Revue de presse juin 2013 – juin 2014

03 JAN 14
Hebdomadaire
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LES ÉLUS DU CANTON ONT VISITÉ
L'USINE DE BRAMETOT
Conduits par Patrick Dumoulin, les élus du canton de
Criquetot-l'Esneval se sont rendus sur le site de Brametot où
compostage rime avec méthanisation, c'est-à-dire revalorisation
thermique et agronomique. Osmose inverse, perméat, biofiltres
n'ont plus de secret pour les édiles de Criquetot-l'Esneval qui ont
eu l'avantage de bénéficier des lumières ardentes de Michel
Souin, chimiste et délégué communautaire.
Le président Desmare, accompagné de son directeur général
Pierre Delepine, ainsi que les responsables de Valor eaux et
Véolia, ont expliqué toute la démarche technique et environnementale de cette usine transformant le déchet en richesse agronomique et énergétique.
Le tube de préfermentation dans lequel les ordures séjournent plusieurs heures est sans doute la pièce maîtresse de
l'équipement.
RENFORCEMENT DE LA QUALITÉ DES ORDURES MÉNAGÈRES :
Le cahier des charges de cette unité de valorisation est strict.
II ne saurait tolérer du verre, des solvants ou des corps creux.
Le président Dumoulin, responsable de l'amicale des maires, a
attiré l'attention de ses collègues sur la nécessité de bien mieux
trier. Si le canton détient la palme de la valorisation du carton
avec 16 kg par habitant par an, une grande marge de progrès
demeure pour le verre et le plastique notamment.
La visite technique s'est poursuivie avec la déchetterie de
Yerville et la présentation des sacs transparents qui permettent
aux ripeurs de vérifier que les produits valorisâmes ne sont plus
mêlés aux ordures ménagères.
Une journée technique et citoyenne à mettre à l'actif de l'amicale des maires, et qui permet de mutualiser les expériences voisines et de mieux connaître l'exutoire des ordures du canton.
Celles-ci continueront d'aller à Grainville-la-Teinturière où elles
transiteront vers Brametot, via un quai de transfert. II est à
noter que l'usine traite également les lixiviats des caissons d'enfouissement actuel, une façon également de léguer à nos enfants
une «terre propre», pour paraphaser Saint Exupéry.
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Eléments de recherche : VALOR'CAUX : société de collecte et de traitement des déchets, uniquement en lien avec le traitement des déchets dans
les régions Nord Pas de Calais, Normandie et Picardie, toutes citations
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76066 LE HAVRE CEDEX - 02 35 19 17 17
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Le gaz des déchets valorise
Environnement. La nouvelle usine de retraitement des déchets ménagers va être pleinement
opérationnelle en juillet, à Brametot. Visite de la structure qui se veut écologique.
^ usine de methanisation des
déchets de BrameloL appelée E'Caux Pôle va ouvrir
au mois de juillet. Elle est en cours
de finition et les tests réalisés depuis plusieurs semaines semblent
convaincants. Samedi, les délégués
du Syndicat mixte de traitement et
de valorisation des déchets du Pays
de-Caux (Smitvad) sont invités à
une visite des installations qui ont
porté à polémique et suscité de
nombreuses manifestations des op
posants à ce piojet.
«L'ancienne mine de traitement dei déchets était devenue obsolète et les nor
met concernant l'environnement sont de
plm en plm draconiennes, explique
Jeanjacques Desmares, le president
du Smitval. Après de nombreuses études
commencées en 2007, l'obtention d'une
délégation de service publique en septembre 2010, nous avons pu entamer
la construction de cette nouvelle usine
de retraitement des déchets en septembre 2012, pour un coût total de
23,8 M€ Nous sommes dans les délais
impartis pour la mise en service début
juillet 2014. »
L
RÉDUIRE LES
ENFOUISSEMENTS
L'E'Caux Pôle peut traiter 36 0001
de déchets pai an. Poui lésumei,
les déchets ménagers sont récupérés et les émanations de gaz me
thane liées a la putréfaction sont
valorisées pour les tiansformer en
énergie (électricite et chaleur) Les
, , lr
Ë
-, _ !
