Paraît 2 * s flHfe ■ ■ ■ Abonnement 1 te ■ Dimancna 30 Novembre i»tî# BBI BHH HB Hk H B9 III I Et ■ I |^fl FR. PAR MOIS HLw f■ HMBF par mandat. timbres»ou H__ MLE^H HnKtt ^M^F BHH ^^^H ^■■H versement au compte postal N« 2851 - » H O H vl SÈt ■ Franco «H r « FR. par 15 ^ ^ posta ^ J , MEURTHE Rédaction, Administration > ET «»• $ ^ MOSELLE^ Rue Canmartln - Paris (IXe) ORGANE DE LA SOCIÉTÉ D'ASSISTANCE AUX RÉFUGIES, ÉVACUES ET SINISTRÉS DE MEURTHE ET MOSELLE Siège Social :^35, Boulevard Hausmann, 35 — PARIS (IXe) Bureau et Penti toence — de 1Q h. à midi et de 14 a 17 h. — 63^ Rue Canni Les loyers dans les pays libérés tenir ou augmenter la productivité du sol pendant la durée restant à courir jusqu'à l'expiration normale du bail. Le texte de la loi du 25 octobre 1919, réglant les droits cl obligations résultant des B. — Prorogation du bail à ferme. baux d'immeubles atteints par faits de a) Demande de prorogation. — A la conguerre ou situés dans les localités évacuées dition d'affecter à la reconstitution de son ou envahie a été publié in extenso dans noexploitation le montant des indemnités qui Ire numéro 268, du 9 novembre dernier. lui sont allouées pour les dommages immoIl n'est pas inutile, semble-t-il, de revenir biliers qu'il a personnellement subis, le fersur cette question et de donner à nos lecmier peut demander que le bail soit proteurs quelques indications pratiques sur longé pour une durée égale au temps penl'économie de la loi nouvelle qui présente dant lequel il a été privé, par suite d'évépour nos régions une si grande importance. nements de guerre, de la jouissance de la La loi du 25 octobre 1919, n'a fait que chose louée. compléter par des dispositions particulières Toutefois, si les terres ont subi, dans le s'inspirant de la situation spéciale des partiers au moins de leur étendue, des domties en cause, la loi du 9 mars 1918, sur les mages exigeant des travaux de remise en baux à loyer, et, pour les baux à ferme celle état échelonnés sur plusieurs années, et si du 17 août 1917. Ces deux dernières lois le fermier opte, néanmoins, pour la conticontinuent à régir les matières qu'elles trainuation du bail, celui-ci, continué ou protent, mais, pour le surplus, la loi du 25 octolongé, ne pourra prendre fin avant l'expirabre 1919 annule toutes les clauses contraition des six années qui suivront la reprise res à ses propres dispositions si ces clauses de possession de l'exploitation. ont été passées avant le 4 août 1914; elles Quant aux baux conclus avant le 1er août demeurent valables si elles ont été passées 1914 et dont l'exécution n'avait pas comaprès cette date. mencé à la date convenue par suite de la Cela admis, le législateur pose le principe guerre, leur maintien peut en être égalesuivant. Lorsque des dégradations aux consment réclamé par le fermier. Dans ce cas, tructions ou les destructions d'immeubles le point de départ est reporté à l'époque à ouvrent droit à une indemnité réglée par la laquelle la jouissance effective a pu comloi sur la réparation des dommages de mencer. guerre, le propriétaire bailleur reste seul Or, d'autres situations se présenteront : données, qui touchent les questions 'suichargé des réparations ou reconstructions 1° Oit bien le nouvel état de l'immeuble vantes : b) Conséquences de la prorogation. — En auxquelles l'indemnité permet de pourvoir. entraînera, pour le locataire, une diminution i cas de continuation du bail, l'indemnité Et le bailleur est réputé avoir satisfait aux de jouissance par rapport à l'état antérieur A. — Résiliation du bail à ferme. correspondant aux frais de la remise de la obligations mises à sa charge par les arti- de la chose louée. Alors ce locataire pourra a) Demande de résiliation. — Cette rési- tore en son état d'exploitation ou de procles 1719 et 1720 du Code civil en justifiant demander une réduction proportionnelle du liation peut être demandée : 1° par le fer- ductibilité antérieurs est versé aû fermier de ses diligences à l'effet d'obtenir les avan- prix du bail; mier; 2" par le bailleur; 3° concurremment qui doit compte au propriétaire de son emces, acomptes et indemnités auxquels il a ploi. Cette disposition est d'une importance 2° Ou bien, après la reconstitution, la va- par le fermier et par le bailleur. droit en vertu des lois et règlements sur la leur locative de l'immeuble sera augmentée réparation dos dommages de guerre. 1" Par le fermier — Le fermier a droit à capitale. Elle autorise le fermier à recevoir lui-même une indemnité, mais sous condiMais il importait particulièrement que la par suite des dépenses effectuées par le pro- réclamer la résiliation du bail lorsqu'il justion d'emploi et de justification de cet empriétaire en sus des indemnités qu'il aura tifie que la guerre a modifié soit sa position situation, soit du bailleur, soit du locataire touchées au titre des dommages de guerre. personnelle, soit les conditions de son ex- ploi envers le bailleur. Il y a là une faciou fermier, ne s'éternisât pas dans l'indélité et une simplification dans l'intérêt écocision. C'est ce que le législateur a fort bien Alors le locataire, en demandant le report ploitation dans une mesure personnelle, soit nomique du pays. du bail doit s'engager à payer un suppléles conditions de son exploitation dans une compris. Aussi a-t-il décidé que, dès la promulgation de la loi, chacune des parties au ment de loyer proportionnel à cet augmen- mesure telle, qu'il est évident que, dans sa C. — Hypothèse de la sous-location. lalion de valeur locative. situation actuelle, il n'aurait pas contracté. bail peut appeler l'autre devant le Président Un fermier peut avoir obtenu, par décide la Commission arbitrale des loyers en vue 2° Par le bailleur. — Le bailleur doit sion arbitrale (Loi du 17 août 1917) ou par 3° Ou encore, le propriétaire n'effectuera de lui faire préciser ses intentions au sujet, pas le remploi. Alors et néanmoins le loca- alors justifier que le preneur n'est plus en convention amiable, des réductions ou exosoit de la résiliation du bail, soit du rem- taire pourra demander le maintien ou le re- état d'assurer l'entretien et l'exploitation nérations de fermages. Si ce fermier a sousploi, soit de l'usage des droits qu'elle tient port du bail sur ce qui reste de la chose des biens loués. loué, au cours du bail, les immeubles afferde la présente loi. Dans le délai de quin- louée, pour la durée restant à courir au Dans l'un et l'autre de ces deux cas, la ré- més à un prix supérieur à celui de son prozaine, le Président fixe, après audition des jour de la destruction, avec une réduction siliation est affaire d'appréciation par la |i pre fermage tel qu'il a été réduit, il est alors parties, en tenant compte de la situation de tenu de payer au propriétaire les fermages de prix proportionnelle à la diminution de commission arbitrale. chacune d'elles et des obstacles de fait qui jouissance résultant de l'état actuel de l'imlont il est exonéré, à concurrence de la dif3° Au contraire, elle est de droit à la peuvent l'empêcher de prendre parti, le dé- meuble. férence existant entre le prix de son bail demande soit du fermier soit du bailleur, si lai dans lequel elles seront tenues de se noi réduit et le prix de la sous-location. Bien plus, en ce cas spécial, et la remar- l'autre partie n'affecté pas le montant des lifter, réciproquement leur intention, sans que est d'importance, le locataire aura droit indemnités afférentes à l'exploitation qui lui IV. — JURIDICTION ET PROCÉDURE que ce détei puisse excéder six mois pour à l'attribution de la partie de l'indemnité sont allouées pour les dommages causés par les baux à loyer et trois mois pour les baux La loi du 25 octobre règle, en détail, les de dommages de guerre que le propriétaire nature et par destination, à la réparation à ferme. questions relatives à la procédure à suivre ne touche pas, pas suite de défaut de rem- des dits dommages. Ajoutons que les délais de forclusion prépour aboutir à son application. ploi à charge de l'employer en travaux de Dans cette hypothèse, il suffit que la devus par les lois du 17 août 1917, du 9 mars reconstitution sur le fonds loué'. Le locaToutes les contestations auxquelles donne 1918 et du 4 janvier 1919 ne commencent à taire sera ainsi substitué au propriétaire. mande soit adressée à la juridiction compé-■ 'îeu l'application de la présente, loi sont courir qu'à dater de la promulgation de la Par là, le législateur a voulu assurer plus tente pour que, vérification faite de la situa-■ portées devant la commission arbitrale des loi du 25 octobre 1919, à moins que, par certainement la réalisation du remploi et la tion faite de la situation dont se prévaut lai oyers, statuant dans les conditions et sui l'effet des dites lois, ils n'aient un point de reconstitution des immeubles détruits. C'esl partie demanderesse, la résiliation soit obli-■ vaut la procédure déterminée par !a IQÎ SKJ gatoirement prononcée. dépari postérieur à cette promulgation. 