Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Opposition : pari réussi l ELLE A MARCHÉ MALGRÉ UN DISPOSITIF SÉCURITAIRE SANS PRÉCÉDENT Le Bonjour du «Soir» Chef d'entreprise algérienne ou agent du Qatar ? Ce qui est grave dans les propos du patron d'Ooredoo Algérie, ce n'est pas tant le rappel des règles élémentaires des plans médias des grandes boîtes : ne jamais donner de la publicité aux organes qui vous dénigrent. Il aurait pu s'arrêter là. On aurait compris aussi qu'il veuille défendre l'Etat algérien puisque la société qu'il dirige est de droit algérien. Mais qu'il mette en avant les intérêts d'un autre pays est une bévue inexcusable. Ainsi, selon la logique de M. Ged, pour bénéficier des placards ou des spots publicitaires d'Ooredoo, il ne faut surtout pas critiquer le Qatar ! Dans un pays sérieux, on aurait invité ce monsieur à plier bagage, d'autant plus qu'il n'en est pas à sa première incartade «diplomatique». L'épisode du mystérieux «voyage» des Verts à Doha – annulé à la dernière minute par M. Tahmi et d'autres patriotes – est encore vivace dans les esprits ! Nous continuerons à dénoncer l’«Etat» fantoche du Qatar, agent servile de l'impérialo-sionisme et responsable de la destruction de tant de pays frères. Nous n'avons pas besoin d'une publicité qui nous oblige à nous la boucler ! Faut-il rappeler que nous avons été privés de publicité étatique durant une dizaine d'années, sans céder sur nos principes ? Et durant cette longue période, nous avons continué à défendre intensément ce même secteur public qui nous boudait ! Le Soir d'Algérie ne fait pas d'amalgame et continuera à publier les communiqués d'Oreedoo et à couvrir ses activités, par respect pour les abonnés algériens et parce que la téléphonie mobile est un service public. [email protected] l AFFAIRES DE CORRUPTION, POLÉMIQUE SUR LE GAZ DE SCHISTE… Sonatrach dans la tourmente l Sonatrach est dans la tourmente, impliquée dans des affaires supposées de malversation et de corruption, bridée par la baisse des prix du pétrole, sujette à l’instabilité managériale et empêchée dans la réalisation de son projet de développement du gaz de schiste… PAGE 7 Photos : Samir Sid PAGE 3 MERCREDI 25 FÉVRIER 2015 - 6 JOUMADA AL-AWWAL 1436 - N° 7416 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 P ERISCOOP Quoi DIGOUTAGE Par Arris Touffan J’adore la rigueur scientifique avec laquelle le ci-devant savant Ghoul parle de prospective stratégique. Pour démontrer par A plus B, comme on dit dans les labora toires de recherche, que l’exacerbation du profit capitalistique de la finance mondialisée est susceptible de n o u s é l u d e r, i l d i t : «La crise ? Que Dieu l’éloigne de nous.» Il ne faut pas croire que cette formule invoca toire est vide de sens scientifiquement. Tout au contraire, elle fait appel à deux concepts autour desquels un savant comme Einstein a bâti sa réflexion : Dieu et quelque chose qui pourrait s’appeler la crise. Alors, que Dieu éloigne de nous… Quoi déjà ? A. T. [email protected] Le lobbying de Saâdani et Djemaï Remaniement du gouvernement, on en reparle Ces dernières 48 heures, on reparle du remaniement gouvernemental. Certains pensent qu’il pourrait intervenir avant la fin du mois courant. Il est à rappeler que depuis l’été dernier, le sujet est d e v e n u récurrent. Pensez-vous que l’opposition a réussi à faire de ce 24 février, une journée contre l’exploitation immédiate du gaz de schiste ? NON Sans opinion Vous attendez-vous à des révélations lors du procès de l’affaire Sonatrach 1 annoncé pour bientôt ? Oui : 16,58% Résultat sondage Non : 80,58% Mercredi 25 février 2015 - Page 2 Des sources affirment que le premier responsable du FLN, Amar Saâdani, aurait proposé le nom de l’homme d’affaires et député Djemaï pour occuper un poste dans le futur gouvernement. Ces mêmes sources ajoutent que le député de Tébessa «a pris attache avec qui de droit pour appuyer sa candidature». Un jour, un sondage OUI [email protected] Sans opinion : 2,84% L’exception Juste après la chute brutale des prix du pétrole, des membres du gouvernement avaient annoncé l’abandon de certains projets de tramways et ferroviaires. Mais il semble que la ligne BecharTindouf (950 km) échappe à cette décision puisque, bientôt, l’étude de ce projet va être lancée. Algérie Télécom investit les technologies avancées Algérie Télécom va acquérir une filiale du Centre de développement des technologies avancées (CDTA) de Baba Hassen, pour le développement de solutions et équipements high tech. Le pacte d’actionnariat liant l’opérateur public de télécommunications à ce centre relevant du ministère de l’Enseignement supérieur sera signé dans quelques jours. Le Soir d’Algérie Actualité Opposition : pari réussi Mercredi 25 février 2015 - PAGE ELLE A MARCHÉ MALGRÉ UN DISPOSITIF SÉCURITAIRE SANS PRÉCÉDENT À ALGER 3 M. Kebci - Alger (Le Soir) Surréaliste parce qu’à travers cet impressionnant déploiement des hommes à l’uniforme bleu tout autour de la Grande-Poste et même au-delà, l’on a voulu faire croire officiellement qu’il s’agissait d’encadrer des festivités commémoratives du double anniversaire du 24 Février, celui de la création de l’UGTA et celui de la nationalisation des hydrocarbures. Car dans les faits, il s’agissait de voiler l’opposition qui projetait de tenir un simple sit-in de solidarité avec le mouvement anti-gaz de schiste né dans le sud du pays au début de l’année en cours. «Piège» que les membres de l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (ICSO) ont vite fait de «flairer» et décident tôt d’une réunion d’urgence, selon le président de Jil Jadid qui nous a fait part, vers 9h30, d’un conclave d’urgence de l’ICSO au siège du mouvement Nahda, au Télemly. Ceci quoique quelques minutes avant, le président du RCD avouait, d’ores et déjà, sa «satisfaction» que l’opposition ait «contraint» le pouvoir à mobiliser autant de policiers pour un simple rassemblement, lui qui affirmait ne pas avoir été étonné par cette attitude musclée. Et il a fallu quelques minutes seule- ment pour que les Mohcine Belabbas, Abderrazak Mokri, Soufiane Djillali, Ahmed Benbitour, Mohamed Dhouibi, Salah Dabouz, Karim Tabbou et autres Ali Benflis, Noureddine Bahbouh, Mostéfa Bouchachi, décident de marcher sur la Grande-Poste. Ils ne l’atteindront certes pas comme ils l’auraient souhaité mais ils réussiront, admirablement, à «gâcher» cette fête qui sentait le faux, car, comme le laissait entendre le commentaire d’une dame qui s’apprêtait à sortir de la cage d’escalier de son bâtiment. «C’est la première fois que le 24 Février est célébré de cette manière, pourquoi tous ces policiers ?» C’est ainsi que les présidents du RCD, du MSP et le secrétaire général du mouvement Islah et leurs collaborateurs seront sérieusement malmenés, au moment où Me Salah Dabouz, de la LADDH, dénonçait un agent en civil qui le suivait de près depuis un bon moment. Et à l’ancien premier secrétaire national du FFS, Karim Tabbou, en attente d’agrément pour son nouveau parti, de commenter ces scènes : «Ainsi, le pouvoir donne la preuve qu’il est en fin de règne». «C’est un jour historique sur tous les plans. On a détruit le mur de la peur. On a réussi à faire sortir Photo : Samir Sid On la savait pays des paradoxes, mais hier mardi, l’Algérie offrait une autre image surréaliste, à travers le dispositif sécuritaire sans précédent déployé dans la capitale, juste pour empêcher l’opposition de tenir son sit-in en signe de solidarité avec le mouvement anti-gaz de schiste né au sud du pays. L’opposition a brisé le mur de la peur. des dizaines de milliers de policiers», renchérira, pour sa part, Mokri que les policiers ont tenté de détourner de sa direction, le siège du bureau régional du RCD situé à la rue DidoucheMourad. A ce moment-là, un homme d’un certain âge, visiblement un habitué des manifestations de rue, ironisera : «C’est un bon signe puisque le président du MSP se fait malmener de la sorte, lui dont le parti a de tout temps évolué au cœur du pouvoir». Et de poursuivre pour tranquilliser une femme, la soixantai- donne sur la rue DidoucheMourad, grouillante de monde. Il était question, dans un premier temps, d’une prise de parole avant que l’on se ravise et opte pour un point de presse. C’est ainsi que l’on saura de Belabbas qu’une cinquantaine d’arrestations ont été enregistrées dont une quinzaine à Boumerdès ayant touché même des membres des directions des partis de l’ICSO. Cette dernière devra tenir un sommet aujourd’hui, pour faire le bilan des actions de cette journée. M. K. ne, qui exprimait son immense déception quant à la non-implication citoyenne suffisante dans cette manifestation : «Ce n’est qu’un début. Qui a cru que l’opposition des divers bords se retrouve autour de l’essentiel, le recouvrement des libertés, toutes les libertés ?» soutiendrat-il d’un ton déterminé. Quelques instants après, l’exchef du gouvernement Ali Benflis, entouré de ses proches collaborateurs, dont l’ancien ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, rejoindra ses pairs de l’ICSO sur le balcon du siège du bureau régional du RCD qui Du folklore contre l’opposition Nawal Imès Alger (Le Soir) - Le contraste était saisissant hier dans les rues d’Alger-Centre. Face-à-face, troupes folkloriques et forces de l’ordre. Ces derniers n’étaient évidemment pas là pour empêcher les troupes d’occuper l’espace mais pour dissuader l’opposition de se rassembler. Dès les premières heures de la matinée, le ton était donné. La capitale vivait une journée peu ordinaire. Au niveau du 1er- Mai, les troupes spécialisées dans l’anti-émeute étaient déjà sur place, mettant en évidence l’ensemble de l’attirail de répression. Les accès à la Centrale syndicale ont été tout simplement barricadés. Les automobilistes Photo : Samir Sid C’est une véritable opération d’occupation de l’espace qui a été savamment orchestrée hier. Pour faire diversion, les relais de l’UGTA et l’APC d’Alger-Centre ont organisé des activités purement folkloriques occupant la rue pour doubler l’opposition. Des troupes folkloriques pour faire de l’ombre aux manifestants. désemparés n’avaient d’autre choix que de suivre les itinéraires imposés par les forces de l’ordre. Et pour cause, l’UGTA a sorti l’artillerie lourde pour officiellement fêter l’anniversaire de sa création et, accessoirement, parasiter l’initiative de l’opposition. Des chants patriotiques fusaient des grandes baffles installées pour l’occasion. Le décor était planté : c’est dans la joie que devait être célébré ce 24 Février que rien ne devait «entacher». Clou des manifestations organisées par la Centrale syndicale, un marathon et une course cycliste. Les coureurs ont pris le départ aux alen- tours de 11 heures sur un parcours devant les mener jusqu’à la Grande-Poste. C’est justement à ce niveau que les responsables de la commune d’Alger-Centre ont laissé libre cours à leur imagination pour offrir aux troupes folkloriques, tout l’espace public le temps d’une journée. Les accès à la Grande-Poste étaient pratiquement tous bouclés. Les automobilistes n’avaient aucune chance de passer. Les piétons, quant à eux, étaient systématiquement soumis à un questionnaire par des policiers particulièrement méfiants et à l’affût du moindre manifestant. N’étaient tolérées sur place que les personnes désireuses de profiter du spectacle qu’offraient les troupes folkloriques. Ces dernières se sont déployées sur tout le périmètre, chantant et dansant pour faire oublier que quelques mètres plus loin, l’opposition tentait de se rassembler. Au niveau de la placette de la Grande-Poste ont été dressés des chapiteaux abritant diverses expositions. Une véritable foire et une cacophonie qui dureront plusieurs heures avec, comme objectif non avoué de faire de l’ombre à une opposition qui, au même moment, occupait la rue non sans difficulté au regard de l’impressionnant dispositif sécuritaire déployé. N. I. Impressionnante marche à In Salah Mercredi 25 février 2015 - PAGE ILS ÉTAIENT PRÈS DE 25 000 CITOYENS À BATTRE LE PAVÉ De toutes les manifestations qui ont marqué, à travers le territoire national, la date historique du 24 Février, la marche organisée hier, à In Salah, aura été la plus impressionnante. Près de 25 000 citoyens ont battu le pavé du centre-ville, selon des sources locales. Pour son 55e jour, la protestation contre l’exploration du gaz nonconventionnel, à In Salah, a connu, hier mardi, une mobilisation jamais égalée. Selon Cheikh Benaïche, citoyen d’In Salah, ils étaient près de 25 000 manifestants à battre le pavé dès les premières heures de la matinée. Après un rassemblement de plus d’une heure, devant le siège de la daïra, baptisée «Place de la Résistance», les manifestants, entre femmes et enfants, ont sillonné les avenues principales de la ville. «Une véritable marée humaine défilait sur plus de 2 km. Du jamais vu ! C’est la plus grande mobilisation qu’a connue la région d’In Salah», témoigne notre interlocuteur. Après plusieurs heures de marche, les 25 000 manifestants ont observé une halte à la porte de la ville. Ils en ont bloqué symboliquement l’accès, pendant 15 minutes, affirme toujours Cheikh Benaïche. En même temps et d’une seule voix, les protestataires scandaient des slogans hostiles à l’exploitation du gaz de schiste : «Yala lâar, yala lâar, baâou Sahra bedoular». Comprendre : «Quelle honte, quelle honte, ils ont vendu le Sahara au dollar». En début d’après-midi, les marcheurs anti-gaz de schiste sont revenus vers la grande place de la ville, pour se regrouper à nouveau devant le siège de la daïra. Le représentant ORAN: DEUX SIT-IN POUR UNE MÊME CAUSE «In Salah Djazaïria» Hier, Oran a répondu à l’appel lancé pour contester contre l’exploitation du gaz de schiste en Algérie. Deux sitin ont eu lieu dans deux endroits différents, le premier à midi trente au niveau de la place d’Armes auquel ont pris part les partis politiques de l’UDS, du Hamas, Jil Jadid, El Fajr Jadid et Nahda. L’après-midi à 16 h, au niveau du front-de-mer, la section d’Oran de la LADDH, entourée de membres de la société civile et d’un représentant du RCD, a tenu un rassemblement. Lors des deux sit-in, les protestataires ont scandé des slogans contre l’isolement des habitants du Sud et les pressions que connaît cette région de l’Algérie qui résiste depuis près de deux mois pour dire non à l’exploitation du gaz de schiste. «In Salah Djazaïria» et «In Salah la résistante» étaient deux slogans répétés en chœur pour dire toute la solidarité et le soutien à ses habitants. Les deux rassemblements se sont déroulés dans le calme sans présence policière imposante mais très discrète, qui avait clairement ordre de laisser faire et de ne pas intervenir. Amel Bentolba des manifestants, Mohamed Azzaoui, avait alors pris la parole pour s’adresser à la foule : «Nous sommes vraiment écœurés par les déclarations provocatrices du ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, sur les ondes de la radio nationale». Le ministre avait en effet réaffirmé, dimanche dernier, la volonté du gouvernement de poursuivre l’exploration du gaz de schiste en Algérie. Des propos qui ont soulevé une grande indignation à In Salah. Enfin, il est à rappeler que les manifestations contre l’exploration du gaz non-conventionnel durent depuis le 1er janvier 2015, à In Salah. Tous les émissaires officiels, entre représentants du président de la République et délégations parlementaires, n’ont pas réussi à convaincre la population locale de renoncer à la protestation. Mehdi Mehenni 4 Tizi-Ouzou a renoué avec l’action politique de rue C’est la plus grande mobilisation qu’a connue In Salah. Les militants du RCD, et à un degré un peu moindre du MSP, ont honoré le rendez-vous fixé, à Tizi-Ouzou, par l’Instance de suivi et de coordination de l’opposition pour une manifestation dédiée en tout premier lieu à la solidarité avec les populations de In-Salah dans leur mobilisation contre l’exploitation du gaz de schiste. Et, bien entendu, réclamer le départ du système que personnifie Bouteflika. Ni l’heure ni le jour de cette action de protestation n’ont eu raison de plusieurs centaines parmi les irréductibles qui, depuis des années, n’ont eu de cesse d’arpenter les rues de TiziOuzou nonobstant les revendications. Des habitués auxquels se sont joints des cadres locaux du MSP et surtout de très nombreux étudiants qui, d’ailleurs, n’ont pas hésité à monter en première ligne, en tête de la procession qui s’en est allée crier à gorge déployée tout son mépris à l’égard du pouvoir en entonnant des slogans à vocation plutôt nationale, mais souvent entrecoupés des traditionnels mots d’ordre des manifestations qu’a toujours connues Tizi-Ouzou. Au tout nouveau «oulach schiste oulach» succédait allégrement le rituel «pouvoir assassin» le long du parcours ayant mené les manifestants du portail du campus de Hasnaoua aux portes du square MohandOulhadj, jouxtant le siège de la Wilaya où les marcheurs se sont séparés sous le regard bienveillant de policiers en civil aussi discrets que permissifs. Deux heures plus tôt, en milieu de matinée, une autre manifestation, un ras- semblement celui-là, avait lieu de l’autre côté du centre-ville, sur le parvis de l’ancienne mairie, tout drapé de banderoles noires, où d’anciens animateurs du mouvement citoyen des Arouch ont, eux aussi, voulu marquer leur solidarité avec les populations du sud du pays, sans omettre, eux également, de vilipender à satiété Bouteflika et son pouvoir, non sans avoir réservé une bonne part de leur discours à Abdelmadjid Sidi-Saïd, les partis de l’Alliance présidentielle et… Louisa Hanoune. M. Azedine Réactions... Réactions... Réactions... Réactions... Réactions... Réactions... Réactions... Mohcine Belabas, président du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) : «La question du gaz de schiste n’a pas été débattue au niveau des institutions. Son exploitation pose problème sur le plan environnemental et la nappe phréatique est menacée. D’ailleurs avec la baisse du prix du baril, ça ne rapporte pas. La population refuse et c’est important dans un pays démocratique d’écouter les populations. Une chose que le gouvernement ne veut pas faire. Aujourd’hui, c’est important pour nous de sortir pour dire que c’est toute l’Algérie qui est concernée par la question de l’exploitation du gaz de schiste. C’est également important de lancer un appel en direction de nos concitoyens du sud du pays, comme quoi nous sommes solidaires avec eux et qu’ils ne sont pas seuls face à ce pouvoir qui est en train de les pousser vers des solutions extrêmes. C’est d’ailleurs dangereux pour le pays. Aujourd’hui, il y a une menace sur la souveraineté nationale et sur la cohésion nationale. Quant à la marche réprimée, nous avons l’habitude d’être empêchés de nous exprimer y compris dans les salles. Il y a une semaine, nous avons été interdits de tenir une conférence dans une petite salle de pas plus de 100 personnes. Avec ce pouvoir, nous avons l’habitude de voir toutes les libertés réprimées. Une autre fois, le pouvoir a démontré qu’en Algérie, les conditions de l’exercice politique sont absentes. Interdire à un parti politique ou à un acteur de la société civile d’organiser une activité dans une salle ou dans la rue, d’intervenir dans les médias publics, tout cela est synonyme d’absence de ces conditions. C’est pour cela d’ailleurs que nous avons, depuis une année, essayé de nous rassembler en tant qu’opposition de différentes obédiences et réfléchir ensemble comment sortir de cette situation. Il y a un problème de légitimité des pou- voirs successifs qui se sont défilés à la tête des institutions depuis 1962. Un problème qu’il faut régler. Pour ce faire, nous prônons une transition démocratique, l’institutionnalisation d’une instance indépendante de gestion des élections et une présidentielle anticipée. Il y a urgence de donner une légitimité au président algérien qui, actuellement, ne l’a détient pas. La preuve, il est en train de brader les ressources nationales. C’est le cas dans l’affaire du gaz de schiste.» Ali Benflis, ancien chef du gouvernement : «Nous sommes là pour un rassemblement pacifique et pour nous solidariser avec nos concitoyens du Sud. Ces marches sont pour défendre les libertés individuelles et collectives. Le peuple algérien aspire à recouvrer tous ses droits politiques, des droits sociaux, des droits économiques. Ce peuple qui a arraché sa liberté au colonialisme ne peut accepter d’être empêché d’exercer ses droits. Et pour ceux qui en doutaient, ce régime donne aujourd’hui un aperçu de ce que sera sa constitution des libertés.» Karim Tabou, président de l’UDS (Union démocratique et sociale) : «Aujourd’hui, c’est une grande mobilisation contre le gaz de schiste et nous voyons un pouvoir affolé mais il ne faut pas avoir peur du changement.» Ahmed Benbitour, ancien