CANDIDOSES PROFONDES Frédéric Grenouillet Service de Parasitologie-Mycologie CHU Jean Minjoz [email protected] Candidoses Affections cosmopolites dues à des levures du genre Candida sp Microorganismes commensaux Présents sur la peau, tube digestif, voies génito-urinaires Pathogène uniquement si facteurs favorisants Pathogénicité variable Localisation, terrain, espèce 2 types de candidoses Superficielles Profondes Genre Candida 166 espèces de levures Non pigmentées Non capsulées À bourgeonnement multilatéral Colonies blanches crémeuses Certaines sont productrices de filaments Mycelium, pseudomycelium Espèces importantes en pathologie humaine C. albicans La plus fréquente +++ 50-60% des isolats, 50-60% des infections Présent dans tube digestif, cavités naturelles C. glabrata C. parapsilosis 10-20% isolats et infections 10-20% isolats et infections Présent sur la peau Présent dans voies génito-urinaires et intestin Moindre virulence C. tropicalis Retrouvé dans le sol, végétaux , eau Présent dans voies génito-urinaires et intestin C. krusei Résistance naturelle fluconazole Origine exogène (aliments) Physiopathologie Candida albicans : levure opportuniste Aptitude à passer de l’état commensal à l’état pathogène sous l’influence de facteurs favorisants Mécanismes de défense Barrière cutanée – muqueuse Immunité non spécifique ++++ Immunité cellulaire (λT) Immunité humorale (Acs : bof) Facteurs de virulence Résistance aux mécanismes de défense Processus d’invasion (toxines, proteases) Pathologie si déséquilibre tissulaire Biofilm Les biofilms constituent une niche pour les microorganismes À l’abris des défenses immunes Moins accessibles aux ATF Source d’infection persistante Développement sur matériel étranger Cathéter, prothèse Epaisseur d’un biofilm de C. albicans: 25 µm Jyotsna C, 2001, J bact Développement d’un biofilm de C. albicans au cours du temps : (a) T0, (b) T8h, (c) T11h, (d) T48h Candidoses superficielles Atteinte de la peau, des muqueuses et des phanères candidoses digestives (oropharynx,œsophage…) candidoses génito-urinaires candidoses cutanées et unguéales candidoses cutanéo-muqueuses chroniques Facteurs favorisants Facteurs généraux physiologiques : grossesse, âge extrême pathologiques : diabète, endocrinopathie, immunodépression iatrogènes : antibiothérapie, Tt IS, corticothérapie Facteurs locaux modifications de la barrière cutanéo-muqueuse (macération, excoriation, hyposialie), cycle hormonal Candidoses digestives Candidose buccale - oropharyngée Rôle des facteurs généraux (âges extrêmes, antibiothérapie, immunosuppression) et des facteurs locaux (psychotrope) Muguet Enduit crémeux, blanchâtre, parfois pseudo-membraneux (VIH) Langue, face interne des joues, voile du palais, pharynx Sensation de cuisson, dysphagie Candidoses digestives Candidose buccale - oropharyngée Rôle des facteurs généraux (âges extrêmes, antibiothérapie, immunosuppression) et des facteurs locaux (psychotrope) Muguet Enduit crémeux, blanchâtre, parfois pseudo-membraneux (VIH) Langue, face interne des joues, voile du palais, pharynx Sensation de cuisson, dysphagie Candidose atrophique Langue rouge, luisante et dépapillée, douloureuse (souvent VIH+) Perlèche Fissuration des commissures labiales Associée à une atteinte buccale Langue noire villeuse Hypertrophie des papilles linguales, couleur due à l’oxydation Le plus souvent non mycosique (antibiothérapie, affection maligne) Candidoses digestives Autres localisations digestives Candidose oesophagienne Dysphagie, pyrosis Associée à un déficit immunitaire (SIDA stade C) Candidose gastro-intestinale (entité réelle ??) Diarrhées à Candida ????? Candida dans les selles : cause ou conséquence de la diarrhée Candidose anale Extension possible : sillon interfessier & région du siège (nourrisson) Candidoses génito-urinaires Candidoses génitales Facteurs généraux (âges extrêmes, diabète, antibiothérapie, immunosuppression) et locaux (progesterone) Vulvo-vaginite Leucorrhées abondantes, grumeleuses, blanchâtres Prurit vulvaire, muqueuse érythémateuse et oedémateuse, recouverte d’un enduit blanchâtre Rechutes hormono-dépendantes, pérdisposition génétique Balanite Irritation intense de la muqueuse, sans ulcération, enduit blanc jaunâtre caséeux du sillon balano-préputial, prurit Rechercher une mycose vaginale chez la partenaire Candidoses génito-urinaires Candidoses urinaires Uréthrite (méatite, parfois écoulement douloureux) : rechercher un diabète Cystite : rechercher un diabète, favorisée par une sonde urinaire !!! candidurie (levures à l’ECBU) ≠ cystite à Candida Clinique + signes bio d’infection (leucocyturie) Pb des biofilms à Candida sur les sondes Infection ascendante : boule fongique au niveau du bassinet Candidoses cutanées & unguéales Facteurs généraux (âges extrêmes, diabète, antibiothérapie, immunosuppression) et locaux (macération, excoriation...) Intertrigo Erythème suintant, enduit crémeux blanchâtre au fond du pli, crevasses, bordure mal définie, prurit Excoriations, surinfection, eczématisation Atteinte grands plis (plis inguinaux, interfessier, sous-mammaire) Atteinte plis interdigito-palmaires (rôle des détergents…) Atteinte des plis interdigito-plantaires (macération) Candidoses cutanées & unguéales Périonyxis et onyxis Atteinte des mains, volontiers chez la femme Périonyxis : tuméfaction rouge, douloureuse, à la base d’un ongle, présence de pus, souvent chronique Onyxis : précédé ou accompagné d’un périonyxis, débute à la partie proximale, ongle jaunâtre Coses cutanéomuqueuses chroniques Affections chroniques à C. albicans touchant les muqueuses (buccales et vaginales), les ongles et la peau Liées à un dysfonctionnement immunitaire (anomalie de l’immunité cellulaire) Candidoses profondes Plusieurs types d’infection sévères Candidémie Présence d’au moins une hémoculture positive Candidoses profondes/viscérales (pas toujours d’hémoculture +) Origine digestive (90% des cas) Origine cutanée (rôle des cathéters) Peut être non hématogène 1 site profond (par ex péritoine) Candidose disséminée Par voie hématogène Au moins 2 sites contigus Hépato-splénique, ostéite-arthrite, endocardite, endophtalmie, rénale, méningite Les étapes de l’infection (1) Colonisation Prolifération à la surface des muqueuses Formation de biofilm Invasion tissulaire Adhérence, protéolyse À la faveur d’une brèche Dissémination hématogène Altération muqueuse (chirurgie, chimiothérapie) Accès aux vaisseaux La phase chronique Rate, foie, rein, os, rétine Les étapes de l’infection (1) Colonisation Prolifération à la surface des muqueuses Formation de biofilm Contamination endogène Invasion tissulaire Dissémination hématogène Point de départ Adhérence, protéolyse Digestif +++ Urinaires À la faveur d’une(sondes) brèche (cathéter,(chirurgie, brûlures)chimiothérapie) Cutanées Altération muqueuse Accès aux vaisseaux La phase chronique Rate, foie, rein, os, rétine Les facteurs favorisants Intrinsèques (= liés à l’hôte) Physiologiques NN, vieillard, grossesse Locaux Prothèse, cathéter (KTVC+++), sondes Traumatismes, brûlures Terrain du patient Extrinsèques (iatrogènes) Cancer, ID Neutropénie, AEG Diabète, pneumopathie, insuffisance rénale Colonisation à Candida Antibiothérapie prolongée Large spectre, actif anaérobies Immunodépresseurs Corticoïdes, chimiothérapie Chirurgie récente Nutrition