'j mars 1918. déjà le même principe qui l'avait guidé lors b) De certaines conséquences de la résiToutefois, dans les instances relatives à II. DISPOSITIONS RELATIVES AUX BAUX D'IM- rte la rédaction de la loi du 17 avril 1919 liation envisagées par la loi. — La cessationj l'application des règles édictées spéciale| lorsqu'il avait autorisé les créanciers, môme MEUBLES A DESTINATION INDUSTRIELLE ou chirographaires, à agir aux lieu et place du bail a amené le législateur à se préoc- ment pour les baux à ferme, îa commission, COMMERCIALE. réunie en si fsion spéciale, sera composée, de leur débiteur -sinistré en se faisant su- cuper de certaines de ses conséquences : Le locataire d'un immeuble à destination broger dans les droits attribués à ce dernier outre le Président, de deux propriétaires xr, 1° Envers le propriétaire. _ Le propriécommerciale ou industrielle atteint par un pour la reconstitution de leur gage (arti' reux, et de deux fermiers métayers ou pretaire, s'il reprend l'exploitation par lui" neurs de biens ruraux. l'ait de guerre, dont le bail, au jour de la dé- cle 10). même ou en association, a droit à une intérioration ou de la destruction de l'immeuNous examinerons, dans un prochain ar4° Ou enfin le propriétaire se verra inter- demnité de dommages de guerre égale à la1 ticle, la situation qui est faite aux locataires ble, avait encore au moins trois années à différence entre la valeur du cheptel mort et courir avant d'arriver à expiration, peut de- dire le remploi dans l'intérêt public ou — vif nécessaire à l'exploitation du fonds à la1t et aux propriétaires au point de vue des rémander que les effets en soient reportés sur ce qui aboutit pratiquement au même résulveille de la mobilisation et la valeur de rem- duetions ou exonérations de loyers auxqueltat — le mode de remploi qu'il adoptera, l'immeuble reconstitué. " les premiers peuvent prétendre et des Inrendra impossible pour le locataire le re- placement du dit cheptel au jour de la fixa-■ demnités auxquelles les seconds ont droit. Cette disposition formelle et restrictive exlion de l'indemnité. port des effets de son bail. Alors ce locaclut toute la catégorie des locataires dont le taire aura la faculté de réclamer une indemIl a le droit, en outre, de faire opposition, bail n'avait plus trois années à courir. nité de dommages de guerre pour le préju- sur l'indemnité allouée au fermier sortant en Ceux-ci n'ont aucun droit particulier : leur dice subi par lui du fait de la perte du droit vue d'obtenir l'attribution à son profit de réintégration ne peut dépendre que de conau bail. Cette demande d'indemnité ne sera la partie de cette indemnité correspondantt ventions amiables et nouvelles à intervenir naturellement reeevable au'après que la si- aux pailles, récoltes et autres meubles qui, entre eux et leur bailleur. tuation des parties aura été déterminée par aux termes de la loi ou de la convention, Par arrêté du ministre de l'Intérieur, M. Pour les autres le bail reprend son effet le président de la Commission arbitrale dans "devaient être laissés par le fermier sur le' 5 sur l'immeuble reconstitué à dater du jour 'es conditions qui ont été indiquées précé- fonds loué à l'expiration du bail. Pierre Caron, archiviste aux Archives nade l'achèvement des travaux et pour la durée demment. tionales, détaché au ministère de l'Intérieur, 2° Envers le fei~mier. — Lorsque la rési-- a été nommé chef du service des réparations qui restait à courir >sur le bail au moment liation du bail résulte de l'acquisition de; à accorder aux victimes civiles de la guerre. III. — DISPOSITIONS RELATIVES où s'est produit le fait donnant lieu à résil'immeuble par l'Etat en vertu de la loi dui AUX BAUX A FERME. M. Pierre Caron a été, durant la guerre, liation. 17 avril 1919, le fermier peut faire opposi-- iîhef de l'Office de renseignements aux faMais il va de soi que la solution précéSOUS réserve des précisions ci-après, les tion sur l'indemnité allouée au propriétaireî milles de la rue de Hanovre, qui a rendu dente ne sera pas applicable dans tous les règles applicables aux baux d'immeubles à en vue d'obtenir l'attribution à son profitt de signalés services à nos compatriotes; il cas. Elle ne le sera même que dans celui où destination industrielle et commerciale et de la partie de cette indemnité qui corres-- s'est acquitté de 'sa lourde tâche avec tout l'immeuble détérioré ou détruit sera exac- nui viennent, d'être analysées, sont égalepondrait à la valeur des engrais, travaux ett 'e dévouement et l'esprit d'initiative qui tement reconstitué de la même façon qu'il ment applicables aux baux à ferme. impenses mis en terre par lui, antérieureexistait autrefois. Des solutions particulières sont toutefois ment à la cessation de jouissance pour main-- étaient nécessaires pour assurer la bonne - marche d'une telle œuvre. 1 \ Pour les >iclimes civiles BULLETIN La Croix de Guerre ! à PonU-Nousson « Sur la ligne de {eu pendant quatre années, a subi stoïquement des bombardements incessants. « Sa population, cruellement éprouvée, n'a jamais désespéré, malgré la constante menace de l'ennemi. » Tel est le texte de la citation à l'ordre de l'armée de la ville de Pont-à-Mousson. Comme nous l'avons dit, M. Poincaré, venant de remettre la croix de la Légion d'honneur à Metz, s'est arrêté à Pont-àMousson et a remis à la ville la Croix de guerre qu'elle a si bien méritée. "Voici comment la presse parisienne a rendu compte de cette cérémonie : Il pleut toujours. Cette pluie lugubre qui obscurcit la clarté de cet après-midi jette un voile de deuil sur toutes les choses et couvre d'un linceul sombre la ville martyre. Il pleut. L'eau ruisselle partout, le long des murs à demi écroulés, sur les toits ruinés, à travers les habitations éventrées. Il semble que la nature entière pleure sur la malheureuse cité dont les plaies sont encore ouvertes et saignent toujours. Des ruines, des murailles noires, des maisons ravagées par la mitraille et noires, les arbres morts tout noirs, la terre est noire elle aussi. Sous cette pluie :sombre tout est noir, tout semble avoir revêtu un vêtement de deuil. Mais des oriflammes claquent aux fenêtres, mollement, avec un petit bruit sourd de linge mouillé; des enfants agitent de minuscules drapeaux tricolores et ils chantent : ils chantent le Chant des Girondins et la Marseillaise. Et sur la place Duroc la foule qui est là, innombrable, sous la pluie, et qui est heureuse, et qui est pleine d'allégresse, acclame le Président de la République et, courant, vient se serrer autour de l'estrade dressée devant le vieil Hôtel de Ville. M. Poincaré, d'une voix vibrante, ardente, qui porte jusqu'aux coins les plus éloignés de la place, fait l'historique des événements tragiques qui se déroulèrent de 1914 à 1918 autour de Pont-à-Mousson. Le discours achevé, le président de la République attache sur le coussin la Croix tle guerre et, suivant le rite accoutumé, le maire, M. Gautherot, présente à la foule l'insigne des braves qui vient d'être décerné à la douloureuse et vaillante cité. Alors une véritable, tempête d'acclamations s'élève, grandit, ne cesse qu'aux portes du cimetière, où le Président de la République est allé rendre un dernier hommage à nos morts. Dans le lointain, une musique militaire jouait la Marche funèbre, de Chopin, et sous la pluie inlassable, sous ces arbres noirs, dans cette demi-obscurité du crépuscule, c'était infiniment triste, ce pèlerinage à travers cette terre ravagée par les obus, parmi les tombes bouleversées, les pierres brisées, les croix abattues. C'était infiniment dou loureux. Avant de quitter Pont-à-Mousson, M. Poincaré avait tenu à visiter les usines des fonderies, aux portes de la ville qui occupaient avant la guerre 4.000 ouvriers. Aujourd'hui, elles commencent à renaître; 800 hommes y travaillent. Le Président de la République alluma lui-même un fourneau. C'est le premier remis en activité depuis l'armistice. A 15 h. 45, le Président revint à la gare; sur tout le parcours, la population ne cessa de crier : « Vive PoincaréI Vive la France! » Quelques instants après, le train présidentiel repartit pour Paris où M. Poincaré arriva à -dix heures du soir. * *. Le maire de Pont-à-Mousson avait fait placarder l'appel suivant : Mes chers Concitoyens, La ville de Pont-à-Mousson va recevoir, des mains du chef de l'Etat, la glorieuse récompense de son courage pendant les heures critiques qu'elle a traversées avec un stoïcisme inébranlable au cours de la Grande Guerre. M. le Président de la République viendra dimanche prochain, 23 novembre, à 2 h. 30 de l'après-midi, pour remettre officiellement à la ville la Croix de guerre qui, désormais, figurera dans ses armoiries. Que cette journée impérissable reste à jamais mémorable dans le cœur des Mussipontains ! Par ses acclamations, la population toute entière témoignera au grand citoyen d'origine lorraine, qui représente si dignement la France, sa vive reconnaissance et son ardente admiration. Pavoisons notre chère cité ! Vive Pont-à-Mousson ! Le maire : Ch. GAUTHEROTLe 20 novembre 1919. Rappel de l'allocation aux réfugiés Seuls les évacués en France occupée, en Belgique et au Luxembourg ont droit au rappel de l'allocation journalière. Les réfugiés à l'intérieur avant eu toute facilité de réclamer l'allocation en temps utile ne sauraient bénéficier des avantages prévus par la circulaire du 21 juillet. L'allocation, en effet, revêt un caractère d'assistance qui ne prévoit, en principe aucun rappel, et à ce sujet l'article 6 du statut est précis : « Quand les réfugiés ont volontairement laissé ignorer leur qualité, le point de départ de l'assistence est fixé au jour de la demande. » Toutefois les intéressés qui croiront avoir de sérieux motifs pour réclamer l'allocation qui leur a été refusée ou qu'ils n'ont pas sollicitée à l'intérieur, doivent adresser leur requête au Préfet du département de refuge *eul qualifié pour statuer. DE MKTJHTHE - ET - MOSKLLL court qu'il traverserait le dispenserait de toute écluse. C'est une étude à faire. Mais quel avenir brillant pour Avricourt et la contrée si NANCY MORT SUBITE. — Un journalier, M. Jean cela pouvait se réaliser. — A. B. » RÉMÉuÉVILLl. Vicaire, âgé de 64 ans, qui n'avait pas été BON AMERICAIN.' — Sur la suggestion vu depuis plusieurs jours, a été trouvé mort dans la chambre qu'il occupait, rue Fran- de M. Marcel Knecht, directeur du Bureau officiel d'Information française aux Etalseois-Guinet. NOYES. — On a retiré du canal, près