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COMMUNIQUE DE PRESSE : LES BELGES VEULENT QUE LES ARMES NUCLEAIRES
QUITTENT LE TERRITOIRE. LE PROCHAIN GOUVERNEMENT DOIT Y TRAVAILLER
UNE LARGE MAJORITE DES BELGES VEUT LE RETRAIT DES ARMES NUCLEAIRES
AMERICAINES DE BELGIQUE. C’EST CE QUI RESSORT D’UNE ENQUETE DE
L’UNIVERSITE D’ANVERS. LE MOUVEMENT DE LA PAIX APPELLE LE PROCHAIN
GOUVERNEMENT A TRAVAILLER RAPIDEMENT A CETTE DEMANDE LARGEMENT
SOUTENUE PAR LA SOCIETE BELGE.
Le 26 septembre vient d’être déclaré « journée internationale pour l’élimination totale des
armes nucléaires » (voir la page officielle des Nations-Unies). L’Université d’Anvers profite
de cette occasion pour publier les résultats du sondage national qu’elle a organisé autour de la
question : « Toutes les armes nucléaires doivent-elles être retirées du territoire belge ? ».
Il ressort de ce sondage que 61% de la population belge demandent le retrait des armes
nucléaire de Belgique alors que moins d’un quart des Belges y serait opposé.
Déficit démocratique
Ce sondage vient donc une nouvelle fois souligner ce que l’on savait depuis longtemps. Or,
les gouvernements successifs ont à chaque fois nié la volonté de la population belge sur cette
question. Les différents ministres compétents ont multiplié les appels décentrés au
désarmement nucléaire tout en ne proposant aucune étape concrète pour retirer les armes
nucléaires américaines de notre pays. Le prochain gouvernement doit clairement et
publiquement faire droit à la demande de la population belge et signifier aux États-Unis et aux
alliés de l’OTAN que la Belgique ne veut plus de ces armes sur son territoire.
Dans ce cadre, le mouvement de la paix belge demande instamment que le retrait rapide et
inconditionnel des armes nucléaires de Belgique soit inscrit dans le prochain accord de
gouvernement.
CNAPD asbl
Tel : 02/640 52 62
Chaussée de Haecht, 51
Fax : 02/640 42 12
1210 Bruxelles
N° entreprise: 0467256918 - N° compte : BE49 0010 6244 8171
www.cnapd.be
Le Traité de non-prolifération sous pression
En mai de l’année prochaine a lieu la conférence de révision du Traité de non-prolifération.
Les pays signataires du Traité y échangeront sur les progrès qui ont été accomplis dans la
mise en œuvre de la Convention et sur les mesures concrètes qui devraient être prises pour
pallier les manquements. Force est de constater, aujourd’hui, que le TNP est soumis à une
forte pression et à un désintérêt grandissant des pays non nucléarisés. Celui-ci est du, pour une
grande partie, à la réticence des puissances nucléaires de concrétiser leurs engagements
verbaux en matière de désarmement.
Les alliés de l’OTAN se rendront à la conférence de révision les mains vides. Loin de
travailler au désarmement et malgré leurs engagements internationaux, ils investissent
dans de nouvelles armes nucléaires et ont élargi la politique de dissuasion nucléaire de
l’Alliance. S’ils ne veulent pas davantage miner le Traité, ils doivent montrer qu'ils prennent
leurs obligations de désarmer au sérieux. Le retrait des armes nucléaires tactiques d’Europe
est une première étape dans ce sens.
La CNAPD et Agir pour la Paix
Contacts:
 Samuel LEGROS, chargé de Plaidoyer à la CNAPD
[email protected] ou 02/640.52.62
 Jérôme PERAYA d’Agir pour la Paix
[email protected] ou 02 648 52 20 ou 0497 43 54 89
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