Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Photos : Samir Sid l LORS D’UNE CONFÉRENCE DE PRESSE TENUE HIER L’APRÈS BOUTEFLIKA, SELON BENFLIS l «L’opposition n’a jamais revendiqué l’intervention de l’armée dans le règlement de la crise du régime et nous ne nous focalisons pas sur une personne», s’est défendu l’ancien chef du gouvernement et candidat aux présidentielles du 17 avril dernier. Le dossier Cojaal n’est pas clos l AUTOROUTE EST-OUEST PAGE 5 PAGE 4 JEUDI 26 FÉVRIER 2015 - 7 JOUMADA AL-AWWAL 1436 - N° 7417 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 DIGOUTAGE Sellal réinvente la langue de bois Par Arris Touffan Un généreux mécène a bien accepté de me financer une cure de désensibilisation à la langue de bois et à son corollaire, la démagogie. Eh bien, en dépit donc de cette cure qui a duré je ne sais plus combien d’années, je frétillais grave sur ma chaise en écoutant avant-hier Sellal accumuler les copeaux en tas bien calibrés qu’il offrit aux travailleurs de la pétrochimie d’Arzew. Deux moments forts dans ce laïus usiné au rabot. A un moment, oublieux de la genèse pluraliste du combat pour la Nation algérienne, Sellal clame que l’Islam passe avant l’unité nationale. Si on veut bousiller cette dernière, il n’y a pas mieux comme déclaration. Et puis cette perle en matière de démagogo. Il parla de république démocratique et sociale. Démocratique au point de refuser des salles pour des réunions même à des partis d’opposition légale. Et sociale par l’interdiction des mouvements sociaux et des syndicats libres. A. T. P ERISCOOP Limogeage chez Ghoul [email protected] Jeudi 26 février 2015 - Page 3 Ayant échoué dans sa démarche de «remplacement» à la tête de l’entreprise Nashco, et ce, grâce à la solidarité syndicale et aux tra vailleurs, le département d’Amar Ghoul n’a pas trouvé mieux que de procéder au limogeage de la présidente de la SGP maritime. A l ’origine de cette mesure «disciplinaire», le refus de cette responsable de mettre fin aux fonctions du directeur de Nashco, tel que souhaité par Amar Ghoul. Décharge de Ouled Fayet Acte 2 Ainsi donc, la décharge de Ouled Fayet, après avoir été fermée, va être transformée en un pôle de déchets. Ce pôle recevra une bonne partie des déchets de la wilaya d’Alger, soit 401652 tonnes/an. Un registre d’enquête commodo et incommodo est ouvert au niveau de l’APC de Ouled Fayet jusqu’au mois de mars 2015. Les associations se mobilisent déjà pour s’opposer à ce projet. Le pire a été évité de justesse Avant-hier, l’école «Premier Pas», située à Dar-El-Beïda, a connu un incident grave qui aurait pu coûter la vie à plusieurs élèves. En effet, l’explosion d’un chauffage a provoqué une grande panique et l’équipe de la Protection civile a éprouvé les pires difficultés pour intervenir, du fait que l’établissement ne répond pas aux normes de sécurité. Un jour, un sondage Pensez-vous que l’EN de football peut se passer des services du joueur Fekir de Lyon ? OUI NON Sans opinion Pensez-vous que l’opposition a réussi à faire de ce 24 février, une journée contre l’exploitation immédiate du gaz de schiste ? Oui : 52,84% Résultat sondage Non : 42,34% S ommaire ENQUÊTE-TÉMOIGNAGES Sans opinion : 4,82% Retrouvez ce samedi le n°162 de Soirmagazine Les algériens et le pain, une relation sacrée Que représente le pain pour les Algériens ? Quelle relation entretiennent-ils avec lui ? Et quelle place occupe-t-il lors des repas ? Témoignages. L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE «Beaucoup estiment qu' il n'y a pas de satiété si la quantité de pain consommée est réduite» Dr Zerouala Mohamed-Tahar, médecin généraliste et auteur de plusieurs livres autour de la diététique, évoque dans cet entretien la place qu’occupe le pain sur la table algérienne. Il esquisse, de même, la relation qu’entretiennent les Algériens avec cette baguette. C’EST MA VIE Une bouteille à la mer Je m’appelle Youcef. J’ai été éboueur à Alger pendant plusieurs années. Je l’ai été aussi sous d’autres cieux. Éboueur est le nom générique donné à tous ceux qui travaillent dans le domaine de la propreté, ou si vous préférez celui des ordures. En algérien, on dit zebbel en appuyant bien sur la dernière syllabe pour marquer la péjoration ; ça veut dire ordurier. Mais rassurez-vous, je n’ai rien d’obscène. VOYAGE CULINAIRE Chribet ezembaâ Nous allons découvrir ensemble une recette que j’ai sortie des oubliettes et, croyez-moi, c’est vraiment le mot. Il s’agit d’une soupe très simple pour ce qui est de sa préparation mais qui n’en est pas moins rustique grâce à la plante-légume qui la compose. Actualité Le dossier Cojaal n’est pas clos Le Soir d’Algérie AUTOROUTE EST-OUEST Jeudi 26 février 2015 - PAGE La livraison du projet doit avoir lieu pour cet été. semblablement pas définitivement peu d’indices ont filtré sur l’expertise clos. En effet, Abdelkader Kadi a fait ordonnée par la tutelle au lendemain part de la médiation de l’ambassade l’incident alors que le dossier du deur nippon qui aurait sollicité des consortium japonais Cojaal n’est vrai- autorités algériennes une reconsidération des éléments du «conflit» qui les oppose à ce constructeur, en accordant un délai supplémentaire aux concertations, ce qui pourrait emmener Cojaal à reprendre de nouveau les travaux dans le tunnel, objet de toutes les controverses. Une demande que la partie algérienne aurait acceptée et est en instance de nouvelles propositions de la part des Japonais. L’autre retard constaté par le ministre concerne la finalisation des accès du viaduc transrhumel dont la livraison est renvoyée au mois de juin prochain alors qu’elle était prévue au début de cette année. Concernant le tragique éboulement survenu mardi à Aokas dans la wilaya de Béjaïa, le ministre des Travaux publics a fait part de dispositions de sécurisation des routes situées en contrebas du flanc de montagne qui seront mises en œuvre incessamment par son département puisque des études y afférentes auraient été déjà faites. K. G. ment ni économiquement par les experts étrangers et encore moins algériens. Quant à la question où on en est, les mensonges s’accumulent et ont tendance à prendre les citoyens pour des crédules : selon qu’on a affaire au Président, au Premier ministre, au ministre de l’Energie ou au P-dg par intérim de Sonatrach, l’on est parfois dans l’exploration et d’autres dans l’exploitation et les mêmes évoquent parfois les deux étapes. Face à tous ces mensonges et face à ce mépris jamais égalé des citoyens, ceux dont on occupe l’espace sans aucune transparence, disent nous ne voulons plus de votre gaz de schiste. Même ceux initialement convaincus qu’il s’agit d’une énergie qu’il faudra à terme prendre en compte, disent aujourd’hui non, parce qu’ils voient dans son exploitation par le pouvoir actuel, non comme une source qui devra être prise en compte et intégrée à un modèle de consommation énergétique clairement défini, mais comme une manne, qui va, comme pour toutes autres formes d’énergie, profiter aux intérêts de ceux qui veulent se maintenir encore au pouvoir et ceux — étrangers — qui les y aident, trouvant en cela des intérêts convergents. La déclaration dans ces conditions dans le message du Président «du processus d’affirmation de la souveraineté nationale» est plus qu’un leurre et ne peut résister aux pratiques devenues mœurs ancrées dans la gouvernance actuelle. La démonstration importante, même si elle n’a pas été massive, de mardi dernier par l’opposition de son refus du gaz de schiste, en solidarité avec la population du Sud, et qui a amené des milliers d’Algériens à sortir, malgré la mobilisation colossale de policiers et malgré le traitement violent observé, et le refus de prise en compte de l’opinion exprimée, a très opportunément constitué une preuve que la souveraineté nationale n’est plus qu’un slogan qui ne peut plus faire illusion. Le pouvoir a beau parler de manne céleste, il ne pourra amener à lui les opposants islamistes (Nahdha, Hamas…) qui battaient le pavé mardi avec l’opposition, plus parce que ce n’était là pour eux qu’une étape dans la longue marche pour arriver au pouvoir. L’opposition républicaine et démocrate, sait, sans aucun doute (beaucoup l’espèrent en tout cas), que cette alliance et ce regroupement hétéroclite ne peut éternellement durer et ne peut surtout pas durer lorsqu’il faudra se battre sur le projet de société que tous les démocrates algériens attendent. Khedidja Baba-Ahmed pour «valider la décision de grève générale». Lors de la conférence de presse animée hier, les responsables du Snapap ont dénoncé «l’attitude observée par la tutelle à l’égard des représentants des travailleurs», qualifiant cette démarche «d’irresponsable». «Le département de la solidarité nationale a fermé toutes les portes du dialogue. Cette attitude est synonyme de déclaration de guerre. Nous allons prendre nos responsabilités, et ceux du ministère doivent aussi assumer les leurs.» Le Snapap a rejeté catégoriquement la déclaration faite par la tutelle qui a affirmé que «les revendications des personnels du secteur ont été prises en charge à 98%». Le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme a affirmé récemment qu’«aucune pression n’a été exercée sur ses partenaires sociaux», soulignant qu’il œuvre sans relâche à satisfaire leurs revendications, conformément aux textes de loi régis- sant le secteur. Cette affirmation vient en réponse aux accusations du Snapap qui a fait part dans un communiqué de son intention d’organiser un sit-in le 7 janvier dernier devant le ministère de tutelle pour non-satisfaction de ses revendications et pour tentative d’exclusion et de marginalisation de cette organisation. Du côté de l’UGTA, on considère aussi que la tutelle n’a pas respecté ses engagements et «face à cette situation de non-suite à nos revendications, nous comptons engager un bras de fer pour faire valoir nos droits». A ce propos, on exclut dans les milieux que les deux syndicats, activant au sein de l’administration centrale du département de la solidarité, agissent en «accord commun pour maintenir la pression sur la tutelle». Du côté de l’administration, l'inspecteur général de la tutelle a affirmé que des acquis ont été obtenus depuis l’arrivée de Mme Meslem à la tête du ministère de la Solidarité nationale. Le ministère, a-t-il dit, «a réussi à instaurer une commission de dialogue avec les partenaires sociaux (Snapap, UGTA), en organisant des réunions périodiques. Le conférencier a, dans ce contexte, indiqué que sur 4 400 travailleurs, nous avons réussi à régulariser 2 115, soit 50% d’entre eux». En ce qui concerne la révision de la classification des chefs d’établissement, la même source a fait savoir que «nous avons obtenu un accord qui permet à ces travailleurs de passer du grade C à B3». «Ces derniers bénéficieront donc d’une promotion et d’une augmentation salariale», a-til encore expliqué. Pour ce qui est de la classification des chefs de service, le conférencier dira que 2 000 agents vont bénéficier d’une promotion. S’agissant des agents en poste d’extinction, il a affirmé que ces derniers bénéficieront d’une promotion. «Nous n’avons aucun problème avec les deux partenaires sociaux, et nous n’avons incité personne à démissionner». A. B. retard évalué à 45 jours. Le fauxfuyant des intempéries évoqué par ces derniers n’a pas convaincu le ministre qui a menacé de retirer le projet à ces entreprises si la perspective de la livraison du projet avant l’été 2015 venait à être remise en cause. Partant, la réunion prévue aujourd’hui au siège du ministère des Travaux publics sera décisive puisqu’il sera aussi question de l’aptitude des entreprises locales à relever le défi, elles qui semblaient ne revendiquer que le privilège de la confiance des pouvoirs publics. S’agissant du tunnel de Djebel El Ouahch qui avait subi au début de l’année dernière un grave préjudice après un gigantesque éboulement, Photo : Samir Sid Le calvaire des usagers du tronçon routier reliant Constantine à Skikda et Annaba n’est pas prêt d’être levé. Et pour cause, les travaux du contournement du tunnel de Djebel El Ouahch marquent le pas en dépit des insistances et avertissements du premier responsable du secteur des travaux publics qui avait sommé, il y a quelques mois déjà, les entreprises en charge du projet de renforcer les chantiers et démultiplier la cadence des travaux. Abdelkader Kadi, qui était hier en visite de travail et d’inspection à Constantine, a vu rouge en constatant le faible taux d’avancement des travaux, quatre mois après sa dernière visite au chantier. Le groupement de quatre entreprises nationales qui avait hérité du projet avait pourtant pris l’engagement d’honorer son contrat par la livraison dans les délais impartis du tronçon long de 13 kilomètres pour un montant de 7 milliards de dinars. Menaçant, le ministre des Travaux publics a intimé aux responsables des quatre entreprises l’ordre de tenir en urgence une réunion de travail dès aujourd’hui au siège de son ministère à l’effet de dégager les solutions appropriées pour pallier le 4 Don de Dieu, souveraineté nationale, contrats en catimini Attendu par les citoyens de In Salah et d’autres contrées sur le gaz de schiste qui mobilise et immobilise toute une région du territoire qui n’en veut pas, Bouteflika a eu cette seule réponse : «un don de Dieu qu’il faut fructifier», point barre, profitant de l’occasion pour magnifier le bilan, usurpant même celui de ses prédécesseurs. Le pouvoir en place pouvait-il faire mieux, mais surtout, avait-il le pouvoir de se désengager auprès de ceux qui ont pris en charge cette nouvelle manne gazière ? «Un don de Dieu», dit Bouteflika ou celui ou ceux qui ont rédigé le message du Président, à ceux qui demandent l’arrêt du gaz de schiste et tous ceux, et il y en a eu quoi que l’on dise et sur tout le territoire mardi à l’appel de l’opposition, qui se sont solidarisés avec les citoyens du Sud. Quoi de plus simple pour le pouvoir en place, que de faire appel au sentiment religieux, suggérant ainsi que l’on ne peut rejeter cette manne venue des cieux, faisant ainsi un appel du pied aux islamistes de l’opposition qui ont tenté de renouer le contact avec le pouvoir. La persistance dans la poursuite de l’exploration (et même l’exploitation) du gaz de schiste est à tout le moins étrange, d’autant qu’elle se poursuit, alors que les citoyens ne cessent de crier haut et fort, à raison ou à tort, qu’ils n’en veulent pas. De toutes les lectures qui peuvent être données à cette persistance, une seule nous paraît plausible : le pouvoir est trop engagé, il ne peut faire marche arrière. Engagé, il l’est certainement si l’on se réfère non pas aux déclarations de nos gouvernants qui continuent à faire leurs affaires en catimini sans rendre compte à quiconque, agissant comme si le pays et son sous-sol leur appartenaient, mais à la simple lecture des déclarations des possibles contractants et notamment des autorités françaises qui ne s’en sont pas cachés (voir à cet effet la déclaration de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères français en décembre 2012, reprise par la presse française et évoquant «un futur accord permettant à la France d’expérimenter, sur le territoire algérien, une alternative à la fracturation hydraulique». Depuis, en dehors de ceux qui ont accordé les accords de prospection et d’exploitation (en contrepartie d’accord d’aide au maintien de Bouteflika au pouvoir ?) le citoyen algérien ne sait pas aujourd’hui où on en est dans l’exploitation du gaz de schiste ni qui en a pris la charge, sachant que technologiquement parlant et contrairement à ce que l’on veut faire croire, la technologie dans ce domaine énergétique est encore loin d’être maîtrisée ni technique- GAZ DE SCHISTE Le Snapap et l’UGTA affûtent leurs armes CRISE DANS LE SECTEUR DE LA SOLIDARITÉ NATIONALE La situation est au bord de l’explosion dans le secteur de la solidarité nationale. Après l’UGTA, c’est au tour de la Fédération des travailleurs de la solidarité nationale affiliée au Snapap de monter au créneau et annoncer un bras de fer avec la tutelle. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Lors d’une conférence de presse organisée au siège du syndicat à Bab Ezzouar, le secrétaire national chargé de l’information du Snapap a déclaré que «si le ministère de tutelle ne prend pas en charge nos revendications, le syndicat entreprendra une grève nationale en solidarité avec les personnels du secteur de la solidarité nationale». Mais en attendant de passer à l’action, les responsables syndicaux de la fédération du Snapap convoqueront dans les prochains jours une réunion du conseil national Le Soir d’Algérie Actualité L’après-Bouteflika, selon Benflis Jeudi 26 février 2015 - PAGE «L’opposition n’a jamais revendiqué l’intervention de l’armée dans le règlement de la crise du régime et nous ne nous focalisons pas sur une personne», s’est défendu l’ancien chef du gouvernement et candidat aux présidentielles du 17 avril dernier. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Pour Ali Benflis, qui s’exprimait hier mercredi dans une rencontre avec la presse pour, essentiellement, parler de son projet de parti dont il vient d’avoir le quitus pour la tenue du congrès constitutif, cette implication de l’ANP dans l’arène politique lui «nuirait», la Constitution lui «définissant clairement», dans un de ses articles, ses «prérogatives». Cela dit, le promoteur du Parti de l’avant-garde des libertés estimera que l’institution militaire se devra d’incarner le rôle de «garante d’un pacte portant transition démocratique» que l’opposition revendique depuis des mois. Une transition démocratique qui ne commencera «qu’une fois la problématique de la légitimité des institutions aura été réglée via un processus électoral supervisé par une instance indépendante». A ce stade, un gouvernement d’union nationale aura à établir une nouvelle LIBERTÉ DE MANIFESTER EN ALGÉRIE Amnesty International sérieusement préoccupée La directrice d’Amnesty International Algérie, Hassina Oussedik, a fait part hier, à Alger, de ses «sérieuses préoccupations», quant au recul de la liberté de manifester en Algérie. C’est à l’occasion de la présentation du rapport annuel 20142015, sur la situation des droits humains dans 160 pays du monde, que la représentante d’Amnesty International en Algérie a dénoncé le recours systématique à la répression lors de chaque rassemblement citoyen. Hassina Oussedik a commencé par citer l’exemple des rassemblements du 24 février où particulièrement à Alger, la police a usé de la force pour empêcher partis politiques et citoyens de manifester. Elle a aussi rappelé la manière avec laquelle ont été réprimés les rassemblements contre le quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, lors des présidentielles d’avril 2014. Aussi, l’usage de la force pour empêcher la marche commémorative du Printemps berbère, le 20 avril 2014. La directrice d’Amnesty International Algérie n’a pas oublié aussi d’évoquer la condamnation à deux ans de prison du jeune Mozabite Youcef Oudada, pour avoir filmé puis poster sur Internet des policiers en train de saccager un magasin à Ghardaïa. Hassina Oussedik n’a pas d’ailleurs manqué de rappeler que l’Algérie a pris certains engagements lors de son élection au conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies. Des engagements qui, hélas, n’ont pas été tenus, de l’avis de la conférencière. M. M. Constitution avec un pacte que tous les acteurs politiques entérineront et dont l’ANP sera la garante en cas de «renoncement» d’une quelconque partie. Benflis se défendra également de faire, lui et l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition, une «fixation» sur la personne du président de la République comme le leur assènent les partis et autres satellites du pouvoir. «Nous ne focalisons pas sur une personne», dira-t-il, estimant que ce qui les intéressait était la «vacance» du pouvoir. «Nous avons tout de même une culture d’Etat», assènerat-il, non sans préciser en avoir suffisamment de «raisons», dont, citera-til, le fait que le Conseil des ministres ne s’est réuni que quatre fois en 2013 mais surtout le chômage endémique qui a frappé l’institution législative la même année avec seulement une dizaine de projets de loi adoptés faute d’initiatives de