chef du gouvernement membre de la CNLTD : «Nous avons voulu organiser un rassemblement de soutien à nos frères d’In Salah mais nous avons été réprimés alors ça s’est transformé en une marche qui a connu beaucoup de succès. Le problème, c’est que le pouvoir au lieu d’ouvrir un espace pour nous laisser nous exprimer pacifiquement, il crée lui-même les conditions de violences et nous accuse, nous, de créer la violence. Nous sommes avec nos frères du Sud qui souffrent seuls depuis plus de 53 jours. Une nation, c’est comme un corps, lorsqu’une partie est malade, c’est tout le corps qui souffre.» Mokri Abderrazak, président du MSP (Mouvement de la société pour la paix) : «Cette manifestation contre le gaz de schiste est une grande réussite, nous avons réussi à mobilier les citoyens et à arriver jusqu’à la Grande-Poste, nous avons pu faire sortir plus de 40 000 policiers, nous avons réussi à casser le mur de la peur. A partir d’aujourd’hui, les Algériens n’auront plus peur de revendiquer leurs droits, c’est une grande bataille pacifique pour les libertés et contre le gaz de schiste, ce système a prouvé, encore une fois, qu’il est un système policier.» Laouar Naâmane, député et vice-président du MSP : «Comme vous voyez, la liberté d’expression n’est pas respectée, nous n’avons même pas le droit de dire non à certaines politiques, ce n’est pas normal, nous sommes venus nous exprimer pacifiquement et nous sommes traités comme des hors-la-loi.» Propos recueillis par Rym Nasri et Salima Akkouche Photo : DR Actualité Le Soir d’Algérie Imposante manifestation à Béjaïa Actualité Le Soir d’Algérie La coordination locale pour les libertés et la transition démocratique et de l’instance de concertation et de suivi de l’opposition (Icso) a réussi hier le pari de mobiliser une foule nombreuse derrière ses mots d’ordre contre «l’exploitation du gaz de schiste et pour la préservation de la souveraineté nationale» dans une marche populaire initiée au milieu de la journée de la Maison de la culture vers le siège de la wilaya. Ils étaient plus d’un millier de personnes à prendre part au départ de cette manifestation de rue à laquelle a appelé ladite coordination locale constituée du RCD, de l’UDS de Karim Tabou, du MSP et du parti de Benflis pour s’opposer à «l’exploitation du gaz de schiste à In Salah et partout ailleurs en Algérie». Brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «Stop au gaz de schiste ! La wilaya de Béjaïa soutient In-Salah, le gaz de schiste est une affaire nationale, le pétrole algérien n’est pas rouge du sang des chouhada, il est rouge de honte car comme le sang des chouhada, il n’aura servi à rien, Algérie libre et démocratique», la procession humai- ne s’est ébranlée en reprenant à tuetête des slogans fustigeant le pouvoir de Bouteflika. «Y en a marre de ce pouvoir ! Pouvoir assassin ! Ulac l’gaz de schiste (pas de gaz de schiste), Djazair horra démocratia ! Système dégage, chaâb yourid iskat à nidham (le peuple réclame la chute du régime)» ont été autant de slogans repris à gorges déployées par les marcheurs tout au long du parcours menant de la Maison de la culture vers le siège de la wilaya. Devant l’entrée de l’administration de la wilaya, une prise de parole a été improvisée par les initiateurs de la manifestation. Hadj Naceri de Djil El Djadid n’y est pas allé de main morte pour critiquer vertement le régime en place. «Par votre présence massive, vous venez de montrer au pouvoir que la société sait se mobiliser quand la souveraineté nationale est menacée et pour soutenir le combat des populations de In Salah en cette date phare du 24 février. Une date que le peuple est désormais déterminé à se réapproprier», martèle avec force le militant de Sofiane Djilali à Béjaïa. Et d’ajouter avec ironie «les experts à la solde du pouvoir rassurent qu’on ne risque rien, juste mourir». Lui succédant, un responsable local et élu à l’APW du RCD, Deboub Mouloud, abonde dans le même sens tout en décochant quelques flèches à l’endroit du FFS. «A tous ceux qui disent que tous les partis se valent, nous répondons que nous ne sommes pas de ceux qui viennent vous dire que le wali doit partir et le lendemain, ils courent chez Saâdani, Sellal et consorts. Nous, aujourd’hui, on dit que Sellal, comme tous les autres, doivent partir. l’Algérie n’est pas à vendre, seul le peuple peut décider de son devenir (...), aujourd’hui par Mercredi 25 février 2015 - PAGE votre mobilisation vous dites non au gaz de schiste à In Salah mais aussi partout ailleurs en Algérie. On est rassemblé aussi avec la ferme détermination de construire l’Algérie de demain et dire que le peuple est uni et que rien ne peut nous diviser. Une rumeur fait état de la décision du chef de l’Etat de surseoir à l’exploitation du gaz de schiste. Même si cela est vrai, c’est uniquement grâce à la mobilisation citoyenne car le pouvoir sait que le peuple est désormais déterminé à s’opposer à toute exploitation du gaz du schiste», tonne le responsable du RCD. Lyes Bouchali du MSP a à son tour salué la forte mobilisation citoyenne à la marche. «Comme un seul homme et d’une même voix, la population de Béjaïa à travers cette formidable mobilisation s’oppose à l’exploitation du gaz de schiste», a déclaré en substance le militant du MSP. Zahir Attouche, maire de Tibane et militant de l’UDS de Karim Tabou descend en flammes à son tour le pouvoir. «On est fier de la mobilisation d’aujourd’hui car c’est l’une des 20 militants et responsables du RCD arrêtés et des journalistes molestés A l’appel de l’Instance de consultation et de suivi de l’opposition, Isco, des dizaines de citoyens, en majorité des militants du Rassemblement pour la culture et la démocratie RCD, ceux du Hamas ainsi que des étudiants de l’université M’hamed Bougarra de la ville de Boumerdès ou venant d’autres communes de la wilaya, ont tenté, hier, de marcher de la gare ferroviaire pour rejoindre le siège de la Wilaya. Ils entendaient ainsi répondre à l’appel de l’Isco pour une marche citoyenne pacifique de soutien à la population de In Salah. Les premières images que nous avons vues aux alentours de cette station, en arrivant à midi précise, sont choquantes. Mezir Ahcène, président du bureau régional du RCD, est transporté comme un ballot par 4 policiers. Ces derniers, après l’avoir mis à terre, l’ont pris sans ménagement. Le docteur Achour Saïd Arab, membre de l’exécutif national du RCD, a été également BOUMERDÈS évacué vers le panier à salade sans ménagement par trois policiers. Dans la foule bon nombre de marcheurs nous ont affirmé avoir reçu des coups de matraque. On nous fait part de 13 arrestations. Nous saurons plus tard qu’il s’agit de 8 personnes toutes liées au RCD. Nos confrères d’El Watan, Mme Rahmani et Ramdane Koubabi, étaient encore sous le choc : «Des policiers en civil ou en tenue se sont mis à plusieurs pour m’arracher violement mon appareil photo de la main», témoigne Ramdane. Nous écouterons la voix de la sagesse, en l’occurrence Kheddam Mouhand Oubelkacem (70 ans), intellectuel et militant de la première heure du RCD, pour situer un peu la vérité sur cette répression.«Dès que j’ai exhibé un grand écriteau portant un slogan en faveur des doléances des habitants de In Salah, des policiers me l’ont arraché avec violence des mains ; j’ai reculé vivement pour ne pas recevoir de coups.» Kheddam affirme ensuite qu’il est venu marcher pacifiquement pour marquer tout simplement sa solidarité avec ses compatriotes du sud du pays qui dénoncent ce qu’ils considèrent comme le scandale de l’exploitation du gaz de schiste. Les services de sécu- rité se sont attaqués à cette marche dès que le premier noyau s’est rassemblé au niveau de la gare ferroviaire à midi autour des responsables du RCD et du président du bureau régional de HMS , Tayeb Chibani. Vers 14 heures nous avons joint par téléphonne le docteur Arab qui venait juste d’être libéré de la Première Sûreté urbaine de Boumerdès avec 4 autres manifestants. «Nous n’avons pas subi de violence à l’intérieur du commissariat mais nous portons des stigmates de notre arrestation, notamment des bosses, des écorchures ou des douleurs aux poignets», dira-t-il, précisant par ailleurs qu’il reste dans d’autres structures des services de sécurité une quinzaine de manifestants «Nous essayons de les localiser.» Donc les policiers dépêchés en grand nombre ont ciblé les meneurs pour réprimer et tuer dans l’œuf cette manifestation. Par la suite, les relais de l’administration se chargeront de dire que l’opposition n’a pas la confiance du peuple et qu’elle n’a pas les capacités politiques et logistiques pour mobiliser la population. Mais les pouvoirs publics ont été piégés par les organisateurs qui ont mis à nu le caractère répressif du pouvoir. Finalement n’est-il pas l’objectif principal ? Abachi L. Sit-in de la CNLTD devant la Wilaya BOUIRA Comme convenu lors de la réunion de coordination tenue jeudi dernier au siège du RCD, les partis activant sous la houlette de la CNLTD à Bouira ont opté hier pour un sit-in devant le siège de la Wilaya sous un dispositif policier impressionnant et provocateur tant à l’endroit des militants présents où l’on a enregistré, avant même le début du sit-in, l’embarquement d’un militant sans aucun ménagement, qu’envers des journalistes auxquels les policiers exigeaient à chaque tournant la carte professionnelle. A 11 heures 30 minutes, des cadres du RCD dont le président du BR, des maires de M’chédallah et Haïzer, des élus locaux et des dizaines de militants de ce parti, dont des femmes, quelques éléments de HMS dont le premier responsable de ce parti, des enfants de chouhada libres, ainsi que certains militants indépendants se sont regroupés devant le portail principal du siège de la Wilaya en déployant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire en arabe, en tamazight et en français, le refus de l’exploitation du gaz de schiste. Cela étant, une fois les militants regroupés en nombre sur les lieux, un militant du RCD, drapeau de l’Algérie sur les épaules, prendra la parole pour expliquer le but de cette action, en disant que «toutes les actions qui ont lieu à travers le pays aujourd’hui à l’appel de la CNLTD sont un message au pouvoir pour lui rappeler que le peuple est contre l’exploitation du gaz de schiste, que le peuple refuse à ce que des puissances étrangères lui dictent la conduite à suivre, que la question concerne tout le pays, et que, le peuple est de tout cœur avec nos frères d’In Salah»… Pendant près d’une heure et alors que la tension était à son paroxysme surtout avec les intimidations des policiers qui encerclaient les militants anti-gaz de schiste dans un coin exigu, des slogans anti-pouvoir et hostiles à l’exploitation du gaz de schiste sont entonnés par les présents. On pouvait entendre entre autres «Ulac, Ulac, Ulac l gaz de schiste, Ulac», (pas de gaz de schiste) ; «Assa, Azekka, Ledzaier Tella Tella» (Aujourd’hui, demain, l’Algérie existera) ; «La La, La Lil ghaz essakhri La» (Non, non, non au gaz de schiste non) ; «Djazaïr horra dimocratia», ou encore «Ya Amirouche, Ya Lhoues, Ledzaier Maci Labas» (Amirouche, Houes, l’Algérie ne se porte pas bien), et bien entendu, le fameux slogan entonné depuis des semaines à In Salah, «Ya lilâr , ya lilâr, Baou Sahra bedollar» (quelle honte, quelle honte, ils ont vendu le Sahara avec du dollar), etc. Cela étant, notons qu’hormis l’interpellation d’un militant au début de ce sit-in, et malgré la tension qui a régné pendant tout le temps qu'a duré cette action, aucun autre débordement n’a été signalé. Vers 12 heures 30 minutes, les militants se sont dispersés dans le calme. Y. Y. 5 premières actions de l’opposition dans le sens de la construction démocratique. Cette marche se veut un acte de solidarité pour la population du Sud contre le coup de force du pouvoir», lance de prime abord le militant de l’UDS. «Il est utile de rappeler certaines vérités. Tout le monde sait qui bafoue la souveraineté nationale, il faut rappeler les essais nucléaires après l’indépendance. Aujourd’hui, c’est un autre coup de force après l’aval des puissances étrangères. Il faut savoir qu’au moment où les Européens renoncent à l’exploitation du gaz de schiste, ils viennent à travers des filières internationales, des grandes entreprises pour faire des essais d’exploitation du gaz de schiste au Sud. La souveraineté nationale est une ligne rouge, le peuple algérien est le seul garant de la souveraineté nationale. Personne ne peut hypothéquer l’avenir des générations futures», a conclu son intervention Attouche Zahir sous les applaudissement nourris de la foule qui s’est ensuite dispersée dans le calme. A. Kersani CONSTANTINE Malgré le froid glacial Une centaine de militants issus des partis de l’opposition, membres de la Coordination nationale des libertés et de la transition démocratique (CNLTD), s’est rassemblée hier, place de la Brèche, en plein centre de la ville de Constantine, pour manifester contre l’exploitation du gaz de schiste. Brandissant des pancartes hostiles à cette perspective, les manifestants qui ont tenu à témoigner leur solidarité aux habitants du Sud, et de In Salah notamment, ont bravé le froid glacial, le vent et la pluie pendant près de trente minutes, sous haute escorte policière. Regroupés au sein de la coordination de concertation et de suivi de l’opposition, ils ont mis l’accent sur les dangers que constitue l’exploitation du gaz de schiste sur les ressources financières de l’Etat, l’environnement, les ressources hydriques souterraines, les habitants des régions concernées par ces explorations et la nature. Une manifestation tenue à quelques encablures seulement de la Maison des syndicats Abdelhak-Benhamouda qui abritait au même moment les célébrations officielles du 24 février, le 59e anniversaire de l’UGTA et le 44e celui de la nationalisation des hydrocarbures. K. G. ANNABA Sit-in de l'Isco locale contre le gaz de schiste Malgré des intimidations de quelques apprentis baltaguis, les membres formant l’Instance de suivi et de concertation de l’opposition (Isco) pour la wilaya de Annaba ont tenu leur sit-in hier en fin de journée devant le théâtre regional AzzedineMedjoubi, où avait animé, quelques heures auparavant, Amar Saâdani du FLN un meeting. Encadrés par un impressionnant cordon sécuritaire, les protestataires, plus de deux cents personnes dont plusieurs femmes, auxquels se sont joints des étudiants de plusieurs villes du sud du pays poursuivant leur cursus à Annaba, brandissaient des pancartes où l’on pouvait lire, entre autres slogans, «non au gaz de schiste», «l’unité nationale est une ligne rouge», «le gaz de schiste est une affaire nationale», «nous sommes tous In Salah». Le sit-in a duré près de deux heures sans accroc. Les protestataires se sont ensuite dispersés dans le calme. L’Isco Annaba avait programmé lors d’une récente réunion cette protestation pacifique contre l’exploitation du gaz de schiste. Cette instance est formée des représentants locaux des partis du RCD, MSP, Jil Jadid, PFJ, El Islah, Ennahda et El Adala, ainsi que d’un représentant du Dr Ahmed Benbitour. A. B. Actualité Le Soir d’Algérie Sellal s’en prend à l’opposition Mercredi 25 février 2015 - PAGE «Aujourd’hui, il faut que nous préservions l’union nationale parce que l’Algérie détient depuis 1971 la liberté de décider et aujourd’hui encore, plus personne ne nous impose de décisions. Nous prenons nos décisions économiques et politiques en toute liberté. Nous maîtrisons les situations auxquelles nous faisons face, c’est pour cela qu’il faut que nous préservions notre union nationale et souveraineté et protégions les travailleurs qui sont la richesse de ce pays, quoi qu’il nous en coûte.» Tel a été hier le fond du discours qu’a tenu à Arzew (Oran) le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a choisi cette commune pour célébrer le double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et de la création de l'UGTA. Accompagnés des ministres de l’Energie et des Mines, de la Solidarité, celui du Travail et du président du FCE, le discours du Premier ministre était très attendu par les travailleurs de Sonelgaz, de Naftal et ceux du port d’Oran, présents dans une salle comble. «Nous saluons tous les travailleurs de l’Algérie et en particulier ceux du secteur des hydrocarbures. On évoque souvent Sonatrach ceci, cela, Sonatrach est la plus grande entreprise économique en Afrique, les cadres de Sonatrach ce sont eux qui ont aidé les pays du MoyenOrient… c’est ça l’Algérie, ni plus ni moins», dira-t-il en préambule. Sans nommer l’opposition, le Premier ministre parlera de certaines parties qui veulent déstabiliser le pays dans son union nationale : «Personne ne peut nous retirer notre authenticité, l’Algérien est connu pour son attachement à sa religion et sa sagesse du Sud et sa fierté de l’Amazigh ainsi que sa bravoure. Par le passé, ils ont tenté de nous déstabiliser, on a deux principes sacrés, l’Islam et l’union nationale. Avant, ils ont tenté cela en politisant la religion et on a perdu 200 000 Algériens (nes). Mais grâce à Dieu et aux hommes, on a réussi grâce la résistance et à la politique de Bouteflika à les combattre. Le peuple algérien était seul à affronter le terrorisme. Le monde entier lutte contre le terrorisme et n’y parvient pas.» Le Premier ministre se réjouira de l’échec que connaissent ceux qui, dit-il, tentent de temps à autre de faire bouger les gens. «Ils ont tenté cela au Nord sans succès, ils sont allés au Sud, tentant de les faire bouger à Ghardaïa, Ouargla, Djanet, ça n’a pas marché, ils ont essayé de faire bouger les gens à In Salah, là encore ça ne fonctionnera pas ! Car le peuple est uni». La baisse des prix du pétrole connue en 1986 était, dira l’intervenant, la plus grande crise dans l’histoire, mais à l’époque, c’est grâce à Dieu et au peuple et à une politique sage, dit-il, que l’Algérie a dépassé les diffi- cultés. «Aujourd’hui, il faut que nous protégions nos affaires, notre union et notre souveraineté nationales et protéger nos décisions et préserver la cohésion au sein de la société algérienne surtout au sein de votre catégorie en tant que force productive.» Revenant sur la politique d’austérité qui inquiète le peuple, le Premier ministre dira que son gouvernement a, au contraire, choisi le chemin le plus difficile : «Tous les experts en économie nous disent vous avez une seule solution, stoppez tout le soutien social, augmentez les prix de l’essence, de l’eau, de l’électricité, du lait… parce que, sincèrement, tous ces secteurs sont soutenus, 60 milliards de dollars vont au soutien et aux questions sociales, c’est ça l’Algérie.» Et de se montrer rassurant : «Nous n’avons pas emprunté le chemin de la restriction qui ne mène qu’au mal qui crée la discrimination et l’insécurité. On a choisi le chemin le plus difficile en maintenant notre politique économique. Sachez que 93% de nos revenus proviennent du secteur des hydrocarbures, pour cela nous avons choisi de changer notre vision économique en soutenant toutes les entreprises sans distinction entre le public et le privé». Abordant la question de l’exploitation du gaz de schiste et la contestation autour de cette question, le Premier ministre dira ne pas être contre les avis hostiles, mais lorsque la majorité prend le dessus, il faut res- Photo : NewPress ORAN pecter la démocratie. «Aujourd’hui, on ne peut pas renoncer à des éléments qui peuvent être bénéfiques à l’économie. Nous avons dit et on le répète, nous avons présenté une loi difficile que nous avons discutée au gouvernement et présentée au Parlement avec des conditions très difficiles qui conditionnent l’exploitation du gaz de schiste». Pour le Premier ministre, la politique du gouvernement est claire, l’Algérie poursuit l’exploitation du gaz traditionnel. Et de donner des exemples des dernières découvertes faites par Sonatrach ces dernières semaines à Touggourt et à Ghardaïa. «Nous continuerons d’investir dans ce domaine dit traditionnel, seulement nous préparons l’Algérie. Il faut que nous sachions ce que nous avons exactement comme réserve de gaz de schiste pour préparer l’avenir. La génération qui nous succédera pourra ou non selon ses choix décider de l’exploiter.» Et de préciser, pour tenter de rassurer les réfractaires à l’exploitation du gaz de schiste : «Lorsque nous saurons qu’il n’y a absolument pas de danger sur l’environnement et sur le citoyen, nos enfants l’exploiteront. Il ne faut pas laisser ceux derrière le rideau déstabiliser le pays avec cette question, car le peuple algérien est uni et restera debout quoi qu’il en coûte. Amel Bentolba Sellal défend la politique de son gouvernement. «L’application du 87-bis interviendra avec effet rétroactif» Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Intervenant depuis Arzew où il se trouvait pour