le traitement de la douleur Chère patiente, cher patient Vous allez bientôt être admis dans l’un des hôpitaux de jour de l’az groeninge en vue d’un traitement de la douleur. Dans cette brochure, vous trouverez des informations pratiques afin de préparer votre hospitalisation au mieux, ainsi qu’un aperçu des traitements de la douleur les plus courants. Si vous avez besoin de plus amples informations, vous pouvez contacter le secrétariat de l’anesthésie (t. 056 63 30 30 ou t. 056 63 30 35). D’autres numéros de téléphone utiles sont repris sur le dos de ce dépliant. Vous trouverez également d’information sur les hôpitaux de jour de l’az groeninge dans les brochures spécifiques. Votre rendez-vous d’admission Nous vous attendons à l’accueil du campus loofstraat campus kennedylaan campus vercruysselaan le ...................... ........ |.........| 20......à.............heure Si un imprévu empêchait votre admission, merci d’en informer le secrétariat de l’anesthésie au plus vite. En dehors les heures d’ouverture de l’hôpital de jour, vous pouvez nous contacter en appelant le numéro général de l’az groeninge (056 63 63 63). Heures d’ouverture Nos hôpitaux de jour sont ouverts tous les jours de la semaine, à l’exception des jours fériés: l’hôpital de jour chirurgical du campus loofstraat: l’hôpital de jour du campus vercruysselaan: l’hôpital de jour du campus kennedylaan: 06H30 – 18H30 06H30 – 18H30 06H30 – 18H30 Informations pratiques Préparation au traitement Si vous êtes malade le jour du traitement, ou si vous présentez de la fièvre, veuillez contacter le secrétariat de l’anesthésie. En cas de prise d’anticoagulants (médicaments destinés à fluidifier le sang), vous devez avertir à l’avance votre médecin généraliste, le médecin référent, et le médecin de la douleur. Informez également votre médecin en cas de saignements de nez fréquents ou d’apparition facile d’ecchymoses. Les médicaments anticoagulants peuvent être: Asaflow®, Aspegic®, Aspro®, Cardioaspirine®, Cardegic®, Dispril®, Sedergine®...: Cette liste n’est pas exhaustive, consultez votre médecin en cas de doute. Vous ne devez pas arrêter votre médication en cours. Pradaxa®, Xarelto®, Eliquis®: Arrêtez cette médication sur prescription du médecin cinq jours avant l’intervention. Plavix®, Ticlid®, Efient®, Brilique®: Arrêtez cette médication sept jours avant l’intervention. Marcoumar®, Marevan®, Sintrom®: Arrêtez cette médication sept jours avant l’intervention. Le médecin pourra prélever un échantillon de sang afin de contrôler la coagulation et si nécessaire entamer la prise de médicaments de remplacement. Commencez, en accord avec votre médecin, les médicaments de remplacement comme INR < deux jours (VKA) ou trois jours avant l’intervention de traitement de la douleur (NOAC) Clexane®, Innohep® ou Fraxiparine® ne peuvent pas être administrés dans les 24 heures avant le traitement, ni durant les six heures après le traitement. Fraxodi® ne peut pas être administré dans les 48 heures avant le traitement, ni durant les six heures après le traitement. N’oubliez pas de notifier à l’avance si vous êtes allergique ou présentez une sensibilité particulière à certains médicaments, produits de contraste (iode), sparadraps, latex ou composés alimentaires. Dans ce cas nous adapterons notre programme; si vous êtes enceinte (nous travaillons avec des radiations ionisantes). Le matin de votre traitement, vous pouvez boire et manger de façon légère sauf si votre médecin traitant a donné un avis contraire. Laissez vos bijoux et objets de valeur chez vous. Ne mettez pas de maquillage ni de vernis à ongles. Il n’est pas nécessaire d’apporter un vêtement de nuit. N’oubliez pas d’apporter les choses suivantes: documents médicaux: la lettre médicale de liaison, les radiographies, les analyses de sang, la carte de vaccination, la carte du groupe sanguin, la carte d’allergie, le livret du patient complété pour la chirurgie et les traitements interventionnels les médicaments que vous prenez, et un aperçu. Utilisez de préférence le schéma des médicaments de l’az groeninge que votre médecin traitant vous a probablement fourni ou que vous trouvez sur notre site internet www.azgroeninge.be sous ‘nuttige documenten’. Si vous avez pour certains médicaments, reçu un accord du médecin conseil de la mutualité, emportezle. A l’hôpital, présentez-vous à l’accueil situé à l’entrée principale du campus. Le collaborateur de la réception lira votre carte SIS et vérifiera les données de votre admission. Vous pourrez ensuite vous rendre à l’hôpital de jour. L’infirmier/infirmière vous indiquera la chambre où vous pouvez changer et enfiler votre blouse chirurgicale. Il/elle posera, si nécessaire, un goutte à goutte grâce auquel le médecin pourra administrer des médicaments