# AUTOROUTE EST-OUEST

Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
Photos : Samir Sid
l LORS D’UNE CONFÉRENCE DE PRESSE
TENUE HIER
L’APRÈS
BOUTEFLIKA,
SELON
BENFLIS
l «L’opposition n’a jamais revendiqué
l’intervention de l’armée dans le règlement de la
crise du régime et nous ne nous focalisons pas
sur une personne», s’est défendu l’ancien chef
du gouvernement et candidat aux
présidentielles du 17 avril dernier.
Le dossier Cojaal
n’est pas clos
l AUTOROUTE EST-OUEST
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JEUDI 26 FÉVRIER 2015 - 7 JOUMADA AL-AWWAL 1436 - N° 7417 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
DIGOUTAGE
Sellal réinvente
la langue de bois
Par Arris Touffan
Un généreux mécène a
bien accepté de me financer
une cure de désensibilisation
à la langue de bois et à son
corollaire, la démagogie. Eh
bien, en dépit donc de cette
cure qui a duré je ne sais
plus combien d’années, je
frétillais grave sur ma chaise
en écoutant avant-hier Sellal
accumuler les copeaux en
tas bien calibrés qu’il offrit
aux travailleurs de la pétrochimie
d’Arzew.
Deux
moments forts dans ce laïus
usiné au rabot. A un moment,
oublieux de la genèse pluraliste du combat pour la
Nation algérienne, Sellal
clame que l’Islam passe
avant l’unité nationale. Si on
veut bousiller cette dernière,
il n’y a pas mieux comme
déclaration. Et puis cette
perle en matière de démagogo. Il parla de république
démocratique et sociale.
Démocratique au point de
refuser des salles pour des
réunions même à des partis
d’opposition légale. Et sociale par l’interdiction des mouvements sociaux et des syndicats libres.
A. T.
P
ERISCOOP
Limogeage chez Ghoul
[email protected]
Jeudi 26 février 2015 - Page 3
Ayant échoué dans sa démarche de «remplacement» à la tête de
l’entreprise Nashco, et ce, grâce à la solidarité syndicale et aux tra vailleurs, le département d’Amar Ghoul n’a pas trouvé mieux que de
procéder au limogeage de la présidente de la SGP maritime.
A l ’origine de cette mesure «disciplinaire», le refus de
cette responsable de mettre fin aux fonctions du
directeur de Nashco, tel que souhaité par Amar
Ghoul.
Décharge de Ouled Fayet
Acte 2
Ainsi donc, la décharge de Ouled Fayet,
après avoir été fermée, va être transformée en un pôle de déchets. Ce pôle recevra une bonne partie des
déchets de la wilaya d’Alger,
soit 401652 tonnes/an. Un
registre d’enquête commodo
et incommodo est ouvert au
niveau de l’APC de Ouled
Fayet jusqu’au mois de mars
2015. Les associations se
mobilisent déjà pour s’opposer à ce projet.
Le pire a été évité
de justesse
Avant-hier, l’école «Premier Pas», située à
Dar-El-Beïda, a connu un incident grave qui
aurait pu coûter la vie à plusieurs
élèves.
En effet, l’explosion d’un
chauffage a provoqué une
grande panique et l’équipe de
la Protection civile a éprouvé
les pires difficultés pour intervenir, du fait que l’établissement
ne répond pas aux normes de
sécurité.
Un jour, un sondage
Pensez-vous que
l’EN de football
peut se passer
des services du
joueur Fekir de
Lyon ?
OUI
NON
Sans opinion
Pensez-vous que l’opposition a réussi à faire de ce 24 février, une
journée contre l’exploitation immédiate du gaz de schiste ?
Oui :
52,84%
Résultat sondage
Non :
42,34%
S ommaire
ENQUÊTE-TÉMOIGNAGES
Sans opinion :
4,82%
Retrouvez ce samedi le n°162 de Soirmagazine
Les algériens et le pain, une relation sacrée
Que représente le pain pour les Algériens ? Quelle relation
entretiennent-ils avec lui ? Et quelle place occupe-t-il
lors des repas ? Témoignages.
L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE
«Beaucoup estiment qu' il n'y a pas de satiété si
la quantité de pain consommée est réduite»
Dr Zerouala Mohamed-Tahar, médecin généraliste et auteur de
plusieurs livres autour de la diététique, évoque dans cet entretien la
place qu’occupe le pain sur la table algérienne. Il esquisse, de même,
la relation qu’entretiennent les Algériens avec cette baguette.
C’EST MA VIE
Une bouteille à la mer
Je m’appelle Youcef. J’ai été éboueur à Alger pendant plusieurs années.
Je l’ai été aussi sous d’autres cieux. Éboueur est le nom générique donné
à tous ceux qui travaillent dans le domaine de la propreté, ou si vous
préférez celui des ordures. En algérien, on dit zebbel en appuyant bien
sur la dernière syllabe pour marquer la péjoration ; ça veut dire
ordurier. Mais rassurez-vous, je n’ai rien d’obscène.
VOYAGE CULINAIRE
Chribet ezembaâ
Nous allons découvrir ensemble une recette que j’ai sortie des oubliettes
et, croyez-moi, c’est vraiment le mot. Il s’agit d’une soupe très simple
pour ce qui est de sa préparation mais qui n’en est pas moins rustique
grâce à la plante-légume qui la compose.
Actualité
Le dossier Cojaal n’est pas clos
Le Soir
d’Algérie
AUTOROUTE EST-OUEST
Jeudi 26 février 2015 - PAGE
La livraison du projet doit avoir lieu pour cet été.
semblablement pas définitivement
peu d’indices ont filtré sur l’expertise
clos. En effet, Abdelkader Kadi a fait
ordonnée par la tutelle au lendemain
part de la médiation de l’ambassade l’incident alors que le dossier du
deur nippon qui aurait sollicité des
consortium japonais Cojaal n’est vrai-
autorités algériennes une reconsidération des éléments du «conflit» qui
les oppose à ce constructeur, en
accordant un délai supplémentaire
aux concertations, ce qui pourrait
emmener Cojaal à reprendre de nouveau les travaux dans le tunnel, objet
de toutes les controverses.
Une demande que la partie algérienne aurait acceptée et est en instance de nouvelles propositions de la
part des Japonais.
L’autre retard constaté par le
ministre concerne la finalisation des
accès du viaduc transrhumel dont la
livraison est renvoyée au mois de juin
prochain alors qu’elle était prévue au
début de cette année.
Concernant le tragique éboulement survenu mardi à Aokas dans la
wilaya de Béjaïa, le ministre des
Travaux publics a fait part de dispositions de sécurisation des routes
situées en contrebas du flanc de
montagne qui seront mises en œuvre
incessamment par son département
puisque des études y afférentes
auraient été déjà faites.
K. G.
ment ni économiquement par les
experts étrangers et encore moins
algériens.
Quant à la question où on en est,
les mensonges s’accumulent et ont
tendance à prendre les citoyens pour
des crédules : selon qu’on a affaire
au Président, au Premier ministre, au
ministre de l’Energie ou au P-dg par
intérim de Sonatrach, l’on est parfois
dans l’exploration et d’autres dans
l’exploitation et les mêmes évoquent
parfois les deux étapes. Face à tous
ces mensonges et face à ce mépris
jamais égalé des citoyens, ceux dont
on occupe l’espace sans aucune
transparence, disent nous ne voulons plus de votre gaz de schiste.
Même ceux initialement convaincus
qu’il s’agit d’une énergie qu’il faudra
à terme prendre en compte, disent
aujourd’hui non, parce qu’ils voient
dans son exploitation par le pouvoir
actuel, non comme une source qui
devra être prise en compte et intégrée à un modèle de consommation
énergétique clairement défini, mais
comme une manne, qui va, comme
pour toutes autres formes d’énergie,
profiter aux intérêts de ceux qui veulent se maintenir encore au pouvoir
et ceux — étrangers — qui les y
aident, trouvant en cela des intérêts
convergents.
La déclaration dans ces conditions dans le message du Président
«du processus d’affirmation de la
souveraineté nationale» est plus
qu’un leurre et ne peut résister aux
pratiques devenues mœurs ancrées
dans la gouvernance actuelle.
La démonstration importante,
même si elle n’a pas été massive, de
mardi dernier par l’opposition de son
refus du gaz de schiste, en solidarité
avec la population du Sud, et qui a
amené des milliers d’Algériens à sortir, malgré la mobilisation colossale
de policiers et malgré le traitement
violent observé, et le refus de prise
en compte de l’opinion exprimée, a
très opportunément constitué une
preuve que la souveraineté nationale
n’est plus qu’un slogan qui ne peut
plus faire illusion.
Le pouvoir a beau parler de
manne céleste, il ne pourra amener à
lui les opposants islamistes (Nahdha,
Hamas…) qui battaient le pavé mardi
avec l’opposition, plus parce que ce
n’était là pour eux qu’une étape dans
la longue marche pour arriver au
pouvoir. L’opposition républicaine et
démocrate, sait, sans aucun doute
(beaucoup l’espèrent en tout cas),
que cette alliance et ce regroupement hétéroclite ne peut éternellement durer et ne peut surtout pas
durer lorsqu’il faudra se battre sur le
projet de société que tous les démocrates algériens attendent.
Khedidja Baba-Ahmed
pour «valider la décision de grève
générale».
Lors de la conférence de presse
animée hier, les responsables du
Snapap ont dénoncé «l’attitude
observée par la tutelle à l’égard des
représentants des travailleurs», qualifiant cette démarche «d’irresponsable». «Le département de la solidarité nationale a fermé toutes les
portes du dialogue. Cette attitude est
synonyme de déclaration de guerre.
Nous allons prendre nos responsabilités, et ceux du ministère doivent
aussi assumer les leurs.»
Le Snapap a rejeté catégoriquement la déclaration faite par la tutelle
qui a affirmé que «les revendications
des personnels du secteur ont été
prises en charge à 98%».
Le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition
de la femme a affirmé récemment
qu’«aucune pression n’a été exercée
sur ses partenaires sociaux», soulignant qu’il œuvre sans relâche à
satisfaire
leurs
revendications,
conformément aux textes de loi régis-
sant le secteur. Cette affirmation vient
en réponse aux accusations du
Snapap qui a fait part dans un communiqué de son intention d’organiser
un sit-in le 7 janvier dernier devant le
ministère de tutelle pour non-satisfaction de ses revendications et pour
tentative d’exclusion et de marginalisation de cette organisation.
Du côté de l’UGTA, on considère
aussi que la tutelle n’a pas respecté
ses engagements et «face à cette
situation de non-suite à nos revendications, nous comptons engager un
bras de fer pour faire valoir nos
droits». A ce propos, on exclut dans
les milieux que les deux syndicats,
activant au sein de l’administration
centrale du département de la solidarité, agissent en «accord commun
pour maintenir la pression sur la tutelle».
Du côté de l’administration, l'inspecteur général de la tutelle a affirmé
que des acquis ont été obtenus
depuis l’arrivée de Mme Meslem à la
tête du ministère de la Solidarité
nationale. Le ministère, a-t-il dit, «a
réussi à instaurer une commission de
dialogue avec les partenaires sociaux
(Snapap, UGTA), en organisant des
réunions périodiques. Le conférencier a, dans ce contexte, indiqué que
sur 4 400 travailleurs, nous avons
réussi à régulariser 2 115, soit 50%
d’entre eux».
En ce qui concerne la révision de
la classification des chefs d’établissement, la même source a fait savoir
que «nous avons obtenu un accord
qui permet à ces travailleurs de passer du grade C à B3». «Ces derniers
bénéficieront donc d’une promotion
et d’une augmentation salariale», a-til encore expliqué. Pour ce qui est de
la classification des chefs de service,
le conférencier dira que 2 000 agents
vont bénéficier d’une promotion.
S’agissant des agents en poste d’extinction, il a affirmé que ces derniers
bénéficieront d’une promotion.
«Nous n’avons aucun problème
avec les deux partenaires sociaux, et
nous n’avons incité personne à
démissionner».
A. B.
retard évalué à 45 jours. Le fauxfuyant des intempéries évoqué par
ces derniers n’a pas convaincu le
ministre qui a menacé de retirer le
projet à ces entreprises si la perspective de la livraison du projet avant
l’été 2015 venait à être remise en
cause.
Partant, la réunion prévue aujourd’hui au siège du ministère des
Travaux publics sera décisive puisqu’il sera aussi question de l’aptitude
des entreprises locales à relever le
défi, elles qui semblaient ne revendiquer que le privilège de la confiance
des pouvoirs publics.
S’agissant du tunnel de Djebel El
Ouahch qui avait subi au début de
l’année dernière un grave préjudice
après un gigantesque éboulement,
Photo : Samir Sid
Le calvaire des usagers du tronçon routier reliant
Constantine à Skikda et Annaba n’est pas prêt d’être levé.
Et pour cause, les travaux du contournement du tunnel de
Djebel El Ouahch marquent le pas en dépit des insistances
et avertissements du premier responsable du secteur des
travaux publics qui avait sommé, il y a quelques mois déjà,
les entreprises en charge du projet de renforcer les chantiers et démultiplier la cadence des travaux.
Abdelkader Kadi, qui était hier en
visite de travail et d’inspection à
Constantine, a vu rouge en constatant le faible taux d’avancement des
travaux, quatre mois après sa dernière visite au chantier. Le groupement
de quatre entreprises nationales qui
avait hérité du projet avait pourtant
pris l’engagement d’honorer son
contrat par la livraison dans les délais
impartis du tronçon long de 13 kilomètres pour un montant de 7 milliards de dinars.
Menaçant, le ministre des
Travaux publics a intimé aux responsables des quatre entreprises l’ordre
de tenir en urgence une réunion de
travail dès aujourd’hui au siège de
son ministère à l’effet de dégager les
solutions appropriées pour pallier le
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Don de Dieu, souveraineté nationale, contrats
en catimini
Attendu par les citoyens de In Salah et d’autres contrées
sur le gaz de schiste qui mobilise et immobilise toute une
région du territoire qui n’en veut pas, Bouteflika a eu cette
seule réponse : «un don de Dieu qu’il faut fructifier», point
barre, profitant de l’occasion pour magnifier le bilan, usurpant même celui de ses prédécesseurs. Le pouvoir en
place pouvait-il faire mieux, mais surtout, avait-il le pouvoir de se désengager auprès de ceux qui ont pris en
charge cette nouvelle manne gazière ?
«Un don de Dieu», dit Bouteflika
ou celui ou ceux qui ont rédigé le
message du Président, à ceux qui
demandent l’arrêt du gaz de schiste
et tous ceux, et il y en a eu quoi que
l’on dise et sur tout le territoire mardi
à l’appel de l’opposition, qui se sont
solidarisés avec les citoyens du Sud.
Quoi de plus simple pour le pouvoir
en place, que de faire appel au sentiment religieux, suggérant ainsi que
l’on ne peut rejeter cette manne
venue des cieux, faisant ainsi un
appel du pied aux islamistes de l’opposition qui ont tenté de renouer le
contact avec le pouvoir.
La persistance dans la poursuite
de l’exploration (et même l’exploitation) du gaz de schiste est à tout le
moins étrange, d’autant qu’elle se
poursuit, alors que les citoyens ne
cessent de crier haut et fort, à raison
ou à tort, qu’ils n’en veulent pas. De
toutes les lectures qui peuvent être
données à cette persistance, une
seule nous paraît plausible : le pouvoir est trop engagé, il ne peut faire
marche arrière.
Engagé, il l’est certainement si
l’on se réfère non pas aux déclarations de nos gouvernants qui continuent à faire leurs affaires en catimini
sans rendre compte à quiconque,
agissant comme si le pays et son
sous-sol leur appartenaient, mais à
la simple lecture des déclarations
des possibles contractants et notamment des autorités françaises qui ne
s’en sont pas cachés (voir à cet effet
la déclaration de Laurent Fabius,
ministre des Affaires étrangères français en décembre 2012, reprise par
la presse française et évoquant «un
futur accord permettant à la France
d’expérimenter, sur le territoire algérien, une alternative à la fracturation
hydraulique».
Depuis, en dehors de ceux qui
ont accordé les accords de prospection et d’exploitation (en contrepartie
d’accord d’aide au maintien de
Bouteflika au pouvoir ?) le citoyen
algérien ne sait pas aujourd’hui où on
en est dans l’exploitation du gaz de
schiste ni qui en a pris la charge,
sachant que technologiquement parlant et contrairement à ce que l’on
veut faire croire, la technologie dans
ce domaine énergétique est encore
loin d’être maîtrisée ni technique-
GAZ DE SCHISTE
Le Snapap et l’UGTA affûtent leurs armes
CRISE DANS LE SECTEUR DE LA SOLIDARITÉ NATIONALE
La situation est au bord
de l’explosion dans le secteur de la solidarité nationale. Après l’UGTA, c’est au
tour de la Fédération des
travailleurs de la solidarité
nationale affiliée au Snapap
de monter au créneau et
annoncer un bras de fer
avec la tutelle.
Abder Bettache - Alger (Le Soir)
- Lors d’une conférence de presse
organisée au siège du syndicat à Bab
Ezzouar, le secrétaire national chargé de l’information du Snapap a
déclaré que «si le ministère de tutelle
ne prend pas en charge nos revendications, le syndicat entreprendra une
grève nationale en solidarité avec les
personnels du secteur de la solidarité
nationale». Mais en attendant de passer à l’action, les responsables syndicaux de la fédération du Snapap
convoqueront dans les prochains
jours une réunion du conseil national
Le Soir
d’Algérie
Actualité
L’après-Bouteflika, selon Benflis
Jeudi 26 février 2015 - PAGE
«L’opposition n’a jamais revendiqué l’intervention de
l’armée dans le règlement de la crise du régime et nous ne
nous focalisons pas sur une personne», s’est défendu
l’ancien chef du gouvernement et candidat aux présidentielles du 17 avril dernier.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Pour
Ali Benflis, qui s’exprimait hier mercredi dans une rencontre avec la
presse pour, essentiellement, parler
de son projet de parti dont il vient
d’avoir le quitus pour la tenue du
congrès constitutif, cette implication
de l’ANP dans l’arène politique lui
«nuirait», la Constitution lui «définissant clairement», dans un de ses
articles, ses «prérogatives».
Cela dit, le promoteur du Parti de
l’avant-garde des libertés estimera
que l’institution militaire se devra d’incarner le rôle de «garante d’un pacte
portant transition démocratique» que
l’opposition revendique depuis des
mois. Une transition démocratique
qui ne commencera «qu’une fois la
problématique de la légitimité des
institutions aura été réglée via un processus électoral supervisé par une
instance indépendante». A ce stade,
un gouvernement d’union nationale
aura à établir une nouvelle
LIBERTÉ
DE MANIFESTER
EN ALGÉRIE
Amnesty
International
sérieusement
préoccupée
La
directrice
d’Amnesty
International Algérie, Hassina
Oussedik, a fait part hier, à Alger,
de ses «sérieuses préoccupations», quant au recul de la liberté
de manifester en Algérie.
C’est à l’occasion de la présentation du rapport annuel 20142015, sur la situation des droits
humains dans 160 pays du
monde, que la représentante
d’Amnesty
International
en
Algérie a dénoncé le recours systématique à la répression lors de
chaque rassemblement citoyen.
Hassina Oussedik a commencé par citer l’exemple des rassemblements du 24 février où
particulièrement à Alger, la police
a usé de la force pour empêcher
partis politiques et citoyens de
manifester. Elle a aussi rappelé la
manière avec laquelle ont été
réprimés les rassemblements
contre le quatrième mandat
d’Abdelaziz Bouteflika, lors des
présidentielles d’avril 2014. Aussi,
l’usage de la force pour empêcher
la marche commémorative du
Printemps berbère, le 20 avril
2014. La directrice d’Amnesty
International Algérie n’a pas
oublié aussi d’évoquer la condamnation à deux ans de prison du
jeune Mozabite Youcef Oudada,
pour avoir filmé puis poster sur
Internet des policiers en train de
saccager un magasin à Ghardaïa.
