Longwy

Longwy
Mercredi 12 Février 2014
INSOLITE
sur la place darche
1 MMN
INSTANTANÉ
4
à longwy-bas
La citadine qui affiche ses couleurs De quoi crier gare !
Photo Samuel MOREAU
Avec environ trois millions de fans sur les
réseaux sociaux, l’Olympique de Marseille est
l’un des clubs les plus populaires de France.
Pour ses supporters, il existe différents moyens
de prouver leur attachement à leur équipe
fétiche. La majorité d’entre eux s’affichent
avec des vêtements aux couleurs du club. Cela
peut aller de l’écharpe à la casquette, en passant par le grand classique : le maillot de
l’équipe. Mais pour certains, l’originalité est
de mise. En témoigne cette voiture aperçue à
Longwy, sur la place Darche. Totalement customisée, avec couleur, devise et logo du club,
elle à le mérite de se faire remarquer.
Photo Étienne JAMINET
C’est laid et en plus ça coûte de l’argent. Ce
tag sur l’un des trains de transport express
régional (TER) Lorraine, aperçu en gare de
Longwy, ressemble à un décor de film
d’horreur. Les inscriptions ont coulé, elles
sont illisibles, même pas travaillées,
et masquent en partie les informations
sur l’écran. Une bien mauvaise idée,
pour un résultat déplorable.
LES GENS
URGENCES
Ambulances
Longwy : Servagi (tél. :
03 82 24 29 15), Del Boccio
(tél. : 03 82 25 70 72), du
Pays-Haut (tél. :
03 82 23 42 64), Oxygèn’(tél.: 03 82 24 55 75).
Hôpital
Mont-Saint-Martin : centre
hospitalier, 4 rue AlfredLabbé (tél. : 03 82 44 70 00),
clinique du Mont-SaintMartin (tél. :
03 82 44 75 50), consulta-
tions médico-psychiatriques
(tél. : 03 82 44 75 45), centre
de planification et d’éducation famille (tél. :
03 82 44 72 61), consultations de dépistage anonyme
et gratuit du virus du Sida
(tél. : 03 82 44 72 61), permanence de l’Irca (information Rencontre CAncer), tél. :
03 82 44 77 13.
Pharmacie
Longwy : pour connaître la
pharmacie de garde, composez le 03 83 76 44 48.
SOCIAL
Sensibilisation au handicap
L’Union française des centres de vacances (UFCV) est
porteuse depuis plusieurs années d’une démarche d’intégration
des enfants en situations de handicap dans les accueils
collectifs de mineurs. Conformément à l’engagement qu’elle a
pris auprès de ses partenaires (la caisse d’allocations familiales
de Meurthe-et-Moselle, le Conseil général, la direction départementale de la cohésion sociale 54 et la Maison départementale
des personnes handicapées), l’UFCV organise des journées de
formation et de sensibilisation, comprises dans un cycle
annuel, destinées aux personnes qui souhaitent devenir
animateurs, accompagnateurs, ou étant intéressées par cette
démarche d’intégration.
L’objectif est d’informer sur les différentes thématiques
autour du handicap. Les intervenants sont des professionnels
qui travaillent auprès des publics en situation de handicap.
Si vous souhaitez prendre part à ces journées (formations,
sensibilisations gratuites sur Nancy et ses environs le samedi
après-midi), adressez-vous à :
Contact : [email protected]
ou au 03 88 15 52 20.
SPORTS
judo
Les jeunes
enflamment le tatami
à longwy
Un passionné de voitures
victime d’un électrochoc
M. Mohammed
Mahjoubi
Il assure être né dans une voiture. Le Longovicien Fabrice Cattini, grand passionné de tout ce qui a un moteur,
ne s’imaginait pas subir un tel choc en découvrant, à Bruxelles, la voiture 100 % électrique Tesla.
