1 HOMMAGE A GERARD BOURGUILLEAU Mon Cher Gérard, Quel chance nous avons eue de te compter parmi nous ! Appartenir à une communauté d'Hommes et de Femmes qui partagent la même passion, celle du sport, c'est un privilège. Appartenir à "un club pas comme les autres", le PUC, où au delà des valeurs du Sport de compétition fondement de sa Politique Sportive, il associe celles d'un Sport source d'enthousiasme, de joie, qu'on vit en communauté comme un véritable plaisir, celui d'être ensemble, de partager passion, ambition, de vivre une épopée collective qu'on n'oubliera pas. c'est un privilège. Gérard tu as eu cette chance comme nous, tes amis pucistes, qui t'entourons aujourd'hui. Mais pour nous, et pour moi, surtout, président de ce club qui nous est si cher, je ne savais pas que ce privilège se doublerait du douloureux devoir de te dire adieu comme j'ai du le faire pour d'autres fameux condisciples pucistes. Je n'imaginais pas comment tous ceux qui nous donné autant de bonheur et qui ont servi avec tant de dévouement et d'efficacité notre PUC, pouvaient nous causer autant de peine à l'heure où ils nous quittent. Pour moi c'est toujours la perte d'un frère de sang, pour le PUC c'est un grand vide laissé par ces bâtisseurs, comme les Krotoff, Courtin, Blachon, Antoine, Candau, Rostini ... Gérard tu es de ceux là. Tu es devenu puciste en 1970, et, c'est bien grâce à Evelyne que nous devons ton adhésion. Sarthoise, jeune professeur d'EPS, mais surtout handballeuse puciste de la grande époque du handball féminin au PUC (championne de France en 1975 ....), Evelyne fut en effet, en 1968, dépêchée par le PUC dans une colonie de vacances d'Hendaye, pour ramener à Paris ce jeune moniteur 2 Mayennais que tu étais ! "Emballé ! par cette belle handballeuse, tu lui passas la bague au doigt en 1969, puis tu te retrouvas trésorier de la section handball "par la force des choses", comme on dit ! Ta compétence en finance, acquise à la Banque Populaire dans un temps record pour un ex-étudiant en langue anglaise ! fut vite repérée par les dirigeants du PUC. Tu fus sommé de prendre en charge les finances du club, en pleine déconfiture. Tu assumas cette fonction d'abord, pendant 2 décennies, sous les Présidences de Jean Talbot et de Claude Louis Gallien. puis, après quelques années d'éloignement de Charléty, dans mon équipe, jusqu'à l'année dernière. Comme tous les trésoriers pucistes, contraints de gérer un club en perpétuel déficit, qui devaient tirer d'une main le diable par la queue et de l'autre, éternels quémandeurs, les cordons des sonnettes des députés, ministres ou autres directeurs ... disposant de quelques budgets, tu t'es contenter des pièces de monnaies jetées traditionnellement sur l'estrade lors des Assemblées Générales mémorables ! Mais, tu seras le seul qui aura conduit, sous ma présidence, une politique financière excédentaire et ramené le bilan du PUC, éternellement négatif, à l'équilibre, en battant à plusieurs reprises le record du plus important excédent financier annuel ... J'exprimais dans mon rapport moral lors de notre dernière AG - puisque tu avais décidé légitimement de ne pas briguer un nouveau mandat - toute ma reconnaissance par des paroles de remerciements et des espoirs. Je cite : "Mon cher Gérard, mon ami : Notre reconnaissance est à le hauteur de cet exploit et pour moi, elle s'accompagne d'une gratitude égale à l'amitié que nous avons partagée depuis tant d'années pucistes. Je sais que tu reviendras souvent du côté de Charléty. Alors, nous n'hésiterons pas à solliciter tes conseils et à profiter encore de ta bonhomie et de ton optimisme rassurants." Gérard tu es parti trop vite . Quelle perte pour le PUC. D'ailleurs, tu n'as pas fait le bonheur que du PUC. Le PUC fut pour toi un formidable tremplin pour révéler tes compétences. Elles