célébrer les festivités du 24 Février, le secrétaire général de l’UGTA a indiqué à ce propos, que «le plus important c’est le principe de son abrogation qui n’est plus une épée de Damoclès sur le monde du travail». «Maintenant reste la technicité pour son application, c’est toute une démarche qui se fait tranquillement et sans aucune pression par les responsables en ABDELMADJID SIDI-SAÏD À LA RADIO CHAÎNE III : charge de cette question, du fait que les travailleurs savent qu’il sera appliqué en mars ou en avril avec une rétroactivité à partir de janvier 2015». L'article 87-bis de la loi 90-11 sur les relations de travail dispose que le Salaire national minimum garanti (SNMG) comprend le salaire de base, les indemnités et les primes, à l'exclusion des indemnités versées au titre de remboursement de frais engagés par le travailleur. Le chef de l’Etat avait pris la décision d’abroger l'article en question en février 2014. La redéfinition du SNMG a été introduite pour la première fois dans le projet de loi de finances 2015 pour l'abrogation de l'article 87bis de la loi n°11-90 du 21 avril 1990 sur les relations du travail. L’autre point évoqué par le secrétaire général de l’UGTA est celui relatif à la question de la dépénalisation de l’acte de gestion. C’est dans ce cadre qu’il dira qu’«il y a une volonté au sein de la tripartite Photo : Samir Sid Les augmentations salariales qui interviendront au lendemain de la mise en application du décret portant abrogation de l’article 87-bis «interviendront avec effet rétroactif». C’est ce qu’a déclaré, hier, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, lors de son intervention sur les ondes de la Radio Chaîne III à l’occasion du double anniversaire du 24 Février. (gouvernement/syndicat/patronat) de donner un élan au gestionnaire en le sécurisant, en le motivant et en l’accompagnant». Mieux encore, le SG de l’UGTA dira que «l’acte de gestion est impératif pour sécuriser le gestionnaire et faire avancer 6 l’économie nationale». «Sécuriser le gestionnaire, croire en ses compétences, se répercutera sur le salarié, car la “synergie” dans la relation entre les deux parties est un élément fondamental de l’avancée de la dynamique économique», a ajou- Sidi-Saïd plaide pour l’arrêt de l’importation anarchique. té Sidi-Saïd. Par ailleurs, l’invité de la rédaction de la Chaîne III a plaidé pour mettre fin à «l’importation anarchique» qui caractérise le commerce extérieur. Selon lui «il s’agit là d’une provocatrice d’inflation, relevant le consensus au sein de la tripartite pour agir et fructifier l’outil de la production nationale». «Nous avons la possibilité de trouver les mécanismes pour protéger la production nationale et lui donner sa place réelle», ajoutant au passage que «les risques de l’éventuelle adhésion de l’Algérie à l’OMC n’est ni une préoccupation, ni une angoisse». Pour Sidi-Saïd, l’adhésion à l’OMC n’empêchera pas l’Algérie de protéger son économie en soutenant que «chaque pays, à travers le monde entier, protège son économie, les Etats-Unis en premier, les Français en deuxième position. Tous ces pays ne cessent de protéger leur économie, malgré leur adhésion à l’OMC». A. B. Le Soir d’Algérie Actualité Saâdani fustige l’opposition et Louisa Hanoune Mercredi 25 février 2015 - PAGE C’est à une véritable attaque en règle contre l’opposition incluant, c’est une première, le Parti des travailleurs (PT) que s’est livré le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, lors d’un meeting qu’il avait animé hier mardi, au Théâtre régional Azzedine-Medjoubi de Annaba en célébration du double anniversaire du 24 Février (création de l’UGTA et nationalisation des hydrocarbures). Dès les premières heures de Revenant à l’opposition la matinée, des bus commen- contre laquelle il était très remonçaient à «déverser» une foule té et qu’il a qualifiée d’«insigniconstituée de travailleurs des fiante», il estime que celle-ci prounités économiques, de l’admi- fite, selon lui, de la situation géodéstabiliser nistration locale, libérés pour la politique pour l’Algérie. «En appelant à la circonstance. Il y avait même des bus qui confrontation, ils veulent diviser ont ramené des gens des wilayas les Algériens, déstabiliser le pays limitrophes pour remplir la salle et le mettre à feu et à sang. Mais de théâtre. Enumérant «les ils doivent méditer ce qui se acquis des travailleurs et du passe en Libye, Syrie, Yémen… peuple en général depuis l’avè- Nous disons à ces gens-là que nement à la tête de l’État du pré- les attaques contre le président sident Abdelaziz Bouteflika», constituent une ligne rouge à ne Amar Saâdani n’a pas cesser de pas franchir. Ces attaques sont remercier celui-ci «pour toutes inacceptables», tonne-t-il. Poursuivant sa diatribe contre les réalisations qu’il a accomplies au profit des travailleurs», affir- l’opposition, le chef de l’ex-parti unique est tombé à bras raccourmera-t-il. Photo : New Press MEETING DU SG DU FLN À ANNABA Saâdani menace l’opposition. cis sur les partis formant la CNLTD, Barakat, mais aussi, pour une première, contre le PT de Louisa Hanoune pour avoir critiqué récemment le chef de l’Etat en raison d’engagements non tenus, selon elle. «De quels engagements non tenus parle-t- 7 elle», s’est interrogé le chef du FLN. Déniant le droit à Louisa Hanoune de parler au nom des travailleurs, Amar Saâdani qualifie son parti d’«anticonstitutionnel». «C’est un parti trotskiste, donc anti-musulman, ce qui est contraire à la Constitution», précisera-t-il, tout en faisant semblant ignorer que ce parti participe à la vie politique et est présent au sein des institutions élues de la République et que sa SG s’est présentée à plusieurs reprises à l’élection présidentielle. Aux membres de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), Amar Saâdani conseille «de se tenir tranquille». Ce qui est traduit par certains comme une menace à peine voilée à l’endroit de l’opposition, si toutefois ses membres persistent dans leurs actions dénonçant les pratiques du pouvoir. A. Bouacha Sonatrach dans la tourmente AFFAIRES DE CORRUPTION, POLÉMIQUE SUR LE GAZ DE SCHISTE… Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) Créée fin 1963, la société nationale des hydrocarbures Sonatrach s’est progressivement imposée comme un acteur énergétique incontournable en Algérie mais aussi réputé à l’international. Durant les cinquante dernières années, la compagnie a contribué d’une part à l’émergence d’une industrie algérienne des hydrocarbures mais aussi au développement socioéconomique. Impulsion d’une base solide de compétences algériennes, intense activité de développement et de diversification, contribution importante au budget de l’Etat de par les recettes d’exportation de pétrole et de gaz générées, lancement d’une stratégie d’internationalisation… Ce que Sonatrach a pu réaliser en bénéficiant essentiellement d’une certaine stabilité managériale, une gestion financière réputée saine et une latitude d’action relativement large, nonobstant les vicissitudes politiques, sociales et économiques au niveau national mais aussi à l’étranger. Une dynamique que la compagnie pétrolière a, certes, poursuivie durant la décade écoulée mais cependant de manière moins intense. Depuis le début des années 2000, Sonatrach ne bénéficie plus de cette stabilité managériale qu’elle avait durant les décades précédentes. Obéissant souvent à des considérants politiques, aux velléités ou humeurs des pouvoirs publics, voire à des interférences supposées ou réelles de milieux d’affaires, des changements récurrents ont été opérés au niveau de la direction générale de la compagnie. Une dizaine de présidents- Photo : Samir Sid Sonatrach est dans la tourmente, impliquée dans des affaires supposées de malversation et de corruption, bridée par la baisse des prix du pétrole, sujette à l’instabilité managériale et empêchée dans la réalisation de son projet de développement du gaz de schiste… directeurs généraux ont été nommés depuis la fin des années 1990 à la tête de Sonatrach, parfois à titre intérimaire comme ce fut le cas pour l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil ou pour l’actuel P-dg, Saïd Sahnoun. Une instabilité managériale, justifiée ou non, que la compagnie a dû subir en dépit de l’impact négatif y découlant sur l’image, l’activité et les travailleurs de l’entreprise. Couplée à cette instabilité managériale, une certaine érosion des compétences notamment dans le forage a été constatée durant les dernières années, même si la compagnie a tenté de la juguler et que les recrutements se soient poursuivis. Disposant de moins de latitude d’action comme avant, Sonatrach pâtit également du déclin de la production gazière et pétrolière, malgré le nombre élevé de découvertes d’hydrocarbures réalisées durant les dernières années. Un déclin qui survient dans le contexte où les prix du pétrole ont joué au yo-yo durant les années précédentes, alternant entre hausse et forte dégringolade et impactant sur la visibilité financière du pays. Et sans omettre les répercussions de l’attaque terroriste perpétrée début 2013 contre le complexe gazier de Tiguentourine, une activité de production que la modification régulière du cadre réglementaire et législatif régissant les hydrocarbures n’a pas pu stimuler effectivement. Mais Sonatrach pâtit également d’une autre contrainte, l’implication d’anciens cadres dirigeants de la compagnie dans des affaires supposées de malversations et de corruption, des doutes étant émis quant à la passation de marchés et la conclusion de contrats avec des entreprises étrangères. Au-delà de leur nature, de l’ampleur et de leurs suites judiciaires, étant traitées tant en Algérie qu’ailleurs, notamment en Italie ou au Canada, ces affaires de corruption auront mis à nu et la forte propension à la prébende de certains cadres et le rôle important que l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, y aurait joué. Des affaires qui ont également impacté négativement sur l’image de la compagnie pétrolière, tant en Algérie qu’au niveau international, malgré les assurances de ses dirigeants. Des affaires qui ont également démontré le non-respect Sonatrach pâtit du déclin de la production gazière et pétrolière. des procédures réglementaires régissant ces marchés, soulevant des doutes sur l’autonomie de gestion financière mais aussi opérationnelle de Sonatrach. Mais la tourmente ne s’arrête pas là. Engagée dans une dynamique de développement tous azimuts, Sonatrach a engagé un programme de recherche et évaluation d’un hydrocarbure non-conventionnel (le gaz de schiste), à travers le forage de puits-pilotes essentiellement à In Salah. Un programme destiné à définir la faisabilité technique et économique de l’exploitation éventuelle dudit gaz. Mais un programme qui suscite la polémique, une forte opposition de la population locale, craignant des répercussions négatives sur l’environnement et sur la ressource vitale qu’est l’eau, mais aussi au niveau national. Des réticences légitimes au demeurant mais que Sonatrach n’a pu cependant vaincre, une opinion publique exprimant son hostilité notamment à travers les réseaux sociaux et certaines organisations politiques et sociétales que la compagnie n’a su toutefois convaincre. Au-delà du retrait des appareils de forage de la région d’Ahnet et même si Sonatrach ne remet pas toutefois en cause la poursuite de son programme d’évaluation de ces hydrocarbures, la capacité de l’opérateur à concrétiser ses projets s’avère contrainte. Ce qui créé un certain imbroglio, une confusion qu’accroît l’illisibilité du discours de l’exécutif en dépit de la conviction affichée par le ministre actuel de l’Energie, Youcef Yousfi, quant au développement progressif de cette ressource. En somme, Sonatrach subit une grande tourmente, impliquée à tort ou à raison dans des affaires de malversation et de corruption, bridée par la baisse des prix du pétrole, sujette à l’instabilité managériale et empêchée dans la réalisation de son projet de développement du gaz de schiste…. C. B. Régions Le Soir d’Algérie Le diabète en débat à Belacel-Bouzegza Mercredi 25 février 2015 - PAGE 8 RELIZANE Dans le cadre de la protection des malades du diabète, l’association El Amel des diabétiques de la wilaya de Relizane a organisé hier après-midi, au Centre culturel de BelacelBouzegza, une journée d’éducation pour les diabétiques. Plus de 300 diabétiques des deux sexes ont suivi avec beaucoup d’attention les riches interventions des docteurs Boumediène et Zaoui, lesquels ont mis en évidence les soins qu’il faut apporter pour BLIDA protéger et sauver le diabétique. Le docteur Boumediène a insisté sur le respect des conseils et mesures pour diminuer le taux de glycémie. En effet, une marche de 30 mm par jour est un remède efficace Un vice-président de l’APC d’El Affroun condamné à deux mois de prison ferme Le tribunal d’El Affroun, à 25 kilomètres à l’ouest de Blida, vient de condamner le vice-président chargé de l’urbanisme au niveau de l’APC de la même ville à une peine de deux mois de prison ferme assortie d’une amende pour les griefs de divulgation de documents d’un citoyen à une tierce personne, lesquels documents constituaient un dossier d’urbanisme. Il est à noter que cette personne n’avait aucun droit d’obtenir ces papiers. C’est à cet effet que le plaignant, une fois mis au parfum de cette affaire, déposa plainte contre le viceprésident l’accusant d’avoir remis, à son insu et sans son consentement, des documents à son adversaire dont un livret foncier, un plan d’urbanisme et des actes de propriété dans les deux langues arabe et français. Sur la base des déclarations des deux parties, le représentant du ministère public avait requis deux ans de prison ferme. Après les plaidoiries de la défense et la délibération du tribunal, le juge a prononcé la peine de deux mois de prison. M. B. AÏN-TÉMOUCHENT Un fort engouement pour l'habitat rural à Aïn-Kihel La daïra de Aïn-Kihel qui compte outre le chef-lieu de daïra, les communes de Aïn-Tolba, Aghlal et Aoubellil, vient de bénéficier d'un important programme de logements tous types confondus à commencer par les 200 logements sociaux à Aïn-Kihel, en plus d'un quota de 40 logements ruraux et 40 autres unités promotionnelles dont les travaux ont atteint 30%. Quant à Aïn Tolba, la commune a lancé un projet de réalisation de 300 logements sociaux-locatifs, et un autre projet de 60 unités de types promotionnels, alors qu'elle a bénéficié d'un quota de 180 logements ruraux, selon les responsables de cette daïra. Pour ce qui est de la commune de Aoubellil, celle-ci a bénéficié d'un programme de 200 unités de type social-locatif, tandis que pour le logement rural, elle a bénéficié de 200 autres unités. La commune d'Aghlal a bénéficié de 280 unités de ce dernier type (logement rural). Un fort engouement a été constaté chez les populations de ces communes eu égard au volet agricole de ces localités. S. B. contre le diabète. Equilibrer son alimentation. Le patient doit contrôler au fur et à mesure son taux de glycémie. Les symptomes de cette maladie peuvent être la faim, la fatigue, les maux de tête, la transpiration, les tremblements du corps, etc. Le diabète peut avoir des signes graves tels que le coma, les troubles du sommeil, les cauche- mars. Le docteur a aussi mis en garde contre l’hypoglycémie à laquelle on doit se préparer et arrêter toute activité, il faut alors manger. Le diabétique doit avoir des morceaux de sucre dans sa poche. A cet effet, un morceau atout qui permet d’équilibrer le métabolisme du corps. Les intervenants ont répondu à toutes les préoccupations des malades surtout en ce qui Bentorki se disculpe concerne les médicaments qu’ils prennent. Cette journée a été clôturée par la riche intervention d’un diététicien sur l’alimentation saine que doit respecter le malade. Ce dernier a multiplié ses conseils sur les précautions qu’il faut prendre pour s’assurer que l’alimentation est saine et protectrice. A. Rahmane CONSTANTINE, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE L’onde de choc des déclarations fracassantes de l’ex-responsable du département de la communication et porteparole du commissariat de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe, continue de faire jaser dans les chaumières et allées de la ville des ponts. L’opacité qui a présidé jusque-là aux agissements d’intervenants qui ont accaparé le commissariat de l’évènement serait même en voie d’être érigé en mode de fonctionnement de ce dernier, dépassé semble-t-il par les évènements et de plus en plus enclin à reconduire un modèle de communication désuet en tout point de vue. Cela s’est vérifié hier à l’occasion d’une conférence de presse-réaction du directeur de l’Office national de la culture et de l’information (Onci) Lakhdar Bentorki, qui a dissocié l’inter- vention de son organisme de la mission du commissariat de la manifestation. D’ailleurs, même si cette rencontre portait le sceau du commissariat, tout porte à croire que l’Onci a tenu à faire par lui-même les mises au point qui s’imposent sans se soucier de l’avis de cette dernière qui s’est confinée dans un silence pesant, eu égard aux développements survenus à la veille de l’évènement. L’Onci, selon son directeur, serait donc un département à part dans cette manifestation dont les missions se résument à l’organisa- tion de l’ouverture populaire et la cérémonie officielle, l’accueil des délégations des participants et l’organisation des semaines culturelles de chaque pays, les semaines culturelles des autres wilayas et les caravanes d’artistes algériens qui sillonneront les 48 wilayas. Rien que ça. Des activités qui ne représenteraient selon lui que 1% du programme de la manifestation. Une manière de minimiser l’impact financier de ces dernières bien qu’il se réservera d’avancer ne serait-ce une approximation du coût de «l’épopée de Constantine», un spectacle en montage actuellement et qui sera donné à l’ouverture de la manifestation. Car c’est sur ce chapitre que le département de Bentorki a été épinglé, «monopolisant» dit-on, la plus grosse part du budget en laissant planer le doute sur sa destination. Bentorki se défend d’une omnipotence présumée pour avoir été un acteur des festivités importantes telles que Tlemcen capitale de la culture islamique et le festival panafricain dont les comptes ont été épluchés, aussi bien par la Cour des comptes que par l’IGF. Il dit ne pas comprendre ces attaques au moment où son département n’a reçu pour l’instant aucune enveloppe et qu’il ne peut y avoir évaluation réelle des coûts alors que les cachets des artistes n’ont même pas été négociés. K. G. CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DE LA VILLE Aïn-Sefra, une cité au fil du temps Sous le thème «Aïn-Sefra au fil du temps», l’association Arc-en-Ciel de AïnSefra, a, à l’occasion de la journée de la ville, organisé lundi dernier une journée d’étude pour la sauvegarde et la revalorisation du patrimoine de la ville de AïnSefra, une ville, notons-le, qui serait promue prochainement au rang de wilaya. De ce fait, un programme a été concocté en la circonstance, dont une conférencedébat autour d’une vision à l’horizon d’une nouvelle ville, soit dans le cadre urbain (architectural et urbanistique), de même que l’organisation au sein du centre culturel d’une exposition d’anciennes photographies du patrimoine, représentant les différents sites d’antan de la capitale des monts des ksour ; une exposition de photos qui durera toute la semaine. Enfin, les participants se sont donné rendez-vous pour les prochains jours afin de revaloriser et répertorier le patrimoine matériel et immatériel que recèle cette ville comme richesses, soit en matière de tourisme, de culture, d’histoire et de préhistoire, ou dans bien d’autres domaines. Signalons par ailleurs que l’association Arc-en-Ciel est une association environnementale qui a été créée par de jeunes cadres ; à son actif, l’organisation d’un colloque national sous le thème «la biodiversité de la région de AïnSefra, un patrimoine à sauvegarder» et l’édition d’un prospectus sur la faune et la flore de la région. B. Henine la fin de cette année, selon les estimations des spécialistes. La courbe ascendante est donc spectaculaire. Cette envolée des chiffres est forcément liée à la multiplication des infractions au code de la route d'année en année. Mais d'autres enseignements, pas du tout rassurants pour la sécurité routière à Guelma, peuvent être tirés des bilans communiqués par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Ils indiquent que le conducteur semble s'être beaucoup moins assagi au volant. Ainsi, l'erreur humaine constitue un facteur causal majeur de l'émergence des accidents de la route dans cette wilaya, au cours de ces dernières années. Rappelons aussi que durant la