# AFFAIRES DE CORRUPTION, POLÉMIQUE

Edition du Centre - ISSN IIII - 0074
Opposition :
pari réussi
l ELLE A MARCHÉ MALGRÉ UN DISPOSITIF
SÉCURITAIRE SANS PRÉCÉDENT
Le Bonjour du «Soir»
Chef d'entreprise
algérienne ou agent
du Qatar ?
Ce qui est grave dans les propos du
patron d'Ooredoo Algérie, ce n'est pas
tant le rappel des règles élémentaires des
plans médias des grandes boîtes : ne
jamais donner de la publicité aux organes
qui vous dénigrent. Il aurait pu s'arrêter
là. On aurait compris aussi qu'il veuille
défendre l'Etat algérien puisque la société
qu'il dirige est de droit algérien. Mais qu'il
mette en avant les intérêts d'un autre
pays est une bévue inexcusable.
Ainsi, selon la logique de M. Ged, pour
bénéficier des placards ou des spots
publicitaires d'Ooredoo, il ne faut surtout
pas critiquer le Qatar ! Dans un pays
sérieux, on aurait invité ce monsieur à
plier bagage, d'autant plus qu'il n'en est
pas
à
sa
première
incartade
«diplomatique». L'épisode du mystérieux
«voyage» des Verts à Doha – annulé à la
dernière minute par M. Tahmi et d'autres
patriotes – est encore vivace dans les
esprits !
Nous continuerons à dénoncer l’«Etat»
fantoche du Qatar, agent servile de
l'impérialo-sionisme et responsable de la
destruction de tant de pays frères. Nous
n'avons pas besoin d'une publicité qui
nous oblige à nous la boucler ! Faut-il
rappeler que nous avons été privés de
publicité étatique durant une dizaine
d'années, sans céder sur nos principes ?
Et durant cette longue période, nous
avons continué à défendre intensément
ce même secteur public qui nous
boudait ! Le Soir d'Algérie ne fait pas
d'amalgame et continuera à publier les
communiqués d'Oreedoo et à couvrir ses
activités, par respect pour les abonnés
algériens et parce que la téléphonie
mobile est un service public.
[email protected]
l AFFAIRES DE CORRUPTION, POLÉMIQUE
SUR LE GAZ DE SCHISTE…
Sonatrach dans
la tourmente
l Sonatrach est dans la
tourmente, impliquée
dans des affaires
supposées de
malversation et de
corruption, bridée par la
baisse des prix du
pétrole, sujette à
l’instabilité managériale
et empêchée dans la
réalisation de son projet
de développement du
gaz de schiste…
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Photos : Samir Sid
PAGE 3
MERCREDI 25 FÉVRIER 2015 - 6 JOUMADA AL-AWWAL 1436 - N° 7416 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
P
ERISCOOP
Quoi
DIGOUTAGE
Par Arris Touffan
J’adore la rigueur
scientifique
avec
laquelle le ci-devant
savant Ghoul parle de
prospective stratégique. Pour démontrer
par A plus B, comme
on dit dans les labora toires de recherche,
que l’exacerbation du
profit capitalistique de
la finance mondialisée
est susceptible de
n o u s é l u d e r, i l d i t :
«La crise ? Que Dieu
l’éloigne de nous.» Il
ne faut pas croire que
cette formule invoca toire est vide de sens
scientifiquement. Tout
au contraire, elle fait
appel à deux concepts
autour desquels un
savant
comme
Einstein a bâti sa
réflexion : Dieu et
quelque chose qui
pourrait s’appeler la
crise. Alors, que Dieu
éloigne de nous… Quoi
déjà ?
A. T.
[email protected]
Le lobbying de Saâdani et Djemaï
Remaniement
du gouvernement,
on en reparle
Ces dernières 48 heures, on
reparle du remaniement gouvernemental. Certains pensent
qu’il pourrait intervenir avant la fin du
mois courant.
Il est à
rappeler
que depuis
l’été dernier,
le
sujet est
d e v e n u
récurrent.
Pensez-vous que l’opposition a réussi à faire de ce 24 février,
une journée contre l’exploitation immédiate du gaz de schiste ?
NON
Sans opinion
Vous attendez-vous à des révélations lors du procès de
l’affaire Sonatrach 1 annoncé pour bientôt ?
Oui :
16,58%
Résultat sondage
Non :
80,58%
Mercredi 25 février 2015 - Page 2
Des sources affirment que le premier responsable du FLN,
Amar Saâdani, aurait proposé le nom de l’homme d’affaires
et député Djemaï pour occuper un poste dans le futur gouvernement. Ces mêmes sources ajoutent que le député
de Tébessa «a pris attache avec qui de droit pour
appuyer sa candidature».
Un jour, un sondage
OUI
[email protected]
Sans opinion :
2,84%
L’exception
Juste après la chute brutale
des prix du pétrole, des
membres du gouvernement
avaient annoncé l’abandon de
certains projets de tramways et
ferroviaires. Mais il semble que
la
ligne
BecharTindouf (950 km)
échappe
à
cette décision
puisque, bientôt, l’étude de
ce projet va
être lancée.
Algérie Télécom investit
les technologies avancées
Algérie Télécom va acquérir une filiale du
Centre de développement des technologies
avancées (CDTA) de Baba Hassen, pour le
développement de solutions
et équipements high
tech.
Le pacte d’actionnariat liant l’opérateur
public de télécommunications à ce centre
relevant du ministère
de l’Enseignement
supérieur sera signé
dans
quelques
jours.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Opposition : pari réussi
Mercredi 25 février 2015 - PAGE
ELLE A MARCHÉ MALGRÉ UN DISPOSITIF SÉCURITAIRE
SANS PRÉCÉDENT À ALGER
3
M. Kebci - Alger (Le Soir) Surréaliste parce qu’à travers cet
impressionnant
déploiement
des hommes à l’uniforme bleu
tout autour de la Grande-Poste
et même au-delà, l’on a voulu
faire croire officiellement qu’il
s’agissait d’encadrer des festivités commémoratives du double
anniversaire du 24 Février, celui
de la création de l’UGTA et celui
de la nationalisation des hydrocarbures. Car dans les faits, il
s’agissait de voiler l’opposition
qui projetait de tenir un simple
sit-in de solidarité avec le mouvement anti-gaz de schiste né
dans le sud du pays au début de
l’année en cours.
«Piège» que les membres de
l’Instance de concertation et de
suivi de l’opposition (ICSO) ont
vite fait de «flairer» et décident
tôt d’une réunion d’urgence,
selon le président de Jil Jadid qui
nous a fait part, vers 9h30, d’un
conclave d’urgence de l’ICSO au
siège du mouvement Nahda, au
Télemly.
Ceci
quoique
quelques
minutes avant, le président du
RCD avouait, d’ores et déjà, sa
«satisfaction» que l’opposition
ait «contraint» le pouvoir à mobiliser autant de policiers pour un
simple rassemblement, lui qui
affirmait ne pas avoir été étonné
par cette attitude musclée. Et il a
fallu quelques minutes seule-
ment pour que les Mohcine
Belabbas, Abderrazak Mokri,
Soufiane
Djillali,
Ahmed
Benbitour, Mohamed Dhouibi,
Salah Dabouz, Karim Tabbou et
autres Ali Benflis, Noureddine
Bahbouh, Mostéfa Bouchachi,
décident de marcher sur la
Grande-Poste.
Ils ne l’atteindront certes pas
comme ils l’auraient souhaité
mais ils réussiront, admirablement, à «gâcher» cette fête qui
sentait le faux, car, comme le
laissait entendre le commentaire
d’une dame qui s’apprêtait à
sortir de la cage d’escalier de
son bâtiment. «C’est la première
fois que le 24 Février est célébré
de cette manière, pourquoi tous
ces policiers ?»
C’est ainsi que les présidents
du RCD, du MSP et le secrétaire
général du mouvement Islah et
leurs collaborateurs seront
sérieusement malmenés, au
moment où Me Salah Dabouz, de
la LADDH, dénonçait un agent
en civil qui le suivait de près
depuis un bon moment. Et à l’ancien premier secrétaire national
du FFS, Karim Tabbou, en attente d’agrément pour son nouveau
parti, de commenter ces scènes
: «Ainsi, le pouvoir donne la
preuve qu’il est en fin de règne».
«C’est un jour historique sur tous
les plans. On a détruit le mur de
la peur. On a réussi à faire sortir
Photo : Samir Sid
On la savait pays des paradoxes, mais hier mardi,
l’Algérie offrait une autre image surréaliste, à travers le
dispositif sécuritaire sans précédent déployé dans la capitale, juste pour empêcher l’opposition de tenir son sit-in
en signe de solidarité avec le mouvement anti-gaz de
schiste né au sud du pays.
L’opposition a brisé le mur de la peur.
des dizaines de milliers de policiers», renchérira, pour sa part,
Mokri que les policiers ont tenté
de détourner de sa direction, le
siège du bureau régional du
RCD situé à la rue DidoucheMourad.
A ce moment-là, un homme
d’un certain âge, visiblement un
habitué des manifestations de
rue, ironisera : «C’est un bon
signe puisque le président du
MSP se fait malmener de la
sorte, lui dont le parti a de tout
temps évolué au cœur du pouvoir».
Et de poursuivre pour tranquilliser une femme, la soixantai-
donne sur la rue DidoucheMourad, grouillante de monde. Il
était question, dans un premier
temps, d’une prise de parole
avant que l’on se ravise et opte
pour un point de presse.
C’est ainsi que l’on saura de
Belabbas qu’une cinquantaine
d’arrestations ont été enregistrées dont une quinzaine à
Boumerdès ayant touché même
des membres des directions des
partis de l’ICSO.
Cette dernière devra tenir un
sommet aujourd’hui, pour faire le
bilan des actions de cette journée.
M. K.
ne, qui exprimait son immense
déception quant à la non-implication citoyenne suffisante dans
cette manifestation : «Ce n’est
qu’un début. Qui a cru que l’opposition des divers bords se
retrouve autour de l’essentiel, le
recouvrement des libertés,
toutes les libertés ?» soutiendrat-il d’un ton déterminé.
Quelques instants après, l’exchef du gouvernement Ali
Benflis, entouré de ses proches
collaborateurs, dont l’ancien
ministre des Affaires étrangères,
Ahmed Attaf, rejoindra ses pairs
de l’ICSO sur le balcon du siège
du bureau régional du RCD qui
Du folklore contre l’opposition
Nawal
Imès
Alger
(Le Soir) - Le contraste était saisissant hier dans les rues
d’Alger-Centre.
Face-à-face,
troupes folkloriques et forces de
l’ordre. Ces derniers n’étaient
évidemment pas là pour empêcher les troupes d’occuper l’espace mais pour dissuader l’opposition de se rassembler.
Dès les premières heures de
la matinée, le ton était donné. La
capitale vivait une journée peu
ordinaire. Au niveau du 1er- Mai,
les troupes spécialisées dans
l’anti-émeute étaient déjà sur
place, mettant en évidence l’ensemble de l’attirail de répression.
Les accès à la Centrale syndicale ont été tout simplement barricadés. Les automobilistes
Photo : Samir Sid
C’est une véritable opération d’occupation de
l’espace qui a été savamment orchestrée hier.
Pour faire diversion, les
relais de l’UGTA et l’APC
d’Alger-Centre ont organisé des activités purement
folkloriques occupant la
rue pour doubler l’opposition.
Des troupes folkloriques pour faire de l’ombre aux manifestants.
désemparés n’avaient d’autre
choix que de suivre les itinéraires
imposés par les forces de l’ordre.
Et pour cause, l’UGTA a sorti l’artillerie lourde pour officiellement
fêter l’anniversaire de sa création
et, accessoirement, parasiter
l’initiative de l’opposition. Des
chants patriotiques fusaient des
grandes baffles installées pour
l’occasion. Le décor était planté :
c’est dans la joie que devait être
célébré ce 24 Février que rien ne
devait «entacher». Clou des
manifestations organisées par la
Centrale syndicale, un marathon
et une course cycliste. Les coureurs ont pris le départ aux alen-
tours de 11 heures sur un parcours devant les mener jusqu’à
la Grande-Poste.
C’est justement à ce niveau
que les responsables de la commune d’Alger-Centre ont laissé
libre cours à leur imagination
pour offrir aux troupes folkloriques, tout l’espace public le
temps d’une journée. Les accès
à la Grande-Poste étaient pratiquement tous bouclés. Les automobilistes n’avaient aucune
chance de passer.
Les piétons, quant à eux,
étaient systématiquement soumis à un questionnaire par des
policiers
particulièrement
méfiants et à l’affût du moindre
manifestant. N’étaient tolérées
sur place que les personnes
désireuses de profiter du spectacle qu’offraient les troupes folkloriques.
Ces dernières se sont
déployées sur tout le périmètre,
chantant et dansant pour faire
oublier que quelques mètres plus
loin, l’opposition tentait de se rassembler.
Au niveau de la placette de la
Grande-Poste ont été dressés
des chapiteaux abritant diverses
expositions. Une véritable foire et
une cacophonie qui dureront plusieurs heures avec, comme
objectif non avoué de faire de
l’ombre à une opposition qui, au
même moment, occupait la rue
non sans difficulté au regard de
l’impressionnant dispositif sécuritaire déployé.
N. I.
Impressionnante marche à In Salah
Mercredi 25 février 2015 - PAGE
ILS ÉTAIENT PRÈS DE 25 000 CITOYENS À BATTRE LE PAVÉ
De toutes les manifestations qui ont marqué, à travers
le territoire national, la date historique du 24 Février, la
marche organisée hier, à In Salah, aura été la plus impressionnante. Près de 25 000 citoyens ont battu le pavé du
centre-ville, selon des sources locales.
Pour son 55e jour, la protestation
contre l’exploration du gaz nonconventionnel, à In Salah, a connu,
hier mardi, une mobilisation jamais
égalée. Selon Cheikh Benaïche,
citoyen d’In Salah, ils étaient près de
25 000 manifestants à battre le pavé
dès les premières heures de la matinée. Après un rassemblement de
plus d’une heure, devant le siège de
la daïra, baptisée «Place de la
Résistance», les manifestants, entre
femmes et enfants, ont sillonné les
avenues principales de la ville. «Une
véritable marée humaine défilait sur
plus de 2 km. Du jamais vu ! C’est la
plus grande mobilisation qu’a connue
la région d’In Salah», témoigne notre
interlocuteur. Après plusieurs heures
de marche, les 25 000 manifestants
ont observé une halte à la porte de la
ville. Ils en ont bloqué symboliquement l’accès, pendant 15 minutes,
affirme toujours Cheikh Benaïche. En
même temps et d’une seule voix, les
protestataires scandaient des slogans hostiles à l’exploitation du gaz
de schiste : «Yala lâar, yala lâar,
baâou
Sahra
bedoular».
Comprendre : «Quelle honte, quelle
honte, ils ont vendu le Sahara au dollar». En début d’après-midi, les marcheurs anti-gaz de schiste sont revenus vers la grande place de la ville,
pour se regrouper à nouveau devant
le siège de la daïra. Le représentant
ORAN: DEUX SIT-IN POUR
UNE MÊME CAUSE
«In Salah Djazaïria»
Hier, Oran a répondu à l’appel lancé pour contester
contre l’exploitation du gaz de schiste en Algérie. Deux sitin ont eu lieu dans deux endroits différents, le premier à
midi trente au niveau de la place d’Armes auquel ont pris
part les partis politiques de l’UDS, du Hamas, Jil Jadid, El
Fajr Jadid et Nahda. L’après-midi à 16 h, au niveau du
front-de-mer, la section d’Oran de la LADDH, entourée de
membres de la société civile et d’un représentant du RCD,
a tenu un rassemblement.
Lors des deux sit-in, les protestataires ont scandé des
slogans contre l’isolement des habitants du Sud et les
pressions que connaît cette région de l’Algérie qui résiste
depuis près de deux mois pour dire non à l’exploitation du
gaz de schiste. «In Salah Djazaïria» et «In Salah la résistante» étaient deux slogans répétés en chœur pour dire
toute la solidarité et le soutien à ses habitants.
Les deux rassemblements se sont déroulés dans le
calme sans présence policière imposante mais très discrète, qui avait clairement ordre de laisser faire et de ne pas
intervenir.
Amel Bentolba
des manifestants, Mohamed Azzaoui,
avait alors pris la parole pour s’adresser à la foule : «Nous sommes vraiment écœurés par les déclarations
provocatrices du ministre de
l’Energie, Youcef Yousfi, sur les
ondes de la radio nationale».
Le ministre avait en effet réaffirmé, dimanche dernier, la volonté du
gouvernement de poursuivre l’exploration du gaz de schiste en Algérie.
Des propos qui ont soulevé une grande indignation à In Salah.
Enfin, il est à rappeler que les
manifestations contre l’exploration du
gaz non-conventionnel durent depuis
le 1er janvier 2015, à In Salah. Tous
les émissaires officiels, entre représentants du président de la
République et délégations parlementaires, n’ont pas réussi à convaincre
la population locale de renoncer à la
protestation.
Mehdi Mehenni
4
Tizi-Ouzou a renoué avec l’action
politique de rue
C’est la plus grande mobilisation qu’a connue In Salah.
Les militants du RCD, et à un degré un peu
moindre du MSP, ont honoré le rendez-vous fixé,
à Tizi-Ouzou, par l’Instance de suivi et de coordination de l’opposition pour une manifestation
dédiée en tout premier lieu à la solidarité avec
les populations de In-Salah dans leur mobilisation contre l’exploitation du gaz de schiste. Et,
bien entendu, réclamer le départ du système
que personnifie Bouteflika.
Ni l’heure ni le jour de
cette action de protestation
n’ont eu raison de plusieurs
centaines parmi les irréductibles qui, depuis des
années, n’ont eu de cesse
d’arpenter les rues de TiziOuzou nonobstant les
revendications.
Des habitués auxquels
se sont joints des cadres
locaux du MSP et surtout
de très nombreux étudiants
qui, d’ailleurs, n’ont pas
hésité à monter en première ligne, en tête de la procession qui s’en est allée
crier à gorge déployée tout
son mépris à l’égard du
pouvoir en entonnant des
slogans à vocation plutôt
nationale, mais souvent
entrecoupés des traditionnels mots d’ordre des manifestations qu’a toujours
connues Tizi-Ouzou.
Au tout nouveau «oulach schiste oulach» succédait allégrement le rituel
«pouvoir assassin» le long
du parcours ayant mené les
manifestants du portail du
campus de Hasnaoua aux
portes du square MohandOulhadj, jouxtant le siège
de la Wilaya où les marcheurs se sont séparés
sous le regard bienveillant
de policiers en civil aussi
discrets que permissifs.
Deux heures plus tôt, en
milieu de matinée, une
autre manifestation, un ras-
semblement celui-là, avait
lieu de l’autre côté du
centre-ville, sur le parvis de
l’ancienne mairie, tout
drapé
de
banderoles
noires, où d’anciens animateurs
du
mouvement
citoyen des Arouch ont, eux
aussi, voulu marquer leur
solidarité avec les populations du sud du pays, sans
omettre, eux également, de
vilipender
à
satiété
Bouteflika et son pouvoir,
non sans avoir réservé une
bonne part de leur discours
à Abdelmadjid Sidi-Saïd,
les partis de l’Alliance présidentielle
et…
Louisa
Hanoune.
M. Azedine
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Mohcine Belabas, président du RCD
(Rassemblement pour la culture
et la démocratie) :
«La question du gaz de schiste n’a pas été débattue au
niveau des institutions. Son exploitation pose problème sur
le plan environnemental et la nappe phréatique est menacée. D’ailleurs avec la baisse du prix du baril, ça ne rapporte
pas. La population refuse et c’est important dans un pays
démocratique d’écouter les populations. Une chose que le
gouvernement ne veut pas faire.