de Unis, Mlle Anna Dreyfus, présidente de l'Alla rue Virginie-Mauvais, Mme Gény, de- liance Française à Minneapolis et de la Secmeurant rue des Prés. Le corps ne portait tion des Alsaciens-Lorrains du Minnesota, aucune trace de violences; on croit que la vient, au nom de cette dernière société, de pauvre femme est tombée accidentellement faire parvenir à M. Charles Berlet,, conseiller d'arrondissement, maire de Réméréville, à l'eau. — Le corps de Théophile Garance, 74 ans, la somme de 500 francs, destinée à venir ancien employé des pompes funèbres, de- en aide aux veuves et orphelins de guerre de meurant rue Didion, a été retiré du canal la commune. de la Marne au Rhin, à la hauteur du pont HURES des Tiercelins. On croit se trouver en préUN CRIME. — Une altercation s'est prosence d'un suicide. duite au café Virbel, entre un ouvrier des — Derrière les chantiers de la maison Régions libérées et M. Auguste Michel, 57 Kromberg, on a retiré du canal, le corps de ans, cultivateur à qui l'ouvrier reprochait Mme Jeanny, née Adrienne Sornette, âgée de l'avoir accusé du vol d'un poulet. de 33 ans originaire de Bezange-la-Grande, Au sortir <du café, Michel fut assailli par demeurant, 7, rue Coriolis. La pauvre plusieurs autres ouvriers du service des Réfemme était devenue folle pendant la guerre gions libérées; son fils intervint et réussit à la suite de la mort d'une fillette. Elle avait à le dégager. Les deux hommes rentrèrent été internée à Maréville et était sortie de chez eux' suivis»! distance par les ouvriers. l'asile au mois d'août dernier. Il y a quel- Le fils Michel prit alors un fusil et tira sur ques semaines, elle avait donné de nouveau le groupe, tuant un terrassier nommé Eteimdes signes de dérangement cérébral et avait bre. disparu. lie. meurtrier a été écroué à Lunéville. CHEZ NOUS 1 CHAMPIGNEULLES BLAMONT ACCIDENT. — Entre Champigneulles et Erouard, à la station de la Roehette, deux tramways allant en sens inverse, se sont tamponnés. Il n'y avait, heureusement, que peu de voyageurs à l'intérieur. Cinq d'entre eux ont été blessés. ACQUITTEMENT. — M. Constant-Félix Roch, employé à Blâmont, inculpé, comme nous l'avons rapporté, dans une affaire de vol de titres a été acquitté par le tribunal correctionnel de Lunéville. Voici comment se présentait cette affaire : Mme Virion de Gogney, lors de l'arrivée des Allemands, avait enterré dans sa cave des valeurs qui furent par la suite découvertes par un soldat ennemi- Mme Virion fut rapatriée en France libre quelques mois après. A l'armistice, elle reçut du maire de Réméréville, où elle résidait, un titre nominatif qui faisait partie de ceux qui lui avaient été volés. L'envoi au maire avait été fait par M. Roch. Mme Virion vint remercier ce dernier et lui parla des titres au porteur qui ne lui avaient pas été rendus. M. Roch, avait en effet, acheté les valeurs au soldat allemand qui les avait volées. Après l'armistice, il avait touché les coupons à la Société nancéienne en mettant le gérant de la succursale de cette banque au courant et en lui disant que le meilleur moyen de connaître le légitime propriétaire des titres pour les lui remettre, était d'encaisser les coupons qui étaient sans doute frappés d'opposition. Ces coupons revinrent effectivement de Paris; opposition était faite sûr la demande de Mme Virion. Celle-ci, voyant dans les agissements de M. Roch, une tentative d'appropriation de son bien ne voulut point accepter les titres que l'employé offrait de lui rendre, elle déposa une plainte au parquet. Plusieurs témoignage de moralité attestant l'honnêteté de l'accusé furent entendus avant que letribunal eût prononcé l'acquittement. MALZEVILLE NECROLOGIE. — On annonce ledécèj de M. Christian Faniose, âgé de 78 ans, adjoint au maire. Les obsèques ont eu lieu à Malzéville, au milieu d'une nombreuse assistance. Au cimetière, M. Antonin Bondieu, maire, a prononcé quelques paroles émues. LUNÉVILLE LE FEU. — Un violent incendie a détruit un immeuble de la rue des Capucines appartenant à M. René Houillon, poëlier. Une locataire, Mme Sérignat, habitant le 3e étage a été sauvée par la fenêtre grâce au courage d'un ouvrier maçon, M. Vigneux. Le sergent de pompiers Steinmann a été sérieusement blessé au poignet. Les dégâts évalués à 30.000 francs sont couverts par une assurance. PAUVRE DEMENT. _ Les gendarmes de service à la gare de Lunéville ont conduit à l'hôpital un homme âgé d'environ 50 ans, qui tenait dans la salle des Pas-perdus, des propos incohérents. On n'a pu obtenir de lui aucun renseignement certain. Il a déclaré s'appeler JeanJoseph Jésus-Christ, venir d'Annonay, être rapatrié et aller à Parroy « par changement de résidence ». EMBERMÉN1L NECROLOGIE. — M. Léon Guittin, ancien instituteur d'Emberménil, père et beau-père de M. et Mme Albert Guittin, instituteurs à Avricourt, est décédé à Baccarat, à l'âge de 53 ans. Ses obsèques ont eu lieu à Bertrambois. AVRICOURT POUR REVIVRE. — Le déplacement de la frontière a nui, on le pense, aux deux villages d'Avricourt, et à l'ancien DeutschAvricourt devenu Nouvel-Avricourt. On s'évertue à chercher ce qu'il faudrait faire pour redonner la vie à ces deux villages. Ils sont à présent réunis; Avricourt-Français et Avricourt-Allemand, ainsi qu'on les appelait dans le pays, n'étaient séparés que par le passage à niveau... et la frontière si singulièrement découpée que, dans la même rue, d'un côté de la barrière du chemin de fer on voyait des soldats français tandis qu'à quelques mètres de l'autre côté se trouvaient des uniformes allemands. Voici une suggestion que L'Indépendant de Lunéville a accueillie avec plaisir : « Pour éviter l'atrophie à la suite du déplacement de la frontière; pour combler le vide laissé par la disparition des employés de la douane, de la poste, du chemin de fer, de l'Express-Orient, des agents, du commerce, expéditeurs et autres, savez-vous ce qu'il faudrait faire? Une usine. Oui, une usine, dont les ouvriers trouveraient, tout de suite, logement dans ces nombreuses maisons vides de Nouvel-Avricourt, de la Colonie et des Gares. Une fabrique quelconque, dont les machines seraient actionnées par l'électricité, cette force motrice que la science moderne installe partout. Et les matières premières y seraient amenées rapidement par toutes les voies ferrées qui aboutissent à Avricourt Paris et Nancy, Strasbourg et Sarrebourg, Metz et Dieuze, Cirey et Blâmont. Si ce transport par chemin de fer devenait trop coûteux pour certains matériaux, on pourrait construire un canal latéral, dérivatif du grand canal de la Marne au Rhin, distant de 3 kilomètres à peine, et qui va devenir par ses débouchés une voie mondiale très fréquentée. Et alors les matières premières arriveraient directement à la future fabrique par voie d'eau, sans déchargement au port de Moussey et réexpédition par voie ferrée. Un ami m'a objecté que, de la gare de Moussey à la colonie N.-A., le canal à creuser exigerait des écluses, en raison de la différence d'altitude, ce qui occasionnerait une dépense considérable de construction et d'entretien de ce canal. Je ne le crois pas, car on pourrait le creuser plus haut, au Col des Français par exemple et l'étang de Réchi- GONDREVILLE MEURTRIERE ARRETEE. _ La .femme Léon Paris, née Constance Contchewitz, 38 ans, a été mise en état d'arrestation, après une longue enquête, pour avoir assassiné, le 25 mai dernier, sa belle-mère, Mme Vve Paris qui avait été trouvée morte dans sa cuisine, la tête fendue de plusieurs coups de hache. L'inculpée a été. écrouée à la maison d'arjrêt de Toul. i PONT-A-MOUSSON ACCIDENT MORTEL. — M. François Bertrand, 41 ans, ouvrier d'usine demeurant 19, rue des Carmes, sortait des fonderies, où il avait assisté à la remise à feu d'un fourneau par le Président de la République, lorsqu'il fut écrasé près du pont des 19 arches, par une automobile se dirigeant vers Dieulouard, et dont le conducteur s'empressa de prendre la fuite. Relevé par Mme Constant, débitante, le malheureux ouvrier expira peu après^ M. Marin, commissaire spécial, recherche le chauffeur, auteur de l'accident. THIAUCOURT L'AIDE DE COLMAR. — M. Jules Stef, conseiller général à Thiaucourt, a reçu la touchante lettre suivante de la présidente des dames de Colinar : « Je suis heureuse de pouvoir de nouveau vous envoyer la somme de 10.000 francs en souhaitant qu'elle puisse contribuer à soulager des misères. « L'hiver s'annonce froid et rude, les vêtements chauds seront nécessaires, il faudra des lits chauds et des fourneaux, pour commencer vous aurez donc un chèque de 10.000 francs. J'espère pouvoir plus tard renouveler mon envoi, on ne vous oublie pas à Colmar. » JŒUF _ le train de Moncel, au lieu de celui de Conflans. Elle ne s'en aperçut qu'à Lay-SaintChristophe où elle descendit. Ayant voulu regagner Champigneulles à pied par la voie ferrée, elle fut tamponnée par un train qu'elle n'avait pas entendu s'approcher et jetée sur le côté de la voie. Relevée peu après, elle reçut les premiers soins à Champigneulles, puis fut reconduite à Conflans. Son état n'inspire aucune inquiétude. LONGWY NECROLOGIE. — Nous apprenons la mort de M. Adolphe Liouville, contrôleur principal des contributions directes, en retraite, décédé à Paris, chez son fils, M. Albert liouville, ingénieur des arts et manufactures. M. Liouville avait été pendant plusieurs années contrôleur des contributions à Longwy; il s'y était marié en 1874 avec Mlle Joséphine Mélard, décédée en 1903. Nommé contrôleur à Chalon-sur-Saône, puis contrôleur principal à Mézières et enfin à Paris, il avait terminé sa carrière dans la capitale. Ses obsèques ont été célébrées à LongwyBas, en même temps que celles de Mlle Marie Mélard, sa belle-sœur, décédée à Paris, le 17 février 1918. NON