__^IKT .
C'est dans ce cylindre que les déchets commencent leur fermentation entraînant une production de gaz
restes sont transformes en fertilisants agricoles De même les effluents liquides, appelés lixmats,
sont traités dans une mini-station
d'épuration. L'eau devenue propre
sert à alimenter une plantation de
saules à proximité de l'usine
« À ie jour, nom allons traiter hi moitié
des déchets récupérés afin de limiter au
maximum les enfouissements, ie qui est
d'aitteuis k nœud de la polémique, eon
tinue Sévern Rolland, directeur du
site de Brametot Nous espérons four
mr T 5 000 tonnes par an de fertilisants
organiques »
Arrivés sur site en camions poubelles, les déchets sont dirigés en fonc-
tion de leur contenu Deux gros aimants dégagent tous les objets métalliques, comme les boîtes de conserve, qui sont récupères et
lecyclés Les déchets ménagers sont
alors verses dans un gros cylindre
qui tourne continuellement, accé
lérant le processus de méthanisation. Apres une semaine, les résidus
sont entreposés dans des immenses casiers prives d'oxygène. Tout le
méthane récupéré dans ces glands
casiers et sur le site d'enfouissement
est hanslormé en électiicité en pas
sant dans un moteur. Après un
mois de ce traitement, les restes
sont transférés dans un autre casier
de stockage ou tout est reoxygené
afin de produire du fertilisant agricole « Toutes les opérations se font en
circuit formé avec un principe simple de
valorisation, précise Sévenn Rolland.
Nous limitons aussi les émanations
d'odeur grâce à de l'écorce de cocotier et
l'usine se fond dans le paysage afin de
s'acclimater au mieux à l'environnement. A terme, nous souhaitons réduire
au maximum toutes les quantités de dé
chefs à enterrer. Pour cela, U est important aussi que h geste citoyen du tri selec
tif soit effectué en amont, d'où notre
campagne de médiatisation. »
Jean-Jacques
Demares a été
réélu, le 26 mai,
président du
Smitvad avec 51
voix sur 64. Il
avait obtenu un
premier mandat
présidentiel en
2003, date
à laquelle
le syndicat a été
créé et a été
réélu en 2008.
Les viceprésidents sont
Jean-Marc
Vasse, Martial
Hauguel,
François Pontel
et Raymond
Carpentier.
Le bureau
comprend
quinze membres
et le siège social
estàYerville. Le
Smitvad assimile
les déchets
de onze
collectivités,
communautés
de communes et
quèlques
communes, soit
118000
habitants
environ.
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déchets dans les Régions Nord-Pas de Calais, Normandie et Picardie, toutes citations
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Les opposants s'interrogent
L'association de protection environnementale de la plaine de
Brametot et du Dun (APEPBD)
créée le 29 octobre 2010 dont le
siège social est à la mairie de
Veneslanville, à deux kilomè
tres du site, a longtemps évoqué les impacts écologiques de
cette nouvelle usine de méthanisation.
Dominique Chauvel qui est devenue, depuis, maire de Saint
Valery-en-Caux, a longtemps
écouté les membres de cette association composée essentielle
ment d'élus locaux.
« L'ancienne présidente, Monique
Houssaye, at devenue élue et a dum
démissionné, légitimement. Nous
n'étions pas contre le principe de la
L'APEPBD reste mobilisée
méthanisation qui est, en effet, un
système de valorisation des déchets
ménagers. Nous nous inquiétons davantage de l'enfouissement des déchets, de la toxicité sur les terres
agricoles, mais aussi du coût financier de l'opération. »
L'élue valeriquaise pose certaines questions • « N'y avait-il pas
moyen de faire autrement en utilisant des structures de retraitement
des déchets déjà existantes comme
le Syndicat mixte du traitement des
déchets ménagers de l'arrondisse
ment de Rouen (Smedar) ? Cette
usine va d'ailleurs manquer de déchets ménagers à traiter. S'ist aussi
posée la question des fertilisants agricoles qui ne seraient pas utilisables
pour la culture dv lm II subsiste
beaucoup d'interrogations sur ce projet, sa rentabilité, ses impacts éco
logiques, les odeurs que dégage le
centre d'enfouissement et son devenir
dans les dizaines d'années. »
USINE PRODUCTIVE
L'usine de méthanisation de Brametot
remplace une structure obsolète, vieille
de trente ans. Elle a
été arrêtée en 2011.
Le Smitvad gère deux
centres d'enfouissement : l'un à Brametot et l'autre à Grainville-la-Teinturière.
Une mise en place
d'un réseau de captage du gaz issu de la
fermentation des déchets a été réalisée
pour la somme de
3 M€ sur les deux
sites.
Dans cette nouvelle
usine de Brametot, la
valorisation du biogaz
en énergie électrique
est de 3 000 MVV par
an, soit la consommation annuelle d'un village de 750 habitants.
Environ 15 000 tonnes de fertilisants
agricoles vont être
produits. Environ
400 tonnes de métaux sont récupérées
dans les déchets.
Quinze personnes
vont travailler Sur le
site, avec cinq nouvelles embauches.