l’exécutif, comme frappé d’immobilisme à son tour. Autre facteur de taille que Benflis avancera pour justifier son insistance sur cette vacance du pouvoir : le silence du président de la République qui, depuis le fameux discours du 8 mai 2012 à Sétif, le président de la République ne s’est pas adressé au peuple algérien, même lors de la cinglante attaque terroriste de Tiguentourine. Défendant âprement l’opposition nationale qui en sera le milieu naturel, l’ancien chef du gouvernement dira que son nouveau parti ne sera pas de «trop» pour une scène politique frappée du sceau de l’inflation. «Nous apporterons un programme politique innovant et novateur, une conception moderne de la pratique politique et des méthodes démocratiques de fonctionnement d’un parti politique», dira-t-il. Par ailleurs, Benflis traitera longuement du processus de naissance de son parti dont le congrès constitutif se tiendra durant la première semaine du mois de juin prochain et peut-être avant. Mais avant cela, il sera procédé, d’ici la première semaine de mars prochain, à l’installation Photo : Samir Sid LORS D’UNE CONFÉRENCE DE PRESSE TENUE HIER 5 Benflis promet un programme politique innovant et novateur. formelle des bureaux provisoires déjà constitués au niveau des 48 wilayas du pays. Ceci, concomitamment à l’installation des représentations du parti au niveau des communes déjà entamées. Suite à quoi, l’instance nationale de préparation du congrès constitutif du parti composée de huit commissions (programme, celle des statuts, règlement intérieur, résolu- tions, organique, organisation, politique de communication et logistique) sera installée. Ceci avant que n’intervienne, en avril prochain, la phase des congrès régionaux du parti, au nombre de quatre, une fois finalisés les documents de base du congrès national qui devront leur être soumis pour examen et enrichissement. M. K. ment rentable et bien entendu l’aspect financier de ce qui en coûtera au pays comme investissement et la contrepartie comme recette.» pays qui est le président de la République qui est malade et pour lequel ce regroupement demande l’application de l’article 88 de la constitution. Or, on est allé aux élections et des membres de cette opposition sont allés également à ces élections.» On aurait aimé qu’il nous en dise plus. «La solution viendra du peuple» ABDELAZIZ BELAID EN MEETING À BOUMERDÈS : Gaz de schiste, service national, dialogue national, initiative du FFS, regroupement de l’opposition, la gestion opaque de grands projets, la corruption, la justice… le docteur Abdelaziz Belaïd, chef du front El Moustakbel, que les observateurs situent, au niveau de la pratique politique, à mi-chemin entre le pouvoir et l’opposition radicale, tente de se coller à l’actualité en essayant de la regarder sous sa propre vision. Pour lui le dialogue est la matrice d’où naîtront les solutions aux problèmes des Algériens. Le président du Front El Moustakbel a tenu à célébrer, avec les militants et sympathisants de son parti, la journée du 24 février à Boumerdès, ville qui pourrait devenir, à terme, un pôle du savoir dans le domaine des hydrocarbures et de la pétrochimie. Boumerdès a, pour rappel, participé effectivement à l’acte de nationalisation du pétrole et du gaz algériens en fournissant les techniciens – des sortants du CAHT (Centre africain des hydrocarbures et du textile) créé en 1964 et qui deviendra plus tard l’INH — qui ont pris la relève des techniciens des compagnies étrangères après le 24 février 1971. Devant un auditoire qui se pressait à la salle de conférences de la maison de la culture Rachid-Mimouni bondée, le numéro un du Front El Moustakbel a passé en revue les évènements qui font l’actualité dans notre pays. Au chapitre de l’amélioration du cadre de vie des citoyens, Belaïd estime que l’APC à laquelle on a, selon lui, soustrait les prérogatives les plus importantes, devait être un moyen pour régler un grand nombre de problèmes administratifs bien entendu, mais aussi économiques et sociaux. Mettant en porte à faux les hauts responsables du pays qui prétendent qu’il n’y pas de crise en Algérie, l’invité du Rocher noir assènera «Lorsque le peuple est démobilisé, c’est qu’il n’est pas satisfait, nous disons qu’il y a une grande crise. Et le peuple n’est pas satisfait !» D’après lui, il y a une profonde rupture de confiance entre le peuple et ses dirigeants. «La solution viendra du dialogue et de la tolérance. Il faudrait qu’on se parle entre Algériens. La solution viendra par ailleurs du peuple. C’est à lui, par le biais des institutions et les dirigeants qu’il aura choisis en toute démocratie et transparence , de diriger le pays.» L’orateur affirme qu’il a été l’un des premiers à demander la diminution de la période du service national. A l’occasion, il préconise encore sa diminution pour arriver, avec la professionnalisation de l’armée, à seulement 45 jours. «Juste le temps de subir un bon entraînement.» Gaz de schiste : geler tout et ouvrir un débat Comme nous avions raté le point de presse qu’il avait animé avant le début du meeting, le chef du Front a quelque peu mis à mal l’engouement des militants de son parti autour de sa personne pour nous accorder quelques moments afin de répondre à nos questions. La première concerne bien entendu sa position par rapport au problème du gaz de schiste. «La première position de notre parti sur le gaz de schiste c’est d’arrêter tout et d’ouvrir un dialogue avec tout le monde, y compris la population concernée par ce problème. Ce débat englobera tous les aspects du problème à savoir les volets écologique et politique sur l’opportunité d’exploiter ou pas cette énergie économique pour savoir si cette exploitation est vrai- Toute initiative de dialogue est bonne à prendre Qu’en est-il de sa position par rapport à la proposition du FFS ? «C’est une très bonne initiative qui fait appel à une plateforme politique qui fait appel à son tour à des discussions et débats. Pour notre part, nous sommes ouverts à tout débat.» A priori l’initiative de ce parti est tombée à l’eau. «Soit ! Mais il y aura toujours d’autres initiatives. Il faut ouvrir le dialogue, qu’il y ait un dialogue, c’est une nécessité absolue.» Et que pense-t-il de la plate-forme de la CNLTD (Coordination nationale des libertés et de la transition démocratique) ? «Nous sommes avec toutes les forces politiques existantes en Algérie qui demandent le dialogue. Nous ne rejetons aucun dialogue, mais nous rejetons l’extrémisme qu’il soit du pouvoir ou de l’opposition. Par ailleurs, ce regroupement, ce n’est pas toute l’opposition parce que nous, nous nous considérons également dans l’opposition. Ce regroupement de l’opposition a émis des positions que nous n’agréons pas.» Pourquoi ? «Il faut ouvrir un débat pour dire pourquoi.» Et d’ajouter comme pour expliquer, sommairement, ce pourquoi. «Ce regroupement recense tous les problèmes qui existent dans le pays pour les imputer au premier responsable de ce La corruption est en expansion effarante cette dernière décennie Dans son discours, il a parlé du projet de l’autoroute et de son coût resté mystérieux en laissant des pointillés à ses explications. Nous réitérons la question sur cette infrastructure et sur ce qu’il pense des dossiers qui passeront incessamment devant les cours de justice «L’autoroute, personne ne connaît le montant exact de son coût. Je l’ai prise comme exemple pour dire que le peuple a le droit de savoir l’essentiel sur de tels projets. C’est tout simplement de la transparence. Sur un autre plan, des procès vont s’ouvrir bientôt. La justice aura à statuer sur d’importants dossiers comme celui de Sonatrach ou précisément de l’autoroute. Il y a effectivement beaucoup d’autres dossiers à ouvrir. En effet, durant la dernière décennie, la corruption a, malheureusement, pris une expansion effarante. Il sera réellement difficile de l’extraire de ce pays. Il faudrait donc s’armer d’une grande volonté politique. Ensuite, la justice doit être forte et tout à fait indépendante. MOHAMED NEBBOU À ORAN : Abachi L. «Nous continuerons de convaincre de notre initiative» Présent hier à Oran avec son groupe parlementaire où ils devaient débattre des questions qui seront abordées lors de la session du parlement prévue le 3 mars prochain, le secrétaire général du FFS, Mohamed Nebbou estime que le report de la date de la conférence du consensus national n’est pas un aveu d’échec. «La tenue de cette conférence n’est en fait qu’un début d’un long travail. Cela prendra le temps qu’il faudra pour continuer d’expliquer notre démarche.». Toutefois, il précise que vu la conjoncture que connaît le pays avec les menaces au niveau de ses frontières, chaque jour qui passe sans agir est une perte. Concernant la position du RND et du FLN qui reste floue quant à leur participation à l’initiative du consensus national, le SG du FFS dira «depuis le début nous avons été clair avec eux, notre initiative comporte deux principes, un engagement moral et politique et nous continuons de négocier dans ce cadre là. Nous continuerons notre politique de convaincre, les concernant, ils sont pour le principe, il faut juste que nous clarifions certains points». Concernant la répression dont ont fait l’objet les manifestants contre l’exploitation du gaz de schiste, Mohamed Nebbou estime que cela est regrettable. Le FFS dit tenir au principe de la liberté d’expression et de manifester, c’est une question de principe, ajoute t-il. Amel Bentolba Le Soir d’Algérie Actualité Des sections spéciales de sécurité et d’intervention aux frontières Jeudi 26 février 2015 - PAGE GENDARMERIE NATIONALE L’Algérie a décidé de mettre en place pour la première fois des sections de sécurité et d’intervention spéciales des frontières. Ces nouvelles unités qui seront chargées de renforcer la sécurité aux frontières seront opérationnelles à compter du premier semestre de 2015. C’est ce qu’ont annoncé hier les services de la Gendarmerie nationale. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La Gendarmerie nationale a décidé de spécialiser ses unités des frontières. L’institution va mettre en place à partir du premier semestre de l’année en cours des sections de sécurité et d’interventions, aux frontières. Ces sections seront chargées principalement de la lutte contre le terrorisme et la criminalité. Selon le lieutenant-colonel Kerroud Abdelhamid, chargé de l’information au commandement de la Gendarmerie nationale, «c’est pour la première fois qu’il y a des sections de sécurité et d’intervention des frontières». Intervenant hier en marge d’une conférence de presse sur le bilan des activités des unités de la Gendarmerie nationale en matière de police judiciaire, M. Kerroud a indiqué que le taux de couverture sécuritaire qui est actuellement de 86% passera au cours de cette année à 90% avec la mise en place de nouvelles unités. En effet, la Gendarmerie nationale a prévu de mettre en place 51 nouvelles unités. 35 unités ont été déjà installées l’année dernière et 16 autres seront opérationnelles à partir du premier trimestre de l’année en cours. Par ailleurs, selon le directeur de la sécurité publique, M. Mohamed Tahar Benaâmane, même si l’année 2014 a été marquée par plusieurs mouvements de protestation socioéconomique, ceci n’a pas causé beaucoup de problème d’ordre public. Les services de la Gendarmerie nationale ont effectué cependant, en 2014, près de 7 millions de services dont 58% sont liés à la police administrative, 22% dédiés à la police judiciaire et 13% destinés à la police militaire. Les affaires traitées par les services de la Gendarmerie nationale (plus de 93 000) ont connu une hausse de 7% par rapport à 2013. Les mêmes ser- vices ont procédé à l’arrestation de 95 272 personnes. 298 criminels affiliés à des réseaux de trafic de stupéfiants ont été également arrêtés et 67 organisations démantelées. Plus de 20% des affaires criminelles ont été élucidées par la preuve scientifique, précisent les mêmes services. La base de données de la Gendarmerie nationale, souligne M. Benaâmane, qui compte près de 3 millions de données sur les personnes recherchées ou avec antécédent judiciaire et ayant été consultée plus de huit millions de fois, a donné lieu à 20 700 résultats positifs. Selon ces services, la lutte contre la criminalité organisée (la contrebande), la migration clandestine, le trafic de véhicules, les atteintes à l'économie nationale, le trafic d’armes et de munitions, le trafic de drogue (un fléau en émergence), repré- 7 sentent un taux de 12,23% par rapport à la criminalité globale avec une baisse de 16,30% en matière d’affaires par rapport à 2013 (13 638 affaires). La Gendarmerie nationale précise que «le contexte criminogène dans notre pays demeure caractérisé essentiellement par une délinquance et une criminalité de basse intensité, concentrées dans les agglomérations à forte densité de population et se manifestent dans les proportions maîtrisables. Cependant, la criminalité organisée, particulièrement le trafic de stupéfiants, reste la menace principale sur la sécurité nationale, attestée par la tendance ascendante des saisies opérées ces dernières années et la connexion avérée des narcotrafiquants avec les organisations terroristes implantées au Sahel et dans le SudOuest de la Libye». S. A. Le CCIAE se mue en Chambre de commerce et d’industrie ALGÉRIE-ESPAGNE Le Cercle du commerce et de l’industrie algéro-espagnol organise, les 1er et 2 mars prochain, à l’hôtel le Méridien d’Oran, un forum d’affaires algéro-espagnol. La transformation du CCIAE en Chambre de commerce et d’industrie mixte algéro-espagnole est le résultat d’un long processus marqué par la mise en œuvre, depuis 2011, d’un programme d’action du Cercle dont le développement de l’entreprise, tant algérienne qu’espagnole, constituait le centre d’intérêt et la préoccupation majeure. Le Cercle, de par son action, devenait un intermédiaire et acteur principal dans le développement du partenariat économique et industriel entre les entreprises algériennes et espagnoles. Sa présence effective dans la sphère économique des deux pays en a fait une institution utile à la tête d’un véritable réseau d’affaires algéroespagnol. Les plus hautes autorités des deux pays avaient déjà, en 2013, fondé un espoir dans le rôle de locomotive que devait jouer le Cercle en l’inscrivant dans le point n°20 du mémorandum d’entente entre l’Algérie et l’Espagne. Aujourd’hui, la maturité de l’association, son bilan et sa présence dans la sphère des relations entre l’Algérie et l’Espagne ont naturellement conduit à sa mue en Chambre de commerce et d’industrie mixte algéro-espagnole. Cette mutation qui, en fait, marque un saut qualitatif dans les relations entre les chefs des entreprises des deux pays, permettra à la nouvelle Chambre de commerce mixte d’impulser enco- re plus le partenariat mutuellement avantageux. Les apports réciproques recensés dans les partenariats déjà réalisés entre les entreprises algériennes et espagnoles connaîtront un essor certain avec ce nouvel acquis. De plus, la volonté affichée des plus hautes autorités des deux pays de développer encore plus leurs liens économiques et industriels favorisera cette dynamique. La présence au forum d’affaires algéro-espagnol, les 1er et 2 mars 2015 à Oran, de plus de 200 entreprises algériennes et espagnoles est l’aboutissement naturel à la création de la Chambre de commerce mixte ; son utilité dans la promotion des relations économiques et industrielles entre l’Algérie et l’Espagne, reste sa préoccupation permanente. Son espace est ouvert à toutes les entreprises ayant une volonté réelle de participer Une spécialité «négligée» FORMATION EN MANAGEMENT L’Algérie a longtemps «négligé» la formation en management. Une spécialité pourtant indispensable pour la gestion des entreprises. C’est ce qu’a affirmé le Dr Ali Belkhiri, consultant et commissaire du Salon national de la formation continue, hier à Alger. Rym Nasri - Alger (Le Soir) De son point de vue, l’Algérie a beaucoup investi dans la formation d’ingénieurs et techniciens, mais a plutôt négligé la formation en management. Pourtant, poursuit-il, «toutes les entreprises et institutions ont besoin de former des cadres en management». Avec l’ouverture sur l’économie de marché et l’implantation des entreprises privées et étrangères, la formation en management s’impose. «Aujourd’hui, la demande de formation dans cette spécialité est très importante, seulement le nombre d’écoles et d’instituts en management demeure insuffisant», relève-t-il. Il estime qu’il est donc temps de créer davantage d’écoles de management à travers tout le territoire national. Insistant sur l’importance de la formation continue, le Dr Ali Belkhiri déplore que les entreprises et institutions algériennes n’aient pas cette culture. «La formation continue constitue un puissant facteur d’innovation, seulement les entreprises ne font pas d’efforts sur ce plan», dit-il. Pour lui, toutes les institutions ont besoin de formation continue pour être compétitives et satisfaire les besoins du marché. «Le cadre, le gestionnaire, le technicien et l’employé doivent être formés continuellement. Ils ont tous besoin d’une mise à niveau et d’adapter leurs compétences, leur savoirfaire et leurs connaissances par rapport à l’évolution permanente des technologies», souligne-t-il encore.Le salon «Carrefour formation continue 2015» intervient ainsi dans le but de créer un lieu de rencontre entre les fournisseurs de formation et les entreprises à la recherche de partenaires pour la prise en charge de leur plan de formation interne. Dans sa deuxième édition, le Salon national de la formation continue «se former tout au long de la vie» regroupera des institutions de formation continue, des écoles et organismes de formation. Il ouvrira ses portes du 17 au 18 mars prochain à l’Office Riad-El-Feth, à Alger. Ry. N. Les exportations, le maillon faible FILIÈRE APICULTURE EN ALGÉRIE Même si le volume de la production du miel connaît, ces dernières années, une légère hausse, les exportations de ce produit sont insignifiantes. En 2014, l’Algérie n’a rien exporté selon les professionnels de la filière. Pour cause, le produit local ne répond pas aux règles de l’UE. Salah Benreguia - Alger (Le Soir) - En dépit de la mise en place des mécanismes de soutien et d’accompagnement de la filière apiculture, les exportations demeurent le maillon faible. En effet, l’Algérie n’a pas su mettre à son profit l’environnement favorable à l'éclosion et à l'essaimage des abeilles pour développer cette filière agricole. Hier, lors d’une journée consacrée à la problé- matique d’exportation du miel organisée à Alger par la Fédération d’apiculture, les différents intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de développer davantage cette filière notamment le segment exportation. «Le miel produit en Algérie avec ses 15 variétés n’arrive pas à s’exporter notamment en Europe», selon le président de la Fédération d’apiculture. Pour M. Lakhar Mahmoud, l’accès à l’exportation du miel algérien nécessite un label. «Face aux exigences en termes de surveillance et de résidus émises par les pays européens, les exportations algériennes se sont orientées vers les pays du Golfe et du Moyen-Orient», a-t-il indiqué. Et de préciser qu’en 2013 uniquement, 69 tonnes ont été exportées dont 55 vers les Emirats arabes unis et 13 vers l’Arabie Saoudite et 1 tonne vers la Suisse. S’agissant de la production nationale de ces dernières années, la même source avance un volume de 40 à 50 000 quintaux pour la récolte de 2015 alors qu’en 2014 la production nationale en miel n’a pas dépassé les 30 000 quintaux. Présent à cette rencontre, le directeur général de l’organisme algérien d’accréditation, Algerac, a mis en valeur la nécessité de mettre en place un laboratoire national pour la conformité de ce genre de produit. «Il faut mettre en place un laboratoire national pour la conformité qui va accréditer, normaliser les produits afin de pouvoir les placer sur les marchés extérieurs», a insisté M. Boudissa. Ce dernier a expliqué que la nécessité de mettre en conformité les produits fabriqués localement ne s’inscrit pas uniquement dans le sillage de développement des exportations, mais aussi pour faire face aux produits importés. Car, soutient-il, d’ici 2020, il n’y aura plus de barrières et seules les normes des produits peuvent jouer le rôle de barrières. Donc, plaide-t-il, il vaut mieux s’y préparer dès maintenant. S. B. à la consolidation et au développement du partenariat entre l’Algérie et l’Espagne. Il accompagnera toutes les volontés allant dans ce sens en rompant définitivement avec les rencontres traditionnelles entre les entreprises, marquées souvent par des déclarations et vœux pieux, provoquant des effets négatifs sur la détermination des acteurs de la sphère économique et industrielle à développer des partenariats bénéfiques à toutes les parties. La création de la Chambre de commerce et d’industrie mixte algéro-espagnole offre un nouvel espace aux entreprises où les réalités, les besoins, les offres et les capacités des intervenants sont clairement affichés pour mieux garantir une coopération dans l’intérêt mutuel des deux pays. R. N. ÉDUCATION Installation prochaine de l’Observatoire national L’Observatoire national de l’éducation sera bientôt installé. L’annonce a été faite hier par la ministre de l’Education qui ajoute que le Comité sectoriel permanent de la recherche scientifique du ministère de l’Education connaîtra bientôt le même sort. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le décret portant renouvellement du Comité sectoriel de la recherche scientifique du ministère de l’Education vient d’être signé, ouvrant la voie à la mise en place de ce dernier. L’Observatoire de l’éducation, en hibernation depuis des années, sera lui aussi installé. Il aura pour mission d’observer le fonctionnement du système d’enseignement, d’évaluer la qualité de prestation pédagogique des enseignants et des élèves et de faire des propositions en vue d’améliorer les performances du secteur. S’exprimant à l’ouverture des travaux d’un séminaire dédié à la recherche dans le domaine de l’éducation, Nouria Benghebrit a affirmé que la volonté de redéploiement de son secteur nécessitait un accompagnement en matière d’expertise d’où l’importance de la recherche en éducation. La ministre estime qu’il est opportun de développer des approches susceptibles d’amener une plus grande intégration de la recherche en éducation. La ministre en appelle à la participation des professionnels de l’acte pédagogique. C’est d’ailleurs ce qui a motivé la tenue du séminaire d’hier avec les thématiques que la ministre qualifie de prioritaires, à savoir la refonte pédagogique, les pratiques pédagogiques, la gouvernance et la vie scolaire. N. I. Crise des professions intellectuelles Le Soir d’Algérie En dehors de la satisfaction matérielle que peut apporter la profession exercée par les individus, ces derniers cherchent en plus une satisfaction personnelle et une reconnaissance des autres pour leurs compétences professionnelles. Ces deux paramètres d’identification pour soi et pour autrui sont déterminants dans le système d’identification identitaire des individus. La confirmation de soi par soi et par les autres est une composante essentielle dans la socialisation des individus dans leur espace social de travail. Un milieu social de travail censé avoir un minimum de cohérence en termes de valeurs de travail et de sentiment d’appartenance à un même univers professionnel. Ces paramètres d’identification créent des identités professionnelles chez les individus. L’identité professionnelle ne peut être appréhendée en dehors de l’identi- Contribution d’identification dans l’identité professionnelle. La panne dans ces rythmes de fonctionnement a comme conséquences des crises et des conflits dans l’équilibre de ces deux modes d’identification. De ce point de vue, la régulation entre ces deux équilibres, le biographique et l’institutionnel, débouche sur la problématique des articulations qui peuvent se manifester lors de cet agencement combinatoire entre ces modes et formes identitaires. Loin de toute forme de déterminisme qui peut expliquer «l’équation transactionnelle» entre le biographique et l’institutionnel, les conditions d’interaction entre ces deux éléments transactionnels peuvent s’infléchir sous l’effet de nouvelles conditions stratégiques. De ce point de vue, les identités sociale et professionnelle des individus sont inscrites dans un processus dynamique en perpétuelle interaction avec le contexte spatio-temporel de leur évolution. Dans cette situation de mobilité professionnelle, l’identité sociale des individus devient «flexible» et adaptable à son Les ruptures «consommées» depuis la première décennie de l’indépendance par les intellectuels algériens ne sont que des conséquences précoces de la domestication de la «société civile savante» et de la corporation professionnelle et estudiantine.Le cas de l’Ugema (Union générale des étudiants musulmans algériens) est hautement symbolique dans l’histoire sociale et politique des intellectuels algériens. té sociale. Elle est l’un de ses éléments constituants et en perpétuelle dialectique. L’identité professionnelle est un volume de représentations sociales de soi et d’autrui. Elle est une construction sociale de l’être par soi et pour autrui sous forme d’une dynamique permanente d’interaction et d’échange dans le milieu professionnel. L’identité professionnelle n’est pas une abstraction théorique «réfugiée» dans l’absolu, mais, au contraire, un «concret réel». Elle se définit comme un ensemble de représentations et pratiques sociales liées à des contextes spatio-temporels bien déterminés. Du coup, le monde social est caractérisé par une différenciation de représentations et pratiques professionnelles, qui ne peuvent que refléter leurs contextes historiques de production/reproduction des groupes ou des individus biens déterminés. Dans ces conditions sociales de production et de reproduction des représentations et pratiques professionnelles, la socialisation est déterminante dans les pratiques sociales des individus et elle construit socialement des modes et des formes identitaires, entre autres, ceux qui concernent les représentations et pratiques professionnelles. Des identités professionnelles qui prennent des caractéristiques de l’identité individuelle et intègre des composantes professionnelles. L’identité sociale des individus (cas des intellectuels algériens) en tant qu’articulation entre le processus biographique — individuel — et les dynamiques institutionnelles collectives est déterminante dans l’analyse des «rythmes sociaux de fonctionnement» de ces deux processus environnement immédiat, et quelles que soient les formes très diverses qu’elle revêt, la mobilité professionnelle devient constitutive de l’identité sociale des individus. Celle-ci n’est plus acquise, une fois pour toutes, à la fin des études. Elle se construit, se déconstruit et se reconstruit à travers les changements et les parcours de mobilité imposés par les mutations des institutions, le ralentissement de la croissance et la montée du chômage.(1) Dans ces conditions de flexibilité qui caractérisent l’identité professionnelle, les individus construisent leur identité sociale et professionnelle à travers le jeu des transactions sociales. Celles-ci se constituent en des éléments structurant la socialisation professionnelle des personnes et donnent, à la fois, des satisfactions personnelles et des sens à leurs trajectoires professionnelles. «Ainsi définie, la socialisation professionnelle consiste donc, pour les individus, à construire leur identité sociale et professionnelle à travers le jeu des transactions biographiques et relationnelles. Accéder à un emploi stable, trouver un métier correspondant à ses capacités acquises, se faire reconnaître comme «compétence», bénéficier d’une carrière satisfaisante, s’adapter aux changements de son entreprise, affronter des périodes de chômage constituent autant d’étapes d’un processus de plus en plus complexe au cours duquel les individus d’une même génération apprennent à se définir eux-mêmes et à définir les autres au moyen de catégories légitimes et pertinentes.»(2) Dans ces conditions sociales de combinaisons et de transactions des formes identitaires et des modes d’iden- tification des individus avec leurs institutions professionnelles respectives, on comprendra que cet exercice est au cœur de la problématique de l’externalité des compétences professionnelles algériennes. Le mode de gestion de type bureaucratique-populiste et la nature de l’idéologique de type holisteunanimiste imposés depuis l’indépendance en 1962 n’ont pas tardé à mettre toute la société algérienne et ses élites intellectuelles et professionnelles dans un processus de crise identitaire profonde. La mainmise de l’idéologique dominant (idéologie unanimiste) sur l’ensemble des institutions de l’Etat a transformé radicalement les vocations réelles des professions intellectuelles en Algérie. Ces formes identitaires idéologico-politiques sont heurtées par les modes d’identification et les vocations de l’intelligentsia algérienne. Les combinaisons et les transactions entre ces deux formes identitaires et modes d’identification ont comme conséquences sur les trajectoires scolaires et professionnelles de cette dernière les «exils intérieurs» et les ruptures avec leurs institutions respectives. La gestion «descendante» et bureaucratique du champ socioprofessionnel en Algérie à mis l’intelligentsia algérienne et toutes les élites professionnelles dans une posture d’externalité à cette forme identitaire idéologique imposée de «haut». En l’espace de peu de temps, notamment à partir les années 1980, des mouvements de «revendications sociales» ont commencé à se manifester dans tous les espaces publics et socioprofessionnels. Ces revendications sociales ne sont en réalité qu’une crise dans la configuration identitaire que le pouvoir politique veut imposer à la société et à ses élites intellectuelles. Le mode d’identification idéologique de type holiste a fini par perdre son caractère opératoire. Les transactions biographiques avec l’ambiance institutionnelle de l’intelligentsia algérienne sont devenues incompatibles avec la logique idéologique imposée depuis l’indépendance. Les exils subis, l’émigration forcée, les violences vécues, les exclusions professionnelles… ont été des indicateurs Jeudi 26 février 2015 - PAGE 8 Par Dr Karim Khaled Sociologue, chercheur au Cread ment symbolique dans l’histoire sociale et politique des intellectuels algériens. Toute forme de démarcation et d’autonomie des intellectuels par rapport au politique dominant représente des «menaces» pour la «cohérence idéologique» des appareils de l’Etat. Les savoirs et leurs porteurs «doivent être au service du développement» engagé par le politique dominant. Les élites professionnelles (ingénieurs, médecins, avocats, techniciens…) et les intellectuels (enseignants-chercheurs, écrivains, journalistes, artistes…) sont réduits à des sujets-exécutants dans l’ensemble des institutions qui dominent le champ socioprofessionnel. La pénalisation de l’acte de gestion a accentué davantage le sentiment d’externalité et tué toutes les initiatives de création, d’imagination et d’entreprendre. Cette externalité des élites intellectuelles algériennes par rapport à la vocation réelle met celles-ci dans une posture de violence symbolique (replis sur soi, exils internes, désintéressement, désengagement, sentiment de désespoir…), incapables de s’affirmer en tant que telles ; c’est-à-dire, en tant que compétences professionnelles dans leurs institutions professionnelles. Le piège est instauré. La confirmation et la réalisation de soi sont impossibles dans cette «ambiance institutionnelle», dominée par des pratiques sociales qui empêchent toute forme de compétitivité, vue la «combinaison dangereuse» entre l’idéologie unanimiste et la rente pétrolière. Cette alliance contre-nature à comme conséquences la désinstitutionalisation et la retraditionalisation du champ socioprofessionnel et de toutes les institutions censées produire du sens et de la connaissance. La combinaison entre le biographique et l’institutionnel est presque impossible malgré les multiples revendications syndicales. C’est la mort du sujet-pensant. Le statut de la «subjectivité», en termes de confirmation de soi dans l’espace public en Algérie, relève de la problématique des droits de Dans ces conditions politiques extrêmement complexes subies par l’intelligentsia algérienne, les ruptures sont «consommées» et la réalisation de soi ne peut être qu’ailleurs. La crise dans la légitimité politique du pouvoir en place qui dure toujours a mis toute la société dans une inertie générale, dont la rente assure le «maintien artificiel» de l’équilibre de la forme identitaire totalisante. de cette crise de combinaisons et de transactions dans les formes identitaires communautaristes et statutaires qui souffrent de la légitimité avec les modes d’identification de l’intelligentsia algérienne et de leur vocation professionnelle. Les ruptures «consommées» depuis la première décennie de l’indépendance par les intellectuels algériens ne sont que des conséquences précoces de la domestication de la «société civile savante» et de la corporation professionnelle et estudiantine. Le cas de l’Ugema (Union générale des étudiants musulmans algériens) est haute- l’Homme. Un apprentissage social en rupture avec la logique idéologique instaurée depuis l’indépendance dans une équation de domination infernale véhiculée par deux type d’ignorance(3); «l’ignorance sacralisée», reproduite par le discours religieux holiste, et «l’ignorance institutionnalisée» assurée par tous les appareils d’Etat, mettant dangereusement toute la société algérienne dans une panne historique. L’émigration et la «course» pour l’obtention des bourses dans le cadre de la coopération conventionnelle sont des stratégies de contournement adoptées et panne historique en Algérie Le Soir d’Algérie Contribution par les élites professionnelles et l’intelligentsia algérienne en général pour faire face à cette crise structurelle qui a «trop duré». La période des années 1990 a été soldée par la mise en surface de cette situation qui a été longtemps contestée par les élites intellectuelles algériennes. Ainsi, un «nouvel âge» d’émigration de celles-ci s’instaure pour donner naissance à un mouvement d’émigration qui se caractérise par de multiples destinations dans le monde. Il s’agit d’un contexte de violence politique, qui a permis paradoxalement l’émergence de l’émigration extraconventionnelle, où des intellectuels se «débrouillent» individuellement, ou en comptant sur le soutien de leurs réseaux d’amis ou familiaux pour fuir cette réalité insupportable, où le déséquilibre dans la combinaison et la régulation des transactions a atteint les limites de l’entendement humain, notamment par l’assassinat en série des intellectuels (journalistes, écrivains, artistes, enseignants-chercheurs…). Dans ces conditions politiques extrêmement complexes subies par l’intelligentsia algérienne, les ruptures sont «consommées» et la réalisation de soi ne peut être qu’ailleurs. La crise dans la légitimité politique du pouvoir en place qui dure toujours a mis toute la société dans une inertie générale, dont la rente assure le «maintien artificiel» de l’équilibre de la forme identitaire totalisante. Celle-ci se trouve à la fois illégitime et se reproduit pour être dominante contre toute éventuelle transaction politique pacifique, empêchant les différentes catégories sociales (entre autres les intellectuels) de se reconnaître et de se confirmer en tant que telles dans un processus naturel de leur fonctionnement. En Algérie, les anciennes catégories de pensées sont toujours omniprésentes et les anciennes catégories de «gouvernance» de la société «hantent» toujours l’ensemble des institutions de l’Etat. Faut-il rappeler que même le discours politique du président de la République, lors de sa célébration des douloureux événements, le 8 mai 2012, des massacres du 8 Mai 1945, depuis Sétif, lieu symbolique de cette Histoire, a prononcé une phrase qui a fait polémique à la veille des élections législatives : «Tab djenanena» ; une expression en arabe dialectal qui signifie «la fin d’une époque ou d’une génération», en référence à sa propre génération qui a acquis le pouvoir politique au non de la «légitimité historique». Une forme idéologique caractérisée par une vision unanimiste du politique, entretenant une façade démocratique du système politique depuis la révolte sanglante du 5 octobre 1988, comme une forme de «régulation», mais paradoxalement révolue par l’évolution du contexte avec tout ce qu’il véhicule comme modes et formes d’identifications, notamment la volonté du changement et de l’épanouissement individuel. De ce point de vue, l’émigration intellectuelle algérienne, notamment depuis les années 1990, n’est qu’un prolongement spatiotemporel de cette volonté de réalisation de soi, jalousement défendue dans leur trajectoire sociale. Un soi, en tant que catégorie psychosociologique soumise aux conditions des formes identitaires communautaristes, entretenues par une alliance contre-nature de l’ordre religieux et le politique totalitaires, empêchant l’émergence du statut individuel des intellectuels (femmes et hommes). Leurs vocations professionnelles, liées à leur identité sociale en tant qu’intellectuels, sont prisonnières de ces modes identitaires holistes. formes identitaires collectives («nous idéologique» et le «nous communautariste»), sous leur forme traditionaliste, ont comme conséquences la panne de passage à la modernité, qui suppose une modification sociohistorique dans les formes symboliques, et la reconnaissance de l’individu en tant élément central dans «l’invention» de l’Histoire. Dans ces conditions de panne historique, l’émigration intellectuelle algérienne ne peut être dans sa profondeur qu’un mouvement politico-idéologique de contre-hégémonie. Elle n’a aucune connotation économique. Elle est, au contraire, un mouvement qui a pour finalité «la reconnaissance» et la «confirmation de soi» dans les règles de l’art. Or, les règles sont déréglées sous forme d’un processus de dénatu- Facebook a le mérite de mettre en relation des millions de personnes en même temps à travers le monde. Tous les avis s'expriment dans une catharsis vibratoire. Les «pour» et les «contre» débattent dans des joutes enflammées, et ce mot n'est pas innocent. L'assassinat de Maaz El Kassaesbeh, pilote jordanien, dans une mise en scène barbare et étrangement «hollywoodienne», me pousse à remettre en question l'idée même de liberté d'expression. Montrer et relayer de telles images, c'est accepter que la violence, la barbarie, l'ignorance fassent partie de notre vie. Le débat est lancé depuis quelque temps déjà : peut-on rire de tout ? D'autant plus que dans le cas présenté, il s'agit de pleurer. J'ajouterai : peut-on tout montrer ? Certains diront «oui» en invoquant «le sacro-saint droit» d'être informés. On le voit, tout est sacralisé mais dans un seul sens qui a perdu tout son sens. D'autres seront choqués, traumatisés par des images qui dévoilent la face cachée de l'Humanité. Internet, les réseaux sociaux n'ont pas encore été intégrés dans notre mode de pensée et nous ne savons pas comment réagir lorsque nous sommes assaillis chaque seconde par des milliers d'images, de sons qui parasitent notre réflexion. Nous sommes une fois de plus prisonniers d'une nouvelle croyance à laquelle nous devons nous soumettre sans discuter, en acceptant la dictature d'une pensée qui nous est imposée. Notre libre arbitre est sans cesse remis en cause par des méthodes subtiles contre lesquelles nous n'avons pas, pour l'instant, d'antidote. Par ailleurs, si une voix s'élève pour condamner meurtres et assassinats, des milliers de voix hurlent pour vous traiter de traître, d'hérétique et même d'apostat qui doit être «réduit» au silence. Il y a une dépersonnalisation de ce qui fait de nous des êtres pensants. J'écris souvent sur Facebook, Twitter, sur mon blog, dans les médias et publie des livres, tout cela dans le but de contribuer à alimenter une réflexion libre. Cependant, malgré cette ouverture offerte sans contrepartie, des esprits chagrins estiment que non seulement je suis dans l'erreur mais brandissent le sceptre de leur vérité proclamée absolue. Cette liberté, je l'assume en refusant de relayer des idées violentes qui, malheureusement, s'appuient sur une religion dont ils estiment être les uniques dépositaires. La liberté de penser est-elle compatible avec celle de tuer ? Si la vie n'a pas plus de prix qu'un Le caractère hybride de la forme de «nous» qui domine à la fois le champ socioprofessionnel et «l’épistémè» de la conscience collective de la société algérienne a structuré l’histoire cyclique de celle-ci, en refusant à l’individu la reconnaissance de son individualité intime. Dans ces conditions, il est presque inconcevable d’imaginer la naissance d’un mouvement intellectuel capable de se structurer en un champ spécifique, de se prendre en charge et prendre en charge avec «neutralité axiologique» ce monde social aussi «puissant» dans sa capacité de reproduction sociale des mécanismes latents de sa perpétuité et de sa force de «nuisance» de toutes formes d’individuation et d’individualité des personnes. De ce point de vue, la capacité de reproduction de ces deux Le double exil à la fois dans son pays natal et dans son espace diasporique sont des «prix» à payer et des statuts sociaux péniblement assumés. Les récents cas, comme Mohammed Dib, Mohammed Arkoun, Assia Djebar et autres… sont exemplaires, dans une société où l’intellectuel de lumière a le droit à deux morts ; celle de sa marginalisation exemplaire lors de son vivant et de sa mise à l’oubli institutionnel après sa mort. Ma Liberté Jeudi 26 février 2015 - PAge 9 ration des professions intellectuelles par l’injonction du politique dans le fonctionnement naturel de celles-ci depuis l’indépendance. Le centre de la problématique de l’émigration intellectuelle algérienne réside dans cet équilibre des formes identitaires qui ne reconnaissent pas «la division sociale» du travail intellectuel autonome. La volonté à la sécularisation et l’émergence de l’individu à partir du groupe, comme processus qui pouvait aboutir à un type de rationalité dégagé de toute forme de considération holiste ont un «coût social» très cher pour l’intelligentsia algérienne «exilique». Le double exil à la fois dans son pays natal et dans son espace diasporique sont des «prix» à payer et des statuts sociaux péniblement assumés. Les récents cas, comme Mohammed Dib, Mohammed Arkoun, Assia Djebar et autres… sont exemplaires, dans une société où l’intellectuel de lumière a le droit à deux morts ; celle de sa marginalisation exemplaire lors de son vivant et de sa mise à l’oubli institutionnel après sa mort. Dans ces conditions d’inertie, la dynamique des idées sociales est impossible. Du coup, toute l’histoire de la société tombe en panne et les personnes perdront le goût de vivre et la mort devient banale. Tellement la vie a horreur du vide, le désespoir prend corps pour «hanter» toute la société. Comme le désespoir, l’espoir est une construction humaine conditionné par une libération des initiatives et la reconnaissance des singularités. K. K. 1) Claude Dubar, «Formes identitaires et socialisation professionnelle», revue française de sociologie, XXXIII, 1992, p 523. 