Aujourd’hui, c’est important pour nous de sortir pour dire
que c’est toute l’Algérie qui est concernée par la question de
l’exploitation du gaz de schiste. C’est également important
de lancer un appel en direction de nos concitoyens du sud
du pays, comme quoi nous sommes solidaires avec eux et
qu’ils ne sont pas seuls face à ce pouvoir qui est en train de
les pousser vers des solutions extrêmes.
C’est d’ailleurs dangereux pour le pays. Aujourd’hui, il y
a une menace sur la souveraineté nationale et sur la cohésion nationale. Quant à la marche réprimée, nous avons
l’habitude d’être empêchés de nous exprimer y compris
dans les salles. Il y a une semaine, nous avons été interdits
de tenir une conférence dans une petite salle de pas plus de
100 personnes.
Avec ce pouvoir, nous avons l’habitude de voir toutes les
libertés réprimées. Une autre fois, le pouvoir a démontré
qu’en Algérie, les conditions de l’exercice politique sont
absentes. Interdire à un parti politique ou à un acteur de la
société civile d’organiser une activité dans une salle ou dans
la rue, d’intervenir dans les médias publics, tout cela est
synonyme d’absence de ces conditions.
C’est pour cela d’ailleurs que nous avons, depuis une
année, essayé de nous rassembler en tant qu’opposition de
différentes obédiences et réfléchir ensemble comment sortir
de cette situation. Il y a un problème de légitimité des pou-
voirs successifs qui se sont défilés à la tête des institutions
depuis 1962. Un problème qu’il faut régler. Pour ce faire,
nous prônons une transition démocratique, l’institutionnalisation d’une instance indépendante de gestion des élections
et une présidentielle anticipée.
Il y a urgence de donner une légitimité au président algérien qui, actuellement, ne l’a détient pas.
La preuve, il est en train de brader les ressources nationales. C’est le cas dans l’affaire du gaz de schiste.»
Ali Benflis, ancien chef
du gouvernement :
«Nous sommes là pour un rassemblement pacifique et
pour nous solidariser avec nos concitoyens du Sud. Ces
marches sont pour défendre les libertés individuelles et collectives.
Le peuple algérien aspire à recouvrer tous ses droits politiques, des droits sociaux, des droits économiques. Ce
peuple qui a arraché sa liberté au colonialisme ne peut
accepter d’être empêché d’exercer ses droits. Et pour ceux
qui en doutaient, ce régime donne aujourd’hui un aperçu de
ce que sera sa constitution des libertés.»
Karim Tabou, président de l’UDS
(Union démocratique et sociale) :
«Aujourd’hui, c’est une grande mobilisation contre le gaz
de schiste et nous voyons un pouvoir affolé mais il ne faut
pas avoir peur du changement.»
Ahmed Benbitour, ancien chef du
gouvernement membre de la CNLTD :
«Nous avons voulu organiser un rassemblement de soutien à nos frères d’In Salah mais nous avons été réprimés
alors ça s’est transformé en une marche qui a connu beaucoup de succès.
Le problème, c’est que le pouvoir au lieu d’ouvrir un
espace pour nous laisser nous exprimer pacifiquement, il
crée lui-même les conditions de violences et nous accuse,
nous, de créer la violence. Nous sommes avec nos frères du
Sud qui souffrent seuls depuis plus de 53 jours. Une nation,
c’est comme un corps, lorsqu’une partie est malade, c’est
tout le corps qui souffre.»
Mokri Abderrazak,
président du MSP (Mouvement
de la société pour la paix) :
«Cette manifestation contre le gaz de schiste est une
grande réussite, nous avons réussi à mobilier les citoyens et
à arriver jusqu’à la Grande-Poste, nous avons pu faire sortir
plus de 40 000 policiers, nous avons réussi à casser le mur
de la peur.
A partir d’aujourd’hui, les Algériens n’auront plus peur de
revendiquer leurs droits, c’est une grande bataille pacifique
pour les libertés et contre le gaz de schiste, ce système a
prouvé, encore une fois, qu’il est un système policier.»
Laouar Naâmane, député
et vice-président du MSP :
«Comme vous voyez, la liberté d’expression n’est pas
respectée, nous n’avons même pas le droit de dire non à
certaines politiques, ce n’est pas normal, nous sommes
venus nous exprimer pacifiquement et nous sommes traités
comme des hors-la-loi.»
Propos recueillis par Rym Nasri
et Salima Akkouche
Photo : DR
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Imposante manifestation à Béjaïa
Actualité
Le Soir
d’Algérie
La coordination locale pour les libertés et la transition
démocratique et de l’instance de concertation et de suivi
de l’opposition (Icso) a réussi hier le pari de mobiliser une
foule nombreuse derrière ses mots d’ordre contre «l’exploitation du gaz de schiste et pour la préservation de la
souveraineté nationale» dans une marche populaire initiée au milieu de la journée de la Maison de la culture vers
le siège de la wilaya.
Ils étaient plus d’un millier de personnes à prendre part au départ de
cette manifestation de rue à laquelle
a appelé ladite coordination locale
constituée du RCD, de l’UDS de
Karim Tabou, du MSP et du parti de
Benflis pour s’opposer à «l’exploitation du gaz de schiste à In Salah et
partout ailleurs en Algérie».
Brandissant des banderoles sur
lesquelles on pouvait lire «Stop au
gaz de schiste ! La wilaya de Béjaïa
soutient In-Salah, le gaz de schiste
est une affaire nationale, le pétrole
algérien n’est pas rouge du sang des
chouhada, il est rouge de honte car
comme le sang des chouhada, il
n’aura servi à rien, Algérie libre et
démocratique», la procession humai-
ne s’est ébranlée en reprenant à tuetête des slogans fustigeant le pouvoir
de Bouteflika.
«Y en a marre de ce pouvoir !
Pouvoir assassin ! Ulac l’gaz de
schiste (pas de gaz de schiste),
Djazair horra démocratia ! Système
dégage, chaâb yourid iskat à nidham
(le peuple réclame la chute du régime)» ont été autant de slogans repris
à gorges déployées par les marcheurs tout au long du parcours
menant de la Maison de la culture
vers le siège de la wilaya.
Devant l’entrée de l’administration
de la wilaya, une prise de parole a
été improvisée par les initiateurs de
la manifestation. Hadj Naceri de Djil
El Djadid n’y est pas allé de main
morte pour critiquer vertement le
régime en place. «Par votre présence massive, vous venez de montrer
au pouvoir que la société sait se
mobiliser quand la souveraineté
nationale est menacée et pour soutenir le combat des populations de In
Salah en cette date phare du 24
février. Une date que le peuple est
désormais déterminé à se réapproprier», martèle avec force le militant
de Sofiane Djilali à Béjaïa. Et d’ajouter avec ironie «les experts à la solde
du pouvoir rassurent qu’on ne risque
rien, juste mourir». Lui succédant, un
responsable local et élu à l’APW du
RCD, Deboub Mouloud, abonde
dans le même sens tout en décochant quelques flèches à l’endroit du
FFS. «A tous ceux qui disent que
tous les partis se valent, nous répondons que nous ne sommes pas de
ceux qui viennent vous dire que le
wali doit partir et le lendemain, ils
courent chez Saâdani, Sellal et
consorts. Nous, aujourd’hui, on dit
que Sellal, comme tous les autres,
doivent partir. l’Algérie n’est pas à
vendre, seul le peuple peut décider
de son devenir (...), aujourd’hui par
Mercredi 25 février 2015 - PAGE
votre mobilisation vous dites non au
gaz de schiste à In Salah mais aussi
partout ailleurs en Algérie. On est
rassemblé aussi avec la ferme détermination de construire l’Algérie de
demain et dire que le peuple est uni
et que rien ne peut nous diviser. Une
rumeur fait état de la décision du chef
de l’Etat de surseoir à l’exploitation
du gaz de schiste. Même si cela est
vrai, c’est uniquement grâce à la
mobilisation citoyenne car le pouvoir
sait que le peuple est désormais
déterminé à s’opposer à toute exploitation du gaz du schiste», tonne le
responsable du RCD.
Lyes Bouchali du MSP a à son
tour salué la forte mobilisation
citoyenne à la marche. «Comme un
seul homme et d’une même voix, la
population de Béjaïa à travers cette
formidable mobilisation s’oppose à
l’exploitation du gaz de schiste», a
déclaré en substance le militant du
MSP.
Zahir Attouche, maire de Tibane
et militant de l’UDS de Karim Tabou
descend en flammes à son tour le
pouvoir. «On est fier de la mobilisation d’aujourd’hui car c’est l’une des
20 militants et responsables du RCD
arrêtés et des journalistes molestés
A l’appel de l’Instance de consultation et de suivi de l’opposition,
Isco, des dizaines de citoyens, en
majorité
des
militants
du
Rassemblement pour la culture et
la démocratie RCD, ceux du Hamas
ainsi que des étudiants de l’université M’hamed Bougarra de la ville
de Boumerdès ou venant d’autres
communes de la wilaya, ont tenté,
hier, de marcher de la gare ferroviaire pour rejoindre le siège de la
Wilaya. Ils entendaient ainsi
répondre à l’appel de l’Isco pour
une marche citoyenne pacifique de
soutien à la population de In Salah.
Les premières images que nous avons
vues aux alentours de cette station, en arrivant à midi précise, sont choquantes. Mezir
Ahcène, président du bureau régional du
RCD, est transporté comme un ballot par 4
policiers. Ces derniers, après l’avoir mis à
terre, l’ont pris sans ménagement.
Le docteur Achour Saïd Arab, membre de
l’exécutif national du RCD, a été également
BOUMERDÈS
évacué vers le panier à salade sans ménagement par trois policiers. Dans la foule bon
nombre de marcheurs nous ont affirmé avoir
reçu des coups de matraque. On nous fait part
de 13 arrestations. Nous saurons plus tard
qu’il s’agit de 8 personnes toutes liées au
RCD.
Nos confrères d’El Watan, Mme Rahmani et
Ramdane Koubabi, étaient encore sous le
choc : «Des policiers en civil ou en tenue se
sont mis à plusieurs pour m’arracher violement mon appareil photo de la main»,
témoigne Ramdane.
Nous écouterons la voix de la sagesse, en
l’occurrence Kheddam Mouhand Oubelkacem
(70 ans), intellectuel et militant de la première
heure du RCD, pour situer un peu la vérité sur
cette répression.«Dès que j’ai exhibé un
grand écriteau portant un slogan en faveur
des doléances des habitants de In Salah, des
policiers me l’ont arraché avec violence des
mains ; j’ai reculé vivement pour ne pas recevoir de coups.»
Kheddam affirme ensuite qu’il est venu
marcher pacifiquement pour marquer tout
simplement sa solidarité avec ses compatriotes du sud du pays qui dénoncent ce qu’ils
considèrent comme le scandale de l’exploitation du gaz de schiste. Les services de sécu-
rité se sont attaqués à cette marche dès que
le premier noyau s’est rassemblé au niveau
de la gare ferroviaire à midi autour des responsables du RCD et du président du bureau
régional de HMS , Tayeb Chibani.
Vers 14 heures nous avons joint par téléphonne le docteur Arab qui venait juste d’être
libéré de la Première Sûreté urbaine de
Boumerdès avec 4 autres manifestants.
«Nous n’avons pas subi de violence à l’intérieur du commissariat mais nous portons des
stigmates de notre arrestation, notamment
des bosses, des écorchures ou des douleurs
aux poignets», dira-t-il, précisant par ailleurs
qu’il reste dans d’autres structures des services de sécurité une quinzaine de manifestants «Nous essayons de les localiser.» Donc
les policiers dépêchés en grand nombre ont
ciblé les meneurs pour réprimer et tuer dans
l’œuf cette manifestation.
Par la suite, les relais de l’administration
se chargeront de dire que l’opposition n’a pas
la confiance du peuple et qu’elle n’a pas les
capacités politiques et logistiques pour mobiliser la population. Mais les pouvoirs publics
ont été piégés par les organisateurs qui ont
mis à nu le caractère répressif du pouvoir.
Finalement n’est-il pas l’objectif principal ?
Abachi L.
Sit-in de la CNLTD devant la Wilaya
BOUIRA
Comme convenu lors de la réunion de coordination tenue jeudi dernier au siège du RCD, les partis
activant sous la houlette de la CNLTD à Bouira ont
opté hier pour un sit-in devant le siège de la Wilaya
sous un dispositif policier impressionnant et provocateur tant à l’endroit des militants présents où l’on a
enregistré, avant même le début du sit-in, l’embarquement d’un militant sans aucun ménagement,
qu’envers des journalistes auxquels les policiers exigeaient à chaque tournant la carte professionnelle.
A 11 heures 30 minutes, des
cadres du RCD dont le président
du BR, des maires de M’chédallah
et Haïzer, des élus locaux et des
dizaines de militants de ce parti,
dont des femmes, quelques éléments de HMS dont le premier
responsable de ce parti, des
enfants de chouhada libres, ainsi
que certains militants indépendants se sont regroupés devant le
portail principal du siège de la
Wilaya en déployant des pancartes sur lesquelles on pouvait
lire en arabe, en tamazight et en
français, le refus de l’exploitation
du gaz de schiste.
Cela étant, une fois les militants regroupés en nombre sur
les lieux, un militant du RCD, drapeau de l’Algérie sur les épaules,
prendra la parole pour expliquer
le but de cette action, en disant
que «toutes les actions qui ont
lieu à travers le pays aujourd’hui
à l’appel de la CNLTD sont un
message au pouvoir pour lui rappeler que le peuple est contre
l’exploitation du gaz de schiste,
que le peuple refuse à ce que des
puissances étrangères lui dictent
la conduite à suivre, que la question concerne tout le pays, et
que, le peuple est de tout cœur
avec nos frères d’In Salah»…
Pendant près d’une heure et
alors que la tension était à son
paroxysme surtout avec les intimidations des policiers qui encerclaient les militants anti-gaz de
schiste dans un coin exigu, des
slogans anti-pouvoir et hostiles à
l’exploitation du gaz de schiste
sont entonnés par les présents.
On pouvait entendre entre autres
«Ulac, Ulac, Ulac l gaz de schiste,
Ulac», (pas de gaz de schiste) ;
«Assa, Azekka, Ledzaier Tella
Tella» (Aujourd’hui, demain,
l’Algérie existera) ; «La La, La Lil
ghaz essakhri La» (Non, non, non
au gaz de schiste non) ; «Djazaïr
horra dimocratia», ou encore «Ya
Amirouche, Ya Lhoues, Ledzaier
Maci Labas» (Amirouche, Houes,
l’Algérie ne se porte pas bien), et
bien entendu, le fameux slogan
entonné depuis des semaines à
In Salah, «Ya lilâr , ya lilâr, Baou
Sahra bedollar» (quelle honte,
quelle honte, ils ont vendu le
Sahara avec du dollar), etc.
Cela étant, notons qu’hormis
l’interpellation d’un militant au
début de ce sit-in, et malgré la
tension qui a régné pendant tout
le temps qu'a duré cette action,
aucun autre débordement n’a été
signalé. Vers 12 heures 30
minutes, les militants se sont dispersés dans le calme.
Y. Y.
5
premières actions de l’opposition
dans le sens de la construction
démocratique. Cette marche se veut
un acte de solidarité pour la population du Sud contre le coup de force
du pouvoir», lance de prime abord le
militant de l’UDS. «Il est utile de rappeler certaines vérités. Tout le monde
sait qui bafoue la souveraineté nationale, il faut rappeler les essais
nucléaires après l’indépendance.
Aujourd’hui, c’est un autre coup de
force après l’aval des puissances
étrangères. Il faut savoir qu’au
moment où les Européens renoncent
à l’exploitation du gaz de schiste, ils
viennent à travers des filières internationales, des grandes entreprises
pour faire des essais d’exploitation
du gaz de schiste au Sud. La souveraineté nationale est une ligne rouge,
le peuple algérien est le seul garant
de la souveraineté nationale.
Personne ne peut
hypothéquer
l’avenir des générations futures», a
conclu son intervention Attouche
Zahir sous les applaudissement
nourris de la foule qui s’est ensuite
dispersée dans le calme.
A. Kersani
CONSTANTINE
Malgré le froid
glacial
Une centaine de militants issus des partis de
l’opposition, membres de la Coordination nationale des libertés et de la transition démocratique
(CNLTD), s’est rassemblée hier, place de la
Brèche, en plein centre de la ville de Constantine,
pour manifester contre l’exploitation du gaz de
schiste. Brandissant des pancartes hostiles à
cette perspective, les manifestants qui ont tenu à
témoigner leur solidarité aux habitants du Sud, et
de In Salah notamment, ont bravé le froid glacial,
le vent et la pluie pendant près de trente minutes,
sous haute escorte policière.
Regroupés au sein de la coordination de
concertation et de suivi de l’opposition, ils ont mis
l’accent sur les dangers que constitue l’exploitation du gaz de schiste sur les ressources financières de l’Etat, l’environnement, les ressources
hydriques souterraines, les habitants des régions
concernées par ces explorations et la nature.
Une manifestation tenue à quelques encablures seulement de la Maison des syndicats
Abdelhak-Benhamouda qui abritait au même
moment les célébrations officielles du 24 février,
le 59e anniversaire de l’UGTA et le 44e celui de la
nationalisation des hydrocarbures.
K. G.
ANNABA
Sit-in de l'Isco
locale contre
le gaz de schiste
Malgré des intimidations de quelques apprentis baltaguis, les membres formant l’Instance de
suivi et de concertation de l’opposition (Isco) pour
la wilaya de Annaba ont tenu leur sit-in hier en fin
de journée devant le théâtre regional AzzedineMedjoubi, où avait animé, quelques heures auparavant, Amar Saâdani du FLN un meeting.
Encadrés par un impressionnant cordon
sécuritaire, les protestataires, plus de deux cents
personnes dont plusieurs femmes, auxquels se
sont joints des étudiants de plusieurs villes du
sud du pays poursuivant leur cursus à Annaba,
brandissaient des pancartes où l’on pouvait lire,
entre autres slogans, «non au gaz de schiste»,
«l’unité nationale est une ligne rouge», «le gaz de
schiste est une affaire nationale», «nous sommes
tous In Salah».
Le sit-in a duré près de deux heures sans
accroc. Les protestataires se sont ensuite dispersés dans le calme.
L’Isco Annaba avait programmé lors d’une
récente réunion cette protestation pacifique
contre l’exploitation du gaz de schiste.
Cette instance est formée des représentants
locaux des partis du RCD, MSP, Jil Jadid, PFJ, El
Islah, Ennahda et El Adala, ainsi que d’un représentant du Dr Ahmed Benbitour.
A. B.
Actualité
Le Soir
d’Algérie
Sellal s’en prend à l’opposition
Mercredi 25 février 2015 - PAGE
«Aujourd’hui, il faut que nous préservions l’union nationale parce que l’Algérie détient depuis 1971 la liberté de
décider et aujourd’hui encore, plus personne ne nous
impose de décisions. Nous prenons nos décisions économiques et politiques en toute liberté. Nous maîtrisons les
situations auxquelles nous faisons face, c’est pour cela
qu’il faut que nous préservions notre union nationale et
souveraineté et protégions les travailleurs qui sont la
richesse de ce pays, quoi qu’il nous en coûte.»
Tel a été hier le fond du discours qu’a tenu à Arzew (Oran)
le Premier ministre, Abdelmalek
Sellal, qui a choisi cette commune pour célébrer le double anniversaire de la nationalisation
des hydrocarbures et de la création de l'UGTA.
Accompagnés des ministres
de l’Energie et des Mines, de la
Solidarité, celui du Travail et du
président du FCE, le discours du
Premier ministre était très attendu par les travailleurs de
Sonelgaz, de Naftal et ceux du
port d’Oran, présents dans une
salle comble.