U
ne véritable décharge
électrique a parcouru le
corps du Longovicien
Fabrice Cattini, il y a quelques
jours au salon de l’auto de
Bruxelles. Logique quand on
parle de coup de foudre pour la
voiture 100 % électrique de marque Tesla qui y était exposée.
« Je l’ai essayée quelques minutes dans les rues de la capitale
belge, et je n’en suis toujours pas
revenu. On est en train de vivre
une véritable révolution des
moyens de transport », confirme
ce passionné de tout ce qui est
motorisé.
Le quadra a en effet bien conscience que la voiture électrique
ne dégage aucun gaz à effet de
serre, et représente l’avenir.
L’impulsion
Tout a commencé chez ce
natif de Longuyon il y a un peu
plus de 30 ans. « Je jouais
comme beaucoup d’enfants avec
des petites voitures. Et puis plus
tard, un voisin m’a emmené
dans son camion. J’ai complètement accroché. »
Aujourd’hui, ce chauffeur de
bus de 42 ans lit tout ce qu’il
peut trouver sur les dernières
nouveautés, sur internet ou
dans les magazines, et regarde
les émissions qui pullulent à la
télévision. Il en est presque
devenu incollable sur le sujet.
Mais pour tout dire, il n’avait
jusque-là qu’une mauvaise opi-
nion des véhicules électriques,
ces « minuscules voitures de
golf », « moches sous prétexte
qu’elles doivent être aérodynamiques », et aux performances
« limitées. On fait quoi avec 100
ou 150 km d’autonomie ? À
peine le trajet maison-boulot. »
Mais ça, c’était avant l’électrochoc de Bruxelles. « J’ai vu en
vrai ce que je m’imaginais pour
l’an 2000. Et la Tesla m’a réconcilié avec la véritable écologie.
Les écolos ont raison sur le fond,
mais pas sur la forme. On me dit
d’éteindre les lumières à la maison, mais on fait quoi concernant les publicités dans les villes ? » En clair : si la révolution
peut se faire par le bas, les changements doivent également
venir d’« en haut ».
Le coup de foudre
C’est la raison pour laquelle
Fabrice Cattini ne comprenait
pas pourquoi personne ne développait le système de voiture
électrique, déjà sorti des cerveaux humains à la fin du
XIX e siècle. Le lobbying de
l’industrie pétrolière et des
grands constructeurs trottent
dans l’esprit du Longovicien.
« Ce n’est donc pas étonnant que
l’inventeur de la Tesla soit un
mec qui n’a rien à voir avec le
monde de l’automobile. C’est un
Américain, le cofondateur du
système de paiement Paypal,
milliardaire, qui en est à l’ori-
Longwy. — Nous avons
appris le décès de M. Mohammed Mahjoubi, survenu le
1er février à Casablanca à l’âge
de 76 ans. Né à Zagora en 1938,
il était entouré de l’affection de
toute sa famille. M. Mahjoubi a
vécu à Longwy et a travaillé
pendant quar ante années
comme concierge au quartier
Voltaire. Il était connu dans le
milieu de la boxe qui était sa
passion.
Ses obsèques ont eu lieu à
Casablanca le 2 février. Nos
condoléances à sa famille.
« Les constructeurs auto vont être obligés de développer le système, sous peine de se faire
dépasser par l’extérieur », explique Fabrice Cattini, devant son coup de cœur. Photo DR
gine. Sauf que maintenant, les
autres prennent ça comme une
déclaration de guerre. Mais au
final, il va y avoir des inventions
de tous les côtés. Tesla motors,
qui est en train de marcher sur
l’Europe, aura été le déclencheur. »
Sur courant continu
Une autonomie de plus de
750 km, un plancher plat et le
moteur au niveau des roues pour
un gain de place, le silence du
véhicule, une assistance à domi-
cile, l’écran tactile de commande
générale, etc. « Ma barrière psychologique, que beaucoup de
passionnés ont, a sauté concernant l’électrique. » Seuls problèmes, et de taille : la composition
des batteries, « polluantes et
pour l’instant difficilement recyclables », et le prix. « Les voitures s’achètent à 60, 70, 80 000 €.