2) Ibid. p 523. 3) Karim Khaled, «Mohammed Arkoun : une lumière entre l’ignorance sacralisée et l’ignorance institutionnalisée», in El Watan, 20 septembre 2010. Par Aziz Farès abonnement à Charlie Hebdo, je suis libre de penser tout ce que je veux et d'user du pouvoir de bloquer les téméraires anonymes qui décapitent le génie humain en se voilant la face. A. F. [email protected] Le Soir du Centre Le Soir d’Algérie Jeudi 26 février 2015 - PAge 10 «Ils n’ont rien fait pour prévenir cette catastrophe» DRAME D’AOKAS : EN COLÈRE, DES CITOYENS POINTENT DU DOIGT LES AUTORITÉS : Au lendemain de l’important éboulement qui s’est produit, mardi aprèsmidi, à la sortie du tunnel d’Aokas, sur la RN 8 à 20 km à l’est de Béjaïa, ayant fait pas moins de sept morts et 15 blessés, profondément choquée par cette terrible tragédie, la population de cette région du Sahel ne cache pas sa colère contre les autorités qui, fulmine-t-elle, «n’a rien fait pour prévenir cette catastrophe». De nombreux citoyens de la localité d’Aokas déplorent que les services concernés tout comme les autorités de wilaya n’aient pas pris la mesure du danger et anticiper sur cette catastrophe. «Les services techniques de la DTP et la wilaya ont été alertés déjà un première fois il y a plusieurs années par un éboulement similaire qui n’a fort heureusement fait aucune victime car il s’est produit à une heure tardive de la nuit où la circulation était moins importante sur ce tronçon», a fait savoir un habitant d’Aokas. Ce premier avertissement lancé depuis quelques années déjà aurait pu amener les autorités de wilaya à prendre toutes les dispositions nécessaires pour mettre à l’abri les usagers d’éventuels risques sur cet important axe routier reliant Béjaïa à l’est du pays. «Tous les usagers de ce tronçon de la RN 9 savent très bien que les chutes de pierre et les éboulements sont fréquents tout le long de cette route traversant une zone montagneuse. Des éboulement et des chutes de pierres sont fréquemment observés mais les autorités se contentent de travaux de nettoyage sans s’attaquer aux racines du mal», dénonce un animateur du mouvement associatif local. Le même militant associatif rencontré à Aokas regrette également que les services de la DTP n’aient pas mis en place un système de surveillance sur cette route qui présente des risques majeurs d’éboulements et de chutes de pierres. «Dans tous les pays où des risques similaires existent, des systèmes de surveillance sont mis en place par les services techniques des travaux publics pour sécuriser ces axes routiers exposés à des éboulements», souligne à ce sujet un ingénieur des travaux publics de la région exerçant dans une autre wilaya ren- AÏN TAYA (ALGER) Mécontentement au lycée Tarik-Ibn-Zyad C’est un véritable SOS que lance l’association des parents d’élèves du lycée Tarik-Ibn-Zyad de Aïn Taya. Son secrétaire général en appelle à l’intervention de la tutelle pour régler les innombrables problèmes que vit l’établissement scolaire. En tête de ces problèmes, l’absence totale de sécurité au sein du lycée. Une insécurité accentuée par l’existence de locaux commerciaux à l’abandon juste devant le lycée. Ces derniers servent de repaires aux délinquants qui perturbent le bon fonctionnement de l’établissement. L’association des parents d’élèves a déjà saisi la direction du lycée ainsi que la Direction de l’éducation d’Alger-Est, sans résultat. R. N. Deux morts et un blessé après une bagarre à Azazga Une violente bagarre a éclaté dans la soirée de mardi au centreville d’Azazga, une trentaine de kilomètres à l’est de Tizi-Ouzou, entre plusieurs personnes dont une a fait usage d’une arme à feu. La rixe ayant opposé un gardien de parking et un commerçant a vite dégénéré avec en fin de compte un lourd bilan qui fait état de deux morts et un blessé jugé dans un état grave. Jusqu’à hier en milieu d’aprèsmidi, les circonstances exactes de ce drame n’ont pas été établies. L’arme à feu a été récupérée par les policiers, tout juste après la rixe. A. M. APPEL Pour que nul n’oublie le républicain Mohamed Hassaine L’Association des journalistes et correspondants dénommée «Club de presse de la wilaya de Boumerdès», en cours d’agrément, le collectif «Manensaouch (n’oublions pas)» et la famille de feu Mohamed Hassaine s’associent avec les journalistes, correspondants de la wilaya de Boumerdès ou d’ailleurs et tous les amis du défunt à un rassemblement, le samedi 28 février 2015, à 9 heures 30 du matin, devant la maternité du centre-ville de Larbaâtache, daïra de Khemis-El-Khechna (ouest de la wilaya de Boumerdès) pour rendre hommage à ce républicain enlevé le 28 février 1994 par les terroristes des sinistres GIA. Mohamed était également correspondant local du journal militant Alger-Républicain. contré à Aokas. Après ce drame, les habitants de la région du Sahel tirent une énième fois la sonnette d’alarme pour réclamer des plus hautes autorités du pays «des dispositions concrètes pour éviter à l’avenir d’autres drames sur cette route». «On ose espérer que suite à son déplacement sur les lieux du drame, le ministre des Travaux publics prendra toutes les dispositions par des expertises et engager urgemment des travaux le long de cette voie traversant une zone de montagne à risque pour mettre à l’abri les milliers d’usagers», ont indiqué plusieurs autres citoyens de la région après la visite de Abdelkader Kadi sur les lieux de la tragédie. A. Kersani Le bilan de l’éboulement s’alourdit d’une septième victime L’éboulement, survenu mardi, en début d’après-midi, à hauteur du tunnel d’Aokas, sur la RN 9, reliant Béjaïa à Sétif, s’est alourdi dans la matinée d’hier d’une septième victime qui a succombé à ses blessures au service de réanimation du CHU de Béjaïa où elle avait été évacuée par les secouristes après cette terrible tragédie. Il s’agit du jeune Achouri Saïd Eddine, âgé de 19 ans, originaire de la commune d’El Hammamet dans la wilaya de Tébessa. La victime souffrait d’un polytraumatisme, selon le CHU de Béjaïa. Cet éboulement a coûté la vie à 5 hommes et 2 femmes et a provoqué de graves blessures à 15 autres personnes dont dix hommes âgés de 18 à 56 ans, quatre femmes âgées de 22 à 28 ans et un nouveau-né de deux mois, selon le dernier bilan de la Protection civile de Béjaïa. Les six premières victimes sont originaires de cette région du Sahel de l’est de wilaya de Béjaïa à savoir Souk El Tenine,Tichy, Kherrata et Derguina, précise la Protection civile dans son communiqué. A. K. AÏN DEFLA De l’eau potable pour 4 communes les plus déshéritées Les communes de Bathia, d’El-Hassania, d'El-Maïen et de Belaâs, les plus déshéritées et les plus isolées, situées sur les premiers contreforts de la chaîne de l’Ouarsenis, au sud-ouest de la wilaya de Aïn Defla, ont toujours souffert du manque d’eau potable. Un projet avait été proposé avait donné son accord de au ministre des Ressources en principe, mais sans pour autant eau il y a près d’une décennie, que le projet ait été mis à exéd’alimenter la daïra de Bathia, cution. Ce n’est qu’en 2011 avec ses trois communes à qu’une autre solution a été partir du barrage Kouidat apportée consistant en deux Errosfa, situé sur le territoire de projets simultanés sous forme la wilaya de Tissemsilt, par une de transfert des eaux à partir amenée de 8 km mais à tra- du barrage de Ouled Mellouk vers une zone montagneuse, dans la daïra de Rouina, disce qui avait fait hésiter le minis- tant de 30 km de la zone tère de tutelle. En réponse à ciblée, vers El-Maien puis de des questions orales et écrites là, alimenter le chef-lieu de par le député d’El-Attaf de daïra, Bathia, et les communes l'époque, le ministre ne s’était qui lui sont rattachées, Belaas pas prononcé, mais lors d’une et El-Hassania. Le second prode ses visites dans la wilaya, il jet, pour renforcer l’approvi- sionnement, a consisté à transférer de l’eau à partir du petit barrage d’une capacité de 1 000 000 de m3 construit à Sidi Bouziane, entre El-Maien et Belaas. Selon nos informations, la station de traitement, les conduites, les réservoirs et la station de pompage sont achevés et fin prêts tandis que l’installation des stations de reprise est en cours. A ce sujet, et en réponse à une recommandation de l’APW formulée lors de la session de décembre dernier, le directeur de wilaya de l’hydraulique s’est engagé lors de la session d’hiver de l’assemblée ordinaire ouverte, à ce que les habitants des communes d’El-Maien, Bathia, Belaas et El-Hassania KOLÉA aient de l’eau potable à volonté dès l'été prochain, et ainsi ils n'auront plus à faire face au calvaire qu’ils ont toujours enduré en allant puiser de l’eau dans des sources situées à des kilomètres à dos de bêtes de somme. Le chef de l’éxécutif de la wilaya a confirmé à son tour la promesse du DRHW que l’engagement sera respecté. Une nouvelle qui n’a pas manqué de susciter l’enthousiasme des élus, avec à leur tête le PAPW, qui se chargeront de l’annoncer aux habitants de cette daïra qui en rêvaient depuis des décennies, pour ne pas dire depuis toujours, de voir et d’avoir de l’eau courante dans leurs foyers. Karim O. Démantèlement d’un gang de femmes La cellule de communication de la police de Tipasa vient de révéler, dans un communiqué rendu public, qu’un gang de femmes voleuses d’articles électroménagers et de vêtements vient d’être démantelé à Koléa. Le gang de malfaiteurs composé de plusieurs personnes de sexe féminin résidaient pour la plupart à Aïn Defla et dont l’âge varie de 22 ans à 51 ans. Comment opéraient ces dames ? Tout simplement en profitant des jours de marché hebdomadaire de souk el Mexico, notamment. Ainsi, les commerçants, affairés avec d’autres clients, ne s’apercevaient pas que certaines dames étaient en train de vider leur magasin et de les dévaliser. Les marchandises ainsi subtilisées sont immédiatement mises dans un véhicule, dont le conducteur, un membre du gang, 51 ans, demeurant à Aïn Defla, attendait patiemment dehors. Lors de son arrestation, ce dernier niait toute participation au vol, en affirmant, qu’on «l’avait loué pour transporter des vêtements et des articles en électroménager achetés». L’arrestation de la bande s’est opérée grâce à une souricière tendue par la police en civil et une patiente attente. Le butin des vols était constitué de vêtements féminins, d’ustensiles électro ménagers, de jouets, de couettes pour enfants et autres effets domestiques. Les produits volés puis récupérés, présentés aux victimes, furent immédiatement reconnus. De même, les suspects incriminés, ont, après confrontation reconnus les faits qui leur furent reprochés. Présentés au juge d’instruction, les malfaiteurs, furent placés sous contrôle judiciaire, et d’autres placés en détention provisoire. Houari Larbi Le Soir de l’Est Le Soir d’Algérie 10 Trois nouvelles structures de formation livrables en 2015 Jeudi 26 février 2015 - PAGE OUARGLA Totalisant 800 places pédagogiques, ces installations concernent, entres autres, un Institut national de formation professionnelle (INSFP) implanté dans la daïra de Touggourt (160 km de Ouargla) de 300 places, a précisé le directeur de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP) Mohamed Abderrezak Zakkour. Dotée d’un semi-pensionnant, cette structure, une fois opérationnelle en septembre prochain, offrira des formations dans diverses spécialités notamment le bâtiment et les travaux publics (BTP), outre l’hydraulique, a-t-il expliqué. Dans la même période, deux Centres de formation et d’apprentissage (CFPA) de 200 et 300 places pédagogiques seront livrés au niveau de la daïra frontalière d’El-Borma (420 km de Ouargla) et celle de Blidet Amor (daïra de Témacine), a-t-il ajouté. Les deux établissements seront dotés d’une capacité d’hébergement de 60 lits chacun, en vue de donner une opportunité de formation professionnelle aux jeunes notamment au niveau des zones enclavées. Ces nouveaux projets porteront la capacité d’accueil globale à 15 000 places pédagogiques sur l’ensemble des structures du secteur de la wilaya et assureront la formation d’une main-d’œuvre qualifiée Photo : DR Trois nouvelles structures de formation professionnelle seront réceptionnées dans la wilaya de Ouargla au cours de l’année 2015, a-t-on appris mercredi auprès des responsables locaux du secteur. notamment dans les localités lointaines, selon la même source. lls favoriseront également l’apprentissage particulièrement dans les spécialités artisanales et professionnelles (un total de 422 spécialités). Le secteur de la formation professionnelle de Ouargla dispose actuellement de 15 CFPA, en plus de 4 INSFP, 10 établissements privés agréés, un centre régional d’enseignement professionnel à distance et 40 annexes déléguées dans le milieu rural. ll compte, en outre, 11 internats de 1 200 lits et un semi-pensionnat de 2 000 repas/jour, pour un effectif global de 14 467 stagiaires dont 6 085 nouveaux, signale-t-on. APS Près de 3 300 nouveaux inscrits à Oum-El-Bouaghi FORMATION PROFESSIONNELLE Pas moins de 3 269 jeunes gens se sont inscrits dans les différents établissements de formation professionnelle de la wilaya d’Oum-El-Bouaghi en prévision de la rentrée du 1er mars prochain, a-t-on appris, mercredi, auprès de la direction du secteur. Ce nombre est appelé à augmenter, les inscriptions étant encore ouvertes, a affirmé cette source, d’autant, a-t-elle ajouté, qu’il est offert, pour cette rentrée, 4 217 postes de formation dans 67 spécialités. La femme au foyer, soucieuse d’acquérir une qualification à même de lui permettre d’exercer une activité rémunérée, n’est pas en reste puisque 660 postes pédagogiques lui sont réservés, a-t-on encore ajouté à la SÉTIF Un convoyeur de semi-remorque meurt sur l’autoroute à cause de son civisme Un jeune homme, convoyeur dans un camion semi-remorque circulant sur l’autoroute Est-Ouest, descendu pour débarrasser la chaussée d’un carton posé au milieu de la route, a été mortellement heurté par un véhicule de tourisme, mardi soir à hauteur du lieu-dit Aârair, dans la commune d’Ouled Saber (Sétif), a indiqué mercredi la Protection civile. Le capitaine Ahmed Lamamra, chargé de la communication de ce corps constitué, a estimé que «le jeune homme (19 ans), même s’il voulait être utile aux autres conducteurs en accomplissant un acte de civisme, a fait montre d’une grande imprudence car il est extrêmement périlleux de s’aventurer sur une route à grande circulation, surtout de nuit». Cet officier lance un appel «pressant» aux usagers de l’autoroute ainsi qu’aux piétons qui voudraient la traverser pour qu’ils évitent de tels comportements car, a-t-il rappelé, «un véhicule roulant à 120 km/h sur une chaussée mouillée, même en appuyant à fond sur la pédale de frein, accomplit près de 200 m avant de stopper». C’est le second accident de ce type dans la wilaya de Sétif où, il y a deux jours, un conducteur de véhicule, descendu pour constater les dégâts après une légère collision avec une autre voiture à cause du verglas, avait perdu la vie dans les mêmes conditions. APS Direction de la formation professionnelle. La même source a également fait état de l’ouverture, pour la rentrée du 1er mars prochain, de nouvelles spécialités «adaptées aux besoins socioéconomiques et au marché de l’emploi de la wilaya» parmi lesquelles les élevages bovin, ovin et caprin, les techniques audiovisuelles et l’ébéniste- rie. Au plan des infrastructures, la wilaya d’Oum-El-Bouaghi dispose de deux INSFP (Instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle), 13 CFPA (Centres de formation professionnelle et d’apprentissage) et 11 annexes offrant une capacité d’accueil de 6 100 places pédagogiques. APS Encore et toujours de la neige INTEMPÉRIES D’abondantes chutes de neige affectent de nouveau la wilaya de Sétif où les flocons alternent depuis plus d’un mois avec de brèves éclaircies, a-t-on constaté mercredi. Si à Sétif-Ville l’épaisseur de la poudreuse n’a pas dépassé les 5 cm, les régions septentrionales étaient beaucoup «mieux servies» ce mercredi puisque 10 à 20 cm ont été mesurés du côté de Bouandas, de Takouka (au pied du mont Meghriss qui culmine à 1 700 m d’altitude) et de Theniet Ettine. Même si l’ensemble du réseau routier est ouvert à la circulation dans ces régions, l’évolution des engins motorisés reste «difficile et requiert une extrême prudence», a indiqué un officier de la Protection civile, soulignant que toutes les routes de la wilaya sont «prises en charge par les services techniques concernés qui interviennent à chaque fois que c’est nécessaire». Des chutes de neige ont également été enregistrées dans la nuit de mardi à mercredi, dans la wilaya de Batna, où la Gendarmerie nationale et les engins de la Direction des travaux publics ont dû intervenir pour dégager plusieurs axes de montagne où la circulation reste toutefois difficile, a-t-on indiqué à la brigade de sécurité routière. Les routes concernées sont, notamment, la route nationale (RN) n°77 à hauteur de la commune de Hidoussa et la RN 87 au niveau de Theniet-El-Abed, selon cette source. APS Le Soir d’Algérie Le Soir de l’Ouest Jeudi 26 février 2015 - PAge Une antenne administrative réclamée par les villageois de Tliouanet RELIZANE Les citoyens des deux villages de Tliouanet et Debba, à une quinzaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la