même période, une recrudescence a été constatée pour certaines infractions : usage du téléphone en conduite, défaut de port de ceinture de sécurité, dépassements dangereux. Noureddine Guergour GUELMA 222 retraits de permis de conduire en janvier 2015 Plusieurs automobilistes se sont vu retirer leur permis de conduire à Guelma, et le moindre de leurs déplacements vire donc au casse-tête. Il est clair qu'aujourd'hui, nombreux sont les Guelmis qui sont privés de volant. Ils sont ainsi confrontés à une situation pas du tout confortable. Au nombre de 222 au mois de janvier dernier, les retraits de permis devraient se multiplier considérablement d'ici Le Soir d’Algérie Régions Mercredi 25 février 2015 - PAGE Six morts et une vingtaine de blessés dans un éboulement sur la RN9 BÉJAÏA C’est une véritable catastrophe qui s’est produite, hier aux environs de 13h40 à proximité du tunnel d’Aokas, à quelque 20 km à l’est du chef-lieu de Béjaïa, sur la RN9 et dans une heure de grande affluence automobile. Des tonnes de rochers se sont subitement affaissées du haut d’une falaise pour ensuite ensevelir un bus Toyota de 30 places, assurant la ligne Béjaïa-Aokas, un mini-bus de marque Hyundai de 12 places assurant la navette Aokas-Tichy et deux autres véhicules légers. Le premier bilan de la Protection civile fait état de la mort sur le coup de pas moins de six personnes, cinq hommes et une femme, ainsi qu’une vingtaine d’autres blessés dont cinq se trouvent dans un état critique. Tout le monde s’est mobilisé à l’occasion de ce terrible drame, la radio Soummam annonçait minute par minute les dernières nouvelles de la tragédie. Le wali de Béjaïa, les élus et les cadres des services de sécurité, se sont immédiatement rendus sur les lieux pour s’enquérir de la tragique situation. Par ailleurs, il convient de rappeler qu’un éboulement de terrain similaire s’est produit en 2007 au même endroit sans faire fort heureusement de victimes. L’éboulement de terrain en question avait eu lieu, faut-il le rappeler, à une heure tardive de la nuit. Les travaux de déblaiement et de réfection ont nécessité de très longs mois de fermeture de cet important axe routier reliant le chef-lieu 9 de wilaya de Béjaïa à celle de Sétif. Parlant des causes de l’important affaissement de terrain, les services de la DTP de Béjaïa mettent en avant les dernières pluies diluviennes qui se sont abattues dans la région ces derniers jours. Le ministre des Travaux publics Abdelkader Kadi était attendu en fin d'aprèsmidi hier sur les lieux du drame, a-t-on appris de l'administration de la wilaya, pour s’enquérir des causes de cet accident. Kamel Gaci Lancement du cycle de formation des classes spéciales ÉCOLE DE PÊCHE DE CHERCHELL Lors d’une conférence de presse organisée récemment au siège de l’Ecole de formation technique des pêcheurs de Cherchell, il a été fait état du lancement de plusieurs classes spéciales dédiées à la formation des matelots qualifiés spécialisés au nombre de 359 stagiaires. La spécialité des électromotoristes, au nombre de 86, qui requiert un profil plus sévère où l’élève doit avoir 21 ans et plus, et avoir effectué 12 mois de navigation. Il y a en outre des classes spéciales dédiées à la formation de 38 patrons pêcheurs côtiers destinés au commandement de bateaux de 30 à 90 tonneaux, ayant un âge supérieur à 25 ans et avoir navigué durant 12 mois sur des bateaux dont le tonnage est supérieur à 30 tonneaux. Le quatrième cycle de classes spéciales concerne la formation de 53 marins-pêcheurs capacitaires qui dirigeront des bateaux d’un tonnage inférieur à 30 tonneaux. Ainsi, à propos de M. Salah Wahid, le nouveau directeur de cette école, M. Tabouda , un cadre de cette école, révélera que «c’est un capitaine de pêche, nouvellement désigné par le ministère de tutelle, au même titre que trois autres écoles spécialisées de la pêche, dont celles d’Alger et de l’Ouest, qui ont désormais à leur tête un capitaine de pêche professionnel». Pourquoi cette appellation de «classes spéciales» ? La définition sera donnée par M. Djilali Lakehal le président de la Chambre de pêche, qui dira que «cette formation spéciale s’inscrit dans le cadre du dispositif institué par mesure exceptionnelle par notre tutelle et mis en application dès 2014. Cela a permis de former plus de 400 professionnels, dont la majorité Tentative de suicide d’un employé de la Cnas OUM-EL-BOUAGHI Photo : DR Un moment de panique et d’effroi a été vécu hier par les citoyens d’Oum-ElBouaghi et surtout les fonctionnaires de la Cnas lorsqu’un employé de la Caisse a tenté de mettre fin à sa vie en voulant se jeter du deuxième étage de cet établissement qui se trouve au centre de la ville. Mais la vigilance de certains employés a permis de sauver de justesse le pauvre père de famille qui a été enfin persuadé par ses collègue de renoncer à cet acte et de revenir à la raison. Notons que ce fonctionnaire était rentré dans une grande colère suite au refus du directeur de lui signer favorablement sa demande de retraite. Le chauffeur de la Cnas a été transféré à l’hôpital dans un état critique, selon l’un de ses collègues. Benzaïm A. est déjà opérationnelle». La directrice des études de cette école précisera, quant à elle, que «l’école formera dans le cadre de cette circulaire plus de 500 professionnels, qui seront destinés à la pêche côtière dans le cadre d’une périphérie maritime de 6 miles». M. Abdelkader Tabouda, un professeur spécialiste et capitaine de pêche de renom à Cherchell, spécialisé dans la sécurité maritime, présent à cette conférence, nous révélera qu’un «centre de sécurité maritime doté d’équipements de pointe est en voie de réalisation à Cherchell sur le site même de l’école», en poursuivant qu’«un pêcheur sur 3 000 est victime d’accident en mer, cela dénote de l’urgence pour nous d’inclure un module de sécurité maritime dans le profil du marin-pêcheur et du patron de pêche. Nous avons pris des dispositions dans ce sens au sein des formations de nos éléves où chacun doit obligatoirement savoir manipuler : la combinaison de survie, le gilet de sauvetage, l’utilisation des bouées de sauvetage à l’instar des canoës Bombard, l’utilisation des extincteurs ainsi que la maîtrise de tous les systèmes anti-incendies et autres rudiments de secours et de sauvetage en mer», conclura M. Tabouda. Lors de cette conférence de presse, à laquelle il a assisté, le président de la Chambre de pêche de la wilaya de Tipasa, M. Djilali Lakehal, donnera de précieuses informations sur la pollution maritime, et recommandera instamment de généraliser le système de classes spéciales, qui a donné entière satisfaction en mer. Cependant, il a été constaté l’absence d’informations sur d’autres variétés de ce secteur à l’instar du domaine halieutique. Ainsi, il aurait été souhaitable d’avoir des statistiques sur les formations de la pêche halieutique dont l’école dispose déjà de spécialistes, sachant que Tipasa dispose déjà de 6 sites dédiés à la conchylicul- M’SILA ture et 2 autres dédiés à l’élevage des espèces maritimes à l’instar du loup de mer et de la dorade, et ayant produit entre 10 000 à 12 000 tonnes ces dernières années. L’école compte aussi de prestigieux formateurs en technique de pêche, en technologie maritime et en réglementation internationale de la pêche côtière et continentale, à l’instar de M. Meziani Lounès, un professeur et capitaine de pêche et M. Maddi Karim un autre patron de pêche, tous deux spécialisés dans la navigation maritime et les techniques de pêche. Parmi ce panel de spécialistes, l’Ecole de pêche compte en son sein des spécialistes en technologie électronique et électrotechnique, tels que M. Benkhaled Mohamed, un professeur émérite spécialisé ,ainsi que plusieurs autres ingénieurs experts dans la pêche côtière, en aquaculture et en élevage maritime. Houari Larbi Les propriétaires de fusils de chasse envahissent la Maison de la presse Un groupe de citoyens parmi les propriétaires de fusils de chasse ont envahi, hier matin la maison de la presse Lagoui-Lamine de M’sila à la recherche d’une oreille attentive parmi les gens de la presse locale qui pourraient jouer le rôle d’intermédiaire entre eux et les responsables civils et militaires de la wilaya. Signalons que ces contestataires n’ont pas cessé d’organiser des sit-in devant le siège de la Wilaya depuis plus de 3 ans. Depuis lors, ils réclament une rencontre avec le wali Monsieur A. Ben Mansour juste pour leur expliquer la procédure de récupération de leurs fusils ou leur donner une bonne raison de ce retard relatif à la remise des armes confisquées depuis les années 1990. Surtout après avoir vu bon nombre de leurs concitoyens récupérer leurs fusils. Ils s’interrogent sur la procédure entreprise pour pouvoir en finir avec ce problème qui a perduré dépassant les 20 années, dit l’un des présents qui ajoute : «J’étais célibataire le jour où j’ai remis mon arme, désormais j’ai un enfant qui passe le service militaire. Nous avons fait confiance à l’Etat, lorsqu’il a demandé le dépôt de nos armes auprès des services de sécurité,et nous demandons à l’Etat d’en faire autant», ajoute-t-il. D’autres parmi les éleveurs de bestiaux et résidants dans les zones éparses ont été victimes de vol de leurs biens et du cheptel ovin sous la menace des armes des bandits. Signalons que ce crime a pris de l’ampleur ces derniers temps dans la wilaya de M’sila, d’ailleurs l’un de ces éleveurs résidant dans la région de Khermame situé dans la daïra de Aïn El Hadjel a été victime d’un vol de 120 têtes ovines, apprend-on de ces contestataires qui disent qu’ils sont dans la nécessité de récupérer ces fusils pour faire face aux différents actes de vol et se protéger. A. Laïdi Culture Le Soir d’Algérie Biographie non-autorisée d’une époque Par Sarah Haidar Le monde vit une époque médiocre, sans doute la plus misérable de toute l’histoire de l’humanité, non pas parce que les guerres sont plus atroces que celles d’avant, la famine et les maladies plus meurtrières, l’ignorance et la peur plus paralysantes. Non, le monde patauge dans le déclin parce que, d’abord, il croit être au sommet de la civilisation et que celle-ci ressemble de plus en plus à la négation de l’esprit et de la liberté. Plus aucun souffle de résistance, plus de livres ni de musiques contestataires, plus de journaux vraiment indépendants, plus de noms qui lorsqu’on les voit, on sait que les mots fuseront comme un canon de justice et de grandeur, plus de contrepoids syndical ou d’opposition, plus de peuples capables d’ébranler les puissants ni de puissants désireux de laisser l’Histoire plus ou moins propre. Avant-hier, nous avons été conviés à la projection d’un documentaire sur le capitaine Thomas Sankara à l’Institut français de Bamako. Un film construit exclusivement sur des centaines de déclarations de ce chef d’Etat burkinabé assassiné en 1987. Chacune de ses phrases suscite tantôt les rires tantôt les applaudissements du public nombreux. Son visage d’archange et son sourire indélébile remplissent l’écran et magnétisent le regard de manière quasi-mystique. L’adhésion totale de l’assemblée au moindre propos du capitaine idéaliste est à la fois touchante et pathétique car elle est davantage l’expression d’une douleur intériorisée que d’une admiration simpliste. On sent en effet que la personnalité et le destin de Sankara illustrent à eux seuls l’extinction de tous les possibles, non seulement africains mais aussi universels. Ses envolées lyriques, son humour, son idéologie, sa politique volontariste, son art oratoire parfois populiste, sa sincérité presque désespérante, ses coups de gueule contre l’impérialisme et son amour fou pour son peuple ont pu exister et survivre durant quatre ans parce que l’époque s’y prêtait encore ; elle pouvait encore accepter l’avènement d’un homme aussi déraisonnablement utopiste, elle était surtout capable de l’aimer et de lui offrir quelques années de rêve avant de se réveiller avec une méchante gueule de bois et de décider qu’il n’est plus possible d’assumer un tel écervelé de la révolution. Il en va de même pour toutes les belles fulgurances qu’a connues le monde durant une partie du XXe siècle : à défaut de durer et de changer la face de l’humanité, elles ont survécu un certain temps avant de se laisser éteindre par lassitude ou par «stratégie de choc» mais elles ont eu le mérite de secouer leur époque, d’esquisser les traits d’un homme nouveau et de créer une certaine idée du Sublime. Aujourd’hui, il semble qu’il est strictement impossible de voir jaillir une telle force de déstabilisation du conformisme aliénant car au sommeil profond du monde de l’époque précédente, s’est substitué un état végétatif d’autant plus irréversible que les comateux sont persuadés d’être en vie, épanouis et libres. Ils consomment, regardent des films soporifiques, écoutent des musiques écrites avec un crayon de coloriage, lisent des romansberceuses, profitent des bienfaits d’une technologie abrutissante, ont les yeux scotchés à leurs smartphones ou à leurs télés, le nez plongé dans les miasmes de leur paperasse interminable, le cœur grignoté par des religions ou par des philosophies tronquées avec date de péremption. Ils sont heureux dans cette immense cage qui les protège des incertitudes et des angoisses existentielles ; ils ne se posent presque plus de questions ou alors trouveront rapidement des réponses fabriquées dans des laboratoires pharmaceutiques ou dans des manuels de bien-être… L’époque peut cependant tolérer, voire encourager, certains esprits récalcitrants car, dans leur fascination béate pour les modèles du passé et par leur inoffensivité intrinsèque, ils servent à faire croire au monde qu’il palpite encore. S. H. [email protected] MuSée nationaL deS BeauxartS (eL-HaMMa, aLger) Samedi 28 février à 14h30 : L’association culturelle Nawafedh Thakafia organise une conférence intitulée «Etats des lieux des écrits satiriques en Algérie» présentée par le journaliste et chroniqueur Brahim Kara Ali et le nouvelliste et chroniqueur Saïd Ben Zerga et animée par le docteur en théâtre metteur en scène et critique théâtral Habib Boukhelifa. LiBrairie internationaLe oMega (HôteL eL-auraSSi, aLger) Samedi 28 février de 14h à 18h : Le poète Ahcene Mariche présentera ses recueils de poésie en 4 langues : tamazight, français, anglais et arabe. 10 [email protected] Amine Zaoui à l’assaut des tabous LITTÉRATURE L’écrivain Amine Zaoui a animé la deuxième édition du forum culturel initié par la direction de la culture de la wilaya de Jijel en présence d’une nombreuse assistance à la salle des conférences du centre culturel islamique Ahmed-Hemani. En effet, lors de cette édition, l’auteur Du miel de la sieste a fait un tour d’horizon sur la création littéraire en deux langues à partir de sa riche expérience. Comme il fallait s’y attendre, l’auteur de La soumission a tiré à boulets rouges sur les tendances conservatrices moralisantes dans l’œuvre litterraire en citant les ouvrages Abennouas, Les Mille Et Une Nuits et certains chefsd’œuvre de la littérature arabe Photo : DR AD GLADIUM Mercredi 25 février 2015 - Page du temps des Abbassides. A ses yeux, ces chefs-d’œuvre étaient plus osés concernant la question du tabou et du sacré. L’auteur de La reine a déclaré ouvertement que celui qui n’aborde pas le tabou n’est pas un vrai romancier. Interrogé sur l’algérianité de la littérature algérienne écrite en langue française, Amine Zaoui a estimé que «l’âme des œuvres de Mouloud Feraoun, Mohamed Dib, Kateb Yacine est indiscuta- BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ La culture c’est comme une plante, elle meurt si l’on oublie de l’arroser ! a culture à Bordj-Bou-Arréridj est au bord du naufrage. Cette affirmation ne surprendra que ceux qui ne tiennent pas compte des motivations des artistes et de la population, qui ont soif de liberté et d'expression artistique et culturelle comme le théâtre, la danse, la musique, la poésie ou les débats littéraires. Tous les jeudis, un groupe d’artistes se produit sur l'esplanade de la maison de la culture Mohamed-Boudiaf par des chants, de la musique de la danse, du théâtre et toute forme d'expression artistique pour lutter contre le spectre du «suicide» culturel. Les artistes dénoncent l'absence de programme culturel depuis 2011 à ce jour : absence d'ateliers des arts plastiques, art traditionnel, de danse, de musique, de théâtre, de colloques sur les écrivains de Bord-Bou- Arréridj comme Benhadouga et Nouiouette Lehmadi, absence d'un débat scientifique avec le professeur en neurochirurgie, M. Alim Louis Benabid, qui est une sommité mondiale. Pour sa découverte d'une technique révolutionnaire d'opération des patients atteints de la maladie de Parkinson, il a reçu le prix 2015 Breaktrough Prize aux USA , une sorte de prix Nobel. Il va sans dire que le professeur avait l'habitude de venir à Bordj-Bou-Arréridj pour faire des conférences sur la médecine, et ce, sur invitation des autorités locales (le professeur Benabid est de la localité). Faut-il encore rappeler le rôle de la culture dans le développement humain ? Il y a aussi la menace d'acculturation, d'autodafé de la culture qui touche les pays du Maghreb et d'Afrique plus particulièrement, comme elle s'infiltre depuis plus d'un demi-siècle en Europe et dans le reste du monde. En Libye toute proche, comme au Mali et dans les autres pays africains d'obédience musulmane, la musique, ses instruments, les livres, les manuscrits, les spectacles, ses acteurs et ses scènes, le ciné- L de la pièce Achur par la compagnie théâtrale Ibghas. du 26 au 28 février : Evocation Mouloud Mammeri. Jeudi 26 février à 14h : Rencontre mensuelle «Parole aux artistes» avec Mourad Khane, Ali Ferhati, Saïd Ghezli, Meriem Hammani et Abdellah. Samedi 28 février à 10h : Ventedédicace du livre Meski (édition ENAG), animée par Mohamed Hammoutene. SaLLe eL-Mouggar (aLgerCentre) Samedi 28 février à 18h : Concert de Beihdja Rahal. Café Littéraire de BéJaïa : Samedi 28 février à 14h : L'auteur Younes Adli animera son café littéraire autour de son ouvrage La Pensée MaiSon de La CuLture MouLoud- Kabyle au Théâtre régional MalekMaMMerie de tizi-ouzou Bouguermouh de Béjaïa. Mercredi 25 février à 10h : Tournage gaLerie ezzou’art du Centre blement algérienne car leur imaginaire est purement algérien bien qu’elles soient écrites dans la langue de Voltaire. «Je ne partage pas l’avis qui disait que la langue française est un butin de guerre car je suis un enfant de l’Algérie post-indépendante et je n’ai pas de complexe vis-à-vis de la langue de Voltaire, je maîtrise l’arabe et je comprends l’amazighité.» Sur son passage, réfutant l’incapacité de la langue arabe dans la création littéraire, l’auteur de La Chambre de la vierge impure a souligné que la langue qui a porté le Coran est une langue grandiose et immense. L’hôte du forum culturel n’a pas manqué de mettre l’accent sur le facteur culturel dans la vie des nations et des sociétés en disant, «un peuple cultivé est capable de faire sortir la poubelle au temps précis» sans omettre toutefois de mettre en valeur les efforts consentis par les pouvoirs publics dans le domaine culturel ces dix dernières années. Notons enfin que le modérateur du débat, en l’occurrence le directeur de la culture de la wilaya a réussi le pari de faire de ce forum un espace de débat et d’échange entre Amine Zaoui, dont les œuvres ont été traduites en une dizaine de langues, et des acteurs culturels locaux en quête de ce genre de rendez-vous culturels dans la ville de Jijel. B. M. C. CoMMerCiaL & de LoiSirS de BaB-ezzouar (aLger) Jusqu’au 12 mars : Exposition de peinture «Shadi madi quali rassi » de l’artiste Princesse Zazou. Centre CuLtureL MuStaPHa- KateB (5, rue didouCHe-Mourad, aLger) Jusqu’au 12 mars : Exposition collective «Le Signe», avec les artistes Saliha Khelifi, Zola Djenane, Zahia Kaci, Noureddine Chegrane, Abdelmadjid Guemroud, Mustapha Ghedjati, Noureddine Hammouche, Omar Kheiter, Ahmed Stambouli et Karim Sergoua. SaLLe iBn KHaLdoun (aLgerCentre) Jeudi 26 février à 19h : Concert de l’artiste jordanienne Macadi Nahhas. Prix du billet : 600 DA gaLerie d’artS aSSeLaH (39, ma ses images, ses salles sont agressés, endommagés, pillés, détruits. On a l'impression de revivre le scénario des années 1990 en Algérie : les actrices immolées par leurs frères, les instruments brûlés, les attentats dans les salles de spectacle, les exécutions sommaires (Matoub), les assassinats de nombreux journalistes. N’oublions pas aussi le combat continuel que le comédien Fellag continue á mener d'Algérie en France. Pourquoi Timbuktu de A. Sissako est parvenu á s'ouvrir la porte de la médiatisation mondiale ? Il avait été interdit dans une petite ville de France sous la pression des associations musulmanes françaises, même pas intégristes. La vérité dérange, à