LIEU. — L'Eclair de l'Est a publié les lignes suivantes : « Plusieurs Longoviciens avaient, après l'armistice, transmis un dossier à l'administration civile et à l'autorité militaire et déposé une plainte contre M. Pérignon, maire de Longvvy. « L'Eclair de l'Est avait lui-même reçu des lettres à ce sujet. Croyant préférable, en de telles circonstances, de laisser la justice suivre son cours et se prononcer, nous n'avions, jusqu'ici, rien dit de ces affaires, M. Pérignon avait récemment été convoqués à Amiens. « Nous apprenons aujourd'hui que « le gé« néral commandant le 2e corps d'armée de « la 2° région, à Amiens, vient de signer « une ordonnance de non-lieu en faveur de « M. Pérignon, inculpé de correspondance « avec l'ennemi. » « Quant à la plainte faite au ministère de l'intérieur, nous croyons qu'elle a été classée, il y a déjà un moment et après que des policiers eurent entendu sur place de nombreuses personnes. » ACCIDENT MORTEL. — Le tourneur Hippolyte Leroy, 39 ans, originaire de Huy (Belgique) occupé à l'usine de Senelle, demeurant à Herserange était venu à Longwy pour y faire la fête. Etant ivre, il passait avenue Margaine, quand par suite d'un faux pas, il vint tomber sous les roues d'un camion auto du T. M. 027, conduit par M. Victor Brun, de Herserange. Leroy fut transporté à l'infirmerie de | l'usine où il rendit le dernier soupir quelques heures après. COMMISSAIRE DE POLICE. _ M. Carpentier, commissaire spécial de police sur les chemins de fer à Longwy, vient d'être nomé en la même qualité à Givet (Ardennes). NAISSANCES. — Henri-Gabriel Christophe, rue de la Chiers, 14. — Marie-Thérèse Michel, rue Saint-Louis, 12. — Joseph-André Pignot, rue de Metz, 70. — Andrée Calviac, rue de Metz, 78. — Julien Mathieu, rue de la Métallurgie, 41, à Gouraincourt. — Alfred-Jean-Marie Colin, rue Côte-aux-Poulets, 17. — PauleJuliette-Lucienne Harmand, côte aux Poulets, 33. — Jeanne-Léa Verdeaux, rue de Metz, 67 bis. — Raymond Castaner, rue de Metz, 6. — Roger-Victor Dunoyé, rue Saint-Louis, li. — Gilberte-Andrée Tourette, Grande-Rue. MARIAGES. — René-Louis-Jacques Ménard, boulanger à Fontenay-le-Comte (Vendée), et Marie-Gabrielle Savel, à Longwy, rue de l'AbbéHenrion, 49. — Camille-Joseph Morin, employé à la compagnie des chemins de fer de l'Est, à Chooz (Ardennes), résidant à Longwy, et Caroline-Joséphine Bolland journalière à Neufchâteau (Belgique). — Jules Luc, électricien, à Gouraincourt, rue Pasteur, 16' et Léa-Pauline Mouton, à Gouraincourt, rue Dupont-des-Loges, 29. — Georges Pierret, employé de commerce à Longwy, et Germaine-Florentine-Irma Masson, à Amiens. — Charles-Joseph Parisot, gardefrein à la compagnie des chemins de fer de l'Est à Longwy et Marie-Germaine Passefon. à Fumay (Ardennes). — Georges Salière, inspecteur des droits d'auteur, à Metz, de fait à Longwy et Mathilde-Eugénie Poinsotte, à Metz. — Charles-Joseph Martin, manœuvre à Longwy rue Saint-Antoine, 23, et Alice Luc, à Longwv. — Alfred Mayevr. ajusteur à Mont-Samt-Marti-n et Ernestine Colle, à Mont-Saint-Martin — Emile-Fernand Simon, adjudant au ISS8 d'infanterie, à Commercy (Meuse), domicilié à Saulnes, et Yvonne-Elisabeth Perrin, h Longvvy. — Auguste Magnette, ouvrier monteur à Longwy et Julie-Henriette Lejeune, à Longwy. — Paul-Albert-Nicolas Bodwing, ajusteur méo'anicien à Longwy-Bas et Gabrielle Pequeux journalière à Chalons. — Joseph-Lucien Wih ouvrier d'usine à Tronville et Augustine Ghidossi, à Longwy. — Emile-Georges-Jean Leconte, mécanicien à Saint-Cyr-l'Ecole (Seine-etOise) et Julie Martin, à Longwv, 32, rue de Metz. DECES. — Jean-François-Marcellin Sottiaux, ans, Longwy-Bas, quartier Jeanne-d'Arc. — Gilbert Martin, 10 mois, à Belle-Vue. — Juliette-Jeanne Protain, 27 ans, épouse Boulanger, cité Merlin, 86. — Mort-né, 1. TRANSCRIPTION. — Félix-Léon Rhuê H ans, capitaine au 164E d'infanterie, à Longwy, décédé à l'hôpital militaire de Mézières, le 6 août 1914. 9 COMMISSAIRE DE POLICE. _ M. Naudin, commissaire de police à Jceuf vient d'être nommé en la même qualité à Remiremont. M. Benoist, commissaire de police à Fumel (Lot-et-Garonne) est nommé à Jœuf en remplacement de M. Naudin. VOL. — Un inconnu a dérobé la bicyclette de M. Schneider. Une enquête est ou- LUXEMBOURGEOIS A L'HONNEUR verte. M. Camille Joset, autrefois rédacteur en XIVRY CIRCOURT chef de l'Avenir du Luxembourg, à Arlon, ACCIDENT. - Mme Caquard, sœur du qui, en avril 1915, fut condamné à mort par docteur Chevalot, de Conflans, avait, à la les Allemands et vit sa peine commuée en gare de Nancy, pris par erreur, place dans détention perpétuelle, vient d'être, ainsi que BULLETIN son épouse, une demoiselle Ligier, de Longwy-Haut, l'objet d'une flatteuse distinction. Le gouvernement français a, en effet, promu les époux Joset au grade de chevalier de la Légion d'honneur pour actes de dévouement envers des militaires et des évacués français. DP MEURTHE - ET - MOSELLE HE USER ANGE CONDAMNATION. ^'auto Jean Gengler, d ^ Rochecourt (Belgique) — Le conducteur 31 ans, originaire de demeurant à Herse- ra range, s'est entendu comdaniner à quatre m anois de prison par le tribunal correctionnel j de Briey, Gengler avait volé aux services des Régions libérées, divers objets évalués lJ( COMMISSAIRE DE POLICE. — M. Se- à plusieurs milliers de francs. vene, commissaire de police à Mont-SaintVOL. — Pendant une courte absence, on Martin, ayant été mis à la disposition du a volé une somme de 1.180 francs dans le service d'Alsace-Lorraine, M. Bruneteau, lo logement de M. Pierre Bossi, 26, rue Gamcommissaire à- Ligny (Meuse a été désigné betta ht dont la porte fut ouverte à l'aide d'une pour le remplacer. fa fausse clef. NAISSANCES. — Suzanne Krier. — Marthe VILLERUPT Kircher. — Marcelle Feite. — Gabriel-Emile NAISSANCES. — Gaston Gavoille. — JacqueRichoux. — James-Julien Déry. — Lucien .. line-Marie-Madeleine Walter. — Roger-Charles Schockert. — Marc-Léon Denniée. — Berthe Bouquigny. — Emile-Auguste Agosti. — SuTournier. zette-Julie Pérignon. — Thérèse-Jeanne Adrian. MARIAGES. — Michel-Lucien Winckert, élec- ze MARIAGES. — Jean-Baptiste Bouille, ajustricien à Mont-Saint-Martin et Henriette Billard . teur, et Lucie Gross. — Justin-Lucien Leclerc. de Bonmoulin (Orne). — Alexandre Mertz, aie- employé ~~ de bureau, à Tahange (Moselle) et Esseur à Paris, et Georgette Ria, couturière à , telle-Eugénie Huet, à Doncourt-les-Conllans. — Mont-Saint-Martin. — Louis Thieunes, chau- Te Jules-Ernest-Féréol Aldrin, tourneur sur médronnier à Saulnes et Clémentine Simon, s. p., taux, et Marie-Eugénie Naud, repasseuse. — à Mont-Saint-Martin. — Claude Jeaux, employé Ie Jules-Camille Bonilavri, à Hussigny-Godbrange à la compagnie des chemins de fer de l'Est, à . et Blance-Ida Maudon, à Villerupt. — René-CéMont-êamt-Martin et Anna Jacquemard, à Vil- . lestin François, mécanicien et Jeanne Faulleberny (Côte-d'Or). — Céleste Viney, employé ~^ meyer. — Julien Lefondeur, chauffeur, à Filà la compagnie des chemins de fer de l'Est à .. et Julia-Valérie François, repasseuse à Mont Saint-Martin et Marie-Joséphine-Adèle lières R Villerupt. — Maurice-Eugène Coliel, ingénieur, Massaua, à Mont-Saint-Martin. — Edwig Bur- ? à Nilvange (Moselle) et Louise-Joséphine-Ghisnag, ouvrier à Mont-Saint-Martin et Marguerite ? laine Boucher, à Villerupt. — Charles Denis, Noël, à Mont-Saint-Martin. — Joseph Naud électricien à Villerupt et Marthe-Valérie Remy, chaudronnier, à Mont-Saint-Martin et Marie couturière, à Knutange (Moselle). — Emile-EuFauquenot, à Bouligny (Meuse). — Alfred CJ gène Brunet, fondeur et Marie Laurent. — EnMayeur, ajusteur, à Mont-Saint-Martin et Er- 8' gène Selighim, boulanger, à Thil et Céline-Sonestine Colle, à Longwy. — Victor Marcon, S1 phie Clausse, demoiselle de magasin à Villechauffeur à Mont-Saint-Martin et Marie-Léonie rupt. — Ernest-Valentin Gauche, lamineur et Magnin, h Mont-Saint-Martin. Marie-Charlotte Cassabois. — Edmond Coral, DECES. — Julien Sabas, 54 ans, ingénieur ' ajusteur et Eugénie Clausse. — Lucien Weber, aux aciéries de Longwy. .— Berthe-Virginie a' cultivateur, à Aumetz (Moselle) et Marie-SéraDoury, 27 ans, à Longwy, veuve Bréda. — cl Clesse, à Villerupt. Marie Championnier 48 ans, à Longwy, épouse phine P DECES. — Charles-Félicien François, 58 ans, Vivier. — Jules Deligny, 66, ans, caissier prinouvrier d'usine. — Georges Hésicom, 18 ans, cipal aux aciéries de Longwy, maire de Mont- 0 manœuvre. — Gaston-Robert Dondelinger, 18 Saint-Martin. — Jean-Baptiste Sauvage, 53 ans. n ( — Pierre Bravetti, 18 ans, manoeuvre. — Joseph Sacré, 88 ans, lieutenant de pom- jjours. — Joseph Santini, 49, ans, manœuvre. — Aipiers. — Marie-Gabrielle Agarant, 42 ans, veuve ™ mée Mandon. Leloup, à Yillers-la-Montagne. u MONT-SAINT-MARTIN ■ «iORCY DENONCIATEUR CONDAMNE. _ Dans notre numéro du 14 septembre, nous avons fait connaître que le conseil de guerre d'Amiens avait condamné à 5 ans de travaux forcés le nommé Maurice Fuchs, originaire de Saint-Dizier, qui était poursuivi pour intelligences avec l'ennemi. Les faits reprochés à Fuchs étaient particulièrement graves. Il servit aux Allemands d'agent indicateur et provocateur. Ce ne fut pas l'argent qui le poussa, mais des rancunes personnelles. L'accusation le représente comme ayant la haine de tout ce qui lui est supérieur par la richesse et l'instruction. De connivence avec les Allemands il s'altaqua aux autorités de la commune attisant les haines personnelles pour leur faire pièce. En août 1918, daux incendies éclatèrent dans la commune, à quelques jours d'intervalle. Secondé par la kommandanlur, il en rechercha l'origine. .11 persuada à ses protecteurs que les principaux notables de l'endroit n'y étaient pas étrangers. Sur son ordre, on arrêta quatorze personnes, dont quelques-unes