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09 JUIN 14
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229 RUE SAINT-HONORE
75001 PARIS - 01 40 20 03 20
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Méthanisation : derniers tours de clés à molette à Brametot
> L'usine normande de traitement des déchets ménagers, qui devrait être bientôt
opérationnelle n'a pas fait l'unanimité, loin s'en faut. Pour autant, le projet est sorti de
terre : l'installation subit les derniers réglages et si tout se passe comme prévu, E'Caux
Pôle, tel est son nom, ouvrira ses portes en juillet.
Le Syndicat mixte de traitement et de valorisation des
(Smitvad) est soulagé d'un poids : les derniers réglages et
l'usine devrait tourner à la date prévue. La partie n'était
nombreuses manifestations anti métha ont perturbé le
s'opposait à un coût de traitement sensiblement alourdi).
déchets du Pays-de-Caux
tests sont satisfaisants et
pas jouée : polémique et
lancement du projet (on
H>« L'ancienne usine de traitement des déchets était devenue obsolète ; les normes étant de plus en plus
draconiennes, il aurait fallu organiser des travaux coûteux pour un site qui avait fait son temps », justifie Jeanjacques Desmares, qui préside aux destinées du Smitval. « Après de nombreuses études commencées en
2007, l'obtention d'une délégation de service publique en septembre 2010, nous avons pu entamer la
construction de cette nouvelle usine de retraitement des déchets en septembre 2012, pour un coût total de
23,8 M€. Nous sommes dans les délais impartis pour la mise en service début juillet 2014 ».
Le site, baptisé E'Caux Pôle, sera à même de traiter 36 000 tonnes de déchets par an qui seront transformées
en énergie et en amendements agricoles. Les effluents liquides seront traités dans une mini-station d'épuration
et l'eau qui résultera de la mise en oeuvre du process alimentera une plantation de saules située non loin de
l'usine.
« Cette nouvelle installation permettra de traiter environ 50% des déchets, ce qui limitera d'autant la mise en
décharge. C'est d'ailleurs à ce niveau que se situait la vive polémique », indique Séverin Rolland, directeur du
site de Brametot. « Toujours est-il qu'on escompte produire 15 000 tonnes annuelles de fertilisants
organiques»...
*"*lJne fois sur site, les déchets sont triés en fonction de leur composition, étant entendu que deux aimants
permettent l'extraction de tout ce qui est métallique. Ce qui est méthanisable passe alors dans un tube, qui de
manière classique, favorisera le processus de méthanisation. Après une semaine, les déchets sont transférés
dans une zone sans oxygène. Le méthane récupéré est transformé en électricité. Les résidus du process
seront transférés dans un autre casier afin de produire l'amendement organique. « Toutes les opérations ont
lieu en circuit. Nous limitons les émanations d'odeur grâce à de /'écorce de cocotier, tandis que l'usine s'intègre
bien dans le paysage. À terme, nous souhaitons réduire au strict minimum, les déchets destinés à
l'enfouissement. Pour y parvenir, le tri ne doit pas être un vain mot, mais un maître mot ; il constitue une pièce
maitresse de la politique mise en œuvre, d'où une campagne de sensibilisation prochaine », conclut Séverin
Rolland.
Ce rédactionnel provient du site www.dechetcom.com - [email protected]
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Eléments de recherche : METHANISATION : processus de traitement des déchets consistant à transformer la matière organique en compost tout en
générant du biogaz, uniquement en lien avec le traitement des déchets dans les régions Nord Pas de ...
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ENVIRONNEMENT
TRAITEMENT DES DÉCHETS
E'Caux Pôle de Brametot
Lusine en service en juillet
Samedi, le SMITVAD* proposait aux nouveaux délégués du syndicat de découvrir l'installation de traitement et de valorisation des déchets de
Brametot. L'usine de méthanisation est déjà en phase de test. Elle sera opérationnelle au mois de juillet.
D
epuis une quinzaine de jours,
l'immense tube tourne sur luimême « On est en phase de
test L'usine ouvrira dans le courant
du mois dè juillet», indiquait samedi
matin Séverm Samson, directeur des
usines Véolia de Seine-Maritime, dont
Valor'Caux est une filiale Ses collaborateurs et lui recevaient, sur le site
de Brametot, les élus du SMITVAD.
Ce syndicat réunit onze collectivités
et les élections municipales y font
siéger de nouveaux délégués. Ces
élus locaux venaient donc découvrir
ou redécouvrir l'installation construite
sur l'emprise de la vieille usine incinération de Brametot.