Pour l’instant, ce sont les riches
qui roulent avec, mais ça va
forcément changer avec le succès. Et puis les bornes de
recharge, ou superchargeurs, ne
sont pas encore assez nombreuses. Ils recherchent des sites. J’en
ai parlé à mon oncle qui a acheté
un moulin en Belgique et pourrait produire de l’électricité. »
Le voilà maintenant militant
de l’électrique, lui qui se passionne pour le concept de mouvement perpétuel, c’est-à-dire
capable de durer indéfiniment
sans apport extérieur d’énergie
ou de matière. Un rêve inaccessible... vraiment ?
S. B.
D’HIER À AUJOURD’HUI
Et la Chiers s’est couverte…
Chaque mercredi, grâce aux archives de la famille Piacentini et à ses trois générations de photographes,
la rubrique D’hier à aujourd’hui vous propose un focus sur l’évolution d’un lieu de l’agglomération de Longwy.
Alexandre Bour et ses protégés.
Les judokas longoviciens se
sont mis en évidence lors des
championnats départementaux cadettes et cadets disputés salle Jean-Wurtz à Jœuf :
Raphaël Bachourian (moins
de 46 kg) a obtenu la médaille
de bronze et les trois autres
participants, à savoir David
Bini (moins de 50 kg), Dimitri
Capelli (moins de 55 kg) et
William Esteves (moins de
60 kg) iront défendre les cou-
Photo RL
leurs du judo club longovicien
le 15 février à Saint-Dié, pour
les demi-finales du championnat de France.
Chez les filles, dans la catégorie junior, Maeva Elombo
est montée sur la deuxième
marche du podium, obtenant
sa qualification.
Ces résultats font la satisfaction de l’entr aîneur,
Alexandre Bour, des membres
du club et du comité.
EN BREF
Recensement
militaire
Tous les jeunes français, garçons et filles, ont l’obligation de
se faire recenser et ce dans les
trois mois qui suivent la date
anniversaire de leurs 16 ans.
Le jeune (ou son représentant
légal) doit se présenter en mairie
de Longwy avec : sa carte nationale d’identité française et le
livret de famille des parents.
La mairie vous remettra alors
une « attestation de recensement ».
Il est primordial pour vous de la
conserver précieusement. En
effet, elle vous sera réclamée si
vous voulez vous inscrire à tout
examen ou concours soumis au
contrôle de l’autorité publique :
CAP, BEP, BAC, permis de conduire, et même conduite accompagnée, etc.
Pour tout renseignement
complémentaire contactez
Mme Durmarque
au 03 82 44 54 13
ou Mme Bugada
au 03 82 44 81 56.
A
UJOURD’HUI
Cinéma
Longwy : séance cinéma
pour les plus de 60 ans à
Utopolis organisée par
l’Arpa, à 13h30 devant la
mairie et/ou la boulangerie
Valente.
L’avenue
de Saintignon
aujourd’hui,
avec l’ancien
bâtiment
Longosanit,
qui n’existait
pas encore en
1968.
Nymphomaniac
deuxième volet
Cette semaine J’Aime le Cinéma vous propose Nymphomaniac volume 2 de Lars von Trier. Interdit aux moins de 18 ans,
c’est un drame érotique danois, allemand, français et belge
avec Charlotte Gainsbourg, Stacy Martin et Stellan Skarsgard.
Synopsis : Seconde partie du film de Lars von Trier, retraçant la folle et poétique histoire du parcours érotique d’une
femme, de sa naissance jusqu’à l’âge de 50 ans, racontée par le
personnage principal, Joe, qui s’est autodiagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant
célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de
coups. Après l’avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures
et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui
raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux
multiples ramifications et facettes, riche en associations et en
incidents de parcours.
