É D I T O Magazine mensuel fondé en 1967 par Raymond Henry † et André Gagniard † Publié par les Éditions Crépin-Leblond créées en 1939 - S.A.R.L. au capital social de 19 000 € (Groupe Graphycom : Éditions Crépin-Leblond, Ifrest, Ippac, Imprimeries de Champagne, Journal de la Haute-Marne, Rotochampagne) SIÈGE SOCIAL 14, rue du Patronage-Laïque - CS 52057 52902 Chaumont cedex 2 Tél. 03.25.03.87.48 - Fax : 03.25.03.87.40 Méfiez-vous du père Noël ! Gérants : Marie-Jeanne Bletner Laurent Picart Directeur de publication : Laurent Picart site internet : http://www.crepin-leblond.fr RÉDACTION Cibles - Éditions Crépin-Leblond B.P. 15 - 17160 Matha e-mail rédaction : [email protected] Rédacteur en chef : Eric Bondoux - Tél. : 05.46.26.43.96 - Fax : 03.25.03.87.40 Secrétaire de rédaction : Jean-Jacques Pietraru - Tél./Fax : 02.33.81.90.74 • Les opinions émises dans la revue n’engagent que les auteurs. • Les publicités insérées le sont sous la responsabilité des annonceurs. • L’éditeur se réserve le droit de refuser toute demande d’insertion sans avoir à motiver son refus. 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Dépôt légal : 4e trimestre 2014 Distribution : MLP Commission paritaire : 0114 K 80 843 N° ISSN : 0009 6679 D es lecteurs curieux veulent en savoir plus sur la nature du “Gun Buyback” anglo-saxon que je mentionnais dans l’éditorial du mois dernier. Voilà le principe : il s’agit d’opérations de rachat d’armes détenues par des citoyens, pour du cash ou des bons d’achat. La chose est généralement organisée par la police locale, avec des crédits publics ou provenant de sponsors bien intentionnés (lisez politiquement corrects). Les gens font la queue, sont payés et repartent. Aucune question n’est posée aux sur l’origine des armes, leur statut légal ou l’identité du porteur. Après exhibition au profit des médias, elles sont détruites. Le tout est basé sur une “philosophie” largement démentie dans la pratique comme dans la théorie, et pas seulement dans les colonnes de Cibles : moins il y a d’armes, moins il y a de crimes ; plus on les supprime, plus on gagne en sécurité. Nous ne reviendrons pas pour cette fois sur ce pipeau absolu pour lobotomisés, que nos États propagent avec ardeur pour mieux nous tenir aux couilles (y compris vous, mesdames : miracle de la biologie et de la licence poétique !). De surcroît, comme nous l’avons déjà dénoncé, accoler systématiquement les mots “violence” et “arme à feu” est une grave erreur de perspective, l’absence d’armes à feu n’étant en aucun cas une garantie de sécurité : si l’on veut vraiment blesser ou tuer, on le fera aussi “bien” avec n’importe quel autre outil, ou à mains nues comme en témoigne la majorité des violences faites aux femmes. Mais à quoi donc peuvent servir ces “Gun Buybacks” ? De l’aveu même de leurs organisateurs, à pas grand-chose de concret. Le profil type des “échangistes” n’est pas celui des criminels, mais de vieilles personnes qui ont besoin d’argent. La plupart des armes, quand elles fonctionnent, sont de vieux trucs trouvés dans les placards de famille. Certaines peuvent d’ailleurs avoir une réelle valeur de collection, et les revendre au poids de la ferraille et pas à celui du marché est alors une très mauvaise affaire. Avec son pistolet moderne et performant, un malfaiteur peut évidemment tirer de la société des sommes bien plus importantes qu’un bon d’achat de quelques dizaines de dollars. Il y a aussi les petits malins : d’abord les débrouillards, qui refilent une arme à blanc ou une épave pour le double du prix qu’elle leur a coûté. Au temps où l’on trouvait aux USA des PA bas de gamme d’occasion à 25$, certains se sont fait beaucoup d’argent en les achetant à ce prix, et en les refilant aux autorités pour beaucoup plus cher. Plus grave : certains criminels peuvent aussi se débarrasser anonymement d’armes ayant “servi”, avec la double satisfaction d’être payés et de faire détruire une pièce à conviction par la police elle-même… Cerise sur le gâteau : à aucun moment, à aucun endroit du monde parmi la demi-douzaine de pays ayant organisé ces gesticulations politico-médiatiques, on a pu constater une baisse de la criminalité armée. Au final : c’est foireux, ça ne fonctionne pas, ça coûte cher mais on continue quand même ! Pourquoi ? Parce que, répondent les “cerveaux” derrière tout cela, il s’agit avant tout de sensibiliser les gens au “gun control”, de les amener à réfléchir aux “bienfaits” d’une législation plus sévère en la matière, au travers de ces opérations de propagande. En bon français : de les manipuler. Noël approche. Un bon conseil de Cibles : si un gros type barbu habillé en rouge vous propose d’échanger votre coffret de pistolets de duel ou votre Winchester Lee Navy contre 50 euros ou un bon d’achat pour des boîtes de cassoulet, n’hésitez pas à lui recommander chaudement d’aller nouer des relations intimes avec la population masculine grecque ! Sur ce, toute l’équipe de Cibles vous souhaite un joyeux Noël. Rejoignez-nous sur > Tapez Cibles Magazine Éric BONDOUX CI B L E S - 12 / 2014 03_edito_maryse.indd 3 3 18/11/14 08:47
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