pendant le traitement. L’infirmier/infirmière vous accompagnera jusqu’à la salle de traitement. Sortie de l’hôpital Après votre traitement, vous devrez rester un certain temps alité. L’infirmier/ infirmière vous aidera à vous lever. Après une heure ou plusieurs heures suivant le traitement, vous pourrez quitter l’hôpital. Il sera alors préférable de vous reposer le reste de la journée. Il est conseillé de vous faire accompagner par un chauffeur, car vous ne serez en aucun cas autorisé à conduire un véhicule. Suite au traitement d’essai, le résultat sera réévalué par le médecin qui fixe également le rendez-vous suivant avec vous. Après le traitement final, vous pouvez avoir du mal, mais le médecin peut vous prescrire un analgésique. Sauf exigence contraire de votre médecin traitant, vous pourrez reprendre vos activités normales (travail) le lendemain. Si vous êtes diabétique, contrôlez attentivement votre glycémie les jours après l’administration du traitement. En cas d’effets secondaires tels que maux de tête sévères, forte fièvre, vomissements intenses, augmentation importante de la douleur, perte de puissance croissante, ou autres symptômes pénibles, veuillez contacter votre médecin généraliste ou le secrétariat du service d’anesthésie. Après 18h00, le week-end et les jours fériés, vous êtes prié d’appeler le service des urgences et de contacter l’anesthésiste de garde. Infiltration épidurale La recherche médicale a démontré que votre douleur est causée par une pression sur les nerfs qui traversent l’espace péridural. En conséquence, un mélange composé d’un anesthésique local et d’un corticoïde retard sera injecté dans cet espace. Ces produits ont contact avec les nerfs enflammés et pourront exercer de manière très progressive leur action anti-inflammatoire et décongestionnante et ainsi soulager votre douleur. Traitement Pour ce traitement, votre dos doit être courbé. Après une désinfection très soigneuse de la peau, le médecin donne une anesthésie locale avec une aiguille très fine qu’il enfonce progressivement jusqu’à l’endroit à traiter. Le but est de réduire la sensibilité de la peau et des muscles afin que l’infiltration soit plus confortable pour vous. L’anesthésiste insère ensuite une aiguille spéciale entre deux vertèbres dorsales jusqu’à l’espace péridural et injecte le médicament lentement. Selon l’emplacement des nerfs enflammés, le médecin pourra appliquer cette technique du cou jusqu’au bas du dos. L’intervention est relativement indolore. Si vous ressentez quand même une douleur, avertissez le médecin immédiatement et ne bougez surtout pas. Suivi L’effet du traitement est perceptible au bout de quelques jours. Parfois une deuxième et/ou une troisième injection s’avère nécessaire à intervalles de quelques semaines. Le médecin-titulaire prendra cette décision en accord avec vous. Effets secondaires En principe, les risques liés à une infiltration épidurale sont assez rares et limités. Un contact entre l’aiguille et l’os de la vertébré est toujours possible, vous ressentirez alors une brève douleur. De même si l’aiguille touche le nerf atteint vous ressentirez éventuellement une douleur dans la jambe. Prévenez immédiatement l’anesthésiste, il déplacera alors son aiguille pour ne pas endommager le nerf concerné. Si la membrane derrière l’espace péridural est perforée, vous pourrez souffrir des maux de tête pendant un certain temps. Ces maux de tête typiques sont plus marqués en position assise ou debout et disparaient en position allongée. Dans ce cas, l’intervention peut être répétée afin d’injecter une petite quantité de votre sang pour obturer la perforation de la membrane. Cette complication est toutefois rare. Infiltration épidurale transforaminale Avec une infiltration transforaminale, nous traitons les cervicalgies et les dorsalgies avec irradiations dans les bras ou les jambes. La colonne vertébrale se compose de plusieurs vertèbres empilées, sous forme de blocs les uns sur les autres. Les racines nerveuses sortent entre les vertèbres. Un anesthésique local à action rapide est infiltré au niveau des racines, bloquant ainsi la conduction des stimuli douloureux. Cette infiltration de corticostéroïdes vise à éliminer l’inflammation autour du nerf. L’administration de ces substances nous permet dans de nombreux cas, de désactiver une partie des signaux qui causent la douleur. En ce faisant, la douleur disparait tout en maintenant le nerf en bon fonctionnement. Pour venir complètement à bout de la douleur, il est habituellement nécessaire de procéder à deux ou trois infiltrations, séparées d’un intervalle de trois semaines chacune. Traitement L’injection se fait sous scopie (rayons X). En fonction de la localisation du site d’infiltration, vous devrez vous positionner