coup sûr. Faut-il toujours lier culture et politique ? En partie certainement. L'exemple de Timbuktu est instructif. S'il ne brosse pas tout le panorama des exactions jihadistes, il dénonce leur volonté de faire disparaître toute trace qui ne soit pas du dogme religieux. Les césars, couronnement du Festival cinématographique de Cannes, seraient- ils plus attentifs aujourd'hui à l'absolutisme du pouvoir religieux, maintenant que le monde de l'image français est passé par les kalachnikovs intégristes avec Charlie Hebdo ? L'exemple des derniers événements du terrorisme en Europe montre bien que les auteurs de tueries, pourtant de nationalités européennes, ont tous eu un parcours d'acculturation. Complètement ignorants de leur propre histoire, des rapports avec leur pays d'immigration, des valeurs fondamentales qui permettent à la culture de se développer, ils n’en démontrent qu'un comportement autiste. Les historiens nous le rappellent bien : une culture se développe mieux en situation de paix. L'incompréhension ne favorise pas le pacifisme. Qu’oppose-t-on à la culture ? Une rue aSSeLaH-HoCine, aLger) Jusqu’au 28 février : Exposition de peinture de l’artiste Chafa Ouzzani. tna gaLLery (rue Bouzrina, ex- rue de La Lyre, CaSBaH, aLger) Jusqu'à la fin du mois de mars : Exposition collective d’arts plastiques et de photographies «Hors Champ» par Mustapha Nedjai, Hellal Zoubir, Karim Sergoua, Rachi Djemai, Rachid Nacib, Malek Salah, Adlène Samet et Nasser Medjekane. eSPaCe La Baignoire (3, rue deS frÈreS-ouKid, Square Port-Saïd, aLger) Jusqu'à la fin du mois de février : Exposition collective de photographies «Chawari3 10x10». idéologie qui donne toutes les réponses aux interrogations humaines ? Certainement pas ! Les régimes politiques fondés sur la charia laissent énormément de questionnements dans l'ombre. La réponse religieuse est injonctive ! Elle n'explique pas ! Elle dicte ! Elle impose le silence. Que dire de ce nouvel Etat (EI) qui tente d'envahir le monde à coups d'interdits et qui prône le mariage des enfants, l'esclavage des femmes et des non-croyants, la mutilation, les sévices corporels, la peine de mort ? Toute culture, toute forme d'art, au contraire, entretient le dialogue avec les croyances personnelles, avec les relations de chacun à la spiritualité, sans empiéter sur les convictions de chacun, ni sur les droits. Ce ne serait pas la connaissance, la cohabitation universelle qui ont permis le progrès ? Si bien sûr ! C'est par le biais des mouvements culturels et politiques de contestation que la colonisation de l'Algérie s'est arrêtée : il y avait en filigrane le projet social de Jaurès ; des auteurs comme Kateb Yacine, Mammeri, Zola, Gide, Isabelle Eberhardt, Camus, Sartre, Frantz Fanon et bien d'autres. Qui peut faire comprendre quoi que ce soit à qui ? A part ceux qui inventent à partir de la réalité ! Les artistes. Que peut une société sous un joug politique contraignant ? Elle devient violente, et la violence contenue se déchaîne sur les plus faibles. Quand parle-t-on d'âge d'or de la culture ? Ce n'est pas de richesse dont on parle, mais du développement d'un art de vivre. Il se révèle dans la libre expression de ses artistes, ces architectes qui délicatement savent orner notre environnement, le rendre plus délicat, nos mœurs plus raffinées, ceux qui ont sculpté la pierre et le stuc pour le rendre plus beau ! Laissons la place à nos artistes ! Layachi Salah-eddine BaSSinS, Ben-aKnoun, aLger) Jusqu’au 28 février : Exposition de l’artiste Mustapha Adane. BiBLiotHÈque MuLtiMédia BaCHir-Mentouri (5, rue BaCHir- Mentouri, aLger) Jusqu’au 28 février : L’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger, en partenariat avec la maison d’édition Synopsis, organise une exposition de livres. MuSée PuBLiC nationaL du Bardo (3, rue franKLin-d. rooSeveLt, aLger) Jusqu’au mois de mars : Exposition «Pouvoirs des perles d’Afrique» (collection de Tonia Marek). eSPaCe de LoiSirS et de détente Pour enfantS gaLerie Bouffée d’art KidzLand (CHéraga, aLger) (réSidenCe SaHraoui, LeS deux Chaque jour : Spectacles d’attractions pour les enfants de 3 à 12 ans. MuSée d'art Moderne et ConteMPorain d'aLger (rue LarBi-Ben-M’Hidi, aLger) Jusqu’au 28 février : 6e Festival international d'art contemporain. inStitut CuLtureL itaLien Cours de langue italienne, inscriptions ouvertes : session janvier, février, mars 2015. Pour toute information : tél. : 021 92 38 73/021 92 51 91 PaLaiS de La CuLture MoufdizaKaria (KouBa, aLger) Jusqu’au 28 février : Exposition de peinture «Emotion Plurielle» de l’artiste Fatiha Bisker. gaLerie d’artS aiCHa-Haddad (84, rue didouCHe-Mourad, aLger) Jusqu’au 28 février : Exposition de l’artiste Ahmed Mebarki. Le Soir 11 Nouveau look pour le vaisseau amiral d’Algérie Mercredi 25 février 2015- PAGE SKODA SUPERB 2015 La nouvelle Superb a été dévoilée en effet la semaine écoulée dans le fief du constructeur, à Prague. Et comme à tout seigneur, tout honneur, elle a eu droit à un lancement de grande star en présence de plus de 900 journalistes venus des quatre coins de la planète dont une délégation de la presse algérienne, Photos : DR Le vaisseau amiral de la marque germano-tchèque Skoda se refait une beauté. Un lifting qui lui redonne de nouveaux attributs de séduction et un argumentaire solide pour convaincre et étendre encore davantage son audience à travers le monde. La face avant et les projecteurs repensés confèrent à la nouvelle Superb une allure plus imposante. finition des valeurs de confort et de bien-être dans l’habitacle. La nouvelle Superb annonce une lutte serrée dans le haut de Une soirée haut en couleur pour fêter l’arrivée de cette star. des artistes de renom, des diplomates, un concert philharmonique et une musique spécialement dédiée et dédicacée en son nom. Skoda a mis les bouchées doubles pour fêter comme il se doit le renouvellement de son haut de gamme. Une refonte subtile du style extérieur et une redé- gamme face aux pensionnaires du segment. Une évolution qui dénote d’une maîtrise du processus de fabrication et surtout de la qualité de finition. Une habitabilité importante adopte une nouvelle base technique du groupe Volkswagen qui lui procure l’opportunité d’offrir aux clients des espaces bien plus généreux. Et c’est précisément cet élément fondamental dans cette catégorie, en l’occurrence l’habitabilité, qui fera la force de séduction de cette berline statutaire. «Une Skoda Superb se doit d’être unique», tel est le slogan de la marque pour sa dernière création, voire même le concentré d’un cahier des charges virtuel imposé aux designers de la 3e génération. Une orientation pour s’élever au firmament de la créativité et de la technologie. Les concepteurs de la Superb ont à l’évidence répondu à un niveau d’exigence encore plus élevé. La pléthore de technologies nouvelles renseigne sur des ambitions revues nettement à la hausse. L’habitabilité occupe une place de choix dans ce registre avec des dimensions inédites. Le conducteur et ses passagers dis- BRÈVES... BRÈVES... BRÈVES La version 2015 de la Superb FIAT/IVAL Début de commercialisation Dans un communiqué transmis à notre rédaction, le groupe Ival confirme le retour de la branche utilitaire de l’italien Fiat, en l’occurrence Fiat Professionnal, sous son giron et annonce la date du 23 février comme début de la commercialisation de cette gamme aux diverses déclinaisons. Le communiqué précise aussi que «le groupe Ival aspire à renforcer son offre de gamme et consolider son très bon positionnement de partenaire de l’entrepreneuriat. Le marché de l’utilitaire étant très important en Algérie, chez Ival nous accompagnons cet accroissement en déployant la gamme de Fiat Professionnal sur l’ensemble de notre réseau fort d’une quinzaine de succursales et concessionnaires établie dans les différentes régions du territoire nationale». Précision de taille, la gamme disponible en Algérie est produite, selon Ival, dans les usines du constructeur en Italie, où elle « bénéficie d’un excellent savoir-faire en termes de robustesse, de style, de technologie et de qualité de rendement. Fiat Professional se distingue également par son offre regroupant la performance, la consommation maîtrisée et la durabilité. En somme, notre offre répond spécifiquement aux attentes d’une clientèle exigeante en recherche d’une automobile attractive et accessible». Cette gamme se compose actuellement de 4 modèles, New Doblo, Qubo, Fiorino et New Ducato. L’offre motorisation en diesel et en essence se décline en deux types de cylindrée, 1.3 et 1.4l. Les prix annoncés débutent à partir de 1 160 000 DA TTC avec des prévisions de vente pour 2015 de l’ordre de 2 000 unités. L. S. A. YAMAHA / PROX4 Le T-Max en promotion Ya m a h a Algérie, représentée par son distributeur officiel ProX4, lance une promotion sur le Yamaha TMax et le BW’S 50 à l’occasion du Salon international des deux roues. Au cours de sa deuxième participation à ce salon, Yamaha Algérie affichera le Maxi-Scooter - Bronze-Max 530 à 1 599 000 DA au lieu de 1 720 000 DA. Le Scooter BW’S 50, quant à lui, sera au prix de 237 000 DA au lieu de 245 000 DA, et ce, dans tout le réseau ProX4 en Algérie, du 24 févier au 31 mars 2015. posent désormais des espaces On signalera néanmoins le réglaaux jambes en évolution par rap- ge adaptatif du châssis qui perport à la précédente version. met la sélection du mode de C’est le fruit de proportions nou- conduite le plus adapté à la velles, avec notamment un chaussée, utilisation au quotidien, empattement plus long de 80 mm route en mauvais état et conduite et des porte-à-faux raccourcis de sportive. Ce système agit sur la sorte à améliorer son dynamisme. suspension en adaptant la hauEt au- delà de cette générosité teur de la voiture. Le DCC est des espaces, c’est aussi une associé au système Driving Mode refondation de la planche de bord Selection qui propose le choix qui arbore un design alliant avec entre le mode éco et le mode indiintelligence conservatisme et viduel. Pour le premier, la gestion innovation. Elle opte pour une du moteur, de la climatisation et structuration fonctionnelle, favori- d’autres unités auxiliaires est optisant l’ergonomie et la facilité d’uti- misée pour une économie de carlisation des différentes com- burant. Pour le second, les diffémandes. Le tableau de bord per- rents paramètres sont adaptés met lui aussi une lecture aisée aux besoins du conducteur. On des multiples informations qui y citera aussi la climatisation trisont affichées. La console centra- zone qui assure une température le en deux parties accueille en haut l’écran tactile du système multimédia et en bas les commandes de climatisation. En bref, tous les détails dans l’habitacle de la Superb sont soigneusement étudiés pour renforcer l’impression générale d’élégance et de raffinement. C’est La planche de bord monte en gamme et arbore une qualité de finition remarquable avec des aussi l’utilisation de matériaux de haute facture. matériaux de haute facture, de commandes tactiles, de boutons et commandes modernes et bien étudiés. A l’extérieur, la refonte s’exprime à travers une géométrie des formes, «des angles jouant avec les ombres, des lignes comme sculptées dans une seule pièce». C’est une face avant marquée par une calandre redimensionnée, un logo proéminent, un capot aux formes dynamiques et des optiques nouveaux. Ces derniers se distinguent par une Un soin particulier a été apporté aux feux forme anguleuse et avant et arrière. pointue qui a nécessité une haute précision, selon les intérieure optimale, le Park Assist, concepteurs de la voiture. Leur qui rend les manœuvres de stafond sombre accentue l’image de tionnement plus aisées, les sièges largeur de la voiture. La découpe chauffants et aérés, le hayon élecprécise, les formes triangulaires trique, le freinage d’urgence avec et le relief des contours créent fonction anti-multicollision, l’assisune signature originale. Il est tant de conduite dans les embouindéniable que ces feux de nou- teillages, des tablettes à l’arrière, velle génération dominent large- une prise 230V, parapluie dans ment la proue de la voiture et lui les portières etc. Sous le capot de la nouvelle Skoda Superb on trouconfèrent une allure altière. ve une variété de blocs, 5 essence TSI avec une puissance qui Une signature originale A l’arrière, ce sont également varie entre 125 et 280 ch et 3 dieles feux redessinés et en forme sel de 120 à 190 ch. Son lancede C qui attirent les regards. En ment commercial est prévu lors du LED et d’une grande netteté, ils prochain Salon de Geneve et son intègrent des facettes cristallines arrivée en Algérie est attendue au qui rehaussent encore l’originalité début de l’année 2016, selon Djalil et la luminosité.Côté équipe- Daoudi, responsable de la ments, il va sans dire que la marque chez Sovac, représentant Superb milllésime 2015 est pro- du groupe Volkswagen en Algérie. B. Bellil posée avec une riche dotation. Sports Le Soir d’Algérie Mercredi 25 février 2015 - PAGE LE MATCH D’OUVERTURE DE QATAR-2022 LE 26 NOVEMBRE, LA FINALE LE 23 DÉCEMBRE FOOTBALL IL EST SOUS CONTRAT JUSQU’EN JUIN 2017 AVEC LE FC PORTO Le Mondial en hiver, on y est presque La Real Sociedad et Séville intéressés par Ghilas Le football sera très certainement un sport d'hiver lors du Mondial-2022 au Qatar : l'hypothèse d'une Coupe du monde en juin-juillet a été enterrée par le groupe de travail de la Fifa, réuni hier à Doha, pour qui la période idéale est fin novembre-fin décembre. Les membres de ce groupe de travail ont même retenu les dates du 26 novembre pour le match d’ouverture et le 23 décembre pour la finale. Il est évident depuis longtemps que malgré les promesses de stades climatisés, la tenue d'un Mondial en plein été au Qatar n'était pas envisageable en raison des températures dantesques. Les hauts responsables de la Fifa l'ont tous reconnu et l'annonce de mardi n'est donc pas une surprise. Dans un communiqué, l'instance mondiale explique que le groupe de travail «a identifié la période qui va de fin novembre à fin décembre comme la meilleure pour le Mondial-2022». La Fifa avait auparavant laissé le président de cette «task-force», le Sheikh bahreïni Salman bin Ebrahim AlKhalifa, par ailleurs président de la Confédération asiatique, faire preuve d'un peu plus de diplomatie en évoquant «d'autres options». Mais Jérôme Valcke, secrétaire général et N°2 de la Fifa, a été tout à fait clair : Il y a une solution qui émerge de ces discussions, c'est celle de novembre-décembre 2022.» La décision définitive revient au Comité exécutif de la Fifa, qui se réunira les 19 et 20 mars à Zurich. Mais il n'y a plus vraiment de suspense. Pourquoi ces dates ? Une fois l'été et ses températures infernales (parfois plus de 50 degrés) écarté, les périodes envisageables étaient janvier-février, novembre-décembre ou maijuin, cette dernière étant privilégiée par les grands clubs européens. Selon le groupe de travail, la période fin novembre-fin décembre répond à plusieurs impératifs. D'abord, elle n'interfère pas avec les jeux Olympiques d'hiver, en février 2022. Le groupe de travail a également jugé qu'il faisait déjà trop chaud en mai et que la préparation du tournoi et de certaines équipes seraient perturbées par le mois du Ramadhan, en avril. Plus généralement, en optant pour fin novembre-fin décembre, le groupe de travail dit avoir eu le souci qui aura «le moins d'impact possible sur les calendriers nationaux et internationaux du football». Zürich. A titre de comparaison, le Mondial-2014 au Brésil s'était tenu du 12 juin au 13 juillet. Les joueurs concernés par ledit tournoi étaient mis à la disposition de leur sélection en date du 2 juin 2014. La Coupe des Confédérations aurait elle lieu aux dates habituelles, c'est-àdire en juin-juillet 2021, mais dans un autre pays de la Confédération asiatique. Le Mondial des clubs pourrait lui être organisé au Qatar en novembredécembre 2021 et servir de répétition au Mondial. Ces derniers points devraient également être discutés en mars à Zurich. C'est ce que préconise le groupe de travail. Les dates exactes de l'épreuve restent encore à préciser, mais la BBC avance la possibilité d'un match d'ouverture le 26 novembre et d'une finale le 23 décembre. La mise à disposition des joueurs serait prévue le 19 novembre, une semaine seulement avant le début du tournoi, qui serait raccourci par rapport au format habituel. La décision finale doit être prise le 19 mars lors d'un comité exécutif de la Fifa à Sans surprise, la proposition du groupe de travail, qui aurait pourtant «le plein soutien des six Confédérations», ne fait pas que des heureux. Richard Scudamore, le patron de la Premier League, le richissime championnat anglais, s'est ainsi déclaré «très déçu». «Très déçu, c'est le mot, je pense, de la part de tous les championnats européens, et spécialement des clubs européens qui fournissent la plupart des joueurs pour les Un tournoi raccourci ? EN RAISON DU DÉROULEMENT DU MONDIAL-2022 EN HIVER La CAN-2023 repoussée ? La programmation du Mondial du Qatar en novembre et décembre 2022 devrait engendrer de nombreux chamboulements sur le calendrier international. Certaines compétitions régionales et continentales prévues durant cette période de fin d’année pourraient subir des changements de dates. A l’instar de la CAN-2023 attribuée par la CAF à la Guinée et dont la phase finale est d'habitude organisée pendant les mois de janvier et février. Une probabilité à propos de laquelle le directeur de la communication de la Confédération africaine de football dit ne pas exclure. Junior Binyam a, dans une déclaration faite à la BBC, évoqué le report de cette phase finale. Assurant que «la CAF soutient à 100% les propositions de la task-force», le responsable camerounais du département des médias au niveau de la CAF révèle que l’instance africaine «ajustera le calendrier lorsque la décision définitive sera prise quant au calendrier de la Coupe du monde 2022 au Qatar». Une déprogrammation qui aura des conséquences sur les autres compétitions (des sélections et celles des clubs) organisées par la CAF. B. M. Photos : DR «La meilleure» option Encore des polémiques Coupes du monde», a déclaré M. Scudamore, pourtant membre lui-même du groupe de travail. «L'UEFA (...) nous a un peu laissé tomber», s'est-il plaint. L'Association des clubs européens (ECA) et les Ligues professionnelles d'Europe (EPFL) ont à plusieurs reprises fait part de leur peu d'enthousiasme pour l'option hivernale. Car celle-ci aura un impact important sur le calendrier des coupes européennes (Ligue des champions, Europa League), sur les épreuves nationales et sur le Boxing Day (fin décembre), principale vitrine à l'international et notamment en Asie du football anglais. Il faudra aussi guetter la réaction des pays battus par le Qatar lors de la désignation du pays-hôte du Mondial. L'Australie, qui comme les autres candidats (Etats-Unis, Corée du Sud, Japon) avait présenté un dossier pour une compétition estivale, a ainsi fait savoir en 2013 qu'elle demanderait réparation en cas de tournoi en hiver. Enfin, la Fifa va devoir se pencher sur les contrats passés avec les sponsors et diffuseurs, notamment l'Américain Fox, qui en hiver mise sur la NFL (football américain). Zerara 21e convoqué STAGE DE L’EN A’ La liste des joueurs concernés par le stage de la sélection des joueurs locaux, rendue publique lundi, a été complétée hier par la convocation du milieu offensif de l’ES Sétif, Tewfik Zerara. L’ancien joueur de la JSMB n’a jamais été convié à des stages des sélections nationales. Par contre, Zerara compte 24 sélections en équipe de France Espoirs, avec laquelle il a participé aux jeux de la Francophonie (Niger en 2006). 