parentérale Transplantation organe Epuration extra-rénale Ventilation mécanique Les facteurs favorisants Intrinsèques (= liés à l’hôte) Physiologiques NN, vieillard, grossesse Antibiothérapie prolongée Large spectre, actif anaérobies Locaux Extrinsèques (iatrogènes) Immunodépresseurs Principaux services àrisque Réanimation chirurgicale +++ Prothèse, cathéter (KTVC+++), Corticoïdes, chimiothérapie Réanimation médicale sondes Chirurgie récente Traumatismes, brûlures Hématologie, Oncologie Pédiatrie, Néonatalogie Nutrition parentérale Terrain du patient Cancer, ID Neutropénie, AEG Diabète, pneumopathie, insuffisance rénale Colonisation à Candida Transplantation organe Epuration extra-rénale Ventilation mécanique Population à risque 80 70 Facteur risque % 60 50 40 30 20 10 0 KTVC USI Chirurgie Cancer Hémopathie Sur 2000 cas; hôpitaux de Paris (O. Lortholary) VIH Transplantation Type de chirurgie à risque 35 % de chirurgie récente 30 25 56% de chirurgie digestive/hépatique/biliaire 20 15 10 5 0 Sur 600 cas; hôpitaux de Paris (O. Lortholary); chirurgie <1mois Candidémies en Néo-Natalogie Fréquence 12.3 pour 1000 admissions C. parapsilosis +++ Facteurs de risque Âge gestationnel <32 semaines Apgar 5 min <5 Collapsus Intralipides > 7jours, nutrition parentérale > 5 jours KTVC Intubation Saiman et al, NEMIS Study, 2000, Pediatr Infect Dis Candidoses profondes: gravité Graves Morbi-mortalité Mortalité attribuable 40-50% Délai du diagnostic Délai du traitement Coûts élevés Surcoût 5000 à 45000 € Traitement Durée hospitalisation > +7-17j Complications Morrell M, 2005, Antimicrobial agents and chemotherapy Clinique peu spécifique Fièvre résistante aux antibiotiques 80% des cas Altération de l’état général Hyperleucocytose, syndrome inflammatoire 50% des cas Diagnostic sur un faisceau d’arguments cliniques, biologiques et radiologiques Localisations secondaires cutanées Papulopustules uniques ou multiples Tronc, extrémités Barbe, cuir chevelu → toxicomane IV +++ Peuvent être douloureuses Septicémie à C. albicans Localisations secondaires oculaires A rechercher systématiquement par un fond d’œil Nodules blanchâtres-jaunâtres, duveteux Endophtlamies à C. albicans Diagnostic biologique direct: quels prélèvements? Hémoculture +++ 1 seule hémoculture positive affirme le diagnostic Peu sensible: 50% de faux négatifs Prélever sur flacon fongique (milieu + adapté, durée d’incubation) Diagnostic biologique direct: quels prélèvements? Hémoculture +++ 1 seule hémoculture positive affirme le diagnostic Peu sensible: 50% de faux négatifs Ponction de liquide articulaire, LCR, biopsies, LBA ED + Culture + affirme le diagnostic Ponction d’ascite, cathéter, urines Prélever sur flacon fongique (milieu + adapté, durée d’incubation) Signification controversée d’une culture positive Muqueuses (poumon, bouche, anus, ….) : suivi colonisation comme facteur de risque Diagnostic biologique direct: démarche identification des levures (1) Examen direct → immédiat État frais, gram Forme arrondie, ovalaire 6-8 µm Bourgeonnantes, voire filaments État frais Gram + MycetFluo Diagnostic biologique direct: démarche identification des levures (2) Aspect macroscopique Milieu Sabouraud Aspect blanc crémeux Pousse en 48h ≈ Diagnostic biologique direct: démarche identification des levures (4) Aspect macroscopique Milieu Sabouraud Aspect blanc crémeux Test de filamentation 1 colonie dans du sérum de cheval Incubation pendant 3h Si négatif : Candida non albicans Galeries: Auxanogramme Assimilation des sucres Code numérique Identification espèce Diagnostic biologique direct: démarche identification des levures (5) Aspect macroscopique Milieu chromogènes