d’une façon particulière: en cas de blocage au niveau du cou, vous vous allongerez sur le dos, en cas de blocage au niveau du dos, vous vous allongerez sur le ventre. L’infirmier/infirmière vous indiquera comment vous positionner au mieux. Le médecin détermine le lieu approprié du traitement et l’indique avec un marqueur sur la peau. Il désinfecte alors la région repérée avec un désinfectant froid et rouge. Il dispose ensuite des champs stériles autour du site d’injection, afin de réaliser le traitement sans risques d’infection. L’injection de l’anesthésique local peut entrainer des sensations de brûlure ou d’engourdissement. Le médecin fait progresser l’aiguille dans l’espace péridural à travers l’espace transforaminal sous contrôle radioguidé (rayons X). La bonne position de l’aiguille est validée par l’injection additionnelle d’un produit de contraste (iode). Si l’aiguille est bien positionnée, le médecin injecte un mélange de corticostéroïdes et d’anesthésique à action rapide. Il est alors possible de ressentir des picotements ou une douleur irradiants dans le bras ou la jambe. Suivi Après l’infiltration, vous pouvez ressentir un effet de chaleur et/ou une perte de force dans les bras ou les jambes, selon le lieu de l’injection. Ceci n'est pas inquiétant, et est causé par le liquide anesthésique qui diffuse pendant deux à huit heures. Si la douleur persiste après ce temps, c’est parce que le traitement a eu lieu dans un tissu déjà irrité. Cela peut durer plusieurs semaines, mais disparaît presque toujours. Vous pouvez prendre un antalgique pour lutter contre cette douleur. Effets secondaires Les effets secondaires sont rares. De temps à autre un vaisseau sanguin peut être touché, causant une hémorragie. Des complications graves comme la méningite sont extrêmement rares, mais peuvent se présenter. Une méningite doit être traitée avec des antibiotiques. Les principaux symptômes sont de la fièvre et du maux de tête. Infiltration facettaire et infiltration sacro-iliaque L’infiltration facettaire et l’infiltration sacro-iliaque sont surtout utilisées en cas de lésions arthrosiques. L’anesthésiste injecte un mélange composé d’un anesthésique local et d’un corticoïde retard dans les espaces articulaires intervertébraux. Ce médicament développe un effet anti-inflammatoire. Traitement Pour ce traitement, vous devez être couché sur le ventre. Le site de la piqure est désinfecté et anesthésié en vue de l’infiltration. Si vous ressentez un courant électrique dans les jambes, signalez-le immédiatement au médecin. Suivi L’effet du traitement est perceptible après cinq à sept jours. L’intervention devra être renouvelée jusqu’à trois fois. Dénervation par radiofréquence (des nerfs qui alimentent les articulations zygapophysaires (facettes)) La douleur permanente au niveau du cou et du dos (douleur articulaire zygapophysaire) peut être causée par une articulation ou par un disque endommagé entre deux articulations vertébrales. La dénervation par radiofréquence est un traitement qui influence la conduction de la douleur dans les articulations de la colonne vertébrale. Elle vise à désactiver le nerf rachidien responsable de la douleur en appliquant un courant électrique pour le cautériser (endommagement par la chaleur). Le traitement consiste en deux ou plusieurs injections test destinées à bloquer la transmission de la douleur dans les nerfs responsables, puis à réaliser un traitement définitif par cautérisation. Bloc nerveux d’essai: nous procédons à un blocage d’essai de la conduction nerveuse, afin d’identifier l’articulation abimée, et la racine nerveuse qui est la source de la douleur. Ce bloc consiste en une injection d’anesthésique entre les articulations zygapophysaires (facettes) du rachis cervical ou lombaire, qui permet de vérifier si la douleur s'atténue. Quand l’ anesthésie est efficace, nous entrons dans la seconde phase du traitement par un bloc nerveux final des nerfs spécifiques en cause. Bloc nerveux définitif: les fibres nerveuses sont chauffés à l’endroit déterminé précédemment avec du courant électrique de radiofréquence (RF). Cela permet de réduire la douleur pendant une période prolongée. Ce bloc réduit la conduction nerveuse de la douleur et est en principe possible à tous les niveaux de la colonne vertébrale: du cou jusqu'au coccyx. Traitement L’injection se fait sous scopie (rayons X). En fonction de la localisation du site d’infiltration, vous devrez vous positionner d’une façon particulière: en cas de blocage au niveau du cou, vous vous allongerez sur le dos, en cas de blocage au niveau du dos, vous vous allongerez alors sur le ventre. L’infirmier/infirmière vous indiquera comment vous positionner au mieux. Le médecin détermine le lieu approprié du traitement et l’indique