commune de Aïn Rahma, attendent toujours la réalisation d’une antenne administrative pour l’état civil au niveau de leurs villages. Ces derniers nous ont informés que le terrain d’assiette devant recevoir cette antenne existe. Selon les déclarations d’un jeune de Tliouanet, les villageois sont toujours contraints de parcourir une vingtaine de kilomètres, en aller-retour, pour se rendre au siège de l’APC du chef-lieu de la commune de Aïn Rahma, et ce, pour se faire délivrer un simple document d’état civil. A signaler par ailleurs, que les deux villages sus-cités comptent, en matière d’établissements étatiques, une salle de soins et une seule école primaire qui se trouvent, d’ailleurs, dans un état de dégradation avancée. Interrogé sur ce sujet, un élu qui a préféré garder l’anonymat nous informe que la suggestion d’implantation d’une antenne administrative au village de Tliouanet aurait déjà était proposée par l’exécutif communal et qu’il ne reste que son approbation par les services concernés de la wilaya de Relizane. Une proposition qui rentre dans le cadre de la politique de rapprochement de l’administration du citoyen. Notons que ces deux impor- RÉHABILITATION DU CHU D’ORAN De grands projets mais… Le vieux CHU d’Oran, où plutôt la vieille bâtisse qui fut au XIXe une caserne coloniale, va entamer une phase qui devrait modifier la vie de cet établissement et, par extension, on espère celle des patients et des malades. Et c’est là un débat qui agite le corps médical, les patients et usagers de la santé en général. Et pour cause, la phase «béton», avec la projection de nombreux services en pôle de spécialités devant être réalisés, ne doit pas faire oublier les défaillances et dérives au niveau des soins à apporter à la population qui assure pour elle-même nombre d’examens médicaux à l’extérieur de l’enceinte, même s’ils sont hospitalisés au CHU. Ce qui fait dire depuis bien longtemps que, justement, la santé n’est plus gratuite pour une partie de la population, celle la plus défavorisée. Ainsi, pas moins de quatre pôles en remplacement des vieux pavillons du CHUO vont être réalisés durant les cinq années à venir, certains travaux ayant même démarré cette année. Parmi ces pôles, il y aura celui de la «mère et enfant», un pôle de «neuro-science», un troisième pôle «biologie» regroupant les laboratoires, puis un pôle «cœur et vaisseaux», sans oublier un nouveau service infectieux. Des fonds considérables vont être engagés pour ces projets, qui ne seront pas superflus pour la population mais à côté de cela, il y a des «mais». Comment engager des milliards de dinars dans de grandes réalisations quand, à côté, un simple service de laboratoire d’hémobiologie a des pannes récurrentes de réactifs, l’empêchant de pouvoir utiliser les équipements prévus à cet effet et, donc, pénalisant les malades ? Ce qui fait dire à un médecin, «la santé ce n’est pas du béton, ce sont des gestionnaires, des équipes médicales à la hauteur ayant le souci de prendre en charge les malades». Fayçal M. POUR INFRACTION AU CODE DE LA ROUTE À NAÂMA 53 permis de conduire retirés en janvier Le bilan du mois de janvier 2015, concernant la sécurité routière en milieu urbain rendu public par les services de la Sûreté Naâma, fait état de 9 blessés dans 8 accidents de la route causés généralement par le non-respect du code de la route (refus de priorité, excès de vitesse et autres). 53 permis de conduire ont été retirés aux chauffards, dont 42 ont été interceptés par le radar pour excès de vitesse ; ces derniers feront l’objet d’une comparution devant la commission des retraits de permis au niveau des wilayas de résidence des mis en cause. 275 P-V ont été établis aux automobilistes pour différentes infractions dont 12 pour transport illégal de personnes et de marchandise, alors que plusieurs motocyclistes ont été verbalisés pour bruit excessif d’échappement de leur moto. Concernant les activités des différentes brigades de l’urbanisme et la protection de l’environnement, le bilan fait ressortir 12 contraventions, dont 3 pour étalage de marchandises sur la voie publique, 9 pour constructions illi- cites ainsi que 25 interventions ont également concerné les bavures urbanistiques et la santé publique, et 22 autres ont été effectuées en compagnie des services du commerce et des APC à travers les commerces. Par ailleurs, pour des considérations sécuritaires, la Sûreté de wilaya a adressé des correspondances aux autorités locales, leur indiquant les risques de la prolifération de chiens errants, le manque d’éclairage public dans certains endroits, les fuites des canalisations des eaux potables ainsi que l’entassement des ordures, à l’effet d’éventuelles solutions d’éradiquer ces fléaux. Notons que les éléments de la Sûreté de wilaya mènent, durant cette période de grandes gelées, des campagnes de sensibilisation et de prévention à l’effet d’interpeller les automobilistes à la prudence, alors que le n° vert 1548 et le 17 «police-secours» demeurent au service des populations et de leurs biens, conclut le communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Naâma. B. Henine LA CITÉ UNIVERSITAIRE DES 2 200 LITS SECOUÉE PAR UN NOUVEAU SCANDALE Des denrées alimentaires destinées à des excursions dérobées à Mostaganem Le magistrat instructeur du parquet de Mostaganem a ordonné hier la mise en détention préventive de 7 personnes âgées de 25 à 35 ans, parmi elles 2 étudiants membres d’une association estudiantine de la résidence universitaire des 2 200 lits de Kharrouba suite à leur implication dans une affaire de vol de denrées alimentaires du magasin de restauration. Agissant sur information du vol de produits alimentaires du magasin de restauration universitaire destinés à une excursion d’étu- diants à la plage de Sidi Brahim, les éléments de la BRI se sont rendus sur les lieux et ont pu suivre grâce à des renseignements l’itinéraire du bus pour le localiser et arrêter ses occupants qui s’apprêtaient à décharger le contenu du vol dans un camion appartenant à un commerçant receleur dans la commune de Sayada. Trois des suspects arrêtés s’avèrent être des employés de la résidence universitaire. Les services de la BRI ont mis la main sur une grande quantité de produits alimentaires dont 1 560 canettes de soda, 2 206 barquettes de jus de fruit, 1 boîte de thon de 2 kg, 82 boîtes de petit lait (leben), 672 boites de yaourt, 82 boites de fromage-portion, 4 boites de lait en poudre Lahda de 500 gr, 19 boîtes de conserve de poissons, 2 boîtes de confiture d’abricot de 2 kg et 3 kg de sucre. Le receleur, qui tient un magasin d’alimentation générale demeure en fuite et est activement recherché par la police. De source sûre, les malfaiteurs ne sont pas à leurs premiers méfaits. A. B. 10 tants villages populeux, qui renferment plus de 2 000 âmes chacun, n’ont jamais fait l’objet d’une considération par les élus en vue d’une amélioration de leur cadre de vie. En effet, ces deux villages vivent dans le dénuement total vu l’absence d’assainissement, le non-raccordement des habitations au gaz naturel … sans citer d’autres points qui ont été soulevés par les citoyens de ces villages. A. Rahmane REGROUPEMENT DE LA PROTECTION CIVILE À SIDI-BEL-ABBÈS Comment lutter contre les catastrophes naturelles «Comment gérer les catastrophes naturelles», un sujet au cœur d’un regroupement de quatre détachements de la Protection civile de Sidi-BelAbbès. Ces détachements venus de Aïn Témouchent, Saïda, Sidi-Bel-Abbès et Tlemcen sont composés de 60 agents de la Protection civile tous grades confondus. Ils bénéficient pendant 4 jours, et cela depuis le 24 février dernier, d’un stage de formation pour gérer les catastrophes naturelles en intervenant dès la survenue d’une calamité, des interventions qui seront simulées lors de ce cycle. Les agents stagiaires concernés ont été installés au niveau de la zone industrielle dans un camp de toile tout près des zones prévues pour les entraînements et les simulations. Ce sont des officiers qui auront en charge la formation de ces jeunes éléments pour les rôder à réagir lors d’un séisme tout en testant leurs capacités opérationnelles. Ces derniers feront l’objet d’un test face à des situations graves et complexes lors de leur formation afin de mieux coordonner les efforts entre équipes et amenuiser les conséquences des catastrophes tant en pertes humaines que matérielles, des acquis qu’ils devront utiliser sur le terrain. Un mois de prison ferme pour le P/APC de Ténira Le tribunal de Telagh a, au début de la semaine en cours, rendu son verdict à l’encontre du P/APC de Ténira en le condamnant à un mois de prison ferme et une amende de 40 000 DA, après avoir été accusé de tentative d’agression et insulte à l’égard d’une de ses élus. Cette dernière, qui dit avoir été humiliée lors de l’exercice de sa fonction, a déposé une plainte contre le maire de la commune qui a été convoqué par la justice. A. M. Duel de coleaders à Béjaïa Sports Le Soir d’Algérie Jeudi 26 février 2015 - PAGE LIGUE 1 MOBILIS (SUITE DE LA 21E JOURNÉE) FOOTBALL La 21e journée du championnat professionnel de Ligue 1 Mobilis de football, prévue vendredi et samedi, sera marquée incontestablement par le choc entre les deux coleaders, le MO Béjaïa et l'ES Sétif, alors qu'en bas du classement, la lutte s'annonce acharnée dans l'optique du maintien. Alain Michel, effectuera un déplacement à Chlef, pour donner la réplique à l'ASO, lanterne rouge et sommée de réagir. Ce match opposera deux équipes aux objectifs diamétralement opposés. Le Chabab qui cherche à retrouver sa place sur le podium alors que l'ASO Chlef veut s'extirper de la zone de relégation. L'USM Bel-Abbès (13 e , 22 pts) et le NA Hussein Dey (14e, 21 pts), qui végètent dans les profondeurs du classement, auront une belle occasion de «souffler» en accueillant respectivement l'USM Harrach et le MC Oran. Enfin, le match entre les deux «Jeunesses», celle de la Saoura (12e, 24 pts) et la Kabylie (11e, 26 pts), s'annonce indécis et ouvert à tous les pronostics. Les Crabes atomisent Oued Amizour MO BÉJAÏA Pour bien préparer sa confrontation de samedi face à l’ESS, le MOB a disputé une rencontre amicale mardi après-midi face à l’USO Amizour que les camarades de Rahal ont largement dominée (6-0). Euphoriques après leur qualification aux quarts de finale de la coupe d’Algérie, les Crabes comptent rester sur leur lancée à l’occasion du match de la 21 e journée qui les mettra aux prises contre le coleader sétifien au stade de l’Unité maghrébine. A l’issue de cette confrontation amicale, le coach Amrani a arrêté la liste des 18 joueurs convoqués pour la rencontre de ce samedi. Par ailleurs, pour éviter tout débordement à l’occasion de ce match choc de la 21e journée, une réunion de sécurité a regroupé les différents services concernés par la rencontre. La Direction de l’Opow a ainsi décidé de l’ouverture des guichets pour la vente des tickets samedi à 9h30, et l’ouverture des portes du stade à 13h. L’heure du coup d’envoi, faut-il le rappeler, est prévue à 16h. La rencontre sera officiée par le trio Benouza-OmariBechirene. Ahmed A. MC ORAN Bezzaz et Merbah incertains En prévision du match NAHD-MCO prévu samedi pour le compte de la 21e journée du championnat de Ligue 1, la formation du MCO risque de se passer des services de Yacine Bezzaz et Abdelmalek Merbah qui sont incertains. Les deux éléments souffrent de blessures, respectivement au mollet et au genou. Ah. A. Start Vendredi 27 février (16h) À Bel-Abbes: USMBAUSM Harrach Samedi 28 février (16h) A Béchar (15h): JS Saoura-JS Kabylie À Alger “stade du 20 août 1955 » : NA Hussein DeyMC Oran A Béjaia: MOB-ES Sétif À Chlef: ASO -CR Belouizdad Photos : DR Les regards des puristes seront ainsi tournés vers le stade de l'Unité maghrébine, qui sera le théâtre d'une affiche qui devrait tenir toutes ses promesses. Véritable révélation de la saison, le MOB, qui vient de composter son billet pour les quarts de finale de la Coupe d'Algérie, aura à cœur de s'offrir l'ESS, auréolée de la Supercoupe d'Afrique des clubs. Cette rencontre constitue l'un des tournants de la saison, selon les observateurs. Le vainqueur franchira un pas psychologique important en vue du titre de champion, même si le parcours est encore long. Le CR Belouizdad (5 e , 31 pts), qui a retrouvé des couleurs depuis l'arrivée à la barre technique de l'entraîneur français, 11 Déjà joués ASM Oran-MC Alger 2-1 MC El Eulma-RC Arbâa 2-0 USM Alger-CS Constantine 2-0 Bounaâs se dit «prêt» pour le sacrifice Gasmi et l’ESS en danger à Béjaïa. CS CONSTANTINE L’entraîneur adjoint du CS Constantine, Noureddine Bounaâs, a déclaré que le staff technique que dirige Rachid Belhout est prêt à accepter toute décision que pourrait prendre la direction du club de Ligue 1 algérienne de football à son encontre après la détérioration des résultats de l’équipe depuis quelque temps. «Il appartient à la direction du club de prendre les décisions qu’elle juge nécessaires pour redresser la barre, quitte à changer de staff technique. Cela dit, jusqu’à présent, le sujet n’a pas été évoqué avec nous», a déclaré l’ancien défenseur international en conférence de presse à l’issue de la défaite des Sanafir sur le terrain de l’USM Alger (2-0) mardi soir en match avancé de la 21e journée du championnat. Le CSC, dont le premier responsable Omar Bentobal, avait affiché de grosses ambitions avant le début de cette saison, est en chute libre depuis le début de la phase retour. En six matchs, l’équipe a obtenu seulement cinq points, d’une victoire et deux nuls, contre trois défaites. Un parcours qui lui a coûté de reculer provisoirement à la 9e place avec 27 points, devançant de six unités le premier relégable, le MC Alger. Sentant le danger, la direction du CSC s’apprête à prendre des décisions concernant son staff technique dans «48 heures», avait indiqué Bentobal mardi. Bounaâs impute la situation actuelle du club de la capitale de l’Est à l’enchaînement des blessures au sein de son effectif, même s’il reconnaît que cela ne justifie pas à lui seul la baisse de régime de sa formation, ajoutant qu’hormis le mauvais match livré sur le terrain du MC El Eulma (défaite 3-0), ses joueurs ont toujours réali- sé des prestations «correctes». L’entraîneur adjoint a évoqué également «l’inefficacité» dont font preuve ses joueurs depuis quelque temps, non sans tirer la sonnette d’alarme. «Il est clair qu’une réaction rapide s’impose pour ne pas mettre davantage en danger la place du CSC en Ligue 1», a-t-il prévenu. Les «anciens» supporters interpellent les joueurs NA HUSSEIN DEY Dans une lettre adressée par les anciens supporters du NAHD aux joueurs, publiée sur leur site internet, ils exigent des joueurs plus d’abnégation et de hargne pour sauver l’équipe. «Beaucoup de supporters sont déçus et évitent de venir au stade car ils considèrent que vous ne fournissez pas les efforts nécessaires pour faire gagner le club, que vous êtes sans ambition et non motivés malgré les conditions idéales que le président a mis à votre disposition», ont indiqué les supporters des Sang et Or qui exhortent les joueurs à être «responsables et nous exigeons que vous fournissiez le maximum d’efforts et surtout d’être solidaires pour rendre votre dette de confiance envers vos responsables et surtout aux couleurs rouge et jaune que vous portez, combien chères ! ». Menacé de relégation, le NAHD, qui accueille le MCO ce samedi, n’a pas d’autre choix que de glaner les trois points. Avec le retour de Meziane Ighil à la barre technique, tout le monde à Hussein-Dey estime que l’équipe pourra s’en sortir… Ah. A. Sports La mise en garde de Pfister Le Soir d’Algérie FOOTBALL Jeudi 26 février 2015 - PAGE USM ALGER Le championnat va reprendre «à huis clos» ÉGYPTE régnant sur place. Une période jugée «insuffisante» par leur nouveau patron technique, qui insiste sur la nécessité de prendre très au sérieux l’adversaire, après l’avoir supervisé au match «aller». Par ailleurs, Pfister s’est dit «content» de sa première sortie avec le club de la capitale, estimant que ses joueurs sont sur «le bon chemin». «Face au CSC, on a livré un bon match, notamment en première mi-temps. L’équipe est en nette progression par rapport à la période difficile qu’elle avait traversée dernièrement. Le fait de n’avoir encaissé aucun but depuis trois matchs en est une preuve», s’est réjoui le technicien qui a remplacé le Français, Hubert Velud, démis de ses fonctions au tout début de la phase retour. Dziri encense Belaili L’ancien international algérien Bilel Dziri, entraîneur adjoint de l’USM Alger, n’a pas tari d’éloges sur son joueur Youcef Belaili estimant qu’il méritait amplement d’être convoqué en sélection nationale première. «C’est un joueur pétri de qualités qui mérite amplement sa place en sélection algérienne. Il revient d’ailleurs en force depuis quelque temps, comme l’attestent ses prestations de premier ordre avec l’USMA», a Blida veut prendre le large LIGUE 2 MOBILIS (21e JOURNÉE) La 21e journée de Ligue 2 Mobilis de football, prévue demain, s'annonce à l'avantage du leader, l'USM Blida, qui pourrait creuser davantage l'écart de six points sur son poursuivant le RC Relizane, en affrontant l'AS Khroub, modeste 13e du classement, au moment où la lanterne rouge, l'AB Merouana, sera probablement soumise à rude épreuve par le MCS à Saïda. Les Blidéens seront, certes, appelés à disputer ce match en déplacement, face à une équipe accrocheuse, qui essayera probablement de profiter de l'avantage du terrain pour l'emporter et s'éloigner un peu plus de la zone de turbulences, mais le leader, très en forme en ce milieu de saison, semble «inarrêtable», faisant qu'il faudra probablement compter avec lui. De son côté, la lanterne rouge AB Merouana, qui accuse déjà huit points de retard sur le premier club non relégable risque de s'enfoncer un peu plus aux fins fonds du classement à l'issue de cette 21e journée, car ayant affaire à l'ancien leader de la Ligue 2, qui cherchera probablement à l'emporter, pour se rapprocher à nouveau du podium. Plusieurs autres matchs vaudront le détour, car opposant des équipes de milieu de tableau, entre lesquelles la lutte sera probablement très acharnée, notamment, CRB Aïn Fekroun-US Chaouia, RC Relizane-CA Bordj Bou Arréridj, ou encore WA Tlemcen-DRB Tadjenanet. Dans les deux derniers matchs, la lutte semble relativement «inégale» entre l'O. Médéa (5e) et l'ESM Koléa (15e), ainsi qu'entre le CA Batna (4e) et l'USMM Hadjout (14e), mais les débats seront probablement très chauds sur le terrain car, même si ces quatre clubs ont des objectifs diamétralement opposés, leur objectif sera le même : la victoire. Start Vendredi 27 février (15h) A Koléa : ESMK- O Médéa A Aïn M’Lila: CRB Aïn Fekroun - US Chaouia A Batna - CAB- USMM Hadjout Au Khroub : ASK- USM Blida A Relizane : RCR- CA Bordj Bou Arréridj A Tlemcen : WAT- DRB Tadjenanet A Saïda : MCS- AB Merouana. A Béjaïa (17h) : JSMB- A Boussaâda Photo : NewPress Le nouvel entraîneur de l’USM Alger, Otto Pfister, a qualifié de «particulier» le match que livrera son équipe sur le terrain de l’Edifice Foullah du Tchad dimanche prochain en tour préliminaire retour de la Ligue des champions d’Afrique de football, au vu des «conditions difficiles» dans lesquelles il se déroulera. «On va livrer un match particulier. On devra faire face à des paramètres extrasportifs très difficiles, ce qui nous oblige à être très méfiants», a déclaré le technicien allemand en conférence de presse à l’issue de la victoire à domicile de son équipe face au CS Constantine (2-0) mardi soir en match avancé de la 21ème journée du championnat de Ligue 1. L’USMA, qui renoue avec la Ligue des champions après une décennie d’absence, avait étrillé son adversaire tchadien lors de la première manche à Alger (3-0), mettant ainsi un pied au tour suivant. Mais l’ancien sélectionneur du Cameroun et du Togo, un spécialiste de l’Afrique, ne veut nullement céder à l’euphorie. «Nous allons jouer à 14h00, heure locale, c'est-à-dire sous un soleil de plomb qui risque de nous jouer un mauvais tour. Aussi, on ne sait pas si la pelouse synthétique sur laquelle aura lieu la partie sera bonne ou non », a encore ajouté Pfister qui a pris place pour la première fois sur le banc de touche usmiste à l’occasion de la réception du CSC. Les Rouge et Noir de la capitale