«Nous saluons tous les travailleurs de l’Algérie et en particulier ceux du secteur des
hydrocarbures. On évoque souvent Sonatrach ceci, cela,
Sonatrach est la plus grande
entreprise économique en
Afrique,
les
cadres
de
Sonatrach ce sont eux qui ont
aidé les pays du MoyenOrient… c’est ça l’Algérie, ni
plus ni moins», dira-t-il en préambule.
Sans nommer l’opposition, le
Premier ministre parlera de certaines parties qui veulent déstabiliser le pays dans son union
nationale : «Personne ne peut
nous retirer notre authenticité,
l’Algérien est connu pour son
attachement à sa religion et sa
sagesse du Sud et sa fierté de
l’Amazigh ainsi que sa bravoure.
Par le passé, ils ont tenté de
nous déstabiliser, on a deux
principes sacrés, l’Islam et
l’union nationale. Avant, ils ont
tenté cela en politisant la religion
et on a perdu 200 000 Algériens
(nes). Mais grâce à Dieu et aux
hommes, on a réussi grâce la
résistance et à la politique de
Bouteflika à les combattre. Le
peuple algérien était seul à
affronter le terrorisme. Le
monde entier lutte contre le terrorisme et n’y parvient pas.»
Le Premier ministre se réjouira de l’échec que connaissent
ceux qui, dit-il, tentent de temps
à autre de faire bouger les gens.
«Ils ont tenté cela au Nord sans
succès, ils sont allés au Sud,
tentant de les faire bouger à
Ghardaïa, Ouargla, Djanet, ça
n’a pas marché, ils ont essayé
de faire bouger les gens à In
Salah, là encore ça ne fonctionnera pas ! Car le peuple est
uni».
La baisse des prix du pétrole
connue en 1986 était, dira l’intervenant, la plus grande crise
dans l’histoire, mais à l’époque,
c’est grâce à Dieu et au peuple
et à une politique sage, dit-il,
que l’Algérie a dépassé les diffi-
cultés. «Aujourd’hui, il faut que
nous protégions nos affaires,
notre union et notre souveraineté nationales et protéger nos
décisions et préserver la cohésion au sein de la société algérienne surtout au sein de votre
catégorie en tant que force productive.»
Revenant sur la politique
d’austérité qui inquiète le
peuple, le Premier ministre dira
que son gouvernement a, au
contraire, choisi le chemin le
plus difficile : «Tous les experts
en économie nous disent vous
avez une seule solution, stoppez tout le soutien social, augmentez les prix de l’essence, de
l’eau, de l’électricité, du lait…
parce que, sincèrement, tous
ces secteurs sont soutenus, 60
milliards de dollars vont au soutien et aux questions sociales,
c’est ça l’Algérie.»
Et de se montrer rassurant :
«Nous n’avons pas emprunté le
chemin de la restriction qui ne
mène qu’au mal qui crée la discrimination et l’insécurité. On a
choisi le chemin le plus difficile
en maintenant notre politique
économique. Sachez que 93%
de nos revenus proviennent du
secteur des hydrocarbures, pour
cela nous avons choisi de changer notre vision économique en
soutenant toutes les entreprises
sans distinction entre le public et
le privé».
Abordant la question de l’exploitation du gaz de schiste et la
contestation autour de cette
question, le Premier ministre
dira ne pas être contre les avis
hostiles, mais lorsque la majorité prend le dessus, il faut res-
Photo : NewPress
ORAN
pecter
la
démocratie.
«Aujourd’hui, on ne peut pas
renoncer à des éléments qui
peuvent être bénéfiques à l’économie. Nous avons dit et on le
répète, nous avons présenté
une loi difficile que nous avons
discutée au gouvernement et
présentée au Parlement avec
des conditions très difficiles qui
conditionnent l’exploitation du
gaz de schiste».
Pour le Premier ministre, la
politique du gouvernement est
claire, l’Algérie poursuit l’exploitation du gaz traditionnel. Et de donner des exemples
des dernières découvertes
faites par Sonatrach ces dernières semaines à Touggourt et
à Ghardaïa. «Nous continuerons d’investir dans ce domaine
dit traditionnel, seulement nous
préparons l’Algérie. Il faut que
nous sachions ce que nous
avons exactement comme
réserve de gaz de schiste pour
préparer l’avenir. La génération
qui nous succédera pourra ou
non selon ses choix décider de
l’exploiter.»
Et de préciser, pour tenter de
rassurer les réfractaires à l’exploitation du gaz de schiste :
«Lorsque nous saurons qu’il n’y
a absolument pas de danger sur
l’environnement et sur le
citoyen, nos enfants l’exploiteront. Il ne faut pas laisser ceux
derrière le rideau déstabiliser le
pays avec cette question, car le
peuple algérien est uni et restera debout quoi qu’il en coûte.
Amel Bentolba
Sellal défend la politique de son gouvernement.
«L’application du 87-bis interviendra
avec effet rétroactif»
Abder Bettache - Alger (Le
Soir) - Intervenant depuis Arzew
où il se trouvait pour célébrer les
festivités du 24 Février, le secrétaire général de l’UGTA a indiqué
à ce propos, que «le plus important c’est le principe de son abrogation qui n’est plus une épée de
Damoclès sur le monde du travail». «Maintenant reste la technicité pour son application, c’est
toute une démarche qui se fait
tranquillement et sans aucune
pression par les responsables en
ABDELMADJID SIDI-SAÏD À LA RADIO CHAÎNE III :
charge de cette question, du fait
que les travailleurs savent qu’il
sera appliqué en mars ou en avril
avec une rétroactivité à partir de
janvier 2015».
L'article 87-bis de la loi 90-11
sur les relations de travail dispose que le Salaire national minimum garanti (SNMG) comprend
le salaire de base, les indemnités
et les primes, à l'exclusion des
indemnités versées au titre de
remboursement de frais engagés
par le travailleur.
Le chef de l’Etat avait pris la
décision d’abroger l'article en
question en février 2014. La
redéfinition du SNMG a été introduite pour la première fois dans
le projet de loi de finances 2015
pour l'abrogation de l'article 87bis de la loi n°11-90 du 21 avril
1990 sur les relations du travail.
L’autre point évoqué par le
secrétaire général de l’UGTA est
celui relatif à la question de la
dépénalisation de l’acte de gestion. C’est dans ce cadre qu’il
dira qu’«il y a une volonté au sein
de
la
tripartite
Photo : Samir Sid
Les augmentations salariales qui interviendront au
lendemain de la mise en
application du décret portant abrogation de l’article
87-bis «interviendront avec
effet rétroactif». C’est ce
qu’a déclaré, hier, le secrétaire général de l’UGTA,
Abdelmadjid Sidi-Saïd, lors
de son intervention sur les
ondes de la Radio Chaîne III
à l’occasion du double
anniversaire du 24 Février.
(gouvernement/syndicat/patronat) de donner un élan au gestionnaire en le sécurisant, en le
motivant et en l’accompagnant».
Mieux encore, le SG de
l’UGTA dira que «l’acte de gestion est impératif pour sécuriser
le gestionnaire et faire avancer
6
l’économie
nationale».
«Sécuriser le gestionnaire, croire
en ses compétences, se répercutera sur le salarié, car la “synergie” dans la relation entre les
deux parties est un élément fondamental de l’avancée de la
dynamique économique», a ajou-
Sidi-Saïd plaide pour l’arrêt de l’importation anarchique.
té Sidi-Saïd. Par ailleurs, l’invité
de la rédaction de la Chaîne III a
plaidé pour mettre fin à «l’importation anarchique» qui caractérise le commerce extérieur. Selon
lui «il s’agit là d’une provocatrice
d’inflation, relevant le consensus
au sein de la tripartite pour agir et
fructifier l’outil de la production
nationale».
«Nous avons la possibilité de
trouver les mécanismes pour
protéger la production nationale
et lui donner sa place réelle»,
ajoutant au passage que «les
risques de l’éventuelle adhésion
de l’Algérie à l’OMC n’est ni une
préoccupation, ni une angoisse».
Pour Sidi-Saïd, l’adhésion à
l’OMC n’empêchera pas l’Algérie
de protéger son économie en
soutenant que «chaque pays, à
travers le monde entier, protège
son économie, les Etats-Unis en
premier, les Français en deuxième position. Tous ces pays ne
cessent de protéger leur économie, malgré leur adhésion à
l’OMC».
A. B.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Saâdani fustige l’opposition
et Louisa Hanoune
Mercredi 25 février 2015 - PAGE
C’est à une véritable attaque en règle contre l’opposition
incluant, c’est une première, le Parti des travailleurs (PT) que
s’est livré le secrétaire général du Front de libération nationale
(FLN), Amar Saâdani, lors d’un meeting qu’il avait animé hier
mardi, au Théâtre régional Azzedine-Medjoubi de Annaba en
célébration du double anniversaire du 24 Février (création de
l’UGTA et nationalisation des hydrocarbures).
Dès les premières heures de
Revenant
à
l’opposition
la matinée, des bus commen- contre laquelle il était très remonçaient à «déverser» une foule té et qu’il a qualifiée d’«insigniconstituée de travailleurs des fiante», il estime que celle-ci prounités économiques, de l’admi- fite, selon lui, de la situation géodéstabiliser
nistration locale, libérés pour la politique pour
l’Algérie. «En appelant à la
circonstance.
Il y avait même des bus qui confrontation, ils veulent diviser
ont ramené des gens des wilayas les Algériens, déstabiliser le pays
limitrophes pour remplir la salle et le mettre à feu et à sang. Mais
de théâtre. Enumérant «les ils doivent méditer ce qui se
acquis des travailleurs et du passe en Libye, Syrie, Yémen…
peuple en général depuis l’avè- Nous disons à ces gens-là que
nement à la tête de l’État du pré- les attaques contre le président
sident Abdelaziz Bouteflika», constituent une ligne rouge à ne
Amar Saâdani n’a pas cesser de pas franchir. Ces attaques sont
remercier celui-ci «pour toutes inacceptables», tonne-t-il.
Poursuivant sa diatribe contre
les réalisations qu’il a accomplies
au profit des travailleurs», affir- l’opposition, le chef de l’ex-parti
unique est tombé à bras raccourmera-t-il.
Photo : New Press
MEETING DU SG DU FLN À ANNABA
Saâdani menace l’opposition.
cis sur les partis formant la
CNLTD, Barakat, mais aussi,
pour une première, contre le PT
de Louisa Hanoune pour avoir
critiqué récemment le chef de
l’Etat en raison d’engagements
non tenus, selon elle. «De quels
engagements non tenus parle-t-
7
elle», s’est interrogé le chef du
FLN. Déniant le droit à Louisa
Hanoune de parler au nom des
travailleurs, Amar Saâdani qualifie son parti d’«anticonstitutionnel». «C’est un parti trotskiste,
donc anti-musulman, ce qui est
contraire à la Constitution», précisera-t-il, tout en faisant semblant ignorer que ce parti participe à la vie politique et est présent
au sein des institutions élues de
la République et que sa SG s’est
présentée à plusieurs reprises à
l’élection présidentielle.
Aux
membres
de
la
Coordination nationale pour les
libertés et la transition démocratique (CNLTD), Amar Saâdani
conseille «de se tenir tranquille».
Ce qui est traduit par certains
comme une menace à peine voilée à l’endroit de l’opposition, si
toutefois ses membres persistent
dans leurs actions dénonçant les
pratiques du pouvoir.
A. Bouacha
Sonatrach dans la tourmente
AFFAIRES DE CORRUPTION, POLÉMIQUE SUR LE GAZ DE SCHISTE…
Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) Créée fin 1963, la société nationale des
hydrocarbures Sonatrach s’est progressivement imposée comme un acteur énergétique incontournable en Algérie mais
aussi réputé à l’international.
Durant les cinquante dernières années,
la compagnie a contribué d’une part à
l’émergence d’une industrie algérienne
des hydrocarbures mais aussi au développement socioéconomique.
Impulsion d’une base solide de compétences algériennes, intense activité de
développement et de diversification,
contribution importante au budget de l’Etat
de par les recettes d’exportation de pétrole et de gaz générées, lancement d’une
stratégie d’internationalisation… Ce que
Sonatrach a pu réaliser en bénéficiant
essentiellement d’une certaine stabilité
managériale, une gestion financière réputée saine et une latitude d’action relativement large, nonobstant les vicissitudes
politiques, sociales et économiques au
niveau national mais aussi à l’étranger.
Une dynamique que la compagnie
pétrolière a, certes, poursuivie durant la
décade écoulée mais cependant de
manière moins intense. Depuis le début
des années 2000, Sonatrach ne bénéficie
plus de cette stabilité managériale qu’elle
avait durant les décades précédentes.
Obéissant souvent à des considérants
politiques, aux velléités ou humeurs des
pouvoirs publics, voire à des interférences
supposées ou réelles de milieux d’affaires,
des changements récurrents ont été opérés au niveau de la direction générale de
la compagnie. Une dizaine de présidents-
Photo : Samir Sid
Sonatrach est dans la tourmente, impliquée dans des affaires supposées de malversation et de corruption, bridée par la baisse des
prix du pétrole, sujette à l’instabilité managériale et empêchée dans
la réalisation de son projet de développement du gaz de schiste…
directeurs généraux ont été nommés
depuis la fin des années 1990 à la tête de
Sonatrach, parfois à titre intérimaire
comme ce fut le cas pour l’ancien ministre
de l’Energie, Chakib Khelil ou pour l’actuel
P-dg, Saïd Sahnoun. Une instabilité
managériale, justifiée ou non, que la compagnie a dû subir en dépit de l’impact
négatif y découlant sur l’image, l’activité et
les travailleurs de l’entreprise.
Couplée à cette instabilité managériale, une certaine érosion des compétences
notamment dans le forage a été constatée
durant les dernières années, même si la
compagnie a tenté de la juguler et que les
recrutements se soient poursuivis.
Disposant de moins de latitude d’action
comme avant, Sonatrach pâtit également
du déclin de la production gazière et
pétrolière, malgré le nombre élevé de
découvertes d’hydrocarbures réalisées
durant les dernières années.
Un déclin qui survient dans le contexte
où les prix du pétrole ont joué au yo-yo
durant les années précédentes, alternant
entre hausse et forte dégringolade et
impactant sur la visibilité financière du
pays. Et sans omettre les répercussions
de l’attaque terroriste perpétrée début
2013 contre le complexe gazier de
Tiguentourine, une activité de production
que la modification régulière du cadre
réglementaire et législatif régissant les
hydrocarbures n’a pas pu stimuler effectivement. Mais Sonatrach pâtit également
d’une autre contrainte, l’implication d’anciens cadres dirigeants de la compagnie
dans des affaires supposées de malversations et de corruption, des doutes étant
émis quant à la passation de marchés et
la conclusion de contrats avec des entreprises étrangères.
Au-delà de leur nature, de l’ampleur et
de leurs suites judiciaires, étant traitées
tant en Algérie qu’ailleurs, notamment en
Italie ou au Canada, ces affaires de corruption auront mis à nu et la forte propension à la prébende de certains cadres et
le rôle important que l’ancien ministre de
l’Energie, Chakib Khelil, y aurait joué.
Des affaires qui ont également impacté
négativement sur l’image de la compagnie pétrolière, tant en Algérie qu’au
niveau international, malgré les assurances de ses dirigeants. Des affaires qui
ont également démontré le non-respect
Sonatrach pâtit du déclin de la production gazière et pétrolière.
des procédures réglementaires régissant
ces marchés, soulevant des doutes sur
l’autonomie de gestion financière mais
aussi opérationnelle de Sonatrach. Mais la
tourmente ne s’arrête pas là.
Engagée dans une dynamique de
développement tous azimuts, Sonatrach a
engagé un programme de recherche et
évaluation d’un hydrocarbure non-conventionnel (le gaz de schiste), à travers le
forage de puits-pilotes essentiellement à
In Salah.
Un programme destiné à définir la faisabilité technique et économique de l’exploitation éventuelle dudit gaz. Mais un
programme qui suscite la polémique, une
forte opposition de la population locale,
craignant des répercussions négatives sur
l’environnement et sur la ressource vitale
qu’est l’eau, mais aussi au niveau national. Des réticences légitimes au demeurant mais que Sonatrach n’a pu cependant
vaincre, une opinion publique exprimant
son hostilité notamment à travers les
réseaux sociaux et certaines organisations politiques et sociétales que la compagnie n’a su toutefois convaincre.
Au-delà du retrait des appareils de
forage de la région d’Ahnet et même si
Sonatrach ne remet pas toutefois en
cause la poursuite de son programme
d’évaluation de ces hydrocarbures, la
capacité de l’opérateur à concrétiser ses
projets s’avère contrainte. Ce qui créé un
certain imbroglio, une confusion qu’accroît
l’illisibilité du discours de l’exécutif en
dépit de la conviction affichée par le
ministre actuel de l’Energie, Youcef Yousfi,
quant au développement progressif de
cette ressource. En somme, Sonatrach
subit une grande tourmente, impliquée à
tort ou à raison dans des affaires de malversation et de corruption, bridée par la
baisse des prix du pétrole, sujette à l’instabilité managériale et empêchée dans la
réalisation de son projet de développement du gaz de schiste….
C. B.
Régions
Le Soir
d’Algérie
Le diabète en débat à Belacel-Bouzegza
Mercredi 25 février 2015 - PAGE
8
RELIZANE
Dans le cadre de la protection des malades du diabète, l’association El Amel des diabétiques de la wilaya de Relizane a
organisé hier après-midi, au Centre culturel de BelacelBouzegza, une journée d’éducation pour les diabétiques.
Plus de 300 diabétiques des
deux sexes ont suivi avec beaucoup d’attention les riches interventions des docteurs Boumediène et
Zaoui, lesquels ont mis en évidence
les soins qu’il faut apporter pour
BLIDA
protéger et sauver le diabétique. Le
docteur Boumediène a insisté sur le
respect des conseils et mesures
pour diminuer le taux de glycémie.
En effet, une marche de 30 mm
par jour est un remède efficace
Un vice-président de l’APC
d’El Affroun condamné à
deux mois de prison ferme
Le tribunal d’El Affroun, à 25 kilomètres à l’ouest
de Blida, vient de condamner le vice-président chargé
de l’urbanisme au niveau de l’APC de la même ville à
une peine de deux mois de prison ferme assortie
d’une amende pour les griefs de divulgation de documents d’un citoyen à une tierce personne, lesquels
documents constituaient un dossier d’urbanisme.
Il est à noter que cette personne n’avait aucun
droit d’obtenir ces papiers.
C’est à cet effet que le plaignant, une fois mis au
parfum de cette affaire, déposa plainte contre le viceprésident l’accusant d’avoir remis, à son insu et sans
son consentement, des documents à son adversaire
dont un livret foncier, un plan d’urbanisme et des
actes de propriété dans les deux langues arabe et
français.
Sur la base des déclarations des deux parties, le
représentant du ministère public avait requis deux ans
de prison ferme. Après les plaidoiries de la défense et
la délibération du tribunal, le juge a prononcé la peine
de deux mois de prison.
M. B.
AÏN-TÉMOUCHENT
Un fort engouement pour
l'habitat rural à Aïn-Kihel
La daïra de Aïn-Kihel qui compte outre le chef-lieu
de daïra, les communes de Aïn-Tolba, Aghlal et
Aoubellil, vient de bénéficier d'un important programme
de logements tous types confondus à commencer par
les 200 logements sociaux à Aïn-Kihel, en plus d'un
quota de 40 logements ruraux et 40 autres unités promotionnelles dont les travaux ont atteint 30%.
Quant à Aïn Tolba, la commune a lancé un projet de
réalisation de 300 logements sociaux-locatifs, et un
autre projet de 60 unités de types promotionnels, alors
qu'elle a bénéficié d'un quota de 180 logements ruraux,
selon les responsables de cette daïra.