Hassina Oussedik n’a pas
d’ailleurs manqué de rappeler que
l’Algérie a pris certains engagements lors de son élection au
conseil des droits de l’Homme
des Nations-Unies. Des engagements qui, hélas, n’ont pas été
tenus, de l’avis de la conférencière.
M. M.
Constitution avec un pacte que tous
les acteurs politiques entérineront et
dont l’ANP sera la garante en cas de
«renoncement» d’une quelconque
partie.
Benflis se défendra également de
faire, lui et l’Instance de concertation
et de suivi de l’opposition, une «fixation» sur la personne du président de
la République comme le leur assènent les partis et autres satellites du
pouvoir. «Nous ne focalisons pas sur
une personne», dira-t-il, estimant que
ce qui les intéressait était la «vacance» du pouvoir. «Nous avons tout de
même une culture d’Etat», assènerat-il, non sans préciser en avoir suffisamment de «raisons», dont, citera-til, le fait que le Conseil des ministres
ne s’est réuni que quatre fois en 2013
mais surtout le chômage endémique
qui a frappé l’institution législative la
même année avec seulement une
dizaine de projets de loi adoptés
faute d’initiatives de l’exécutif,
comme frappé d’immobilisme à son
tour. Autre facteur de taille que
Benflis avancera pour justifier son
insistance sur cette vacance du pouvoir : le silence du président de la
République qui, depuis le fameux discours du 8 mai 2012 à Sétif, le président de la République ne s’est pas
adressé au peuple algérien, même
lors de la cinglante attaque terroriste
de Tiguentourine.
Défendant âprement l’opposition
nationale qui en sera le milieu naturel, l’ancien chef du gouvernement
dira que son nouveau parti ne sera
pas de «trop» pour une scène politique frappée du sceau de l’inflation.
«Nous apporterons un programme
politique innovant et novateur, une
conception moderne de la pratique
politique et des méthodes démocratiques de fonctionnement d’un parti
politique», dira-t-il.
Par ailleurs, Benflis traitera longuement du processus de naissance
de son parti dont le congrès constitutif se tiendra durant la première
semaine du mois de juin prochain et
peut-être avant. Mais avant cela, il
sera procédé, d’ici la première semaine de mars prochain, à l’installation
Photo : Samir Sid
LORS D’UNE CONFÉRENCE DE PRESSE TENUE HIER
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Benflis promet un programme politique innovant et novateur.
formelle des bureaux provisoires déjà
constitués au niveau des 48 wilayas
du pays. Ceci, concomitamment à
l’installation des représentations du
parti au niveau des communes déjà
entamées. Suite à quoi, l’instance
nationale de préparation du congrès
constitutif du parti composée de huit
commissions (programme, celle des
statuts, règlement intérieur, résolu-
tions, organique, organisation, politique de communication et logistique)
sera installée. Ceci avant que n’intervienne, en avril prochain, la phase
des congrès régionaux du parti, au
nombre de quatre, une fois finalisés
les documents de base du congrès
national qui devront leur être soumis
pour examen et enrichissement.
M. K.
ment rentable et bien entendu l’aspect financier de ce qui en coûtera au
pays comme investissement et la
contrepartie comme recette.»
pays qui est le président de la
République qui est malade et pour
lequel ce regroupement demande
l’application de l’article 88 de la
constitution. Or, on est allé aux élections et des membres de cette opposition sont allés également à ces
élections.» On aurait aimé qu’il nous
en dise plus.
«La solution viendra du peuple»
ABDELAZIZ BELAID EN MEETING À BOUMERDÈS :
Gaz de schiste, service national, dialogue national, initiative du FFS, regroupement de l’opposition, la gestion opaque
de grands projets, la corruption, la justice… le docteur
Abdelaziz Belaïd, chef du front El Moustakbel, que les observateurs situent, au niveau de la pratique politique, à mi-chemin entre le pouvoir et l’opposition radicale, tente de se coller à l’actualité en essayant de la regarder sous sa propre
vision. Pour lui le dialogue est la matrice d’où naîtront les
solutions aux problèmes des Algériens.
Le président du Front El
Moustakbel a tenu à célébrer, avec
les militants et sympathisants de son
parti, la journée du 24 février à
Boumerdès, ville qui pourrait devenir,
à terme, un pôle du savoir dans le
domaine des hydrocarbures et de la
pétrochimie.
Boumerdès a, pour rappel, participé effectivement à l’acte de nationalisation du pétrole et du gaz algériens
en fournissant les techniciens – des
sortants du CAHT (Centre africain
des hydrocarbures et du textile) créé
en 1964 et qui deviendra plus tard
l’INH — qui ont pris la relève des
techniciens des compagnies étrangères après le 24 février 1971.
Devant un auditoire qui se pressait à la salle de conférences de la
maison de la culture Rachid-Mimouni
bondée, le numéro un du Front El
Moustakbel a passé en revue les
évènements qui font l’actualité dans
notre pays. Au chapitre de l’amélioration du cadre de vie des citoyens,
Belaïd estime que l’APC à laquelle
on a, selon lui, soustrait les prérogatives les plus importantes, devait être
un moyen pour régler un grand
nombre de problèmes administratifs
bien entendu, mais aussi économiques et sociaux. Mettant en porte à
faux les hauts responsables du pays
qui prétendent qu’il n’y pas de crise
en Algérie, l’invité du Rocher noir
assènera «Lorsque le peuple est
démobilisé, c’est qu’il n’est pas satisfait, nous disons qu’il y a une grande
crise. Et le peuple n’est pas satisfait
!» D’après lui, il y a une profonde rupture de confiance entre le peuple et
ses dirigeants. «La solution viendra
du dialogue et de la tolérance. Il faudrait qu’on se parle entre Algériens.
La solution viendra par ailleurs du
peuple. C’est à lui, par le biais des
institutions et les dirigeants qu’il aura
choisis en toute démocratie et transparence , de diriger le pays.»
L’orateur affirme qu’il a été l’un des
premiers à demander la diminution
de la période du service national. A
l’occasion, il préconise encore sa
diminution pour arriver, avec la professionnalisation de l’armée, à seulement 45 jours. «Juste le temps de
subir un bon entraînement.»
Gaz de schiste : geler tout
et ouvrir un débat
Comme nous avions raté le point
de presse qu’il avait animé avant le
début du meeting, le chef du Front a
quelque peu mis à mal l’engouement
des militants de son parti autour de
sa personne pour nous accorder
quelques moments afin de répondre
à nos questions.
La première concerne bien entendu sa position par rapport au problème du gaz de schiste. «La première
position de notre parti sur le gaz de
schiste c’est d’arrêter tout et d’ouvrir
un dialogue avec tout le monde, y
compris la population concernée par
ce problème. Ce débat englobera
tous les aspects du problème à
savoir les volets écologique et politique sur l’opportunité d’exploiter ou
pas cette énergie économique pour
savoir si cette exploitation est vrai-
Toute initiative de dialogue
est bonne à prendre
Qu’en est-il de sa position par
rapport à la proposition du FFS ?
«C’est une très bonne initiative qui
fait appel à une plateforme politique
qui fait appel à son tour à des discussions et débats. Pour notre part, nous
sommes ouverts à tout débat.»
A priori l’initiative de ce parti est
tombée à l’eau. «Soit ! Mais il y aura
toujours d’autres initiatives. Il faut
ouvrir le dialogue, qu’il y ait un dialogue, c’est une nécessité absolue.»
Et que pense-t-il de la plate-forme de
la CNLTD (Coordination nationale
des libertés et de la transition démocratique) ? «Nous sommes avec
toutes les forces politiques existantes
en Algérie qui demandent le dialogue. Nous ne rejetons aucun dialogue, mais nous rejetons l’extrémisme qu’il soit du pouvoir ou de l’opposition. Par ailleurs, ce regroupement,
ce n’est pas toute l’opposition parce
que nous, nous nous considérons
également dans l’opposition. Ce
regroupement de l’opposition a émis
des positions que nous n’agréons
pas.» Pourquoi ? «Il faut ouvrir un
débat pour dire pourquoi.» Et d’ajouter comme pour expliquer, sommairement, ce pourquoi. «Ce regroupement recense tous les problèmes qui
existent dans le pays pour les imputer au premier responsable de ce
La corruption est en expansion
effarante cette dernière décennie
Dans son discours, il a parlé du
projet de l’autoroute et de son coût
resté mystérieux en laissant des
pointillés à ses explications. Nous
réitérons la question sur cette infrastructure et sur ce qu’il pense des
dossiers qui passeront incessamment devant les cours de justice
«L’autoroute, personne ne connaît le
montant exact de son coût. Je l’ai
prise comme exemple pour dire que
le peuple a le droit de savoir l’essentiel sur de tels projets. C’est tout simplement de la transparence. Sur un
autre plan, des procès vont s’ouvrir
bientôt. La justice aura à statuer sur
d’importants dossiers comme celui
de Sonatrach ou précisément de l’autoroute. Il y a effectivement beaucoup
d’autres dossiers à ouvrir. En effet,
durant la dernière décennie, la corruption a, malheureusement, pris une
expansion effarante. Il sera réellement difficile de l’extraire de ce pays.
Il faudrait donc s’armer d’une grande
volonté politique. Ensuite, la justice
doit être forte et tout à fait indépendante.
MOHAMED NEBBOU À ORAN :
Abachi L.
«Nous continuerons de convaincre de notre initiative»
Présent hier à Oran avec son groupe parlementaire où ils devaient débattre des questions qui seront abordées lors de la session
du parlement prévue le 3 mars prochain, le
secrétaire général du FFS, Mohamed Nebbou
estime que le report de la date de la conférence du consensus national n’est pas un
aveu d’échec.
«La tenue de cette conférence n’est en fait qu’un
début d’un long travail. Cela prendra le temps qu’il faudra
pour continuer d’expliquer notre démarche.». Toutefois, il
précise que vu la conjoncture que connaît le pays avec
les menaces au niveau de ses frontières, chaque jour qui
passe sans agir est une perte. Concernant la position du
RND et du FLN qui reste floue quant à leur participation à
l’initiative du consensus national, le SG du FFS dira
«depuis le début nous avons été clair avec eux, notre initiative comporte deux principes, un engagement moral et
politique et nous continuons de négocier dans ce cadre
là. Nous continuerons notre politique de convaincre, les
concernant, ils sont pour le principe, il faut juste que nous
clarifions certains points».
Concernant la répression dont ont fait l’objet les manifestants contre l’exploitation du gaz de schiste, Mohamed
Nebbou estime que cela est regrettable. Le FFS dit tenir
au principe de la liberté d’expression et de manifester,
c’est une question de principe, ajoute t-il.
Amel Bentolba
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Des sections spéciales de sécurité
et d’intervention aux frontières
Jeudi 26 février 2015 - PAGE
GENDARMERIE NATIONALE
L’Algérie a décidé de mettre en place pour la première
fois des sections de sécurité et d’intervention spéciales
des frontières. Ces nouvelles unités qui seront chargées de
renforcer la sécurité aux frontières seront opérationnelles
à compter du premier semestre de 2015. C’est ce qu’ont
annoncé hier les services de la Gendarmerie nationale.
Salima Akkouche - Alger (Le
Soir) - La Gendarmerie nationale a
décidé de spécialiser ses unités des
frontières. L’institution va mettre en
place à partir du premier semestre de
l’année en cours des sections de sécurité et d’interventions, aux frontières.
Ces sections seront chargées principalement de la lutte contre le terrorisme et
la criminalité.
Selon le lieutenant-colonel Kerroud
Abdelhamid, chargé de l’information au
commandement de la Gendarmerie
nationale, «c’est pour la première fois
qu’il y a des sections de sécurité et
d’intervention des frontières».
Intervenant hier en marge d’une
conférence de presse sur le bilan des
activités des unités de la Gendarmerie
nationale en matière de police judiciaire, M. Kerroud a indiqué que le taux de
couverture sécuritaire qui est actuellement de 86% passera au cours de
cette année à 90% avec la mise en
place de nouvelles unités.
En effet, la Gendarmerie nationale
a prévu de mettre en place 51 nouvelles unités. 35 unités ont été déjà installées l’année dernière et 16 autres
seront opérationnelles à partir du premier trimestre de l’année en cours.
Par ailleurs, selon le directeur de la
sécurité publique, M. Mohamed Tahar
Benaâmane, même si l’année 2014 a
été marquée par plusieurs mouvements de protestation socioéconomique, ceci n’a pas causé beaucoup de
problème d’ordre public.
Les services de la Gendarmerie
nationale ont effectué cependant, en
2014, près de 7 millions de services
dont 58% sont liés à la police administrative, 22% dédiés à la police judiciaire
et 13% destinés à la police militaire.
Les affaires traitées par les services
de la Gendarmerie nationale (plus de
93 000) ont connu une hausse de 7%
par rapport à 2013. Les mêmes ser-
vices ont procédé à l’arrestation de 95
272 personnes. 298 criminels affiliés à
des réseaux de trafic de stupéfiants ont
été également arrêtés et 67 organisations démantelées. Plus de 20% des
affaires criminelles ont été élucidées
par la preuve scientifique, précisent les
mêmes services.
La base de données de la
Gendarmerie nationale, souligne M.
Benaâmane, qui compte près de 3 millions de données sur les personnes
recherchées ou avec antécédent judiciaire et ayant été consultée plus de
huit millions de fois, a donné lieu à 20
700 résultats positifs. Selon ces services, la lutte contre la criminalité organisée (la contrebande), la migration
clandestine, le trafic de véhicules, les
atteintes à l'économie nationale, le trafic d’armes et de munitions, le trafic de
drogue (un fléau en émergence), repré-
7
sentent un taux de 12,23% par rapport
à la criminalité globale avec une baisse
de 16,30% en matière d’affaires par
rapport à 2013 (13 638 affaires).
La Gendarmerie nationale précise
que «le contexte criminogène dans notre
pays demeure caractérisé essentiellement par une délinquance et une criminalité de basse intensité, concentrées
dans les agglomérations à forte densité
de population et se manifestent dans les
proportions maîtrisables. Cependant, la
criminalité organisée, particulièrement le
trafic de stupéfiants, reste la menace
principale sur la sécurité nationale,
attestée par la tendance ascendante des
saisies opérées ces dernières années et
la connexion avérée des narcotrafiquants avec les organisations terroristes
implantées au Sahel et dans le SudOuest de la Libye».
S. A.
Le CCIAE se mue en Chambre de commerce et d’industrie
ALGÉRIE-ESPAGNE
Le Cercle du commerce et de
l’industrie algéro-espagnol organise, les 1er et 2 mars prochain, à l’hôtel le Méridien d’Oran, un forum
d’affaires algéro-espagnol.
La transformation du CCIAE en Chambre de
commerce et d’industrie mixte algéro-espagnole
est le résultat d’un long processus marqué par la
mise en œuvre, depuis 2011, d’un programme
d’action du Cercle dont le développement de l’entreprise, tant algérienne qu’espagnole, constituait
le centre d’intérêt et la préoccupation majeure.
Le Cercle, de par son action, devenait un intermédiaire et acteur principal dans le développement du partenariat économique et industriel
entre les entreprises algériennes et espagnoles.
Sa présence effective dans la sphère économique des deux pays en a fait une institution utile
à la tête d’un véritable réseau d’affaires algéroespagnol. Les plus hautes autorités des deux
pays avaient déjà, en 2013, fondé un espoir dans
le rôle de locomotive que devait jouer le Cercle en
l’inscrivant dans le point n°20 du mémorandum
d’entente entre l’Algérie et l’Espagne.
Aujourd’hui, la maturité de l’association, son
bilan et sa présence dans la sphère des relations
entre l’Algérie et l’Espagne ont naturellement
conduit à sa mue en Chambre de commerce et
d’industrie mixte algéro-espagnole.
Cette mutation qui, en fait, marque un saut
qualitatif dans les relations entre les chefs des
entreprises des deux pays, permettra à la nouvelle Chambre de commerce mixte d’impulser enco-
re plus le partenariat mutuellement avantageux.
Les apports réciproques recensés dans les
partenariats déjà réalisés entre les entreprises
algériennes et espagnoles connaîtront un essor
certain avec ce nouvel acquis. De plus, la volonté
affichée des plus hautes autorités des deux pays
de développer encore plus leurs liens économiques et industriels favorisera cette dynamique.
La présence au forum d’affaires algéro-espagnol, les 1er et 2 mars 2015 à Oran, de plus de 200
entreprises algériennes et espagnoles est l’aboutissement naturel à la création de la Chambre de
commerce mixte ; son utilité dans la promotion
des relations économiques et industrielles entre
l’Algérie et l’Espagne, reste sa préoccupation permanente. Son espace est ouvert à toutes les
entreprises ayant une volonté réelle de participer
Une spécialité «négligée»
FORMATION EN MANAGEMENT
L’Algérie a longtemps «négligé» la formation en
management. Une spécialité pourtant indispensable
pour la gestion des entreprises. C’est ce qu’a affirmé
le Dr Ali Belkhiri, consultant et commissaire du Salon
national de la formation continue, hier à Alger.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) De son point de vue, l’Algérie a
beaucoup investi dans la formation
d’ingénieurs et techniciens, mais a
plutôt négligé la formation en
management. Pourtant, poursuit-il,
«toutes les entreprises et institutions ont besoin de former des
cadres en management».
Avec l’ouverture sur l’économie
de marché et l’implantation des
entreprises privées et étrangères, la
formation en management s’impose. «Aujourd’hui, la demande de
formation dans cette spécialité est
très importante, seulement le
nombre d’écoles et d’instituts en
management demeure insuffisant»,
relève-t-il.
Il estime qu’il est donc temps
de créer davantage d’écoles de
management à travers tout le territoire national. Insistant sur l’importance de la formation continue, le
Dr Ali Belkhiri déplore que les entreprises et institutions algériennes
n’aient pas cette culture. «La formation continue constitue un puissant facteur d’innovation, seulement les entreprises ne font pas
d’efforts sur ce plan», dit-il. Pour
lui, toutes les institutions ont besoin
de formation continue pour être
compétitives et satisfaire les
besoins du marché. «Le cadre, le
gestionnaire, le technicien et l’employé doivent être formés continuellement. Ils ont tous besoin
d’une mise à niveau et d’adapter
leurs compétences, leur savoirfaire et leurs connaissances par
rapport à l’évolution permanente
des technologies», souligne-t-il
encore.Le salon «Carrefour formation continue 2015» intervient ainsi
dans le but de créer un lieu de rencontre entre les fournisseurs de
formation et les entreprises à la
recherche de partenaires pour la
prise en charge de leur plan de formation interne.
Dans sa deuxième édition, le
Salon national de la formation continue «se former tout au long de la
vie» regroupera des institutions de
formation continue, des écoles et
organismes de formation. Il ouvrira
ses portes du 17 au 18 mars prochain à l’Office Riad-El-Feth, à Alger.
Ry. N.
Les exportations, le maillon faible
FILIÈRE APICULTURE EN ALGÉRIE
Même si le volume de la production du miel connaît, ces dernières
années, une légère hausse, les
exportations de ce produit sont
insignifiantes. En 2014, l’Algérie
n’a rien exporté selon les professionnels de la filière. Pour cause, le
produit local ne répond pas aux
règles de l’UE.
Salah Benreguia - Alger (Le Soir) - En dépit
de la mise en place des mécanismes de soutien
et d’accompagnement de la filière apiculture, les
exportations demeurent le maillon faible. En effet,
l’Algérie n’a pas su mettre à son profit l’environnement favorable à l'éclosion et à l'essaimage des
abeilles pour développer cette filière agricole.
Hier, lors d’une journée consacrée à la problé-
matique d’exportation du miel organisée à Alger
par la Fédération d’apiculture, les différents intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de développer davantage cette filière notamment le segment exportation. «Le miel produit en Algérie avec
ses 15 variétés n’arrive pas à s’exporter notamment en Europe», selon le président de la
Fédération d’apiculture.