s’envoleront vendredi en direction de N'djamena à bord d’un avion spécial d’Air Algérie. Ils auront ainsi 48 heures pour s’acclimater avec les conditions L’USM Alger à N’djamena pour la confirmation. déclaré Dziri, en conférence de presse, à l’issue de la victoire à domicile de son équipe face au CS Constantine (2-0), mardi soir. Pendant cette rencontre, à laquelle a assisté le sélectionneur national, Christian Gourcuff, Belaili s’est de nouveau illustré, en marquant un très joli but après avoir réalisé un slalom. Il s’agit de sa cinquième réalisation en championnat algérien qu’il retrouve cette saison après trois années passées en Tunisie sous les couleurs de l’ES Tunis. «Son but est un chef-d’œuvre. Il a une facilité incroyable pour éliminer ses adversaires. Il lui faudra toutefois travailler encore plus pour s’améliorer davantage et surtout se débarrasser de certains déchets dans son jeu. Il n’a que 22 ans et il a une marge de progression importante», a encore dit Dziri, qui compte 93 sélections entre 1991 et 2005 (11 buts). Belaili avait déclaré dernièrement qu’il piaffait d’impatience pour avoir une chance en équipe nationale, après avoir été un titulaire indiscutable dans la sélection olympique qui avait disputé le championnat d’Afrique des moins de 23 ans en 2011 au Maroc. Questionné sur le natif d’Oran à l’issue de la rencontre de mardi, l’entraîneur national, Christian Gourcuff, n’a fait aucun commentaire, se contentant de dire qu’il était venu voir les deux équipes et leurs quatre joueurs retenus pour le prochain stage de la sélection des joueurs locaux en début mars, dont Belaili. LE CALENDRIER DU MOIS DE MARS PUBLIÉ Trois journées de championnat, un tour de coupe et des mises à jour La Ligue de football professionnel (LFP) a communiqué hier le programme des compétitions du mois de mars. Un calendrier qui prévoit le déroulement de trois journées de championnat de Ligue 1 Mobilis, une date de mise à jour des huitièmes de finale de la Coupe d’Algérie «seniors» (USMA-ASO) et le tour des quarts de finale de cette même épreuve populaire. En effet, la 22e journée du championnat nationale de L1 se jouera durant le week-end du 6 au 7 mars. La LFP a programmé 5 rencontres durant la journée du vendredi 6 mars. Il s’agit des matches ESS-ASMO, MCO-USMA, JSK-MCEE, RCA-ASO et CRB-NAHD. Les trois derniers matches de cette levée, à savoir MCA-USMBA, CSC-MOB et USMHJSS auront lieu le samedi 7 mars. La 23e journée se jouera, quant à elle, durant le week-end du 20 au 21 mars alors que la 24e journée aura lieu le 27 et 28 mars. Il faut juste préciser que ce round coïncidera avec le déplacement des Verts au Qatar où se tiendra le tournoi de Doha. L’EN affrontera sur place le Qatar (26 mars) puis Oman (30 mars). B. M. COUPE D’ALGÉRIE (MISE À JOUR DES 8es DE FINALE) USM Alger- ASO Chlef le 10 mars Reportée en raison des matches du premier tour préliminaire des Coupes africaines (Ligue des champions et coupe de la CAF), la rencontre USM Alger-ASO Chlef, comptant pour les huitièmes de finale de la coupe d’Algérie aura lieu le mardi 10 mars au stade Omar-Hamadi. Durant cette même date du 10 mars, la LFP a prévu de faire jouer le choc des quarts de finale de la coupe nationale, à Sétif, entre l’ESS et la JSK. Deux duels de ce tour, en l’occurrence NAHD- RCA et ASMOMOB auront lieu respectivement le vendredi 13 mars et le samedi 14 mars. Le dernier match de ces quarts de finale opposera le qualifié de la confrontation USMA-ASO au cendrillon de Dame Coupe, le NRB Achir, en date du 24 mars. B. M. 12 Les matchs de football de haut niveau vont reprendre en Égypte après avoir été suspendus à l'issue de violences meurtrières devant un stade début février mais aucun supporteur ne pourra y assister, a décidé hier le gouvernement. Le championnat d'Égypte de première division avait été suspendu après la mort de 19 personnes le 8 février devant un stade de football du Caire lorsque la police avait tiré des grenades lacrymogènes et ouvert le feu à la chevrotine sur des fans qui tentaient d'entrer dans l'édifice, entraînant une bousculade. Une commission de responsables des ministères de l'Intérieur et des Sports sera créée pour «adopter des mesures pour la reprise du championnat sans aucun spectateur après la fin de la période de deuil de 40 jours», indique un communiqué officiel. Le gouvernement ne précise cependant pas la date exacte de la reprise des matchs et quand les supporteurs seront à nouveau autorisés à y assister. Des témoins et des supporteurs ont accusé la police d'être responsable du «massacre» du 8 février, estimant qu'elle avait provoqué la bousculade en tirant des gaz lacrymogènes à outrance contre des spectateurs pris au piège à une entrée du stade. En février 2012, 74 supporteurs avaient été tués à Port-Saïd (nord), quand la police avait laissé s'affronter les fans de deux clubs rivaux, sciemment selon les supporteurs. Le gouvernement avait ensuite imposé un huis clos total pour les rencontres de première division. En décembre dernier, ce huis clos avait été levé pour la plupart des matchs mais le gouvernement avait limité la capacité des stades à 10.000 spectateurs pour certaines rencontres. Le huis clos avait toutefois été maintenu pour les matchs opposant entre elles les six équipes phares du championnat : Al-Ahly, Zamalek (Le Caire), AlIttihad (Alexandrie), Ismaïly (Ismaïlia, nord-est), AlMasry (Port-Saïd, nord-est) et Damanhour (nord). La rencontre du 8 février, qui opposait Zamalek au club d'Ennpi, était l'un des premiers matchs de première division ouverts au public depuis 2012. Sports Le Soir d’Algérie Jeudi 26 février 2015 - PAGE FOOTBALL Le match de trop pour le Doyen COUPE DE LA CAF (TOUR PRÉLIMINAIRE, RETOUR) : CE VENDREDI (16H30) À NIAMEY : SC SAHEL- MC ALGER LA DÉFAITE D’ORAN FAIT MAL AU DOYEN Impuissant, Raïssi accable ses joueurs Photo : DR Après sa défaite (1-2) mardi à Oran devant l’ASMO, en match avancé de la 21 e journée du championnat national de Ligue 1 Mobilis, l’équipe du MC Alger s’est envolée hier après-midi à Niamey pour disputer son match retour contre l’équipe du SC Sahel comptant pour le tour préliminaire de la Coupe de la CAF. Programmée initialement pour vendredi 27 février, la rencontre SC Sahel-MCA a été retardée d’une journée, samedi, à cause de la CAN des U17 qui se déroule actuellement au Niger. Un report qui pourrait être bénéfique pour les Algériens qui bénéficient ainsi d’un jour supplémentaire pour mieux préparer cette confrontation. Les formalités d’entrée au Niger (visa), étant prévues à l’arrivée à l’aéroport de Niamey, la délégation algéroise, forte d’une trentaine de personnes conduite par le président Abdelkrim Raïssi, sera domiciliée dans un hôtel du centre-ville de Niamey. Pour les observateurs les plus avertis, les chanses de qualification du MCA au prochain tour restent minimes, d’autant plus qu’au match aller, Chaouchi apte pour Niamey Sans plusieurs joueurs dont Gourmi, le Mouloudia n’aura pas son destin entre ses mains. à Alger, les Mouloudéens ont été tenus en échec (0-0). La dernière défaite en championnat n’est pas pour remonter le moral de la troupe qui patauge dans les profondeurs du classement en plus de l’absence de certains éléments. Des absents En effet, le MC Alger disputera son match retour avec un effectif de pas moins de quatre éléments, à savoir Aksas, Azzi, Gourmi et Zeghdane. Même si ces deux derniers ont effectué le déplacement avec le reste de la délégation, ils sont incertains pour le match car ils ne sont pas au mieux de leurs formes à cause de leurs blessures respectives. Gourmi, qui n’a pas joué face à l’ASMO, souffre de douleurs aux côtes alors que Toufik Zeghdane, le Franco-Algérien, ne s’est pas encore remis de sa blessure contractée lors du derby algérois face au NAHD. BASKET-BALL CHAMPIONNAT NATIONAL SUPERDIVISION A (20e JOURNÉE) Favorable aux Bordjiens Avec le déplacement de l’US Sétif à Miliana à l’occasion de la 20e journée du championnat national de basket-ball de Superdivision A, programmée les vendredi et samedi, le coleader l’IBB Bou-Arréridj, qui évolue à domicile face au CSC, devrait en tirer profit pour accaparer seul le fauteuil du leader, en attendant la mise à jour du calendrier avec la programmation du match retard USS-USMB mardi prochain. Le GSP affrontera demain en match avancé le NAHD à la salle du Caroubier dans un derby qui promet d’être palpitant. La salle de Boufarik abritera samedi deux confrontations, l’USMB- Skikda et WAB- Batna. Les deux formations de la Mitidja, mal en point, devront s’imposer face à leur adversaire respectif. Un calendrier chargé pour les Pétroliers Les camarades de Mounir Benzegala, avec pas moins de cinq matches en retard, conséquence des différents stages de l’équipe nationale de basket-ball qui se préparait pour les éliminatoires de l’Afrobasket 2015, vu que le GSP renferme plusieurs internationaux, enchaînent depuis une semaine match après match pour rattraper leur retard. Après avoir remporté sa rencontre face à Miliana (66-43) mardi dernier, le GSP accueillera mardi prochain la formation de Skikda. Totalisant 25 points, il se pointe à la 5e position et ne désespère pas de rattraper les leaders du championnat. Ahmed Ammour Start Vendredi 27 février (15h) A Alger (Caroubier) : NAHD – GSP Samedi 28 février (15h) A Dar El-Beida : CRBDB – NB Staouéli A Boufarik : USM Blida – AB Skikda A Boufarik : WAB – O Batna (16h) A Bordj Bou-Arréridj : IRBBBA – CSC A Miliana : OMS/M : US Sétif Mise à jour du calendrier Mardi 3 mars (15h) A Hydra : GSP – AB Skikda A Sétif : USS – USMB Résultats de la mise à jour (mardi) GSP – OMS/M 66 – 43 ABS – CRBDB 60 – 66 NAHD – USMB 77 – 85 13 A l’issue de la rencontre ASMO-MCA, le gardien de but du Mouloudia, Fawzi Chaouchi est sorti en boitant. La raison, il souffrait d’une petite entorse à la cheville, mais qui ne devrait pas le priver du match retour de ce samedi face au SC Sahel. Il a été tout de suite pris en charge par le staff médical. Ahmed Ammour Dans un match où ils étaient condamnés à réaliser un résultat positif, afin d’améliorer leur position au classement provisoire, les Mouloudéens ont failli en concédant une défaite qui pèsera lourd lors du décompte final. Très affecté par cet énième revers, le président du MCA, Abdelkrim Raïssi, n’a pas hésité à incomber l’entière responsabilité aux camarades du gardien Chaouchi. Le successeur de Hadj Taleb, impuissant, dira à la fin de match : «Pour moi, c’est une défaite inattendue. On a beaucoup misé sur cette sortie dans l’espoir de soigner notre classement. Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées comme on espérait. Une défaite qui nous replonge dans la zone rouge. Le MCA retourne à la case départ.» Avant d’enchaîner : «Pourtant, on avait mis les joueurs dans d’excellentes conditions. Le staff technique et les dirigeants étaient aux petits soins durant toute la semaine. Dommage qu’il n’y a pas eu de retour de la part des joueurs.» Selon le président du Doyen, qui a eu du mal à accepter la défaite de son équipe face à une formation de M’dina Djedida qui a livré vendredi dernier un match plein. «On avait motivé les joueurs. On pensait que l’équipe avait un ascendant physique certain. Sur le terrain, c’est l’ASMO, qui semblait plus fraîche physiquement», assure M. Raïssi. Pour ce dernier, «désormais, l’équipe est plus que jamais menacée par la relégation. A ce rythme là, et avec de telles prestations, on est plus que jamais menacés par la relégation». A. A. HANDBALL Étape cruciale pour des prétendants CHAMPIONNAT NATIONAL «EXCELLENCE» L’étape de demain s’annonce cruciale pour certaines formations de régler la question de la qualification au tournoi play off. D’un côté, il y a des équipes décidées à consolider leurs places sur le podium de chacun des deux groupes alors que d’autres tenteront de les déloger pour s’y installer. La poule A semble celle où des ensembles sont sur le point de composter leurs tickets mais ils devraient ne pas croire être déjà qualifiés. Cependant, le GSP qui caracole en tête de ce peloton n’aura pas de souci à se faire en accueillant à Bordj El Kiffan le HC El Biar. Les protégés de Graiche Rabah devraient être plus entreprenants s’ils veulent éviter de sombrer d’entrée face aux poulains de Hasni Achour. Pendant ce temps, alors que les Skikdis seront exempts, les Mouloudéens de Saïda recevront de coriaces Sudistes venus d’El-Oued conscients que cette sortie est importante dans leur quête à la qualif’. Quant à Tadjenanet et Mila, leur face-à-face, chez le premier nommé, sera une opportunité pour se préparer au tournoi du play down. Dans le second groupe, la dixième étape (la mise à jour de vendredi passé a vu le déroulement du match entre Aïn Touta et Chelghoum Laïd, engendrant le report d’une journée) se caractérise par la course d’un quatuor pour trois «sésames». De ces candidats potentiels, la formation de Baraki est sur la bonne voie pour disputer le play off. Demain, les banlieusards d’Alger rendront visite aux gars de Chelghoum Laïd. Ces derniers sont dans l’obligation de se racheter sinon ils laisseraient filer leurs hôtes du jour vers le play off. La troisième équipe en course, à savoir Aïn Touta, aura à négocier un difficile déplacement à Maghnia où l’OM l’attend de pied ferme. Les visiteurs, drivés depuis peu par Habib Kheraïfia, sont contraints de réussir un bon résultat avant les prochaines journées qui s’annoncent âpres. Enfin, Bordj Bou-Arréridj semble favorisée par le calendrier. Sa virée à Boufarik semble sans souci vu la fébrilité des locaux. H. C. Start Vendredi 27 février 2015 (15h) Groupe A (11e journée) A Saïda : MCS- O El Oued. A Oued Athmania : MB TadjenanetCRB Mila. A Bordj El Kiffane : GS Pétroliers - HBC El Biar. Exempt : JSE Skikda. Groupe B (10e journée) A Chelghoum Laïd : CCL-CRB Baraki. A Maghnia : O.M-ES Aïn Touta. A Boufarik : GSB-CR Bordj Bou-Arreridj. Exempt : MC Oran. Culture Le Soir d’Algérie L’arche des déserts Par Kader Bakou Mohamed Chouikh, un visionnaire ? En 1997 est sorti son film L’Arche du désert. L’affiche, on dirait qu’elle a été prise aujourd’hui au Nigeria, en Libye ou au Mali. «L’arche» est une oasis au milieu d’une mer de sable. Deux ethnies cohabitent dans une paix relative dans cette oasis. Les amours de Myriam et Amine, deux adolescents de tribus différentes, vont détruire le fragile équilibre de cette société conservatrice. Les deux communautés entrent en guerre. La cité est séparée en deux par une «frontière» qui suit l’appartenance ethnique. «Une histoire de baisers anodins entre Myriam et Amine va bouleverser l'ordre établi pendant des générations, entre les différentes ethnies. Cette entorse aux vieilles conventions, dont personne ne demande ni ne connaît plus le sens, montre les frontières jusque-là invisibles entre les ethnies. Pour ces frontières, il n'y a pas de mots. Celles qui sont visibles s'appellent racisme. Il existe un élément pour lequel les différences sociales et raciales ne jouent aucun rôle : l'eau. Devant cette eau tout le monde est égal et parce que cette égalité semble insupportable, les habitants détruisent ce qui est l'essence de leur vie. A l'inverse du mythe de l'Arche de Noé, l'Arche du désert devient lieu d'autodestruction de ceux qui y ont cherché refuge. Les hommes provoquent la catastrophe qu'ils voulaient éviter. Ils ne connaissent plus le pardon des vieux mythes», avait expliqué Mohamed Chouikh en 1997. A la fin, les deux ethnies en conflit seront toutes les deux exterminées par un envahisseur étranger, une tribu de guerriers surgis d’on ne sait où. En envahissant l’oasis, les guerriers étrangers n’ont fait aucune différence entre les deux communautés en conflit. Depuis 1997, date de la sortie du film de Mohamed Chouikh, de nouvelles «frontières» sont nées à Ghardaïa, en Irak, au Mali, en Libye au Yémen et ailleurs. Un peu partout, des hommes ont provoqué la catastrophe qu’ils voulaient éviter. La division et les conflits internes ouvrent les portes à l’envahisseur. Le vivreensemble est une garantie de paix. K. B. [email protected] SALLE IBN-ZEYDoUN DE RIADh-EL- FEth (EL-MADANIA, ALGER) Jeudi 26 février à 19h : Concert chaâbi par Mahfoud Secouti et Abdelkader Chercham. SALLE IBN-KhALDoUN (ALGER- CENtRE) Jeudi 26 février à 19h : Concert de l’artiste jordanienne Macadi Nahhas. Prix du billet : 600 DA Vendredi 27 février à 17h : Concert de Hassiba Abdelraouf et Toufik Aoun. [email protected] 15 Macadi Nahhas en concert SALLE IBN-KHALDOUN L’artiste jordanienne Macadi Nahhas donnera, aujourd’hui jeudi à partir de 19h, un concert à la salle Ibn-Kkaldoun à Alger. M acadi Nahhas a produit cinq albums dont celui intitulé «Kan ya ma kan» (il était une fois), qui donne une idée sur la richesse du patrimoine musical irakien. Cet album, sorti en 2005, est enregistré avec la participation de l’Orchestre national irakien, dirigé par le maestro Amine izzat. En 2006 est publié l’album Khlikha comportant des chansons folkloriques de la région du Cham. Le troisième album sorti en 2009 est intitulé «Al Ahlam Jolla». Dans son quatrième album Ila Salem, Macadi Nahhas rend hommage à son père Salem. En 2012 est sorti le cinquième album intitulé «Nour». il comporte des En librairie mélodies classiques orientales et des sonorités latines comme le tango ou le bossa nova. Macadi Nahhas est née dans la ville de Madaba, une petite ville située au sud de la capitale Amman, et célèbre par ses sources et ses jardins verdoyants. Son milieu familial a contribué favorablement à l’éclosion de ses talents artistiques. Durant son séjour à Beyrouth au Liban, elle rejoint le Conservatoire national supérieur de musique. Le festival de Jerash a été une étape importante dans sa carrière. Ce festival lui a permis de se faire connaître du grand public. Depuis, sa popularité en tique théâtral Habib Boukhelifa. LIBRAIRIE INtERNAtIoNALE oMEGA (hôtEL EL-AURASSI, ALGER) Samedi 28 février de 14h à 18h : Le poète Ahcene Mariche présentera ses recueils de poésie en 4 langues : tamazight, français, anglais et arabe. MAISoN DE LA CULtURE MoULoUD-MAMMERIE DE tIZIoUZoU Du 26 au 28 février : Evocation Mouloud Mammeri. Jeudi 26 février à 14h : MUSéE NAtIoNAL DES BEAUx- Rencontre mensuelle «Parole aux ARtS (EL-hAMMA, ALGER) artistes» avec Mourad Khane, Ali Samedi 28 février à 14h30 : L’as- Ferhati, Saïd Ghezli, Meriem sociation culturelle Nawafedh Hammani et Abdellah. Thakafia organise une conféren- Samedi 28 février à 10h : Ventece intitulée «Etats des lieux des dédicace du livre Meski (édition écrits satiriques en Algérie» préENAG), animée par Mohamed sentée par le journaliste et chroni- Hammoutene. queur Brahim Kara Ali et le nouvelliste et chroniqueur Saïd Ben SALLE EL-MoUGGAR (ALGERZerga et animée par le docteur CENtRE) en théâtre metteur en scène et cri- Samedi 28 février à 18h : rats arabes unis et dans d’autres pays. Le concert de Macadi Nahhas à la salle ibn-Khaldoun d’Alger (prix du billet : 600 DA) sera organisé par l’Etablissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger. Kader B. Propos de sagesse UN SURNOM D’AUBE, D’AMINE BOUALI mine Bouali détient peut-être un secret qu’il ignore lui-même : il est patient, il lui arrive de rêver, mais surtout de faire rêver ses lecteurs. Dans son dernier ouvrage Un surnom d’aube, avant même de feuilleter les premières pages, le lecteur fait une halte à la préface de ce recueil poétique. Cette préface, faite par M. Henri Tessier, suffit à elle seule au lecteur pressé pour le convaincre de s’attarder sur les «propos de sagesse» et de prendre tout son temps en s’abreuvant de cette source poétique qui surgit comme une oasis dans un désert. Henry Tessier se confie plutôt dans sa préface. il dit sans détour : «Quand Amine Bouali m’a ouvert son ancien cahier de méditation, en me proposant de faire une préface pour l’édition de ses propos de sagesse, j’ai été très heureux de répondre à sa demande.» il continue plus loin : «L’auteur nous renvoie aux méditations de ses années de jeunesse.» Le début de ce recueil commence par ces vers qu’on pourrait assi- A Jordanie et ailleurs est allée crescendo. Macadi Nahhas, considérée comme une des plus belles voix de la nouvelle scène jordanienne, a participé à de nombreux festivals musicaux en Jordanie, au Liban, en Égypte, aux Emi- miler à la tristesse et la mélancolie, au début, mais on se