Journée Pédagogique de Dokkyo - 獨協大学

 第 28 回獨協大学フランス語教授法研究会 Journée Pédagogique
de Dokkyo
2014 年 12 月 7 日(日) 会場:獨協大学東棟4階~5階 Dimanche 7 décembre 2014
Université Dokkyo
Bâtiment E (4 e et 5 e étages)
主催:獨協大学フランス語学科 共催:フランス大使館 後援:日本フランス語教育学会 協賛:フランス語教育振興協会 Liste des ateliers 2014
JP2014
Liste des ateliers
20141101
atelier 1
A. DERIBLE (Université de Tokyo) Études linguistiques et approche interculturelle
− ce que les guerriers astèques peuvent nous apprendre de nos représentations sur la grammaire d'une langue
atelier 2
J.-L. AZRA (Université Seinan Gakuin) L’interculturel : (seul) avenir de l’enseignement du français ?
atelier 3
K. KURADATE (Université Keio) Global Skills − フランス語で « Language Arts » ? −
« Global skills » - Comment traiter en cours de français « Language Arts » ?
atelier 4
C. LEMAITRE (Université Dokkyo)
La dimension culturelle et interculturelle dans les cours de conversation, niveaux A1 à B1
atelier 5
M. DERVELOIS (Université Dokkyo) L’internationalité dans l’enseignement : les enjeux sociologiques du FLE
atelier 6
A. NOZAWA (Université Keio) La mise en contexte de la compétence interculturelle
− qu’est-ce qu’il faudrait enseigner en classe au Japon ? −
M. OKI, N. NISHIYAMA (Université de Kyoto)
グローバル人材再考とフランス語教育 − 複言語・複文化教育の実践 −
Revenons sur la formation des ressources humaines :
mettre en œuvre les valeurs et principes de l’éducation plurilingue et interculturelle
J.-C. BEACCO (Université Paris III - Sorbonne nouvelle)
L’éducation interculturelle dans le cadre de l’enseignement du français et des langues
atelier 7
atelier 8
atelier 9
M. DI GIURA BEACCO (Auteur méthodologue dans le domaine du FLE)
Vie et pratiques de la société française
atelier 10
atelier 11
É. WIEL (Université des Arts de Tokyo) La découverte du patrimoine culturel via des exercices en ligne.
S. KOMATSU (Université de Tsukuba)
フランス語教育におけるフランコフォニー:その意義と実践について考える
La francophonie dans l'enseignement du français : penser ses valeurs et ses pratiques
atelier 12
V. BRANCOURT (Univ. Keio), N. AKASHI (Univ. Waseda), S. KOMATSU (Univ. de Tsukuba)
S. NAKANO (Lycée Annexe de l’Univ. Waseda), A. NOZAWA (Univ. Keio), T. TAKASE (Univ. Meiji)
La Journée de découverte de la francophonie : une autre approche de la francophonie
atelier 13
G. MOUTON (Université internationale d’Okinawa)
Spotfrench, une application qui favorise la conscientisation vis-à-vis du paysage linguistique français (PLF)
atelier 14
H. KONISHI (Université des jeunes filles Kyoritsu) Défi à relever pour un enseignant non-natif :
commencer en parlant français avec les débutants à l’aide de marionnettes
atelier 15
V. DURRENBERGER (Université Keio) Le smartphone en classe
atelier 16
B. FIFE (Université Dokkyo) Le rythme de la langue pour enseignants non-musiciens
atelier 17
M. IMANAKA(Université Osaka Sangyo) ワークショップのデザインとファシリテーション
Concept et facilitation des ateliers
~
19:00
17:00
(休憩時間)
~
16:45
(3時間目)
15:15
(休憩時間)
~
15:00
(2時間目)
13:30
13:30
~
12:30
~
12:30
V. Durrenberger
C. Lemaître
☆ atelier 4
B. Fife
atelier 16
K. Kuradate
☆ atelier 3
M. Di Giura
Beacco
☆ atelier 9
J.-C. Beacco
☆ atelier 8
atelier 12
V. Brancourt
N.A. S.K. S.N.
A.N. T.T.