Pour M. Lakhar Mahmoud, l’accès à l’exportation du miel algérien nécessite un label. «Face aux
exigences en termes de surveillance et de résidus
émises par les pays européens, les exportations
algériennes se sont orientées vers les pays du
Golfe et du Moyen-Orient», a-t-il indiqué. Et de
préciser qu’en 2013 uniquement, 69 tonnes ont
été exportées dont 55 vers les Emirats arabes
unis et 13 vers l’Arabie Saoudite et 1 tonne vers la
Suisse. S’agissant de la production nationale de
ces dernières années, la même source avance un
volume de 40 à 50 000 quintaux pour la récolte de
2015 alors qu’en 2014 la production nationale en
miel n’a pas dépassé les 30 000 quintaux.
Présent à cette rencontre, le directeur général
de l’organisme algérien d’accréditation, Algerac, a
mis en valeur la nécessité de mettre en place un
laboratoire national pour la conformité de ce genre
de produit. «Il faut mettre en place un laboratoire
national pour la conformité qui va accréditer, normaliser les produits afin de pouvoir les placer sur
les marchés extérieurs», a insisté M. Boudissa.
Ce dernier a expliqué que la nécessité de mettre
en conformité les produits fabriqués localement ne
s’inscrit pas uniquement dans le sillage de développement des exportations, mais aussi pour faire
face aux produits importés. Car, soutient-il, d’ici
2020, il n’y aura plus de barrières et seules les
normes des produits peuvent jouer le rôle de barrières. Donc, plaide-t-il, il vaut mieux s’y préparer
dès maintenant.
S. B.
à la consolidation et au développement du partenariat entre l’Algérie et l’Espagne. Il accompagnera toutes les volontés allant dans ce sens en rompant définitivement avec les rencontres traditionnelles entre les entreprises, marquées souvent
par des déclarations et vœux pieux, provoquant
des effets négatifs sur la détermination des
acteurs de la sphère économique et industrielle à
développer des partenariats bénéfiques à toutes
les parties.
La création de la Chambre de commerce et
d’industrie mixte algéro-espagnole offre un nouvel
espace aux entreprises où les réalités, les besoins,
les offres et les capacités des intervenants sont
clairement affichés pour mieux garantir une coopération dans l’intérêt mutuel des deux pays.
R. N.
ÉDUCATION
Installation prochaine
de l’Observatoire
national
L’Observatoire national de
l’éducation sera bientôt installé.
L’annonce a été faite hier par la
ministre de l’Education qui ajoute que le Comité sectoriel permanent de la recherche scientifique
du ministère de l’Education
connaîtra bientôt le même sort.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le décret
portant renouvellement du Comité sectoriel de
la recherche scientifique du ministère de
l’Education vient d’être signé, ouvrant la voie
à la mise en place de ce dernier.
L’Observatoire de l’éducation, en hibernation depuis des années, sera lui aussi installé.
Il aura pour mission d’observer le fonctionnement du système d’enseignement, d’évaluer la
qualité de prestation pédagogique des enseignants et des élèves et de faire des propositions en vue d’améliorer les performances du
secteur.
S’exprimant à l’ouverture des travaux d’un
séminaire dédié à la recherche dans le
domaine de l’éducation, Nouria Benghebrit a
affirmé que la volonté de redéploiement de
son secteur nécessitait un accompagnement
en matière d’expertise d’où l’importance de la
recherche en éducation.
La ministre estime qu’il est opportun de
développer des approches susceptibles
d’amener une plus grande intégration de la
recherche en éducation.
La ministre en appelle à la participation des
professionnels de l’acte pédagogique. C’est
d’ailleurs ce qui a motivé la tenue du séminaire d’hier avec les thématiques que la ministre
qualifie de prioritaires, à savoir la refonte
pédagogique, les pratiques pédagogiques, la
gouvernance et la vie scolaire.
N. I.
Crise des professions intellectuelles
Le Soir
d’Algérie
En dehors de la satisfaction
matérielle que peut apporter la profession exercée par les individus,
ces derniers cherchent en plus une
satisfaction personnelle et une
reconnaissance des autres pour
leurs compétences professionnelles. Ces deux paramètres
d’identification pour soi et pour
autrui sont déterminants dans le
système d’identification identitaire
des individus.
La confirmation de soi par soi et par
les autres est une composante essentielle dans la socialisation des individus
dans leur espace social de travail. Un
milieu social de travail censé avoir un
minimum de cohérence en termes de
valeurs de travail et de sentiment d’appartenance à un même univers professionnel. Ces paramètres d’identification
créent des identités professionnelles
chez les individus.
L’identité professionnelle ne peut
être appréhendée en dehors de l’identi-
Contribution
d’identification dans l’identité professionnelle. La panne dans ces rythmes
de fonctionnement a comme conséquences des crises et des conflits dans
l’équilibre de ces deux modes d’identification. De ce point de vue, la régulation
entre ces deux équilibres, le biographique et l’institutionnel, débouche sur
la problématique des articulations qui
peuvent se manifester lors de cet agencement combinatoire entre ces modes
et formes identitaires.
Loin de toute forme de déterminisme
qui peut expliquer «l’équation transactionnelle» entre le biographique et l’institutionnel, les conditions d’interaction
entre ces deux éléments transactionnels peuvent s’infléchir sous l’effet de
nouvelles conditions stratégiques. De
ce point de vue, les identités sociale et
professionnelle des individus sont inscrites dans un processus dynamique en
perpétuelle interaction avec le contexte
spatio-temporel de leur évolution. Dans
cette situation de mobilité professionnelle, l’identité sociale des individus
devient «flexible» et adaptable à son
Les ruptures «consommées» depuis la première décennie de
l’indépendance par les intellectuels algériens ne sont que des
conséquences précoces de la domestication de la «société
civile savante» et de la corporation professionnelle et
estudiantine.Le cas de l’Ugema (Union générale des
étudiants musulmans algériens) est hautement symbolique
dans l’histoire sociale et politique des intellectuels algériens.
té sociale. Elle est l’un de ses éléments
constituants et en perpétuelle dialectique. L’identité professionnelle est un
volume de représentations sociales de
soi et d’autrui. Elle est une construction
sociale de l’être par soi et pour autrui
sous forme d’une dynamique permanente d’interaction et d’échange dans le
milieu professionnel.
L’identité professionnelle n’est pas
une abstraction théorique «réfugiée»
dans l’absolu, mais, au contraire, un
«concret réel». Elle se définit comme un
ensemble de représentations et pratiques sociales liées à des contextes
spatio-temporels bien déterminés. Du
coup, le monde social est caractérisé
par une différenciation de représentations et pratiques professionnelles, qui
ne peuvent que refléter leurs contextes
historiques de production/reproduction
des groupes ou des individus biens
déterminés.
Dans ces conditions sociales de production et de reproduction des représentations et pratiques professionnelles, la socialisation est déterminante
dans les pratiques sociales des individus et elle construit socialement des
modes et des formes identitaires, entre
autres, ceux qui concernent les représentations et pratiques professionnelles. Des identités professionnelles
qui prennent des caractéristiques de
l’identité individuelle et intègre des composantes professionnelles. L’identité
sociale des individus (cas des intellectuels algériens) en tant qu’articulation
entre le processus biographique — individuel — et les dynamiques institutionnelles collectives est déterminante dans
l’analyse des «rythmes sociaux de fonctionnement» de ces deux processus
environnement immédiat, et quelles
que soient les formes très diverses
qu’elle revêt, la mobilité professionnelle
devient constitutive de l’identité sociale
des individus. Celle-ci n’est plus acquise, une fois pour toutes, à la fin des
études. Elle se construit, se déconstruit
et se reconstruit à travers les changements et les parcours de mobilité imposés par les mutations des institutions, le
ralentissement de la croissance et la
montée du chômage.(1)
Dans ces conditions de flexibilité qui
caractérisent l’identité professionnelle,
les individus construisent leur identité
sociale et professionnelle à travers le
jeu des transactions sociales. Celles-ci
se constituent en des éléments structurant la socialisation professionnelle
des personnes et donnent, à la fois,
des satisfactions personnelles et des
sens à leurs trajectoires professionnelles. «Ainsi définie, la socialisation
professionnelle consiste donc, pour les
individus, à construire leur identité
sociale et professionnelle à travers le
jeu des transactions biographiques et
relationnelles. Accéder à un emploi
stable, trouver un métier correspondant
à ses capacités acquises, se faire
reconnaître comme «compétence»,
bénéficier d’une carrière satisfaisante,
s’adapter aux changements de son
entreprise, affronter des périodes de
chômage constituent autant d’étapes
d’un processus de plus en plus complexe au cours duquel les individus
d’une même génération apprennent à
se définir eux-mêmes et à définir les
autres au moyen de catégories légitimes et pertinentes.»(2)
Dans ces conditions sociales de
combinaisons et de transactions des
formes identitaires et des modes d’iden-
tification des individus avec leurs institutions professionnelles respectives, on
comprendra que cet exercice est au
cœur de la problématique de l’externalité des compétences professionnelles
algériennes. Le mode de gestion de
type bureaucratique-populiste et la
nature de l’idéologique de type holisteunanimiste imposés depuis l’indépendance en 1962 n’ont pas tardé à mettre
toute la société algérienne et ses élites
intellectuelles et professionnelles dans
un processus de crise identitaire profonde. La mainmise de l’idéologique
dominant (idéologie unanimiste) sur
l’ensemble des institutions de l’Etat a
transformé radicalement les vocations
réelles des professions intellectuelles
en Algérie. Ces formes identitaires idéologico-politiques sont heurtées par les
modes d’identification et les vocations
de l’intelligentsia algérienne. Les combinaisons et les transactions entre ces
deux formes identitaires et modes
d’identification ont comme conséquences sur les trajectoires scolaires et
professionnelles de cette dernière les
«exils intérieurs» et les ruptures avec
leurs institutions respectives.
La gestion «descendante» et
bureaucratique du champ socioprofessionnel en Algérie à mis l’intelligentsia
algérienne et toutes les élites professionnelles dans une posture d’externalité à cette forme identitaire idéologique
imposée de «haut». En l’espace de peu
de temps, notamment à partir les
années 1980, des mouvements de
«revendications sociales» ont commencé à se manifester dans tous les
espaces publics et socioprofessionnels.
Ces revendications sociales ne sont en
réalité qu’une crise dans la configuration identitaire que le pouvoir politique
veut imposer à la société et à ses élites
intellectuelles. Le mode d’identification
idéologique de type holiste a fini par
perdre son caractère opératoire.
Les transactions biographiques avec
l’ambiance institutionnelle de l’intelligentsia algérienne sont devenues
incompatibles avec la logique idéologique imposée depuis l’indépendance.
Les exils subis, l’émigration forcée, les
violences vécues, les exclusions professionnelles… ont été des indicateurs
Jeudi 26 février 2015 - PAGE
8
Par Dr Karim Khaled
Sociologue, chercheur au Cread
ment symbolique dans l’histoire sociale
et politique des intellectuels algériens.
Toute forme de démarcation et d’autonomie des intellectuels par rapport au
politique dominant représente des
«menaces» pour la «cohérence idéologique» des appareils de l’Etat. Les
savoirs et leurs porteurs «doivent être
au service du développement» engagé
par le politique dominant. Les élites professionnelles (ingénieurs, médecins,
avocats, techniciens…) et les intellectuels (enseignants-chercheurs, écrivains, journalistes, artistes…) sont
réduits à des sujets-exécutants dans
l’ensemble des institutions qui dominent
le champ socioprofessionnel.
La pénalisation de l’acte de gestion a
accentué davantage le sentiment d’externalité et tué toutes les initiatives de
création, d’imagination et d’entreprendre.
Cette externalité des élites intellectuelles algériennes par rapport à la
vocation réelle met celles-ci dans une
posture de violence symbolique (replis
sur soi, exils internes, désintéressement, désengagement, sentiment de
désespoir…), incapables de s’affirmer
en tant que telles ; c’est-à-dire, en tant
que compétences professionnelles
dans leurs institutions professionnelles.
Le piège est instauré. La confirmation
et la réalisation de soi sont impossibles
dans cette «ambiance institutionnelle»,
dominée par des pratiques sociales qui
empêchent toute forme de compétitivité, vue la «combinaison dangereuse»
entre l’idéologie unanimiste et la rente
pétrolière. Cette alliance contre-nature
à comme conséquences la désinstitutionalisation et la retraditionalisation du
champ socioprofessionnel et de toutes
les institutions censées produire du
sens et de la connaissance.
La combinaison entre le biographique et l’institutionnel est presque
impossible malgré les multiples revendications syndicales. C’est la mort du
sujet-pensant. Le statut de la «subjectivité», en termes de confirmation de soi
dans l’espace public en Algérie, relève
de la problématique des droits de
Dans ces conditions politiques extrêmement complexes subies
par l’intelligentsia algérienne, les ruptures sont
«consommées» et la réalisation de soi ne peut être qu’ailleurs.
La crise dans la légitimité politique du pouvoir en place qui
dure toujours a mis toute la société dans une inertie générale,
dont la rente assure le «maintien artificiel» de l’équilibre
de la forme identitaire totalisante.
de cette crise de combinaisons et
de transactions dans les formes identitaires communautaristes et statutaires
qui souffrent de la légitimité avec les
modes d’identification de l’intelligentsia
algérienne et de leur vocation professionnelle. Les ruptures «consommées»
depuis la première décennie de l’indépendance par les intellectuels algériens
ne sont que des conséquences précoces de la domestication de la «société civile savante» et de la corporation
professionnelle et estudiantine. Le cas
de l’Ugema (Union générale des étudiants musulmans algériens) est haute-
l’Homme. Un apprentissage social en
rupture avec la logique idéologique instaurée depuis l’indépendance dans une
équation de domination infernale véhiculée par deux type d’ignorance(3);
«l’ignorance sacralisée», reproduite par
le discours religieux holiste, et «l’ignorance institutionnalisée» assurée par
tous les appareils d’Etat, mettant dangereusement toute la société algérienne dans une panne historique.
L’émigration et la «course» pour l’obtention des bourses dans le cadre de la
coopération conventionnelle sont des
stratégies de contournement adoptées
et panne historique en Algérie
Le Soir
d’Algérie
Contribution
par les élites professionnelles et l’intelligentsia algérienne en général pour faire
face à cette crise structurelle qui a «trop
duré». La période des années 1990 a
été soldée par la mise en surface de
cette situation qui a été longtemps
contestée par les élites intellectuelles
algériennes. Ainsi, un «nouvel âge»
d’émigration de celles-ci s’instaure pour
donner naissance à un mouvement
d’émigration qui se caractérise par de
multiples destinations dans le monde. Il
s’agit d’un contexte de violence politique, qui a permis paradoxalement
l’émergence de l’émigration extraconventionnelle, où des intellectuels se
«débrouillent» individuellement, ou en
comptant sur le soutien de leurs
réseaux d’amis ou familiaux pour fuir
cette réalité insupportable, où le déséquilibre dans la combinaison et la régulation des transactions a atteint les
limites de l’entendement humain,
notamment par l’assassinat en série
des intellectuels (journalistes, écrivains,
artistes, enseignants-chercheurs…).
Dans ces conditions politiques extrêmement complexes subies par l’intelligentsia algérienne, les ruptures sont
«consommées» et la réalisation de soi
ne peut être qu’ailleurs.
La crise dans la légitimité politique
du pouvoir en place qui dure toujours a
mis toute la société dans une inertie
générale, dont la rente assure le «maintien artificiel» de l’équilibre de la forme
identitaire totalisante. Celle-ci se trouve
à la fois illégitime et se reproduit pour
être dominante contre toute éventuelle
transaction politique pacifique, empêchant les différentes catégories
sociales (entre autres les intellectuels)
de se reconnaître et de se confirmer en
tant que telles dans un processus naturel de leur fonctionnement. En Algérie,
les anciennes catégories de pensées
sont toujours omniprésentes et les
anciennes catégories de «gouvernance» de la société «hantent» toujours
l’ensemble des institutions de l’Etat.
Faut-il rappeler que même le discours
politique du président de la République,
lors de sa célébration des douloureux
événements, le 8 mai 2012, des massacres du 8 Mai 1945, depuis Sétif, lieu
symbolique de cette Histoire, a prononcé une phrase qui a fait polémique à la
veille des élections législatives : «Tab
djenanena» ; une expression en arabe
dialectal qui signifie «la fin d’une
époque ou d’une génération», en référence à sa propre génération qui a
acquis le pouvoir politique au non de la
«légitimité historique». Une forme idéologique caractérisée par une vision unanimiste du politique, entretenant une
façade démocratique du système politique depuis la révolte sanglante du 5
octobre 1988, comme une forme de
«régulation», mais paradoxalement
révolue par l’évolution du contexte avec
tout ce qu’il véhicule comme modes et
formes d’identifications, notamment la
volonté du changement et de l’épanouissement individuel. De ce point de
vue, l’émigration intellectuelle algérienne, notamment depuis les années
1990, n’est qu’un prolongement spatiotemporel de cette volonté de réalisation
de soi, jalousement défendue dans leur
trajectoire sociale. Un soi, en tant que
catégorie psychosociologique soumise
aux conditions des formes identitaires
communautaristes, entretenues par
une alliance contre-nature de l’ordre
religieux et le politique totalitaires,
empêchant l’émergence du statut individuel des intellectuels (femmes et
hommes). Leurs vocations professionnelles, liées à leur identité sociale en
tant qu’intellectuels, sont prisonnières
de ces modes identitaires holistes.
formes identitaires collectives («nous
idéologique» et le «nous communautariste»), sous leur forme traditionaliste,
ont comme conséquences la panne de
passage à la modernité, qui suppose
une modification sociohistorique dans
les formes symboliques, et la reconnaissance de l’individu en tant élément
central dans «l’invention» de l’Histoire.
Dans ces conditions de panne historique, l’émigration intellectuelle algérienne ne peut être dans sa profondeur
qu’un mouvement politico-idéologique
de contre-hégémonie. Elle n’a aucune
connotation économique. Elle est, au
contraire, un mouvement qui a pour
finalité «la reconnaissance» et la
«confirmation de soi» dans les règles
de l’art. Or, les règles sont déréglées
sous forme d’un processus de dénatu-
Facebook a le mérite de mettre en
relation des millions de personnes en
même temps à travers le monde. Tous
les avis s'expriment dans une catharsis
vibratoire. Les «pour» et les «contre»
débattent dans des joutes enflammées,
et ce mot n'est pas innocent.
L'assassinat de Maaz El Kassaesbeh, pilote jordanien, dans une mise en
scène barbare et étrangement «hollywoodienne», me pousse à remettre en
question l'idée même de liberté d'expression.
Montrer et relayer de telles images,
c'est accepter que la violence, la barbarie, l'ignorance fassent partie de notre
vie. Le débat est lancé depuis quelque
temps déjà : peut-on rire de tout ? D'autant plus que dans le cas présenté, il
s'agit de pleurer. J'ajouterai : peut-on
tout montrer ?
Certains diront «oui» en invoquant
«le sacro-saint droit» d'être informés.
On le voit, tout est sacralisé mais dans
un seul sens qui a perdu tout son sens.
D'autres seront choqués, traumatisés par des images qui dévoilent la
face cachée de l'Humanité.
Internet, les réseaux sociaux n'ont
pas encore été intégrés dans notre
mode de pensée et nous ne savons
pas comment réagir lorsque nous
sommes assaillis chaque seconde par
des milliers d'images, de sons qui parasitent notre réflexion.
Nous sommes une fois de plus prisonniers d'une nouvelle croyance à
laquelle nous devons nous soumettre
sans discuter, en acceptant la dictature
d'une pensée qui nous est imposée.
Notre libre arbitre est sans cesse
remis en cause par des méthodes subtiles contre lesquelles nous n'avons
pas, pour l'instant, d'antidote.
Par ailleurs, si une voix s'élève pour
condamner meurtres et assassinats, des
milliers de voix hurlent pour vous traiter
de traître, d'hérétique et même d'apostat
qui doit être «réduit» au silence.
Il y a une dépersonnalisation de ce
qui fait de nous des êtres pensants.
J'écris souvent sur Facebook, Twitter, sur mon blog, dans les médias et
publie des livres, tout cela dans le but
de contribuer à alimenter une réflexion
libre. Cependant, malgré cette ouverture offerte sans contrepartie, des
esprits chagrins estiment que non seulement je suis dans l'erreur mais brandissent le sceptre de leur vérité proclamée absolue.