s'étaient montrées très charitables pour Fuchs, au début de l'occupation, en 1914. Il présida à l'arrestation en habit de fête, redingote, gilet blanc et cravate. Il était ra- - — ETAT-CIVIL 3 R< Révision des prix d'eslinialioa des chevaux piwiianl de l'armée La lUcoDslilulioD agricole L'Union lorraine des Syndicats agricoles et la Ligue des Cultivateurs, ont tenu leur r. Assemblée générale à Nancy, salle Déglin. Sur l'estrade avaient pris place : M. Bo, . hin, qui présidait, MM. Louis Marin, de ^ Warren, Désiré Eerry, député de Meurthe^ et-Moselle, le chanoine Thouvenin, Dorez, représentant la municipalité, Michel, prési5p dent de la Société centrale d'agriculture, p Goubeaux, représentant l'administration préfectorale. P1 L'AIDE AMERICAINE IPlusieurs dons et subventions sont venus 8*1 s'ajouter à l'actif de la société, entre autres ur une subvention de 5.000 francs qu'a offerte le Club des Oiseaux et des Arbres de NewY< York, sur la suggestion de M. Marcel Ki Knecht. M. Bohin proposa de consacrer cette so somme à la distribution de prix répartis en entre les syndicats qui auraient effectué le pl plus de plantations d'arbres fruitiers et fore restiers en 1919 et 1920. M exposa ensuite ei en quelques mots, les grandes lignes des dt dernières lois spéciales à l'agriculture : loi su sur le remembrement, création de chambj bres d'agriculture, etc. M. Louis Marin intervint pour donner qi quelques explications complémentaires sur la la' subvention américaine de 5.000 francs. «« Les Américains, dit-il, comptent nous d< donner des sommes beaucoup plus importa tantes, mais ils veulent savoir ce que l'on èi fait : il serait donc à désirer que l'emen p! ploi des 5.000 francs soit précisé le plus tô tôt possible. » M. Louis Marin demanda aussi que la qi question de reconstitution du vignoble lorn rain ne soit pas écartée; une union avec le les viticulteurs messins et peut-être même h luxembourgeois, pourrait avoir ce résultat di faire connaître les vins lorrains, qui sede n raient classés sous une marque collective. Après un intéressant échange de vues, il fi fut décidé que la subvention américaine servi virait à distribuer des primes à ceux qui ai ont déjà fait des plantations d'arbres forestiers ou fruitiers et à ceux qui seraient disposés à en faire de nouvelles dans le cours ç de l'hiver. LES SYNDICATS Voici la liste officielle des communes, ET LES DOMMAGES DE GUERRE , c classées par arrêté préfectoral du 18 juin 'f M. Bohin donna lecture d'un rapport sur 1919, parmi celles totalement ou partielle- je *• le rôle des syndicats dans la rédaction des nient détruites à la suite des faits de guerre, j n demandes d'indemnités pour dommages de A. Communes urbaines 1T1 guerre; les sinistrés se heurtent à de nomDieulouard, Nomeny, Pagny-sur-Moselle, breuses i> difficultés d'évaluation, de catégop Pont-à-Mousson, Thiaucourt, Baccarat, Badon- ,.; rie, etc., ce qui fait que les commissions . y viller, Gerbéviller, Audun-le-Roman, Charency-Vezin, Hussigriy, Jarny, Landres, Lon- cantonales d'évaluations, dont la création a été attendue impatiemment ne peuvent traguyon, Longwy-Haut, Mont-Saint-Martin, Ro- e ° v vailler, les dossiers n'étant pas constitués. main (et Cosnes), Saulnes. Une discussion suivit à laquelle prirent R. Communes rurales part MM. Louis Marin, Henri Teitgen, Bohin, ARRONDISSEMENT DE NANCY |! Berletl Abaucourt, Aruiau <urt, -ft-Han " D'après M. Marin, le rôle des syndicats Amance, Buissoncourt, Bouxières-sous-FroidA mont, Bouxières-aux-Chênes, Bey, Brin, Che- si 11 sera de dire au législateur quelles sont les nicourt, Clémery, Champey, Champenoux, Eply, imperfections ii n de la loi des dommages de Ernéviller, Gellenoncourt, Haraucourt, Létri- guerre; a E il devra aussi hâter partout, le plus court, Leyr, Lesménils, Lanfroicourt, Mailly, Z c possible, la constitution des dossiers. « Il ne Manoncourt-sur-Seille, Maidières, Montauville, 1, M faut pas donner de conseils d'attente, mais 1 Morville-sur-Seille, Mousson, Moncel-sur-Seille, N a vite! » Mazerulles, Norroy, Phlin, Port-sur-Seille, aller & La tâche essentielle des syndicats agriPrény, Raucourt, Rouves, RéméréviUe, SainteP Geneviève, Sornéville, Thézey-Saint-Martin, coles c sera d'accélérer et d'aider le plus posG Vandières, Villers-sous-Prény, Vittonville (42 sible s \ à la constitution des dossiers pour communes). d c dommages de guerre; les questions les plus ARRONDISSEMENT DE LUNEVILLE g épineuses seraient alors tranchées en toute Amenoncourt, Angomont, Arracourt, Athien- „ connaissance de cause par l'Office des domville, Autrepierre, Anoerviller, Antbelupt, Azev mages de guerre, dans le minimum de railles, Barbas, Bathelémont, Bauzemont, Be- n r V zzange-la-Grande, Bionville, Blémerey, Bonvil- temps. M. Teitgen donna sur cet Office quelques 1er, Bréménil, Bures, Chanteheux, Charmois, 1 Chazelles, Courbesseaux, Crévic, Deneuvre, renseignements r t précis : 150 dossiers ont, à Domèvre-sur-Vezouse, Domjevin, cce jour, été complètement réglés; 3.000 deIDeuxville, 1Drouville, Emberménil, Frémonville, Gélacourt, r:mandes ont été reçues, mais pour 2.000 (Glonville, Gogney, Gondrexon, HablainviUe, Jd'entre elles le travail incomplet nécessite Halloville, Harbouey, Haudonville, Herbéviller, j I de nouvelles démarches. Hériménil, Hudivilîer, Igney, Juvrecourt, La■ Des exemples typiques des difficultés auxneuveville-aux-Bois, Leintrey, Magnières,Ma'xe, 1 quelles se heurtent l'évaluation des dommaÇ !Manonviller, Marainviller. furent fournis dans la discussion qui Merviller, Mignéville, Montigny, Mont-sur-■ ges g 1Meurthe, Montreux, Mouacourt, Neuviller, Non- ssuivit : chevaux de remplacement dont l'est 1higuy, Ogéviller, Parroy-la-Petite, Reclonville,- timation est faite de façon très; exagérée , ]Rehainviller, Reherrey, Beillon, RemenovîHe,■ par des commissions trop souvent incompéRepaix, Saint-Martin, Saint-Maurice, Saint! 1 tentes; voies de 0 m. 60 ou chemins qui silSauveur, Sainte-Pôle, Seranville, Vallois, Vau- , 5 <'ourt, Vého, Veney, Vennezey, Verdenal, Vi-\ tonnent les terrains à cultiver et dont le < 5sort n'est pas encore défini, etc. trimont, Xousse (34 communes). 1 M. Bohin résuma et conclut que chaque ARRONDISSEMENT DE TOUL Ansauville, Beaumont, Bernécourt, Bayon-- syndicat s devra étudier les dossiers de chaville, Bouillonville, Charey, Dommartin-la-- cun ( < de ses membres et les transmettre enI(îhaussée, Essey-et-Maizerais, Euvezin, Fey-en-■ ssuite à l'Office des dommages de guerre, à Haye, Flirey, Hamonville, Jaulny, Limey, Li- ] " Nancy. En vue de donner satisfaction aux nom^ breuses demandes formulées par des sinistrès désirant obtenir une réduction des prix ,, d'estimation auxquels leur ont été cédés ^ certains chevaux provenant de d'armée, le : ministre des Régions libérées a décidé la ,' création de commissions de revision qui auront pour mission de procéder à une nouvelle estimation du prix des chevaux cédés par l'armée avant le 15 mai 1919 et pour fi, lesquels les propriétaires demanderaient à fa faire reviser les prix primitivement fixés. Seuls les chevaux ayant fait l'objet de ce cession avant le 15 mai 1919 et provenant , de l'armée française, à l'exclusion des chev< vaux achetés dans les ventes aux enchères, peuvent donner lieu à revision des prix. p« Il doit être entendu : 1° Que tout propriétaire demandant la re revision devra présenter tous les animaux (j( dont la cession lui aura été ainsi effectuée, car il peut arriver que si un cheval d'un " lot remis à un même bénéficiaire a été es}° timé trop haut, les autres soient estimés trop Ll bas. b< 2° Que les nouveaux prix d'estimation seront définitifs, qu'ils ne seront pas nécesse §g sairement inférieurs aux prix primitifs, qu'ils pourront même être plus élevés lors4 que la commission estimera que le prix T primitif ne correspond pas à la valeur réelle I" du cheval au moment de sa livraison. di Tous les sinistrés désirant obtenir la revi vision des prix des chevaux devront en faire jla a demande à la préfecture (direction des serj y vices agricoles, 4, rue Girardet) avant le ^| 20 décembre prochain, délai de rigueur. ^ Avant d'adresser ces demandes, se renseigner dans les mairies sur les indications «' qu'il est indispensable de fournir. 1 Les lieux, dates et heures auxquels auront lieu les opérations de revision seront Tt fi: fixés ultérieurement. Les sinistrés devront être en mesure de fournir aux membres de la commission toutes précisions sur la proV venance des chevaux, sur la date et les prix de d< cession. t NAISSANCES Marcel-Louis, fils de Descauvelle (Emile-Fernand) et de Brandin (Elise-Julie), à Crusne, le 3 octobre 1919 (1er enfant). 31 Xavier-Joseph, fils de Henry (Charles et de Dilbé D (Marie), à Bainville-aux-Miroirs, le 20 oct(tobre 1919 (1er enfant). Roger-Emile, fils de Chosseler (Eugène-Emile) et à Gondrecourt-Aix, ® de Cuny (Marie-Sidonie), le 2 novembre 1919 (Ie* enfant). René, fils de Wonner (Eugène) et de Poignet n (Marie), à Crusny, le 23 octobre 1919 (1er enfant), Pierre-Joseph, fils de Plas (Joseph) et de Carpentier (Jeanne-Mathilde) à Longwv, le 12 sepp ttembre 1919 (1er enfant). Georges, fils de Frère (Félix) et de Guillain (Angèle-Joséphine), à Saulnes, le 27 octobre ]■ 1919 (48 enfant). Marc-Léon, fils de Denniée (Pierre-Ferdinand) et e de Rabiant (Louise) à Mont-Saint-Martin, le 2 octobre 1919 (2e enfant). 