. Concrètement, il s'agit d'articuler cette définition générale à votre projet d'action collective : - Quel concept permet le mieux d'analyser votre projet d'action collective? Nommez un de ces concepts au cœur de théories de l'analyse des mouvements sociaux et de l'action collective (oppression, intérêt, opportunité politique, identité, culture, …). Justifiez son utilité et sa pertinence pour analyser votre projet d'action collective (environ 2-3 pages). - Quelle est l'approche de votre projet d'action collective? Nommez et justifiez l'approche retenue (conscientisation, éducation populaire, empowerment, autogestion, contre-culturelle, …) pour qualifier la méthode (techniques, tactiques, ...) utilisée dans votre projet d'action collective (environ 2-3 pages). - Analyser les rôles et le pouvoir des acteur.trice.s impliqué.e.s dans le projet d'action collective (environ 2-3 pages). CRITÈRES D’ÉVALUATION Texte rédigé individuellement ; Clarté, rigueur et pertinence de la discussion théorique portant sur le projet d'action collective ; Compréhension et qualité de l'usage des références obligatoires (et complémentaires s'il y a lieu). Qualité de l’expression écrite (pénalité d’½ point par faute d’orthographe) et structure du texte ; Qualité du format de la présentation : en-tête d'identification ; une brève introduction ; une bibliographie complète et pertinente ; texte de 6 à 9 pages « paginées » (la bibliographie en sus), recto-verso ; 1,5 interligne ; police de caractère Times New Roman 12. N.B : Notez que l’enseignante orientera les étudiant.e.s vers 3 à 5 textes obligatoires (ou complémentaires selon le cas) du recueil de textes et ce, en ayant pris connaissance du rapport préliminaire (mi-session). Page 5 5. CONTENU DU COURS ET DÉROULEMENT Séances et dates #1 9 janvier Contenu/activités Lectures NB : les cours 8 à 14 peuvent varier selon les approches et méthodes des projets étudiants à titre indicatif -Introduction -Présentation du plan de cours Évaluations -visite site moodle -appropriation plan de cours -Entente sur les modalités d'évaluation #2 16 janvier -Analyse du problème social -Rappel du processus d'intervention -Offres des partenaires-milieux -Bobineau (2010) -Ion (1997) -Mauss et Fauconnet (1901) -Poursuite de l'analyse du problème social et #3 23 janvier de la situation problématique -Première formulation du problème (défi) d'action collective -Lamoureux et al. (2008) « processus » -Riendeau (2009) -Duval et al (2011) -Duval (2008) Approbation par -Planification du plan d'action #4 30 janvier -Audet et Grenier (2005) -Lavoie et al (2012) -Alinsky (2012) Approbation par -Savard (2007) -Bourque et Lachapelle (2010) -Favreau (2009) -Bourque et al (2007) -Doré (1985) -Havard, Duclos et Nicourd (2005) Approbation par l’enseignante des projets d'action collective l’enseignante des projets d'action collective #5 6 février -Planification du plan d'action : fonctions, rôles et enjeux éthiques #6 13 février -Planification du plan d'action : enjeux du mouvement communautaire #7 20 février -Présentation informelle des projets d'équipe -Suggestions de lectures théoriques #8 27 février -Histoire et méthode I : conscientisation, éducation populaire et théorie de l'oppression -Desgagnés (2012) -Freire (1979) -TROVEPE (1998) #9 6 mars Avancement des projets d'action collective Lecture des textes utiles pour l'analyse théorique (travail individuel) #10 13 mars -Histoire et méthode II : conscientisation, éducation populaire et théorie de l'oppression -Alinsky (1976) -Lévesque et Panet-Raymond (1994) -Comeau (2007) chap. 5 #11 20 mars -Histoire et méthode : empowerment, mobilisation des ressources et opportunités politiques -Comeau (2007) chap. 4 -Ninacs (2003) -Le Bossé et Karsz (2008) -Duperré (2004) #12 27 mars -Histoire et méthode : action contre-culturelle, -Klein (2004) symbolique et médiatique -Boal (1985) -L’évaluation de l’action collective -Sioui Durand (2008) -Granjon (2008) Congé de Pâques -Cardon et Granjon (2010) -Dagnaud (2011) -Millette et al (2012) #13 3 avril #14 10 avril -Histoire et méthode : autogestion, action directe et approche libertaire -Présentation sur les projets (début) ? -Gaudet et Sarrasin (2008) -Silvestro et Fontan (2005) -Thoreau (1994) #15 17 avril -Présentation sur les projets d'action collective étudiants Remise rapport final (17 avril) Page 6 l’enseignante des projets d'action collective Remise du rapport 1 Réception du rapport1 corrigé et commenté Remise analyse théorique (24 avril) *100% DES NOTES SONT ATTRIBUÉES INDIVIDUELLEMENT : RÈGLEMENT NO 5, ARTICLE 6.4 e) l'évaluation de l'étudiante, l'étudiant