Cette liberté, je l'assume en refusant
de relayer des idées violentes qui, malheureusement, s'appuient sur une religion dont ils estiment être les uniques
dépositaires.
La liberté de penser est-elle compatible avec celle de tuer ?
Si la vie n'a pas plus de prix qu'un
Le caractère hybride de la forme de
«nous» qui domine à la fois le champ
socioprofessionnel et «l’épistémè» de
la conscience collective de la société
algérienne a structuré l’histoire cyclique
de celle-ci, en refusant à l’individu la
reconnaissance de son individualité intime. Dans ces conditions, il est presque
inconcevable d’imaginer la naissance
d’un mouvement intellectuel capable de
se structurer en un champ spécifique,
de se prendre en charge et prendre en
charge avec «neutralité axiologique» ce
monde social aussi «puissant» dans sa
capacité de reproduction sociale des
mécanismes latents de sa perpétuité et
de sa force de «nuisance» de toutes
formes d’individuation et d’individualité
des personnes. De ce point de vue, la
capacité de reproduction de ces deux
Le double exil à la fois dans son pays natal et dans son espace
diasporique sont des «prix» à payer et des statuts sociaux
péniblement assumés. Les récents cas, comme Mohammed
Dib, Mohammed Arkoun, Assia Djebar et autres… sont
exemplaires, dans une société où l’intellectuel de lumière a le
droit à deux morts ; celle de sa marginalisation
exemplaire lors de son vivant et de sa mise à l’oubli
institutionnel après sa mort.
Ma Liberté
Jeudi 26 février 2015 - PAge
9
ration des professions intellectuelles
par l’injonction du politique dans le fonctionnement naturel de celles-ci depuis
l’indépendance.
Le centre de la problématique de
l’émigration intellectuelle algérienne
réside dans cet équilibre des formes
identitaires qui ne reconnaissent pas
«la division sociale» du travail intellectuel autonome. La volonté à la sécularisation et l’émergence de l’individu à
partir du groupe, comme processus qui
pouvait aboutir à un type de rationalité
dégagé de toute forme de considération
holiste ont un «coût social» très cher
pour l’intelligentsia algérienne «exilique». Le double exil à la fois dans son
pays natal et dans son espace diasporique sont des «prix» à payer et des statuts sociaux péniblement assumés.
Les récents cas, comme Mohammed Dib, Mohammed Arkoun, Assia
Djebar et autres… sont exemplaires,
dans une société où l’intellectuel de
lumière a le droit à deux morts ; celle de
sa marginalisation exemplaire lors de
son vivant et de sa mise à l’oubli institutionnel après sa mort.
Dans ces conditions d’inertie, la
dynamique des idées sociales est
impossible. Du coup, toute l’histoire de
la société tombe en panne et les personnes perdront le goût de vivre et la
mort devient banale. Tellement la vie a
horreur du vide, le désespoir prend
corps pour «hanter» toute la société.
Comme le désespoir, l’espoir est une
construction humaine conditionné par
une libération des initiatives et la reconnaissance des singularités.
K. K.
1)
Claude
Dubar,
«Formes
identitaires
et
socialisation
professionnelle», revue française de
sociologie, XXXIII, 1992, p 523.
2) Ibid. p 523.
3) Karim Khaled, «Mohammed
Arkoun : une lumière entre l’ignorance
sacralisée
et
l’ignorance
institutionnalisée», in El Watan, 20
septembre 2010.
Par Aziz Farès
abonnement à Charlie Hebdo, je suis
libre de penser tout ce que je veux et
d'user du pouvoir de bloquer les téméraires anonymes qui décapitent le
génie humain en se voilant la face.
A. F.
[email protected]
Le Soir du Centre
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 26 février 2015 - PAge
10
«Ils n’ont rien fait pour prévenir cette catastrophe»
DRAME D’AOKAS : EN COLÈRE, DES CITOYENS POINTENT DU DOIGT LES AUTORITÉS :
Au lendemain de l’important éboulement qui s’est produit, mardi aprèsmidi, à la sortie du tunnel d’Aokas,
sur la RN 8 à 20 km à l’est de Béjaïa,
ayant fait pas moins de sept morts et
15 blessés, profondément choquée
par cette terrible tragédie, la population de cette région du Sahel ne
cache pas sa colère contre les autorités qui, fulmine-t-elle, «n’a rien fait
pour prévenir cette catastrophe».
De nombreux citoyens de la localité d’Aokas
déplorent que les services concernés tout
comme les autorités de wilaya n’aient pas pris
la mesure du danger et anticiper sur cette
catastrophe. «Les services techniques de la
DTP et la wilaya ont été alertés déjà un première fois il y a plusieurs années par un éboulement similaire qui n’a fort heureusement fait
aucune victime car il s’est produit à une heure
tardive de la nuit où la circulation était moins
importante sur ce tronçon», a fait savoir un
habitant d’Aokas. Ce premier avertissement
lancé depuis quelques années déjà aurait pu
amener les autorités de wilaya à prendre toutes
les dispositions nécessaires pour mettre à l’abri
les usagers d’éventuels risques sur cet important axe routier reliant Béjaïa à l’est du pays.
«Tous les usagers de ce tronçon de la RN 9
savent très bien que les chutes de pierre et les
éboulements sont fréquents tout le long de
cette route traversant une zone montagneuse.
Des éboulement et des chutes de pierres sont
fréquemment observés mais les autorités se
contentent de travaux de nettoyage sans s’attaquer aux racines du mal», dénonce un animateur du mouvement associatif local.
Le même militant associatif rencontré à
Aokas regrette également que les services de
la DTP n’aient pas mis en place un système de
surveillance sur cette route qui présente des
risques majeurs d’éboulements et de chutes de
pierres.
«Dans tous les pays où des risques similaires existent, des systèmes de surveillance
sont mis en place par les services techniques
des travaux publics pour sécuriser ces axes
routiers exposés à des éboulements», souligne
à ce sujet un ingénieur des travaux publics de
la région exerçant dans une autre wilaya ren-
AÏN TAYA (ALGER)
Mécontentement au lycée
Tarik-Ibn-Zyad
C’est un véritable SOS que lance l’association des parents d’élèves du
lycée Tarik-Ibn-Zyad de Aïn Taya. Son secrétaire général en appelle à l’intervention de la tutelle pour régler les innombrables problèmes que vit
l’établissement scolaire. En tête de ces problèmes, l’absence totale de
sécurité au sein du lycée. Une insécurité accentuée par l’existence de
locaux commerciaux à l’abandon juste devant le lycée. Ces derniers servent de repaires aux délinquants qui perturbent le bon fonctionnement de
l’établissement. L’association des parents d’élèves a déjà saisi la direction
du lycée ainsi que la Direction de l’éducation d’Alger-Est, sans résultat.
R. N.
Deux morts et un blessé après
une bagarre à Azazga
Une violente bagarre a éclaté dans la soirée de mardi au centreville d’Azazga, une trentaine de kilomètres à l’est de Tizi-Ouzou, entre
plusieurs personnes dont une a fait usage d’une arme à feu. La rixe
ayant opposé un gardien de parking et un commerçant a vite dégénéré avec en fin de compte un lourd bilan qui fait état de deux morts et
un blessé jugé dans un état grave. Jusqu’à hier en milieu d’aprèsmidi, les circonstances exactes de ce drame n’ont pas été établies.
L’arme à feu a été récupérée par les policiers, tout juste après la rixe.
A. M.
APPEL
Pour que nul n’oublie le républicain
Mohamed Hassaine
L’Association des journalistes et correspondants dénommée «Club de
presse de la wilaya de Boumerdès», en cours d’agrément, le collectif
«Manensaouch (n’oublions pas)» et la famille de feu Mohamed Hassaine
s’associent avec les journalistes, correspondants de la wilaya de
Boumerdès ou d’ailleurs et tous les amis du défunt à un rassemblement,
le samedi 28 février 2015, à 9 heures 30 du matin, devant la maternité du
centre-ville de Larbaâtache, daïra de Khemis-El-Khechna (ouest de la
wilaya de Boumerdès) pour rendre hommage à ce républicain enlevé le 28
février 1994 par les terroristes des sinistres GIA. Mohamed était également correspondant local du journal militant Alger-Républicain.
contré à Aokas. Après ce drame, les habitants
de la région du Sahel tirent une énième fois la
sonnette d’alarme pour réclamer des plus
hautes autorités du pays «des dispositions
concrètes pour éviter à l’avenir d’autres
drames sur cette route». «On ose espérer que
suite à son déplacement sur les lieux du drame,
le ministre des Travaux publics prendra toutes
les dispositions par des expertises et engager
urgemment des travaux le long de cette voie
traversant une zone de montagne à risque pour
mettre à l’abri les milliers d’usagers», ont indiqué plusieurs autres citoyens de la région après
la visite de Abdelkader Kadi sur les lieux de la
tragédie.
A. Kersani
Le bilan de l’éboulement s’alourdit
d’une septième victime
L’éboulement, survenu mardi, en début d’après-midi, à hauteur du tunnel d’Aokas, sur la
RN 9, reliant Béjaïa à Sétif, s’est alourdi dans la matinée d’hier d’une septième victime qui a succombé à ses blessures au service de réanimation du CHU de Béjaïa où elle avait été évacuée
par les secouristes après cette terrible tragédie. Il s’agit du jeune Achouri Saïd Eddine, âgé de
19 ans, originaire de la commune d’El Hammamet dans la wilaya de Tébessa. La victime souffrait d’un polytraumatisme, selon le CHU de Béjaïa. Cet éboulement a coûté la vie à 5 hommes
et 2 femmes et a provoqué de graves blessures à 15 autres personnes dont dix hommes âgés
de 18 à 56 ans, quatre femmes âgées de 22 à 28 ans et un nouveau-né de deux mois, selon le
dernier bilan de la Protection civile de Béjaïa. Les six premières victimes sont originaires de
cette région du Sahel de l’est de wilaya de Béjaïa à savoir Souk El Tenine,Tichy, Kherrata et
Derguina, précise la Protection civile dans son communiqué.
A. K.
AÏN DEFLA
De l’eau potable pour 4 communes les plus déshéritées
Les communes de Bathia, d’El-Hassania, d'El-Maïen
et de Belaâs, les plus déshéritées et les plus isolées,
situées sur les premiers contreforts de la chaîne de
l’Ouarsenis, au sud-ouest de la wilaya de Aïn Defla, ont
toujours souffert du manque d’eau potable.
Un projet avait été proposé avait donné son accord de
au ministre des Ressources en principe, mais sans pour autant
eau il y a près d’une décennie, que le projet ait été mis à exéd’alimenter la daïra de Bathia, cution. Ce n’est qu’en 2011
avec ses trois communes à qu’une autre solution a été
partir du barrage Kouidat apportée consistant en deux
Errosfa, situé sur le territoire de projets simultanés sous forme
la wilaya de Tissemsilt, par une de transfert des eaux à partir
amenée de 8 km mais à tra- du barrage de Ouled Mellouk
vers une zone montagneuse, dans la daïra de Rouina, disce qui avait fait hésiter le minis- tant de 30 km de la zone
tère de tutelle. En réponse à ciblée, vers El-Maien puis de
des questions orales et écrites là, alimenter le chef-lieu de
par le député d’El-Attaf de daïra, Bathia, et les communes
l'époque, le ministre ne s’était qui lui sont rattachées, Belaas
pas prononcé, mais lors d’une et El-Hassania. Le second prode ses visites dans la wilaya, il jet, pour renforcer l’approvi-
sionnement, a consisté à transférer de l’eau à partir du petit
barrage d’une capacité de 1
000 000 de m3 construit à Sidi
Bouziane, entre El-Maien et
Belaas. Selon nos informations, la station de traitement,
les conduites, les réservoirs et
la station de pompage sont
achevés et fin prêts tandis que
l’installation des stations de
reprise est en cours.
A ce sujet, et en réponse à
une recommandation de l’APW
formulée lors de la session de
décembre dernier, le directeur
de wilaya de l’hydraulique s’est
engagé lors de la session d’hiver de l’assemblée ordinaire
ouverte, à ce que les habitants
des communes d’El-Maien,
Bathia, Belaas et El-Hassania
KOLÉA
aient de l’eau potable à volonté
dès l'été prochain, et ainsi ils
n'auront plus à faire face au
calvaire qu’ils ont toujours
enduré en allant puiser de l’eau
dans des sources situées à
des kilomètres à dos de bêtes
de somme. Le chef de l’éxécutif de la wilaya a confirmé à son
tour la promesse du DRHW
que l’engagement sera respecté. Une nouvelle qui n’a pas
manqué de susciter l’enthousiasme des élus, avec à leur
tête le PAPW, qui se chargeront de l’annoncer aux habitants de cette daïra qui en
rêvaient depuis des décennies,
pour ne pas dire depuis toujours, de voir et d’avoir de l’eau
courante dans leurs foyers.
Karim O.
Démantèlement d’un gang de femmes
La cellule de communication de la police de Tipasa vient de révéler, dans un
communiqué rendu public, qu’un gang de
femmes voleuses d’articles électroménagers et de vêtements vient d’être démantelé à Koléa.
Le gang de malfaiteurs composé de
plusieurs personnes de sexe féminin résidaient pour la plupart à Aïn Defla et dont
l’âge varie de 22 ans à 51 ans. Comment
opéraient ces dames ? Tout simplement
en profitant des jours de marché hebdomadaire de souk el Mexico, notamment.
Ainsi, les commerçants, affairés avec
d’autres clients, ne s’apercevaient pas
que certaines dames étaient en train de
vider leur magasin et de les dévaliser. Les
marchandises ainsi subtilisées sont immédiatement mises dans un véhicule, dont le
conducteur, un membre du gang, 51 ans,
demeurant à Aïn Defla, attendait patiemment dehors. Lors de son arrestation, ce
dernier niait toute participation au vol, en
affirmant, qu’on «l’avait loué pour transporter des vêtements et des articles en
électroménager achetés». L’arrestation de
la bande s’est opérée grâce à une souricière tendue par la police en civil et une
patiente attente. Le butin des vols était
constitué de vêtements féminins, d’ustensiles électro ménagers, de jouets, de
couettes pour enfants et autres effets
domestiques. Les produits volés puis
récupérés, présentés aux victimes, furent
immédiatement reconnus. De même, les
suspects incriminés, ont, après confrontation reconnus les faits qui leur furent reprochés. Présentés au juge d’instruction, les
malfaiteurs, furent placés sous contrôle
judiciaire, et d’autres placés en détention
provisoire.
Houari Larbi
Le Soir de l’Est
Le Soir
d’Algérie
10
Trois nouvelles structures de formation
livrables en 2015
Jeudi 26 février 2015 - PAGE
OUARGLA
Totalisant 800 places pédagogiques, ces installations concernent, entres autres, un Institut
national de formation professionnelle (INSFP) implanté dans la
daïra de Touggourt (160 km de
Ouargla) de 300 places, a précisé le directeur de la formation et
de l’enseignement professionnels
(DFEP)
Mohamed
Abderrezak Zakkour.
Dotée d’un semi-pensionnant,
cette structure, une fois opérationnelle en septembre prochain,
offrira des formations dans
diverses spécialités notamment
le bâtiment et les travaux publics
(BTP), outre l’hydraulique, a-t-il
expliqué.
Dans la même période, deux
Centres de formation et d’apprentissage (CFPA) de 200 et
300 places pédagogiques seront
livrés au niveau de la daïra frontalière d’El-Borma (420 km de
Ouargla) et celle de Blidet Amor
(daïra de Témacine), a-t-il ajouté.
Les deux établissements
seront dotés d’une capacité d’hébergement de 60 lits chacun, en
vue de donner une opportunité
de formation professionnelle aux
jeunes notamment au niveau des
zones enclavées. Ces nouveaux
projets porteront la capacité d’accueil globale à 15 000 places
pédagogiques sur l’ensemble
des structures du secteur de la
wilaya et assureront la formation
d’une main-d’œuvre qualifiée
Photo : DR
Trois nouvelles structures de formation professionnelle seront réceptionnées dans la wilaya de Ouargla au
cours de l’année 2015, a-t-on appris mercredi auprès des
responsables locaux du secteur.
notamment dans les localités
lointaines, selon la même source. lls favoriseront également
l’apprentissage particulièrement
dans les spécialités artisanales
et professionnelles (un total de
422 spécialités).
Le secteur de la formation
professionnelle de Ouargla dispose actuellement de 15 CFPA,
en plus de 4 INSFP, 10 établissements privés agréés, un centre
régional d’enseignement professionnel à distance et 40 annexes
déléguées dans le milieu rural.
ll compte, en outre, 11 internats de 1 200 lits et un semi-pensionnat de 2 000 repas/jour, pour
un effectif global de 14 467 stagiaires dont 6 085 nouveaux,
signale-t-on.
APS
Près de 3 300 nouveaux inscrits à Oum-El-Bouaghi
FORMATION PROFESSIONNELLE
Pas moins de 3 269 jeunes gens se sont
inscrits dans les différents établissements
de formation professionnelle de la wilaya
d’Oum-El-Bouaghi en prévision de la rentrée du 1er mars prochain, a-t-on appris,
mercredi, auprès de la direction du secteur.
Ce nombre est appelé à augmenter, les
inscriptions étant encore ouvertes, a affirmé
cette source, d’autant, a-t-elle ajouté, qu’il
est offert, pour cette rentrée, 4 217 postes
de formation dans 67 spécialités.
La femme au foyer, soucieuse d’acquérir
une qualification à même de lui permettre
d’exercer une activité rémunérée, n’est pas
en reste puisque 660 postes pédagogiques
lui sont réservés, a-t-on encore ajouté à la
SÉTIF
Un convoyeur de semi-remorque meurt
sur l’autoroute à cause de son civisme
Un jeune homme, convoyeur dans un camion semi-remorque circulant sur l’autoroute
Est-Ouest, descendu pour débarrasser la chaussée d’un carton posé au milieu de la route,
a été mortellement heurté par un véhicule de tourisme, mardi soir à hauteur du lieu-dit
Aârair, dans la commune d’Ouled Saber (Sétif), a indiqué mercredi la Protection civile.
Le capitaine Ahmed Lamamra, chargé de la communication de ce corps constitué, a
estimé que «le jeune homme (19 ans), même s’il voulait être utile aux autres conducteurs
en accomplissant un acte de civisme, a fait montre d’une grande imprudence car il est
extrêmement périlleux de s’aventurer sur une route à grande circulation, surtout de nuit».
Cet officier lance un appel «pressant» aux usagers de l’autoroute ainsi qu’aux piétons
qui voudraient la traverser pour qu’ils évitent de tels comportements car, a-t-il rappelé, «un
véhicule roulant à 120 km/h sur une chaussée mouillée, même en appuyant à fond sur la
pédale de frein, accomplit près de 200 m avant de stopper». C’est le second accident de
ce type dans la wilaya de Sétif où, il y a deux jours, un conducteur de véhicule, descendu
pour constater les dégâts après une légère collision avec une autre voiture à cause du verglas, avait perdu la vie dans les mêmes conditions.
APS
Direction de la formation professionnelle.
La même source a également fait état de
l’ouverture, pour la rentrée du 1er mars prochain, de nouvelles spécialités «adaptées
aux besoins socioéconomiques et au marché de l’emploi de la wilaya» parmi lesquelles les élevages bovin, ovin et caprin,
les techniques audiovisuelles et l’ébéniste-
rie. Au plan des infrastructures, la wilaya
d’Oum-El-Bouaghi dispose de deux INSFP
(Instituts nationaux spécialisés de formation
professionnelle), 13 CFPA (Centres de formation professionnelle et d’apprentissage)
et 11 annexes offrant une capacité d’accueil
de 6 100 places pédagogiques.
APS
Encore et toujours de la neige
INTEMPÉRIES
D’abondantes chutes de neige
affectent de nouveau la wilaya de
Sétif où les flocons alternent depuis
plus d’un mois avec de brèves
éclaircies, a-t-on constaté mercredi.
Si à Sétif-Ville l’épaisseur de la poudreuse n’a pas dépassé les 5 cm, les régions
septentrionales étaient beaucoup «mieux
servies» ce mercredi puisque 10 à 20 cm ont
été mesurés du côté de Bouandas, de
Takouka (au pied du mont Meghriss qui culmine à 1 700 m d’altitude) et de Theniet
Ettine.