Pour ce qui est de la commune de Aoubellil, celle-ci
a bénéficié d'un programme de 200 unités de type
social-locatif, tandis que pour le logement rural, elle a
bénéficié de 200 autres unités. La commune d'Aghlal a
bénéficié de 280 unités de ce dernier type (logement
rural).
Un fort engouement a été constaté chez les populations de ces communes eu égard au volet agricole de
ces localités.
S. B.
contre le diabète. Equilibrer son alimentation. Le patient doit contrôler
au fur et à mesure son taux de glycémie. Les symptomes de cette
maladie peuvent être la faim, la
fatigue, les maux de tête, la transpiration, les tremblements du corps,
etc.
Le diabète peut avoir des signes
graves tels que le coma, les
troubles du sommeil, les cauche-
mars. Le docteur a aussi mis en
garde contre l’hypoglycémie à
laquelle on doit se préparer et arrêter toute activité, il faut alors manger. Le diabétique doit avoir des
morceaux de sucre dans sa poche.
A cet effet, un morceau atout qui
permet d’équilibrer le métabolisme
du corps. Les intervenants ont
répondu à toutes les préoccupations des malades surtout en ce qui
Bentorki se disculpe
concerne les médicaments qu’ils
prennent. Cette journée a été clôturée par la riche intervention d’un
diététicien sur l’alimentation saine
que doit respecter le malade.
Ce dernier a multiplié ses
conseils sur les précautions qu’il
faut prendre pour s’assurer que
l’alimentation est saine et protectrice.
A. Rahmane
CONSTANTINE, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE
L’onde de choc des déclarations fracassantes de l’ex-responsable du département de la communication et porteparole du commissariat de la manifestation Constantine,
capitale de la culture arabe, continue de faire jaser dans les
chaumières et allées de la ville des ponts.
L’opacité qui a présidé
jusque-là aux agissements d’intervenants qui ont accaparé le
commissariat de l’évènement
serait même en voie d’être érigé
en mode de fonctionnement de
ce dernier, dépassé semble-t-il
par les évènements et de plus en
plus enclin à reconduire un
modèle de communication
désuet en tout point de vue.
Cela s’est vérifié hier à l’occasion d’une conférence de
presse-réaction du directeur de
l’Office national de la culture et
de l’information (Onci) Lakhdar
Bentorki, qui a dissocié l’inter-
vention de son organisme de la
mission du commissariat de la
manifestation.
D’ailleurs, même si cette rencontre portait le sceau du commissariat, tout porte à croire que
l’Onci a tenu à faire par lui-même
les mises au point qui s’imposent
sans se soucier de l’avis de cette
dernière qui s’est confinée dans
un silence pesant, eu égard aux
développements survenus à la
veille de l’évènement. L’Onci,
selon son directeur, serait donc
un département à part dans
cette manifestation dont les missions se résument à l’organisa-
tion de l’ouverture populaire et la
cérémonie officielle, l’accueil des
délégations des participants et
l’organisation des semaines culturelles de chaque pays, les
semaines culturelles des autres
wilayas et les caravanes d’artistes algériens qui sillonneront
les 48 wilayas. Rien que ça. Des
activités qui ne représenteraient
selon lui que 1% du programme
de la manifestation.
Une manière de minimiser
l’impact financier de ces dernières bien qu’il se réservera
d’avancer ne serait-ce une
approximation du coût de «l’épopée de Constantine», un spectacle en montage actuellement
et qui sera donné à l’ouverture
de la manifestation. Car c’est sur
ce chapitre que le département
de Bentorki a été épinglé,
«monopolisant» dit-on, la plus
grosse part du budget en laissant planer le doute sur sa destination.
Bentorki se défend d’une
omnipotence présumée pour
avoir été un acteur des festivités
importantes telles que Tlemcen
capitale de la culture islamique
et le festival panafricain dont les
comptes ont été épluchés, aussi
bien par la Cour des comptes
que par l’IGF. Il dit ne pas comprendre ces attaques au
moment où son département n’a
reçu pour l’instant aucune enveloppe et qu’il ne peut y avoir évaluation réelle des coûts alors que
les cachets des artistes n’ont
même pas été négociés.
K. G.
CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DE LA VILLE
Aïn-Sefra, une cité au fil du temps
Sous le thème «Aïn-Sefra au fil du
temps», l’association Arc-en-Ciel de AïnSefra, a, à l’occasion de la journée de la
ville, organisé lundi dernier une journée
d’étude pour la sauvegarde et la revalorisation du patrimoine de la ville de AïnSefra, une ville, notons-le, qui serait promue prochainement au rang de wilaya.
De ce fait, un programme a été concocté
en la circonstance, dont une conférencedébat autour d’une vision à l’horizon d’une
nouvelle ville, soit dans le cadre urbain
(architectural et urbanistique), de même que
l’organisation au sein du centre culturel d’une
exposition d’anciennes photographies du
patrimoine, représentant les différents sites
d’antan de la capitale des monts des ksour ;
une exposition de photos qui durera toute la
semaine.
Enfin, les participants se sont donné rendez-vous pour les prochains jours afin de
revaloriser et répertorier le patrimoine matériel et immatériel que recèle cette ville
comme richesses, soit en matière de tourisme, de culture, d’histoire et de préhistoire, ou
dans bien d’autres domaines. Signalons par
ailleurs que l’association Arc-en-Ciel est une
association environnementale qui a été
créée par de jeunes cadres ; à son actif, l’organisation d’un colloque national sous le
thème «la biodiversité de la région de AïnSefra, un patrimoine à sauvegarder» et l’édition d’un prospectus sur la faune et la flore de
la région.
B. Henine
la fin de cette année, selon les estimations
des spécialistes. La courbe ascendante est
donc spectaculaire.
Cette envolée des chiffres est forcément
liée à la multiplication des infractions au code
de la route d'année en année. Mais d'autres
enseignements, pas du tout rassurants pour
la sécurité routière à Guelma, peuvent être
tirés des bilans communiqués par la cellule
de communication de la Sûreté de wilaya. Ils
indiquent que le conducteur semble s'être
beaucoup moins assagi au volant.
Ainsi, l'erreur humaine constitue un facteur causal majeur de l'émergence des accidents de la route dans cette wilaya, au cours
de ces dernières années.
Rappelons aussi que durant la même
période, une recrudescence a été constatée
pour certaines infractions : usage du téléphone en conduite, défaut de port de ceinture de
sécurité, dépassements dangereux.
Noureddine Guergour
GUELMA
222 retraits de permis de conduire en janvier 2015
Plusieurs automobilistes se sont
vu retirer leur permis de conduire à
Guelma, et le moindre de leurs déplacements vire donc au casse-tête.
Il est clair qu'aujourd'hui, nombreux sont
les Guelmis qui sont privés de volant. Ils sont
ainsi confrontés à une situation pas du tout
confortable. Au nombre de 222 au mois de
janvier dernier, les retraits de permis
devraient se multiplier considérablement d'ici
Le Soir
d’Algérie
Régions
Mercredi 25 février 2015 - PAGE
Six morts et une vingtaine de blessés
dans un éboulement sur la RN9
BÉJAÏA
C’est une véritable catastrophe qui s’est produite, hier aux environs de
13h40 à proximité du tunnel d’Aokas, à quelque 20 km à l’est du chef-lieu
de Béjaïa, sur la RN9 et dans une heure de grande affluence automobile.
Des tonnes de rochers se sont subitement
affaissées du haut d’une falaise pour ensuite
ensevelir un bus Toyota de 30 places, assurant la ligne Béjaïa-Aokas, un mini-bus de
marque Hyundai de 12 places assurant la
navette Aokas-Tichy et deux autres véhicules
légers. Le premier bilan de la Protection civile
fait état de la mort sur le coup de pas moins de
six personnes, cinq hommes et une femme,
ainsi qu’une vingtaine d’autres blessés dont
cinq se trouvent dans un état critique.
Tout le monde s’est mobilisé à l’occasion
de ce terrible drame, la radio Soummam
annonçait minute par minute les dernières
nouvelles de la tragédie. Le wali de Béjaïa, les
élus et les cadres des services de sécurité, se
sont immédiatement rendus sur les lieux pour
s’enquérir de la tragique situation.
Par ailleurs, il convient de rappeler qu’un
éboulement de terrain similaire s’est produit
en 2007 au même endroit sans faire fort heureusement de victimes.
L’éboulement de terrain en question avait
eu lieu, faut-il le rappeler, à une heure tardive
de la nuit.
Les travaux de déblaiement et de réfection
ont nécessité de très longs mois de fermeture
de cet important axe routier reliant le chef-lieu
9
de wilaya de Béjaïa à celle de Sétif. Parlant
des causes de l’important affaissement de terrain, les services de la DTP de Béjaïa mettent
en avant les dernières pluies diluviennes qui
se sont abattues dans la région ces derniers
jours.
Le ministre des Travaux publics
Abdelkader Kadi était attendu en fin d'aprèsmidi hier sur les lieux du drame, a-t-on appris
de l'administration de la wilaya, pour s’enquérir des causes de cet accident.
Kamel Gaci
Lancement du cycle de formation des classes spéciales
ÉCOLE DE PÊCHE DE CHERCHELL
Lors d’une conférence de presse organisée récemment au
siège de l’Ecole de formation technique des pêcheurs de
Cherchell, il a été fait état du lancement de plusieurs classes
spéciales dédiées à la formation des matelots qualifiés spécialisés au nombre de 359 stagiaires.
La spécialité des électromotoristes, au nombre de 86, qui requiert
un profil plus sévère où l’élève doit
avoir 21 ans et plus, et avoir effectué
12 mois de navigation. Il y a en outre
des classes spéciales dédiées à la formation de 38 patrons pêcheurs côtiers
destinés au commandement de
bateaux de 30 à 90 tonneaux, ayant
un âge supérieur à 25 ans et avoir
navigué durant 12 mois sur des
bateaux dont le tonnage est supérieur
à 30 tonneaux.
Le quatrième cycle de classes
spéciales concerne la formation de 53
marins-pêcheurs capacitaires qui dirigeront des bateaux d’un tonnage inférieur à 30 tonneaux. Ainsi, à propos de
M. Salah Wahid, le nouveau directeur
de cette école, M. Tabouda , un cadre
de cette école, révélera que «c’est un
capitaine de pêche, nouvellement
désigné par le ministère de tutelle, au
même titre que trois autres écoles
spécialisées de la pêche, dont celles
d’Alger et de l’Ouest, qui ont désormais à leur tête un capitaine de pêche
professionnel».
Pourquoi cette appellation de
«classes spéciales» ? La définition
sera donnée par M. Djilali Lakehal le
président de la Chambre de pêche,
qui dira que «cette formation spéciale
s’inscrit dans le cadre du dispositif institué par mesure exceptionnelle par
notre tutelle et mis en application dès
2014. Cela a permis de former plus de
400 professionnels, dont la majorité
Tentative de suicide
d’un employé de la Cnas
OUM-EL-BOUAGHI
Photo : DR
Un moment de panique et d’effroi a
été vécu hier par les citoyens d’Oum-ElBouaghi et surtout les fonctionnaires de
la Cnas lorsqu’un employé de la Caisse a
tenté de mettre fin à sa vie en voulant se
jeter du deuxième étage de cet établissement qui se trouve au centre de la ville.
Mais la vigilance de certains employés a
permis de sauver de justesse le pauvre
père de famille qui a été enfin persuadé
par ses collègue de renoncer à cet acte
et de revenir à la raison. Notons que ce fonctionnaire était rentré dans une
grande colère suite au refus du directeur de lui signer favorablement sa
demande de retraite. Le chauffeur de la Cnas a été transféré à l’hôpital dans
un état critique, selon l’un de ses collègues.
Benzaïm A.
est déjà opérationnelle». La directrice
des études de cette école précisera,
quant à elle, que «l’école formera
dans le cadre de cette circulaire plus
de 500 professionnels, qui seront destinés à la pêche côtière dans le cadre
d’une périphérie maritime de 6 miles».
M. Abdelkader Tabouda, un professeur spécialiste et capitaine de
pêche de renom à Cherchell, spécialisé dans la sécurité maritime, présent
à cette conférence, nous révélera
qu’un «centre de sécurité maritime
doté d’équipements de pointe est en
voie de réalisation à Cherchell sur le
site même de l’école», en poursuivant
qu’«un pêcheur sur 3 000 est victime
d’accident en mer, cela dénote de l’urgence pour nous d’inclure un module
de sécurité maritime dans le profil du
marin-pêcheur et du patron de pêche.
Nous avons pris des dispositions dans
ce sens au sein des formations de nos
éléves où chacun doit obligatoirement
savoir manipuler : la combinaison de
survie, le gilet de sauvetage, l’utilisation des bouées de sauvetage à l’instar des canoës Bombard, l’utilisation
des extincteurs ainsi que la maîtrise
de tous les systèmes anti-incendies et
autres rudiments de secours et de
sauvetage en mer», conclura M.
Tabouda. Lors de cette conférence de
presse, à laquelle il a assisté, le président de la Chambre de pêche de la
wilaya de Tipasa, M. Djilali Lakehal,
donnera de précieuses informations
sur la pollution maritime, et recommandera instamment de généraliser le
système de classes spéciales, qui a
donné entière satisfaction en mer.
Cependant, il a été constaté l’absence d’informations sur d’autres
variétés de ce secteur à l’instar du
domaine halieutique. Ainsi, il aurait été
souhaitable d’avoir des statistiques
sur les formations de la pêche halieutique dont l’école dispose déjà de spécialistes, sachant que Tipasa dispose
déjà de 6 sites dédiés à la conchylicul-
M’SILA
ture et 2 autres dédiés à l’élevage des
espèces maritimes à l’instar du loup
de mer et de la dorade, et ayant produit entre 10 000 à 12 000 tonnes ces
dernières années.
L’école compte aussi de prestigieux formateurs en technique de
pêche, en technologie maritime et en
réglementation internationale de la
pêche côtière et continentale, à l’instar
de M. Meziani Lounès, un professeur
et capitaine de pêche et M. Maddi
Karim un autre patron de pêche, tous
deux spécialisés dans la navigation
maritime et les techniques de pêche.
Parmi ce panel de spécialistes,
l’Ecole de pêche compte en son sein
des spécialistes en technologie électronique et électrotechnique, tels que
M. Benkhaled Mohamed, un professeur émérite spécialisé ,ainsi que plusieurs autres ingénieurs experts dans
la pêche côtière, en aquaculture et en
élevage maritime.
Houari Larbi
Les propriétaires de fusils de chasse envahissent
la Maison de la presse
Un groupe de citoyens parmi les propriétaires
de fusils de chasse ont envahi, hier matin la maison de la presse Lagoui-Lamine de M’sila à la
recherche d’une oreille attentive parmi les gens de
la presse locale qui pourraient jouer le rôle d’intermédiaire entre eux et les responsables civils et
militaires de la wilaya.
Signalons que ces contestataires n’ont pas cessé d’organiser des sit-in devant le siège de la Wilaya depuis plus
de 3 ans. Depuis lors, ils réclament une rencontre avec le
wali Monsieur A. Ben Mansour juste pour leur expliquer la
procédure de récupération de leurs fusils ou leur donner
une bonne raison de ce retard relatif à la remise des armes
confisquées depuis les années 1990. Surtout après avoir vu
bon nombre de leurs concitoyens récupérer leurs fusils.
Ils s’interrogent sur la procédure entreprise pour pouvoir
en finir avec ce problème qui a perduré dépassant les 20
années, dit l’un des présents qui ajoute : «J’étais célibataire
le jour où j’ai remis mon arme, désormais j’ai un enfant qui
passe le service militaire. Nous avons fait confiance à l’Etat,
lorsqu’il a demandé le dépôt de nos armes auprès des services de sécurité,et nous demandons à l’Etat d’en faire
autant», ajoute-t-il.
D’autres parmi les éleveurs de bestiaux et résidants
dans les zones éparses ont été victimes de vol de leurs
biens et du cheptel ovin sous la menace des armes des
bandits.
Signalons que ce crime a pris de l’ampleur ces derniers
temps dans la wilaya de M’sila, d’ailleurs l’un de ces éleveurs résidant dans la région de Khermame situé dans la
daïra de Aïn El Hadjel a été victime d’un vol de 120 têtes
ovines, apprend-on de ces contestataires qui disent qu’ils
sont dans la nécessité de récupérer ces fusils pour faire
face aux différents actes de vol et se protéger.
A. Laïdi
Culture
Le Soir
d’Algérie
Biographie non-autorisée
d’une époque
Par Sarah Haidar
Le monde vit une époque médiocre, sans
doute la plus misérable de toute l’histoire de l’humanité,
non pas parce que les guerres sont plus atroces que
celles d’avant, la famine et les maladies plus meurtrières,
l’ignorance et la peur plus paralysantes. Non, le monde
patauge dans le déclin parce que, d’abord, il croit être au
sommet de la civilisation et que celle-ci ressemble de
plus en plus à la négation de l’esprit et de la liberté.
Plus aucun souffle de résistance, plus de livres ni de
musiques contestataires, plus de journaux vraiment indépendants, plus de noms qui lorsqu’on les voit, on sait que
les mots fuseront comme un canon de justice et de grandeur, plus de contrepoids syndical ou d’opposition, plus
de peuples capables d’ébranler les puissants ni de puissants désireux de laisser l’Histoire plus ou moins propre.
Avant-hier, nous avons été conviés à la projection d’un
documentaire sur le capitaine Thomas Sankara à l’Institut français de Bamako. Un film construit exclusivement
sur des centaines de déclarations de ce chef d’Etat burkinabé assassiné en 1987. Chacune de ses phrases suscite tantôt les rires tantôt les applaudissements du public
nombreux. Son visage d’archange et son sourire indélébile remplissent l’écran et magnétisent le regard de
manière quasi-mystique. L’adhésion totale de l’assemblée au moindre propos du capitaine idéaliste est à la fois
touchante et pathétique car elle est davantage l’expression d’une douleur intériorisée que d’une admiration simpliste. On sent en effet que la personnalité et le destin de
Sankara illustrent à eux seuls l’extinction de tous les possibles, non seulement africains mais aussi universels.
Ses envolées lyriques, son humour, son idéologie, sa
politique volontariste, son art oratoire parfois populiste,
sa sincérité presque désespérante, ses coups de gueule
contre l’impérialisme et son amour fou pour son peuple
ont pu exister et survivre durant quatre ans parce que
l’époque s’y prêtait encore ; elle pouvait encore accepter
l’avènement d’un homme aussi déraisonnablement utopiste, elle était surtout capable de l’aimer et de lui offrir
quelques années de rêve avant de se réveiller avec une
méchante gueule de bois et de décider qu’il n’est plus
possible d’assumer un tel écervelé de la révolution. Il en
va de même pour toutes les belles fulgurances qu’a
connues le monde durant une partie du XXe siècle : à
défaut de durer et de changer la face de l’humanité, elles
ont survécu un certain temps avant de se laisser éteindre
par lassitude ou par «stratégie de choc» mais elles ont
eu le mérite de secouer leur époque, d’esquisser les
traits d’un homme nouveau et de créer une certaine idée
du Sublime.