ravise tout de suite, c’est plutôt une complainte et un murmure d’espoir : Une parole naît en mourant, au seuil du silence S’arrête de crainte d’y renoncer C’est comme si, par un long après-midi d’hiver Le soleil s’excusait d’exister. Amine Bouali vient de prendre une revanche sur le sort. il a attendu pendant trois décennies. Ce qu’il qualifie de «modeste recueil» est un vrai délice qui vous fait voyager à travers les chemins et méandres inconnus de la poésie. Écrit en 1986 à la faveur d’une «fièvre intérieure», une première mouture de ce texte a été adressée à Jean Grosjean chez Gallimard et ensuite à un autre éditeur. Mais c’est finalement Thala-Edition qui a le mérite de publier cet ouvrage. «La ‘‘grande maison’’ de Tlemcen n’aura pas fini d’enrichir le patrimoine commun, si nous savons accueillir ce que nous offrent «ses métiers à tisser» de génération en génération», lit-on dans la préface d’Henri Teissier, archevêque émérite d’Alger. M. Zenasni GALERIE BoUFFéE D’ARt (RéSIDENCE SAhRAoUI, LES CAFé LIttéRAIRE DE BéJAïA : DEUx BASSINS, BEN-AKNoUN, Samedi 28 février à 14h : GALERIE D’ARtS ASSELAh (39, ALGER) L'auteur Younes Adli animera son RUE ASSELAh-hoCINE, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition café littéraire autour de son Jusqu’au 28 février : Exposition de l’artiste Mustapha Adane. ouvrage La Pensée Kabyle au de peinture de l’artiste Chafa Théâtre régional MalekOuzzani. BIBLIothÈqUE MULtIMéDIA Bouguermouh de Béjaïa. BAChIR-MENtoURI (5, RUE tNA GALLERY (RUE BAChIR- MENtoURI, ALGER) GALERIE EZZoU’ARt DU BoUZRINA, Ex- RUE DE LA Jusqu’au 28 février : CENtRE CoMMERCIAL & DE LYRE, CASBAh, ALGER) L’établissement Arts et Culture de LoISIRS DE BAB-EZZoUAR Jusqu'à la fin du mois de mars la wilaya d’Alger, en partenariat (ALGER) : Exposition collective d’arts avec la maison d’édition Jusqu’au 12 mars : Exposition de plastiques et de photographies Synopsis, organise une peinture «Shadi madi quali rassi » «Hors Champ» par Mustapha exposition de livres. de l’artiste Princesse Zazou. Nedjai, Hellal Zoubir, Karim Sergoua, Rachi Djemai, Rachid MUSéE PUBLIC NAtIoNAL DU CENtRE CULtUREL Nacib, Malek Salah, Adlène BARDo (3, RUE FRANKLIN-D. MUStAPhA- KAtEB (5, RUE Samet et Nasser Medjekane. RooSEVELt, ALGER) DIDoUChE-MoURAD, ALGER) Jusqu’au mois de mars : ESPACE LA BAIGNoIRE (3, Jusqu’au 12 mars : Exposition Exposition «Pouvoirs des perles RUE DES FRÈRES-oUKID, collective «Le Signe», avec les d’Afrique» (collection de Tonia SqUARE PoRt-SAïD, ALGER) artistes Saliha Khelifi, Zola Marek). Djenane, Zahia Kaci, Noureddine Jusqu'à la fin du mois de février : Exposition collective de ESPACE DE LoISIRS Et DE Chegrane, Abdelmadjid photographies «Chawari3 10x10». DétENtE PoUR ENFANtS Guemroud, Mustapha Ghedjati, KIDZLAND (ChéRAGA, ALGER) Noureddine Hammouche, Omar Concert de Beihdja Rahal. Kheiter, Ahmed Stambouli et Karim Sergoua. Chaque jour : Spectacles d’attractions pour les enfants de 3 à 12 ans. MUSéE D'ARt MoDERNE Et CoNtEMPoRAIN D'ALGER (RUE LARBI-BEN-M’hIDI, ALGER) Jusqu’au 28 février : 6e Festival international d'art contemporain. INStItUt CULtUREL ItALIEN Cours de langue italienne, inscriptions ouvertes : session janvier, février, mars 2015. Pour toute information : tél. : 021 92 38 73/021 92 51 91 PALAIS DE LA CULtURE MoUFDIZAKARIA (KoUBA, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition de peinture «Emotion Plurielle» de l’artiste Fatiha Bisker. GALERIE D’ARtS AIChA-hADDAD (84, RUE DIDoUChE-MoURAD, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition de l’artiste Ahmed Mebarki. Photo : DR LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Jeudi 26 février 2015 - PAGE [email protected] d’Algérie Jeudi 26 février 2015 - PAGE 17 Le Galettes aux épinards Bottes d’épinards, 4 œufs, 4 tranches de dinde, 1 oignon, 3 gousses d’ail, 6 cuillères à soupe de farine, deux cuillères à café de persil haché, sel et poivre Préchauffez votre four à 180° (th.7). Pelez et émincez l’oignon. Lavez et coupez les épinards en lanières. Pelez et hachez l’ail. Hachez le persil. Hachez les tranches de dinde. Dans une poêle, faites revenir dans un peu d’huile les oignons et la dinde hachée. Dans un grand saladier, mélangez bien les épinards, le persil, l’ail, les œufs, le sel et le poivre. Ajoutez ensuite la farine, puis les oignons et la dinde et mélangez bien le tout. Versez dans un plat et faites cuire au four 30 minutes. magazine de la femme Je me sens gonflée BEAUTÉ Et si vous regardiez de plus près vos habitudes alimentaires ! - Mangez plus lentement en prenant le temps de bien mastiquer pour faciliter la digestion, sans sauter de repas et sans grignoter toute la journée. - Limitez votre consommation de légumes et de fruits crus dont les fibres sont «dures». Trucs et astuces Bouquet séché qui dure Faire durer un bouquet de fleurs, une fois séché, en conservant au mieux ses couleurs, c’est simple ! Il suffit de vaporiser dessus un voile de laque à cheveux. Et les jours de ménage, d’utiliser doucement un plumeau ou encore mieux le sèche-cheveux qui, en soufflant dessus, délogera la poussière. Et, bien sûr, un jour (le plus tard possible) il arrivera que les couleurs défraîchissent, rien INFO BOIRE DE L’EAU NE FAIT PAS PERDRE DU POIDS Ce n’est pas parce qu’on boit 5 litres d’eau que l’on va voir s’envoler ses kilos. Même les eaux les plus diurétiques n’ont pas ce pouvoir miraculeux. Il n’est pas nécessaire de pousser exagérément sa consommation, un excès de liquide pouvant favoriser la rétention d’eau chez certaines personnes. 1,5 litre est largement suffisant. Il ne faut pas non plus la réduire, car l’eau stimule l’élimination des toxines. n’est perdu, un coup de bombe argentée ou dorée et voici un bouquet festif ! Lotion antibrillance La zone T de votre visage (nez/front), souvent plus grasse, a tendance à briller ? Remplacez la poudre par l'eau de cuisson du riz complet, à étaler froide sur la peau nettoyée, comme une lotion, avec un coton. Cela matifie et donc évite de briller. Bon à savoir Pendant quelques jours, optez pour des compotes ou des fruits cuits ou des jus de fruits et choisissez des légumes cuits en entrées ou en garniture de votre plat. Cuites, les fibres sont plus «douces» pour les intestins. - Évitez les choux (chouxfleurs), les oignons, les petits pois, les légumes secs type flageolets… qui peuvent fermenter dans l'intestin. Attention également aux artichauts, aux navets, au céleri… dont les fibres dures irritent les intestins sensibles ! - Préférez-leur les betteraves ou la salade cuite, les carottes, les champignons, les épinards, les légumes nouveaux (aux fibres plus tendres), les haricots verts, les blancs de poireaux, les courgettes et les aubergines épluchées, les tomates pelées… (ces légumes sont en général bien tolérés mais respectez vos tolérances personnelles en les testant). - Alternez les légumes avec des féculents aux repas principaux. - Remplacez les aliments complets par des aliments raffinés (pain blanc, pâtes et riz blanc…) pendant quelques jours (ou plus) pour calmer vos intestins irrités. - Limitez les sauces, les Bien faire vos achats Afin de ne pas rompre la chaîne du froid, il suffit d'un peu de méthode. Commencez par les produits de longue conservation (conserves, boissons non réfrigérées...). Passez ensuite aux produits frais (légumes, fruits, viande, poisson) et aux produits laitiers. Terminez par les surgelés et les glaces. Placez vos aliments dans des sacs isothermes bien fermés (efficaces pendant 30 minutes environ). En été, s'il fait très chaud dehors, ajoutez-y des pains de glace ou si votre sac est en papier, des plaques réfrigérées pour glacières (gainées de plastique, elles sont bien étanches), qui les garderont parfaitement au frais. Essayez également de remplir vos sacs isothermes le plus possible : vos produits feront bloc, formeront une plus grande masse de froid et, ainsi, resteront surgelés plus longtemps. En période de fortes chaleurs, placez également les viandes, poissons et laitages dans des sacs isothermes, pour éviter le développement de germes. Page animée par Hayet Ben Photos : DR Le Soir fritures et les graisses cuites en général. Faites de la marche à pied, du vélo ou un autre sport pour faire fonctionner vos muscles abdominaux : ils exerceront un massage naturel sur vos intestins, ce qui favorise le transit intestinal. Lorsque vous vous sentirez moins gonflée, réintroduisez progressivement (un à deux aliments nouveaux par jour maximum), les crudités (légumes ou fruits) et les autres aliments que vous aviez limités jusqu'alors. Restez attentive aux réactions de votre corps et laissez de côté les aliments que vous digérez moins bien : au sein de la même famille, les aliments peuvent se substituer l’un à l’autre de façon tout à fait équivalente sur le plan nutritionnel ! Si ces conseils ne suffisent pas à vous faire dégonfler, consulter votre médecin traitant. Croquant au citron 200 g de sucre semoule, 1 œuf, 1 jaune d'œuf, 1 c. à soupe de zeste de citron, 3 c. à soupe de jus de citron, 425 g de farine, 1/2 c. à café de levure chimique, 150 g de beurre, 1/2 c. à café de sel Je mange équilibré, donc je n'ai pas de cholestérol Dans certains cas, l’hypercholestérolémie est d’origine génétique et peut alors se transmettre de génération en génération. Ainsi, certaines personnes ont un taux de cholestérol élevé malgré une alimentation saine. Certaines maladies ou prises de médicaments peuvent également augmenter anormalement le taux de cholestérol dans le sang. Enfin, notre foie fabrique du cholestérol, et notre taux de cholestérol dans le sang est en grande partie lié à la fabrication du cholestérol par notre foie (70%), mais aussi à notre alimentation (30%). Rappelons que cet excès de cholestérol qui s’accumule dans la paroi des artères entraîne la formation de plaque d’athérome. Lorsque celle-ci bouche l’artère, elle entraîne des accidents cardiovasculaires : infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral. Préchauffez le four à th.6 (180° C). Battez le beurre ramolli avec le sucre puis, lorsqu'il est fondu, avec l'œuf entier et le jaune, le zeste et le jus de citron. Lorsque la préparation est bien amalgamée et légère, incorporez-y la farine tamisée avec sel et levure. Prélevez de petits morceaux de pâte et roulez-les entre les paumes des mains en petites boules de 2,5 cm de diamètre environ. Disposez-les sur une tôle beurrée, à 6 cm d'intervalle. Trempez la base d'un gobelet dans du beurre fondu puis dans du sucre semoule et pressez sur chacune des boules pour les aplatir en petites galettes de 1 cm d'épaisseur. Enfournez pendant 12 à 15 minutes. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Jeudi 26 février 2015 - PAGE 18 Par Tayeb Bouamar Son nom Il y a grandi Chiffre ---------------Diplôme Saveurs ---------------Tournas Maquis ---------------Limite Branché ---------------Enleva ---------------Leçons Un de ses sketches Destinée ---------------Belle-fille ---------------Cobalt Moi ---------------Démonstratif ---------------Dans le train Fonça ---------------Coutumes ---------------Employé Pour deux ---------------Article Saison ---------------Article ---------------Rompit Ferment ---------------Rigolent Consonne double ---------------Accès ---------------Blocage Sifflé ---------------Sombre ---------------Artère Il y est né Potage ---------------Nickel ---------------Confie Félin ---------------tristes Imbécile ---------------Roche Monnaies ---------------Germanium Saisit ---------------Peuple Possèdent ---------------Danse Ex-OUA ---------------Trolley Uniforme ---------------Capitale Possessif ---------------Privatif ---------------Lac (inv) Apporta ---------------Défalque Peuple ---------------Junior ---------------Rongeur Démonstratif ---------------Fin de série ---------------Possessif Vain ---------------Carrière ENUMÉRATION Despote ---------------Mois Tellure ---------------Hurlement Décorer ---------------Article Un de ses sketches ---------------Explosif L ET T R E S D E : Mandès (le peuple) M A N D E S 1 2 3 4 5 R T A L I E R O U D R I A S L A G R C E Dans l’arène ---------------Fonça Traine ---------------Elite ---------------Pur Arriver ---------------Pallier Ces colonnes abritent les noms de huit films de Silvana Mangano. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Son pays» E U G E D N A M L E Soldat ---------------Possessif ---------------Institut Espèce ---------------Caché E L A T E M P A N N A E T E B B A R A B R E M A Z T A V E N I S S U P E R C E S D I E U X V S S I O N R I E L I A P T E E C N E L O 1- MORT À VENI- 3- VIOLENCE ET 6- LA GRANDE SE PASSION GUERRE 2- LE CRÉPUSCU- 4- RIZ AMER 7- LA TEMPÊTE LE DES DIEUX 5- BARABBAS 8- ANNA 6 1- PEUPLE 2- PAYS 3- PEUPLE 7 4- PEUPLE 8 9 5- PAYS 10 11 6- PAYS 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS MICHELCONSTANTIN EDIT-IO-OUI-AU-U REA-RELIRA-LV-AL -E-AI-END-FAITSA-IVOIRE-RERREES DECENTE-CORVEE-U RUERAS-DERMES-MR OR-SM-BERCES-SOV IODE-MANNES-CONE T-E-SITUER-SENTI EN-LYS-ER-SUR-RL S-AEREES-MATINAL -ENVIER-MOT-SI-A ALE-ES-DANUBE-MN LIMON-DER-RU-RAT OMIS-DECIME-FANS UEE-REBOND-CASERR-RASAIS-SR-ETE D-AUDITS-LAIDE-S IMPAIRS-NEVEU-EP E-U-NE-DECOR-CRA SALES-HERON-TARD -CES-MELON-DOSER GRE-POTIN-LAME-I RE-TERRE-TATE-CL A-E-RTE-LEVE-COL VESSIE-DOTE-FINE INTELLECRUELLES- -AME-H-----LIENT CLE-VAINS-S-NN-A HE-HEURE-PUNI-EX A-TANTE-CAAR-AMI NOIRES-BRIS-S-ITM-ER-PLIE-CAUSE -COMEDIENNE-AXER MOTS FLÉCHÉS ------MERSEY--OLDTRAFFORD---COTONNIERE-----ROCHDALE----OLDHAM------ROONEY------AECLUSES-------BOLTON------ANGLETERRE-----BURY------ -BERBER-ELMASIRFERU-ROUGE-NID-H ATE-R-USA-JETERA TE-FASTE-PUREE-S I-CEDEE-ASSIS-SS HORMIS----TE-RIE AVERE-----E-MIEN LETTRES DE MANCHESTER MOT RESTANT = ITALIE MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Jeudi 26 février 2015 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Toilettes ---------------Triste Tue ---------------Numéro ---------------Caches Use ---------------Coutumes Liaison ---------------Adverbe ---------------Dissimulas Consonne double ---------------Silencieux ---------------Poil Lithium ---------------Cobalt ---------------Article Amas ---------------Hassium ---------------Arrêter (ph) Possédés ---------------Désirés ---------------Divagua Aluminium ---------------Tamis Ferment (inv) ---------------Cube Branché ---------------Tourna Variée ---------------Esclave grec Exagération ---------------Rompus Bornés ---------------Néfastes ---------------Bateaux Propulseur ---------------Rivages Article ---------------Fleuve ---------------Sélénium Dans le gué ---------------Dépôt (dés) Filet d’eau ---------------Radium Pauvreté ---------------Platine Parties de chevaux ---------------Choisis Aigri ---------------Ternira ---------------A l’avance Poèmes ---------------Avala ---------------Arrêter Trolley ---------------Raconta Calcium ---------------Institut ---------------Fin de soirées Fleuve ---------------Agence russe Capitale ---------------Défis Eprouve ---------------Chlore Mer ---------------Vague Désert ---------------A point Plat (ph) ---------------Coiffures Complotés ---------------Brisée E l’état ---------------Pronom Sommet ---------------Peuple Orient ---------------Pronom Enveloppes ---------------Eprouvés Femme ---------------Parier Voyelle double ---------------Crasse ---------------Monsieur Prévenir ---------------Dissimulée Valser ---------------Bec Lettres d’Italie Lithium ---------------Fonder VTT Attache ---------------Bulletin Poisson ---------------Fondit Cartons ---------------Sied ---------------Pronom Lentille ---------------Préfixe Lanthane ---------------Dans le vent Machine ---------------Pauvreté ---------------Oiseau Néon ---------------Editées Glande ---------------Polonium Démonstratif ---------------Contrôle Démonstratif ---------------Désolé Wilaya ---------------Lac Négation ---------------Infinitif ---------------Préposition Imperméable ---------------Sélénium Dans l’arène ---------------Liaison Déguste ---------------Assaisonner Article ---------------Défiés Guide ---------------Préavis Hurlement ---------------Flaque Songeas ---------------Corbeille Chanta Asmterdam Désemplir ---------------Céréale Radon ---------------Début de soirée Arme ---------------Avoue Huttes ---------------Prix Dans le reste ---------------Echange Estomac ---------------Pièce d’échecs Astate ---------------Région de France Tourna ---------------Durée Danse ---------------Orne ---------------Parti Plaça ---------------Américium ---------------Rongé Près de Batna ---------------Charge Wilaya ---------------Titane Gros titre ---------------Epaule (inv) Titre ---------------Affaibli Perforées Honnête ---------------Baudet Enduite ---------------Canine Publicité Le Soir d’Algérie Jeudi 26 février 2015 - PAGE SOIR DE LA FORMATION 20 ÉCOLE MAYA lance formation coloriste dernière technique. - 021 73 42 42 - 0552 97 87 94 - 0555 37 56 25 F139534 ÉCOLE MAYA lance formation coiffure hommes. - 021 73 42 42 - 0552 97 87 94 - 0555 37 56 25 F139534 FORMATION D’AIDE-PIZZAÏOLO et AIDE-CUISINIER par professionnels aux normes internationales. Tél.: 0554 34 88 95 F139606 IMA, AVEC TARIFS INTÉRESSANTS ET HORAIRES AU CHOIX, forme en vidéosurveillance, électricité bâtiment, maintenance (photocopieurs, micros, électronique, smartphones et tablettes), installation et administration des réseaux, configurations routeurs. Tél.: 021 27 59 36/73 - Mob.: 0551 959 000 IMA/B1 TIZI-OUZOU - IST lance formations supérieures de : Ingénieur d’affaires ; Ingénieur d’application en informatique ; Master professionnel en management et stratégie d’entreprise. - Adresse : IST imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F119487/B13 UNIVERSAL SCHOOL Tizi-Ouzou, sise au 14, Bd Ali-Stiti, propose, pour la deuxième session de l’année universitaire 2014/2015, des formations européennes FEDE (master, licence, certificats de langues). Formations de l’Institut des Médias ISCPA (Master). Tech./TS (diplômes d’Etat) et formations qualifiantes (agent de voyages, gestion des stocks, déclarant en douanes…). Ces formations sont dispensées en semaine ou en week-end (vendredi/samedi). Possibilité semestre à l’étranger - Promotion 20 %. - Renseignements et inscriptions 026 20 05 52/53 - Mob.: 0550 97 67 03 - e-mail : [email protected] - Site web : www.universalschool-algerie.dz F119545/B13 NON AU CHÔMAGE ÉCHOTELLERIE s’engage à former et assurer un poste de travail en hôtellerie (cuisine, restaurant), Tizi-Ouzou. Tél.: 026 11 44 80 - Mobile : 0799 56 75 05 F119513/B13 IMS-ÉCOLE, agréée, lance formation CMTC comptabilité. Durée 24 mois. niveau d’accès 2e AS. Formation alternée samedi et jeudi. - Contacter IMS au 31, Bd Amirouche, Alger. Tél(s) : 021 63 45 08 et 0561 37 12 91 F144 TIZI-OUZOU - IST lance des formations à distance : Licence professionnelle : Management - Finance/fiscalité et comptabilité - GRH - Marketing. } Master professionnel : Management des entreprises - Management en QHSE - GRH Marketing, — HSE : Manager - Inspecteur - Agent de sécurité - HACCP Adresse : IST imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F119487/B13 EXCELLENCIA TRAINING CENTER® lance formation Mini MBA en management des ressources humaines. Tarif exceptionnel. Info & inscriptions : 0793 54 46 20 nouvelle-Ville, Tizi-Ouzou. F119546/B13 L’éCOLE PARAMéDICALE «SI MHIDINE» ET «IFP SI MHIDINE» vous garantissent un avenir meilleur en vous offrant les formations suivantes : aide-soignant, auxiliaire puériculture, assistant fauteuil dentaire, délégué médical et vendeur en pharmacie, ainsi que les formations professionnelles en administration, bâtiment, langues étrangères, informatique, déclarant en douane, magasinier, gaz et pétrole… Régime internat/externat. - Pour plus de renseignements et inscriptions, nous contacter aux numéros suivants : 026 11 31 75 ou 0556 441 387. 