Même si l’ensemble du réseau routier est
ouvert à la circulation dans ces régions,
l’évolution des engins motorisés reste «difficile et requiert une extrême prudence», a
indiqué un officier de la Protection civile, soulignant que toutes les routes de la wilaya
sont «prises en charge par les services techniques concernés qui interviennent à chaque
fois que c’est nécessaire».
Des chutes de neige ont également été
enregistrées dans la nuit de mardi à mercredi, dans la wilaya de Batna, où la
Gendarmerie nationale et les engins de la
Direction des travaux publics ont dû intervenir pour dégager plusieurs axes de montagne où la circulation reste toutefois difficile,
a-t-on indiqué à la brigade de sécurité routière. Les routes concernées sont, notamment,
la route nationale (RN) n°77 à hauteur de la
commune de Hidoussa et la RN 87 au niveau
de Theniet-El-Abed, selon cette source.
APS
Le Soir
d’Algérie
Le Soir de l’Ouest
Jeudi 26 février 2015 - PAge
Une antenne administrative réclamée
par les villageois de Tliouanet
RELIZANE
Les citoyens des deux villages de
Tliouanet et Debba, à une quinzaine de
kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la
commune de Aïn Rahma, attendent toujours la réalisation d’une antenne administrative pour l’état civil au niveau de
leurs villages.
Ces derniers nous ont informés que le terrain d’assiette devant recevoir cette antenne
existe. Selon les déclarations d’un jeune de
Tliouanet, les villageois sont toujours contraints
de parcourir une vingtaine de kilomètres, en
aller-retour, pour se rendre au siège de l’APC
du chef-lieu de la commune de Aïn Rahma, et
ce, pour se faire délivrer un simple document
d’état civil. A signaler par ailleurs, que les deux
villages sus-cités comptent, en matière d’établissements étatiques, une salle de soins et une
seule école primaire qui se trouvent, d’ailleurs,
dans un état de dégradation avancée.
Interrogé sur ce sujet, un élu qui a préféré garder l’anonymat nous informe que la suggestion
d’implantation d’une antenne administrative au
village de Tliouanet aurait déjà était proposée
par l’exécutif communal et qu’il ne reste que
son approbation par les services concernés de
la wilaya de Relizane.
Une proposition qui rentre dans le cadre de
la politique de rapprochement de l’administration du citoyen. Notons que ces deux impor-
RÉHABILITATION DU CHU D’ORAN
De grands projets mais…
Le vieux CHU d’Oran, où plutôt la
vieille bâtisse qui fut au XIXe une caserne coloniale, va entamer une phase qui
devrait modifier la vie de cet établissement et, par extension, on espère celle
des patients et des malades.
Et c’est là un débat qui agite le corps médical, les patients et usagers de la santé en général. Et pour cause, la phase «béton», avec la
projection de nombreux services en pôle de spécialités devant être réalisés, ne doit pas faire
oublier les défaillances et dérives au niveau des
soins à apporter à la population qui assure pour
elle-même nombre d’examens médicaux à l’extérieur de l’enceinte, même s’ils sont hospitalisés au CHU. Ce qui fait dire depuis bien longtemps que, justement, la santé n’est plus gratuite pour une partie de la population, celle la plus
défavorisée. Ainsi, pas moins de quatre pôles en
remplacement des vieux pavillons du CHUO
vont être réalisés durant les cinq années à venir,
certains travaux ayant même démarré cette
année. Parmi ces pôles, il y aura celui de la
«mère et enfant», un pôle de «neuro-science»,
un troisième pôle «biologie» regroupant les
laboratoires, puis un pôle «cœur et vaisseaux»,
sans oublier un nouveau service infectieux. Des
fonds considérables vont être engagés pour ces
projets, qui ne seront pas superflus pour la
population mais à côté de cela, il y a des «mais».
Comment engager des milliards de dinars dans
de grandes réalisations quand, à côté, un simple
service de laboratoire d’hémobiologie a des
pannes récurrentes de réactifs, l’empêchant de
pouvoir utiliser les équipements prévus à cet
effet et, donc, pénalisant les malades ?
Ce qui fait dire à un médecin, «la santé ce
n’est pas du béton, ce sont des gestionnaires,
des équipes médicales à la hauteur ayant le
souci de prendre en charge les malades».
Fayçal M.
POUR INFRACTION AU CODE DE LA ROUTE À NAÂMA
53 permis de conduire retirés en janvier
Le bilan du mois de janvier 2015, concernant la sécurité
routière en milieu urbain rendu public par les services de la
Sûreté Naâma, fait état de 9 blessés dans 8 accidents de la
route causés généralement par le non-respect du code de la
route (refus de priorité, excès de vitesse et autres).
53 permis de conduire ont été
retirés aux chauffards, dont 42 ont
été interceptés par le radar pour
excès de vitesse ; ces derniers
feront l’objet d’une comparution
devant la commission des retraits
de permis au niveau des wilayas
de résidence des mis en cause.
275 P-V ont été établis aux automobilistes pour différentes infractions dont 12 pour transport illégal
de personnes et de marchandise,
alors que plusieurs motocyclistes
ont été verbalisés pour bruit
excessif d’échappement de leur
moto. Concernant les activités des
différentes brigades de l’urbanisme et la protection de l’environnement, le bilan fait ressortir 12
contraventions, dont 3 pour étalage de marchandises sur la voie
publique, 9 pour constructions illi-
cites ainsi que 25 interventions ont
également concerné les bavures
urbanistiques et la santé publique,
et 22 autres ont été effectuées en
compagnie des services du commerce et des APC à travers les
commerces. Par ailleurs, pour des
considérations sécuritaires, la
Sûreté de wilaya a adressé des
correspondances aux autorités
locales, leur indiquant les risques
de la prolifération de chiens
errants, le manque d’éclairage
public dans certains endroits, les
fuites des canalisations des eaux
potables ainsi que l’entassement
des ordures, à l’effet d’éventuelles
solutions d’éradiquer ces fléaux.
Notons que les éléments de la
Sûreté de wilaya mènent, durant
cette période de grandes gelées,
des campagnes de sensibilisation
et de prévention à l’effet d’interpeller les automobilistes à la prudence, alors que le n° vert 1548 et le
17 «police-secours» demeurent
au service des populations et de
leurs biens, conclut le communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de
Naâma.
B. Henine
LA CITÉ UNIVERSITAIRE DES 2 200 LITS SECOUÉE PAR UN NOUVEAU SCANDALE
Des denrées alimentaires destinées à des excursions
dérobées à Mostaganem
Le magistrat instructeur du parquet de
Mostaganem a ordonné hier la mise en
détention préventive de 7 personnes âgées
de 25 à 35 ans, parmi elles 2 étudiants
membres d’une association estudiantine de
la résidence universitaire des 2 200 lits de
Kharrouba suite à leur implication dans une
affaire de vol de denrées alimentaires du
magasin de restauration.
Agissant sur information du vol de produits alimentaires du magasin de restauration
universitaire destinés à une excursion d’étu-
diants à la plage de Sidi Brahim, les éléments
de la BRI se sont rendus sur les lieux et ont
pu suivre grâce à des renseignements l’itinéraire du bus pour le localiser et arrêter ses
occupants qui s’apprêtaient à décharger le
contenu du vol dans un camion appartenant à
un commerçant receleur dans la commune
de Sayada. Trois des suspects arrêtés s’avèrent être des employés de la résidence universitaire. Les services de la BRI ont mis la
main sur une grande quantité de produits alimentaires dont 1 560 canettes de soda, 2 206
barquettes de jus de fruit, 1 boîte de thon de
2 kg, 82 boîtes de petit lait (leben), 672 boites
de yaourt, 82 boites de fromage-portion,
4 boites de lait en poudre Lahda de 500 gr,
19 boîtes de conserve de poissons, 2 boîtes
de confiture d’abricot de 2 kg et 3 kg de
sucre. Le receleur, qui tient un magasin d’alimentation générale demeure en fuite et est
activement recherché par la police. De source sûre, les malfaiteurs ne sont pas à leurs
premiers méfaits.
A. B.
10
tants villages populeux, qui renferment plus de
2 000 âmes chacun, n’ont jamais fait l’objet
d’une considération par les élus en vue d’une
amélioration de leur cadre de vie.
En effet, ces deux villages vivent dans le
dénuement total vu l’absence d’assainissement, le non-raccordement des habitations au
gaz naturel … sans citer d’autres points qui ont
été soulevés par les citoyens de ces villages.
A. Rahmane
REGROUPEMENT
DE LA PROTECTION
CIVILE À SIDI-BEL-ABBÈS
Comment lutter contre
les catastrophes
naturelles
«Comment gérer les catastrophes naturelles»,
un sujet au cœur d’un regroupement de quatre
détachements de la Protection civile de Sidi-BelAbbès. Ces détachements venus de Aïn
Témouchent, Saïda, Sidi-Bel-Abbès et Tlemcen
sont composés de 60 agents de la Protection civile
tous grades confondus. Ils bénéficient pendant 4
jours, et cela depuis le 24 février dernier, d’un stage
de formation pour gérer les catastrophes naturelles
en intervenant dès la survenue d’une calamité, des
interventions qui seront simulées lors de ce cycle.
Les agents stagiaires concernés ont été installés au niveau de la zone industrielle dans un camp
de toile tout près des zones prévues pour les
entraînements et les simulations. Ce sont des officiers qui auront en charge la formation de ces
jeunes éléments pour les rôder à réagir lors d’un
séisme tout en testant leurs capacités opérationnelles. Ces derniers feront l’objet d’un test face à
des situations graves et complexes lors de leur formation afin de mieux coordonner les efforts entre
équipes et amenuiser les conséquences des catastrophes tant en pertes humaines que matérielles,
des acquis qu’ils devront utiliser sur le terrain.
Un mois de prison
ferme pour le P/APC de
Ténira
Le tribunal de Telagh a, au début de la semaine
en cours, rendu son verdict à l’encontre du P/APC
de Ténira en le condamnant à un mois de prison
ferme et une amende de 40 000 DA, après avoir
été accusé de tentative d’agression et insulte à
l’égard d’une de ses élus.
Cette dernière, qui dit avoir été humiliée lors de
l’exercice de sa fonction, a déposé une plainte
contre le maire de la commune qui a été convoqué
par la justice.
A. M.
Duel de coleaders à Béjaïa
Sports
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 26 février 2015 - PAGE
LIGUE 1 MOBILIS (SUITE DE LA 21E JOURNÉE)
FOOTBALL
La 21e journée du championnat professionnel de
Ligue 1 Mobilis de football, prévue vendredi et
samedi, sera marquée incontestablement par le
choc entre les deux coleaders, le MO Béjaïa et l'ES
Sétif, alors qu'en bas du classement, la lutte s'annonce acharnée dans l'optique du maintien.
Alain Michel, effectuera un
déplacement à Chlef, pour donner la réplique à l'ASO, lanterne
rouge et sommée de réagir.
Ce match opposera deux
équipes aux objectifs diamétralement opposés.
Le Chabab qui cherche à
retrouver sa place sur le podium
alors que l'ASO Chlef veut s'extirper de la zone de relégation.
L'USM Bel-Abbès (13 e , 22
pts) et le NA Hussein Dey (14e,
21 pts), qui végètent dans les
profondeurs du classement,
auront une belle occasion de
«souffler» en accueillant respectivement l'USM Harrach et le MC
Oran.
Enfin, le match entre les deux
«Jeunesses», celle de la Saoura
(12e, 24 pts) et la Kabylie (11e,
26 pts), s'annonce indécis et
ouvert à tous les pronostics.
Les Crabes
atomisent
Oued Amizour
MO BÉJAÏA
Pour bien préparer sa confrontation de samedi
face à l’ESS, le MOB a disputé une rencontre amicale mardi après-midi face à l’USO Amizour que les
camarades de Rahal ont largement dominée (6-0).
Euphoriques après leur qualification aux quarts
de finale de la coupe d’Algérie, les Crabes comptent
rester sur leur lancée à l’occasion du match de la
21 e journée qui les mettra aux prises contre le
coleader sétifien au stade de l’Unité maghrébine.
A l’issue de cette confrontation amicale, le coach
Amrani a arrêté la liste des 18 joueurs convoqués
pour la rencontre de ce samedi.
Par ailleurs, pour éviter tout débordement à l’occasion de ce match choc de la 21e journée, une
réunion de sécurité a regroupé les différents services concernés par la rencontre. La Direction de
l’Opow a ainsi décidé de l’ouverture des guichets
pour la vente des tickets samedi à 9h30, et l’ouverture des portes du stade à 13h. L’heure du coup
d’envoi, faut-il le rappeler, est prévue à 16h. La rencontre sera officiée par le trio Benouza-OmariBechirene.
Ahmed A.
MC ORAN
Bezzaz et Merbah
incertains
En prévision du match NAHD-MCO prévu
samedi pour le compte de la 21e journée du
championnat de Ligue 1, la formation du MCO
risque de se passer des services de Yacine
Bezzaz et Abdelmalek Merbah qui sont incertains. Les deux éléments souffrent de blessures, respectivement au mollet et au genou.
Ah. A.
Start
Vendredi 27 février (16h)
À Bel-Abbes: USMBAUSM Harrach
Samedi 28 février (16h)
A Béchar (15h): JS
Saoura-JS Kabylie
À Alger “stade du 20 août
1955 » : NA Hussein DeyMC Oran
A Béjaia: MOB-ES Sétif
À Chlef: ASO -CR
Belouizdad
Photos : DR
Les regards des puristes
seront ainsi tournés vers le
stade de l'Unité maghrébine, qui
sera le théâtre d'une affiche qui
devrait tenir toutes ses promesses.
Véritable révélation de la saison, le MOB, qui vient de composter son billet pour les quarts
de finale de la Coupe d'Algérie,
aura à cœur de s'offrir l'ESS,
auréolée de la Supercoupe
d'Afrique des clubs.
Cette rencontre constitue l'un
des tournants de la saison, selon
les observateurs. Le vainqueur
franchira un pas psychologique
important en vue du titre de
champion, même si le parcours
est encore long.
Le CR Belouizdad (5 e , 31
pts), qui a retrouvé des couleurs
depuis l'arrivée à la barre technique de l'entraîneur français,
11
Déjà joués
ASM Oran-MC Alger
2-1
MC El Eulma-RC Arbâa
2-0
USM Alger-CS
Constantine
2-0
Bounaâs se dit «prêt» pour le sacrifice
Gasmi et l’ESS en danger à Béjaïa.
CS CONSTANTINE
L’entraîneur adjoint du CS Constantine, Noureddine
Bounaâs, a déclaré que le staff technique que dirige
Rachid Belhout est prêt à accepter toute décision que
pourrait prendre la direction du club de Ligue 1 algérienne de football à son encontre après la détérioration des
résultats de l’équipe depuis quelque temps.
«Il appartient à la direction du club de prendre les
décisions qu’elle juge nécessaires pour redresser la
barre, quitte à changer de staff technique. Cela dit, jusqu’à présent, le sujet n’a pas été évoqué avec nous», a
déclaré l’ancien défenseur international en conférence
de presse à l’issue de la défaite des Sanafir sur le terrain
de l’USM Alger (2-0) mardi soir en match avancé de la
21e journée du championnat.
Le CSC, dont le premier responsable Omar Bentobal,
avait affiché de grosses ambitions avant le début de
cette saison, est en chute libre depuis le début de la
phase retour. En six matchs, l’équipe a obtenu seulement cinq points, d’une victoire et deux nuls, contre trois
défaites.
Un parcours qui lui a coûté de reculer provisoirement
à la 9e place avec 27 points, devançant de six unités le
premier relégable, le MC Alger. Sentant le danger, la
direction du CSC s’apprête à prendre des décisions
concernant son staff technique dans «48 heures», avait
indiqué Bentobal mardi.
Bounaâs impute la situation actuelle du club de la
capitale de l’Est à l’enchaînement des blessures au sein
de son effectif, même s’il reconnaît que cela ne justifie
pas à lui seul la baisse de régime de sa formation, ajoutant qu’hormis le mauvais match livré sur le terrain du
MC El Eulma (défaite 3-0), ses joueurs ont toujours réali-
sé des prestations «correctes». L’entraîneur adjoint a
évoqué également «l’inefficacité» dont font preuve ses
joueurs depuis quelque temps, non sans tirer la sonnette
d’alarme.
«Il est clair qu’une réaction rapide s’impose pour ne
pas mettre davantage en danger la place du CSC en
Ligue 1», a-t-il prévenu.
Les «anciens» supporters interpellent les joueurs
NA HUSSEIN DEY
Dans une lettre adressée par les
anciens supporters du NAHD aux
joueurs, publiée sur leur site internet,
ils exigent des joueurs plus d’abnégation et de hargne pour sauver l’équipe. «Beaucoup de supporters sont
déçus et évitent de venir au stade car
ils considèrent que vous ne fournissez pas les efforts nécessaires pour
faire gagner le club, que vous êtes
sans ambition et non motivés malgré
les conditions idéales que le président a mis à votre disposition», ont
indiqué les supporters des Sang et Or
qui exhortent les joueurs à être «responsables et nous exigeons que vous
fournissiez le maximum d’efforts et
surtout d’être solidaires pour rendre
votre dette de confiance envers vos
responsables et surtout aux couleurs
rouge et jaune que vous portez, combien chères ! ».
Menacé de relégation, le NAHD,
qui accueille le MCO ce samedi, n’a
pas d’autre choix que de glaner les
trois points. Avec le retour de
Meziane Ighil à la barre technique,
tout le monde à Hussein-Dey estime
que l’équipe pourra s’en sortir…
Ah. A.
Sports
La mise en garde de Pfister
Le Soir
d’Algérie
FOOTBALL
Jeudi 26 février 2015 - PAGE
USM ALGER
Le championnat
va reprendre
«à huis clos»
ÉGYPTE
régnant sur place. Une période
jugée «insuffisante» par leur nouveau patron technique, qui insiste
sur la nécessité de prendre très
au sérieux l’adversaire, après
l’avoir supervisé au match «aller».
Par ailleurs, Pfister s’est dit
«content» de sa première sortie
avec le club de la capitale, estimant que ses joueurs sont sur «le
bon chemin».
«Face au CSC, on a livré un
bon match, notamment en première mi-temps. L’équipe est en nette
progression par rapport à la période difficile qu’elle avait traversée
dernièrement. Le fait de n’avoir
encaissé aucun but depuis trois
matchs en est une preuve», s’est
réjoui le technicien qui a remplacé
le Français, Hubert Velud, démis
de ses fonctions au tout début de
la phase retour.
Dziri encense Belaili
L’ancien international algérien
Bilel Dziri, entraîneur adjoint de
l’USM Alger, n’a pas tari d’éloges
sur son joueur Youcef Belaili estimant qu’il méritait amplement
d’être convoqué en sélection
nationale première. «C’est un
joueur pétri de qualités qui mérite
amplement sa place en sélection
algérienne. Il revient d’ailleurs en
force depuis quelque temps,
comme l’attestent ses prestations
de premier ordre avec l’USMA», a
Blida veut prendre le large
LIGUE 2 MOBILIS (21e JOURNÉE)
La 21e journée de Ligue 2 Mobilis de football, prévue demain, s'annonce à l'avantage du leader, l'USM Blida, qui pourrait creuser
davantage l'écart de six points sur son poursuivant le RC Relizane,
en affrontant l'AS Khroub, modeste 13e du classement, au moment où
la lanterne rouge, l'AB Merouana, sera probablement soumise à rude
épreuve par le MCS à Saïda.
Les Blidéens seront, certes, appelés à disputer ce match en
déplacement, face à une équipe accrocheuse, qui essayera probablement de profiter de l'avantage du terrain pour l'emporter et s'éloigner
un peu plus de la zone de turbulences, mais le leader, très en forme
en ce milieu de saison, semble «inarrêtable», faisant qu'il faudra probablement compter avec lui.