Aujourd’hui, il semble qu’il est strictement impossible
de voir jaillir une telle force de déstabilisation du conformisme aliénant car au sommeil profond du monde de
l’époque précédente, s’est substitué un état végétatif
d’autant plus irréversible que les comateux sont persuadés d’être en vie, épanouis et libres. Ils consomment,
regardent des films soporifiques, écoutent des musiques
écrites avec un crayon de coloriage, lisent des romansberceuses, profitent des bienfaits d’une technologie
abrutissante, ont les yeux scotchés à leurs smartphones
ou à leurs télés, le nez plongé dans les miasmes de leur
paperasse interminable, le cœur grignoté par des religions ou par des philosophies tronquées avec date de
péremption. Ils sont heureux dans cette immense cage
qui les protège des incertitudes et des angoisses existentielles ; ils ne se posent presque plus de questions ou
alors trouveront rapidement des réponses fabriquées
dans des laboratoires pharmaceutiques ou dans des
manuels de bien-être…
L’époque peut cependant tolérer, voire encourager,
certains esprits récalcitrants car, dans leur fascination
béate pour les modèles du passé et par leur inoffensivité
intrinsèque, ils servent à faire croire au monde qu’il palpite encore.
S. H. [email protected]
MuSée nationaL deS BeauxartS (eL-HaMMa, aLger)
Samedi 28 février à 14h30 : L’association culturelle Nawafedh Thakafia
organise une conférence intitulée
«Etats des lieux des écrits satiriques en
Algérie» présentée par le journaliste et
chroniqueur Brahim Kara Ali et le nouvelliste et chroniqueur Saïd Ben Zerga
et animée par le docteur en théâtre
metteur en scène et critique théâtral
Habib Boukhelifa.
LiBrairie internationaLe
oMega (HôteL eL-auraSSi,
aLger)
Samedi 28 février de 14h à 18h : Le
poète Ahcene Mariche présentera ses
recueils de poésie en 4 langues : tamazight, français, anglais et arabe.
10
[email protected]
Amine Zaoui à l’assaut des tabous
LITTÉRATURE
L’écrivain
Amine
Zaoui a animé la
deuxième édition du
forum culturel initié
par la direction de la
culture de la wilaya de
Jijel en présence d’une
nombreuse assistance à
la salle des conférences
du centre culturel islamique Ahmed-Hemani.
En effet, lors de cette édition,
l’auteur Du miel de la sieste a fait
un tour d’horizon sur la création
littéraire en deux langues à partir
de sa riche expérience. Comme il
fallait s’y attendre, l’auteur de La
soumission a tiré à boulets
rouges sur les tendances conservatrices moralisantes dans
l’œuvre litterraire en citant les
ouvrages Abennouas, Les Mille
Et Une Nuits et certains chefsd’œuvre de la littérature arabe
Photo : DR
AD GLADIUM
Mercredi 25 février 2015 - Page
du temps des Abbassides. A ses
yeux, ces chefs-d’œuvre étaient
plus osés concernant la question
du tabou et du sacré. L’auteur
de La reine a déclaré ouvertement que celui qui n’aborde pas
le tabou n’est pas un vrai romancier.
Interrogé sur l’algérianité de
la littérature algérienne écrite en
langue française, Amine Zaoui a
estimé que «l’âme des œuvres
de Mouloud Feraoun, Mohamed
Dib, Kateb Yacine est indiscuta-
BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ
La culture c’est comme une plante, elle meurt
si l’on oublie de l’arroser !
a culture à Bordj-Bou-Arréridj est au bord
du naufrage. Cette affirmation ne surprendra que ceux qui ne tiennent pas compte
des motivations des artistes et de la population,
qui ont soif de liberté et d'expression artistique
et culturelle comme le théâtre, la danse, la
musique, la poésie ou les débats littéraires.
Tous les jeudis, un groupe d’artistes se produit sur l'esplanade de la maison de la culture
Mohamed-Boudiaf par des chants, de la
musique de la danse, du théâtre et toute forme
d'expression artistique pour lutter contre le
spectre du «suicide» culturel. Les artistes
dénoncent l'absence de programme culturel
depuis 2011 à ce jour : absence d'ateliers des
arts plastiques, art traditionnel, de danse, de
musique, de théâtre, de colloques sur les écrivains de Bord-Bou- Arréridj comme Benhadouga et Nouiouette Lehmadi, absence d'un débat
scientifique avec le professeur en neurochirurgie, M. Alim Louis Benabid, qui est une sommité
mondiale. Pour sa découverte d'une technique
révolutionnaire d'opération des patients atteints
de la maladie de Parkinson, il a reçu le prix
2015 Breaktrough Prize aux USA , une sorte de
prix Nobel. Il va sans dire que le professeur avait
l'habitude de venir à Bordj-Bou-Arréridj pour
faire des conférences sur la médecine, et ce, sur
invitation des autorités locales (le professeur
Benabid est de la localité).
Faut-il encore rappeler le rôle de la culture
dans le développement humain ? Il y a aussi la
menace d'acculturation, d'autodafé de la culture qui touche les pays du Maghreb et d'Afrique
plus particulièrement, comme elle s'infiltre
depuis plus d'un demi-siècle en Europe et dans
le reste du monde. En Libye toute proche,
comme au Mali et dans les autres pays africains d'obédience musulmane, la musique, ses
instruments, les livres, les manuscrits, les
spectacles, ses acteurs et ses scènes, le ciné-
L
de la pièce Achur par la compagnie
théâtrale Ibghas.
du 26 au 28 février : Evocation
Mouloud Mammeri.
Jeudi 26 février à 14h : Rencontre
mensuelle «Parole aux artistes» avec
Mourad Khane, Ali Ferhati, Saïd Ghezli,
Meriem Hammani et Abdellah.
Samedi 28 février à 10h : Ventedédicace du livre Meski (édition ENAG),
animée par Mohamed Hammoutene.
SaLLe eL-Mouggar (aLgerCentre)
Samedi 28 février à 18h : Concert de
Beihdja Rahal.
Café Littéraire de BéJaïa :
Samedi 28 février à 14h : L'auteur
Younes Adli animera son café littéraire
autour de son ouvrage La Pensée
MaiSon de La CuLture MouLoud- Kabyle au Théâtre régional MalekMaMMerie de tizi-ouzou
Bouguermouh de Béjaïa.
Mercredi 25 février à 10h : Tournage
gaLerie ezzou’art du Centre
blement algérienne car leur imaginaire est purement algérien
bien qu’elles soient écrites dans
la langue de Voltaire. «Je ne partage pas l’avis qui disait que la
langue française est un butin de
guerre car je suis un enfant de
l’Algérie post-indépendante et je
n’ai pas de complexe vis-à-vis de
la langue de Voltaire, je maîtrise
l’arabe et je comprends l’amazighité.»
Sur son passage, réfutant l’incapacité de la langue arabe dans
la création littéraire, l’auteur de
La Chambre de la vierge impure
a souligné que la langue qui a
porté le Coran est une langue
grandiose et immense.
L’hôte du forum culturel n’a
pas manqué de mettre l’accent
sur le facteur culturel dans la vie
des nations et des sociétés en
disant, «un peuple cultivé est
capable de faire sortir la poubelle
au temps précis» sans omettre
toutefois de mettre en valeur les
efforts consentis par les pouvoirs
publics dans le domaine culturel
ces dix dernières années.
Notons enfin que le modérateur du débat, en l’occurrence le
directeur de la culture de la
wilaya a réussi le pari de faire de
ce forum un espace de débat et
d’échange entre Amine Zaoui,
dont les œuvres ont été traduites
en une dizaine de langues, et des
acteurs culturels locaux en quête
de ce genre de rendez-vous culturels dans la ville de Jijel.
B. M. C.
CoMMerCiaL & de LoiSirS de
BaB-ezzouar (aLger)
Jusqu’au 12 mars : Exposition de
peinture «Shadi madi quali rassi » de
l’artiste Princesse Zazou.
Centre CuLtureL
MuStaPHa- KateB (5, rue
didouCHe-Mourad, aLger)
Jusqu’au 12 mars : Exposition
collective «Le Signe», avec les artistes
Saliha Khelifi, Zola Djenane, Zahia
Kaci, Noureddine Chegrane,
Abdelmadjid Guemroud, Mustapha
Ghedjati, Noureddine Hammouche,
Omar Kheiter, Ahmed Stambouli et
Karim Sergoua.
SaLLe iBn KHaLdoun (aLgerCentre)
Jeudi 26 février à 19h : Concert de
l’artiste jordanienne Macadi Nahhas.
Prix du billet : 600 DA
gaLerie d’artS aSSeLaH (39,
ma ses images, ses salles sont agressés,
endommagés, pillés, détruits. On a l'impression
de revivre le scénario des années 1990 en
Algérie : les actrices immolées par leurs frères,
les instruments brûlés, les attentats dans les
salles de spectacle, les exécutions sommaires
(Matoub), les assassinats de nombreux journalistes. N’oublions pas aussi le combat continuel
que le comédien Fellag continue á mener d'Algérie en France.
Pourquoi Timbuktu de A. Sissako est parvenu á s'ouvrir la porte de la médiatisation
mondiale ? Il avait été interdit dans une petite
ville de France sous la pression des associations musulmanes françaises, même pas intégristes. La vérité dérange, à coup sûr.
Faut-il toujours lier culture et politique ? En
partie certainement. L'exemple de Timbuktu
est instructif. S'il ne brosse pas tout le panorama des exactions jihadistes, il dénonce leur
volonté de faire disparaître toute trace qui ne
soit pas du dogme religieux.
Les césars, couronnement du Festival
cinématographique de Cannes, seraient- ils
plus attentifs aujourd'hui à l'absolutisme du
pouvoir religieux, maintenant que le monde de
l'image français est passé par les kalachnikovs
intégristes avec Charlie Hebdo ? L'exemple
des derniers événements du terrorisme en
Europe montre bien que les auteurs de tueries,
pourtant de nationalités européennes, ont tous
eu un parcours d'acculturation.
Complètement ignorants de leur propre histoire, des rapports avec leur pays d'immigration, des valeurs fondamentales qui permettent
à la culture de se développer, ils n’en démontrent qu'un comportement autiste.
Les historiens nous le rappellent bien : une
culture se développe mieux en situation de
paix. L'incompréhension ne favorise pas le
pacifisme. Qu’oppose-t-on à la culture ? Une
rue aSSeLaH-HoCine, aLger)
Jusqu’au 28 février : Exposition de
peinture de l’artiste Chafa Ouzzani.
tna gaLLery (rue Bouzrina,
ex- rue de La Lyre, CaSBaH,
aLger)
Jusqu'à la fin du mois de mars :
Exposition collective d’arts plastiques
et de photographies «Hors Champ»
par Mustapha Nedjai, Hellal Zoubir,
Karim Sergoua, Rachi Djemai, Rachid
Nacib, Malek Salah, Adlène Samet et
Nasser Medjekane.
eSPaCe La Baignoire (3, rue
deS frÈreS-ouKid, Square
Port-Saïd, aLger)
Jusqu'à la fin du mois de février :
Exposition collective de photographies
«Chawari3 10x10».
idéologie qui donne toutes les réponses aux
interrogations humaines ? Certainement pas !
Les régimes politiques fondés sur la charia laissent énormément de questionnements dans
l'ombre. La réponse religieuse est injonctive !
Elle n'explique pas ! Elle dicte ! Elle impose le
silence. Que dire de ce nouvel Etat (EI) qui
tente d'envahir le monde à coups d'interdits et
qui prône le mariage des enfants, l'esclavage
des femmes et des non-croyants, la mutilation,
les sévices corporels, la peine de mort ?
Toute culture, toute forme d'art, au contraire, entretient le dialogue avec les croyances
personnelles, avec les relations de chacun à la
spiritualité, sans empiéter sur les convictions
de chacun, ni sur les droits.
Ce ne serait pas la connaissance, la cohabitation universelle qui ont permis le progrès ?
Si bien sûr ! C'est par le biais des mouvements
culturels et politiques de contestation que la
colonisation de l'Algérie s'est arrêtée : il y avait
en filigrane le projet social de Jaurès ; des
auteurs comme Kateb Yacine, Mammeri, Zola,
Gide, Isabelle Eberhardt, Camus, Sartre,
Frantz Fanon et bien d'autres.
Qui peut faire comprendre quoi que ce soit
à qui ? A part ceux qui inventent à partir de la
réalité ! Les artistes. Que peut une société sous
un joug politique contraignant ? Elle devient
violente, et la violence contenue se déchaîne
sur les plus faibles. Quand parle-t-on d'âge d'or
de la culture ? Ce n'est pas de richesse dont on
parle, mais du développement d'un art de vivre. Il
se révèle dans la libre expression de ses
artistes, ces architectes qui délicatement
savent orner notre environnement, le rendre
plus délicat, nos mœurs plus raffinées, ceux qui
ont sculpté la pierre et le stuc pour le rendre
plus beau ! Laissons la place à nos artistes !
Layachi Salah-eddine
BaSSinS, Ben-aKnoun, aLger)
Jusqu’au 28 février : Exposition de
l’artiste Mustapha Adane.
BiBLiotHÈque MuLtiMédia
BaCHir-Mentouri (5, rue
BaCHir- Mentouri, aLger)
Jusqu’au 28 février : L’établissement
Arts et Culture de la wilaya d’Alger, en
partenariat avec la maison d’édition
Synopsis, organise une exposition de
livres.
MuSée PuBLiC nationaL du
Bardo (3, rue franKLin-d.
rooSeveLt, aLger)
Jusqu’au mois de mars : Exposition
«Pouvoirs des perles d’Afrique»
(collection de Tonia Marek).
eSPaCe de LoiSirS et de
détente Pour enfantS
gaLerie Bouffée d’art
KidzLand (CHéraga, aLger)
(réSidenCe SaHraoui, LeS deux Chaque jour : Spectacles d’attractions
pour les enfants de 3 à 12 ans.
MuSée d'art Moderne et
ConteMPorain d'aLger
(rue LarBi-Ben-M’Hidi, aLger)
Jusqu’au 28 février : 6e Festival
international d'art contemporain.
inStitut CuLtureL itaLien
Cours de langue italienne, inscriptions
ouvertes : session janvier, février, mars
2015. Pour toute information :
tél. : 021 92 38 73/021 92 51 91
PaLaiS de La CuLture MoufdizaKaria (KouBa, aLger)
Jusqu’au 28 février : Exposition de
peinture «Emotion Plurielle» de l’artiste
Fatiha Bisker.
gaLerie d’artS aiCHa-Haddad
(84, rue didouCHe-Mourad,
aLger)
Jusqu’au 28 février : Exposition de
l’artiste Ahmed Mebarki.
Le Soir
11
Nouveau look pour le vaisseau amiral
d’Algérie
Mercredi 25 février 2015- PAGE
SKODA SUPERB 2015
La nouvelle Superb a été
dévoilée en effet la semaine
écoulée dans le fief du constructeur, à Prague. Et comme à tout
seigneur, tout honneur, elle a eu
droit à un lancement de grande
star en présence de plus de 900
journalistes venus des quatre
coins de la planète dont une délégation de la presse algérienne,
Photos : DR
Le vaisseau amiral de la
marque germano-tchèque
Skoda se refait une beauté.
Un lifting qui lui redonne de
nouveaux
attributs
de
séduction et un argumentaire solide pour convaincre et
étendre encore davantage
son audience à travers le
monde.
La face avant et les projecteurs repensés confèrent à la nouvelle
Superb une allure plus imposante.
finition des valeurs de confort et
de bien-être dans l’habitacle. La
nouvelle Superb annonce une
lutte serrée dans le haut de
Une soirée haut en couleur pour fêter l’arrivée de cette star.
des artistes de renom, des diplomates, un concert philharmonique et une musique spécialement dédiée et dédicacée en son
nom. Skoda a mis les bouchées
doubles pour fêter comme il se
doit le renouvellement de son
haut de gamme. Une refonte subtile du style extérieur et une redé-
gamme face aux pensionnaires
du segment. Une évolution qui
dénote d’une maîtrise du processus de fabrication et surtout de la
qualité de finition.
Une habitabilité importante
adopte une nouvelle base technique du groupe Volkswagen qui
lui procure l’opportunité d’offrir
aux clients des espaces bien plus
généreux. Et c’est précisément
cet élément fondamental dans
cette catégorie, en l’occurrence
l’habitabilité, qui fera la force de
séduction de cette berline statutaire. «Une Skoda Superb se doit
d’être unique», tel est le slogan
de la marque pour sa dernière
création, voire même le concentré
d’un cahier des charges virtuel
imposé aux designers de la 3e
génération. Une orientation pour
s’élever au firmament de la créativité et de la technologie. Les
concepteurs de la Superb ont à
l’évidence répondu à un niveau
d’exigence encore plus élevé.
La pléthore de technologies
nouvelles renseigne sur des
ambitions revues nettement à la
hausse. L’habitabilité occupe une
place de choix dans ce registre
avec des dimensions inédites. Le
conducteur et ses passagers dis-
BRÈVES... BRÈVES... BRÈVES
La version 2015 de la Superb
FIAT/IVAL
Début de commercialisation
Dans un communiqué transmis à notre rédaction,
le groupe Ival confirme le retour de la branche utilitaire de l’italien Fiat, en l’occurrence Fiat
Professionnal, sous son giron et annonce la date du
23 février comme début de la commercialisation de
cette gamme aux diverses déclinaisons.
Le communiqué précise aussi que «le groupe
Ival aspire à renforcer son offre de gamme et consolider son très bon positionnement de partenaire de
l’entrepreneuriat. Le marché de l’utilitaire étant très
important en Algérie, chez Ival nous accompagnons
cet accroissement en déployant la gamme de Fiat
Professionnal sur l’ensemble de notre réseau fort
d’une quinzaine de succursales et concessionnaires
établie dans les différentes régions du territoire
nationale». Précision de taille, la gamme disponible
en Algérie est produite, selon Ival, dans les usines
du constructeur en Italie, où elle « bénéficie d’un
excellent savoir-faire en termes de robustesse, de
style, de technologie et de qualité de rendement.
Fiat Professional se distingue également par son
offre regroupant la performance, la consommation
maîtrisée et la durabilité.
En somme, notre offre répond spécifiquement
aux attentes d’une clientèle exigeante en recherche
d’une automobile attractive et accessible».
Cette gamme se compose actuellement de 4
modèles, New Doblo, Qubo, Fiorino et New Ducato.
L’offre motorisation en diesel et en essence se décline en deux types de cylindrée, 1.3 et 1.4l.
Les prix annoncés débutent à partir de 1 160 000
DA TTC avec des prévisions de vente pour 2015 de
l’ordre de 2 000 unités.
L. S. A.
YAMAHA / PROX4
Le T-Max en promotion
Ya m a h a
Algérie, représentée par son
distributeur officiel ProX4, lance
une promotion
sur le Yamaha TMax et le BW’S
50 à l’occasion
du Salon international
des
deux roues. Au
cours de sa deuxième participation à ce salon, Yamaha
Algérie affichera le Maxi-Scooter - Bronze-Max 530 à
1 599 000 DA au lieu de 1 720 000 DA.
Le Scooter BW’S 50, quant à lui, sera au prix de
237 000 DA au lieu de 245 000 DA, et ce, dans tout le
réseau ProX4 en Algérie, du 24 févier au 31 mars 2015.
posent désormais des espaces On signalera néanmoins le réglaaux jambes en évolution par rap- ge adaptatif du châssis qui perport à la précédente version. met la sélection du mode de
C’est le fruit de proportions nou- conduite le plus adapté à la
velles, avec notamment un chaussée, utilisation au quotidien,
empattement plus long de 80 mm route en mauvais état et conduite
et des porte-à-faux raccourcis de sportive. Ce système agit sur la
sorte à améliorer son dynamisme. suspension en adaptant la hauEt au- delà de cette générosité teur de la voiture. Le DCC est
des espaces, c’est aussi une associé au système Driving Mode
refondation de la planche de bord Selection qui propose le choix
qui arbore un design alliant avec entre le mode éco et le mode indiintelligence conservatisme et viduel. Pour le premier, la gestion
innovation. Elle opte pour une du moteur, de la climatisation et
structuration fonctionnelle, favori- d’autres unités auxiliaires est optisant l’ergonomie et la facilité d’uti- misée pour une économie de carlisation des différentes com- burant. Pour le second, les diffémandes. Le tableau de bord per- rents paramètres sont adaptés
met lui aussi une lecture aisée aux besoins du conducteur. On
des multiples informations qui y citera aussi la climatisation trisont affichées. La console centra- zone qui assure une température
le en deux parties
accueille en haut
l’écran tactile du système multimédia et
en bas les commandes de climatisation.