n'échappèrent pas à Jean TALBOT, Président du PUC et de la Mutuelle des Sportifs, qui t'offrit sa succession à la tête de cette grande société d'assurance. Parallèlement, Pierre ROSTINI, Président du Comité Français Pierre de Coubertin te convint d' accepter la fonction de Secrétaire Général de cette institution. Comme au PUC, tu y démontras tes compétences techniques certes mais aussi tes qualités 3 humaines qui te permettaient d'être écouté, respecté, lorsqu'il fallait expliquer puis faire admettre des situations financières aux répercutions difficiles pour tous et/ou pour chacun. Car, tu savais avant tout se faire apprécier. Affable, ouvert, poli, courtois, tu entretenais avec tous tes interlocuteurs des relations agréables, jamais conflictuelles même dans les situations compliquées que ta mission imposait souvent. Qui mieux que ceux qui ont partagé avec toi quelques années de gouvernance du PUC, peuvent en témoigner. Ecoute le souvenir éclatant que tu leur laisse. Je cite : "Homme de grande cordialité que j'estimai beaucoup" Dominique Jeaneau (Président Bridge) "Gérard restera pour moi, un homme de premier plan. Il a su nous orienter, nous guider dans nos différentes missions auprès du PUC. Il est une figure du PUC, un sage, un homme que tout le monde respectait, avec qui nous échangions sans problèmes. Je garderai toute ma vie le souvenir de l'Homme." Christian Bautrau (Président athlétisme) "J'ai une grande peine à l'annonce de cette triste nouvelle. Gérard fut un grand trésorier du PUC. Nous lui devons beaucoup" Olivier Dubaut (Président Baseball). "Sa jovialité, sa rigueur et son professionnalisme nous manqueront à plusieurs égards. " P.A. Jouhaud (Trésorier). "Son engagement bénévole, désintéressé au PUC, était sans ambigüité Nous garderons un merveilleux souvenir de Gérard et de son esprit jovial et sympathique" Frédéric Brague (Président Tennis). "Gérard était un homme de grande qualité, que j'ai eu la chance de rencontrer. Il m'avait toujours fait la meilleure impression par sa compétence et sa grande gentillesse. Ce soir beaucoup de pucistes vont être affectés. Pour ma part je suis triste." Michel Rougeyron (DG Volley). "Je suis très affecté par la disparition de Gérard, que j'ai connu peu de temps, mais que j'ai toujours beaucoup apprécié. Derrière les chiffres, il n'oubliait jamais l'humain, la vie, les projets, l'élan, et il avait un grand sens de l'éthique, et de la mesure. Bernard Comment (Président Football) Pour moi, si je partage totalement ces jugements émis par ceux qui t'ont connu récemment, tu es avant tout le modèle du puciste, fidèle à l'esprit du PUC. Un 4 esprit que tu te forgeas tout au long de ta mission, plus particulièrement, quand tu étais plus jeune et que tu participais à toutes ces fêtes pucistes mémorables. Comme toi, on a l'esprit du PUC, si après avoir partagé, un temps, la fortune des ces pucistes, étudiants frondeurs, braillards, indisciplinés, toujours prêts à troubler le repos de paisibles cités, considérés quelquefois comme des moralistes arrogants, on a su puiser dans cette tranche de vie, la dérision et le sérieux pour réussir sa vie personnelle et devenir un homme accompli et reconnu. On garde l'esprit puciste, si, comme toi, on conserve la joie de se retrouver pour chanter et boire ! à la santé de la p'tit Lily, de la cantinière ... célèbres pucistes bien sûr ! ... à la santé de notre club chéri. Alors ! Gégé ! maintenant que tu vas retrouver ceux qui t'attendent au paradis des pucistes bienheureux pour fredonner avec toi les chansons que tu connaissais par cœur... nous, nous continuerons à chanter l'hymne du PUC, car même sans toi, "le PUC n'est pas mort" ... tu sais pourquoi ? ... et je suis sûr que ça te fera plaisir ! Michel SAMPER Président du PUC
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