De son côté, la lanterne rouge AB Merouana, qui accuse déjà huit
points de retard sur le premier club non relégable risque de s'enfoncer un peu plus aux fins fonds du classement à l'issue de cette 21e
journée, car ayant affaire à l'ancien leader de la Ligue 2, qui cherchera probablement à l'emporter, pour se rapprocher à nouveau du
podium.
Plusieurs autres matchs vaudront le détour, car opposant des
équipes de milieu de tableau, entre lesquelles la lutte sera probablement très acharnée, notamment, CRB Aïn Fekroun-US Chaouia, RC
Relizane-CA Bordj Bou Arréridj, ou encore WA Tlemcen-DRB
Tadjenanet.
Dans les deux derniers matchs, la lutte semble relativement
«inégale» entre l'O. Médéa (5e) et l'ESM Koléa (15e), ainsi qu'entre le
CA Batna (4e) et l'USMM Hadjout (14e), mais les débats seront probablement très chauds sur le terrain car, même si ces quatre clubs ont
des objectifs diamétralement opposés, leur objectif sera le même : la
victoire.
Start
Vendredi 27 février (15h)
A Koléa : ESMK- O Médéa
A Aïn M’Lila: CRB Aïn Fekroun - US Chaouia
A Batna - CAB- USMM Hadjout
Au Khroub : ASK- USM Blida
A Relizane : RCR- CA Bordj Bou Arréridj
A Tlemcen : WAT- DRB Tadjenanet
A Saïda : MCS- AB Merouana.
A Béjaïa (17h) : JSMB- A Boussaâda
Photo : NewPress
Le nouvel entraîneur de l’USM Alger, Otto Pfister, a
qualifié de «particulier» le match que livrera son équipe
sur le terrain de l’Edifice Foullah du Tchad dimanche prochain en tour préliminaire retour de la Ligue des champions d’Afrique de football, au vu des «conditions difficiles» dans lesquelles il se déroulera.
«On va livrer un match particulier. On devra faire face à des
paramètres extrasportifs très difficiles, ce qui nous oblige à être
très méfiants», a déclaré le technicien allemand en conférence de
presse à l’issue de la victoire à
domicile de son équipe face au
CS Constantine (2-0) mardi soir
en match avancé de la 21ème journée du championnat de Ligue 1.
L’USMA, qui renoue avec la
Ligue des champions après une
décennie d’absence, avait étrillé
son adversaire tchadien lors de la
première manche à Alger (3-0),
mettant ainsi un pied au tour suivant. Mais l’ancien sélectionneur
du Cameroun et du Togo, un spécialiste de l’Afrique, ne veut nullement céder à l’euphorie.
«Nous allons jouer à 14h00,
heure locale, c'est-à-dire sous un
soleil de plomb qui risque de nous
jouer un mauvais tour. Aussi, on
ne sait pas si la pelouse synthétique sur laquelle aura lieu la partie sera bonne ou non », a encore
ajouté Pfister qui a pris place pour
la première fois sur le banc de
touche usmiste à l’occasion de la
réception du CSC.
Les Rouge et Noir de la capitale s’envoleront vendredi en direction de N'djamena à bord d’un
avion spécial d’Air Algérie. Ils
auront ainsi 48 heures pour s’acclimater avec les conditions
L’USM Alger à N’djamena pour la confirmation.
déclaré Dziri, en conférence de
presse, à l’issue de la victoire à
domicile de son équipe face au
CS Constantine (2-0), mardi soir.
Pendant cette rencontre, à
laquelle a assisté le sélectionneur
national, Christian Gourcuff, Belaili
s’est de nouveau illustré, en marquant un très joli but après avoir
réalisé un slalom. Il s’agit de sa
cinquième réalisation en championnat algérien qu’il retrouve
cette saison après trois années
passées en Tunisie sous les couleurs de l’ES Tunis.
«Son but est un chef-d’œuvre.
Il a une facilité incroyable pour éliminer ses adversaires. Il lui faudra
toutefois travailler encore plus
pour s’améliorer davantage et surtout se débarrasser de certains
déchets dans son jeu. Il n’a que
22 ans et il a une marge de progression importante», a encore dit
Dziri, qui compte 93 sélections
entre 1991 et 2005 (11 buts).
Belaili avait déclaré dernièrement qu’il piaffait d’impatience
pour avoir une chance en équipe
nationale, après avoir été un titulaire indiscutable dans la sélection
olympique qui avait disputé le
championnat d’Afrique des moins
de 23 ans en 2011 au Maroc.
Questionné sur le natif d’Oran
à l’issue de la rencontre de mardi,
l’entraîneur national, Christian
Gourcuff, n’a fait aucun commentaire, se contentant de dire qu’il
était venu voir les deux équipes et
leurs quatre joueurs retenus pour
le prochain stage de la sélection
des joueurs locaux en début mars,
dont Belaili.
LE CALENDRIER DU MOIS
DE MARS PUBLIÉ
Trois journées de championnat, un
tour de coupe et des mises à jour
La Ligue de football professionnel (LFP) a communiqué hier le programme des compétitions du mois de mars. Un calendrier qui prévoit le
déroulement de trois journées de championnat de Ligue 1 Mobilis, une
date de mise à jour des huitièmes de finale de la Coupe d’Algérie
«seniors» (USMA-ASO) et le tour des quarts de finale de cette même
épreuve populaire.
En effet, la 22e journée du championnat nationale de L1 se jouera
durant le week-end du 6 au 7 mars. La LFP a programmé 5 rencontres
durant la journée du vendredi 6 mars. Il s’agit des matches ESS-ASMO,
MCO-USMA, JSK-MCEE, RCA-ASO et CRB-NAHD. Les trois derniers
matches de cette levée, à savoir MCA-USMBA, CSC-MOB et USMHJSS auront lieu le samedi 7 mars.
La 23e journée se jouera, quant à elle, durant le week-end du 20 au
21 mars alors que la 24e journée aura lieu le 27 et 28 mars. Il faut juste
préciser que ce round coïncidera avec le déplacement des Verts au
Qatar où se tiendra le tournoi de Doha. L’EN affrontera sur place le
Qatar (26 mars) puis Oman (30 mars).
B. M.
COUPE D’ALGÉRIE (MISE À JOUR
DES 8es DE FINALE)
USM Alger- ASO Chlef le 10 mars
Reportée en raison des matches du premier tour préliminaire des
Coupes africaines (Ligue des champions et coupe de la CAF), la
rencontre USM Alger-ASO Chlef, comptant pour les huitièmes de
finale de la coupe d’Algérie aura lieu le mardi 10 mars au stade
Omar-Hamadi.
Durant cette même date du 10 mars, la LFP a prévu de faire
jouer le choc des quarts de finale de la coupe nationale, à Sétif,
entre l’ESS et la JSK.
Deux duels de ce tour, en l’occurrence NAHD- RCA et ASMOMOB auront lieu respectivement le vendredi 13 mars et le samedi 14
mars. Le dernier match de ces quarts de finale opposera le qualifié
de la confrontation USMA-ASO au cendrillon de Dame Coupe, le
NRB Achir, en date du 24 mars.
B. M.
12
Les matchs de football de
haut niveau vont reprendre
en Égypte après avoir été
suspendus à l'issue de violences meurtrières devant
un stade début février mais
aucun supporteur ne pourra
y assister, a décidé hier le
gouvernement.
Le championnat d'Égypte
de première division avait
été suspendu après la mort
de 19 personnes le 8 février
devant un stade de football
du Caire lorsque la police
avait tiré des grenades
lacrymogènes et ouvert le
feu à la chevrotine sur des
fans qui tentaient d'entrer
dans l'édifice, entraînant
une bousculade.
Une commission de responsables des ministères de
l'Intérieur et des Sports
sera créée pour «adopter
des mesures pour la reprise
du championnat sans
aucun spectateur après la
fin de la période de deuil de
40 jours», indique un communiqué officiel.
Le gouvernement ne précise cependant pas la date
exacte de la reprise des
matchs et quand les supporteurs seront à nouveau
autorisés à y assister.
Des témoins et des supporteurs ont accusé la police
d'être responsable du
«massacre» du 8 février,
estimant qu'elle avait provoqué la bousculade en tirant
des gaz lacrymogènes à
outrance contre des spectateurs pris au piège à une
entrée du stade.
En février 2012, 74 supporteurs avaient été tués à
Port-Saïd (nord), quand la
police avait laissé s'affronter les fans de deux clubs
rivaux, sciemment selon
les supporteurs.
Le gouvernement avait
ensuite imposé un huis clos
total pour les rencontres de
première division.
En décembre dernier, ce
huis clos avait été levé pour
la plupart des matchs mais
le gouvernement avait limité
la capacité des stades à
10.000 spectateurs pour
certaines rencontres.
Le huis clos avait toutefois
été maintenu pour les
matchs opposant entre
elles les six équipes phares
du championnat : Al-Ahly,
Zamalek (Le Caire), AlIttihad (Alexandrie), Ismaïly
(Ismaïlia, nord-est), AlMasry (Port-Saïd, nord-est)
et Damanhour (nord).
La rencontre du 8 février,
qui opposait Zamalek au
club d'Ennpi, était l'un des
premiers matchs de première division ouverts au
public depuis 2012.
Sports
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 26 février 2015 - PAGE
FOOTBALL
Le match de trop
pour le Doyen
COUPE DE LA CAF (TOUR PRÉLIMINAIRE, RETOUR) :
CE VENDREDI (16H30) À NIAMEY : SC SAHEL- MC ALGER
LA DÉFAITE D’ORAN
FAIT MAL AU DOYEN
Impuissant,
Raïssi accable
ses joueurs
Photo : DR
Après sa défaite (1-2)
mardi à Oran devant
l’ASMO, en match avancé de la 21 e journée du
championnat national de
Ligue 1 Mobilis, l’équipe
du MC Alger s’est envolée hier après-midi à
Niamey pour disputer
son match retour contre
l’équipe du SC Sahel
comptant pour le tour
préliminaire de la Coupe
de la CAF.
Programmée initialement
pour vendredi 27 février, la rencontre SC Sahel-MCA a été
retardée d’une journée, samedi, à cause de la CAN des U17
qui se déroule actuellement au
Niger. Un report qui pourrait
être bénéfique pour les
Algériens qui bénéficient ainsi
d’un jour supplémentaire pour
mieux préparer cette confrontation.
Les formalités d’entrée au
Niger (visa), étant prévues à
l’arrivée à l’aéroport de
Niamey, la délégation algéroise, forte d’une trentaine de personnes conduite par le président Abdelkrim Raïssi, sera
domiciliée dans un hôtel du
centre-ville de Niamey.
Pour les observateurs les
plus avertis, les chanses de
qualification du MCA au prochain tour restent minimes,
d’autant plus qu’au match aller,
Chaouchi apte pour
Niamey
Sans plusieurs joueurs dont Gourmi, le Mouloudia n’aura pas son destin entre ses mains.
à Alger, les Mouloudéens ont
été tenus en échec (0-0).
La dernière défaite en
championnat n’est pas pour
remonter le moral de la troupe
qui patauge dans les profondeurs du classement en plus
de l’absence de certains éléments.
Des absents
En effet, le MC Alger disputera son match retour avec un
effectif de pas moins de quatre
éléments, à savoir Aksas, Azzi,
Gourmi et Zeghdane. Même si
ces deux derniers ont effectué
le déplacement avec le reste
de la délégation, ils sont incertains pour le match car ils ne
sont pas au mieux de leurs
formes à cause de leurs blessures respectives. Gourmi, qui
n’a pas joué face à l’ASMO,
souffre de douleurs aux côtes
alors que Toufik Zeghdane, le
Franco-Algérien, ne s’est pas
encore remis de sa blessure
contractée lors du derby algérois face au NAHD.
BASKET-BALL
CHAMPIONNAT NATIONAL SUPERDIVISION A
(20e JOURNÉE)
Favorable aux Bordjiens
Avec le déplacement de l’US Sétif à
Miliana à l’occasion de la 20e journée du
championnat national de basket-ball de
Superdivision A, programmée les vendredi
et samedi, le coleader l’IBB Bou-Arréridj,
qui évolue à domicile face au CSC, devrait
en tirer profit pour accaparer seul le fauteuil
du leader, en attendant la mise à jour du
calendrier avec la programmation du match
retard USS-USMB mardi prochain.
Le GSP affrontera demain en match
avancé le NAHD à la salle du Caroubier
dans un derby qui promet d’être palpitant.
La salle de Boufarik abritera samedi
deux confrontations, l’USMB- Skikda et
WAB- Batna. Les deux formations de la
Mitidja, mal en point, devront s’imposer face
à leur adversaire respectif.
Un calendrier chargé
pour les Pétroliers
Les camarades de Mounir Benzegala,
avec pas moins de cinq matches en retard,
conséquence des différents stages de
l’équipe nationale de basket-ball qui se préparait pour les éliminatoires de l’Afrobasket
2015, vu que le GSP renferme plusieurs
internationaux, enchaînent depuis une
semaine match après match pour rattraper
leur retard.
Après avoir remporté sa rencontre face
à Miliana (66-43) mardi dernier, le GSP
accueillera mardi prochain la formation de
Skikda. Totalisant 25 points, il se pointe à la
5e position et ne désespère pas de rattraper
les leaders du championnat.
Ahmed Ammour
Start
Vendredi 27 février (15h)
A Alger (Caroubier) : NAHD – GSP
Samedi 28 février (15h)
A Dar El-Beida : CRBDB – NB
Staouéli
A Boufarik : USM Blida – AB Skikda
A Boufarik : WAB – O Batna (16h)
A Bordj Bou-Arréridj : IRBBBA – CSC
A Miliana : OMS/M : US Sétif
Mise à jour du calendrier
Mardi 3 mars (15h)
A Hydra : GSP – AB Skikda
A Sétif : USS – USMB
Résultats de la mise à jour (mardi)
GSP – OMS/M 66 – 43
ABS – CRBDB 60 – 66
NAHD – USMB 77 – 85
13
A l’issue de la rencontre
ASMO-MCA, le gardien de but
du Mouloudia, Fawzi Chaouchi
est sorti en boitant. La raison, il
souffrait d’une petite entorse à
la cheville, mais qui ne devrait
pas le priver du match retour
de ce samedi face au SC
Sahel.
Il a été tout de suite pris en
charge par le staff médical.
Ahmed Ammour
Dans un match où ils étaient
condamnés à réaliser un résultat positif,
afin d’améliorer leur position au classement provisoire, les Mouloudéens ont
failli en concédant une défaite qui pèsera lourd lors du décompte final.
Très affecté par cet énième revers, le
président du MCA, Abdelkrim Raïssi, n’a
pas hésité à incomber l’entière responsabilité aux camarades du gardien
Chaouchi. Le successeur de Hadj
Taleb, impuissant, dira à la fin de
match : «Pour moi, c’est une défaite
inattendue. On a beaucoup misé sur
cette sortie dans l’espoir de soigner
notre classement. Malheureusement,
les choses ne se sont pas déroulées
comme on espérait. Une défaite qui
nous replonge dans la zone rouge. Le
MCA retourne à la case départ.» Avant
d’enchaîner : «Pourtant, on avait mis les
joueurs dans d’excellentes conditions.
Le staff technique et les dirigeants
étaient aux petits soins durant toute la
semaine. Dommage qu’il n’y a pas eu
de retour de la part des joueurs.»
Selon le président du Doyen, qui a
eu du mal à accepter la défaite de son
équipe face à une formation de M’dina
Djedida qui a livré vendredi dernier un
match plein. «On avait motivé les
joueurs. On pensait que l’équipe avait
un ascendant physique certain. Sur le
terrain, c’est l’ASMO, qui semblait plus
fraîche physiquement», assure
M. Raïssi.
Pour ce dernier, «désormais, l’équipe
est plus que jamais menacée par la
relégation. A ce rythme là, et avec de
telles prestations, on est plus que
jamais menacés par la relégation».
A. A.
HANDBALL
Étape cruciale pour des prétendants
CHAMPIONNAT NATIONAL «EXCELLENCE»
L’étape de demain s’annonce cruciale
pour certaines formations de régler la question de la qualification au tournoi play off.
D’un côté, il y a des équipes décidées à
consolider leurs places sur le podium de chacun des deux groupes alors que d’autres tenteront de les déloger pour s’y installer.
La poule A semble celle où des
ensembles sont sur le point de composter
leurs tickets mais ils devraient ne pas croire
être déjà qualifiés. Cependant, le GSP qui
caracole en tête de ce peloton n’aura pas de
souci à se faire en accueillant à Bordj El
Kiffan le HC El Biar. Les protégés de Graiche
Rabah devraient être plus entreprenants s’ils
veulent éviter de sombrer d’entrée face aux
poulains de Hasni Achour. Pendant ce
temps, alors que les Skikdis seront exempts,
les Mouloudéens de Saïda recevront de
coriaces Sudistes venus d’El-Oued
conscients que cette sortie est importante
dans leur quête à la qualif’. Quant à
Tadjenanet et Mila, leur face-à-face, chez le
premier nommé, sera une opportunité pour
se préparer au tournoi du play down.
Dans le second groupe, la dixième étape
(la mise à jour de vendredi passé a vu le
déroulement du match entre Aïn Touta et
Chelghoum Laïd, engendrant le report d’une
journée) se caractérise par la course d’un
quatuor pour trois «sésames». De ces candidats potentiels, la formation de Baraki est sur
la bonne voie pour disputer le play off.
Demain, les banlieusards d’Alger rendront
visite aux gars de Chelghoum Laïd. Ces derniers sont dans l’obligation de se racheter
sinon ils laisseraient filer leurs hôtes du jour
vers le play off. La troisième équipe en course, à savoir Aïn Touta, aura à négocier un difficile déplacement à Maghnia où l’OM l’attend
de pied ferme. Les visiteurs, drivés depuis
peu par Habib Kheraïfia, sont contraints de
réussir un bon résultat avant les prochaines
journées qui s’annoncent âpres. Enfin, Bordj
Bou-Arréridj semble favorisée par le calendrier. Sa virée à Boufarik semble sans souci
vu la fébrilité des locaux.
H. C.
Start
Vendredi 27 février 2015 (15h)
Groupe A (11e journée)
A Saïda : MCS- O El Oued.
A Oued Athmania : MB TadjenanetCRB Mila.
A Bordj El Kiffane : GS Pétroliers - HBC
El Biar.
Exempt : JSE Skikda.
Groupe B (10e journée)
A Chelghoum Laïd : CCL-CRB Baraki.
A Maghnia : O.M-ES Aïn Touta.
A Boufarik : GSB-CR Bordj Bou-Arreridj.
Exempt : MC Oran.
Culture
Le Soir
d’Algérie
L’arche des déserts
Par Kader Bakou
Mohamed Chouikh, un visionnaire ? En
1997 est sorti son film L’Arche du désert.
L’affiche, on dirait qu’elle a été prise
aujourd’hui au Nigeria, en Libye ou au
Mali. «L’arche» est une oasis au milieu
d’une mer de sable. Deux ethnies cohabitent dans une paix relative dans cette
oasis. Les amours de Myriam et Amine,
deux adolescents de tribus différentes,
vont détruire le fragile équilibre de cette
société conservatrice. Les deux communautés entrent en guerre. La cité est séparée en deux par une «frontière» qui suit
l’appartenance ethnique.
«Une histoire de baisers anodins entre
Myriam et Amine va bouleverser l'ordre
établi pendant des générations, entre les
différentes ethnies. Cette entorse aux
vieilles conventions, dont personne ne
demande ni ne connaît plus le sens,
montre les frontières jusque-là invisibles
entre les ethnies. Pour ces frontières, il
n'y a pas de mots. Celles qui sont visibles
s'appellent racisme. Il existe un élément
pour lequel les différences sociales et
raciales ne jouent aucun rôle : l'eau.
Devant cette eau tout le monde est égal et
parce que cette égalité semble insupportable, les habitants détruisent ce qui est
l'essence de leur vie. A l'inverse du mythe
de l'Arche de Noé, l'Arche du désert
devient lieu d'autodestruction de ceux qui
y ont cherché refuge. Les hommes provoquent la catastrophe qu'ils voulaient éviter. Ils ne connaissent plus le pardon des
vieux mythes», avait expliqué Mohamed
Chouikh en 1997.