Recyclage et enfouissement
Ils ont suivi le parcours des
déchets depuis le passage des
camions a la pesée jusqu'à la sortie
en compost ou en gaz Entre deux,
les ordures ménagères sont caracté
risées puis vidées en fosse de reception. Les dechets séjournent quatre
jours dans le tube de prefermentation en rotation permanente. Les
objets passent dans un crible rotatif. Un tri permet ensuite de séparer
les objets durs des plus mous. Un
dernier affinage est effectue.
A l'issue, les ordures ménagères
sont séparées en trois. Les déchets
métalliques sont expédies vers une
filiere de recyclage La fraction organique est convoyée vers les tunnels
de méthanisation Les refus sont
diriges vers le centre de stockage
pour être enfouis. C'est d'ailleurs
cette derniere partie qui provoque la
colere d'une association de riverains
(voir encadré).
Filière agricole
Car on parle tout de même de
50 % de refus possibles. Jeanjacques Démares, président du
SMITVAD, souhaite que cette portion diminue « Les matières plastiques peuvent servir de combustible
dans notre unité de Oissel », note
Séverm Samson. L'élu remarque de
son côté « Mieux les gens vont trier
à la base, moins on aura de textiles,
de plastiques et de verres ».
La matiere organique est introduite dans de grands tunnels hermétiques en beton, appelés digesteurs. À la sortie, l'usine produira
15 DOO tonnes de fertilisant par an
Le syndicat traite avec des agriculteurs pour lui trouver des débouches Le methane servira à fabn-
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Les salariés de Véolia assurent la visite
quer de l'électricité (4.000 Mwh
par soit la consommation de 750
foyers) et de la chaleur. « L'eau
nécessaire dans le processus est
utilisée en circuit fermé Le surplus
repart nettoyé vers une plantation
de saules », complète le directeur
des usines Véolia en SemeMaritime.
La visite a-t-elle convaincu les
délégués ? En tout cas pas les responsables de l'association pour la
protection environnementale de la
plaine de Brametot et du Dun.
Hugo Femel, 11 ans, élève au collège de Luneray, a découvert les installations
avec sa grand-mère Élisabeth Bachelet, première adjointe à Brachy
• GHISLAIN ANNETTA
*Syndicat mixte intercommunal
de traitement de valorisation des
dechets.
Bureau
Au terme de la réunion du 26
mai, à Yerville, le SMITVAD a
désigné son nouveau bureau.
Jean-Jacques Démares reste
président (51 voix sur 64). JeanMarc Vasse a été élu premier
vice-président, Martial Hauguel
deuxième vice-président,
François Pomtel troisième viceprésident et Raymond
Carpentier quatrième viceprésident. Les autres membres
du bureau sont Jean-François
Ahgny, Georges Courraey,
Gérard Fouché, Lionel Gaillard,
Dominique Lachèvres, JeanLouis Navarre, Paul Potel, JeanChristophe Dalle, Régis Gosselin,
Gérard Jouan, Fabrice Dubus,
Antoine Godefroy, Alfred TrassyPaillogues, Patrick Bucourt et
Piette Lemetais.
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« Nous restons vigilants »
L'association pour la protection environnementale de la plaine dè
Brametot et du Dun critique le projet Valpr'Caux depuis des années. À
l'heure où la construction s'achève, le président Étienne Lardans, élu à
Tocqueville-en-Caux, ne relâche pas la pression : «Nous resterons
vigilants. Nous continuerons à poser des questions », assure-t-il. Pour
lui, c'est une décharge « mal placée dans une valleuse ». Il ajoute : « ll
faut voir les tas actuellement avec les mouettes au-dessus, tiya des
pneus, des matelas, etc. Dans les trous, c'est monstrueux (sic) ».
Étienne Lardans ne croit pas à la baisse progressive du tonnage des
enfouissements : « Véolia a signé un contrat pour enfouir entre 40.000
tonnes. Elle va s'en servir. D'autant gué la société a obtenu la possibilité
de chercher des déchets industriels banaux (DIB) ailleurs ».
Le président poursuit : « Nous n'avons rien contre l'usine. Mais
l'investissement est élevé, 23 millions d'euros, pour ce qu'il apporte
puisqu'on continue d'enfouir ». Il aurait préféré que les ordures
ménagères du syndicat soient orientées vers des incinérateurs, dans le
département, qui ont la encore la capacité de les recevoir. Il n'est pas
convaincu par l'intérêt du compost, persuadé que les groupes
agroalimentaires et les gros producteurs « ne l'utiliseront pas ».
Il conclut : « En plus, les factures des ordures ménagères ne cessent
d'augmenter pour les contribuables : +13% par exemple chez nous à
Tocgueville et nous n'avons aucun détail ».
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