S. Komatsu
atelier 11
Déjeuner (Hall du 5e étage)
M. Ohki
N. Nishiyama
☆ atelier 7
salle
514
H. Konishi
atelier 14
A. Nozawa
☆ atelier 6
salle
516
☆ = Ateliers sur le thème : Dimensions interculturelles de l'enseignement
Séance de clôture et soirée amicale (Hall du 5e étage)
M. Imanaka
atelier 17
J.-L. Azra
☆ atelier 2
M. Dervelois
atelier 15
☆ atelier 5
11:00
(1時間目)
salle
511
salle
510
Bâtiment E
5ͤ étage
salle
513
28e JOURNEE PEDAGOGIQUE DE DOKKYO
LISTE DES ATELIERS
E. Wiel
☆ atelier 10
A. Derible
☆ atelier 1
G. Mouton
atelier 13
4ͤ étage
salle
401
Atelier 01
Études linguistiques et approche interculturelle
– Ce que les guerriers astèques peuvent nous apprendre de nos représentations sur la
grammaire d'une langue
Albéric DERIBLE (Université de Tokyo)
Public visé : enseignants en université ou en école de langues
Niveau : débutant et intermédiaire
L'enseignement de la langue française au Japon s'accompagne aujourd'hui d'une
réflexion à caractère interculturel, dans le cadre de laquelle on s'interroge, a minima, sur les
différences culturelles existant entre Français et Japonais. Cette démarche pragmatique – au
sens linguistique du terme, soit : ancrée dans le réel – est nécessaire puisqu'elle contribue à
« humaniser » la langue française, l'objet d'étude de nos apprenants, et qu'elle permet de la
présenter en classe comme un véritable outil de communication.
Or, en mettant de côté la grammaire du français au profit de la culture comparée,
l'enseignant opère souvent une distinction arbitraire entre les codes culturels et les codes
linguistiques spécifiques aux langues japonaise et française. Il oublie ainsi que l'apprenant est
sans cesse renvoyé en classe à ses représentations de la langue française, et à celles de sa
langue maternelle : le japonais.
Dans une perspective que l'on pourrait qualifier d'« interlinguistique », à la frontière
entre interculturel et linguistique comparée, et à partir d'exemples et d'anecdotes historiques
insolites tirés de la littérature linguistique, on s'interrogera tout d'abord dans cet atelier sur les
différentes façons dont nous nous représentons la grammaire d'une langue. On traitera ensuite
plus précisément de la valeur culturelle, supposée ou réelle, attachée à l'emploi des pronoms
personnels compléments en français et des expressions du don ou de la déférence en japonais.
Dans quelle mesure ces structures syntaxiques et expressions idiomatiques
renvoient-elles réellement à nos spécificités culturelles, aux particularités de notre imagerie
mentale ou au simple arbitaire linguistique ? Et que cela signifie-t-il pour notre manière
d'enseigner le français au Japon ?
Atelier 02
L’interculturel : (seul) avenir de l’enseignement du français ?
Jean-Luc AZRA (Université Seinan Gakuin)
Public visé : enseignants d’université
Niveaux : tous
Dans une première partie de cet atelier, je voudrais discuter de l’avenir du français à
l’université au Japon. En effet, l’enseignement du français en tant que langue risque de subir
dans les décennies à venir des changements aussi profonds que ceux qui ont touché dans les
trente dernières années l’enseignement des langues anciennes dans les collèges et lycées
français 1 , ou encore l’enseignement des matières générales (kyôyôbu 教養部) dans les
universités japonaises2. Je voudrais rappeler un certain nombre de raisons (économiques3,
culturelles4, politiques5, structurelles6, éducatives7, etc.), pour lesquelles la langue française
peut en effet être amenée à subir un repli dans les cursus universitaires.
Dans une deuxième partie, en accord avec le thème proposé cette année, j’aimerais
présenter les études interculturelles comme un complément ou une alternative possible à
l’enseignement de la langue. Cette idée rejoint le changement qui s’opère en France pour
l’enseignement des langues anciennes8. Sur le plan administratif, ce changement s’apparente à
la transformation des départements d’études générales en départements d’études
internationales il y a trente ans9. Il est d’ailleurs déjà en cours, avec la mise en place annoncée
de départements dits « internationaux » dont une partie des cours serait dispensée en anglais.
J’aimerais recueillir l’opinion des participants sur ces différentes questions : les
craintes évoquées ici sont-elles injustifiées ? Va-t-on observer des changements structurels ?
Peut-on proposer des angles nouveaux pour l’enseignement de la langue et de la culture ?
1
Vousnousils, l’e-mag de l’éducation, 2011, Le latin et le grec sont-ils appelés à disparaître des emplois du temps? [sauf indication contraire,
les documents sont en ligne]
2
Nakajima Kazuo, 2014,教養部から国際文化学部へ。中島和男, 2014, à propos du développement et de la disparition des études générales au
Japon [article en préparation].
3
4
5
6
7
Graddol David, British Council, 2007, English Next, à propos du développement de l’anglais comme langue globale.
Aronin Larissa, 2007, L’anglais et les cultures : carrefour ou frontière ? à propos de la fonction économico-culturelle de la langue.
Par exemple : Djaoud Malika, La langue française en Algérie, à propos du refus d’adhésion de l’Algérie au mouvement de la francophonie.
Travaux parlementaires, 2011, Projet de loi de finances pour 2011 : Aide publique au développement - La francophonie en panne ?
Campus France (prospectus et programme) Choose your program taught in English : Study in France, à propos du nouveau choix des
universités françaises d’enseigner en anglais.