dans un cours utilisant le travail de groupe doit attester l'atteinte des objectifs du cours par chaque étudiante, étudiant, de sorte que la notation finale demeure individuelle, quelle que soit la forme de production requise par le cours. Toutefois, une partie de l'évaluation et de la notation peut être commune pour les membres d'une équipe; dans ce cas, l'entente d'évaluation devra avoir déterminé les modalités d'attribution d'une partie de la note pour la contribution collective. REGLEMENT NO 18 SUR LES INFRACTIONS DE NATURE ACADEMIQUE : Vu l’ampleur et le nombre des infractions de nature académique tant dans notre institution que dans les autres universités, l’UQAM a modifié son Règlement no 18 sur les « Infractions de nature académique ». Ce dernier s’articule autour d’une philosophie institutionnelle de « tolérance zéro » relativement aux actes de plagiat, autoplagiat, fraude, copiage, tricherie, falsification de document ou création de faux document, etc. Ainsi, tous les étudiantes, étudiants se doivent de respecter les politiques et règlements de l’Université du Québec à Montréal. Afin de favoriser la meilleure connaissance de ce règlement, nous vous invitons à lire, dans les plus brefs délais, le Règlement no 18 sur les infractions de nature académique qui se trouve à l’adresse suivante: http://www.instances.uqam.ca/reglements. Par ailleurs, le Service des bibliothèques a conçu une page Web sur le plagiat à l'adresse suivante : www.bibliotheques.uqam.ca/recherche/plagiat/. Sur ce site, vous y trouverez de nombreuses informations pertinentes qui permettront d'éviter le plagiat. RÉCUPÉRATION DE TRAVAUX Veuillez prendre note que les travaux ne seront plus disponibles au secrétariat de l’école de travail social. Si vous voulez récupérer vos travaux, vous devez joindre une enveloppe réponse préaffranchie à vos travaux. LES RETARDS sans motifs majeurs ou ententes préalables seront pénalisés. REGLEMENT 7.5 L'étudiante, l'étudiant a le droit de consulter la copie corrigée de ses travaux et examens et d'accéder aux informations relatives à son évaluation et à sa notation. Les facultés établissent une procédure à cet égard. Cependant, l'Université n'est pas tenue de remettre à l'étudiante, l'étudiant les travaux effectués ou les copies d'examens soumises par ce dernier dans le cadre d'un cours, laissant à la discrétion de chaque professeure, professeur, chargée de cours, chargé de cours, maître de langues, de rendre à l'étudiante, l'étudiant les travaux et copies d'examens après correction ou de les conserver, ou de les détruire après une période minimale de six mois suivant la remise de la note au Registrariat. En cas de contestation de la note, les travaux et copies d’examen doivent être conservés. Les travaux qui n'ont pas la forme exclusive d'une production écrite (ex.: sculpture, vidéocassette, appareil scientifique, etc.) doivent être remis aux étudiantes, étudiants qui les réclament, selon les modalités établies par l'entente intervenue au début du cours (art.7.9), à l'intérieur d'une période maximale de six mois. Lorsque la production (travail écrit ou autre) est collective, une entente particulière entre la responsable, le responsable du cours et l'équipe concernée identifie la personne à qui le travail collectif sera remis, le cas échéant. Politique 16 sur le harcèlement sexuel Le harcèlement sexuel se définit comme étant un comportement à connotation sexuelle unilatéral et non désiré ayant pour effet de compromettre le droit à des conditions de travail et d’études justes et raisonnables ou le droit à la dignité. La Politique 16 identifie les comportements suivants comme du harcèlement sexuel : 1. Manifestations persistantes ou abusives d’un intérêt sexuel non désirées. 2. Remarques, commentaires, allusions, plaisanteries ou insultes persistants à caractère sexuel portant atteinte à un environnement propice au travail ou à l’étude. 3. Avances verbales ou propositions insistantes à caractère sexuel non désirées. 4. Avances physiques, attouchements, frôlements, pincements, baisers non désirés. 5. Promesses de récompense ou menaces de représailles, implicites ou explicites, représailles liées à l’acceptation ou au refus d’une demande d’ordre sexuel. 6. Actes de voyeurisme ou d’exhibitionnisme. 7. Manifestations de violence physique à caractère sexuel ou imposition d’une intimité sexuelle non voulue. 