N. gonorrhoeae

Neisseria gonorrhoeae
Laboratoire de référence
Coordonnées du Laboratoire de Référence
Mr E. VAN DYCK
Tél. : 03/247.65.52
Phn T. CRUCITTI
Tél. : 03/247.63.29
I.M.T. - Microbiologie
Fax : 03/247.63.33
I.M.T. - Microbiologie
Fax : 03/247.63.33
Kronenburgstraat 43/3 2000 Antwerpen
E-mail : [email protected]
Kronenburgstraat 43/3 2000 Antwerpen
E-mail : [email protected]
¾ En 2006 le laboratoire de référence a reçu 379 isolements de gonocoques, dont 38 (10%) n’ont pas survécu au transport.
Un isolement a été identifié en tant qu’espèce de Neisseria (pas de gonocoque) et des 340 isolements, l’identification de
Neisseria gonorrhoeae a été confirmée.
¾ L’identification définitive a été réalisée par coloration de Gramme, réaction d’oxydase, test de sucre (uniquement positif au
glucose), agglutination avec les anticorps monoclonaux et 2 tests enzymatiques supplémentaires : prolyliminopeptidase
(PIP, positif) et gamma-glutamyl aminopeptidase (GGT, négatif). En 2006, des gonocoques négatifs au PIP ont été signalés
dans certains nouveaux pays et dans certains pays connus, la variante a fortement augmentée. A notre connaissance, aucun autre gonocoque négatif au PIP n’a été identifié en Belgique. Neuf pourcent des isolements appartenaient au sérogroupe IA et 91% au sérogroupe IB.
¾ A cause d’une croissance trop rapide de contaminants, 8 isolements de gonocoques ont été perdus après stockage; 332
isolements étaient disponibles pour des tests ultérieurs. Ces isolements ont été envoyés par 45 laboratoires différents (tableau 1).
Tableau 1 : N. gonorrhoeae : liste des laboratoires ayant envoyés des souches, 2006
N
Laboratoires
65
26
25
24
24
20
19
16
15
11
10
7
6
5
5
CMA Herentals
LBS Brussel
ITG Antwerpen
AKL Lier
AML Antwerpen
Medina Dendermonde
Cebiodi Bruxelles
UZ Gent
MCH Leuven
LKO-LMC St. Truiden
Inst Klin Biol Brussel
CHU Charleroi
CHIREC Bruxelles
Somedi Heist o/d Berg
CHU Brugmann Bruxelles
N
Laboratoires
4
4
3
3
3
3
3
2
2
2
2
2
2
2
2
N
CU St. Luc Bruxelles
CHU St. Pierre Bruxelles
Clin. St. Pierre Ottignies
Clin. Notre Dame Grâce Gosselies
St. Elisabeth Ziekenhuis Turnhout
AZ St. Lucas Gent
Medina Aalter
Virga Jesse Ziekenhuis Hasselt
Stedelijk Ziekenhuis Roeselare
Clinilabo Bruxelles
Y Yperman Ziekenhuis Ieper
CHR Val de Sambre Auvelais
UZ Antwerpen
AZ St. Dimphna Geel
Clin Sud Luxemb. Arlon
Laboratoires
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
RHMS Baudour
AZ Middelares Gent
CHVE Heusy
UZ Leuven
AZ St. Elisabeth Geel
AZ St. Maarten Mechelen
Labo Van Poucke Kortrijk
CHR Namur
AZ Klina Brasschaat
Labomedic Belgrade
CHU Tivoli La Louvière
Refuge de la Famille Mouscron
OLV Ziekenhuis Aalst
H. Hartziekenhuis Roeselare
CHU Vesale Montigny
332 Total
k36ref_t1
¾ Les 332 isolements testés provenaient de 294 hommes et 34 femmes, pour 6 isolements le sexe du patient n’était pas connu.
¾ Pour l’origine des isolements, voir tableau 2.