28 Pierre-Jean, fils de Ciré (Emile) et de Riffert (Louise), à Gondrecourt-Aix, le 28 octobre 1919 (1 er (1 (' enfant). Georges, fils de Barniche (Paul et de Toussaint (Domitille-Jeanne), à Gorcy, le 7 novem£ bre 1919 (2° enfant). Roger, fils de Testa et de Joyeux (Elodie), à jHatrize, le 1er novembre 1919 (4e enfant). Hubert-Alphonse-Marie, fils de Lefebvre (Eugène) et de Robert (Thérèse-Lina), à Pierreg pont, le 4 novembre 1919 (1er enfant). I René, fils de Biver (Paul-Léon) et de Con1dreux (Claire), à Haucourt, le 16 octobre 1919 (1er enfant). Renée, fille de Prémont iFrançois-Augustin) eet de Michel (Cécile), à Serrouville, le 31 octo1 bre 1919 (3e enfant). Georges-Paul, fils de Lejeune (Eugène-Anjguste) et de Volner (Hélène-Marie), à Gorcy, le: 3 novembre 1919 (1er enfant). 0 Léon-Jules, fils de Souchon (Jean-Louis) et; de Neveux (Catherine-Emélie), à Saulnes, le 6i ' novembre 1919 (2" enfant). Aline-Emilienne, fille de Ballarini (Emile-An-■ , gustin) et de Verlaine (Juliette-Marie-Josèphe),, ;à Longwy, le 11 octobre 1919 (2e enfant). Marie-Antoinette, fille de Neiser (Henri) et de; Bourgeois (Marie), à Briey, le 7 novembre 1919i ' (6° enfant). ' James-Julien, fils de Déry (Nicolas) et de Ra-, biant (Eugénie) à Mont-Saint-Martin, le 23 oc-tobre 1919 (1er enfant). 1 Clément-Albert, fils de Jazeron (Emile) et de; Bauer (Emilie), né le 12 octobre 1919, à Herserange. Léonie. fille de Bertrand (Marius)' et de Fi-zainc (Mathilde), née le 4 novembre 1919, ài Herserange (5 enfants). Mamey, Mandres-aux-Quatre-Tours, Pierre-Emile, fils de Collignon (Auguste-Léon)) ronville, 1 J SUR DOMMAGES DE GUERRE et de Gérard (Marie), né le 19 octobre 1919, è\ Manonville, Noviant-aux-Prés, Pannes, Rogé-- AVANCES ville, Regnéville, Rembercourt, Remenauville, Mercy-le-Haut. ' M. le chanoine Thouvenin donna lecture Seicheprey, Vandelainville, ViéMarcelle, fille de Feite (Edmond) et de Htpschi Saint-Baussant, . j de son rapport sur les avances aux sinistrés ^Catherine-Julie), née le 16 octobre 1919, èi 'ville-en-Haye, Vilcey-sur-Trey, Xammes (30 de la guerre. communes). ' Mont-Saint-Martin. Il énuméra les formalités à faire pour . v LittONDISSEMENT DE BRIEY MARIAGES Affléville, Bazailles, Béchamps, Boismont,, obtenir > des avances et les limites dans lesLabretagne (Louis-Joseph), employé de che-- Boncourt, Chenières, Cutry, Dampvitoux, Don-- quelles 1 elles sont accordées, soit pour remin de fer, h Nomeny et Bouillet (Marie-Thé-- "ourt-les-Beuveille, Domprix, Doncourt-les-Con-- constituer , le mobilier familial (1 000 fr. pour ese), à Nancy, 57, rue du Drône. lans, Fillières, Fresnois-la-Montagne, Gondre-■ le chef de famille, et 200 francs par perVilgrain (Jean-Marie-Louis), industriel èS "ourt-Aix, Hagéville, Malavillers, Montigny-surVancy, 35, rue de la Ravinelle, et Morard (Ma-- Chiers, Murville, Petit-Failly, Saint-Jean (Ham), sonne à sa charge, étant entendu qu'une 4e-Clotilde-Françoise) à Herserange. Saint-Julien-lès-Gorze, Saint-Pancré, Saint-Sup-l avance supplémentaire de 250 îr. peut être Ramant Lucien, employé de chemin de ferr >let, ThuméréviUe, Tronville, Vilcey-sur-Mad, faite pour remplacement d'une bicyclette \ Moncel-sur-Seille, et Bourguignon Marie- Ville-au-Montois, WaviUe, Xonville (29 com-'. détruite), soit comme aide aux petits artiVloïse, cuisinière à Nancy, 39, rue des Ponts munes). sans et aux petits commerçants. ... Robert Paul-CamiUe-Félix, distillateur, èfi Le rapporteur rappela également que des \ancy, 21,0 rue de la Salle, et Fournierr er ) avances peuvent être faites sur bons de réLouise, sage-femme à Einville. , quisition ennemis, ou aux agriculteurs pour Lambert Victor-Gabriel, camionneur ^ô les retraités militaires proportionnels doiNancy, 90, Grand'-Rue, et Berthier Jeanne, à vent présenter à la mairie de leur résidence■ rachat de matériel et reconstitution de leur e cheptel, aussi bien qu'à ceux dont les terMairy., Les Communes dévastées dieux, Quelque temps après la condamnation de innocents, dont plusieurs furent mis en prison, on apprenait que l'incendie avait été allumé par les Allemands. Ce fut seulement en février 1919 que l'infâme conduite de Fuchs fut révélée et qu'on procéda à son arrestation. Condamné à la peine rappelée ci-dessus, le coupable la trouva trop forte et se pourvut en revision. L'affaire est revenue devant un autre conseil de guerre. Contrairement à l'attente de Fuchs, celui-ci s'est montré plus sévère encore. Il l'a condamné à dix ans de travaux forcés et vingt ans d'interdiction de séjour. ces SAULNES NECROLOGIE. — Nous apprenons avec; regret le décès, survenu à Paris, de M. Marci Raty, maître de forges, vice-président du[ comptoir métallurgique de Longwy. Ses obsèques ont eu lieu dimanche der-. nier, 23 novembre, à midi, en l'Eglise SaintFrançois Xavier. On sait que, pendant la guerre, M. Marc; Raty, resté en pays envahis, présida le: district de Longwy du Comité de ravitail lement. Nous avons parlé de son action1 bienfaisante dans les diverses publications5 faites ici, en 1915, 1916 et 1917, sur le ravitaillement en Meurthe-et-Moselle envahie, A PROPOS DE MOBILIER. — Ce n'est un1 secret pour personne que, pendant l'occupa-tion, des Allemands se sont emparés de3 5 nombreux meubles et objets mobiliers laissés, dans des maisons par leurs propriétairess partis à la mobilisation ou plus tard par des3 convois, en France libre. A leur retour au pays, les légitimes pro-priétaires se sont mis à la recherche de cess meubles dont les uns avaient été dirigés surr l'Allemagne, d'autres emportés dans la lo-. calité même, chez diverses personnes. Mme Ney, de Saulnes, a avisé les gendarmes que certains meubles lui appartenant : buffet, lits, sommiers, etc., avaient été ainsi déposés chez des habitants, dont ellee s a donné les noms. Grâce aux démarche » des gendarmes, elle a pu rentrer en possessionn d'une partie de son bien : quant à l'autre,:' les représentants de la loi n'ont pu quee prendre acte des déclarations de la plai-ignante. I Avant le i Janvier \ 920 une demande d'admission à l'allocationn temporaire des petits retraités de l'Etattl Pinot (Roger-Louis-Marcel), 3 ans, de Pontt- dans les conditions de la loi du 21 octobre à-Mousson, à Nancy, le 17 novembre 1919. 1919 (30 francs par mois). Le point de dé-îVeuve Zimmermann, née Dardaine (Marieî_ part en sera fixé rétroactivement au u Lucie) 74 ans, de Pont-à-Mousson, à Nancy, le e 1» juillet 1919. 15 novembre 1919. v Passé le 1" janvier 1920, le point de déVeuve François, née Pinade (Marguerite), Sf\ part de l'allocation sera fixé au jour de laa 83 ans, de Blénod-les-Pout-à-Mousson, à Nancy, demande. le 18 novembre 1919. DECES f res sont incultivables. M. Goubeaux donna les chiffres suivants sur le montant des avances ainsi effectuées au 31 octobre 1919 : Pour mobilier familial 21 millions en 15.547 avances; pour bicyclettes, 190.000 francs en 762 avances; aux petits artisans et commerçants, 8 millions en 2.565 avances; sur bons de réquisition ennemis, BULLETIN DE MKURTHE 1.439.000 francs en 114 avances; aux agriE Dans l'exercice de sa fonction ainsi comprise, le défenseur des intérêts légitimes des culteurs sinislrés, 34.JiOO.000 francs; pour il est < sinistrés, et contribue à ce que les charges imconfection de dossiers et avances aux coo- sin posées aux finances publiques par l'application pératives de reconstruction, 7 millions. de la loi correspondent à la vo'onté du législaSYNDICATS DE CULTURE teu teur et bénéficient à l'œuvre de reconstitution ET MOTOCULTURE doi dont il devient un des plus utiles artisan?. i ET MOSELLE Vous voudrez bien m'accuser réception de j la la présente circulaire, me rendre compte d'urge: genoe des mesures que vous aurez prises pour l't l'exécution de ses prescriptions et me tenir réj régulièrement au courant des résultats obtenus, Vous m'adresserez vos communications, en ■ do double exemplaire, l'un sous le timbre de la j dii direction des dommages de guerre, l'autre sous | [g timbre du service d'architecture. le j A. LBBRUN. L'emploi de l'indemnité de . 1 , ~ de guerre • Transports pour les régions libérées j ] Un arrêté interministériel, en date du 18 j novembre 1919 {J. 0. du 19) dispose qu'à ao partir du lor décembre, l'expéditeur d'un _ d transport G. V. ou P. V. faisant partie des M. Charles Bcilel donna alors de très inDétermination des Pf programmes arrêtés par le ministre des rétéressants détails sur la conslitution'du Syngic Frais supplémentaires pour la gions libérées en exécution de l'article 2 du dicat de culture mécanique de Réméréville. dé décret du 15 octobre 1919, sera tenu de re1 reconstitution des établissements Trente-six familles étaient rentrées à Rém< mettre, en même temps que la déclaration méréville au cours des années 1915 à 1918; industriels. d'expédition, une carte postale à l'adresse elles avaient mis en culture 77 hectares enUn sinistré peut être autorisé à ne pas du du ministre des régions libérées (service des viron de terrain; mais, après l'armistice, le 11 arrive que des industriels, dans l'inten- efl effectuer à ses immeubles et bâtiments en- tri transports généraux), 26, rue Bassano, Paplus grand nombre des ouvriers agricoles tion tic de relever leurs entreprises dévastées de dommagés les réparations pour lesquelles il vis ris (16e). quitta la campagne, attiré par les hauts sa- pa par l'ennemi, demandent à connaître le coef- aa, obtenu des indemnités. Il peut faire ces Ladite carte sera conîormie au modèle laires qu'offrait le service des régions libé- ficient (ic minimum qui sera appliqué aux prix réparations re à ses frais, et utiliser les sommes i ad adressé aux expéditeurs par les soins du miac rées. C'est alors que surgit l'idée de créer d'avant d'i guerre pour déterminer les frais accordées de ce chef à l'édification d'un seul ni nistère des régions libérées; elle sera mise à un syndicat de culture mécanique. su supplémentaires de reconstitution de ces m immeuble sur un terrain lui appartenant la la poste par les soins du chef de gare, qui Les villages voisins, Xoéville et Bezange, ét; établissements. d< dans la môme commune. Cette interprétation aj apposera le