8. Toute autre manifestation à caractère sexuel offensante ou non désirée. Pour plus d’information : http://www.instances.uqam.ca/ReglementsPolitiquesDocuments/Documents/Politique_no_16.pdf Pour rencontrer une personne ou faire un signalement : Bureau d’intervention et de prévention en matière de harcèlement : 514-987-3000, poste 0886 ; http://www.harcelement.uqam.ca Page 7 BIBLIOGRAPHIE ALINSKY, Saul. (1976) Le manuel de l'animateur social. Éditions du Seuil, Paris. 251 pages. AMPLEMAN, DORÉ, GAUDREAU, LAROSE, LEBOEUF et VENTELOU (1994). « Rôles et attitudes » dans la conscientisation: définition et principes d'action, Les cahiers de la conscientisation, no 1, Collectif québécois d'édition populaire, pp. 15-18 (4/22 pages). ISBN 2-9803802-1-0 AMPLEMAN, Gisèle. et autres (1983). Pratiques de conscientisation I. Québec, Éditions Nouvelle Optique, 304 pages. AMPLEMAN, Gisèle. et autres (1987). Pratiques de conscientisation II. Québec, Éditions Nouvelles Optique, 360 pages. ARTEAU, Marcel et Lorraine GAUDREAU (2007). Chap. 4 « Un désir dans la foulée de la conscientisation » et annexe « Grille des niveaux de conscience », dans Empowerment: désirs et défis. Récit d'une expérience d'insertion par le développement du pouvoir d'agir, Collectif québécois d'édition populaire, pp. 65-77, 153, 154 (15/180 pages). ISBN: 978-2-9800949-6-5 ATTAC-Québec ( ?). La trousse des brigades d’information citoyenne (BIC). Outils d’éducation et de mobilisation. Disponible en ligne à : http://www.lesbic.org/bic_trousse.htm BOAL, Augusto (1985). « Poétique de l'opprimé » suivi de « Une expérience de théâtre populaire au Pérou» dans Théâtre de l'opprimé, éditions La Découverte, pp. 7, 9-36 ou 48 (29/211pages). ISBN 2-7071-1538-X BOBINEAU, Olivier (2010). “Introduction” et “Les postures de l’engagement contemporain”, dans Les formes élémentaires de l’engagement. Une anthropologie du sens, Collection Racines et Ruptures, éditions Temps Présent, pp. 9-13; 7794 / 166 pages. ISBN: 978-2-916842-05-9 BOLTANSKI, Luc et Eve CHIAPPELO (1999). « De l'esprit du capitalisme et du rôle de la critique: le capitalisme et ses critiques» dans Le nouvel esprit du capitalisme, éditions Gallimard, pp. 69-86 (24/843 pages). ISBN: 2-07-074995-9 BOURQUE, Denis et al. (dir) (2007) L’organisation communautaire : fondements, approches et champs de pratique, Ste-Foy : Presses de l’Université du Québec, 534 pages. CARDON, Dominique et Fabien GRANJON (2010), Chap. 4 « Le médiactivisme à l’ère d’internet, dans Médiactivisme, collection Contester no 09, éditions SciencesPo, Les Presses, pp. 81-110, 30/147 pages. ISBN : 978-2-7246-1168-7 CEFAI, Daniel (2007). “Introduction”, dans Pourquoi se mobilise-t-on? Les théories de l'action collective, La Découverte MAUSS, p. 727 pages. ISBN 978-2-7071-5250-3 CLASSE (2012). Nous sommes avenir. Manifeste de la C.L.A.S.S.E, COUTURE, S. HARALANOVA C., JOCHEMS S. ET S. PROULX (publié 2010). Portrait de l'engagement envers les logiciels libres, notes de recherche de l'équipe de l'axe 1 du LabCMO au CIRST, UQAM. Disponible à: http://cmo.uqam.ca/contenu/note-recherche-portrait-lengagement-logiciels-libres-quebec DAGNAUD, Monique (2011). Chap. 2 “Génération LOL” dans Génération Y: Les jeunes et les réseaux sociaux, de la dérision à la subversion dans SciencesPo. Les Presses, pp. 57-108 / 172 pages. ISBN 9-782724-611953 DENIS, Linda (2009). « Synthèse historique des pratiques d’action communautaire au Québec». DESGAGNÉS, Jean-Yves (2012). “Introduction” et Chap. 1: “La conscientisation. Une pratique antioppressive”, dans Ampleman, Denis et Desgagnés (dir). Théorie et pratique de conscientisation au Québec, Presses de l’Université du Québec, pp. 1-28 / 293 pages ISBN 978-2-7605-3602-9 DORÉ, Gérald (1985). « L’organisation communautaire : définition et paradigme », revue Service social, 34 (2-3) : 210-230. 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Idées et pratiques militantes contemporaines, éditions Lux, collection Futur proche, 177-197 (21/276 pages). ISBN: 978-2-98596-069-0 GAUDREAU, Lorraine (2005). La mobilisation des personnes sans emploi: Une enquête conscientisante dans les quartiers centraux de Québec. Collectif québécois d’édition populaire, Québec, 132 p. GEORGE, Eric (2000). «De l’utilisation d’Internet comme outil de mobilisation : Les cas d’ATTAC et de SalAMI», revue Sociologie et sociétés, 32(2) :172-188. (16/ pages. ISSN : ) GRANJON, Fabien (2008). Chap. 3 « Les nouveaux résistants à l'ère du numérique. Entre utopie sociale et déterminisme technique» dans PROULX, COUTURE ET RUEFF (dir.) L'action communautaire québécoise à l'ère du numérique, PUQ, pp. 59-76 (/242 pages). ISBN: 978-2-7605-1536-9 ION, Jacques (1997). La fin des militants ? Paris : Éditions ouvrières, Enjeux de société, 124 pages. JOCHEMS, Sylvie (2007). 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