8
Klein Catherine et Soler Patrice, 2011, L’enseignement des langues et cultures de l’antiquité dans le second degré.
9
Nakajima Kazuo, 2014 (cité).
Atelier 03
Global Skills
— フランス語で « Language Arts » ? —
倉舘健一 (慶応義塾大学)
使用言語 :日本語
学習対象者:大学
レベル :初級、中級
このアトリエでは、グローバル化する社会で求められる言語スキルを、異文化間能力の観
点から高めるため、いくつかのアクティビティをもとにトレーニングしていく授業について
紹介し、異文化と言語教育について考えていきます。
多文化社会化は世界的な流れであり、北米やヨーロッパ、東南アジア、インド、中国、ア
フリカはもとより、ネット空間にも広がっています。これからの日本での生活においても、
また個々の夢を実現してゆくためにも、このような社会変化に無頓着ではいられません。そ
もそも言語を習得する上で、異文化間能力は決して補完的な能力ではないのです。
価値観のギャップや葛藤、対立などの対処について、一人ひとりのこれまでの外国語学習
やさまざまな異文化体験などの経験をもとに、リフレクティヴ・シンキング(内省・問題解
決を生む思考)を促すアクティブティを重ねながら、この能力に関する自己信頼を高めてい
くことを主眼としています。
フランス語の授業枠でこのグローバル・スキルズを扱い、さまざまな地域文化の現地資料
や映像資料などに取材したアクティビティを情況に合わせてデザインしていきます。英語の、
また英語化されたリソースからだけでは捉えきれない世界の多様性の現実に触れ、いまの社
会と向き合う糧にしてもらいます。今回は特にケベックの社会に取材したアクティビティに
ついて紹介します。
Atelier 04
La dimension culturelle et interculturelle dans les cours de conversation
Catherine LEMAÎTRE (Université Dokkyo)
Niveau : A1 à B1
« La dimension culturelle est ce qui, dans l’enseignement des langues, relève d’autre
chose que de la langue : les genres de vie, les mœurs, les valeurs, les caractéristiques de
l’organisation des sociétés humaines. »1
Enseignants de FLE au Japon, nous sommes tous exposés à la « différence
culturelle » de nos apprenants, non seulement au niveau proprement linguistique, mais aussi
sur le plan socio-linguistique et socio-comportemental. Faire prendre conscience aux
apprenants japonais de ces différences paraît crucial tant pour leur permettre d’acquérir les
bases d’une conversation naturelle en français que pour susciter chez eux une curiosité accrue
vis-à-vis de notre pays, de notre histoire et de notre culture. Il est intéressant de noter que
cette prise de conscience a parfois un effet libérateur sur leur imagination, souvent bridée, et
sur leur façon de réagir, aussi bien en français qu’en japonais.
Dans un premier temps, nous réfléchirons aux principales différences culturelles
qu’il existe entre l’art de converser à la française et au Japon. Dans un deuxième temps, nous
tenterons d’élaborer par petits groupes un cours de conversation qui intègre, au bon moment
et le plus souvent possible, l’enseignement de la compétence culturelle.
Cet atelier s’adresse particulièrement aux enseignants en charge des cours de
conversation de FLE dans des classes de niveaux A1 à B1.
1
Jean-Claude Beacco, Les dimensions culturelles de l’enseignement des langues. Des mots au
discours, 2000.
Atelier 05
L’internationalité dans l’enseignement : les enjeux sociologiques du FLE
Michaël DERVELOIS (Université Dokkyo)
Public visé : Tout public
Niveau : débutant et intermédiaire
La particularité de l’enseignement du Fle est qu’il met en avant la question de
l’internationalité et introduit des enjeux forts autour d’elle. Le regard sur l’internationalité
décrit une scène où tous les acteurs d’un cours de langue sont des représentants de leur peuple
qui décident de s’engager envers un représentant de son peuple. Immédiatement se pose la
question de la nature de cette relation d’internationalité entre professeurs et apprenants. De
chaque côté, la rencontre s’installe entre adhésion culturelle et politique d’enseignement. Que
faire lorsqu’un professeur noyé dans l’amour de l’art littéraire trouve face à lui de simples
demandeurs d’emploi ? Qu’en est-il d’un apprenant rêvant à ses représentations du peuple
dont il apprend la langue contraint à entrer en conflit pour l’exercice communicationnel ?
Entre démarche culturelle et démarche professionnelle, un jeu de tensions dialectiques
s’installe et installe l’internationalité dans un paradigme nouveau : elle peut créer tout autant
un rapport d’intégration sociale dans la culture de la langue visée qu’une forme nouvelle de
culture de l’internationalité, avec un nouveau peuple, un peuple de la nouvelle Babel.