timbre à date de la gare, dès que étaient déjà entrés dans cette voie : l'achat Il importe de remarquer que ce coeffi- (;s est conforme aux dispositions de l'article 5 la la marchandise sera chargée sur wagon. en commun des instruments de culture mé- cient ci< ne semble pas pouvoir être fixé a de d< la loi du 17 avril 1919. * * ». canique était d'ailleurs grandement facilité pr priori et d'une manière générale par l'admiQuestions et Réponses par les subventions qu'accorde le ministère ni A la dernière conférence des préfets au nistration. Il appartient, aux termes de la m de l'agriculture et qui vont jusqu'à 85 % loi, lo aux comités techniques départementaux LES FRAIS n ÉTABLISSEMENT DES DOSSIERS DE ministère des Régions libérées, à laquelle Claveille, ministre des Travaux publics du prix des tracteurs agricoles. d' DOMMAGES DE GUERRE ET D'ÉTABLISSEMENT M. , d'établir le barème des prix applicables à Le syndicat de Réméréville se constituai la la reconstitution des bâtiments et de l'ouDES PLANS D'ALIGNEMENT ET DE NIVELLE- et 5f des Transports, assistait, M. Tardieu a définitivement le 21 septembre, réunissant; Lillage til MENT DES VOIES PUBLIQUES. précisé les mesures prises, depuis la derindustriels dans leurs départements 11 cultivateurs qui se proposent de mettre! respectifs, ré réunion, au point de vue des transet les commissions cantonales Question. — 1° Les frais d'établissement nière p ( en valeur 191 hectarer, de terrain. s' ports et qui, pour la seconde quinzaine de s'inspirent de ces indications pour l'évalua- des d plans des immeubles bâtis ou non bâtis n , Le rapporteur étudiera ultérieurement les> tii lion des indemnités, tant pour la perte su- dans d les communes atteintes par les événe- novembre se résument ainsi : résultats obtenus par cette association. bi que pour les frais supplémentaires. Mais 11 bie ments de guerre et dont les propriétaires 0] Les réseaux de Paris-Lyon et du Midi 0 M. de Warren appuya de toute son expé-■ étant él ont mis en route respectivement 1.500 wadonnée l'extrême complexité "de la ont perdu, par suite de ces événements, g, rience la mise en pratique de la motocul-- qi et 2.000 wagons en souffrance dans les question, plusieurs comités techniques n'ont toutes t< les pièces relatives à l'identification gons „.t lure; il voudrait que les cultivateurs lor-• pu m encore terminer leur barème des prix dde leurs propriétés (plans, actes, etc.), sont- gares et chargés de matériaux de construct,j rains fassent venir sur place — dans lai applicables aj tion qui étaient réclamés d'urgence. à l'outillage industriel. ilils à la charge de ces propriétaires? moyenne et la petite culture — les consNéanmoins les industriels ont, dès main2° D'une façon générale, les frais de e] En outre, des wagons isolés iseront mis tructeurs qui pourraient ainsi se rendre; te tenant, les moyens d'être assurés que lesi reconstitution r( du plan parcellaire d'une ville en route, pour les mêmes articles, au nomD compte utilement du rendement de leurs ma-- iépenses Ji de reconstitution qu'ils engage-. ccomplètement détruite sont-ils à la charge | ^bre de 3.387 pendant la troisième semaine chines et remédier aux défauts qu'en feraitt raient n de novembre et_ de 3.300 pendant la quan'excéderont pas le montant des in-. d de l'Etat ou des propriétaires? t;, ainsi apparaître l'usage. di demnités qui îeur seront allouées, Réponse. — Il résulte de la circulaire du trième. M. de Warren donna ensuite des détailss Des trains complets, notamment de maides Régions libérées du 24 juillet A cet effet ils doivent, en ce qui concerne, ministre ? sur la Confédération des Associations agri-- le sons provisoires, au nombre de 95, seront !es bâtiments industriels (y compris les ins-' 1919, que les frais d'établissement des dos- n coles des légions libérées, à la fondation dee ;allations telles que hauts fourneaux, etc.) j,siers de dommages doivent être compris dans mis en route pendant la nnême quinzaine, ' les éléments d'évaluation du montant des venant V tant des centres d'approvisionnement laquelle il a présidé. n «oumettre.au chef de secteur de la recons- y ■ indemnités à allouer, toutes les fois qu'ils q Celte Confédération a pour but de cen-- iitution ti que des camps américains. Chaque train industrielle les contrats qu'ils pas-- ccorrespondent à des dépenses utiles et à des ci compte 45 wagons. traliser, dans une môme étude, des ques-- seraient n pour ces travaux. L'approbation de! dommages d reconnus. D'autre part, la circutions qui, présentées isolément, recevraientt îes JI contrats par la Reconstitution indus-. laire du 29 juillet dernier prévoit que les frais | ^ Au total, 13.800 wagons isolés on em trop souvent des solutions différentes. ti trielle leur assurerait que le coût des tra- jjd'établissement des plans envisagés peuvent j trains complets, seront partis, dans cette a MM. le chanoine Thouvenin et Michel y>' y/aux qui y seront prévus sera accepté par, figurer parmi les frais d'établissement; quinzaine, à destination des dix départereprésentent le département de Meurthe-et-- 1(les commissions comme 'représentant le coût, ^ 2° Aux termes de l'article 61, paragraphe 2 ments dévastés. Moselle. 1 reconstitution des immeubles envisagés.' de la loi du 17 avril 1919, les frais d'établisDes inspecteurs, envoyés par le ministre, le s • sèment des plans d'alignement et de nivelle- o M. Marin se déclare partisan d'encouraont signalé les gares les plus encombrées En ce qui concerne l'outillage industriel, r . ment des voies publiques de toutes catégories, d ger les syndicats agricoles à faire l'achatt ilil leur suffit, pour obtenir la même garan- c des départements en question. M. Claveille, - qui devront être dressés en vue de la recons- p de tracteurs dans le plus bref délai possi-- Jie, d'effectuer leurs achats par l'intermé- t - titution des immeubles détruits dans les com- j]par des ordres spéciaux, va faire libérer 1 ble, les subventions accordées par le gouver-- 1liaire du Comptoir central d'achats, 40, me3 munes ou les parties de communes atteintes1 rimmédiatement ces gares. Les préfets senement pouvant être supprimées d'un jourr me ■ du Colisée, Paris (8e arr.). Ipar les faits de la guerre, sont à la charge ront également tenus au courant des arricde l'Etat. vages de péniches, sur lesquels, jusqu'ici ils Les Séries de prix RETRAITES OUVRIERES ET PAYSANNES§ n'avaient pas d'action. VENTE D IMMEUBLES DÉTRUITS Après qu'eut été donné lecture d'un rapUn nombre important de péniches a été des Comités techniques. ET CONDITIONS port de M. Devaux sur les caisses locales et >t acheté à l'Angleterre et va être mis à la n'ATTRIBUTION DE L'INDEMNITÉ (j régionales d'assurances incendie, M. le chadisposition du préfet du Nord, iLa circulaire du ministre des Régionss Question. — Un propriétaire sinistré ne noine Thouvenin indiqua tout le parti que e ibérées, en date du 17 octobre 1919, rap- i - voulant pas reconstruire son immeuble,s a Le matériel des camps américains destiné pouvaient tirer les assurés facultatifs de laa K'.lle à MM. les préfets des départements < régions libérées sera désormais évacué à s désire le vendre avec droit à indemnité,, aux r loi des retraites ouvrières et paysannes. ;ùnis.trés l'intérêt que présente la commu- 1 • raison de 25 wagons par jour et par camp. - Dans ce cas, les frais supplémentaires l « En versant 18 francs par an, dit-il, de e Tlication, avant publication, .entre leurs ser-- sseront-ils accordés au nouveau propriétaire?5 fDes mesures sont prises pour empêcher que 19 ans à 36 ans, un assuré reçoit, à 60 ans, < s, /ices de reconstitution et ceux des déparRéponse. — L'immeuble déiruit l'eut être* rles mercantis n'achètent à prix fort le matéune pension annuelle de 300 fr., et s'il redestiné aux sinistrés. ;- ements voisins, des séries de prix établiess 'vendu pai le propriétaire, soit séparément,J riel 1 larde jusqu'à 65 ans l'entrée en jouissance e iar les comités techniques départementaux. soit Enfin, le ministre a donné des ordres pour accompagné des droits à indemnité. La de cette pension, celle-ci est portée à 516 fr. r. Cette communication permet de procéder' validité de la cession du droit à indemnité en| organiser . par bateaux le transport du mace qui représente une rente de 159 % pour ir )i la comparaison des séries de prix appelées [cas de remploi ou de réinvestissement est Jtériel des camps américains des régions de t par l'article 49 de la loi du! 'Rordcaux, Saint-Nazaire et Brest et pour un capital de 324 francs versé une fois. »» !i être mises en vigueur dans chaque dépar- subordonnée, ; C'est sur cet intéressant exposé que fut ît ement et d'atténuer ou de rétablir danss ,17 avril 1919, à l'autorisation du tribunalI cdégager ainsi les chemins de fer. civil siégeant en Chambre de Conseil. Le ces-- =close l'Assemblée générale. i une juste limite, les différences qui pour'- isionnaire obtiendra les frais supplémentaires •aient y être relevées si elles ne sont pass de reconstitution en effectuant le remploi dans a ■ justifiées. i les conditions prévues par l'article 5 de la loi. ! Voici le texte de la circulaire du 17 octoi- MARCHANDISES PERDUES EN COURS DE TRANSbre 1919 : PORT A LA MOBILISATION. , Mme A. IVorin. — 1° Oui; avances pour fonds —;— iLe ministre des Bégions libérées, à MM. les de roulement à commerçant est accordée !S Question. — Des marchandises, expédiées ( préfets des départements atteints par les évéS quand ceux-ci sont rentrés en leur domicile Le rôle, dans les Commissions cantofin juillet 1914 à des industriels et commer-. <d'avant-guerre, pour les aider à reconstituer nements de guerre. nales, du Délégué des Ministres des 18 ' commerce, le maximum est de 20.000 fr., Paris, le 17 octobre 1919. çants, ne sont jamais arrivées à destination. sleur Finances et des Régions libérées '■ Qui doit porter la valeur de ces marchan-* sans pouvoir toutefois dépasser les trois quarts Par télégramme du 4 août dernier, je vous S j dises sur ses' déclamations de dommage» dee jde la valeur du dommage; 2° votre pension sera ii signalé l'intérêt que présenterait la commuVoici le texte d'une lettre du ministre des au nouveau taux; adressez une demande as lication, entre préfets de départements voisins, guerre, de l'expéditeur, du voiturier ou duJ révisée . 