En bref, tous les
détails dans l’habitacle de la Superb
sont soigneusement
étudiés pour renforcer
l’impression
générale d’élégance
et de raffinement. C’est La planche de bord monte en gamme et arbore
une qualité de finition remarquable avec des
aussi l’utilisation de
matériaux de haute facture.
matériaux de haute
facture, de commandes tactiles, de
boutons et commandes modernes et
bien étudiés. A l’extérieur, la refonte s’exprime à travers une
géométrie
des
formes, «des angles
jouant
avec
les
ombres, des lignes
comme
sculptées
dans
une
seule
pièce». C’est une
face avant marquée
par une calandre
redimensionnée, un
logo proéminent, un
capot aux formes
dynamiques et des
optiques nouveaux.
Ces derniers se distinguent par une
Un soin particulier a été apporté aux feux
forme anguleuse et
avant et arrière.
pointue qui a nécessité une haute précision, selon les intérieure optimale, le Park Assist,
concepteurs de la voiture. Leur qui rend les manœuvres de stafond sombre accentue l’image de tionnement plus aisées, les sièges
largeur de la voiture. La découpe chauffants et aérés, le hayon élecprécise, les formes triangulaires trique, le freinage d’urgence avec
et le relief des contours créent fonction anti-multicollision, l’assisune signature originale. Il est tant de conduite dans les embouindéniable que ces feux de nou- teillages, des tablettes à l’arrière,
velle génération dominent large- une prise 230V, parapluie dans
ment la proue de la voiture et lui les portières etc. Sous le capot de
la nouvelle Skoda Superb on trouconfèrent une allure altière.
ve une variété de blocs, 5 essence TSI avec une puissance qui
Une signature originale
A l’arrière, ce sont également varie entre 125 et 280 ch et 3 dieles feux redessinés et en forme sel de 120 à 190 ch. Son lancede C qui attirent les regards. En ment commercial est prévu lors du
LED et d’une grande netteté, ils prochain Salon de Geneve et son
intègrent des facettes cristallines arrivée en Algérie est attendue au
qui rehaussent encore l’originalité début de l’année 2016, selon Djalil
et la luminosité.Côté équipe- Daoudi, responsable de la
ments, il va sans dire que la marque chez Sovac, représentant
Superb milllésime 2015 est pro- du groupe Volkswagen en Algérie.
B. Bellil
posée avec une riche dotation.
Sports
Le Soir
d’Algérie
Mercredi 25 février 2015 - PAGE
LE MATCH D’OUVERTURE DE QATAR-2022
LE 26 NOVEMBRE, LA FINALE LE 23 DÉCEMBRE
FOOTBALL
IL EST SOUS CONTRAT JUSQU’EN
JUIN 2017 AVEC LE FC PORTO
Le Mondial en hiver,
on y est presque
La Real Sociedad et Séville
intéressés par Ghilas
Le football sera très certainement un sport
d'hiver lors du Mondial-2022 au Qatar : l'hypothèse d'une Coupe du monde en juin-juillet a
été enterrée par le groupe de travail de la Fifa,
réuni hier à Doha, pour qui la période idéale
est fin novembre-fin décembre. Les membres
de ce groupe de travail ont même retenu les
dates du 26 novembre pour le match d’ouverture et le 23 décembre pour la finale.
Il est évident depuis longtemps que malgré les promesses de stades climatisés,
la tenue d'un Mondial en plein
été au Qatar n'était pas envisageable en raison des températures dantesques. Les
hauts responsables de la Fifa
l'ont tous reconnu et l'annonce de mardi n'est donc pas
une surprise.
Dans un communiqué,
l'instance mondiale explique
que le groupe de travail «a
identifié la période qui va de
fin novembre à fin décembre
comme la meilleure pour le
Mondial-2022».
La Fifa avait auparavant
laissé le président de cette
«task-force», le Sheikh bahreïni Salman bin Ebrahim AlKhalifa, par ailleurs président
de la Confédération asiatique,
faire preuve d'un peu plus de
diplomatie en évoquant
«d'autres options».
Mais Jérôme Valcke,
secrétaire général et N°2 de
la Fifa, a été tout à fait clair : Il
y a une solution qui émerge
de ces discussions, c'est celle
de
novembre-décembre
2022.» La décision définitive
revient au Comité exécutif de
la Fifa, qui se réunira les 19 et
20 mars à Zurich. Mais il n'y a
plus vraiment de suspense.
Pourquoi ces dates ?
Une fois l'été et ses températures infernales (parfois
plus de 50 degrés) écarté, les
périodes
envisageables
étaient
janvier-février,
novembre-décembre ou maijuin, cette dernière étant privilégiée par les grands clubs
européens.
Selon le groupe de travail,
la période fin novembre-fin
décembre répond à plusieurs
impératifs. D'abord, elle n'interfère pas avec les jeux
Olympiques d'hiver, en février
2022. Le groupe de travail a
également jugé qu'il faisait
déjà trop chaud en mai et que
la préparation du tournoi et de
certaines équipes seraient
perturbées par le mois du
Ramadhan, en avril.
Plus généralement, en
optant pour fin novembre-fin
décembre, le groupe de travail dit avoir eu le souci qui
aura «le moins d'impact possible sur les calendriers nationaux et internationaux du
football».
Zürich. A titre de comparaison, le Mondial-2014 au Brésil
s'était tenu du 12 juin au 13
juillet. Les joueurs concernés
par ledit tournoi étaient mis à
la disposition de leur sélection
en date du 2 juin 2014.
La
Coupe
des
Confédérations aurait elle lieu
aux dates habituelles, c'est-àdire en juin-juillet 2021, mais
dans un autre pays de la
Confédération asiatique.
Le Mondial des clubs
pourrait lui être organisé au
Qatar en
novembredécembre 2021 et servir de
répétition au Mondial. Ces
derniers points devraient également être discutés en mars
à Zurich.
C'est ce que préconise le
groupe de travail. Les dates
exactes de l'épreuve restent
encore à préciser, mais la
BBC avance la possibilité d'un
match d'ouverture le 26
novembre et d'une finale le 23
décembre. La mise à disposition des joueurs serait prévue
le 19 novembre, une semaine
seulement avant le début du
tournoi, qui serait raccourci
par rapport au format habituel.
La décision finale doit être
prise le 19 mars lors d'un
comité exécutif de la Fifa à
Sans surprise, la proposition du groupe de travail, qui
aurait pourtant «le plein soutien des six Confédérations»,
ne fait pas que des heureux.
Richard Scudamore, le
patron de la Premier League,
le richissime championnat
anglais, s'est ainsi déclaré
«très déçu».
«Très déçu, c'est le mot, je
pense, de la part de tous les
championnats européens, et
spécialement des clubs européens qui fournissent la plupart des joueurs pour les
Un tournoi
raccourci ?
EN RAISON DU DÉROULEMENT
DU MONDIAL-2022 EN HIVER
La CAN-2023 repoussée ?
La programmation du Mondial du Qatar en novembre
et décembre 2022 devrait engendrer de nombreux chamboulements sur le calendrier international.
Certaines compétitions régionales et continentales
prévues durant cette période de fin d’année pourraient
subir des changements de dates.
A l’instar de la CAN-2023 attribuée par la CAF à la
Guinée et dont la phase finale est d'habitude organisée
pendant les mois de janvier et février.
Une probabilité à propos de laquelle le directeur de la
communication de la Confédération africaine de football
dit ne pas exclure. Junior Binyam a, dans une déclaration faite à la BBC, évoqué le report de cette phase finale. Assurant que «la CAF soutient à 100% les propositions de la task-force», le responsable camerounais du
département des médias au niveau de la CAF révèle que
l’instance africaine «ajustera le calendrier lorsque la
décision définitive sera prise quant au calendrier de la
Coupe du monde 2022 au Qatar».
Une déprogrammation qui aura des conséquences
sur les autres compétitions (des sélections et celles des
clubs) organisées par la CAF.
B. M.
Photos : DR
«La meilleure»
option
Encore des
polémiques
Coupes du monde», a déclaré
M. Scudamore, pourtant
membre lui-même du groupe
de travail.
«L'UEFA (...) nous a un
peu laissé tomber», s'est-il
plaint. L'Association des clubs
européens (ECA) et les
Ligues
professionnelles
d'Europe (EPFL) ont à plusieurs reprises fait part de leur
peu d'enthousiasme pour
l'option hivernale.
Car celle-ci aura un impact
important sur le calendrier des
coupes européennes (Ligue
des champions, Europa
League), sur les épreuves
nationales et sur le Boxing
Day (fin décembre), principale
vitrine à l'international et
notamment en Asie du football anglais.
Il faudra aussi guetter la
réaction des pays battus par
le Qatar lors de la désignation du pays-hôte du Mondial.
L'Australie, qui comme les
autres candidats (Etats-Unis,
Corée du Sud, Japon) avait
présenté un dossier pour une
compétition estivale, a ainsi
fait savoir en 2013 qu'elle
demanderait réparation en
cas de tournoi en hiver.
Enfin, la Fifa va devoir se
pencher sur les contrats passés avec les sponsors et diffuseurs, notamment l'Américain
Fox, qui en hiver mise sur la
NFL (football américain).
Zerara 21e convoqué
STAGE DE L’EN A’
La liste des joueurs concernés par le stage de la sélection des joueurs locaux, rendue publique lundi, a été complétée hier par la convocation du milieu offensif de l’ES
Sétif, Tewfik Zerara.
L’ancien joueur de la JSMB n’a jamais été convié à
des stages des sélections nationales. Par contre, Zerara
compte 24 sélections en équipe de France Espoirs, avec
laquelle il a participé aux jeux de la Francophonie (Niger
en 2006).
13
Les bonnes
performances lors
des matches de la
Liga de l’international algérien de
Cordoue, Nabil
Ghilas, ne laissent
personne insensible. Prêté l’été
dernier par son
club employeur, le
FC Porto, au club
espagnol, l’ancien
attaquant de Moreirense, auteur de sept buts depuis le début
de la saison, intéresse des formations espagnoles à l’instar
de la Real Sociedad et du FC Séville.
Ghilas, toujours sous contrat avec les Dragons (jusqu’en
juin 2017) devrait attendre la fin de la saison pour connaître
la position du FC Porto à son sujet et réfléchir aux offres qui
pourraient devenir «concrètes» dès le moins de juin prochain. Le club portugais qui avait fixé la clause libératoire à
30 millions d’euros pourrait récupérer son «bien», si son
attaquant colombien Jackson Martinez venait à conclure une
des nombreuses propositions de transfert, sinon se résigner
à vendre, au plus offrant, son avant-centre algérien.
B. M.
RECORD DE BUTS MARQUÉS
EN LIGA PAR UN ALGÉRIEN
EN UNE SAISON
Ghilas dépasse Feghouli
L'attaquant andalou Nabil Ghilas, grâce à son 7e but personnel inscrit samedi dernier contre Valence (1-2), a battu le
record du plus grand nombre de buts marqués par un joueur
algérien au cours d'une même saison en Liga espagnole de
football, selon des statistiques publiées hier par Mundo
Deportivo.
L'ancien record (6 buts) était détenu par le Valencien
Sofiane Feghouli, depuis la saison 2011-2012, pendant
laquelle il a été prêté à l'UD Malaga.
Ghilas, sociétaire du FC Cordoue, avait transformé un
penalty à la 73e minute contre le FC Valence au cours de la
24e journée de Liga, établissant par la même occasion ce
nouveau record.
Des statistiques que l'ancien fer de lance du FC Porto
(Portugal) pourrait améliorer d'ici à la fin de la saison car,
considéré comme l'actuel meilleur buteur du club andalous.
En effet, sur les 18 buts inscrits jusqu'ici par le FC Cordoue,
sept l'ont été par l'Algérien, ce qui représente un pourcentage de près de 40%.
Bien que performant en club, Ghilas (25 ans) n'a pas été
retenu pour la précédente Coupe d'Afrique des nations, clôturée le 8 février en Guinée équatoriale.
LE FC PORTO RESTE
AU CONTACT DE BENFICA
Sixième but de Brahimi
L'international
algérien, Yacine
Brahimi, a inscrit
son sixième but
cette saison en
championnat de
première division de
football au Portugal
lors de la victoire de
son équipe le FC
Porto sur le terrain
de Boavista (2-0),
lundi soir en clôture
de la 22e journée.
Brahimi, entré après l'heure du jeu alors que le score était
de parité (0-0), s'est impliqué d'abord dans le premier but
signé le Colombien, Jackson Martinez, avant de se charger
lui-même de faire le break à quelques minutes de la fin de la
partie au prix d'un joli tir à ras de terre des 20 mètres.
Il s'agit aussi de sa deuxième réalisation de suite dans le
championnat portugais. La semaine dernière, il avait offert la
victoire aux Dragons lors de la réception de Vitoria
Guimarães.
Arrivé à Porto l'été dernier en provenance de Granada
(D1, Espagne), le milieu offensif de 25 ans compte aussi 4
buts en Ligue des champions d'Europe, une compétition
dans laquelle son équipe a déjà mis un pied en quarts de
finale grâce à sa large victoire en déplacement face aux
Turcs de Trabzonspor (4-0) mercredi dernier en huitième de
finale aller.
Mais en championnat local, Porto est toujours deuxième
au classement distancé de quatre unités par le leader et son
rival de toujours Benfica, vainqueur lui aussi à l'extérieur face
à Moreirense (3-1).
Sports
Le Soir
d’Algérie
La sélection algérienne en stage à Alger
BOXE
EN PRÉVISION DES MONDIAUX FÉMININS CADETTES-JUNIORS
La sélection féminine algérienne (juniors-cadettes) de
boxe effectue depuis le 19
février un stage de préparation
à Alger, en prévision du
Championnat du monde prévu
mai 2015 à Taïwan.
Le stage d'Alger conduit par
l'entraîneur national, Bennour
Slimane, assisté par Kouidri
Ahmed, regroupe six boxeuses
qui poursuivront leur préparation jusqu'au 28 de ce mois.
En prévision de cette
échéance mondiale, la sélection nationale avait pris part au
tournoi international IvanoFrankovsk d'Ukraine (25-29
décembre 2014), où elle avait
obtenu trois médailles d'or et
trois d'argent.
La participation algérienne
au tournoi d'Ukraine s'inscrit
dans le cadre du protocole d'accord entre les comités olympiques algérien et ukrainien,
signé en septembre 2014 à
Kiev.
De son côté, la franchise
algérienne de boxe «Faucons
du désert» est en stage à Alger,
depuis le 20 février, pour préparer son match contre les
«Dragons» de Chine le 28
février à la salle ChalaneHocine de Blida, pour le compte
de la 7 e journée de la World
Series of Boxing (WSB).
KICK-BOXING
Les Témouchentois
haut la main
CHAMPIONNAT RÉGIONAL OUEST
Un tournoi de kick-boxing a été organisé samedi dernier, au
niveau du centre sportif de proximité de Hassi Bounif (Oran) et qui
a vu la participation des athlètes de Relizane, Mostaganem,
Mascara, Aïn Témouchent et Oran, et ce, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du chahid. La Ligue de Témouchent
a aligné quatre athlètes en catégorie séniors qui relèvent des deux
sections à savoir un de Béni-Saf et trois du CR Témouchent.
En matière de résultats, les Rachidi Kouider (74 kg),
Belghomari Miloud (86 kg) et Senouci Hichem ont obtenu la première place chacun dans sa catégorie. Cependant, le quatrième
athlète Haddou Zine-Eddine s’est contenté de la 2ème place dans sa
catégorie de 64 kg.
Le coach du CRT, M. Benmiloud Mohamed dira au sujet de
ce tournoi que le niveau technique était moyen dans l’ensemble.
Les Témouchentois ont dominé la compétition. Les deux encadreurs de la sélection témouchentoise en l’occurrence Labedi
Boucif et Zenati Saïd déclareront : «Nous remercions les organisateurs à leur tête M. Belbachir Mohamed, président de la section de
l’ASMO, qui ont fait preuve de beaucoup de sérieux et d'abnégation
pour la réussite, de cette compétition régionale.»
S.B.
Une dizaine de boxeurs
témouchentois qualifiés
PHASE FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE
La Ligue de boxe de la wilaya de Aïn-Témouchent a participé à
la phase régionale de la coupe d'Algérie qui s'est déroulée à Sénia
(Oran) du 19 au 22 février courant. 14 boxeurs représentant trois
équipes que sont Abtal de Terga, AB Chaâbet El-Leham, et l'Espoir
d’Or du CR Témouchent ont pris part à cette compétition à laquelle
ont participé toutes les Ligues de l'ouest à savoir Saïda, Tlemcen,
Sidi Bel-Abbès, Oran et Mascara.
Lundi, le président de la Ligue de boxe de Aïn-Témouchent a
annoncé la liste des boxeurs de la wilaya de Aïn-Témouchent qualifiés à la phase nationale. Il s’agit des cadets Mira Yacine (52 kg)
de la section Abtal Terga, Dahoua Walid (57 kg) de l’AB Chaâbet)
et Benkriche Kouider (60 kg) de l’Espoir d’Or de Témouchent, des
juniors Boufroukh Abdenour (69 kg) de l’Espoir d’Or de AïnTémouchent, et des seniors Boualem Mohamed (52 kg) et Labedi
Abdelkader (56 kg) de l’Espoir d’Or), Benaglia Boubakeur (52 kg)
du CRT et de Djemai Yacine (60 kg) de Abtal Terga.
Concernant ces résultats, le président de la Ligue dira :
«Plusieurs de nos athlètes n’ont pas participé à cette coupe car ils
étaient retenus par leurs études scolaires, le niveau technique de
cette phase régionale était moyen. Malheureusement, l’arbitrage
n’a pas du tout été correct. Il a lésé énormément nos athlètes.» Il
ajoutera qu'avec un tel arbitrage, «la boxe algérienne ne progressera pas». Le même responsable a fait remarquer que les deux sections de Sidi Bel-Abbès qui, autrefois, évoluaient sous la coupe de
sa ligue ont opté pour une autre Ligue, tandis que les pugilistes de
Béni-Saf n’ont pas fait le déplacement pour un problème d’ordre
administratif.
S.B
Mercredi 25 février 2015 - PAGE
BASKET-BALL
14
QUALIFICATIONS DE
L’AFROBASKET-2015
Le Cameroun composte
son ticket
La sélection du Cameroun composte son ticket pour la participation au Championnat d’Afrique des nations (Afrobasket2015) à l’issue de sa double victoire sur la République du Congo
(81-69 et 80-68) lors du mini-tournoi disputé à Yaoundé en début
de semaine.
Le Cameroun (Zone F) est ainsi la neuvième nation à se qualifier pour l’Afrobasket 2015 qui aura lieu en Tunisie fin août prochain. Les Lions indomptables sont également qualifiés pour les
Jeux africains 2015 au Congo.
En tout, douze sélections seront qualifiées pour l'Afrobasket2015 en plus du pays organisateur (Tunisie) et du tenant du titre
(Angola), et onze équipes seront qualifiées pour les Jeux africains. Pour rappel, le champion d’Afrique sera qualifié d’office
pour les Jeux olympiques.
Le Mali prend une option
En battant le Sénégal (65-43) à Bamako en match aller du
tournoi qualificatif pour l’Afrobasket-2015 (Zone B), la sélection
du Mali prend une sérieuse option pour arracher sa qualification
en attendant le match retour prévu samedi à Dakar. Ahmed A.