Pousse en 48h ≈ 1: Milieu de Sabouraud 2: Milieu chromogène Chromagar® Coloration verte de C. 1 albicans Rose clair: C. glabrata Rose foncé : C. krusei Bleu: C. tropicalis 2 Diagnostic biologique direct: démarche identification des levures (6) Aspect macroscopique Milieu chromogènes Détection immédiate de mélanges Quantification de chaque espèce 1 2 Diagnostic biologique direct: démarche identification des levures (7) Aspect macroscopique Milieu chromogènes Tests rapide d’agglutination C. krusei C. albicans vs C. dubliniensis 1 2 Diagnostic biologique direct: démarche identification des levures (8) Aspect macroscopique Milieu chromogènes Tests rapide C. glabrata Hydrolyse du tréhalose en glucose 1 2 Diagnostic biologique direct: Antifongigramme (1) Dans tous les cas Mauvaise corrélation in vivo/in vitro Délai de 24-48h Molécules testées Fluconazole, amphotéricine B, voriconazole, caspofungine PAROI Echinocandines Inhibition synthèse du 1.3 ßglucan caspofungine MEMBRANE Azolés Inhibition synthèse ergostérol testées : fluconazole itraconzole voriconazole posaconazole ≤1 Golgi Vacuole Mitochondrie Noyau Polyène Altération de la membrane Testées: amphotéricine B Diagnostic biologique direct: Antifongigramme (2) Dans tous les cas Mauvaise corrélation in vivo/in vitro Délai de 24-48h Pour les infections nécessitant un traitement systémique !!! Techniques disponibles E-test Bandelettes imprégnées Sensititre 8 molécules testées Microdilutions sériées Lecture de la CMI Sensibilité des souches C. albicans Naturellement résistantes au fluconazole C. krusei Naturellement moins sensible au fluconazole Généralement (99% des cas) sensible à tout C. glabrata: développement de résistances chez 20% des souches – autres souches = sensible dose dépendant SDD Moindre sensibilité à la caspofungine C. parapsilosis, C. guillermondii… Diagnostic biologique indirect: Anticorps/Antigènes Anticorps Antigènes Dépistage des candidoses profondes chez patients IC avec facteurs de risques Aucun intérêt pour les candidoses superficielles Limite : pas de distinction entre colonisation / infection Dépistage des candidoses profondes chez les patients ID Mannane = composant de la paroi Mauvaise sensibilité En pratique, ce qui peut être fait : associer les deux Disparition antigène avec en // apparition d’anticorps: Argument en faveur d’une candidose tissulaire Une mesure isolée n’a aucun intérêt Perspectives (1) Candida albicans Temps gagné : 46h Perspectives (2) Beta-glucan (test Fungitell) Autre sucres que les mannanes Peu spécifique Paroi Faux positifs +++ (surtout chez les patients de réanimation) Très bonne VPN Temps gagné : 66h PCR Plusieurs essais dans la littérature mais pas concluant pour l’instant Difficulté d’extraction Signification de la présence d’ADN Colonisation? Infection? Prévention : problématique (1) Pathologies peu fréquentes et graves 5-10% des cas 50% de mortalité Facteurs de risque nombreux Tous les patients de réanimation sont à risque Cathéter, intubation, sondes, ATB, pathologies sous-jacentes.. Comment prévenir une candidose profonde? Comment sélectionner les patients à traiter? Définitions type de traitement Prophylaxie Pré-emptif Empirique Curatif Infection prouvée Signes cliniques de sepsis Multi-colonisation ± marqueurs biologiques Facteurs de risques Prévention : problématique (2) Pathologies peu fréquentes et graves Facteurs de risque nombreux Comment prévenir une candidose profonde? Dans 95% des cas, la souche infectante est la souche colonisante Index de colonisation Index de Pittet Au CHUB, fait pour la réanimation chirurgicale Pour tous les patients, dès leur arrivée 5 sites Liquide gastrique