A la fin, les deux ethnies en conflit
seront toutes les deux exterminées par un
envahisseur étranger, une tribu de guerriers surgis d’on ne sait où. En envahissant l’oasis, les guerriers étrangers n’ont
fait aucune différence entre les deux communautés en conflit.
Depuis 1997, date de la sortie du film de
Mohamed Chouikh, de nouvelles «frontières» sont nées à Ghardaïa, en Irak, au
Mali, en Libye au Yémen et ailleurs. Un peu
partout, des hommes ont provoqué la
catastrophe qu’ils voulaient éviter.
La division et les conflits internes ouvrent
les portes à l’envahisseur. Le vivreensemble est une garantie de paix.
K. B.
[email protected]
SALLE IBN-ZEYDoUN DE
RIADh-EL- FEth (EL-MADANIA, ALGER)
Jeudi 26 février à 19h : Concert
chaâbi par Mahfoud Secouti et
Abdelkader Chercham.
SALLE IBN-KhALDoUN
(ALGER- CENtRE)
Jeudi 26 février à 19h : Concert
de l’artiste jordanienne Macadi
Nahhas. Prix du billet : 600 DA
Vendredi 27 février à 17h :
Concert de Hassiba Abdelraouf et
Toufik Aoun.
[email protected]
15
Macadi Nahhas en concert
SALLE IBN-KHALDOUN
L’artiste jordanienne Macadi Nahhas
donnera, aujourd’hui jeudi à partir de 19h,
un concert à la salle Ibn-Kkaldoun à Alger.
M acadi Nahhas a produit
cinq albums dont celui intitulé «Kan ya ma kan» (il était
une fois), qui donne une idée
sur la richesse du patrimoine
musical irakien.
Cet album, sorti en 2005, est
enregistré avec la participation de l’Orchestre national
irakien, dirigé par le maestro
Amine izzat. En 2006 est
publié l’album Khlikha comportant des chansons folkloriques de la région du Cham.
Le troisième album sorti en
2009 est intitulé «Al Ahlam
Jolla».
Dans son quatrième album
Ila Salem, Macadi Nahhas
rend hommage à son père
Salem.
En 2012 est sorti le cinquième
album
intitulé
«Nour». il comporte des
En librairie
mélodies classiques orientales et des sonorités latines
comme le tango ou le bossa
nova.
Macadi Nahhas est née
dans la ville de Madaba, une
petite ville située au sud de
la capitale Amman, et
célèbre par ses sources et
ses jardins verdoyants.
Son milieu familial a
contribué favorablement à
l’éclosion de ses talents
artistiques. Durant son
séjour à Beyrouth au Liban,
elle rejoint le Conservatoire
national
supérieur
de
musique.
Le festival de Jerash a
été une étape importante
dans sa carrière. Ce festival
lui a permis de se faire
connaître du grand public.
Depuis, sa popularité en
tique théâtral Habib Boukhelifa.
LIBRAIRIE INtERNAtIoNALE
oMEGA (hôtEL EL-AURASSI,
ALGER)
Samedi 28 février de 14h à 18h :
Le poète Ahcene Mariche présentera ses recueils de poésie en 4
langues : tamazight, français,
anglais et arabe.
MAISoN DE LA CULtURE MoULoUD-MAMMERIE DE tIZIoUZoU
Du 26 au 28 février : Evocation
Mouloud Mammeri.
Jeudi 26 février à 14h :
MUSéE NAtIoNAL DES BEAUx- Rencontre mensuelle «Parole aux
ARtS (EL-hAMMA, ALGER)
artistes» avec Mourad Khane, Ali
Samedi 28 février à 14h30 : L’as- Ferhati, Saïd Ghezli, Meriem
sociation culturelle Nawafedh
Hammani et Abdellah.
Thakafia organise une conféren- Samedi 28 février à 10h : Ventece intitulée «Etats des lieux des
dédicace du livre Meski (édition
écrits satiriques en Algérie» préENAG), animée par Mohamed
sentée par le journaliste et chroni- Hammoutene.
queur Brahim Kara Ali et le nouvelliste et chroniqueur Saïd Ben
SALLE EL-MoUGGAR (ALGERZerga et animée par le docteur
CENtRE)
en théâtre metteur en scène et cri- Samedi 28 février à 18h :
rats arabes unis et dans
d’autres pays.
Le concert de Macadi
Nahhas à la salle ibn-Khaldoun d’Alger (prix du billet :
600 DA) sera organisé par
l’Etablissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger.
Kader B.
Propos de sagesse
UN SURNOM D’AUBE, D’AMINE BOUALI
mine Bouali détient peut-être un
secret qu’il ignore lui-même : il est
patient, il lui arrive de rêver, mais
surtout de faire rêver ses lecteurs.
Dans son dernier ouvrage Un surnom
d’aube, avant même de feuilleter les
premières pages, le lecteur fait une halte
à la préface de ce recueil poétique.
Cette préface, faite par M. Henri Tessier,
suffit à elle seule au lecteur pressé pour
le convaincre de s’attarder sur les «propos de sagesse» et de prendre tout son
temps en s’abreuvant de cette source
poétique qui surgit comme une oasis
dans un désert.
Henry Tessier se confie plutôt dans
sa préface. il dit sans détour : «Quand
Amine Bouali m’a ouvert son ancien
cahier de méditation, en me proposant
de faire une préface pour l’édition de
ses propos de sagesse, j’ai été très heureux de répondre à sa demande.» il
continue plus loin : «L’auteur nous renvoie aux méditations de ses années de
jeunesse.» Le début de ce recueil commence par ces vers qu’on pourrait assi-
A
Jordanie et ailleurs est allée
crescendo.
Macadi Nahhas, considérée comme une des plus
belles voix de la nouvelle
scène jordanienne, a participé à de nombreux festivals
musicaux en Jordanie, au
Liban, en Égypte, aux Emi-
miler à la tristesse et la mélancolie, au
début, mais on se ravise tout de suite,
c’est plutôt une complainte et un murmure d’espoir :
Une parole naît en mourant, au seuil du
silence
S’arrête de crainte d’y renoncer
C’est comme si, par un long après-midi
d’hiver
Le soleil s’excusait d’exister.
Amine Bouali vient de prendre une
revanche sur le sort. il a attendu pendant
trois décennies. Ce qu’il qualifie de
«modeste recueil» est un vrai délice qui
vous fait voyager à travers les chemins
et méandres inconnus de la poésie.
Écrit en 1986 à la faveur d’une «fièvre
intérieure», une première mouture de ce
texte a été adressée à Jean Grosjean
chez Gallimard et ensuite à un autre éditeur. Mais c’est finalement Thala-Edition
qui a le mérite de publier cet ouvrage.
«La ‘‘grande maison’’ de Tlemcen
n’aura pas fini d’enrichir le patrimoine
commun, si nous savons accueillir ce que
nous offrent «ses métiers à tisser» de
génération en génération», lit-on dans la
préface d’Henri Teissier, archevêque
émérite d’Alger.
M. Zenasni
GALERIE BoUFFéE D’ARt
(RéSIDENCE SAhRAoUI, LES
CAFé LIttéRAIRE DE BéJAïA :
DEUx BASSINS, BEN-AKNoUN,
Samedi 28 février à 14h :
GALERIE D’ARtS ASSELAh (39, ALGER)
L'auteur Younes Adli animera son RUE ASSELAh-hoCINE, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition
café littéraire autour de son
Jusqu’au 28 février : Exposition de l’artiste Mustapha Adane.
ouvrage La Pensée Kabyle au
de peinture de l’artiste Chafa
Théâtre régional MalekOuzzani.
BIBLIothÈqUE MULtIMéDIA
Bouguermouh de Béjaïa.
BAChIR-MENtoURI (5, RUE
tNA GALLERY (RUE
BAChIR- MENtoURI, ALGER)
GALERIE EZZoU’ARt DU
BoUZRINA, Ex- RUE DE LA
Jusqu’au 28 février :
CENtRE CoMMERCIAL & DE
LYRE, CASBAh, ALGER)
L’établissement Arts et Culture de
LoISIRS DE BAB-EZZoUAR
Jusqu'à la fin du mois de mars la wilaya d’Alger, en partenariat
(ALGER)
: Exposition collective d’arts
avec la maison d’édition
Jusqu’au 12 mars : Exposition de plastiques et de photographies
Synopsis, organise une
peinture «Shadi madi quali rassi » «Hors Champ» par Mustapha
exposition de livres.
de l’artiste Princesse Zazou.
Nedjai, Hellal Zoubir, Karim
Sergoua, Rachi Djemai, Rachid
MUSéE PUBLIC NAtIoNAL DU
CENtRE CULtUREL
Nacib, Malek Salah, Adlène
BARDo (3, RUE FRANKLIN-D.
MUStAPhA- KAtEB (5, RUE
Samet et Nasser Medjekane.
RooSEVELt, ALGER)
DIDoUChE-MoURAD, ALGER)
Jusqu’au mois de mars :
ESPACE LA BAIGNoIRE (3,
Jusqu’au 12 mars : Exposition
Exposition «Pouvoirs des perles
RUE DES FRÈRES-oUKID,
collective «Le Signe», avec les
d’Afrique» (collection de Tonia
SqUARE PoRt-SAïD, ALGER)
artistes Saliha Khelifi, Zola
Marek).
Djenane, Zahia Kaci, Noureddine Jusqu'à la fin du mois de février :
Exposition collective de
ESPACE DE LoISIRS Et DE
Chegrane, Abdelmadjid
photographies «Chawari3 10x10». DétENtE PoUR ENFANtS
Guemroud, Mustapha Ghedjati,
KIDZLAND (ChéRAGA, ALGER)
Noureddine Hammouche, Omar
Concert de Beihdja Rahal.
Kheiter, Ahmed Stambouli et
Karim Sergoua.
Chaque jour : Spectacles
d’attractions pour les enfants de
3 à 12 ans.
MUSéE D'ARt MoDERNE Et
CoNtEMPoRAIN D'ALGER
(RUE LARBI-BEN-M’hIDI,
ALGER)
Jusqu’au 28 février : 6e Festival
international d'art contemporain.
INStItUt CULtUREL ItALIEN
Cours de langue italienne,
inscriptions ouvertes : session
janvier, février, mars 2015. Pour
toute information :
tél. : 021 92 38 73/021 92 51 91
PALAIS DE LA CULtURE MoUFDIZAKARIA (KoUBA, ALGER)
Jusqu’au 28 février : Exposition
de peinture «Emotion Plurielle»
de l’artiste Fatiha Bisker.
GALERIE D’ARtS AIChA-hADDAD (84,
RUE DIDoUChE-MoURAD, ALGER)
Jusqu’au 28 février : Exposition
de l’artiste Ahmed Mebarki.
Photo : DR
LE COUP DE BILL’ART
DU SOIR
Jeudi 26 février 2015 - PAGE
[email protected]
d’Algérie
Jeudi 26 février 2015 - PAGE 17
Le
Galettes aux épinards
Bottes d’épinards, 4 œufs,
4 tranches de dinde, 1 oignon, 3 gousses d’ail,
6 cuillères à soupe de farine, deux cuillères à café
de persil haché, sel et poivre
Préchauffez
votre four à
180° (th.7).
Pelez et
émincez
l’oignon.
Lavez et
coupez les
épinards en
lanières.
Pelez et
hachez l’ail.
Hachez le
persil.
Hachez les tranches de dinde. Dans une poêle, faites
revenir dans un peu d’huile les oignons et la dinde
hachée. Dans un grand saladier, mélangez bien les
épinards, le persil, l’ail, les œufs, le sel et le poivre.
Ajoutez ensuite la farine, puis les oignons et la dinde
et mélangez bien le tout. Versez dans un plat et faites
cuire au four 30 minutes.
magazine de la femme
Je me sens gonflée
BEAUTÉ
Et si vous regardiez de plus
près vos habitudes
alimentaires !
- Mangez plus lentement en
prenant le temps de bien
mastiquer pour faciliter la
digestion, sans sauter de
repas et sans grignoter toute
la journée.
- Limitez votre consommation
de légumes et de fruits crus
dont les fibres sont «dures».
Trucs et astuces
Bouquet séché qui dure
Faire durer un bouquet
de fleurs, une fois
séché, en conservant
au mieux ses couleurs,
c’est simple ! Il suffit de
vaporiser dessus un
voile de laque à
cheveux. Et les jours de
ménage, d’utiliser doucement un plumeau ou
encore mieux le sèche-cheveux qui, en
soufflant dessus, délogera la poussière.
Et, bien sûr, un jour (le plus tard possible) il
arrivera que les couleurs défraîchissent, rien
INFO
BOIRE DE
L’EAU NE
FAIT PAS
PERDRE
DU POIDS
Ce n’est pas parce qu’on
boit 5 litres d’eau que
l’on va voir s’envoler ses
kilos. Même les eaux les
plus diurétiques n’ont
pas ce pouvoir
miraculeux. Il n’est pas
nécessaire de pousser
exagérément sa
consommation, un excès
de liquide pouvant
favoriser la rétention
d’eau chez certaines
personnes. 1,5 litre est
largement suffisant. Il ne
faut pas non plus la
réduire, car l’eau stimule
l’élimination des toxines.
n’est perdu, un coup de bombe argentée ou
dorée et voici un bouquet festif !
Lotion antibrillance
La zone T de votre
visage (nez/front),
souvent plus grasse, a
tendance à briller ?
Remplacez la poudre
par l'eau de cuisson
du riz complet, à étaler
froide sur la peau
nettoyée, comme une lotion, avec un coton.
Cela matifie et donc évite de briller.
Bon à savoir
Pendant quelques jours,
optez pour des compotes ou
des fruits cuits ou des jus de
fruits et choisissez des
légumes cuits en entrées ou
en garniture de votre plat.
Cuites, les fibres sont plus
«douces» pour les intestins.
- Évitez les choux (chouxfleurs), les oignons, les petits
pois, les légumes secs type
flageolets… qui peuvent
fermenter dans l'intestin.
Attention également aux
artichauts, aux navets, au
céleri… dont les fibres dures
irritent les intestins sensibles !
- Préférez-leur les betteraves
ou la salade cuite, les
carottes, les champignons,
les épinards, les légumes
nouveaux (aux fibres plus
tendres), les haricots verts,
les blancs de poireaux, les
courgettes et les aubergines
épluchées, les tomates
pelées… (ces légumes sont
en général bien tolérés mais
respectez vos tolérances
personnelles en les testant).
- Alternez les légumes avec
des féculents aux repas
principaux.
- Remplacez les aliments
complets par des aliments
raffinés (pain blanc, pâtes et
riz blanc…) pendant quelques
jours (ou plus) pour calmer
vos intestins irrités.
- Limitez les sauces, les
Bien faire vos achats
Afin de ne pas rompre la chaîne du froid,
il suffit d'un peu de méthode.
Commencez par les produits de longue
conservation (conserves, boissons non
réfrigérées...). Passez ensuite aux produits
frais (légumes, fruits, viande, poisson) et aux
produits laitiers. Terminez par les surgelés et
les glaces.
Placez vos aliments dans des sacs
isothermes bien fermés (efficaces pendant 30
minutes environ).
En été, s'il fait très chaud dehors, ajoutez-y
des pains de glace ou si votre sac est en
papier, des plaques réfrigérées pour
glacières (gainées de plastique, elles sont
bien étanches), qui les garderont
parfaitement au frais. Essayez également de
remplir vos sacs isothermes le plus possible :
vos produits feront bloc, formeront une plus
grande masse de froid et, ainsi, resteront
surgelés plus longtemps. En période de
fortes chaleurs, placez également les
viandes, poissons et laitages dans des sacs
isothermes, pour éviter le développement de
germes.
Page animée par Hayet Ben
Photos : DR
Le Soir
fritures et les graisses cuites
en général.
Faites de la marche à pied,
du vélo ou un autre sport
pour faire fonctionner vos
muscles abdominaux : ils
exerceront un massage
naturel sur vos intestins, ce
qui favorise le transit
intestinal.
Lorsque vous vous sentirez
moins gonflée, réintroduisez
progressivement (un à deux
aliments nouveaux par jour
maximum), les crudités
(légumes ou fruits) et les
autres aliments que vous
aviez limités jusqu'alors.
Restez attentive aux
réactions de votre corps et
laissez de côté les aliments
que vous digérez moins bien :
au sein de la même famille,
les aliments peuvent se
substituer l’un à l’autre de
façon tout à fait équivalente
sur le plan nutritionnel ! Si
ces conseils ne suffisent pas
à vous faire dégonfler,
consulter votre médecin
traitant.
Croquant
au citron
200 g de sucre semoule, 1 œuf, 1 jaune d'œuf, 1 c.
à soupe de zeste de citron, 3 c. à soupe de jus de
citron, 425 g de farine, 1/2 c. à café de levure
chimique, 150 g de beurre, 1/2 c. à café de sel
Je mange équilibré,
donc je n'ai pas de cholestérol
Dans certains cas,
l’hypercholestérolémie est
d’origine génétique et peut
alors se transmettre de
génération en génération.
Ainsi, certaines personnes
ont un taux de cholestérol
élevé malgré une alimentation
saine. Certaines maladies ou
prises de médicaments
peuvent également
augmenter anormalement le
taux de cholestérol dans le
sang.
Enfin, notre foie fabrique du
cholestérol, et notre taux de
cholestérol dans le sang est
en grande partie lié à la
fabrication du cholestérol par
notre foie (70%), mais aussi à
notre alimentation (30%).
Rappelons que cet excès de
cholestérol qui s’accumule
dans la paroi des artères
entraîne la formation de
plaque d’athérome.
Lorsque celle-ci bouche
l’artère, elle entraîne des
accidents cardiovasculaires :
infarctus du myocarde et
accident vasculaire cérébral.
Préchauffez le four à th.6 (180° C). Battez le beurre
ramolli avec le sucre puis, lorsqu'il est fondu, avec l'œuf
entier et le jaune, le zeste et le jus de citron. Lorsque la
préparation est bien amalgamée et légère, incorporez-y
la farine tamisée avec sel et levure. Prélevez de petits
morceaux de pâte et roulez-les entre les paumes des
mains en petites boules de 2,5 cm de diamètre environ.
Disposez-les sur une tôle beurrée, à 6 cm d'intervalle.
Trempez la base d'un gobelet dans du beurre fondu
puis dans du sucre semoule et pressez sur chacune
des boules pour les aplatir en petites galettes de 1 cm
d'épaisseur. Enfournez pendant 12 à 15 minutes.