3 Régions libérées définissant le rôle, dans les sous-intendant militaire chargé du service iS les travaux des comités techniques institués ig destinataire?... et principalement dans le? au , commissions cantonales de constatation et st iar l'article 23 de la loi du 17 avril 1919, no> cas où l'envoi est fait aux risques et périls ides pensions au chef-lieu de votre département 1 S en joignant extrait de naissance et certificat de d'évaluation ides dommages de guerre, du u tamment avant la publication des «éfi'1' d*5 prit, t, du destinataire? vie de chacun des enfants (voyez notre numéro BD vue d'éviter des différences injustifiées dans délégué commun des ministres des Finances ;S is Réponse. — 1° La perte de marchandises enn du 5 octobre, 4e page). les estimations relatives à un même abjet au et des Régions libérées : u cours de transport fin juillet 1914, ne saurait ■*ein d'une même région. it M. J. T. — Vous ne pourrez recevoir cette La loi du 17 avril 1919 sur la réparation II semble *jue la précaution ainsi recom- ouvrir un droit h indemnité au titre de la loi >i avance qu'après votre retour. )D isur les dommages de guerre qu'au cas où cette 1 e ja mandées, ou bien n'ait pa* eiè toujours fxactedes dommages causés par les faits de la Raoul V... — Ce n'est pas parce que vous s- perte peut être reconnue directement imputa1 guerre a prvéu expressément, dans son ar. ment observée, ou n'ait pas suffi à prévenir r ir ble à un fait de la guerre; le simple fait de n'avez pas fait votre service actif que les prime* ticle 21, la désignation d'un délégué commun tp 1l'inconvénient auquel elle avait pour but d'ob'S mensuelles vous sont refusées, c'est parce que b- la déclaration de guerre et la perturbation qui u_ 'vier. II des ministres des Finances et des Régions libévous n'aviez pas dix-huit mois de présence sous a pu en résulter dans les transports, n'est pas 18 je Mon attention a, en effet, été attirée sur les rées pour chaque Commission cantonale de îs suffisant pour faire considérer ces pertes les drapeaux quand vous avez été mis en sursis. 1écarts parfois considérables, et disproportionnés -constatation et d'évaluation des dommages. es comme dommages de guerre; L. M. — Nous ne pensons pas que vous puisivec les différences locales, qui existent entre Ce délégué siège à la Commission au même ie re 2° Au cas où la loi du 17 avril 1919 est appli• siez obtenir satisfaction. Pouvez toujours deles prix des séries établies par les comités techtitre et avec les mêmes pouvoirs que les autres ' efe h- cable, — et il appartient, le cas échéant, aux mander à préfet. En cas de refus, inutile de niques des divers départements. membres. x réclamer. commissions cantonales et aux tribunaux des îg r,_ Il y a lieu de chercher à porter remède à Bien que représentant du ministre des Fià dommages de guerre de décider sur ce point, t) 128 A. — N'avez pas droit au pécule de (, cette situation d'où peuvent résulter d'injustes nances, il n'a pas pour rôle de s'efforcer avant ' n es — la valeur des marchandises perdues doit figujl 1.000 fr., mais avez droit à prime de démobiinégalités de traitement entre les sinistrés, les tout de diminuer les charges de l'Etat en 6e ge es rer dans la demande d'indemnité de celui qui ,xi lisation de votre mari décédé puisqu'il est mort T_ 'commissions cantonales devant être amenées àà établit qu'il en était propriétaire au moment où proposant systématiquement d'obtenir la réduciù après sa radiation des contrôles. tion des indemnités réclamées. Il doit repré- fixer, en se basant sur les taux arrêtés par les es le dommage a été subi. 1 techniques de leurs circonscriptions res78. Cl. 1910. — Réclamez à votre dépôt; desenter, dans le^ délibérations de la Commission, comités sLa clause suivant laquelle l'envoi était fait it vriez avoir reçu. ^ '>eetives, des indemnités sensiblement difféle point de vue même de la loi et en assurer e é- aux risques et périls du destinataire peut être re JJ rentes pour des dommages de même imporla juste et bienveillante application, en facilir- un élément déterminant pour désigner la perLouise H.-. — Prière nous faire connaître r x tant l'admission des demandes légitimes des" tance. sonne qui a qualité, s'il y a lieu, pour deman-" si aviez demandé allocation où, à qui et à quelle Dans ce but, il convient de demander, dès date? sinistrés et en s'opposant seulement à des larès der réparation, mais ne modifie pas le principe 36 ~" maintenant, au comité technique de votre re posé en vertu duquel celui-là seul qui a subi gesses qui excéderaient les prévisions légales. y S. W. — 1° Le point de départ des secours es le dommage peut en demander réparation. Il veille à ce que des indemnités ne soient ac- département de procéder h la comparaison des temporaires doit être fixé au jour de la deséries établies par lui avec celles dressées pour UR cordées que pour des catégories de dommages iii i n c. l'ar citii-éqin 111 -i avpz iienmnaé m aut LES RÉPARATIONS DÉEINITIVES les départements voisins, et, après avoir relevé er V dont la loi Assure la rénaratio i. à' exclusion 311 mai, pouvez réclamer à préfet d'abord et ^ KT L'ÉTABLISSEMENT DES PLANS D'ALIGNEMENT le 1 les différences notables qui peuvent se révéler, sr, de ceux qu'elle n'indemnise pas (dommages inln 'T à ministre Régions libérées si préfet n'accorde ~ de rechercher dans quelle mesure elles peuvent t Question. — Les réparations définitives directs, par exemple), et à ce que le montant n pas satisfaction ; 2° si la commission cantonale être atténuées. PS peuvent-elles être faites, même lorsque les des indemnités réellement dues soit fixé sur n'a pas encore rendu sa décision, pouvez de,,r Pour aider à exécuter ce travail de revision es on plans d'alignement et d'extension ne sont les bases déterminées par le législateur. . mander une avance à préfet ; si commission et de coordination, dont l'importance et l'urirpas arrêtés? Il lui appartient de seconder de toute son sV-t proiioiifèe, il vous fmit demander au on genre ne vous échapperont pas, j'ai invité le influence les efforts de conciliation que tenle Réponse. — Aux termes de l'article 2 de la greffe un extrait, échanger ensuite cet extrait ;n ~ chef des services d'architecture du ministère a -re loi du 14 mars 1919, « tant que le plan d'aliteront le président 't les autres membres dee '. contre des titres ; pourrez alors recevoir " des Régions libérées à désigner un agent de la Commission, tant qu'ils resteront dans les de cnement et de nivellement n'est pas approuvé, h" acompte de 28 %, 3.000 fr. au minimum, sans 'ee liaison qui, guidé et informé par l'adminisis- aucune construction, sauf d'abris provisoires, justification. limites légales et équitables, de les encourager tration centrale, pourra vous prêter un utile ile ne peut être effectuée sans autorisation du préquand ils s'y maintiennent, et de tâcher de "e concours. fet, donnée après avis de la commission instirétablir, s'il venait h se rompre dans un sens ;ns '£ AGIliri'LTKITRS-profitezde la subvention II importe au plus haut degré que. tout en en tuée à l'article 4 ». ou dans l'autre, un exact équilibre entre les pendant qu'il est encore temps. *es conservant aux séries de prix, sur lesquelles les Cette obligation ne s'apnlique toutefois eue tendances à une interprétation trop large ou Achetez immédiatement un tracteur à ou s;'appuient les commissions cantonales pour ue iur dans les agglomérations qui ont été déclarées, tron rigoureuse des textes et des faits. g. II fUnnifF.T, à Rethel et à Sens (Yonne). — fixer leurs évaluations, le caractère régional tel par arrêté préfectoral, « comprises dans les s R est, par suite, nécessaire que le délégué | Ecrire à Sens.) foé rrue leur a donné le législateur, on maintienne, es ne, agglomérations totalement ou partiellement, décommun se pénètre bien de l'esprit et du texte xte rjaTis la juste limite de? différences locales réellé' ; el- truites par faits de guerre, etc., en vue de de la loi sur la réparation des dommages de de lement existantes, les écarts qu'elles peuvent ;nt l'application de la loi du 14 mars 1919 sur guerre et des instructions offic*elles qui l'in^ PRIE'IR INSTANTE à toutes personnes 'in- comnorter. l'extension et l'aménagement des villes ». terprètent, qu'il ait de leurs dispositions une •le donnerrenseismements,quels qu'ils soient me C'est dans cet esprit que devra être pourur»nr Ganmard (Maurice), sergent au 3i« inconnaissance approfondie, et qu'il les mette en es. mi i 11 -—.i.. .... . in 11 i en suivi, avec tout le soin et la célérité désirables, w 'antprie, V Oomoasj'ue, classe 1911, n° Vile application avec l'intégrité et la conscience que! r tfue le travail de revision annuel ie vous nrie fl dp Le Directenr-Gêrant : René Éwtw P 186i — Blessé et disparu le 24 août IQI$ à le« <sini«tres intéressés sont en droit d'at'at- r-onvier, avec l'aidp de mon administration, le le J ; tendre de lui. Noêrs, prè< Lonsrnyon. Ecrire à M. Gnumard, comité technique de votre département. i5. rue de la Liberté, à Vincennes (Seine). j I A Petite correspondance □puiication de la Loi de Réparation, n I'
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