Dans notre présentation, plusieurs angles d’approche s’offrent à nous, à commencer
par l’analyse de l’intention de l’apprenant, tiraillé entre ses représentations sur la langue visée
et son implication dans le projet linguistique. Il s’agit aussi d’apercevoir dans la promesse
d’un enseignement basé sur le CECRL l’éveil à une culture citoyenne internationale. Alors,
nous essayerons de comprendre les effets de l’internationalité sur l’identité de cet apprenant
en passe de devenir un citoyen d’essence nouvelle. Se présentent ainsi les enjeux de la quête
de l’emploi, de la construction de soi dans le groupe d’appartenance, de son niveau
d’appartenance citoyenne, de la mondialisation de la culture et du tourisme… Dans cet atelier,
nous invitons chacun à apporter son commentaire sur ces différents aspects introduits par des
références didactiques ou sociologiques.
Atelier 06
La mise en contexte de la compétence interculturelle
— qu’est-ce qu’il faudrait enseigner en classe au Japon ? —
Atsushi NOZAWA (Université Keio)
Public visé : enseignant de l’université, du lycée
Niveau : tout niveau
Le Conseil de l’Europe définit la compétence interculturelle ainsi : « il s’agit […] de
permettre un dialogue éclairé entre individus ayant des identités sociales différentes, ainsi que
des interactions entre ces différentes personnes, prises dans toute la complexité qu’elles ont en
tant qu’êtres humains, dans leurs identités multiples et, en même temps, dans le respect de la
personnalité individuelle de chacun » (Michael Byram, Bella Gribkova, Hugh Starkey,
Développer la dimension interculturelle de l’enseignement des langues, Conseil de l’Europe,
2002, p. 10).
Dans un premier temps, j’aimerais mener une réflexion sur cette compétence. Nous
mettons le plus souvent en valeur la compétence interculturelle dans l'enseignement. La
remise en cause de la compétence interculturelle s’imposera pour partager ses problématiques
avec tous les participants. Et, après l’avoir mise au point, nous parlerons de la pratique dans la
classe du FLE au Japon.
L’enseignant du FLE traite non seulement du français, mais aussi de « la culture »
pour que ses apprenants puissent prendre l’Autre en conscience au lieu de s’en écarter. Dans
la mondialisation de l’économie et des échanges humains, nous ne pouvons pas nous passer
de relations avec ceux qui sont « différents » de nous. Face à la diversité du monde, il est
devenu quasiment impossible de vivre dans une seule communauté. Nous devons apprendre à
communiquer avec l’Autre. D’ailleurs, en tenant compte de notre société multiculturelle, il est
nécessaire d’exercer la compétence de communication, et aussi, de développer la compétence
interculturelle dans un contexte d’identité multiple. Du coup, aujourd’hui, l’enseignement des
langues occupe une place importante dans l’éducation à la citoyenneté.
Dans un second temps, il faudrait passer de l’abstrait au concret. Je proposerai un
travail en groupe : élaborer la grande ligne d’un cours permettant de développer la
compétence interculturelle. Il ne s’agit plus de présenter les phénomènes culturels. Comment
enseigner la compétence interculturelle dans les cours du FLE ? Qu’est-ce que nous pouvons
faire comme activités ? J’espère que cet atelier encouragera une prise de conscience de la part
de l’enseignant sur les enjeux de la compétence interculturelle, ses avantages et ses
inconvénients, dans le cadre de l’enseignement du FLE au Japon.
Atelier 07
グローバル人材再考とフランス語教育 — 複言語・複文化教育の実践 —
大木 充・西山教行 (京都大学)
対象 : 全員
レベル : すべて
外国語を学ぶ目的について,数年前に Beacco 氏にインタビューしたことがある。そのとき
に一番印象に残ったのは,
「言語を学ぶには2つの目的がある。1つは戦争をするためであり,
もう1つは平和を維持しようとするためである」と彼が言ったことである。彼は,
「言語学習
は他者との出会いの場であり,言語の理解を通して人間の理解を試みるのである」とも言っ
た。最近のヘイトスピーチに関するニュースに接すると,Beacco 氏の言っているように,言
語を通して異文化を理解することがいかに重要性であるかがわかる。しかし,現在行われて
いる外国語教育が本当に異文化理解に貢献しているかどうかは,疑問である。それは,ひと
つには教師が異文化間能力を正しく理解していなのではないか思われるからである。文部科
学省の「グローバル人材育成推進事業」に採択された大学の構想調書を読む機会があったが,
「異文化間能力」イコール「異文化適応能力」のようにしか考えていない調書が多数あった。 アトリエでは,グローバル化した社会で必要とされる異文化間能力とその能力をフランス語
の授業でいかに養成するかについて考えてみたい。
参考文献:
大木 充 (2014)「グローバル人材育成政策と大学人の良識」
『グローバル人材再考』くろしお
出版;西山教行 (2014)「私事化する教育と言語教育の可能性:グローバル人材に欠けるもの
は何か」『グローバル人材再考』くろしお出版;大木充・西山教行・ジャン=フランソワ グ
ラヅイアニ (2013)『改訂版 グラメール・アクテイーブ — 文法で複言語・複文化 —』朝日出
版社
Atelier 08
L’éducation interculturelle dans le cadre de l’enseignement du français et des langues
Jean-Claude BEACCO (Université Paris III - Sorbonne nouvelle)
L’éducation interculturelle devrait être l’une des responsabilités majeures de
l’enseignement du français et des langues, si l’on considère la force des représentations
sociales et leur rôle fondateur d’attitudes égocentriques ou rendant peu disponibles à la
décentration... Or, elle occupe le plus souvent une place secondaire dans ces enseignements,
non par désintérêt mais plutôt à cause de la difficulté à traduire cette finalité en activités
spécifiques pertinentes.