avec un marqueur sur la peau. Il désinfecte alors la région repérée avec un désinfectant froid et rouge. Il dispose ensuite des champs stériles autour du site d’injection, afin de réaliser le traitement sans risques d’infection. L’injection de l’anesthésique local peut entrainer des sensations de brûlures ou d’engourdissement. Une fois que la peau est anesthésiée, le médecin peut déterminer sous scopie (rayons X) la source potentielle de la douleur. Au cours du bloc nerveux d’essai, nous injectons une petite quantité de substance anesthésiante à proximité des articulations. Cela bloque temporairement la conduction nerveuse dans les articulations zygapophysaires (facettes) et il est alors fort possible que vous ressentiez moins de douleur. Au cours du bloc nerveux final, nous utilisons un faible courant électrique. Nous créons une sensation de picotement (fourmillement) dans le nerf. En cas de ressenti, vous le devez toujours signaler et décrire sa situation et son moment d’apparition, uniquement de façon verbale, sans désigner l’endroit sur le champ opératoire qui ne serait alors plus stérile. N’attendez pas d’avoir trop mal, le moindre changement de picotement ou de pression est suffisant. Nous pouvons ainsi déterminer la distance au nerf. Lorsque l’aiguille est au bon endroit, nous cautérisons le nerf avec un courant électrique de radiofréquence, ce qui est pratiquement indolore. Suivi Lors du bloc d’essai, l’effet de l’anesthésique et de la substance narcotique qui vous ont été administrées s’estompe après quelques heures. Vous ressentirez probablement la même douleur qu’avant l’intervention. Il peut persister des douleurs après le bloc final car le traitement a été réalisé sur des tissus déjà irrités. Cela peut perdurer plusieurs semaines mais fini presque toujours par disparaitre. Vous pouvez prendre un antalgique. Le résultat optimal du bloc nerveux final est obtenu après 6 à 8 semaines. Effets secondaires Une atténuation des sensations au niveau de la peau peut apparaître sur les articulations zygapophysaires (facettes) traitées. Le contact quand on se lave ou quand on se peigne les cheveux, voire sous la douche, donne parfois un sentiment étrange. Après quelques semaines, les sensations normales reviennent. Bloc du ganglion stellaire Traitement Le bloc du ganglion stellaire anesthésie temporairement le système nerveux autonome (au moyen d’une injection cervicale), afin de traiter une atrophie de SUDECK au niveau du bras. La piqûre est effectuée à proximité des gros vaisseaux sanguins du cou et du sommet du poumon, il est donc impératif de rester parfaitement immobile. Le traitement même n’est pas vraiment douloureux. Suivi L’effet du traitement est très vite perceptible mais dure peu de temps. L’intervention doit donc être renouvelée assez rapidement. Effets secondaires Un rétrécissement de la pupille et un affaissement de la paupière supérieure au niveau de l’œil du côté traité sont des effets secondaires passagers très fréquents. Vous pouvez également être temporairement enroué ou avoir des difficultés à déglutir. Par conséquent la prudence est de mise lorsque vous vous alimentez ou buvez dans les heures qui suivent l’intervention. Autres infiltrations nerveuses et musculaires Il existe d’autres infiltrations spécifiques pour lesquelles votre médecin peut vous proposer une hospitalisation de jour. Il vous fournira en personne de plus amples informations. Si vous désirez obtenir de plus amples renseignements sur le traitement proposé ou des explications sur les traitements de la douleur non mentionnés dans cette brochure, nous vous invitons à consulter le site web de notre clinique de la douleur: www.azgroeninge.be/pijnkliniek. Numéros de téléphone utiles Service anesthésie / réanimation secrétariat: t. 056 63 30 30 – t. 056 63 30 35 anesthésiste de garde: via le service des urgences: t. 056 63 61 12 Hôpitaux de jour hôpital de jour campus loofstraat Loofstraat 43 | 8500 Kortrijk t. 056 63 25 60 hôpital de jour campus vercruysselaan Burg. Vercruysselaan 5 | 8500 Kortrijk t. 056 63 25 30 hôpital de jour campus kennedylaan Pres. Kennedylaan 4 | 8500 Kortrijk t. 056 63 21 00 Infiltration réalisée: ....................................................... Date: ............................................................................... Médecin: ........................................................................ Pour plus d’informations sur le traitement de la douleur, consultez notre site: www.azgroeninge.be/pijnkliniek. az groeninge asbl siège: President Kennedylaan 4 | 8500 Kortrijk t. 056 63 63 63 | f. 056 63 63 69 | www.azgroeninge.be er: Jan Deleu, President Kennedylaan 4 | 8500 Kortrijk doc. 35016 - janvier 2015
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