VOLLEY-BALL
FINALE DE LA COUPE D'ALGÉRIE
SENIORS/DAMES
Oukazi et Khemtache (GSP)
opérationnelles
Les volleyeuses du GS Pétroliers, Fatma-Zohra Oukazi et
Amal Khemtache, ménagées depuis quelques jours pour cause
de blessures seront «opérationnelles» pour la finale de la Coupe
d'Algérie, prévue vendredi contre l'ASW Béjaïa.
«Oukazi souffre de la cheville et Khemtache d'un petit problème à l'épaule. Ces deux joueuses sont encore en soins, mais
elles seront prêtes pour la finale», a affirmé Salim Achouri à
l'APS.
Un retour salutaire pour le GSP, particulièrement celui de
Fatma-Zohra Oukazi, considérée comme la meilleure joueuse du
GSP et dont l'expérience devrait apporter un plus.
La finale GSP-ASWB est programmée vendredi après-midi, à
partir de 16h00 à la salle omnisports de Chéraga (Alger).
Sports
«Je souhaite affronter l’USMA»
Le Soir
d’Algérie
FOOTBALL
Mercredi 25 février 2015 - PAGE
SADEK MERAKCHI (ENTRAÎNEUR DU NRB ACHIR) :
Comme à chaque édition, Dame Coupe nous réserve de
bonnes surprises et cette saison c’est un club d’une petite
localité située à quelques kilomètres de Bordj-BouArréridj, le NRB Achir qui évolue en interrégions, qui est le
petit poucet. Invité inattendu des quarts de finale, il défiera
un ogre de la Ligue 1, soit l’USMA, soit l’ASo Chlef. Dans
cet entretien, son coach revient sur cet authentique exploit
d’avoir atteint ce stade de la compétition.
Le
Soir
d’Algérie
:
Comment avez-vous vécu
cette qualification historique
aux quarts de finale de la
Coupe d’Algérie ?
Sadek Merakchi : On s’est qualifiés grâce aux tirs au but, et il y
a eu beaucoup de joie et d’émotion d’autant plus que le match
contre le CAK était bloqué.
Vous avez dominé votre
adversaire sans pour autant
concrétiser.
Il faut dire que nous avions
un déficit morphologique. Les
défenseurs du CAK étaient plus
grands que mes attaquants et
on a abusé des centres aériens
ce qui explique notre stérilité.
Avez-vous douté lorsque
votre premier tireur a raté son
penalty ?
Oui, dans la mesure où
j’avais confié le premier tir à
notre meilleur élément dans ce
domaine. Mais comme les
penalties sont une sorte de loterie, nos adversaires se sont
montrés encore plus maladroits
et on est passés.
Comment expliquez-vous
la réussite de votre formation
en Coupe ?
En football, il n’y a pas de
secret. C’est toujours le travail
qui paye. J’ai un bon groupe de
jeunes qui ne rechignent pas à
l’effort aux entraînements et qui
sont très motivés en Coupe. Je
peux dire que j’ai une bonne
petite équipe qui joue bien au
ballon.
Petite équipe parce qu’elle
évolue en interrégions, mais
elle est devenue grande avec
cet exploit des quarts.
En interrégionale, on visait
l’accession au début de saison,
mais finalement on ne peut plus
atteindre cet objectif. Alors on
s’est rabattus sur cette belle
aventure en Coupe.
Au prochain tour, votre
adversaire ce sera soit
l’USMA soit l’ASO Chlef.
WA TLEMCEN
80% des contentieux financiers
avec les joueurs réglés
Le WA Tlemcen, pensionnaire de la Ligue 2, a assaini à hauteur
de 80% ses contentieux financiers avec ses joueurs, a affirmé hier le
président du club, Abdelkrim Yahla. «Nous avions un différend financier avec six joueurs, nous en avons réglé quatre, et il nous reste
deux qui seront payés au mois de mars, après avoir bénéficié d'un
délai de payement supplémentaire», a indiqué à l'APS le premier responsable du WAT. La Ligue de football professionnel (LFP) a appelé
récemment les clubs des deux Ligues 1 et 2, ayant «un lourd contentieux» avec leurs joueurs de prendre part à une réunion pour trouver
des compromis à ces problèmes. La décision a été prise par la LFP
lors de la dernière réunion de son Conseil d'administration, qui a examiné les litiges qui perdurent entre certains clubs et leurs joueurs,
litiges tranchés par la Chambre des résolutions des litiges (CRL) et le
Tribunal arbitral sportif (TAS). Outre le WAT, les formations de l'AS
Khroub, du MC Oran, et du CABB Arréridj, ont jusqu'au 16 mars pour
régler leurs contentieux, faute de quoi, la LFP sera dans l'obligation
d'appliquer la disposition réglementaire concernant ce point.
USM BLIDA
Laquelle de ces deux équipes
de Ligue 1 souhaitez-vous
affronter ?
Je souhaite tomber sur
l’USMA parce que c’est une
équipe spécialiste de la Coupe
et qu’elle possède des supporters magnifiques connus pour
leurs chants et leur enthousiasme. En fait, pour moi un match
contre l’USMA serait une finale
en quart de finale.
Mais contre l’USMA qui est
un spécialiste, vous n’avez
que très peu de chances de
passer, à moins d’un exploit
retentissant.
On n’a peur ni de l’USMA, ni
de l’ASO Chlef. D’ailleurs, pour
en revenir à l’USMA, je pense
qu’on peut la battre pour la
Maintenant que vous avez
mené cette équipe en quarts,
est-ce que vous espérez des
propositions de clubs de
Ligue 1 ou 2 ?
Oui, et c’est normal. C’est le
souhait de tout entraîneur de
diriger un club de l’élite.
J’aimerais faire le même travail
que j’ai accompli avec Achir à
un niveau supérieur.
Propos recueillis par
Hassan Boukacem
MATCH
JS KABYLIE –
CS CONSTANTINE
La LFP met
en garde les
Kabyles
A peine la Ligue de football
professionnel (LFP) a-t-elle
annoncé la levée du huis clos
infligé à la JSK qui a été autorisée
à jouer devant son public vendredi dernier à l’occasion du match
des 8 es de finale de la coupe
d’Algérie face au CSC disputé au
stade Omar-Hamadi d’Alger, voilà
que la commission de discipline
de la LFP, dans son dernier P-V,
met en garde la JSK «pour mauvais comportement des supporters en fin de partie 93’».
Initialement, la fin du huis clos
imposé à la JSK depuis septembre 2014 devait prendre fin
demain, jeudi 26 février, mais sur
instruction des hautes autorités
du pays, la LFP a décidé «d’annuler la sanction» et de permettre
au club kabyle de retrouver son
public en attendant l’étude de la
requête de la JSK par l’assemblée générale de la FAF le 5
mars sur la levée de toutes les
sanctions infligées aux Canaris.
Quant à l’incident de vendredi
dernier survenu lors des dernières minutes du match JSKCSC au stade Omar-Hamadi,
avec l’introduction d’un supporter
sur le terrain, d’aucuns estiment
que le club (JSK) ne devrait pas
être mis en cause dans la mesure où l’organisation de la rencontre était du ressort des responsables du stade et des
services de sécurité, présents en
force ce jour-là pour éviter tout
débordement.
Ahmed A.
Départ vendredi pour le Tchad
USM ALGER
En prévision de son match retour du tour préliminaire de la Ligue des champions d’Afrique, l’USM
Alger s’envolera vendredi à destination du Tchad à
bord d’un avion spécial pour affronter la formation de
Foullah Edifice, programmée le 1er mars au stade de
N'Djamena. La délégation des Rouge et Noir regagnera le pays juste à l’issue de la confrontation.
Les camarades de Zemma, qui ont pris option
pour la qualification après leur victoire au match aller
(3-0), ne devraient pas trouver de difficultés pour
défendre leur chance de qualification en dépit des
conditions climatiques difficiles au Tchad avec des
températures saisonnières qui varient entre 35 et
Une prolongation de contrat proposée
à Mouassa
Une proposition de prolongation de contrat a été
formulée à Kamel Mouassa, l'entraîneur de l'USM
Blida, actuel leader du championnat de Ligue deux
algérienne de football, mais qui reste toujours sans
suite, a confié le président du club, Mohamed
Douidène. «Au vu du parcours extraordinaire qu'est en
train de réaliser Mouassa avec notre équipe, ça
devient tout à fait logique de penser à le garder parmi
nous pour encore d'autres saisons, raison pour laquelle
je lui ai personnellement proposé de prolonger son
bail», a indiqué le premier responsable de l'USMB.
«Pour l'heure, je n'ai eu encore aucune réponse de sa
part. Il est sûrement préoccupé par la suite du parcours
de l'équipe qui est sur la bonne voie pour retrouver l'élite. Nous sommes des adeptes de la stabilité et j'espère
bien que Mouassa réponde favorablement à notre proposition», a-t-il ajouté.
bonne raison que nous n’avons
plus rien à perdre. Si on gagne,
ce sera vraiment un exploit historique et si on perd, on quittera
la Coupe avec les honneurs
parce que nous avons d’ores et
déjà marqué cette édition en
étant le petit poucet.
15
Mouassa a pris les commandes de l'USMB en juillet
dernier, deux mois après avoir réussi à faire accéder
l'ASM Oran en Ligue 1. Il s'agit de son deuxième passage dans le club de la ville des Roses. En dépit des
difficultés rencontrées par le club pour démarrer ses
préparatifs lors de l'intersaison, à cause notamment de
la démission de l'ex-président Mohamed Zaïm, le natif
de Guelma a réussi à redresser la barre. A dix journées de la fin du championnat, les Vert et Blanc disposent de six points d'avance sur le dauphin le RC
Relizane et neuf sur le quatrième, le CA Batna. Les
trois premiers accèdent en fin d'exercice en Ligue 1.
«On est prêts à satisfaire les exigences de l'entraîneur pour qu'il poursuive sa mission avec nous.
Maintenant qu'il a contribué dans la reconstruction de
l'équipe, l'idéal serait de le voir poursuivre son projet»,
a encore souhaité Douidène.
38°C à l’heure du match (15h locale). «La direction
du club ne lésinera pas sur les moyens pour mettre
les joueurs dans les meilleures conditions, afin qu'ils
puissent aller le plus loin possible dans cette compétition», avait déclaré le vice-président de l’USMA,
Rachid Redjradj.
Le nouveau DTS, l’Allemand Otto Pfister devrait
être du voyage pour coacher l’équipe en compagnie
de Dziri et d’Aksouh.
La rencontre sera officiée par un trio arbitral nigérien à savoir Ibrahim Mamane- Yahya MahamadouMaman Abba Malan Ousseini.
Ahmed A.
ES SÉTIF
Madoui n’entraînera pas le Ahly
Le président de l'ES Sétif, Hacen Hamar, a nié tout contact du
club égyptien d'Al-Ahly avec son entraîneur Kheïreddine Madoui
pour lui confier la barre technique de son équipe première de football
que dirige l'Espagnol Juan Carlos Garido.
Hamar a déclaré à une chaîne de télévision égyptienne que les
informations rapportées dans ce sens en début de semaine sont
«dénuées de tout fondement».
La presse spécialisée algérienne a parlé d'une proposition formulée par le président du club cairote à Madoui en marge de la finale de
la Supercoupe d'Afrique remportée par le club algérien samedi dernier à Blida (1-1, 6-5 aux TAB).
Madoui (37 ans), qui a également remporté avec l'ESS la Ligue
des champions d'Afrique dans sa dernière édition, a signé un contrat
de trois ans avec «l'Aigle noir», il y a quelques semaines. Par
ailleurs, le premier responsable de l'Entente a rappelé dans ces
mêmes déclarations qu'il s'est entendu avec son homologue du club
égyptien pour la programmation à l'avenir de matchs amicaux entre
les deux équipes.
L'ESS et Al-Ahly ont prévu, à l'issue de la Supercoupe africaine,
de signer prochainement un contrat de jumelage.
[email protected]
d’Algérie
Mercredi 25 février 2015 - PAGE 17
Un sirop pour
bonifier
votre sang
Si vous
vous
sentez
faible et
fatigué,
vous
devriez
peutêtre
vous faire faire un bilan
sanguin. Mais avant de
vous précipiter chez
votre médecin, essayez
ce remède qui peut
améliorer votre état
général.
Les ingrédients :
1 kg de betteraves, 1/2 kg
de carottes, Le jus d’un
citron, 2 ou 3 oranges, 2
pommes acides, 1 bocal de
miel
La préparation :
Épluchez les betteraves,
les carottes et les
pommes, découpez-les
en petits morceaux et
passez-les au mixeur.
Pressez les oranges et le
citron manuellement et
mélangez leurs jus à la
préparation. Ajoutez le
miel et mélangez le tout.
Vous devriez avoir
obtenu 1 à 1, 5 litre de
jus. Buvez-en un verre
chaque matin à jeun.
Normalement, un litre
doit durer une semaine.
Le
magazine de la femme
Page animée par Hayet Ben
Halte au grignotage
la nuit !
Feuilleté aux épinards
et aux œufs
BON À SAVOIR
Angoissée pour un rien, vous
avez grossi brutalement sans
modifier votre alimentation
pendant la journée.
La raison ? Vous vous levez la
nuit pour grignoter. Voilà
comment apprendre à
contrôler vos pulsions.
Stressée en permanence,
vous avez besoin de tout bien
faire pour vous rassurer. Vous
êtes du genre maniaque, et
déléguez difficilement.
La journée, vous faites des
repas équilibrés. Mais la nuit,
vous filez à la cuisine dans un
état de demi-sommeil pour
engloutir ce qui vous tombe
sous la main. Et parfois, vous
ne vous souvenez de rien.
Sachez que le grignotage
nocturne renvoie à
l’adolescence : à cet âge, sous
l’effet des hormones, l’appétit
est déréglé, et les horaires de
prises alimentaires souvent
décalés, En plus, la nuit, on
s’épargne la présence des
parents ! Ainsi, votre
comportement dénote une
certaine régression. Il permet
aussi à la femme qui s’est
contrôlée toute la journée de
s’exprimer.
Soyez plus cool
Sur la nourriture, mais pas
seulement : imposez-vous peu
à peu des lâcher-prises dans
Les aliment anticholestérol
Huile d’olive
Cette huile est incroyable.
Riche en antioxydants et en
acides gras monoinsaturés
bons pour le cœur permettant
de diminuer le «mauvais»
cholestérol LDL tout en
augmentant le «bon» cholestérol HDL. En fait, une étude sur
les personnes atteintes de cholestérol élevé a révélé que des
échantillons de sang avaient moins de potentiel à être
nuisibles seulement deux heures après un repas avec de
l’huile d’olive. L’huile est riche en composés phénoliques, des
substances végétales qui rendent le sang moins susceptible
de coaguler. Tout ce dont vous avez besoin est de deux
cuillères à soupe par jour.
Charlotte à
l'ananas
1 petite boîte d'ananas au jus, 1 paquet de boudoirs, 2
sachets de flan à la vanille, 1 l de lait demi-écrémé
Faites chauffer le lait,
ajoutez les sachets de
flan à la vanille.
Disposez dans un
moule à charlotte les
tranches d'ananas,
puis par dessus
déposez les boudoirs,
faites environ 2
rangées, puis versez
la préparation au flan
dessus de façon à
recouvrir tous les boudoirs. Laissez refroidir et mettez au
frigo au moins 2 heures. Au moment de servir, démoulez le
gâteau.
200 g de pâte feuilletée, 3 jaunes d'œufs, 150 g
d'épinards, 1 œuf dur, 20 cl + 3 c. à soupe de lait, 50 g
d’emmental râpé, 1 c. à soupe de crème fraîche, 30 g de
beurre, 2 c. à café de farine, 1 c. à café de moutarde,
muscade, sel, poivre.
Photos : DR
Le Soir
tous les domaines (éducation,
travail, finances…).
Stoppez les régimes restrictifs
Ligne et plaisir ne sont pas
antinomiques ! Réhabilitez au
sein de vos repas les aliments
que vous avez tendance à
diaboliser (féculents, matières
grasses, produits sucrés…),
mais en quantités
raisonnables.
Rendez inaccessibles les produits
de grignotage
Dans la mesure du possible,
évitez d’avoir sous la main des
biscuits, du chocolat…
Ou placez-les dans des
endroits difficiles d’accès (haut
de placard...).
Peut-être souffrez-vous
d’hypoglycémies la nuit. Votre
rythme alimentaire doit
certainement être révisé.
Contrairement à une idée
reçue, il ne faut pas manger
trop peu le soir car l’organisme
a besoin d’énergie pour
fonctionner la nuit. Certains
aliments doivent également
être évités car ils favorisent les
fluctuations de glycémie et les
éveils nocturnes.
Faites un vrai dîner
Pas une soupe + un yaourt !
Préparez des repas complets
et cuisinez, même simplement.
Au menu : un peu de viande
ou poisson, des légumes, des
féculents, un laitage et/ou un
fruit.
Bannissez les excitants après 16h
Le café, le thé, les boissons
énergisantes hachent le
sommeil et perturbent aussi la
stabilisation de la glycémie.
Prévoyez les bons sucres le soir
Pain, pâtes, légumes secs,
céréales, bananes… apportent
une sensation de réplétion et
de calme propice à
l’endormissement et évitent
des fluctuations de glycémie la
nuit. Pas de bonbons ou de
biscuits qui favorisent les
hypoglycémies en seconde
partie de nuit.
Verser la
crème
fraîche
dans une
terrine,
incorporer
la farine et
le lait.
Mélanger.
Verser cette
préparation
dans une
casserole
et faire
épaissir sur
feu doux,
sans cesser
de remuer.
Hors du
feu,
incorporer
20 g de beurre, 2 jaunes d'œufs, la moutarde, le fromage
râpé, I'œuf dur haché. Muscader, saler et poivrer. Mélanger,
puis placer 1 heure au réfrigérateur. Équeuter et laver les
épinards, les égoutter, les faire fondre dans une sauteuse
avec le beurre restant jusqu'à évaporation totale de I'eau de
végétation. Dérouler la pâte feuilletée, y découper des
carrés de 10 cm de côté, répartir au centre de chacun d'eux
la préparation au fromage, puis les épinards. Humecter les
bords de pâte d'un peu de lait et ramener les pointes vers
le centre. Coller les bords et les placer sur une plaque à
pâtisserie recouverte de papier sulfurisé. Badigeonner les
feuilletés avec le jaune d'œuf restant dilué dans 1 cuil. à
soupe de lait. Faire cuire 15 mn dans le four préchauffé à
210 °C. Servir chaud.
Mettez de l’ordre
dans vos sourcils
Vous seriez étonnée de la différence que le simple fait de
peigner – et, si nécessaire, de tailler et d’épiler – vos
sourcils peut faire. Commencez par les brosser vers le haut
avec un rouleau (une brosse de mascara, mais propre),
puis coupez tout ce qui dépasse de votre ligne naturelle de
sourcils. Brossez vers le bas et recommencez. Pour finir,
brossez-les vers le haut et l’extérieur avec un gel transparent.
Le micro-ondes est-il mauvais pour la santé ?
Le four à micro-ondes est
ultrapratique, ultrarapide…
Mais les rumeurs qui circulent
à son sujet inquiètent. Qu’en
est-il ?
Ses ondes ont un impact sur
notre santé. Vrai ou faux ?
Faux et vrai
Aucune étude scientifique
crédible ne démontre que les
ondes émises génèrent des
substances nocives dans les
aliments et qu’elles ont des
effets néfastes sur la santé.
Le danger est celui de
brûlures de la bouche, liées à
la température des aliments,
Le contenant est tiède, mais
le contenu est brûlant.
La cuisson ou le réchauffage au
micro-ondes dénature les
aliments. Vrai ou faux ?