L’éducation interculturelle (désormais EI) peut être considérée comme un dispositif
de formation qui a pour finalité de développer, au sein des enseignements (de langues et
d’autres disciplines scolaires), des attitudes ouvertes et proactives, réflexives et critiques pour
apprendre à appréhender de manière positive et à gérer de manière profitable toutes les formes
de contact avec l’altérité. Elle vise à développer la curiosité pour la découverte et une gestion
personnelle, attentive et bienveillante de la diversité culturelle, car elle entend assouplir les
attitudes ego/ethnocentriques. Elle est nécessairement fondée sur une conception plurielle et
dynamique de l’identité culturelle et sociale.
La priorité de l’EI est donc de remettre au centre l’apprenant comme sujet social et
de ne plus focaliser exclusivement sur la transmission de connaissances sociétales/culturelles
à acquérir et à reproduire (et qui relèvent souvent de la simple culture générale). L’EI assume
la responsabilité d’intervenir sur les attitudes et, par là, sur les croyances et les valeurs, pour
conduire vers des formes d’acceptation attentive de la différence.
Les activités mettant en oeuvre l’EI en classe ont alors pour fonction :
•
de construire des rencontres avec l’altérité (dont avec les sociétés autres où les langues
enseignées sont pratiquées), en tant qu’elles constituent des occasions de découverte et
d’apports de connaissances et d’informations ;
•
de faire que l’accès à des connaissances sociétales nouvelles contribue au développement
de compétences de sociales à travers des activités d’éveil socio-anthropologique ;
•
de susciter des réactions à ces découvertes, qui doivent se manifester verbalement ;
•
de gérer les réactions des apprenants à partir de ces verbalisations. Par gestion, on
entend : faire passer les apprenants de réactions spontanées, sans doute fondées sur des
représentations sociales dominantes et de nature essentiellement affective, à des réactions
contrôlées et réfléchies, ceci dans le but de complexifier les représentations et donc d’agir
sur des attitudes.
On proposera dans cet atelier une réflexion sur les phénomènes sociétaux
susceptibles de susciter ces réactions et sur la nature de celles-ci, de manière à mieux anticiper
leur gestion éducative.
Atelier 09
Vie et pratiques de la société française
Marcella di Giura BEACCO (méthodologue FLE)
Le séminaire sera centré sur l’analyse de supports rendant compte de certains
comportements et de choix qui caractérisent la société française. Les sources de ces supports
sont autant que l’on peut « objectives », s’agissant d’extraits d’enquêtes, données, rapports,
publications d’Instituts officiels (INSEE, IPSOS, Ministères...)
Au cours du séminaire, seront présentés des documents se situant au niveau A2 du
CECR
(extraits de Alors ? , M. di Giura, J-C. Beacco, éd. Didier, 2007) :
Les rituels sociaux des jeunes (réseaux d’amis, occasions de rencontre, comme l’apéritif)
Les jeunes et la vie en société : enquête
Le système de santé en France
La démarche proposée sera celle de susciter des réactions auprès des professeurs
présents, comme s’ils étaient dans leurs classes :
- Comment faire appréhender les informations par les étudiants ?
- Comment éviter que l’étonnement, parfois prévisible, ne se transforme en refus ou en
acceptation acritique ?
- Comment faire en sorte que la comparaison avec son propre environnement social et culturel
ne débouche pas sur un jugement de valeur (ici, c’est mieux, là c’est pire) ?
Autant de questions cruciales mettant en jeu la construction d’une attitude ouverte et tolérante
envers « l’autre », nécessaire dans les sociétés multiculturelles comme les nôtres.