Écouvillon anus Ecouvillon bouche Aspiration trachéale Urines Index de colonisation Nombre de sites positifs 1 ou plusieurs espèces Quantités élevées Identification dès l’arrivée du patient d’une forte/faible colonisation espèce, sensibilité ATF Si index corrigé≥ 0.4 : Tt préventif ou veille +++ si espèce fluconazole-SDD/R 1 nombre de sites colonisés 0,8 0,6 IC = nombre de sites prélevés 0,4 0,2 IC seuil : 0,5 0 0 20 40 60 80 100 120 140 Pittet et al., Annals of Surgery 1994 Jour de colonisation après entrée en USI 1 nombre de sites «fortement» colonisés 0,8 ICC = 0,6 nombre de sites prélevés 0,4 ICC seuil : 0,4 0,2 0 0 20 40 60 80 100 120 Jour de colonisation après entrée en USI 140 patients infectés patients colonisés Candida score Exemple de stratégie empirique Objectif Améliorer la distinction entre patients colonisés / infectés Limiter le nombre de patients traités par ATF Durée d’hospitalisation > 7 jours Leon et al Utilisé à Dijon -60j ttmt/an + PCT basses Candida score Nutrition parentérale totale Chirurgie récente Sepsis sévère 1 point 1 point 2 points Multi-colonisation à Candida sp (index >0.4) 1 points Tous les patients dont score > 3 sont traités par ATF Qui traiter? Prophylactique/Empirique/ Pré-emptif Facteurs de risques et Multicolonisation Index de colonisation > 0.4 Signes cliniques de sepsis Fièvre / hypothermie / hypotension Persistant malgré une ATB large spectre de 48h Curatif Patients avec Hémoculture + à Candida sp Culture + à Candida sp dans un site stérile (liquide/biopsie) Scanner et / ou sérologie Candida en faveur d’une candidose hépatosplénique Empirique/ pré-emptif Clinical Practice Guidelines for the Management of Candidiasis: 2009 Update by the Infectious Diseases Society of America by PG Pappas, CA. Kauffman, DA et al. CID Empirical antifungal therapy should be considered in critically ill patients with risk factors for invasive candidiasis and no other known cause of fever and should be based on clinical assessment of risk factors, serologic markers for invasive candidiasis, and/or culture data from non-sterile sites . Prise en charge thérapeutique Les molécules disponibles Azolés Fluconazole Itraconazole Voriconazole Posaconazole Amphotéricine B Formes liposomales +++ 5-fluorocytosine Echinocandines Caspofungine En pratique (1) Fluconazole Triflucan® Avantages Tolérance +++ Pas cher Efficace sur la majorité des souches chez un sujet « naïf » Prix journalier : 25-43 € Sauf C. krusei Inconvénients Fongistatique Etre fongicide dans les tableaux graves et chez patients ID ATF fongicides: caspofungine, amphotéricine B Développement de résistances ACQUISES au fur et à mesure des traitements 20% des C. glabrata En pratique (2) Caspofungine Cancidas ® Avantages Tolérance +++ Efficace sur la majorité des souches de Candida Toxicité moindre que l’amphotéricine B Fongicide Inconvénients Prix +++ Prix journalier : 486-618 € Inefficacité Sur C. parapsilosis Sur des agents fongiques rares sans beta-glucan dans leur paroi Rhodotorula sp, Trichosporon sp Quel traitement? Candidoses profondes Patient stable? non oui Risque de souches Fluco-R? Caspofungine Traitements au fluco antérieurs? Colonisation par une espèce Fluco-R? non oui Caspofungine Fluconazole « step-down attitude » en fonction de l’antifongigramme Durée des traitements Candidémie Candidoses hépato-splénique 2 semaines après la dernière hémoculture positive ET disparition des symptômes Traitement prolongé +++ Retrait du cathéter IV recommandé Si patient neutropénique Attendre une semaine après normalisation PNN ET disparition des symptômes 6 mois en moyenne
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