13 Les bonnes performances lors des matches de la Liga de l’international algérien de Cordoue, Nabil Ghilas, ne laissent personne insensible. Prêté l’été dernier par son club employeur, le FC Porto, au club espagnol, l’ancien attaquant de Moreirense, auteur de sept buts depuis le début de la saison, intéresse des formations espagnoles à l’instar de la Real Sociedad et du FC Séville. Ghilas, toujours sous contrat avec les Dragons (jusqu’en juin 2017) devrait attendre la fin de la saison pour connaître la position du FC Porto à son sujet et réfléchir aux offres qui pourraient devenir «concrètes» dès le moins de juin prochain. Le club portugais qui avait fixé la clause libératoire à 30 millions d’euros pourrait récupérer son «bien», si son attaquant colombien Jackson Martinez venait à conclure une des nombreuses propositions de transfert, sinon se résigner à vendre, au plus offrant, son avant-centre algérien. B. M. RECORD DE BUTS MARQUÉS EN LIGA PAR UN ALGÉRIEN EN UNE SAISON Ghilas dépasse Feghouli L'attaquant andalou Nabil Ghilas, grâce à son 7e but personnel inscrit samedi dernier contre Valence (1-2), a battu le record du plus grand nombre de buts marqués par un joueur algérien au cours d'une même saison en Liga espagnole de football, selon des statistiques publiées hier par Mundo Deportivo. L'ancien record (6 buts) était détenu par le Valencien Sofiane Feghouli, depuis la saison 2011-2012, pendant laquelle il a été prêté à l'UD Malaga. Ghilas, sociétaire du FC Cordoue, avait transformé un penalty à la 73e minute contre le FC Valence au cours de la 24e journée de Liga, établissant par la même occasion ce nouveau record. Des statistiques que l'ancien fer de lance du FC Porto (Portugal) pourrait améliorer d'ici à la fin de la saison car, considéré comme l'actuel meilleur buteur du club andalous. En effet, sur les 18 buts inscrits jusqu'ici par le FC Cordoue, sept l'ont été par l'Algérien, ce qui représente un pourcentage de près de 40%. Bien que performant en club, Ghilas (25 ans) n'a pas été retenu pour la précédente Coupe d'Afrique des nations, clôturée le 8 février en Guinée équatoriale. LE FC PORTO RESTE AU CONTACT DE BENFICA Sixième but de Brahimi L'international algérien, Yacine Brahimi, a inscrit son sixième but cette saison en championnat de première division de football au Portugal lors de la victoire de son équipe le FC Porto sur le terrain de Boavista (2-0), lundi soir en clôture de la 22e journée. Brahimi, entré après l'heure du jeu alors que le score était de parité (0-0), s'est impliqué d'abord dans le premier but signé le Colombien, Jackson Martinez, avant de se charger lui-même de faire le break à quelques minutes de la fin de la partie au prix d'un joli tir à ras de terre des 20 mètres. Il s'agit aussi de sa deuxième réalisation de suite dans le championnat portugais. La semaine dernière, il avait offert la victoire aux Dragons lors de la réception de Vitoria Guimarães. Arrivé à Porto l'été dernier en provenance de Granada (D1, Espagne), le milieu offensif de 25 ans compte aussi 4 buts en Ligue des champions d'Europe, une compétition dans laquelle son équipe a déjà mis un pied en quarts de finale grâce à sa large victoire en déplacement face aux Turcs de Trabzonspor (4-0) mercredi dernier en huitième de finale aller. Mais en championnat local, Porto est toujours deuxième au classement distancé de quatre unités par le leader et son rival de toujours Benfica, vainqueur lui aussi à l'extérieur face à Moreirense (3-1). Sports Le Soir d’Algérie La sélection algérienne en stage à Alger BOXE EN PRÉVISION DES MONDIAUX FÉMININS CADETTES-JUNIORS La sélection féminine algérienne (juniors-cadettes) de boxe effectue depuis le 19 février un stage de préparation à Alger, en prévision du Championnat du monde prévu mai 2015 à Taïwan. Le stage d'Alger conduit par l'entraîneur national, Bennour Slimane, assisté par Kouidri Ahmed, regroupe six boxeuses qui poursuivront leur préparation jusqu'au 28 de ce mois. En prévision de cette échéance mondiale, la sélection nationale avait pris part au tournoi international IvanoFrankovsk d'Ukraine (25-29 décembre 2014), où elle avait obtenu trois médailles d'or et trois d'argent. La participation algérienne au tournoi d'Ukraine s'inscrit dans le cadre du protocole d'accord entre les comités olympiques algérien et ukrainien, signé en septembre 2014 à Kiev. De son côté, la franchise algérienne de boxe «Faucons du désert» est en stage à Alger, depuis le 20 février, pour préparer son match contre les «Dragons» de Chine le 28 février à la salle ChalaneHocine de Blida, pour le compte de la 7 e journée de la World Series of Boxing (WSB). KICK-BOXING Les Témouchentois haut la main CHAMPIONNAT RÉGIONAL OUEST Un tournoi de kick-boxing a été organisé samedi dernier, au niveau du centre sportif de proximité de Hassi Bounif (Oran) et qui a vu la participation des athlètes de Relizane, Mostaganem, Mascara, Aïn Témouchent et Oran, et ce, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du chahid. La Ligue de Témouchent a aligné quatre athlètes en catégorie séniors qui relèvent des deux sections à savoir un de Béni-Saf et trois du CR Témouchent. En matière de résultats, les Rachidi Kouider (74 kg), Belghomari Miloud (86 kg) et Senouci Hichem ont obtenu la première place chacun dans sa catégorie. Cependant, le quatrième athlète Haddou Zine-Eddine s’est contenté de la 2ème place dans sa catégorie de 64 kg. Le coach du CRT, M. Benmiloud Mohamed dira au sujet de ce tournoi que le niveau technique était moyen dans l’ensemble. Les Témouchentois ont dominé la compétition. Les deux encadreurs de la sélection témouchentoise en l’occurrence Labedi Boucif et Zenati Saïd déclareront : «Nous remercions les organisateurs à leur tête M. Belbachir Mohamed, président de la section de l’ASMO, qui ont fait preuve de beaucoup de sérieux et d'abnégation pour la réussite, de cette compétition régionale.» S.B. Une dizaine de boxeurs témouchentois qualifiés PHASE FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE La Ligue de boxe de la wilaya de Aïn-Témouchent a participé à la phase régionale de la coupe d'Algérie qui s'est déroulée à Sénia (Oran) du 19 au 22 février courant. 14 boxeurs représentant trois équipes que sont Abtal de Terga, AB Chaâbet El-Leham, et l'Espoir d’Or du CR Témouchent ont pris part à cette compétition à laquelle ont participé toutes les Ligues de l'ouest à savoir Saïda, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès, Oran et Mascara. Lundi, le président de la Ligue de boxe de Aïn-Témouchent a annoncé la liste des boxeurs de la wilaya de Aïn-Témouchent qualifiés à la phase nationale. Il s’agit des cadets Mira Yacine (52 kg) de la section Abtal Terga, Dahoua Walid (57 kg) de l’AB Chaâbet) et Benkriche Kouider (60 kg) de l’Espoir d’Or de Témouchent, des juniors Boufroukh Abdenour (69 kg) de l’Espoir d’Or de AïnTémouchent, et des seniors Boualem Mohamed (52 kg) et Labedi Abdelkader (56 kg) de l’Espoir d’Or), Benaglia Boubakeur (52 kg) du CRT et de Djemai Yacine (60 kg) de Abtal Terga. Concernant ces résultats, le président de la Ligue dira : «Plusieurs de nos athlètes n’ont pas participé à cette coupe car ils étaient retenus par leurs études scolaires, le niveau technique de cette phase régionale était moyen. Malheureusement, l’arbitrage n’a pas du tout été correct. Il a lésé énormément nos athlètes.» Il ajoutera qu'avec un tel arbitrage, «la boxe algérienne ne progressera pas». Le même responsable a fait remarquer que les deux sections de Sidi Bel-Abbès qui, autrefois, évoluaient sous la coupe de sa ligue ont opté pour une autre Ligue, tandis que les pugilistes de Béni-Saf n’ont pas fait le déplacement pour un problème d’ordre administratif. S.B Mercredi 25 février 2015 - PAGE BASKET-BALL 14 QUALIFICATIONS DE L’AFROBASKET-2015 Le Cameroun composte son ticket La sélection du Cameroun composte son ticket pour la participation au Championnat d’Afrique des nations (Afrobasket2015) à l’issue de sa double victoire sur la République du Congo (81-69 et 80-68) lors du mini-tournoi disputé à Yaoundé en début de semaine. Le Cameroun (Zone F) est ainsi la neuvième nation à se qualifier pour l’Afrobasket 2015 qui aura lieu en Tunisie fin août prochain. Les Lions indomptables sont également qualifiés pour les Jeux africains 2015 au Congo. En tout, douze sélections seront qualifiées pour l'Afrobasket2015 en plus du pays organisateur (Tunisie) et du tenant du titre (Angola), et onze équipes seront qualifiées pour les Jeux africains. Pour rappel, le champion d’Afrique sera qualifié d’office pour les Jeux olympiques. Le Mali prend une option En battant le Sénégal (65-43) à Bamako en match aller du tournoi qualificatif pour l’Afrobasket-2015 (Zone B), la sélection du Mali prend une sérieuse option pour arracher sa qualification en attendant le match retour prévu samedi à Dakar. Ahmed A. VOLLEY-BALL FINALE DE LA COUPE D'ALGÉRIE SENIORS/DAMES Oukazi et Khemtache (GSP) opérationnelles Les volleyeuses du GS Pétroliers, Fatma-Zohra Oukazi et Amal Khemtache, ménagées depuis quelques jours pour cause de blessures seront «opérationnelles» pour la finale de la Coupe d'Algérie, prévue vendredi contre l'ASW Béjaïa. «Oukazi souffre de la cheville et Khemtache d'un petit problème à l'épaule. Ces deux joueuses sont encore en soins, mais elles seront prêtes pour la finale», a affirmé Salim Achouri à l'APS. Un retour salutaire pour le GSP, particulièrement celui de Fatma-Zohra Oukazi, considérée comme la meilleure joueuse du GSP et dont l'expérience devrait apporter un plus. La finale GSP-ASWB est programmée vendredi après-midi, à partir de 16h00 à la salle omnisports de Chéraga (Alger). Sports «Je souhaite affronter l’USMA» Le Soir d’Algérie FOOTBALL Mercredi 25 février 2015 - PAGE SADEK MERAKCHI (ENTRAÎNEUR DU NRB ACHIR) : Comme à chaque édition, Dame Coupe nous réserve de bonnes surprises et cette saison c’est un club d’une petite localité située à quelques kilomètres de Bordj-BouArréridj, le NRB Achir qui évolue en interrégions, qui est le petit poucet. Invité inattendu des quarts de finale, il défiera un ogre de la Ligue 1, soit l’USMA, soit l’ASo Chlef. Dans cet entretien, son coach revient sur cet authentique exploit d’avoir atteint ce stade de la compétition. Le Soir d’Algérie : Comment avez-vous vécu cette qualification historique aux quarts de finale de la Coupe d’Algérie ? Sadek Merakchi : On s’est qualifiés grâce aux tirs au but, et il y a eu beaucoup de joie et d’émotion d’autant plus que le match contre le CAK était bloqué. Vous avez dominé votre adversaire sans pour autant concrétiser. Il faut dire que nous avions un déficit morphologique. Les défenseurs du CAK étaient plus grands que mes attaquants et on a abusé des centres aériens ce qui explique notre stérilité. Avez-vous douté lorsque votre premier tireur a raté son penalty ? Oui, dans la mesure où j’avais confié le premier tir à notre meilleur élément dans ce domaine. Mais comme les penalties sont une sorte de loterie, nos adversaires se sont montrés encore plus maladroits et on est passés. Comment expliquez-vous la réussite de votre formation en Coupe ? En football, il n’y a pas de secret. C’est toujours le travail qui paye. J’ai un bon groupe de jeunes qui ne rechignent pas à l’effort aux entraînements et qui sont très motivés en Coupe. Je peux dire que j’ai une bonne petite équipe qui joue bien au ballon. Petite équipe parce qu’elle évolue en interrégions, mais elle est devenue grande avec cet exploit des quarts. En interrégionale, on visait l’accession au début de saison, mais finalement on ne peut plus atteindre cet objectif. Alors on s’est rabattus sur cette belle aventure en Coupe. Au prochain tour, votre adversaire ce sera soit l’USMA soit l’ASO Chlef. WA TLEMCEN 80% des contentieux financiers avec les joueurs réglés Le WA Tlemcen, pensionnaire de la Ligue 2, a assaini à hauteur de 80% ses contentieux financiers avec ses joueurs, a affirmé hier le président du club, Abdelkrim Yahla. «Nous avions un différend financier avec six joueurs, nous en avons réglé quatre, et il nous reste deux qui seront payés au mois de mars, après avoir bénéficié d'un délai de payement supplémentaire», a indiqué à l'APS le premier responsable du WAT. La Ligue de football professionnel (LFP) a appelé récemment les clubs des deux Ligues 1 et 2, ayant «un lourd contentieux» avec leurs joueurs de prendre part à une réunion pour trouver des compromis à ces problèmes. La décision a été prise par la LFP lors de la dernière réunion de son Conseil d'administration, qui a examiné les litiges qui perdurent entre certains clubs et leurs joueurs, litiges tranchés par la Chambre des résolutions des litiges (CRL) et le Tribunal arbitral sportif (TAS). Outre le WAT, les formations de l'AS Khroub, du MC Oran, et du CABB Arréridj, ont jusqu'au 16 mars pour régler leurs contentieux, faute de quoi, la LFP sera dans l'obligation d'appliquer la disposition réglementaire concernant ce point. USM BLIDA Laquelle de ces deux équipes de Ligue 1 souhaitez-vous affronter ? Je souhaite tomber sur l’USMA parce que c’est une équipe spécialiste de la Coupe et qu’elle possède des supporters magnifiques connus pour leurs chants et leur enthousiasme. En fait, pour moi un match contre l’USMA serait une finale en quart de finale. Mais contre l’USMA qui est un spécialiste, vous n’avez que très peu de chances de passer, à moins d’un exploit retentissant. On n’a peur ni de l’USMA, ni de l’ASO Chlef. D’ailleurs, pour en revenir à l’USMA, je pense qu’on peut la battre pour la Maintenant que vous avez mené cette équipe en quarts, est-ce que vous espérez des propositions de clubs de Ligue 1 ou 2 ? Oui, et c’est normal. C’est le souhait de tout entraîneur de diriger un club de l’élite. J’aimerais faire le même travail que j’ai accompli avec Achir à un niveau supérieur. Propos recueillis par Hassan Boukacem MATCH JS KABYLIE – CS CONSTANTINE La LFP met en garde les Kabyles A peine la Ligue de football professionnel (LFP) a-t-elle annoncé la levée du huis clos infligé à la JSK qui a été autorisée à jouer devant son public vendredi dernier à l’occasion du match des 8 es de finale de la coupe d’Algérie face au CSC disputé au stade Omar-Hamadi d’Alger, voilà que la commission de discipline de la LFP, dans son dernier P-V, met en garde la JSK «pour mauvais comportement des supporters en fin de partie 93’». Initialement, la fin du huis clos imposé à la JSK depuis septembre 2014 devait prendre fin demain, jeudi 26 février, mais sur instruction des hautes autorités du pays, la LFP a décidé «d’annuler la sanction» et de permettre au club kabyle de retrouver son public en attendant l’étude de la requête de la JSK par l’assemblée générale de la FAF le 5 mars sur la levée de toutes les sanctions infligées aux Canaris. Quant à l’incident de vendredi dernier survenu lors des dernières minutes du match JSKCSC au stade Omar-Hamadi, avec l’introduction d’un supporter sur le terrain, d’aucuns estiment que le club (JSK) ne devrait pas être mis en cause dans la mesure où l’organisation de la rencontre était du ressort des responsables du stade et des services de sécurité, présents en force ce jour-là pour éviter tout débordement. Ahmed A. Départ vendredi pour le Tchad USM ALGER En prévision de son match retour du tour préliminaire de la Ligue des champions d’Afrique, l’USM Alger s’envolera vendredi à destination du Tchad à bord d’un avion spécial pour affronter la formation de Foullah Edifice, programmée le 1er mars au stade de N'Djamena. La délégation des Rouge et Noir regagnera le pays juste à l’issue de la confrontation. Les camarades de Zemma, qui ont pris option pour la qualification après leur victoire au match aller (3-0), ne devraient pas trouver de difficultés pour défendre leur chance de qualification en dépit des conditions climatiques difficiles au Tchad avec des températures saisonnières qui varient entre 35 et Une prolongation de contrat proposée à Mouassa Une proposition de prolongation de contrat a été formulée à Kamel Mouassa, l'entraîneur de l'USM Blida, actuel leader du championnat de Ligue deux algérienne de football, mais qui reste toujours sans suite, a confié le président du club, Mohamed Douidène. «Au vu du parcours extraordinaire qu'est en train de réaliser Mouassa avec notre équipe, ça devient tout à fait logique de penser à le garder parmi nous pour encore d'autres saisons, raison pour laquelle je lui ai personnellement proposé de prolonger son bail», a indiqué le premier responsable de l'USMB. «Pour l'heure, je n'ai eu encore aucune réponse de sa part. Il est sûrement préoccupé par la suite du parcours de l'équipe qui est sur la bonne voie pour retrouver l'élite. Nous sommes des adeptes de la stabilité et j'espère bien que Mouassa réponde favorablement à notre proposition», a-t-il ajouté. bonne raison que nous n’avons plus rien à perdre. Si on gagne, ce sera vraiment un exploit historique et si on perd, on quittera la Coupe avec les honneurs parce que nous avons d’ores et déjà marqué cette édition en étant le petit poucet. 15 Mouassa a pris les commandes de l'USMB en juillet dernier, deux mois après avoir réussi à faire accéder l'ASM Oran en Ligue 1. Il s'agit de son deuxième passage dans le club de la ville des Roses. En dépit des difficultés rencontrées par le club pour démarrer ses préparatifs lors de l'intersaison, à cause notamment de la démission de l'ex-président Mohamed Zaïm, le natif de Guelma a réussi à redresser la barre. A dix journées de la fin du championnat, les Vert et Blanc disposent de six points d'avance sur le dauphin le RC Relizane et neuf sur le quatrième, le CA Batna. Les trois premiers accèdent en fin d'exercice en Ligue 1. «On est prêts à satisfaire les exigences de l'entraîneur pour qu'il poursuive sa mission avec nous. Maintenant qu'il a contribué dans la reconstruction de l'équipe, l'idéal serait de le voir poursuivre son projet», a encore souhaité Douidène. 38°C à l’heure du match (15h locale). «La direction du club ne lésinera pas sur les moyens pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions, afin qu'ils puissent aller le plus loin possible dans cette compétition», avait déclaré le vice-président de l’USMA, Rachid Redjradj. Le nouveau DTS, l’Allemand Otto Pfister devrait être du voyage pour coacher l’équipe en compagnie de Dziri et d’Aksouh. La rencontre sera officiée par un trio arbitral nigérien à savoir Ibrahim Mamane- Yahya MahamadouMaman Abba Malan Ousseini. Ahmed A. ES SÉTIF Madoui n’entraînera pas le Ahly Le président de l'ES Sétif, Hacen Hamar, a nié tout contact du club égyptien d'Al-Ahly avec son entraîneur Kheïreddine Madoui pour lui confier la barre technique de son équipe première de football que dirige l'Espagnol Juan Carlos Garido. Hamar a déclaré à une chaîne de télévision égyptienne que les informations rapportées dans ce sens en début de semaine sont «dénuées de tout fondement». La presse spécialisée algérienne a parlé d'une proposition formulée par le président du club cairote à Madoui en marge de la finale de la Supercoupe d'Afrique remportée par le club algérien samedi dernier à Blida (1-1, 6-5 aux TAB). Madoui (37 ans), qui a également remporté avec l'ESS la Ligue des champions d'Afrique dans sa dernière édition, a signé un contrat de trois ans avec «l'Aigle noir», il y a quelques semaines. Par ailleurs, le premier responsable de l'Entente a rappelé dans ces mêmes déclarations qu'il s'est entendu avec son homologue du club égyptien pour la programmation à l'avenir de matchs amicaux entre les deux équipes. L'ESS et Al-Ahly ont prévu, à l'issue de la Supercoupe africaine, de signer prochainement un contrat de jumelage. [email protected] d’Algérie Mercredi 25 février 2015 - PAGE 17 Un sirop pour bonifier votre sang Si vous vous sentez faible et fatigué, vous devriez peutêtre vous faire faire un bilan sanguin. Mais avant de vous précipiter chez votre médecin, essayez ce remède qui peut améliorer votre état général. Les ingrédients : 1 kg de betteraves, 1/2 kg de carottes, Le jus d’un citron, 2 ou 3 oranges, 2 pommes acides, 1 bocal de miel La préparation : Épluchez les betteraves, les carottes et les pommes, découpez-les en petits morceaux et passez-les au mixeur. Pressez les oranges et le citron manuellement et mélangez leurs jus à la préparation. Ajoutez le miel et mélangez le tout. Vous devriez avoir obtenu 1 à 1, 5 litre de jus. Buvez-en un verre chaque matin à jeun. Normalement, un litre doit durer une semaine. Le magazine de la femme Page animée par Hayet Ben Halte au grignotage la nuit ! Feuilleté aux épinards et aux œufs BON À SAVOIR Angoissée pour un rien, vous avez grossi brutalement sans modifier votre alimentation pendant la journée. La raison ? Vous vous levez la nuit pour grignoter. Voilà comment apprendre à contrôler vos pulsions. Stressée en permanence, vous avez besoin de tout bien faire pour vous rassurer. Vous êtes du genre maniaque, et déléguez difficilement. La journée, vous faites des repas équilibrés. Mais la nuit, vous filez à la cuisine dans un état de demi-sommeil pour engloutir ce qui vous tombe sous la main. Et parfois, vous ne vous souvenez de rien. Sachez que le grignotage nocturne renvoie à l’adolescence : à cet âge, sous l’effet des hormones, l’appétit est déréglé, et les horaires de prises alimentaires souvent décalés, En plus, la nuit, on s’épargne la présence des parents ! Ainsi, votre comportement dénote une certaine régression. Il permet aussi à la femme qui s’est contrôlée toute la journée de s’exprimer. Soyez plus cool Sur la nourriture, mais pas seulement : imposez-vous peu à peu des lâcher-prises dans Les aliment anticholestérol Huile d’olive Cette huile est incroyable. Riche en antioxydants et en acides gras monoinsaturés bons pour le cœur permettant de diminuer le «mauvais» cholestérol LDL tout en augmentant le «bon» cholestérol HDL. En fait, une étude sur les personnes atteintes de cholestérol élevé a révélé que des échantillons de sang avaient moins de potentiel à être nuisibles seulement deux heures après un repas avec de l’huile d’olive. L’huile est riche en composés phénoliques, des substances végétales qui rendent le sang moins susceptible de coaguler. Tout ce dont vous avez besoin est de deux cuillères à soupe par jour. Charlotte à l'ananas 1 petite boîte d'ananas au jus, 1 paquet de boudoirs, 2 sachets de flan à la vanille, 1 l de lait demi-écrémé Faites chauffer le lait, ajoutez les sachets de flan à la vanille. Disposez dans un moule à charlotte les tranches d'ananas, puis par dessus déposez les boudoirs, faites environ 2 rangées, puis versez la préparation au flan dessus de façon à recouvrir tous les boudoirs. Laissez refroidir et mettez au frigo au moins 2 heures. Au moment de servir, démoulez le gâteau. 