Atelier 10
La découverte du patrimoine culturel via des exercices en ligne
Éric WIEL (Université des Arts de Tokyo)
é[email protected]
Public : initiation, A1, A2
Mywebcampus est un site internet qui mutualise des exercices complémentaires pour
nos classes de FLE. Il comporte déjà plus de 250 séries d’exercices et il est ouvert à tous les
professeurs qui souhaitent offrir ce service à leurs étudiants. Le mode de production des
exercices est participatif. Le but de cet atelier est de familiariser les professeurs au
fonctionnement du site et de les assister dans leurs premiers pas.
Nous souhaitons cette année réfléchir à la façon de faire découvrir au public étudiant
la richesse du patrimoine culturel français. Si l’image de la France est spontanément associée
à des domaines tels que la gastronomie, l’art et la mode, il est aussi nécessaire de faire
découvrir aux étudiants l’apport de la société française aux domaines scientifiques et
politiques, apports qui modèlent la société contemporaine. Qui sait par exemple que la coupe
de monde de football a été initiée par le Français Jules Rimet ? Qui connaît les circonstances
des découvertes de Marie Curie en physique et en chimie ? Présenter des personnalités et des
scientifiques ainsi que leur apport de manière simple et sous forme d’exercices de français ne
serait-il pas un excellent moyen de favoriser la motivation de nos élèves en leur permettant de
considérer la France comme un vecteur de progrès, en leur montrant la valeur d’utilité de la
langue française ?
Après avoir déterminé quels sont les sujets qui pourraient faire l’objet de création
d’exercices, nous réfléchirons à la manière de monter une séquence pédagogique adaptée à
l’apprentissage en autonomie sur Internet : d’abord, simplifier le contenu puisque les
exercices sont surtout destinés à un public débutant, puis respecter les étapes de découverte
des éléments linguistiques pour arriver à une tâche finale qui sera souvent un ou plusieurs
exercices de compréhension écrite ou orale. Avec les personnes intéressées, nous établirons
enfin un calendrier de travail qui nous permettra d’aboutir à la mise en ligne de nouveaux
exercices pour la rentrée universitaire de 2015.
Atelier 11
フランス語教育におけるフランコフォニー:その意義と実践について考える
小松祐子(筑波大学)
使用言語 :日本語
学習対象者:大学、高校、語学学校
レベル :初級~
フランス語教育の世界では近年フランコフォニーという言葉を耳にすることが急増してい
ます。実際、フランスで出版されるFLE教科書にも当然のようにフランコフォニーに関す
るページが掲載されるようになってきました。しかしこれはごく最近のことであり(小松の
調査によれば 2006 年以降)、この件については先行研究や蓄積がきわめて少ない現状があり
ます。フランコフォニーという魅力的ではあるけれど膨大で複雑なテーマに、現場の教員は
手探りで向き合っている状況があるのではないでしょうか。そもそも時間数の圧倒的に足り
ない日本のフランス語の授業カリキュラムのなかでフランコフォニーを扱う意義はあるので
しょうか。既存教材も少なく、どのように扱ってよいのか悩む教員は少なくないことと思い
ます。
そこでこのアトリエでは、前半でまずフランス語教育の場でフランコフォニーを扱うこと
の意義を検討し、後半では具体的な授業実践について考えます。
たとえば、以下について参加者の皆さんと意見交換を行いたいと思います。
― 教科書などでしばしば見かける資料に、フランス語圏の地図があります。皆さんはこ
の資料をどのように扱いますか。
「フランス語はこんなに多くの地域で話されていて学ぶ意義
がありますよ」というアピール以上のものにするにはどうしたらよいでしょうか。
― フランコフォニーを扱う場合、大きく分けて、言語的観点からと文化的観点からの二
つのアプローチがありうると思います。どのようなバランスで両者を扱っていくのがよいで
しょうか。
― フランス語圏文化のトピックとしては、何を優先して扱いますか。旅やグルメの話が
扱いやすく学習者の関心をひきやすいと思われますが、歴史についてはいかがでしょうか。
文学作品、映画、シャンソンなどはどの程度使えるでしょうか。
― フランコフォニーに関する知識を教師が一方的に伝えるのではなく、学生に主体的に
取り組んでもらうためには、どのような活動が考えられるでしょうか。
上に挙げたような問題について(それ以外の問題についても)、ぜひ皆さんのお考えやご経
験をお寄せいただきたいと思います。
Atelier 12
La Journée de découverte de la francophonie :
une autre approche de la francophonie
Vincent BRANCOURT (Univ. Keio)
Nobuko AKASHI (Univ. Waseda), Sachiko KOMATSU (Univ. de Tsukuba)
Shigeru NAKANO (Lycée Annexe de l’Univ. Waseda)
Atsushi NOZAWA (Univ. Keio), Tomoko TAKASE (Univ. Meiji)
Public visé : étudiants d’université, lycéens
Niveau : tout niveau
Lancée en décembre 2009 et organisée conjointement par le Conseil de promotion de
la Francophonie au Japon et la SJDF, la Journée de découverte de la francophonie (JDF) se
tient chaque année dans une université différente et cette année ce sera l’Université Chûô qui
nous accueillera le samedi 13 décembre, sur son campus de Korakuen. Destinée
essentiellement à un public japonophone d’étudiants et de lycéens, la JDF propose depuis
l’année dernière, outre une table ronde ou une conférence, une série de reportages préparés et
présentés par des étudiants ou des lycéens, ayant pour thème la présence de la francophonie
au Japon.