Séances (en vo st fr) : demain à 14h et 20h30, vendredi
14 février à 14h et 20h, dimanche 16 février à 11h et 20h, lundi
17 février à 18h, mardi 18 février à 14h et 20h30.
NÉCROLOGIE
Les travaux de couverture de la Chiers en 1968, avenue de Saintignon,
en face de l’actuel magasin Lidl. Photo collection ARP Piacentini.
L
a rubrique d’Hier à
aujourd’hui nous propose
cette semaine de revenir sur
la couverture de la Chiers, qui a
été réalisée en plusieurs étapes.
Tout commence
en 1910
Un projet de redécouvrir la
Chiers sur la place Leclerc est
évoqué depuis quelques années.
C’est un retour avant l’année
1910, époque à laquelle cette
rivière traversait Longwy-Bas à
ciel ouvert. L’industrie sidérurgique était une grosse consommatrice d’eau, pour l’épuration
humide des gaz, le refroidisse-
ment des installations, l’alimentation des chaudières. Et les usines de l’agglomération avaient
beaucoup de difficultés à épurer
leurs effluents. Quand on sait
qu’à l’époque, les collectivités
rejetaient également dans cette
rivière industrielle des quantités
non négligeables d’eaux usées,
la Chiers fut à l’époque de la
sidérurgie l’une des rivières les
plus polluées de France. C’est
certainement cette pollution,
entre autres, qui a amené les
diverses municipalités à vouloir
recouvrir la Chiers, qui n’était
plus cette rivière d’antan à l’eau
froide et limpide où la truite
vagabondait.
La couverture de la Chiers,
dans la traversée de Longwy-Bas
commença donc en 1910 par un
tronçon de 60m, débutant
devant l’ancienne Banque de
France, puis sur 40m supplémentaires en 1912, lors de la
construction de l’hôtel Les Thermes des Récollets (qui abrite
aujourd’hui l’hôtel de Ville). En
1927, un troisième tronçon de
60 m continua les précédents
ouvrages. Les années 1933
et 1934 verront deux nouvelles
tranches de couvertures de
100m chacune, permettant un
nouvel accès à la récente école
Jeu de cartes
Longwy : tournoi du club
de bridge de la MJC de
Longwy à 14h15 à la salle
de réception de la Plaine
de jeux, rue de Lorraine,
face à l’IUT.
Photo
RLSERVICES
Philippe Piacentini.
er
primaire Albert 1 . La place de
l’Industrie (actuellement place
Leclerc) est alors dans sa configuration définitive. Seize ans
plus tard, de 1950 à 1952, la
Chiers est recouverte sur 120m à
partir du Point Central afin de
permettre la construction de la
gare routière.
Les couvertures récentes
La Chiers, qui était canalisée
avenue de Saintignon, le long du
parc des Récollets, fut recouverte en 1968 par l’entreprise
Bertoldi sur un tronçon de
120m, de l’école Albert 1er jusqu’au pont de l’avenue Foch
(Rotonde des Récollets), puis
sur 650m jusqu’à l’ancienne
usine de l’Air Liquide, à partir de
l’actuel Lidl. La dernière tranche
de couverture de la Chiers se fera
de 1971 à 1973, de la gare routière au cimetière de LongwyBas, sur 200m, permettant
l’agrandissement du parking du
tramway en 2005. Neuf tronçons de 1910 à 1973 ont donc
été nécessaires pour recouvrir la
Chiers dans sa traversée de la
ville basse.
La semaine prochaine,
retour vers Longwy-Haut,
avec la construction du
lycée Alfred-Mézières.
Agence
Longwy : place Darche (tél.
03 82 25 90 60) ; télécopie
rédaction, 03 82 25 90 68 ;
télécopie abonnements —
annonces — publicité
03 82 25 90 51 ; courriel :
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Distribution
du journal
Dépositaire : tél.
03 82 24 48 07.