Tableau 2 : N. gonorrhoeae : origine des isolements, 2006
2005
Origine des échantillons
Hommes
N
%
Urèthre
Anus
Urine
Lésion pénis
Sperme
Gorge
Rectum
Liquide articulaire
Sang
Abcès périnatal
Col/vagin/urèthre
Cavité de Douglas
Inconnue
163
86,7
6
7
3,2
3,7
2
1
1
1
1,1
0,5
0,5
0,5
7
Total*
188
2006
Femmes
N
%
Hommes
N
%
237
9
4
2
1
1
Femmes
N
%
81,2
3,1
1,4
0,7
0,3
0,3
1
2,9
28
82,4
14,7
3,7
12
1
1
85,7
7,1
7,1
38
13,0
5
100,0
14
100,0
292
100,0
34
* 2005 : + 1 sexe inconnu; 2006 : + 6 sexe inconnu
100,0
k36ref_t2
Neisseria gonorrhoeae
1
Neisseria gonorrhoeae
Laboratoire de référence
Déterminations de la sensibilité antimicrobienne
La concentration minimale inhibitrice, exprimée en mg/l, a été déterminée pour l’azithromycine, la céftriaxone, la ciprofloxacine, la pénicilline, la spectinomycine et la tétracycline. La méthode utilisée était la dilution d’agar selon les directives des
CLSI, y compris les 6 souches de référence pour les gonocoques reconnus au niveau international. Le tableau 3 présente
les isolements représentés par groupe : S (sensible), I (intermédiaire) et R (résistant).
Tableau 3 : N. gonorrhoeae : résultats globaux de la détermination de la sensibilité des gonocoques – Belgique, 2006 : résultats S, I et R
(CMI et mg/l) pour 332 isolements
Pénicilline
Ciprofloxacine
Tétracycline
Céftriaxone*
Spectinomycine
Azithromycine
S
valeurs limites CMI
I
valeurs limites CMI
R
valeurs limites CMI
51
124
59
332
332
226
< 0.06
< 0.06
< 0.25
< 0.25
< 32
S et I : < 0.5
172
4
104
0.125-1.0
0.125-0.5
0.5-1.0
64
109
204
169
> 2.0
> 1.0
> 2.0
> 128
> 1.0
0
0
6
k36ref_t3
* pas de valeurs de référence pour I et R
Plasmides
34 (10,2%) isolements étaient des béta-lactamases positifs (PPNG), résistants à la pénicilline, comme prévu. La plupart des
gonocoques résistants à la pénicilline sont CMRNG (75/109, 68.9%).
Après typage, les plasmides TEM suivants ont été observés (tableau 4).
Tableau 4 : N. gonorrhoeae : plasmides TEM, 2006
N
3.2 MDa (Afrika type)
4.4 MDa (Azie type)
3.05 MDa (Toronto variant van Afrika type)
Total
26
2
6
34
k36ref_t4
Dans quelques pays, le nombre de gonocoques sans le plasmide cryptique 2.6 MDa a rapidement augmenté. Ceci ne semble pas être le cas en Belgique. En 2006, 3 (sur 332) isolements sans plasmide cryptique ont été observés par rapport aux
8 (sur 200) en 2005.
Plasmides TET-M :
Parmi les 169 isolements résistants à la tétracycline (CMI ≥ 2mg/l) 41 avaient une CMI ≥ 8 mg/l et cette dernière a été testé
sur la présence du plasmide conjugateur 25.2 MDa TET-M : à l’exception d’un isolement avec une CMI=8 mg/l, les 40 autres étaient porteurs du plasmide TET-M (TRNG) : 30 (75%) avaient le plasmide de type américain et 10 (25%) le plasmide
de type néerlandais.
Mutations de pointe résistantes aux quinolones
Les 204 gonocoques résistants à la ciprofloxacine et 1 isolement avec une CMI=0.5 mg/l ont été testés :
•
les 205 portaient les 2 mutations de pointe d’acide aminé connues (acide asparagique 95 et sérine 91) dans la gyrase
A.
•
9 des 205 isolements n’avaient pas de mutations par C dans l’unité du gène topoisomérase IV.
•
192 isolements avaient 1 mutation par C et 4 isolements avaient 2 mutations par C.
•
aucun isolement n’avait 3 mutations par C.
Multirésistance :
Par rapport à 2005, le nombre d’isolements résistants a augmenté :
pénicilline de 22.5% à 32.8% (p=0.001)
tétracycline de 43.5% à 50.9% (p=0.12)
ciprofloxacine de 52% à 61.4% (p=0.04)
4 isolements sont multirésistants à la pénicilline et à la tétracycline
7 isolements sont multirésistants à la pénicilline et à la ciprofloxacine
46 isolements sont multirésistants à la tétracycline et à la ciprofloxacine
93 isolements sont multirésistants à la pénicilline, tétracycline et ciprofloxacine. La multirésistance à 2 antibiotiques semble
inchangée par rapport à 2005 mais la multirésistance à 3 antibiotiques était significativement plus fréquente en 2006 qu’en
2005 : augmentation de 81/200 (40,5%) à 151/332 (45,5%) (p=0,005).
2
Neisseria gonorrhoeae