Après avoir rappelé les caractéristiques de la JDF et son évolution, nous aimerions
dans le sein de cet atelier présenter l’expérience pédagogique originale que constitue la
participation pour un groupe d’apprenants à la préparation et à la présentation d’un reportage.
Nous souhaiterions aussi montrer comment ces reportages dont ceux présentés lors de la
Journée de 2013 sont actuellement en ligne sur le site de TV5 Japon peuvent être utilisés en
cours comme documents pédagogiques originaux pour faire découvrir aux étudiants des
aspects souvent peu connus d’une francophonie pourtant proche d’eux. Nous aimerions enfin
que cet atelier soit une occasion d’échange sur les différentes possibilités d’appréhender la
francophonie en cours de français.
Atelier 13
Spotfrench, une application qui favorise la conscientisation vis-à-vis du
paysage linguistique français (PLF)
Ghislain MOUTON (Université internationale d’Okinawa)
Public visé : Tous
Niveau : débutant et faux-débutant
À Okinawa, la plupart des apprenants débutants a l’impression de n’avoir aucune
affinité avec la langue française : elle est très lointaine, et donc difficile.
Cependant, le français est omniprésent au Japon, dans les villes ou à la campagne,
sur des panneaux ou des publicités. Ce "paysage linguistique français", ou PLF, les
apprenants n’en ont simplement pas conscience. Dans notre étude, nous les poussons à le
remarquer de façon active, puis examinons les effets de cette conscientisation sur leur
motivation.
Depuis avril 2013, nous avons amassé des photos du PLF à Okinawa, et les avons
mises en ligne sur un blog. Nous utilisons cette base de données à des fins pédagogiques, pour
réviser des points de grammaire chaque fois que nous y rencontrons des erreurs de français.
Nous proposons également aux apprenants d’aller eux-mêmes à la recherche du PLF, et de
présenter ensuite leurs photos en cours afin de discuter ensemble de leur contenu linguistique.
Par ailleurs, l’application iPhone que nous avons développée et qui est disponible
gratuitement depuis octobre 2014, “Spotfrench”, permet aux apprenants et à tout public de
prendre des photos du PLF afin de le cartographier, dans le monde entier, sur Google Maps.
Le sentiment de proximité engendré par la redécouverte du PLF nous a permis de
constater une hausse de la motivation des apprenants. Nous sommes certains que Spotfrench
réveillera davantage leur intérêt croissant pour l’apprentissage du français.
Atelier 14
Défi à relever pour un enseignant non-natif :
commencer en parlant français avec les débutants à l’aide de marionnettes
Hidenori KONISHI (Université des jeunes filles Kyoritsu)
Niveau : débutant
Jusqu’en 2012, j’ai enseigné le français en m’y prenant, grosso modo, de la même
façon que mes propres professeurs, à savoir en ayant recours sans cesse au manuel, à la
traduction et à l’explication explicite de la grammaire. Je n’avais jamais douté que ce soit le
seul moyen réaliste pour un professeur japonais.
J’ai assisté à deux conférences de Claude Germain (UQAM) il y a deux ans, pour
découvrir son ANL (l’approche neurolinguistique) qui a particulièrement retenu mon
attention. À la même époque, j’ai fait l’expérience, pour la première fois, d’enseigner le FLE
exclusivement en français. Bien sûr que ce n’était pas facile, mais j’ai compris, au moins,
qu’il était tout à fait possible, pour un enseignant non-natif comme moi, de transmettre
directement des expressions françaises aux apprenants japonais sans passer par notre langue
maternelle.
Ces expériences m’ont permis de remettre en cause, de fond en comble, toutes les
pratiques de la méthode traditionnelle dite « grammaire-traduction », toujours bien répandue
dans notre pays. Aujourd’hui, je me sers de deux marionnettes qui s’appellent Nounours
(grand frère) et Nina (petite sœur) pour commencer en parlant français avec les débutants
au lieu de leur expliquer la langue cible dans la langue source, avec des résultats...
surprenants.
Tenant à m’adresser aux enseignants non-natifs ainsi qu’aux natifs, j’utiliserai le français dans
mon atelier, mais ne vous gênez surtout pas pour me poser des questions en japonais. Je
souhaite que ce soit une occasion de discussions fructueuses avec des « regards croisés ».