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 26 février 2015 - PAGE
18
Par Tayeb Bouamar
Son nom
Il y a grandi
Chiffre
---------------Diplôme
Saveurs
---------------Tournas
Maquis
---------------Limite
Branché
---------------Enleva
---------------Leçons
Un de
ses
sketches
Destinée
---------------Belle-fille
---------------Cobalt
Moi
---------------Démonstratif
---------------Dans le
train
Fonça
---------------Coutumes
---------------Employé
Pour deux
---------------Article
Saison
---------------Article
---------------Rompit
Ferment
---------------Rigolent
Consonne
double
---------------Accès
---------------Blocage
Sifflé
---------------Sombre
---------------Artère
Il y
est né
Potage
---------------Nickel
---------------Confie
Félin
---------------tristes
Imbécile
---------------Roche
Monnaies
---------------Germanium
Saisit
---------------Peuple
Possèdent
---------------Danse
Ex-OUA
---------------Trolley
Uniforme
---------------Capitale
Possessif
---------------Privatif
---------------Lac (inv)
Apporta
---------------Défalque
Peuple
---------------Junior
---------------Rongeur
Démonstratif
---------------Fin de série
---------------Possessif
Vain
---------------Carrière
ENUMÉRATION
Despote
---------------Mois
Tellure
---------------Hurlement
Décorer
---------------Article
Un de ses
sketches
---------------Explosif
L ET T R E S D E : Mandès
(le peuple)
M
A
N
D
E
S
1
2
3
4
5
R
T
A
L
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E
R
O
U
D
R
I
A
S
L
A
G
R
C
E
Dans
l’arène
---------------Fonça
Traine
---------------Elite
---------------Pur
Arriver
---------------Pallier
Ces colonnes abritent les noms
de huit films de Silvana Mangano.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Son pays»
E
U
G
E
D
N
A
M
L
E
Soldat
---------------Possessif
---------------Institut
Espèce
---------------Caché
E L A T E M P
A N N A E T E
B B A R A B R
E
M
A
Z
T A V E N I S
S U P E R C E
S D I E U X V
S
S
I
O
N
R
I
E
L
I
A
P
T
E
E
C
N
E
L
O
1- MORT À VENI-
3- VIOLENCE ET
6- LA GRANDE
SE
PASSION
GUERRE
2- LE CRÉPUSCU-
4- RIZ AMER
7- LA TEMPÊTE
LE DES DIEUX
5- BARABBAS
8- ANNA
6
1- PEUPLE
2- PAYS
3- PEUPLE
7
4- PEUPLE
8
9
5- PAYS
10
11
6- PAYS
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
MICHELCONSTANTIN
EDIT-IO-OUI-AU-U
REA-RELIRA-LV-AL
-E-AI-END-FAITSA-IVOIRE-RERREES
DECENTE-CORVEE-U
RUERAS-DERMES-MR
OR-SM-BERCES-SOV
IODE-MANNES-CONE
T-E-SITUER-SENTI
EN-LYS-ER-SUR-RL
S-AEREES-MATINAL
-ENVIER-MOT-SI-A
ALE-ES-DANUBE-MN
LIMON-DER-RU-RAT
OMIS-DECIME-FANS
UEE-REBOND-CASERR-RASAIS-SR-ETE
D-AUDITS-LAIDE-S
IMPAIRS-NEVEU-EP
E-U-NE-DECOR-CRA
SALES-HERON-TARD
-CES-MELON-DOSER
GRE-POTIN-LAME-I
RE-TERRE-TATE-CL
A-E-RTE-LEVE-COL
VESSIE-DOTE-FINE
INTELLECRUELLES-
-AME-H-----LIENT
CLE-VAINS-S-NN-A
HE-HEURE-PUNI-EX
A-TANTE-CAAR-AMI
NOIRES-BRIS-S-ITM-ER-PLIE-CAUSE
-COMEDIENNE-AXER
MOTS FLÉCHÉS
------MERSEY--OLDTRAFFORD---COTONNIERE-----ROCHDALE----OLDHAM------ROONEY------AECLUSES-------BOLTON------ANGLETERRE-----BURY------
-BERBER-ELMASIRFERU-ROUGE-NID-H
ATE-R-USA-JETERA
TE-FASTE-PUREE-S
I-CEDEE-ASSIS-SS
HORMIS----TE-RIE
AVERE-----E-MIEN
LETTRES DE
MANCHESTER
MOT RESTANT = ITALIE
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Jeudi 26 février 2015 - PAGE
19
Par Tayeb Bouamar
Toilettes
---------------Triste
Tue
---------------Numéro
---------------Caches
Use
---------------Coutumes
Liaison
---------------Adverbe
---------------Dissimulas
Consonne
double
---------------Silencieux
---------------Poil
Lithium
---------------Cobalt
---------------Article
Amas
---------------Hassium
---------------Arrêter (ph)
Possédés
---------------Désirés
---------------Divagua
Aluminium
---------------Tamis
Ferment
(inv)
---------------Cube
Branché
---------------Tourna
Variée
---------------Esclave
grec
Exagération
---------------Rompus
Bornés
---------------Néfastes
---------------Bateaux
Propulseur
---------------Rivages
Article
---------------Fleuve
---------------Sélénium
Dans le gué
---------------Dépôt (dés)
Filet d’eau
---------------Radium
Pauvreté
---------------Platine
Parties de
chevaux
---------------Choisis
Aigri
---------------Ternira
---------------A l’avance
Poèmes
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Trolley
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Calcium
---------------Institut
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soirées
Fleuve
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russe
Capitale
---------------Défis
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Désert
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Sommet
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Orient
---------------Pronom
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Femme
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Voyelle
double
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---------------Monsieur
Prévenir
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Valser
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d’Italie
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vent
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Glande
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Démonstratif
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---------------Lac
Négation
---------------Infinitif
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Imperméable
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l’arène
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Déguste
---------------Assaisonner
Article
---------------Défiés
Guide
---------------Préavis
Hurlement
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Songeas
---------------Corbeille
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Asmterdam
Désemplir
---------------Céréale
Radon
---------------Début de
soirée
Arme
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Huttes
---------------Prix
Dans le
reste
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d’échecs
Astate
---------------Région de
France
Tourna
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Danse
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Plaça
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Près de
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Le Soir
d’Algérie
Jeudi 26 février 2015 - PAGE
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Djamel SAÏFI
Fouad BOUGHANEM
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GÉRANT-DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Fouad BOUGHANEM
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION
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P.A.O. : «Le Soir»
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Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75
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Fax : 043 27.30.82
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(rue Piétonnière),
Béjaïa-ville 06000
Tél. : 034 21.14.51
Fax : 034 21.18.60
Père de famille cherche emploi comme agent
de sécurité ou autre. Tél.: 0557 00 55 02
Décès
nS
Les familles Cherbal et
Amroune ont l’immense douleur de faire part du décès de
leur cher et regretté
CHERBAL RAMDANE DIT NIMOUCHE
survenu à Paris à l’âge de 76 ans. La levée
du corps aura lieu demain vendredi
27 février au domicile mortuaire sis au 29,
rue Jugurtha (ex-Duc-des-Cars) à Alger.
L’enterrement aura lieu au cimetière El Alia.
(près du cinéma Vox)
Tél./Fax : (035) 68-10-52
IMPRESSION
Centre : S.I.A Alger
Est : S.I.E Constantine
Ouest : S.I.O Oran
DIFFUSION
Est : Sodi-Presse
Centre : Le Soir
Ouest : MPS
Tél.: 0550 17 26 03
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et
les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
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Le Soir
d’Algérie
Jeudi 26 février 2015 - PAGE
LE SOIR DE L’IMMOBILIER
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NECROLOGIE
DÉCÈS
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La famille Toumi du village AthYevrahim de M’chedallah a la douleur de
faire part du décès, hier mercredi, de leur
mère et grand-mère
Mme Vve Toumi née Hamadache Chemcha
à l’âge de 98 ans.
La levée du corps se fera aujourd’hui
jeudi en son domicile mortuaire sis à
M’chedallah-Centre et l’enterrement aura
lieu au cimetière d’Alâouche, après la prière
du Dohr.
Que Dieu accueille la défunte en Son
Vaste Paradis.A Dieu nous appartenons et à
Lui nous retournons.
––––––––––––––––––––
La famille Zahouani est très attristée
d’annoncer le décès de
Zahouani Abdellah
L’enterrement aura lieu aujourd’hui
26 février 2015 à Tébessa.
Que Dieu le Tout-Puissant accueille le
défunt en Son Vaste Paradis et lui accorde
Sa Sainte Miséricorde.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.
––––––––––––––––––––
CONDOLÉANCES
––––––––––––––––––––
Très affecté et peiné par la perte cruelle
de son ami et frère
le général à la retraite
Bouacha Si M’hamed
El Hadj Djilali Iratni compatit à la douleur
de la famille du défunt et l’assure de son
profond soutien, comme il présente, en son
nom personnel et celui de ses enfants et
toute la famille Iratni de Tizi-Ouzou, ses
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Contacts : 0661 15 99 09 0561 24 50 64
sincères condoléances à ses enfants, sa
belle-famille Lahcène de Tizi-Ouzou et son
beau-frère, Me Smaïl Chellat.
A Dieu nous appartenons, à Lui nous
F119567/B13
retournons.
––––––––––––––––––––
En cette triste journée
du 20 février 2015, nous
avons perdu un être très
cher à nos cœurs, frère et
ami
Lachachi Mohamed
Rachid
Ni le temps ni les êtres ne pourront te
faire oublier. Repose en paix. Que dieu t’accueille en Son Vaste Paradis.
Lachachi Mustapha, Mohammedi Ali,
F17669/B10
E. Aïcha.
––––––––––––––––––––
PENSÉES
––––––––––––––––––––
Cher papa
Touabi Hamid
Depuis que tu nous as
quittés si subitement, quel
trou béant et quel bouleversement dans nos vies !
Cela fait 9 ans que tu
n’es plus là, mais dans nos têtes et dans nos
cœurs, tu es toujours présent et tu le resteras
à jamais.
On se souviendra toujours de ta bonté, ta
générosité, ta joie de vivre et surtout du
grand homme que tu as été. Tu nous
manques tellement, veille sur nous.
Que Dieu t'accueille en Son Vaste
Paradis.
F119500/B13
Tes filles et ton épouse.
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L'homme qui donne à manger aux mouettes
LES CHOSES DE LA VIE
PANORAMA
En cette matinée froide et
brumeuse, affolée par les
rafales du nord, la mer démontée hurle de toute la force de
ses vagues qui viennent se
bousculer sur le sable, remontant haut, très haut, presque au
niveau de l'avenue où seuls
quelques promeneurs romantiques font les cents pas. Tout
près des vagues, au milieu des
flots qui montent et remontent
au gré du ressac, il est là, figé
dans sa posture habituelle.
D'une main, il tient un gros
sachet rempli de bouts de pain
rassis, et de l'autre, il fait de
larges gestes pour répandre la
mie que viennent aussitôt happer d'augustes mouettes qui
repartent aussitôt dans un battement d'aile élégant. Tous les
goélands du coin semblent
s'être donné rendez-vous dans
ce petit espace dominé par
l'homme au caban rouge. De
loin, on peut les voir tournoyer
autour de lui, attendant le
moment où il balancera ce pain
bénit qui fait leur bonheur.
L'homme qui nourrit les
mouettes est toujours là. Qu'il
pleuve ou qu'il vente, il est fidèle au rendez-vous. Les jours de
grande pluie – et Dieu seul sait
qu'il y en a eu cette année –, il
tire la capuche sur sa tête et
reste stoïquement debout sur la
plage, accomplissant sa mission quotidienne. Et les
mouettes sont toujours là, à
tournoyer au-dessus de sa tête
protégée de la pluie. Je crois
que ces volatiles peuvent le
reconnaître
parmi
mille
badauds. Au fil du temps, il
s'est créé entre eux un extraordinaire langage que nul ne saurait comprendre. Comme il
change parfois de place, on
peut voir les mouettes s'affoler
en tournoyant rapidement sur
le lieu où il avait l'habitude de
se tenir. On les sent inquiètes,
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail :
[email protected]
désemparées ; il arrive qu'elles
se télescopent... Oh, oui ! Elles
peuvent certes se nourrir
toutes seules. C'est la loi de la
nature. Mais, au-delà de la main
tendue de cet étrange homme
qui leur offre le petit déjeuner
chaque matin, les mouettes
semblent chercher surtout sa
présence, comme si elles
avaient compris que cette
générosité, ce sacrifice étaient
le signe d'une grandeur d'âme
rare chez les humains.
Je ne sais pas où vont ces
oiseaux à la belle saison.
Certainement qu'ils chercheront un endroit plus frais mais,
aux premières bourrasques de
décembre, ils reviendront pour
se regrouper dans cet endroit
magique où ils savent qu'un
homme les attend. J'ai été
agréablement surpris de voir la
belle image de ce gars à nul
autre pareil, entouré de
mouettes au moment où le ciel
s'enflamme pour accueillir un
nouveau soleil, et cela à la télévision dans le cadre d'un
concours photo organisé par
un opérateur de téléphonie
mobile. Il est un autre artiste
que je rencontre dans mes
pérégrinations matinales. En
longeant la mer, il m'arrive de le
voir sautiller tout près des
vagues qui viennent lécher ses
pieds. Mais lui, il vient surtout
quand il fait beau. Quand la
lumière crue des aubes limpides inonde les êtres et la
nature de sa céleste clarté. La
mer s'habille alors de mille
reflets les uns plus brillants
que les autres, qui composent
un tableau à la féerie envoûtante. Ce gars est un pêcheur qui
commence très tôt à s'installer,
dans un rituel qui ne change
jamais. Il prend tout son temps
pour déplier sa chaise avant de
tirer de son sac tout le matériel
nécessaire à sa passion. Il
passe ensuite au montage de la
canne. De temps à autre, il
prend un vieux thermos pour
verser du café chaud dans un
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
@hakimlaalam
gobelet. Il abandonne sa mission pour un moment d'évasion. Il cherche alors sa chanson favorite sur son téléphone
portable. Puis, il s'affale sur la
chaise pour siroter tranquillement son café en écoutant un
vieux poème chaâbi. Ensuite, il
lance l'hameçon loin dans les
flots, plante sa canne dans le
sable et retourne à ses méditations...
Il arrive qu'il vienne avec une
guitare espagnole. Et c'est lui
qui chante. Du chaâbi toujours.
Le regard tourné vers le large, il
fredonne alors des airs du coin
où l'amour, la trahison, la mort,
la vie tissent des rimes d'une
beauté infinie. La mer, cette
immensité bleue, est comme
une mère pour lui. C’est ici qu’il
se sent le plus en sûreté. Et
quand l'artère qui surplombe la
plage devient trop bruyante et
que la ville se livre aux
moteurs, le pêcheur sait qu'il
est l'heure de plier bagage. Car
sa mer, il la veut pour lui seul,
au moment où elle se donne
sans pudeur, dans l'enchantement des aubes sereines. C'est
à cet instant qu'il se sent le plus
heureux ; la vraie vie l'entoure
de ses bras chaleureux. Il
savoure
intensément
ces
moments de rêverie et, chaque
jour, l'émerveillement est nouveau. Un promeneur s'était
approché de lui un jour. Il partagea avec lui un bout de gâteau
et lui offrit du café. Au cours de
leur discussion, le gars lui
demanda : «C'est quoi le bonheur ?»
Oui, qu'est-ce que le bonheur, quels sont ses contours,
ses couleurs, ses formes et ses
limites ? Suffit-il de réunir un
certain nombre de conditions
fixées à l’avance, selon les
«normes» en vigueur, pour
accéder à ce bonheur ? Et si les
exigences du bonheur n’étaient
qu’une affaire strictement personnelle, comme une empreinte digitale propre à chaque
homme ? Une dose qui ne peut
être prescrite de la même
manière pour tous. Le bonheur
n’est peut-être pas cette
somme de plaisirs et de
richesses que l’on a décidé
d’empaqueter dans un seul et
unique colis placé en vedette
dans les vitrines des sociétés
de consommation. Ce n’est
peut-être pas cette formule chimique conçue dans les laboratoires aseptisés du prêt-à-penser et jugée valable pour tous
les hommes. Oui, se dit le
pêcheur, leur morale bourgeoise est incapable d’inventer la
vraie félicité, celle qui passe
sans s’arrêter au-dessus des
petites têtes des gens quelconques. Le vrai bonheur est
celui qui tape à la porte des
sages sans se soucier de ce
que cette porte cache derrière
elle : un palais ou une baraque
! En ce moment précis, sous ce
soleil provocant, capiteux et
enivrant à la fois et dont il ne se
rassasiera jamais, face à la
nébuleuse azuréenne, sous le
ciel pur de la Méditerranée, il se
sent le plus heureux des
hommes.
La musique qui file sous ses
doigts,
de
cette
guitare
magique, les paroles de ce long
poème pleurant la bien-aimée
perdue, qu’il déclame au
zéphyr, cette liberté, cette sensation de bien-être, ne sontelles pas aussi le bonheur ? En
ce même moment, un milliardaire de Miami qui a tout ce
dont il a rêvé, mais qui n’éprouve pas, ou n’éprouve plus cette
même sensation, connaît-il le
bonheur ? Il est vrai que là-bas,
il n’y a pas de Méditerranée…
Le gars termina son café et
partit, en saluant l'artiste d'un
large geste de la main et d'un
sourire
approbateur.
Le
pêcheur s'endormit un peu. Il
rêva d'amour et de belles filles
nageant dans les flots limpides.
Il rêva d'une autre époque où
l'amour n'était pas interdit par
les juges, les gendarmes et les
prédicateurs.
Par Maâmar FARAH
[email protected]
Bientôt, ce sera l'heure de
partir. Il n'y a pas l'ombre d'un
poisson dans le couffin. Tant
pis, c'était pour le plaisir...
Quand on a la chance de
faire de telles rencontres qui
vous réconcilient avec les êtres
humains, on a une folle envie
de leur ressembler. Mais pourrais-je être aimé par les
mouettes ? Une grasse matinée, chopée après une indomptable insomnie, ne me fera-telle pas rater ce rendez-vous ?
Suis-je en mesure de me hisser
au niveau du bonheur inaccessible dans lequel nage le
pêcheur ? Je ne sais pas. Ce
sera trop dur d'avoir une vie
ordinaire, belle et simple
comme les matins qui naissent
sur la mer, comme le vol des
mouettes
au-dessus
des
rivages...
Artistes, je vous salue ! Au
prochain matin, j'accours pour
admirer le beau spectacle des
mouettes au-dessus de la tête
de l'homme au caban rouge. Et
quand les mouettes quitteront
nos rivages, j'irai écouter du
Brahim Bey de la bouche du
pêcheur romantique...
M. F.
Alger, carrefour du mégaphone et du karkabou !
En France, prolifération inquiétante de la…
… connerie de souche !
Nous entrons dans une phase très intéressante.
Intéressante parce que créatrice. Le régime, pour contrer
la manif’ de l’opposition, le 24 février, au cœur d’Alger, a
été nietzschéen. Voire même un brin brechtien ! Aux leaders de la Coordination venus marcher et conquérir l’esplanade de la Grande Poste, le Palais a opposé des …
troupes folkloriques et des sportifs ! Le théâtre de la rue
est lancé ! Sous les pavés, le soleil de l’inventivité brûlante. Il fallait y penser ! La troupe du Grand Guignol l’a
fait. Mettre sur la route de Bellabas et de Mokri des danseurs, des musiciens karkabou et des apprentis magiciens exécutant leurs tours de passe-passe en plein air.
Les jours à venir seront inouïs à vivre en Algérie. Aux
profs en grève et qui voudront manifester dans les
artères des villes, le régime opposera les défilés de
clowns montés sur échasses. Aux Patriotes et gardes
communaux réclamant leur statut, les gens du Palais
enverront des artistes-peintres et des sculpteurs pour
réaliser des performances à même les murs et trottoirs.
Face aux anciens de l’ANP qui revendiqueront une revalorisation de leurs pensions, le pouvoir contre-attaquera
avec des quartets à vent et des sections de cuivre chargés d’emplir l’air ambiant de leurs sons. Enfin l’art débri-
dé ! Enfin l’art comme arme ! Enfin l’art sublimé dans des
tournois, des joutes publiques. Remarquez, nous en
avions des prémices avec «l’électionnage» de Saâdani à
la tête du FLN. Là, déjà nous aurions dû comprendre que
ce 4e mandat était résolument placé sous le signe de la
culture tous azimuts et de la compétition sportive. Ah !
Oui ! Parce que j’avais oublié de vous le préciser : le 24
février, les manifestants de la CNLTD ont aussi trouvé
sur leur chemin des sportifs. Oui, des cyclistes ! Le
choc ! Tu viens crier «régime dégage !» ou «non au gaz
de schiste !» et t’as un mec juché sur son vélo qui te
demande si, par hasard, en plus de tes banderoles et de
ton mégaphone, tu n’aurais pas aussi une clé de 12 pour
qu’il puisse régler son braquet ! Mon Dieu quel brassage
magnifique ! On dirait une toile dadaïste. Nous nageons
en pleine période surréaliste. Encore un petit effort et
l’esprit de Picasso et la moustache EXTRA-VAGANTE (à
prononcer en roulant les R et en séparant distinctement
le mot en deux) de Dali vont revenir hanter le carrefour
Addis-Abeba et déferler en cascade sur In-Salah. Moi, je
vous le dis amis artistes du monde entier. C’est à Alger,
c’est en Algérie que ça se passe, qu’il faut absolument
être en ce moment. La seule capitale au monde et le seul
pays de la planète où des millions de gens en communion, en transes artistiques, fument du thé pour rester
éveillés à ce cauchemar qui continue.
H. L.