3, rue des frères Beggaz, nouvelle-Ville (La tour), Tizi-Ouzou Site internet : www.ifpsm-dz.com F119474/B13 SMATECH (SCHOOL OF MAnAGEMEnT & TECHnOLOGy), école agréée par l’Etat, spécialisée en HSE, et en partenariat avec OSHA Academy des uSA, assure la formation en : • QHSE (qualité, hygiène, sécurité et environnement) pour : Manager - Superviseur - Inspecteur. • Agent de sécurité et de prévention. Les attestations HSE sont délivrées par OSHA Academy des USA. • Cours de langues. • Initiation à l’informatique. Pour plus de renseignements et inscriptions, veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951 Adresse : Rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée Abane-Ramdhane), Tizi-Ouzou. — e-mail : [email protected] — Visitez notre site web : www.smatech-tiziouzou.com F119521/B13 L’ÉCOLE TECHNIQUE lance la formation GRATuITE BTS MARKETInG sur étude de dossier. n’hésitez pas à nous contacter aux : 026 18 60 11 - 0550 23 03 03 0560 97 09 68 - Dossier d’inscription : 2 extraits de naissance - 2 fiches individuelles 2 copies de certificat de scolarité 3e AS ou bac - 6 photos d’identité - 1 fiche de résidence. F119490/B13 ÉCOLE IMS ALGER, agréée par l’Etat, lance formation de déclarants en douane par correspondance. - niveau d’accès 1re AS. - Contacter IMS au 4, rue Mouloud-Haouchi, ex-rue Girardin au Sacré-Cœur, en haut de Didouche-Mourad, Alger. Tél(s) : 021 64 93 92 et 0561 37 12 91 F143 L’INSTITUT IBN-NAFIS organise des formations pratiques pour prothèse céramométallique tous les jeu., ven. et sam. (15 h de formation), à partir du 12 mars 2015 - Prothèse céramocéramique du 17 au 20 mai 2015 (24 h). Tél.: 021 54 41 60/69 - Mob.: 0549 09 39 54 - [email protected] F139618 TIZI-OUZOU - IST lance formations diplômantes : – BTS arch. d’intérieur (3e AS) – BT topographie (2e AS) – CAP instal. sanitaire et gaz (4e AM). – CAP électr. industrielle (4e AM). - Adresse : IST imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F119487/B13 TIZI-OUZOU - IST lance formations qualifiantes : Bâtiment : arch. d’intérieur, chef de projet, plomberie, électr. bât., topographie. — Gestion : déclarant en douane, gest. stocks — Médical : délégué médical, vendeur pharm., optique-lunetterie - prothésiste dentaire amovible et fixa, secrét. médicale, assist. maternelle. - Adresse : IST imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 Mob.: 0550 59 46 18 F119487/B13 TIZI-OUZOU - IST lance des formations à distance : Licence professionnelle : Management - Finance/fiscalité et comptabilité - GRH - Marketing. — Master professionnel : Management des entreprises - Management en QHSE - GRH Marketing, — HSE : Manager - Inspecteur - Agent de sécurité - HACCP Adresse : IST imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F119487/B13 TIZI-OUZOU - IST lance formations de : chauffagiste (chaud. murale et sur socle) (45 h) ; Instal. panneaux solaires (45 h) ; Automates progr. (30 h) ; Télésurveillance (30 h) ; Optique-lunetterie (6 mois). - Adresse : IST imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F119487/B13 DEMANDES D’EMPLOI Jeune homme, 37 ans, cherche emploi comme chauffeur avec sa voiture, Alger. Tél.: 0550 45 82 26 F139619 ––––––––––––––– Jeune homme, père de 2 enfants, cherche emploi comme représentant commercial avec son propre véhicule, à Alger et environs. Contacter 0557 43 78 47 F139586 ––––––––––––––– JF cherche emploi comme garde-malade ou nourrice, environs d’Alger. Tél.: 0552 66 98 71 nS ––––––––––––––– Retraité, 40 ans d’exp. administration, ponctuel, assidu, cherche emploi : GRH, paie Edité par la SARL LE SOIR D’ALGERIE SIÈGE : DIRECTION-RÉDACTION : Fax : 021 67.06.76 ADMINISTRATION : Fax : 021 67.06.56 1, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai - Alger Tél. : 021 67.06.58 021 67.06.51 (logic. DLG), paie sans logic., G50, décl. AS, gestion des stocks, facturat., maîtrise out. informat. (Excel, Word), accepte toute proposition, même déplacement. Tél.: 0552 19 27 88 ––––––––––––––– JH, cadre sup. en finance et compta, CAP, CMTC, CED, 14 ans d’exp., cherche emploi à plein temps ou partiel. Tél.: 0552 29 39 90 ––––––––––––––– Père de famille, sérieux et dynamique, cherche travail, environs d’Alger/Boumerdès, comme peintre chez particulier ou société, maîtrise enduit + longue expérience dans le dom. Tél.: 0771 66 20 55 COMPTES BANCAIRES : CPA : Agence Hassiba Ben Bouali N°116.400.11336/2 BNA : Agence «G» Hussein-Dey N° 611.313.335.31 CCP : N° 14653.59 Registre du commerce : RC N° 0013739.B.00 MEMBRES FONDATEURS : Maâmar FARAH Djamel SAÏFI Fouad BOUGHANEM Zoubir M. SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fouad BOUGHANEM DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nacer BELHADJOUDJA P.A.O. : «Le Soir» PUBLICITÉ Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75 BUREAUX REGIONAUX : BOUMERDÈS «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville Tél./fax : (024) 79 40 72 Email : [email protected] ANNABA 19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76 Télex : 81095 BLIDA 103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 Tél. : 025 40.20.20 ––––––––––––––– JH, sérieux, ne cherchant qu’à trouver un poste stable pour exercer ses spécialités : maintenance informatique, ingénieur d’affaires, TS en informatique de gestion, cherche travail dans axe Alger-Boumerdès. Contacter au : 0551 34 50 24 ––––––––––––––– JH, lic. en mathématiques et master en recherche opérationnelle + formations : informat. bureaut. + anglais + gestion des RH + stage en navigation web + expérience, cherche emploi à Alger et environs. Tél.: 0550 360 046 nS ––––––––––––––– CONSTANTINE 9, rue Bouderbala (ex, rue petit), Constantine Tél. : 031 92.34.23 Fax : 031 92.34.22 ORAN 3, rue Kerras Aoued. Tél. : 041 33.23.95 SÉTIF Rue du Fida, centre commercial Zedioui 1re étage, Sétif. Tél. : 036 84 48 00 BOUIRA Gare Routière. Lot N°1. 3e étage Tél. : 026 94 29 19 E-Mail : [email protected] MASCARA Rue Senouci Habib BORDJ-BOU-ARRERIDJ 2, rue Cherifi Mohamed TIZI-OUZOU Bt Bleu,cage C (à côté de la CNEP) 2e étage, gauche Tél./Fax : 026 12 87 04 Tél. : 026 12 87 01 Maison de la presse. Tél.Fax : 045 80.28.43 TLEMCEN Cité R’hiba Bt n°2 RDC. Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82 BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi (rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51 Fax : 034 21.18.60 Père de famille cherche emploi comme agent de sécurité ou autre. Tél.: 0557 00 55 02 Décès nS Les familles Cherbal et Amroune ont l’immense douleur de faire part du décès de leur cher et regretté CHERBAL RAMDANE DIT NIMOUCHE survenu à Paris à l’âge de 76 ans. La levée du corps aura lieu demain vendredi 27 février au domicile mortuaire sis au 29, rue Jugurtha (ex-Duc-des-Cars) à Alger. L’enterrement aura lieu au cimetière El Alia. (près du cinéma Vox) Tél./Fax : (035) 68-10-52 IMPRESSION Centre : S.I.A Alger Est : S.I.E Constantine Ouest : S.I.O Oran DIFFUSION Est : Sodi-Presse Centre : Le Soir Ouest : MPS Tél.: 0550 17 26 03 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» Publicité Le Soir d’Algérie Jeudi 26 février 2015 - PAGE LE SOIR DE L’IMMOBILIER APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Dans résidence calme et clôturée à Aïn-Taya, vends superbe duplex 7 pièces transformé en 6 pièces, 245 m2, entrée individuelle, terrasse, cour et garage. Toutes commodités. Eau H24. Bâche à eau 7 000 litres. Chauffage central. Téléphone. 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Que Dieu accueille la défunte en Son Vaste Paradis.A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. –––––––––––––––––––– La famille Zahouani est très attristée d’annoncer le décès de Zahouani Abdellah L’enterrement aura lieu aujourd’hui 26 février 2015 à Tébessa. Que Dieu le Tout-Puissant accueille le défunt en Son Vaste Paradis et lui accorde Sa Sainte Miséricorde. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. –––––––––––––––––––– CONDOLÉANCES –––––––––––––––––––– Très affecté et peiné par la perte cruelle de son ami et frère le général à la retraite Bouacha Si M’hamed El Hadj Djilali Iratni compatit à la douleur de la famille du défunt et l’assure de son profond soutien, comme il présente, en son nom personnel et celui de ses enfants et toute la famille Iratni de Tizi-Ouzou, ses Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 NS –––––––––––––––– Opportunité à saisir Etablissement touristique privé cherche partenaires financiers probants pour la mise en valeur et l’exploitation d’un réseau de voyages organisés à travers le monde et d’un programme d’immigration vers l’Europe et les pays du Golfe. - NB : Pour plus de détails, contactez-nous via courriel : [email protected] ou par SMS : 0783 075 659 F119564/B13 –––––––––––––––– SOS Famille démunie, ayant des membres, 3, atteints de maladies chroniques, est dans le besoin pressant de couches pour adultes. Contacts : 0661 15 99 09 0561 24 50 64 sincères condoléances à ses enfants, sa belle-famille Lahcène de Tizi-Ouzou et son beau-frère, Me Smaïl Chellat. A Dieu nous appartenons, à Lui nous F119567/B13 retournons. –––––––––––––––––––– En cette triste journée du 20 février 2015, nous avons perdu un être très cher à nos cœurs, frère et ami Lachachi Mohamed Rachid Ni le temps ni les êtres ne pourront te faire oublier. Repose en paix. Que dieu t’accueille en Son Vaste Paradis. Lachachi Mustapha, Mohammedi Ali, F17669/B10 E. Aïcha. –––––––––––––––––––– PENSÉES –––––––––––––––––––– Cher papa Touabi Hamid Depuis que tu nous as quittés si subitement, quel trou béant et quel bouleversement dans nos vies ! Cela fait 9 ans que tu n’es plus là, mais dans nos têtes et dans nos cœurs, tu es toujours présent et tu le resteras à jamais. On se souviendra toujours de ta bonté, ta générosité, ta joie de vivre et surtout du grand homme que tu as été. Tu nous manques tellement, veille sur nous. Que Dieu t'accueille en Son Vaste Paradis. F119500/B13 Tes filles et ton épouse. –––––––––––––––––––– AVIS Vds machines apicoles de cire gaufrée, TBE. 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Tél.: 0554 62 86 45 NS L'homme qui donne à manger aux mouettes LES CHOSES DE LA VIE PANORAMA En cette matinée froide et brumeuse, affolée par les rafales du nord, la mer démontée hurle de toute la force de ses vagues qui viennent se bousculer sur le sable, remontant haut, très haut, presque au niveau de l'avenue où seuls quelques promeneurs romantiques font les cents pas. Tout près des vagues, au milieu des flots qui montent et remontent au gré du ressac, il est là, figé dans sa posture habituelle. D'une main, il tient un gros sachet rempli de bouts de pain rassis, et de l'autre, il fait de larges gestes pour répandre la mie que viennent aussitôt happer d'augustes mouettes qui repartent aussitôt dans un battement d'aile élégant. Tous les goélands du coin semblent s'être donné rendez-vous dans ce petit espace dominé par l'homme au caban rouge. De loin, on peut les voir tournoyer autour de lui, attendant le moment où il balancera ce pain bénit qui fait leur bonheur. L'homme qui nourrit les mouettes est toujours là. Qu'il pleuve ou qu'il vente, il est fidèle au rendez-vous. Les jours de grande pluie – et Dieu seul sait qu'il y en a eu cette année –, il tire la capuche sur sa tête et reste stoïquement debout sur la plage, accomplissant sa mission quotidienne. Et les mouettes sont toujours là, à tournoyer au-dessus de sa tête protégée de la pluie. Je crois que ces volatiles peuvent le reconnaître parmi mille badauds. Au fil du temps, il s'est créé entre eux un extraordinaire langage que nul ne saurait comprendre. Comme il change parfois de place, on peut voir les mouettes s'affoler en tournoyant rapidement sur le lieu où il avait l'habitude de se tenir. On les sent inquiètes, Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] désemparées ; il arrive qu'elles se télescopent... Oh, oui ! Elles peuvent certes se nourrir toutes seules. C'est la loi de la nature. Mais, au-delà de la main tendue de cet étrange homme qui leur offre le petit déjeuner chaque matin, les mouettes semblent chercher surtout sa présence, comme si elles avaient compris que cette générosité, ce sacrifice étaient le signe d'une grandeur d'âme rare chez les humains. Je ne sais pas où vont ces oiseaux à la belle saison. Certainement qu'ils chercheront un endroit plus frais mais, aux premières bourrasques de décembre, ils reviendront pour se regrouper dans cet endroit magique où ils savent qu'un homme les attend. J'ai été agréablement surpris de voir la belle image de ce gars à nul autre pareil, entouré de mouettes au moment où le ciel s'enflamme pour accueillir un nouveau soleil, et cela à la télévision dans le cadre d'un concours photo organisé par un opérateur de téléphonie mobile. Il est un autre artiste que je rencontre dans mes pérégrinations matinales. En longeant la mer, il m'arrive de le voir sautiller tout près des vagues qui viennent lécher ses pieds. Mais lui, il vient surtout quand il fait beau. Quand la lumière crue des aubes limpides inonde les êtres et la nature de sa céleste clarté. La mer s'habille alors de mille reflets les uns plus brillants que les autres, qui composent un tableau à la féerie envoûtante. Ce gars est un pêcheur qui commence très tôt à s'installer, dans un rituel qui ne change jamais. Il prend tout son temps pour déplier sa chaise avant de tirer de son sac tout le matériel nécessaire à sa passion. Il passe ensuite au montage de la canne. De temps à autre, il prend un vieux thermos pour verser du café chaud dans un POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam gobelet. Il abandonne sa mission pour un moment d'évasion. Il cherche alors sa chanson favorite sur son téléphone portable. Puis, il s'affale sur la chaise pour siroter tranquillement son café en écoutant un vieux poème chaâbi. Ensuite, il lance l'hameçon loin dans les flots, plante sa canne dans le sable et retourne à ses méditations... Il arrive qu'il vienne avec une guitare espagnole. Et c'est lui qui chante. Du chaâbi toujours. Le regard tourné vers le large, il fredonne alors des airs du coin où l'amour, la trahison, la mort, la vie tissent des rimes d'une beauté infinie. La mer, cette immensité bleue, est comme une mère pour lui. C’est ici qu’il se sent le plus en sûreté. Et quand l'artère qui surplombe la plage devient trop bruyante et que la ville se livre aux moteurs, le pêcheur sait qu'il est l'heure de plier bagage. Car sa mer, il la veut pour lui seul, au moment où elle se donne sans pudeur, dans l'enchantement des aubes sereines. C'est à cet instant qu'il se sent le plus heureux ; la vraie vie l'entoure de ses bras chaleureux. Il savoure intensément ces moments de rêverie et, chaque jour, l'émerveillement est nouveau. Un promeneur s'était approché de lui un jour. Il partagea avec lui un bout de gâteau et lui offrit du café. Au cours de leur discussion, le gars lui demanda : «C'est quoi le bonheur ?» Oui, qu'est-ce que le bonheur, quels sont ses contours, ses couleurs, ses formes et ses limites ? Suffit-il de réunir un certain nombre de conditions fixées à l’avance, selon les «normes» en vigueur, pour accéder à ce bonheur ? Et si les exigences du bonheur n’étaient qu’une affaire strictement personnelle, comme une empreinte digitale propre à chaque homme ? Une dose qui ne peut être prescrite de la même manière pour tous. Le bonheur n’est peut-être pas cette somme de plaisirs et de richesses que l’on a décidé d’empaqueter dans un seul et unique colis placé en vedette dans les vitrines des sociétés de consommation. Ce n’est peut-être pas cette formule chimique conçue dans les laboratoires aseptisés du prêt-à-penser et jugée valable pour tous les hommes. Oui, se dit le pêcheur, leur morale bourgeoise est incapable d’inventer la vraie félicité, celle qui passe sans s’arrêter au-dessus des petites têtes des gens quelconques. Le vrai bonheur est celui qui tape à la porte des sages sans se soucier de ce que cette porte cache derrière elle : un palais ou une baraque ! En ce moment précis, sous ce soleil provocant, capiteux et enivrant à la fois et dont il ne se rassasiera jamais, face à la nébuleuse azuréenne, sous le ciel pur de la Méditerranée, il se sent le plus heureux des hommes. La musique qui file sous ses doigts, de cette guitare magique, les paroles de ce long poème pleurant la bien-aimée perdue, qu’il déclame au zéphyr, cette liberté, cette sensation de bien-être, ne sontelles pas aussi le bonheur ? En ce même moment, un milliardaire de Miami qui a tout ce dont il a rêvé, mais qui n’éprouve pas, ou n’éprouve plus cette même sensation, connaît-il le bonheur ? Il est vrai que là-bas, il n’y a pas de Méditerranée… Le gars termina son café et partit, en saluant l'artiste d'un large geste de la main et d'un sourire approbateur. Le pêcheur s'endormit un peu. Il rêva d'amour et de belles filles nageant dans les flots limpides. Il rêva d'une autre époque où l'amour n'était pas interdit par les juges, les gendarmes et les prédicateurs. Par Maâmar FARAH [email protected] Bientôt, ce sera l'heure de partir. Il n'y a pas l'ombre d'un poisson dans le couffin. Tant pis, c'était pour le plaisir... Quand on a la chance de faire de telles rencontres qui vous réconcilient avec les êtres humains, on a une folle envie de leur ressembler. Mais pourrais-je être aimé par les mouettes ? Une grasse matinée, chopée après une indomptable insomnie, ne me fera-telle pas rater ce rendez-vous ? Suis-je en mesure de me hisser au niveau du bonheur inaccessible dans lequel nage le pêcheur ? Je ne sais pas. Ce sera trop dur d'avoir une vie ordinaire, belle et simple comme les matins qui naissent sur la mer, comme le vol des mouettes au-dessus des rivages... Artistes, je vous salue ! Au prochain matin, j'accours pour admirer le beau spectacle des mouettes au-dessus de la tête de l'homme au caban rouge. Et quand les mouettes quitteront nos rivages, j'irai écouter du Brahim Bey de la bouche du pêcheur romantique... M. F. Alger, carrefour du mégaphone et du karkabou ! En France, prolifération inquiétante de la… … connerie de souche ! Nous entrons dans une phase très intéressante. Intéressante parce que créatrice. Le régime, pour contrer la manif’ de l’opposition, le 24 février, au cœur d’Alger, a été nietzschéen. Voire même un brin brechtien ! Aux leaders de la Coordination venus marcher et conquérir l’esplanade de la Grande Poste, le Palais a opposé des … troupes folkloriques et des sportifs ! Le théâtre de la rue est lancé ! Sous les pavés, le soleil de l’inventivité brûlante. Il fallait y penser ! La troupe du Grand Guignol l’a fait. Mettre sur la route de Bellabas et de Mokri des danseurs, des musiciens karkabou et des apprentis magiciens exécutant leurs tours de passe-passe en plein air. Les jours à venir seront inouïs à vivre en Algérie. Aux profs en grève et qui voudront manifester dans les artères des villes, le régime opposera les défilés de clowns montés sur échasses. Aux Patriotes et gardes communaux réclamant leur statut, les gens du Palais enverront des artistes-peintres et des sculpteurs pour réaliser des performances à même les murs et trottoirs. Face aux anciens de l’ANP qui revendiqueront une revalorisation de leurs pensions, le pouvoir contre-attaquera avec des quartets à vent et des sections de cuivre chargés d’emplir l’air ambiant de leurs sons. Enfin l’art débri- dé ! Enfin l’art comme arme ! Enfin l’art sublimé dans des tournois, des joutes publiques. Remarquez, nous en avions des prémices avec «l’électionnage» de Saâdani à la tête du FLN. Là, déjà nous aurions dû comprendre que ce 4e mandat était résolument placé sous le signe de la culture tous azimuts et de la compétition sportive. Ah ! Oui ! Parce que j’avais oublié de vous le préciser : le 24 février, les manifestants de la CNLTD ont aussi trouvé sur leur chemin des sportifs. Oui, des cyclistes ! Le choc ! Tu viens crier «régime dégage !» ou «non au gaz de schiste !» et t’as un mec juché sur son vélo qui te demande si, par hasard, en plus de tes banderoles et de ton mégaphone, tu n’aurais pas aussi une clé de 12 pour qu’il puisse régler son braquet ! Mon Dieu quel brassage magnifique ! On dirait une toile dadaïste. Nous nageons en pleine période surréaliste. Encore un petit effort et l’esprit de Picasso et la moustache EXTRA-VAGANTE (à prononcer en roulant les R et en séparant distinctement le mot en deux) de Dali vont revenir hanter le carrefour Addis-Abeba et déferler en cascade sur In-Salah. Moi, je vous le dis amis artistes du monde entier. C’est à Alger, c’est en Algérie que ça se passe, qu’il faut absolument être en ce moment. La seule capitale au monde et le seul pays de la planète où des millions de gens en communion, en transes artistiques, fument du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue. H. L.
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