Atelier 15
Le smartphone en classe
Vincent DURRENBERGER (Université Keio)
Public visé : université
Niveau : débutant et intermédiaire
このアトリエでは、学生が普段から使用しているスマートフォンを語学学習にどの
ように役立てることができるかをご紹介します。アトリエは3つのパートで構成され
ます。まず、無料の音声認識ソフトを使った発音矯正のやり方、次に、インスタグラ
ムを使用した 学生に記述・口述での表現の場を与える試みを検証し、最後に、限ら
れ た 貴 重 な 授 業 時 間 を 有 効 活 用 す る ノ ー ト の 取 ら せ 方 を 考 え ま す 。 使用言語:日本語/フランス語
Je vous propose dans cet atelier de voir comment le smartphone utilisé dans certaines
situations peut devenir un outil précieux pour apprentissage des étudiants. L’atelier se
déroulera en trois parties : nous verrons d’abord comment le smartphone peut être utilisé pour
améliorer la prononciation grâce à un logiciel (gratuit) de reconnaissance vocale. Ensuite,
nous verrons comment donner aux étudiants l’occasion de s’exprimer à l’écrit comme à l’oral
par le biais d’Instagram, et enfin comment il est possible de gagner de précieuses minutes à
chaque cours en modifiant simplement notre manière de faire prendre des notes.
Langues utilisées : japonais et français
Atelier 16
Le rythme de la langue pour enseignants non-musiciens
Beatrix FIFE (Université de Dokkyo)
Public visé : tous enseignants de FLE
Niveau : débutant et intermédiaire
C’est un fait que nous devons tous les jours adapter notre respiration, notre
mouvement corporel, nos activités, nos idées, à ceux qui nous entourent dans la société... ainsi
notre apprenant de français doit-il lui aussi utiliser les acquis de la nouvelle langue, adapter sa
parole, sa respiration, ses activités, ses idées, au rythme de la classe, du professeur et des
autres apprenants, ainsi qu’à celui des francophones...
Nous sommes tous en constante interaction avec plusieurs rythmes, néanmoins, nous
avons l’impression que cette notion peut-être peu claire pour certains est réservée uniquement
aux musiciens et aux danseurs, aux exercices de gymnastique et aux loisirs.
Je proposerai de découvrir quelques activités qui vont sensibiliser les enseignants (et
donc les apprenants) à l’importance du rythme. Mieux nous comprendrons certains rythmes
qui existent, mieux nous pourrons utiliser des outils pédagogiques de tous genres, pour
améliorer par exemple la prononciation, le débit et la communication... Nous partagerons des
idées sur le rythme, et verrons si celui-ci trouve bien sa juste valeur dans l’enseignement du
français langue étrangère.
Atelier 17
ワークショップのデザインとファシリテーション
今中舞衣子 (大阪産業大学)
学習対象者・レベル:すべて
近年ワークショップ実践が利用される場面・領域は多岐にわたっていますが、学校教育の
分野でもアクティブ・ラーニングの事例をもとにそのデザイン原則を明らかにしようとする
研究が増加傾向にあります。本アトリエではこうした動向をふまえた上で、フランス語の授
業活動として有用なワークショップのデザインとファシリテーションについて考えます。
当日はまず担当者がデザインしたワークショップを体験していただきます。そしてその体
験についてのリフレクションを行いながら、ワークショップで体験したことが深い学びにつ
ながるようなデザインのアイデアを共有します。また、教員によるどのようなファシリテー
ションが学生どうしの対話や批判的思考を促すかについて話し合います。
なお、当該の活動についてフランス語教育の研究会等では「アトリエ」という用語が用い
られる傾向にありますが、考察の対象として当該の活動を指す場合は、日本語による関連文
献等に合わせ「ワークショップ」という用語を使用します。
参考文献
中野民夫(2001)
『ワークショップ 新しい学びと創造の場』岩波書店;アニータ・ブラウン、
デイビッド・アイザックス(2007)
『ワールド・カフェ カフェ的対話が未来を創る』ヒュー
マンバリュー出版;堀公俊、加藤彰(2008)
『ワークショップ・デザイン 知をつむぐ対話の
場づくり』日本経済新聞出版社;中野民夫、森雅浩、鈴木まり子、冨岡武、大枝奈美(2009)
『ファシリテーション 実践から学ぶスキルとこころ』岩波書店;堀公俊、加留部貴行(2010)
『教育研修ファシリテーター』日本経済新聞出版社;茂木一司(編集代表)(2010)『協同と
表現のワークショップ 学びのための環境のデザイン』東信堂;苅宿俊文、高木光太郎、佐
伯胖(編)
(2012)
『ワークショップと学び』全 3 巻、東京大学出版会;上田信行、中原淳(2013)
『プレイフル・ラーニング ワークショップの源流と学びの未来』三省堂;山内祐平、森玲
奈、安斎勇樹(2013)『ワークショップデザイン 創ることで学ぶ』慶應義塾大学出版会