Vrai
Il existe des modifications
dans la microstructure des
aliments chauffés, mais toute
cuisson (à l’eau, à la vapeur)
entraîne des transformations
de texture et/ou de structure.
Les vitamines et minéraux sont
préservés. Vrai ou faux ?
Faux
La cuisson au micro-ondes
détruit en partie les acides
gras essentiels et les deux
tiers des vitamines C ou B9,
Comme les modes de
cuisson à haute température.
Seules les cuissons à la
vapeur et à l’étouffée les
préservent mieux.
Rester devant un four à microondes en marche est dangereux.
Vrai ou faux ?
Vrai et faux
Les ondes sont inoffensives
si elles sont confinées dans
l’enceinte close du four, car
l’ouverture de la porte
interrompt leur émission. Si le
four n’est pas étanche (joint
de fermeture défectueux) et
que l’on reste devant pendant
son fonctionnement, il peut
émettre des rayonnements. Il
ne faut pas utiliser le four si
la porte ferme mal.
Il faut utiliser des matériaux
compatibles avec les microondes. Vrai ou faux ?
Vrai
Pour réchauffer un aliment,
évitez les contenants en
plastique, qui peuvent
renfermer du bisphénol A.
Cette substance chimique
risque, sous l’effet de la
chaleur, de migrer dans la
nourriture.
Cela reste toutefois en faibles
quantités, inférieures à la
dose journalière admissible et
pour lesquelles un effet sur la
santé est peu probable.
Evitez les plats en métal,
avec des décors dorés ou
argentés, car le métal ne
laisse pas passer les ondes,
mais leur interaction peut
provoquer des étincelles
(arcs électriques) qui
endommagent le four. L’idéal
est le plat en verre ou un
récipient spécifiquement
adapté au micro-ondes.
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Son nom
---------------Son prénom
Mercredi 25 février 2015 - PAGE
Par Tayeb Bouamar
Un de
ses
feuilletons
Un de
ses films
Adepte
---------------Evincé
Filet d’eau
---------------ExAssemblée
---------------Ranch
18
Mer
---------------Article
Infinitif
---------------Possessif
Refuge
Pays
---------------Parti
Cycle
---------------Tellure
---------------Elite
ExSonelgaz
---------------Luxueux
Lancera
---------------Plat
Erodé
---------------Attablé
---------------Voie
Crétin
---------------Donnée
Concept
---------------Nazis
Panoramas
---------------Pronom
---------------Rigole
Excepté
---------------Révélé
Bêtise
---------------Possessif
Esprit
---------------Adulé
Ya
débuté
Equitable
Solution
---------------Cour
Attachent
---------------Consonne
double
Inutiles
Hélium
---------------Durée
Sanctionné
---------------Poil
Coquille
---------------Organisation
internationale
Néant
---------------Ancien
Néon
---------------Parente
---------------Céréale
Petit
---------------Assurances
Colère
---------------Sombres
---------------Grecque
Titane
---------------Thulium
ENUMÉRATION
Radon (inv)
---------------Bouts
Elevés
---------------Cède
L ET T R E S D E : Manchester
M
A
N
C
H
E
S
T
E
R
1
2
3
4
5
G
A
P
I
J
D
L
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N
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1- COUNDOUL
2- MBODJI
3- DJIBOLDJI
4- PAPA DIOP
U E Y E S O U
P A D I O P S
C O U N D O U
L
M
B
O
B I J D I J D
F U O I D E T
W O S T E V I
5- SANE
6- KOUYATE
7- DIOUF
8- NDOYE
9- BADJI
Allié
---------------Erbium
Raison
---------------Fonder
Ces colonnes abritent les noms
de quatorze joueurs sénégalais à la CAN 2015.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«C’est le coach»
I
J
D
A
B
E
Y
O
D
S
Assurances
---------------Dans le
taux
Peinas
---------------Impie
Son
métier
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G
I
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S
Possessif
---------------Exprimée
A
A
N
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K
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Y
A
A
10- GUEYE
11- SOUARE
12- GASSAMA
13- SAIVET
14- SOW
R
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G
A
S
S
A
M
A
S
6
7
8
9
10
11
1- FLEUVE
2- STADE
3- INDUSTRIE
4- BANLIEUE
5- BANLIEUE
6-
FOOTBAL-
LEUR
7-
TYPE
DE
CANAL
8- BANLIEUE
9- PAYS
10- BANLIEUE
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
AGACEMENT-AVERTI
LOUER-MERITA-CON
TUBE-DU-IEP-SAIT
ETE-DE-CES-CO-SE
RA-PACHAS-FORCER
N-AI-OUR-MOUTURE
ALGEBRE-VERTES-S
TARTES-MINCES-BS
IBERE-CARDES-SAA
V-EE-FILAIS-PAIN
ENS-REDIGE-DO-ST
-U-DAN-NE-RELISE
I-PERDES-SALADES
NERVEUX-S-PIREEST-ITE-CARIES-SG
PASSE-PLAINE-L-R
EGEE-RIO-EE-JETA
CET-RITUEL-BE-ON
TS-BATEAU-PA-NID
I-FAC-US-VERSE-E
ONEREUX-HEROS-PS
NARRER-NERON-RE-VUES-MORDU-SIRS
MELE-MOISI-SEVIT
ATE-MORSE-DORE-A
IS-FAUTE-MORT-AG
R-SELLE-SUIT-FIN
ENERGUMENES-AIRE
MOTS FLÉCHÉS
-LAHLOU-ZIOUI-TP
MORT-URNES-NOTER
OTE-RAIES-SIDERE
US-MI-NE-MOTEL-S
R-PINCE-VILES-MI
AVANCE----ES-NID
DOTEE-----S-LISE
-UTE-N-----CIA-N
OLE-TAUPE-CRAINT
MU-TOITS-EVENTEE-LOUVE-PV-ME-UN
DROITE-CRANE-ATEMISE-TROUE-TIRS
A-NASRHUSSEINDEY
LETTRES DE
MANAGUA
--SEISME-----------BARRIOS----ATLANTIQUE-------CATHEDRALE
NICARAGUA------MANAGUA-----------CAPITOLE--
MOT RESTANT = ALAIN GIRESSE
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Acteur
français
---------------Loi
Dans l’œil
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Article
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Cacher
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livre
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---------------Travailler à
la lime
Bruit
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Entourer
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Désirer
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---------------Lettres
d’Alep
Condition
---------------Ingurgité
Peintre
français
Préposition
---------------Fleuve
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Poisson
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Filet d’eau
---------------Mendélévium
Rongeur
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Oublié
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Osmium
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foulée
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numide
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Irritant
Arme (ph)
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Garniture
---------------Arbre
Humanitaire
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Oiseau
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l’heure
Crasseux
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Démonstratif
---------------Monté
Fruit
---------------Risque
Doper
---------------Rincée
Préposition
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Commérage
---------------Obstiné
Note
---------------Orient
Pronom
19
Par Tayeb Bouamar
Accord
---------------Veules
Hors taxe
---------------Roue à
gorge
Océan
---------------Habiles
Mecredi 25 février 2015 - PAGE
Rasoir
---------------Crétins
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Planète
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Sommet
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Le Soir
d’Algérie
Mercredi 25 février 2015 - PAGE
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CCP : N° 14653.59
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RC N° 0013739.B.00
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Djamel SAÏFI
Fouad BOUGHANEM
Zoubir M. SOUISSI
Mohamed BEDERINA
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DE LA PUBLICATION :
Fouad BOUGHANEM
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION
Nacer BELHADJOUDJA
P.A.O. : «Le Soir»
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Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75
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HSE, cherche emploi. Tél.: 0555 55 00 20
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(près du cinéma Vox)
Tél./Fax : (035) 68-10-52
IMPRESSION
Centre : S.I.A Alger
Est : S.I.E Constantine
Ouest : S.I.O Oran
DIFFUSION
Est : Sodi-Presse
Centre : Le Soir
Ouest : MPS
Tél.: 0550 17 26 03
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et
les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
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Le Soir
d’Algérie
Mercredi 25 février 2015 - PAGE
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NECROLOGIE
DÉCÈS
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La famille Ali Ziane, parents et alliés ont
l’immense douleur de faire part du décès de
leur très cher et regretté père
Ali Ziane Mohand Saïd
survenu à l’âge de 70 ans.
L’enterrement aura lieu aujourd’hui
25 février 2015 au cimetière de DélyIbrahim (Zouaoua).
Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder au
défunt Sa Sainte Miséricorde.
––––––––––––––––––––
La famille Lahcène de Tizi-Ouzou a
l’immense douleur de faire part du décès de
son cher et regretté
le général M’hamed Bouacha
survenu à la suite d’une longue maladie.
L’inhumation aura lieu aujourd’hui
25 février 2015 au cimetière El Alia. La
levée du corps se fera à partir de son domicile sis villa Saint-Martin, Lido, bordj-ElKiffan.
Puisse Dieu le Tout-Puissant et
Miséricordieux accueillir le défunt En Son
Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à
Lui nous retournons.
––––––––––––––––––––
Le docteur Hamrani Amar a la douleur
de faire part du décès, à l’âge de 101 ans, de
sa chère et regrettée mère
Hamrani Tassadith
La levée du corps a eu lieu hier mardi
24 février 2015 à 13 h, de son domicile à
Mechtras. L’enterrement a eu lieu au cimeVous voulez réussir la tessdira de votre
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REMERCIEMENTS
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La famille Guenoun de
Beni-Mansour (Béjaïa)
remercie toutes les personnes qui ont témoigné de
la sympathie et de la compassion lors du décès de leur
cher et regretté
Guenoun Ahmed
survenu le 12 janvier 2015.
A Dieu nous appartenons, à Lui nous
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Qu’ils reposent en paix.
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PANORAMA
J’ai cru bien faire en cherchant à
lire le dernier roman de Michel
Houellebecq, Soumission, d’autant
que je l’ai vu vendre son ouvrage à la
télé, avec son air faussement gêné.
En 2022, la France élira un président
de la République, au suffrage universel, de confession musulmane. Si
l’écrivain a choisi ce thème, c’est que
–quelque part – cette idée, rien que
l’idée, donne une frousse rétrospective. C’est un peu une manière de se
faire peur, et de faire peur, de la part
de certains milieux français connus
pour leur aversion contre l’Islam.
Ma curiosité a été piquée à vif. Une
âme charitable, de retour de France,
m’a passé le roman en question. De
ce fait, j’ai entamé la lecture. J’ai
tourné les premières pages, j’attendais le souffle nucléaire sortir du
livre, je n’ai trouvé qu’une certaine
lassitude à finir les paragraphes d’où
suinte une morosité intellectuelle. Un
peu plus loin, peut-être ! Rien ! Il est
question de la thèse de doctorat du
héros du livre, son regard désabusé
sur sa société, ses cours à la fac ;
jusque-là Houellebecq ne relate que
les tentations, surtout sexuelles,
d’un sexagénaire mal dans sa peau,
et mal à sa société.
D’un coup, Mohamed Ben Abbès,
sorti de je ne sais où, est élu président de la République française. O le
frisson ! Voilà, Ben Abbès est musulman. De là démarrent tous les stéréotypes, les fausses peurs et le rejet
épidermique du musulman, fût-il élu
président au suffrage universel. J’ai
cherché à trouver dans ce roman la
«révolution islamique» que devait
instaurer Ben Abbès, je ne la trouve
nulle part. Il est question de l’université qui change et oriente son programme. L’anecdote du croissant et
de l’étoile portée sur le fronton de
Le Soir sur Internet :
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POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
@hakimlaalam
l’université m’a fait tomber brutalement les bras. Rien d’autre !
Surfant sur la peur de l’Islam,
Houellebecq tisse un inextricable
nœud de stéréotypes, maintes fois
rabâchés en Europe. Il y a les
femmes voilées ; ce qui fait baisser
sensiblement la libido de l’intellectuel-professeur d’université. C’est
dire le mélange des genres dans ce
roman. Il y a les Saoudiens, naturellement principal financier d’une France
«musulmane», le nez busqué et
habillés en kamis. Un autre cliché ! Et
d’autres inepties de ce genre ! Les
trois quarts du roman, Soumission,
traite des coucheries du héros, sa
fuite intérieure, son vide cosmique,
ses élucubrations intellectuelles…
Autant dire qu’il n’y a aucun intérêt
littéraire à ce livre, même si j’apprends qu’il est meilleure vente dans
trois pays d’Europe. L’auteur a fait
dans le racolage commercial, en
optant pour cette thématique d’un
président français musulman. Au fait,
ce scénario n’est-il pas plausible
dans la réalité des élections françaises ?
Heureusement qu’il y a la poésie
qui vient, à point nommé, me débarrasser de certaines contingences littéraires. Comme la poésie de Aïcha
Bouabaci, auteure dans les années
1980 de L’aube est née sur nos
lèvres, qui, surfant sur une maturité
assumée, dresse une sorte de bilan
littéraire axée essentiellement sur un
désir de retour avoué. Recueil
bilingue, français-allemand, illustré
de tableaux et de photos, La lumière
du désert nous annonce que le silence du poète n’a été que momentané,
une parenthèse dans un itinéraire, un
bivouac au fond de soi et un vrai élan
pour mieux sauter. Généreuse, un
tant soit peu nostalgique, la poésie
d’Aïcha Bouabaci dénonce les
silences équarris, annonce le désert
à réensemencer, dénoue l’amour à
faire refleurir et porte le soliloque
démentiel du poète mal dans sa
peau. Dans le poème Tempête, par
exemple, Aïcha Bouabaci – malgré le
titre assez fort – tisse l’espoir du
«nom libéré», nonobstant le «passé
séditieux» et tous les repères falsifiés, certainement, par le poids d’un
destin lourd de sens. Le préfacier,
Georgia Bence, a raison de parler
d’un «livre-monde de mots ouverts
invitant au dialogue». Plus que cela,
je dirai que la poétesse offre une
main tendue à toutes «les abeilles frivoles» qui doivent, coûte que coûte,
assumer leur vie et sortir de leur âme
ce miel tant attendu. C’est à cette
récolte que tend Aïcha Bouabaci,
regarder en arrière, d’accord, mais,
surtout, quêter le futur et en tirer la
quintessence de son art. Il est vrai
que cette auteure a manqué au paysage de l’écriture algérienne, elle qui
promettait déjà, en son temps, une
moisson riche de partage ; néanmoins, il n’est jamais trop tard : ces
pierres et chuchotements préludent
d’un retour poétique fertile, fécond
et, surtout, ouvert à tous les élans du
cœur. Alors, je dis à Bouabaci
d’éclairer (mes) nos déserts de
poèmes-tocsins pour dénoncer
toutes les tempêtes qui menacent ce
pays. Laissons dire la poétesse :
«Ignore les chiens/Qui aboient/Et les
linceuls/Qui recouvrent tes voix/Jette
les
guenilles/De
tes
fols
tourments/Aux quatre coins/De tes
secrets d’exil/Et efface les traces à
peine visibles/De la misère importune».
Dans Douleur exquise, Salah
Oudina a déversé le contenu de sa
mémoire dans une précipitation touchante. Mais qui pèche souvent par
un manque flagrant de recul.
Néanmoins, cette tentation romanesque, la première j’imagine de cet
auteur, aurait pu avoir un impact plus
positif si un travail éditorial a été fait
sur le projet d’écriture. Mais il y a une
telle volonté de bien faire le travail
que Salah Oudina verse parfois dans
l’excès du vocabulaire, par générosi-
(13)
Youcef Merahi
[email protected]
té de l’écrivain. Ce roman-confession
démarre comme dans un conte populaire : «Été de l’an trotte misère, à
marquer d’une pierre blanche et précisément à treize heures cinq
minutes, le temps dit-on, dans le dialecte des Béni Mehenna, une tribu
arabe d’Afrique du Nord, pour Satan
de se mettre à l’ombre, afin de se
soustraire aux rayons d’un soleil à
son apogée dans le ciel bleu lorsqu’au loin, la voix du muezzin avait
retenti pour la prière de la mi-journée…», pour ensuite traquer la
mémoire de l’écrivain et en tirer des
faits vécus dans la douleur et l’espoir. Ce texte est trop touffu, il aurait
mérité d’être élagué pour une
meilleure lisibilité. Une autre tentative d’édition professionnelle doit être
tentée. De Houellebecq à Oudina, en
passant par Bouabaci, je ne fais que
donner un avis partiel, partial, tiré de
mes vagabondages livresques,
quand le quotidien incite au repli sur
soi.
Y. M.
Devine qui vient dîner ce soir ? Tout le monde, pardi !
Où va l’Algérie ? Je n’en sais rien ! C’est le genre de questions qu’il faut poser à ceux qui la dirigent. Et qui dirige
l’Algérie ? Ah ! Ça, par contre, je le sais !
Un maçon et un vendeur de puces !
C’est le soir où t’as aucune chance de les joindre. A
supposer que tu veuilles les joindre ce soir-là. N’essaie
même pas ! Et ne crois pas, sous prétexte que c’est
urgent à tes yeux, qu’ils vont faire entorse et te
répondre. Walou ! Ce soir-là, tous leurs téléphones sont
en mode casher ! Ils ne rateraient pour rien au monde le
dîner annuel du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France. On m’a raconté que des personnalités font même coïncider leur vaccin annuel
contre la grippe avec cet événement afin d’en être, de
ne pas le manquer à cause d’un vilain coup de froid, un
bobo hautement malvenu et forcément antisémite, bien
sûr. Une certaine année, un haut dignitaire français
ayant été victime d’une mauvaise chute aux sports d’hiver, avait malgré tout tenu à assister au dîner du CRIF,
une jambe dans le plâtre jusqu’au genou et les deux
mains dans les plats. J’ai horreur de toute forme de
stigmatisation. Je ne supporte pas les gugusses qui
vont chercher des traces approximatives d’étoile de
David dans les claquettes que nous importons pour
aussitôt dénoncer un coup du Mossad israélien, j’ai
encore plus horreur des margoulins qui usent et abusent du cliché raciste du «juif avare et détenteur des
leviers de la finance». Ça m’insupporte au plus haut
point. Le propos n’est donc pas là. Mais je ne peux
m’empêcher, sociologiquement, et surtout psychologiquement, de m’interroger sur cette observance nationale française scrupuleuse, féroce et hyper-pointilleuse du
rendez-vous dînatoire du CRIF. Y être ou ne pas y être
serait devenu un critère fondamental dans la vie hexagonale. Une sorte de tri sélectif. Chaque année, à la
même période, le facteur est guetté comme le Messie.
Apportera-t-il dans sa besace le fameux carton ? Seraisje parmi les élus ? Ne pas être convié à manger au dîner
du Conseil, c’est comme une disgrâce. Le lendemain,
aux ministères, aux sièges des grosses entreprises du
CAC40 ou dans les couloirs des médias qui comptent,
on vous regarde autrement selon que vous y avez été à
ce dîner ou pas. Les gens chuchotent dans votre dos si
on ne vous y a pas vu. La lettre de licenciement n’est
jamais loin après un tel désaveu. J’exagère, bien sûr.
Comme tout bon sémite, j’exagère. Mais pas autant tout
de même que ces cohortes de fidèles qui, chaque
année, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse beau sur le
ciel de la laïcité brandie à tout-va, vont faire queue aux
tables garnies du CRIF et de ses signes religieux ostentatoires. Ce doit être un machin, un truc qui m’échappe
et qui produit cet effet aimant terrible sur les convives.
Peut-être le menu ? Oui, au fond, c’est moi qui dois être
parano. Je me fais des idées. Alors qu’il ne s’agit que de
bouffe. Paris est la ville de la gastronomie, ne l’oublions
jamais. Allez ! Je préfère penser qu’il ne s’agit que de
menu et pas d’autre chose. Ainsi apaisé, je peux alors
fumer du thé casher et rester éveillé à ce cauchemar
hallal qui continue.
H. L.