200 g de pâte feuilletée, 3 jaunes d'œufs, 150 g d'épinards, 1 œuf dur, 20 cl + 3 c. à soupe de lait, 50 g d’emmental râpé, 1 c. à soupe de crème fraîche, 30 g de beurre, 2 c. à café de farine, 1 c. à café de moutarde, muscade, sel, poivre. Photos : DR Le Soir tous les domaines (éducation, travail, finances…). Stoppez les régimes restrictifs Ligne et plaisir ne sont pas antinomiques ! Réhabilitez au sein de vos repas les aliments que vous avez tendance à diaboliser (féculents, matières grasses, produits sucrés…), mais en quantités raisonnables. Rendez inaccessibles les produits de grignotage Dans la mesure du possible, évitez d’avoir sous la main des biscuits, du chocolat… Ou placez-les dans des endroits difficiles d’accès (haut de placard...). Peut-être souffrez-vous d’hypoglycémies la nuit. Votre rythme alimentaire doit certainement être révisé. Contrairement à une idée reçue, il ne faut pas manger trop peu le soir car l’organisme a besoin d’énergie pour fonctionner la nuit. Certains aliments doivent également être évités car ils favorisent les fluctuations de glycémie et les éveils nocturnes. Faites un vrai dîner Pas une soupe + un yaourt ! Préparez des repas complets et cuisinez, même simplement. Au menu : un peu de viande ou poisson, des légumes, des féculents, un laitage et/ou un fruit. Bannissez les excitants après 16h Le café, le thé, les boissons énergisantes hachent le sommeil et perturbent aussi la stabilisation de la glycémie. Prévoyez les bons sucres le soir Pain, pâtes, légumes secs, céréales, bananes… apportent une sensation de réplétion et de calme propice à l’endormissement et évitent des fluctuations de glycémie la nuit. Pas de bonbons ou de biscuits qui favorisent les hypoglycémies en seconde partie de nuit. Verser la crème fraîche dans une terrine, incorporer la farine et le lait. Mélanger. Verser cette préparation dans une casserole et faire épaissir sur feu doux, sans cesser de remuer. Hors du feu, incorporer 20 g de beurre, 2 jaunes d'œufs, la moutarde, le fromage râpé, I'œuf dur haché. Muscader, saler et poivrer. Mélanger, puis placer 1 heure au réfrigérateur. Équeuter et laver les épinards, les égoutter, les faire fondre dans une sauteuse avec le beurre restant jusqu'à évaporation totale de I'eau de végétation. Dérouler la pâte feuilletée, y découper des carrés de 10 cm de côté, répartir au centre de chacun d'eux la préparation au fromage, puis les épinards. Humecter les bords de pâte d'un peu de lait et ramener les pointes vers le centre. Coller les bords et les placer sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé. Badigeonner les feuilletés avec le jaune d'œuf restant dilué dans 1 cuil. à soupe de lait. Faire cuire 15 mn dans le four préchauffé à 210 °C. Servir chaud. Mettez de l’ordre dans vos sourcils Vous seriez étonnée de la différence que le simple fait de peigner – et, si nécessaire, de tailler et d’épiler – vos sourcils peut faire. Commencez par les brosser vers le haut avec un rouleau (une brosse de mascara, mais propre), puis coupez tout ce qui dépasse de votre ligne naturelle de sourcils. Brossez vers le bas et recommencez. Pour finir, brossez-les vers le haut et l’extérieur avec un gel transparent. Le micro-ondes est-il mauvais pour la santé ? Le four à micro-ondes est ultrapratique, ultrarapide… Mais les rumeurs qui circulent à son sujet inquiètent. Qu’en est-il ? Ses ondes ont un impact sur notre santé. Vrai ou faux ? Faux et vrai Aucune étude scientifique crédible ne démontre que les ondes émises génèrent des substances nocives dans les aliments et qu’elles ont des effets néfastes sur la santé. Le danger est celui de brûlures de la bouche, liées à la température des aliments, Le contenant est tiède, mais le contenu est brûlant. La cuisson ou le réchauffage au micro-ondes dénature les aliments. Vrai ou faux ? Vrai Il existe des modifications dans la microstructure des aliments chauffés, mais toute cuisson (à l’eau, à la vapeur) entraîne des transformations de texture et/ou de structure. Les vitamines et minéraux sont préservés. Vrai ou faux ? Faux La cuisson au micro-ondes détruit en partie les acides gras essentiels et les deux tiers des vitamines C ou B9, Comme les modes de cuisson à haute température. Seules les cuissons à la vapeur et à l’étouffée les préservent mieux. Rester devant un four à microondes en marche est dangereux. Vrai ou faux ? Vrai et faux Les ondes sont inoffensives si elles sont confinées dans l’enceinte close du four, car l’ouverture de la porte interrompt leur émission. Si le four n’est pas étanche (joint de fermeture défectueux) et que l’on reste devant pendant son fonctionnement, il peut émettre des rayonnements. Il ne faut pas utiliser le four si la porte ferme mal. Il faut utiliser des matériaux compatibles avec les microondes. Vrai ou faux ? Vrai Pour réchauffer un aliment, évitez les contenants en plastique, qui peuvent renfermer du bisphénol A. Cette substance chimique risque, sous l’effet de la chaleur, de migrer dans la nourriture. Cela reste toutefois en faibles quantités, inférieures à la dose journalière admissible et pour lesquelles un effet sur la santé est peu probable. Evitez les plats en métal, avec des décors dorés ou argentés, car le métal ne laisse pas passer les ondes, mais leur interaction peut provoquer des étincelles (arcs électriques) qui endommagent le four. L’idéal est le plat en verre ou un récipient spécifiquement adapté au micro-ondes. MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Son nom ---------------Son prénom Mercredi 25 février 2015 - PAGE Par Tayeb Bouamar Un de ses feuilletons Un de ses films Adepte ---------------Evincé Filet d’eau ---------------ExAssemblée ---------------Ranch 18 Mer ---------------Article Infinitif ---------------Possessif Refuge Pays ---------------Parti Cycle ---------------Tellure ---------------Elite ExSonelgaz ---------------Luxueux Lancera ---------------Plat Erodé ---------------Attablé ---------------Voie Crétin ---------------Donnée Concept ---------------Nazis Panoramas ---------------Pronom ---------------Rigole Excepté ---------------Révélé Bêtise ---------------Possessif Esprit ---------------Adulé Ya débuté Equitable Solution ---------------Cour Attachent ---------------Consonne double Inutiles Hélium ---------------Durée Sanctionné ---------------Poil Coquille ---------------Organisation internationale Néant ---------------Ancien Néon ---------------Parente ---------------Céréale Petit ---------------Assurances Colère ---------------Sombres ---------------Grecque Titane ---------------Thulium ENUMÉRATION Radon (inv) ---------------Bouts Elevés ---------------Cède L ET T R E S D E : Manchester M A N C H E S T E R 1 2 3 4 5 G A P I J D L O N E 1- COUNDOUL 2- MBODJI 3- DJIBOLDJI 4- PAPA DIOP U E Y E S O U P A D I O P S C O U N D O U L M B O B I J D I J D F U O I D E T W O S T E V I 5- SANE 6- KOUYATE 7- DIOUF 8- NDOYE 9- BADJI Allié ---------------Erbium Raison ---------------Fonder Ces colonnes abritent les noms de quatorze joueurs sénégalais à la CAN 2015. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «C’est le coach» I J D A B E Y O D S Assurances ---------------Dans le taux Peinas ---------------Impie Son métier A L A I N G I R E S Possessif ---------------Exprimée A A N E K O U Y A A 10- GUEYE 11- SOUARE 12- GASSAMA 13- SAIVET 14- SOW R E G A S S A M A S 6 7 8 9 10 11 1- FLEUVE 2- STADE 3- INDUSTRIE 4- BANLIEUE 5- BANLIEUE 6- FOOTBAL- LEUR 7- TYPE DE CANAL 8- BANLIEUE 9- PAYS 10- BANLIEUE 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS AGACEMENT-AVERTI LOUER-MERITA-CON TUBE-DU-IEP-SAIT ETE-DE-CES-CO-SE RA-PACHAS-FORCER N-AI-OUR-MOUTURE ALGEBRE-VERTES-S TARTES-MINCES-BS IBERE-CARDES-SAA V-EE-FILAIS-PAIN ENS-REDIGE-DO-ST -U-DAN-NE-RELISE I-PERDES-SALADES NERVEUX-S-PIREEST-ITE-CARIES-SG PASSE-PLAINE-L-R EGEE-RIO-EE-JETA CET-RITUEL-BE-ON TS-BATEAU-PA-NID I-FAC-US-VERSE-E ONEREUX-HEROS-PS NARRER-NERON-RE-VUES-MORDU-SIRS MELE-MOISI-SEVIT ATE-MORSE-DORE-A IS-FAUTE-MORT-AG R-SELLE-SUIT-FIN ENERGUMENES-AIRE MOTS FLÉCHÉS -LAHLOU-ZIOUI-TP MORT-URNES-NOTER OTE-RAIES-SIDERE US-MI-NE-MOTEL-S R-PINCE-VILES-MI AVANCE----ES-NID DOTEE-----S-LISE -UTE-N-----CIA-N OLE-TAUPE-CRAINT MU-TOITS-EVENTEE-LOUVE-PV-ME-UN DROITE-CRANE-ATEMISE-TROUE-TIRS A-NASRHUSSEINDEY LETTRES DE MANAGUA --SEISME-----------BARRIOS----ATLANTIQUE-------CATHEDRALE NICARAGUA------MANAGUA-----------CAPITOLE-- MOT RESTANT = ALAIN GIRESSE MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Acteur français ---------------Loi Dans l’œil ---------------Suffixe Article ---------------Ferment Cacher ---------------Dans la livre ---------------Aluminium Titane ---------------Révisera ---------------Clos Intelligence ---------------Singe Peina ---------------Fin anglaise ---------------Obliger Dépôt ---------------Impôt Concept ---------------Substance Vain ---------------Actes Direction ---------------Métalliques Honorable ---------------Dépourvues Sale boulot ---------------Désigna Dans la jetée ---------------Peaux ---------------Monsieur Ire ---------------Fonceras ---------------Harnais Glace anglaise ---------------Précieux ---------------Cube Bateaux ---------------Possessif (inv) ---------------Fruit Samarium ---------------Endormis ---------------Pariées Château (inv) ---------------Aseptisé ---------------Oriental Réserves ---------------Figure ---------------Apprit Pluie ---------------Repérer Monnaie Eprouvé ---------------Exténué Pronom ---------------Maladie Infinitif ---------------Confiant ---------------Possessif Fleur ---------------Erbium Ventilées ---------------Travailler à la lime Bruit ---------------Dans le rôle Entourer ---------------Lève-tôt Désirer ---------------Rendues lourdes Concept ---------------Décourages Monnaie ---------------Lettres d’Alep Condition ---------------Ingurgité Peintre français Préposition ---------------Fleuve ---------------Discussions Nickel ---------------Manganèse ---------------Détruite Poisson ---------------Ultime ---------------Envie Filet d’eau ---------------Mendélévium Rongeur ---------------Note Oublié ---------------Massacré ---------------Avare Adeptes ---------------Hurler Osmium ---------------Dans la foulée Nouvel essor ---------------Détergent Contrôleurs ---------------Hutte Tondais ---------------Dans la soirée ---------------Cours Consonne double ---------------Auteur numide Contrôles ---------------Imprévus Saison ---------------Article Pêcheurs ---------------Brûla Rome Hideuse ---------------Flâne Parent ---------------Libéré Fonça ---------------Négation Irritant Arme (ph) ---------------Hutte Garniture ---------------Arbre Humanitaire ---------------Livre Oiseau ---------------Passée l’heure Crasseux ---------------Fatal Démonstratif ---------------Monté Fruit ---------------Risque Doper ---------------Rincée Préposition ---------------Volonté Commérage ---------------Obstiné Note ---------------Orient Pronom 19 Par Tayeb Bouamar Accord ---------------Veules Hors taxe ---------------Roue à gorge Océan ---------------Habiles Mecredi 25 février 2015 - PAGE Rasoir ---------------Crétins Palpe ---------------Chlore ---------------Compagnie Planète ---------------Part Chaîne TV ---------------Sélénium Sommet ---------------Dans la foule Dresse ---------------Mort (ph) Organe ---------------Equipé Epoque ---------------Acérée Chaussures ---------------Spirituelles Publicité Le Soir d’Algérie Mercredi 25 février 2015 - PAGE SOIR DE LA FORMATION TIZI-OUZOU - IST lance formations supérieures de : Ingénieur d’affaires ; Ingénieur d’application en informatique ; Master professionnel en management et stratégie d’entreprise. - Adresse : IST imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F119487/B13 UNIVERSAL SCHOOL Tizi-Ouzou, sise au 14, Bd Ali-Stiti, propose, pour la deuxième session de l’année universitaire 2014/2015, des formations européennes FEDE (master, licence, certificats de langues). Formations de l’Institut des Médias ISCPA (Master). Tech./TS (diplômes d’Etat) et formations qualifiantes (agent de voyages, gestion des stocks, déclarant en douanes…). Ces formations sont dispensées en semaine ou en week-end (vendredi/samedi). Possibilité semestre à l’étranger - Promotion 20 %. - Renseignements et inscriptions 026 20 05 52/53 - Mob.: 0550 97 67 03 - e-mail : [email protected] - Site web : www.universalschool-algerie.dz F119545/B13 NON AU CHÔMAGE ÉCHOTELLERIE s’engage à former et assurer un poste de travail en hôtellerie (cuisine, restaurant), Tizi-Ouzou. Tél.: 026 11 44 80 - Mobile : 0799 56 75 05 F119513/B13 SMATECH (SCHOOL OF MANAGEMENT & TECHNOLOGY), école agréée par l’Etat, spécialisée en HSE, et en partenariat avec OSHA Academy des USA, assure la formation en : • QHSE (qualité, hygiène, sécurité et environnement) pour : Manager - Superviseur - Inspecteur. • Agent de sécurité et de prévention. Les attestations HSE sont délivrées par OSHA Academy des USA. • Cours de langues. • Initiation à l’informatique. Pour plus de renseignements et inscriptions, veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951 Adresse : Rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée Abane-Ramdhane), Tizi-Ouzou. — e-mail : [email protected] — Visitez notre site web : www.smatech-tiziouzou.com F119521/B13 IMA, AVEC HORAIRES AU CHOIX ET TARIFS INTÉRESSANTS, forme en audivisuel (prise de vue et montage), infographie, site web (dynamique), Java, C#, Delphi, Access, Power Point, Internet et bureautique. Tél.: 021 27 59 36/73 - Mob.: 0551 959 000 IMA/B1 ÉCOLE IMS ALGER, agréée par l’Etat, lance formation de déclarants en douane par correspondance. - Niveau d’accès 1re AS. - Contacter IMS au 4, rue Mouloud-Haouchi, ex-rue Girardin au Sacré-Cœur, en haut de Didouche-Mourad, Alger. Tél(s) : 021 64 93 92 et 0561 37 12 91 F143 L’INSTITUT IBN-NAFIS organise des formations pratiques pour prothèse céramométallique tous les jeu., ven. et sam. (15 h de formation), à partir du 12 mars 2015 - Prothèse céramocéramique du 17 au 20 mai 2015 (24 h). Tél.: 021 54 41 60/69 - Mob.: 0549 09 39 54 - [email protected] F139618 20 TIZI-OUZOU - IST lance des formations à distance : Licence professionnelle : Management - Finance/fiscalité et comptabilité - GRH - Marketing. } Master professionnel : Management des entreprises - Management en QHSE - GRH Marketing, — HSE : Manager - Inspecteur - Agent de sécurité - HACCP Adresse : IST imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F119487/B13 ÉTUDIEZ À MALTE / CAPE TOWN, semestre/année académique de langue anglaise, prise en charge totale. Date de début de session 13/04/2015. Date limite d’inscription : 18/03/2015. Contactez le 0556 74 09 29 F139591 EXCELLENCIA TRAINING CENTER® lance formation Mini MBA en management des ressources humaines. Tarif exceptionnel. Info & inscriptions : 0793 54 46 20 Nouvelle-Ville, Tizi-Ouzou. F119546/B13 L’ÉCOLE PARAMÉDICALE «SI MHIDINE» ET «IFP SI MHIDINE» vous garantissent un avenir meilleur en vous offrant les formations suivantes : aide-soignant, auxiliaire puériculture, assistant fauteuil dentaire, délégué médical et vendeur en pharmacie, ainsi que les formations professionnelles en administration, bâtiment, langues étrangères, informatique, déclarant en douane, magasinier, gaz et pétrole… Régime internat/externat. - Pour plus de renseignements et inscriptions, nous contacter aux numéros suivants : 026 11 31 75 ou 0556 441 387. 3, rue des frères Beggaz, Nouvelle-Ville (La tour), Tizi-Ouzou Site internet : www.ifpsm-dz.com F119474/B13 L’ÉCOLE TECHNIQUE lance la formation GRATUITE BTS MARKETING sur étude de dossier. N’hésitez pas à nous contacter aux : 026 18 60 11 - 0550 23 03 03 0560 97 09 68 - Dossier d’inscription : 2 extraits de naissance - 2 fiches individuelles 2 copies de certificat de scolarité 3e AS ou bac - 6 photos d’identité - 1 fiche de résidence. F119490/B13 ÉCOLE TECHNIQUE lance : • Des formations diplômantes en : Topographie - Conducteur de travaux bâtiment, métreur-vérificateur et études des prix - Architecture - Informatique - Comptabilité CMTC - Agent de transit et dédouanement - Plomberie - Magasinier - Froid et climatisation - Photographie - Education de jeunes enfants… • Des formations qualifiantes en : Informatique (agent de saisie, maintenance et réseaux, les vers et les virus informatiques, création des sites web, langages de programmation…) - Installateur de système solaire (photovoltaïque) - Topographie MS Project - Primavera - Infographie - HSE - Photographie - Vidéographie - Déclarant en douane - GRH - Gestion des stocks - Réparation GSM - Autocad 2D - SAP 2000 Etabs - Rebot Bâtiment - Rebot Pont - 3 DS Max - Programmation carte ARDUINO UNO - Langues étrangères avec méthode d’apprentissage audiovisuelle… Contactez-nous : Tizi-Ouzou : Lotissement Ameyoud, rue des frères Beggaz - 026 186 011 0550 230 303 - 0560 970 968 Alger : Rue Didouche-Mourad, Bt n° 08, 2e étage - 021 645 680 - 0560 971 033 [email protected] F119453/B13 DEMANDES D’EMPLOI Jeune homme, 37 ans, cherche emploi comme chauffeur avec sa voiture, Alger. Tél.: 0550 45 82 26 F139619 ––––––––––––––– JF cherche emploi comme garde-malade ou nourrice, environs d’Alger. Tél.: 0552 66 98 71 NS ––––––––––––––– JH, lic. en mathématiques et master en recherche opérationnelle + formations : informat. bureaut. + anglais + gestion des RH + stage en navigation web + expérience, cherche emploi à Alger et environs. Tél.: 0550 360 046 NS ––––––––––––––– Père de famille cherche emploi comme agent de sécurité ou autre. Tél.: 0557 00 55 02 NS ––––––––––––––– JH, 22 ans, dégagé du Sce national, cherche emploi comme agent de sécurité. Tél.: 0552 82 21 16 NS Edité par la SARL LE SOIR D’ALGERIE SIÈGE : DIRECTIONRÉDACTION : Fax : 021 67.06.76 ADMINISTRATION : Fax : 021 67.06.56 1, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai - Alger Tél. : 021 67.06.58 021 67.06.51 ––––––––––––––– Père de famille cherche emploi comme chauffeur, sect. privé ou étatique. Tél.: 0792 58 41 69 NS ––––––––––––––– Père de famille cherche emploi comme chef de parc ou mécanicien, permis de conduire toutes catégories, exp. de plus de 30 ans. Tél.: 0558 70 48 37 NS ––––––––––––––– Homme, 55 ans, père de famille, retraité, sérieux, cherche place comme chauffeur. Etu die toutes propositions. Tél.: 0553 96 23 80 NS ––––––––––––––– Jeune homme cherche emploi comme chauffeur ou agent de sécurité, disponible de suite. Tél.: 0554 76 11 81 - 0772 66 76 19 NS ––––––––––––––– J. dame, dynamique, niv. bac, longue exp. administ., polyvalente, cherche emploi, secrétaire de direction. Tél.: 0551 67 39 87 NS COMPTES BANCAIRES : CPA : Agence Hassiba Ben Bouali N°116.400.11336/2 BNA : Agence «G» Hussein-Dey N° 611.313.335.31 CCP : N° 14653.59 Registre du commerce : RC N° 0013739.B.00 MEMBRES FONDATEURS : Maâmar FARAH Djamel SAÏFI Fouad BOUGHANEM Zoubir M. SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fouad BOUGHANEM DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nacer BELHADJOUDJA P.A.O. : «Le Soir» PUBLICITÉ Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75 BUREAUX REGIONAUX : BOUMERDÈS «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville Tél./fax : (024) 79 40 72 Email : [email protected] ANNABA 19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76 Télex : 81095 BLIDA 103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 Tél. : 025 40.20.20 ––––––––––––––– Jeune homme âgé de 32 ans cherche emploi comme chef de cuisine (diplômé), expérience de 10 ans. Tél.: 0665 76 24 00 NS ––––––––––––––– Dame, 43 ans, 20 ans d’expérience en gestion des entreprises, management pour certification ISO, cherche poste stable. Appeler le 0557 91 65 48 NS ––––––––––––––– JH, 27 ans, ing. électronique, superviseur HSE, cherche emploi. Tél.: 0555 55 00 20 ––––––––––––––– JH, 24 ans, lic. académique, spécialité langues étrangères , anglais, , maîtrise les logiciels d’info. PC Compta, Word, Excel. Tél.: 0559 37 85 67 ––––––––––––––– JH, 23 ans, licence d’anglais, 1 année d’exp., responsable des achats étrangers, cherche emploi dans le domaine. Tél.: 0551 16 91 24 CONSTANTINE 9, rue Bouderbala (ex, rue petit), Constantine Tél. : 031 92.34.23 Fax : 031 92.34.22 ORAN 3, rue Kerras Aoued. Tél. : 041 33.23.95 SÉTIF Rue du Fida, centre commercial Zedioui 1re étage, Sétif. Tél. : 036 84 48 00 TIZI-OUZOU Bt Bleu,cage C (à côté de la CNEP) 2e étage, gauche Tél./Fax : 026 12 87 04 Tél. : 026 12 87 01 MASCARA Rue Senouci Habib Maison de la presse. Tél.Fax : 045 80.28.43 TLEMCEN Cité R’hiba Bt n°2 RDC. Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82 BOUIRA Gare Routière. Lot N°1. 3e étage Tél. : 026 94 29 19 E-Mail : [email protected] m BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi (rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51 Fax : 034 21.18.60 BORDJ-BOU-ARRERIDJ ––––––––––––––– JH, 30 ans, résidant à Bab-El-Oued, Alger, 3e AS plus formation professionnelle (opérateur machine PVC), expérience comme chef de salle de showroom et magasinier, cherche emploi. Tél.: 0549 00 89 05 ou 0773 36 64 91 Walid. ––––––––––––––– Père de famille, possède permis de conduire toutes catégories, cherche emploi comme chauffeur. Tél.: 0657 15 46 13 ––––––––––––––– Cherche emploi comme prof de pâtisserie (gâteaux traditionnels, syriens), 10 ans d’exp.. Tél.: 0793 99 69 07 ––––––––––––––– JH, 26 ans, architecte, hab. Tessala, Mila, cherche emploi. Tél.: 0554 07 14 88 ––––––––––––––– JH, 27 ans, ing. électronique, superviseur HSE, cherche emploi. Tél.: 0555 55 00 20 2, rue Cherifi Mohamed (près du cinéma Vox) Tél./Fax : (035) 68-10-52 IMPRESSION Centre : S.I.A Alger Est : S.I.E Constantine Ouest : S.I.O Oran DIFFUSION Est : Sodi-Presse Centre : Le Soir Ouest : MPS Tél.: 0550 17 26 03 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» Publicité Le Soir d’Algérie Mercredi 25 février 2015 - PAGE LE SOIR DE L’IMMOBILIER APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Dans résidence calme et clôturée à Aïn-Taya, vends superbe duplex 7 pièces transformé en 6 pièces, 245 m2, entrée individuelle, terrasse, cour et garage. Toutes commodités. Eau H24. Bâche à eau 7 000 litres. Chauffage central. Téléphone. Trois façades exposition plein sud. Intermédiaires et curieux s’abstenir. Tél : 0668 01 47 43 NS –––––––––––––––––––– Agence immobilière Tizi-Ouzou 0555 18 94 46 - 0556 18 07 00 - Vend F2/F3 à la sortie est de Tizi-Ouzou avec crédit bonifié 1% + F3 fini, 88 m2, 4e étage, lots Malouli, pour 720 u/nég. + F3 semi-fini, 82 m2, 3e étage, Bd Amyoud, pour 620 u/nég, acté, accepte le crédit bancaire. F119557/B13 –––––––––––––––––––– Ag. vend F4, 1er étage, 120 m2, lotissement Hasnaoua, Tizi-Ouzou, résidence Comira, livret foncier, plus F3, 2e étage, les 450-Logts, Nlle-Ville, Tizi-Ouzou, en face la gare, acté, plus F3, 4e étage, cité Khelil, DBK, acté. Tél.: 0556 90 20 13 - 026 19 05 71 F119561/B13 –––––––––––––––––––– Promoteur immo. vd des logts (F3, F4, F5, F6) au centre-ville Boumerdès en cours de réalisation dans une résidence clôturée. Tél.: 0560 024 033 F119558/B13 –––––––––––––––––––– Ag. Amazith Immo T-O - 026 18 22 86 0771 89 41 48 - 0560 93 22 18 - Vend, avec C/B : F4 M’douha + F4 600-EPLF + F2 KrimBelkacem. F119559/B13 –––––––––––––––––––– Eurl Promotion immobilière vend appartements F2, F3, F4, F5, à Tizi-Ouzou et à Tigzirt-surMer, avec crédit bancaire au taux bonifié 1 % d’intérêt. Tél.: 0552 28 22 13 - 0550 97 85 25 F119542/B13 –––––––––––––––––––– APLF Algérie met en vente logements promotionnels dans résidence clôturée (types 2, 3 et 4), entrée sud-ouest Tizi-Ouzou. Tél.: 0659 34 21 39 - 0697 62 17 81 F119469/B13 –––––––––––––––––––– Ag. vd F4, 6e ét., 120 m2, coop. Fallah, Les Vergers. - 0771 210 441 F139580 –––––––––––––––––––– Ag. vd F5, 3e ét., Aïn-Naâdja, 118 m2, 2 façades. - 0771 210 441 F139580 –––––––––––––––––––– Vends F3 de 70 m2, RDC, bâti sur un terrain de 150 m2, acté, à Boukhalfa, Tizi-Ouzou. NECROLOGIE DÉCÈS –––––––––––––––––––– La famille Ali Ziane, parents et alliés ont l’immense douleur de faire part du décès de leur très cher et regretté père Ali Ziane Mohand Saïd survenu à l’âge de 70 ans. L’enterrement aura lieu aujourd’hui 25 février 2015 au cimetière de DélyIbrahim (Zouaoua). Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde. –––––––––––––––––––– La famille Lahcène de Tizi-Ouzou a l’immense douleur de faire part du décès de son cher et regretté le général M’hamed Bouacha survenu à la suite d’une longue maladie. L’inhumation aura lieu aujourd’hui 25 février 2015 au cimetière El Alia. La levée du corps se fera à partir de son domicile sis villa Saint-Martin, Lido, bordj-ElKiffan. Puisse Dieu le Tout-Puissant et Miséricordieux accueillir le défunt En Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. –––––––––––––––––––– Le docteur Hamrani Amar a la douleur de faire part du décès, à l’âge de 101 ans, de sa chère et regrettée mère Hamrani Tassadith La levée du corps a eu lieu hier mardi 24 février 2015 à 13 h, de son domicile à Mechtras. L’enterrement a eu lieu au cimeVous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 NS –––––––––––––––– Une organisation allemande prend en charge les bébés gravement malades à l’étranger. Contact : e-mail : [email protected] Tél. par sms Karim : +49 15 21 38 54 272 F138855/B17 –––––––––––––––– Vds machines apicoles de lire gaufrée, TBE. F119552/B13 PENSÉES DÉCORATION + JARDINS ➦ Tous travaux d’espaces verts ➦ Gazon en plaques pour pelouses ➦ Réalisation des parcs et jardins ➦ Décoration intérieure et extérieure ➦ Conception de cascades. F139616 Devis et plans gratuits –––––––––––––––––––– REMERCIEMENTS –––––––––––––––––––– La famille Guenoun de Beni-Mansour (Béjaïa) remercie toutes les personnes qui ont témoigné de la sympathie et de la compassion lors du décès de leur cher et regretté Guenoun Ahmed survenu le 12 janvier 2015. A Dieu nous appartenons, à Lui nous 139603 retournons. Tél. : 0770 884 901 - 021 603 659 Nous contacter par : e-mail : [email protected] NS Tél.: 0778 13 24 54 F119556/B13 –––––––––––––––– Peintre prend travaux peinture. Tél.: 0541 64 78 58 F139601 –––––––––––––––– Achat tableaux, dessins, etc. de peintres algériens, et tout objet ancien. Tél.: 0776 52 88 13 F139577 –––––––––––––––– Pour travaux d’étanchéité, peinture. 0550 86 90 57 F139609 –––––––––––––––– SOS Rec. homme et femme de ménage. Tél.: 0560 09 98 75 - CV au : 021 63 27 18 NS –––––––––––––––– Cherche CONSEIL FISCAL. Env. fax : 021 746 915 F139571 TERRAINS –––––––––––––––––––– V. 308 m2 Tessala-M., 500 u. + 120 m2 s/route Bouzaréah, 600 u. + 320 m2 + maisonnette + puits à B.-Ksila, 520 u. + F3 Cherchell, PV, 400 u. + F4, 1er, A.-Naâdja, 700 u. Tél.: 0553 106 336 F139605 –––––––––––––––––––– PROSPECTIONS –––––––––––––––––––– Cherche location et vente studio, appartement, niveau, Alger. - 0552 660 444 F139599 –––––––––––––––––––– Cherche location F4 Baba-Hassen, environs, cherche location niveau de villa F3, BabaHassen, environs. - 0550 67 92 91 F139595 –––––––––––––––––––– PENSIONS –––––––––––––––––––– Offre hébergement. Tél.: 021 27 29 58 F139596 –––––––––––––––––––– SOIR AUTO Vends Peugeot 308 année 2009, 1,6 HDI, 110 ch, toutes options, TBE. Tél.: 0661 56 60 82 - 0770 56 28 25 F139611 –––––––––––––––––––– Vds Tiguane CUP, 2015. - 0770 62 53 53 F139585 Créateur de saveurs Pâtissiers-traiteurs nous serons le compagnon idéal pour vos fêtes et réceptions. Avec raffinement et délicatesse, nous vous proposons une palette illimitée de : * Mignardises (orientales et occidentales) Cité du 11-Décembre-1960 n°54, Dély-Ibrahim, Alger 0555 85 63 20 Email : [email protected] CYLKA - Soins à domicile A votre disposition et assurés par une équipe médicale et paramédicale qualifiée –––––––––––––––– Cherche» femme de ménage couchante à Bouzaréah, sachant faire la cuisine. Tél.: 0665 24 20 74 F144 –––––––––––––––– • Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers, post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats • Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux d’Alger • Garde-malades • Circoncision. Appelez-nous au : 0550 40 14 14 Loue licence taxi w. Alger. Tél.: 0664 823 175 après 17 h 00 F139604 –––––––––––––––– Meubles & électroménager ! Tout à crédit. Enlèvement sans paiement. - 24 mois crédit Malade cherche médicament : SOMACOLINE® (Citicoline), gttes buvables Tél.: 0552 57 05 26 - Dieu vous rendra. OFFRES VILLAS –––––––––––––––––––– Vends carcasse à Bouzaréah, à proximité du lycée Petit-Bois, surface 590 m2, 7 niveaux. Tél.: 0771 65 27 20 NS –––––––––––––––––––– Ag. vd belle villa, Ouled-Belhadj, Saoula. 0771 210 441 F139580 –––––––––––––––––––– DIVERS machines à laver, réfrigérateurs, climatiseurs, à domicile.Tél.: 0553 00 07 48 - 0770 10 41 36 NS Réparation TV à domicile, toutes marques. Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 F139595 –––––––––––––––––––– Loue F4 meublé, Saïd-Hamdine, haut standing. - 0550 67 92 91 F139595 –––––––––––––––––––– A louer bureau, 1er étage, centre Tizi-Ouzou. Tél.: 0550 89 13 67 F119542/B13 –––––––––––––––––––– Draria, L. villa 3 étages, jrd, gg, terrasse, Px 25 u. - 0550 575 023 F139584 –––––––––––––––––––– –––––––––––––––––––– Ent. cher prê./ass. de 100 u., remb. 1 ans, bénéf. de 50 %, garantie chèq. + acte not. Tél.: 0696 48 86 41 F139615 –––––––––––––––––––– –––––––––––––––––––– Déjà 6 ans que nous ont quittés nos chers parents Khoual Abdelkader et Leroul Baya laissant derrière eux un vide immense. En ce douloureux souvenir, leurs filles prient tous ceux qui les ont connus et aimés d’avoir une pieuse pensée à leur mémoire. Qu’ils reposent en paix. RÉPARATION LOCATIONS –––––––––––––––––––– Ag. Amazith Immo T-O - 026 18 22 86 0771 89 41 48 - 0560 93 22 18 - Loue : 02 bureaux 36,46 m2, Bd Stiti + bureau 105 m2, centre-ville + étage de service Blibek + F4 fonction libérale, les 600-EPLF. F119559/B13 –––––––––––––––––––– Ag. loue F4, 4e étage, 600-EPLF, Nlle-Ville, Tizi-Ouzou, plus F3, 3e étage, Cosider, NlleVille, Tizi-Ouzou. Tél.: 0556 90 20 13 026 19 05 71 F119561/B13 –––––––––––––––––––– Loue F3 à Saïd-Hamdine, meublé. - Loue duplex à Baba-Hassen, F5. - 0557 72 44 36 PROPOSITIONS COMMERCIALES tière familial sis au village Aït-Amghour (Mechtras). Que Dieu accueille la défunte en Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons. –––––––––––––––––––– AVIS –––––––––––––––––––– Société de promotion immobilière commercialise des appartements de haut standing de types F3, F4, F5 dans une résidence gardée à Chéraga. Intermédiaire s’abstenir. Tél.: 0559 122 101 F091 –––––––––––––––––––– 21 SOS sans intérêts. - Livraison immédiate. Expo : Ô MARKET/SOLI - 16, rue H-BBouali. - Tél.: 0560 93 94 80/81 F96 –––––––––––––––– SOS Jeune homme, handicapé à 100 %, demande à toute âme charitable de lui procurer un fauteil roulant. Tél.: 0550 35 72 16 Famille démunie, ayant des membres, 3, atteints de maladies chroniques, est dans le besoin pressant de couches pour adultes. Contacts : 0661 15 99 09 - 0561 24 50 64 Cherche garde-malade à Bouzaréah, couchante. Tél.: 0665 24 20 74 F144 –––––––––––––––– Atelier cherche piqueuse qualifiée, El-Biar. Tél.: 0550 61 10 70 F –––––––––––––––– D’EMPLOI Restaurant à Alger cherche serveuses, serveurs. Tél.: 0554 62 86 45 NS La chaîne des livres TENDANCES PANORAMA J’ai cru bien faire en cherchant à lire le dernier roman de Michel Houellebecq, Soumission, d’autant que je l’ai vu vendre son ouvrage à la télé, avec son air faussement gêné. En 2022, la France élira un président de la République, au suffrage universel, de confession musulmane. Si l’écrivain a choisi ce thème, c’est que –quelque part – cette idée, rien que l’idée, donne une frousse rétrospective. C’est un peu une manière de se faire peur, et de faire peur, de la part de certains milieux français connus pour leur aversion contre l’Islam. Ma curiosité a été piquée à vif. Une âme charitable, de retour de France, m’a passé le roman en question. De ce fait, j’ai entamé la lecture. J’ai tourné les premières pages, j’attendais le souffle nucléaire sortir du livre, je n’ai trouvé qu’une certaine lassitude à finir les paragraphes d’où suinte une morosité intellectuelle. Un peu plus loin, peut-être ! Rien ! Il est question de la thèse de doctorat du héros du livre, son regard désabusé sur sa société, ses cours à la fac ; jusque-là Houellebecq ne relate que les tentations, surtout sexuelles, d’un sexagénaire mal dans sa peau, et mal à sa société. D’un coup, Mohamed Ben Abbès, sorti de je ne sais où, est élu président de la République française. O le frisson ! Voilà, Ben Abbès est musulman. De là démarrent tous les stéréotypes, les fausses peurs et le rejet épidermique du musulman, fût-il élu président au suffrage universel. J’ai cherché à trouver dans ce roman la «révolution islamique» que devait instaurer Ben Abbès, je ne la trouve nulle part. Il est question de l’université qui change et oriente son programme. L’anecdote du croissant et de l’étoile portée sur le fronton de Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com E-mail : [email protected] POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam [email protected] @hakimlaalam l’université m’a fait tomber brutalement les bras. Rien d’autre ! Surfant sur la peur de l’Islam, Houellebecq tisse un inextricable nœud de stéréotypes, maintes fois rabâchés en Europe. Il y a les femmes voilées ; ce qui fait baisser sensiblement la libido de l’intellectuel-professeur d’université. C’est dire le mélange des genres dans ce roman. Il y a les Saoudiens, naturellement principal financier d’une France «musulmane», le nez busqué et habillés en kamis. Un autre cliché ! Et d’autres inepties de ce genre ! Les trois quarts du roman, Soumission, traite des coucheries du héros, sa fuite intérieure, son vide cosmique, ses élucubrations intellectuelles… Autant dire qu’il n’y a aucun intérêt littéraire à ce livre, même si j’apprends qu’il est meilleure vente dans trois pays d’Europe. L’auteur a fait dans le racolage commercial, en optant pour cette thématique d’un président français musulman. Au fait, ce scénario n’est-il pas plausible dans la réalité des élections françaises ? Heureusement qu’il y a la poésie qui vient, à point nommé, me débarrasser de certaines contingences littéraires. Comme la poésie de Aïcha Bouabaci, auteure dans les années 1980 de L’aube est née sur nos lèvres, qui, surfant sur une maturité assumée, dresse une sorte de bilan littéraire axée essentiellement sur un désir de retour avoué. Recueil bilingue, français-allemand, illustré de tableaux et de photos, La lumière du désert nous annonce que le silence du poète n’a été que momentané, une parenthèse dans un itinéraire, un bivouac au fond de soi et un vrai élan pour mieux sauter. Généreuse, un tant soit peu nostalgique, la poésie d’Aïcha Bouabaci dénonce les silences équarris, annonce le désert à réensemencer, dénoue l’amour à faire refleurir et porte le soliloque démentiel du poète mal dans sa peau. Dans le poème Tempête, par exemple, Aïcha Bouabaci – malgré le titre assez fort – tisse l’espoir du «nom libéré», nonobstant le «passé séditieux» et tous les repères falsifiés, certainement, par le poids d’un destin lourd de sens. Le préfacier, Georgia Bence, a raison de parler d’un «livre-monde de mots ouverts invitant au dialogue». Plus que cela, je dirai que la poétesse offre une main tendue à toutes «les abeilles frivoles» qui doivent, coûte que coûte, assumer leur vie et sortir de leur âme ce miel tant attendu. C’est à cette récolte que tend Aïcha Bouabaci, regarder en arrière, d’accord, mais, surtout, quêter le futur et en tirer la quintessence de son art. Il est vrai que cette auteure a manqué au paysage de l’écriture algérienne, elle qui promettait déjà, en son temps, une moisson riche de partage ; néanmoins, il n’est jamais trop tard : ces pierres et chuchotements préludent d’un retour poétique fertile, fécond et, surtout, ouvert à tous les élans du cœur. Alors, je dis à Bouabaci d’éclairer (mes) nos déserts de poèmes-tocsins pour dénoncer toutes les tempêtes qui menacent ce pays. Laissons dire la poétesse : «Ignore les chiens/Qui aboient/Et les linceuls/Qui recouvrent tes voix/Jette les guenilles/De tes fols tourments/Aux quatre coins/De tes secrets d’exil/Et efface les traces à peine visibles/De la misère importune». Dans Douleur exquise, Salah Oudina a déversé le contenu de sa mémoire dans une précipitation touchante. Mais qui pèche souvent par un manque flagrant de recul. Néanmoins, cette tentation romanesque, la première j’imagine de cet auteur, aurait pu avoir un impact plus positif si un travail éditorial a été fait sur le projet d’écriture. Mais il y a une telle volonté de bien faire le travail que Salah Oudina verse parfois dans l’excès du vocabulaire, par générosi- (13) Youcef Merahi [email protected] té de l’écrivain. Ce roman-confession démarre comme dans un conte populaire : «Été de l’an trotte misère, à marquer d’une pierre blanche et précisément à treize heures cinq minutes, le temps dit-on, dans le dialecte des Béni Mehenna, une tribu arabe d’Afrique du Nord, pour Satan de se mettre à l’ombre, afin de se soustraire aux rayons d’un soleil à son apogée dans le ciel bleu lorsqu’au loin, la voix du muezzin avait retenti pour la prière de la mi-journée…», pour ensuite traquer la mémoire de l’écrivain et en tirer des faits vécus dans la douleur et l’espoir. Ce texte est trop touffu, il aurait mérité d’être élagué pour une meilleure lisibilité. Une autre tentative d’édition professionnelle doit être tentée. De Houellebecq à Oudina, en passant par Bouabaci, je ne fais que donner un avis partiel, partial, tiré de mes vagabondages livresques, quand le quotidien incite au repli sur soi. Y. M. Devine qui vient dîner ce soir ? Tout le monde, pardi ! Où va l’Algérie ? Je n’en sais rien ! C’est le genre de questions qu’il faut poser à ceux qui la dirigent. Et qui dirige l’Algérie ? Ah ! Ça, par contre, je le sais ! Un maçon et un vendeur de puces ! C’est le soir où t’as aucune chance de les joindre. A supposer que tu veuilles les joindre ce soir-là. N’essaie même pas ! Et ne crois pas, sous prétexte que c’est urgent à tes yeux, qu’ils vont faire entorse et te répondre. Walou ! Ce soir-là, tous leurs téléphones sont en mode casher ! Ils ne rateraient pour rien au monde le dîner annuel du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France. On m’a raconté que des personnalités font même coïncider leur vaccin annuel contre la grippe avec cet événement afin d’en être, de ne pas le manquer à cause d’un vilain coup de froid, un bobo hautement malvenu et forcément antisémite, bien sûr. Une certaine année, un haut dignitaire français ayant été victime d’une mauvaise chute aux sports d’hiver, avait malgré tout tenu à assister au dîner du CRIF, une jambe dans le plâtre jusqu’au genou et les deux mains dans les plats. J’ai horreur de toute forme de stigmatisation. Je ne supporte pas les gugusses qui vont chercher des traces approximatives d’étoile de David dans les claquettes que nous importons pour aussitôt dénoncer un coup du Mossad israélien, j’ai encore plus horreur des margoulins qui usent et abusent du cliché raciste du «juif avare et détenteur des leviers de la finance». Ça m’insupporte au plus haut point. Le propos n’est donc pas là. Mais je ne peux m’empêcher, sociologiquement, et surtout psychologiquement, de m’interroger sur cette observance nationale française scrupuleuse, féroce et hyper-pointilleuse du rendez-vous dînatoire du CRIF. Y être ou ne pas y être serait devenu un critère fondamental dans la vie hexagonale. Une sorte de tri sélectif. Chaque année, à la même période, le facteur est guetté comme le Messie. Apportera-t-il dans sa besace le fameux carton ? Seraisje parmi les élus ? Ne pas être convié à manger au dîner du Conseil, c’est comme une disgrâce. Le lendemain, aux ministères, aux sièges des grosses entreprises du CAC40 ou dans les couloirs des médias qui comptent, on vous regarde autrement selon que vous y avez été à ce dîner ou pas. Les gens chuchotent dans votre dos si on ne vous y a pas vu. La lettre de licenciement n’est jamais loin après un tel désaveu. J’exagère, bien sûr. Comme tout bon sémite, j’exagère. Mais pas autant tout de même que ces cohortes de fidèles qui, chaque année, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse beau sur le ciel de la laïcité brandie à tout-va, vont faire queue aux tables garnies du CRIF et de ses signes religieux ostentatoires. Ce doit être un machin, un truc qui m’échappe et qui produit cet effet aimant terrible sur les convives. Peut-être le menu ? Oui, au fond, c’est moi qui dois être parano. Je me fais des idées. Alors qu’il ne s’agit que de bouffe. Paris est la ville de la gastronomie, ne l’oublions jamais. Allez ! Je préfère penser qu’il ne s’agit que de menu et pas d’autre chose. Ainsi apaisé, je peux alors fumer du thé casher et rester éveillé à ce cauchemar hallal qui continue. H. L.
© Copyright 2025 ExpyDoc